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Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]

 
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 Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]

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Traice Swily


Traice Swily
Élève de 4ème année



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Date d'inscription : 13/08/2010

Feuille de personnage
Particularités: Etre sans particularités dans ce château est une particularité ! Mais puisqu'il faut... Ex-autiste ?
Ami(e)s: Une gauffreuse habitant Bruxelles ? Une alcoolique dans le chaudron baveur.
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MessageSujet: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeVen 17 Sep - 18:54

Vous est-il déjà arrivez de faire quelque chose de totalement stupide, et (pire) d'en avoir conscience ? Oui, sûrement, c'est une des plus grande caractéristique qui différencie l'être humain des animaux : faire le con. Avez-vous déjà vu une limace se jeter d'un pont ? Un cochon se tirer une balle (comment ferait-il, d'ailleurs...) ? Ou encore, un chien tirer sur une cigarette ? Il est clair que notre instinc de survie est complêtement dérèglé. Pourquoi ? Sommes-nous à ce point influençable ? C'est fort probable. Une de nos première préoccupation est de garder l'honneur sauf, de pouvoir regarder notre reflet dans le regard des autres, et d'y voir de l'admiration et de l'envie. Nous nous battons tous les jours pour ça, pour pouvoir marcher la tête haute et le sourire aux lèvres. Vous croyez que c'est une question de confiance en soi ? Peut-être bien. Mais je pense surtout que certaines personnes sont plus doués pour mener leurs barques que d'autres. Un peu de psychologie et de tact, un peu de style et de nonchalance, et le monde tombe à vos pieds. Inutile, je suppose, de préciser que je ne suis pourvue d'aucunes de ces grandes et importantes qualités. Je ne sais pas caché ce que je pense d'une personne, encore moins si ma pensée reflète le mépris et le déguoût. J'ignore comment "avoir l'air cool", ou encore "me la peter", et tout ce genre de choses tant critiqué et jalousé. Evidemment, comme tout le monde, je fais semblant d'être imuniser contre le style et le charisme de certaines personnes. Mais, et c'est certain, comme tout le monde, ce n'est qu'une façade. Il y a des gens sur lesquels ont ne peut s'empêcher de se retourne, d'admirer leurs démarches, de fixer le sourire emplis d'assurance qu'ils arborent et distribuent à tord et à travers. Oui, je les envie. Car moi, je n'ai pas su jouer le jeu, pas su dès le départ paraître sûre de moi, et faire partie de cette élite poudlarienne autours de laquelle gravite des dizaines de sangsues, prête à grapiller la moindre miette de popularité. Alors, j'essaye de réparer mes erreurs de débutante naïve et ingénue...

Regard à droite, regard à gauche. Les cuisines sont désertes à cette heure de la soirée... Pas fous, les elfes, ils savent bien, eux, qu'il faut neuf heures de sommeil pour être en forme ! Oui, mais Traice, tu ne peux t'en vouloir qu'à toi-même, alors cesse de te lamenter, tu te fais pitié ! (serais-je entrain de devenir folle ? Non, il paraît qu'on commence d'abord à se gratter avant de sombrer...) Bref ! Concentrons-nous, l'heure n'est point à la rigolade, ce n'est pas comme si nous avions toute la nuit ! Je pris dans une des armoire, une grande marmitte, avant de la poser sur le feu, encore allumer. Le récipient était certainement trop grand pour mon entreprise clandestine, mais je n'étais pa slà pour faire dans la dentelle... du tout ! Un demi-litre de lait fut versé, avant que je ne pose un regard sur l'ingrédient suivant. Aïe. J'allais avoir un problème, et pas des moindres. Où trouver un demi-litre de bière brune dans une cuisine d'école ? A la limite, peut-être que certains professeurs en possèdaient, mais je ne voyait pas qui d'... Mais j'y pense. Qui a dit que les elfes de maisons étaient des modèles de vertue ? Je me mis à farfouiller chaques recoins, armoires, étagères de la sombre cuisine... Avant de tomber sur un petit buffet, plein de poussière, mais dont la poignée était étrangement nettoyée. Je tentai de la forcer, avant de me rappeller, que, enfin, j'étais une sorcière, et que les sorcières savaient faire autre chose de leurs mains que se casser un ongle. Je sortis ma baguette, et en quelques incantations pénibles, la serrure émit enfin un bruit satisfaisant, avant de laisser apparaître l'entérieur du buffet. Haha. Je claquai ma langue en signe de satisfaction, tout en saisissant son contenu, le plus silencieusement possible.

Il n'y avait pas que de la bière brune dans cette armoire. Je serais bien incapable de citer les noms de tout ce que je mis dans ce chaudron, mais je crus reconnaître l'apparence limpide et pleine de traîtrise de la vodka... Je n'aurais pas cru cela venant des elfes ! Toujours si effacés, si peureux... Shootés, oui ! Enfin, à vue de nez, cela devait faire un litre.

Je dois bien avouer, qu'au point ou j'en était, les cheveux ébourrifés par ma recherche fructueuse, et d'innombrables bouteilles vides et à la physionomie douteuse éparpillées autours de moi, j'apprécierais fortement de ne pas me faire surprendre. Il est vrai qu'une première année entrain de préparer de la bièraubeurre à grand renfort d'alcool fort n'était pas du plus bon goût. Me croirait-on si je disais que je n'avais aucunes intentions de boire ne serait-ce qu'une goutte ? Je n'avais jamais rien bu, et n'étais pas assez timbrée pour commencer à 13 ans. Pourquoi, alors, étais-je occupée à m'escrimer ainsi ? Eh bien, oui, poiur me faire accepter, pour que l'on me fasse une petite place parmis CEUX et CELLES qu'il faisait bon de fréquenter. Un groupe de rouge et or de troisième se sont rendus compte qu'ils n'avaient ( Ô, horreur !) plus aucunes réserves de biéreaubeurre, et c'étaient donc tournés vers nous, jeunes premières effarouchées. Envie d'impressionner ? De surprendre ou de choquer ? Toujours est-il que je me proposai pour agrémenter leurs provisions. Et me voîlà, peut-être sur le point de voir mon séjour à Poudlard extrêment raccourcis, simplement pour faire bonne impression... Traice, est-ce bien toi ? Toi qui quelques semaines plus tôt à peine, regardais avec dédain et indifférence tous ces nigauds aux rires gras et bruyants ? On ne peut pas faire éternellement semblant de s'en moquer. On ne peut pas éternellement regarder les autres s'amuser en restant de marbre. Et si je dois en passer par là, eh bien, après tout, c'est que je l'ai cherché. C'est que ma nature n'est pas aux critères voulus pour se faire apprécier. Taaaaaaampis, les amis !

Le reste de la recette ne semblait pas trop difficile. J'ajoutai rapidement soixtante grammes de sucre, quatre oeufs dont nombres de leurs coquilles finirent dans la mixture (ça donnera du croquant... Non ?), et une pincée de cannelle. Le parchemin indiquait également quatres clous de girofles... Niark ! Je ne savais même pas à quoi ça pouvait bien ressembler !!! Oh, et puis... Le nombres d'alcool différente que j'avais ajouté compenserait bien ce petit détail manquant. Le liquide commençait à s'épaissir sous le feux doux de l'âtre. Cela n'avait pas exactement la même couleur... et sûrement pas le même goût. Mais après tout, s'ils désiraient de la bièraubeurre, un vendredi, et si tard... Ce n'était certainement pas pour chanter ave maria. Si le but était de s'ennivrer au point de tout régurgiter par la fenêtre de la salle commune... Eh bien, ils seront servis, n'est-ce pas ? Je ne prendrai en tout cas certainement pas le risque de goûter. Mais il y avait tout de même quelque chose de positif dans cette stupidité : Je m'étais découverte un certain don pour la cuisine... et par conséquent pour les potions.

Toute à ma satisfaction, j'avais totalement oublié les risques que j'encourrais. A ce que mes parents diraient si on me surprenait. J'imaginais déjà très bien, les grands gestes et cris de ma mère, et le regard déçu et les lèvres pincées de mon père. C'est bien ce dernier que je redoutais le plus, outre la giffle que me réserverait certainement ma mère. Conclusion : ne pas me faire attraper devait être une priorité. Alors que cela ne l'était pas. La lourde clinche de l'entrée grinça, tourna lentement et formant un demi tour parfait. La porte commença à tourner sur ses gonds, et je percevais son crissement avec une intensité décuplé par la peur. Paralysée. J'étais foutue, et aucuns moyens d'y remédier. Pas de cachettes. Pas de sortilèges. Nothing, baby ! Je tremblais comme une feuille, m'attendant à voir apparaître madame Kelsey et son air sévère, m'accablant de milles et un méfait. Ma main glissa soudain, renversant une bouteille vide. Cette dernière en reversa une autre, qui en reversa une autre qui... Vous m'avez comprise. Je voulus, dans un élan désespéré, rattraper le tout, mais au lieu de me redresser, je continuai sur ma lancée, tombant dans un bruit du feu de dieu, en même temps que ces maudites bouteilles. Quelle pêcher avais-je donc commis !? Quelqu'un devait vraiment m'en vouloir là-haut, ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans pareille situation... Et cette porte qui continuait de s'ouvrir...
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Tirya Ocounil


Tirya Ocounil
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeDim 26 Sep - 15:33

- Je te parie que je leur fais faire ce que je veux!
-Trop pas! Ils ne sont pas bête à ce point! Désireux de popularité, certes, mais pas au risque de se faire virer!
- Tu m'donnes quoi si j'y parviens? P'tit bisous? me demanda Tomy G. Sanger, troisième année à Poudlard, - je dois dire qu'il a une facheuse habitude de faire l'ellipse de certaines lettres dans la plupart des mots, ce qui m'énerve au plus haut point -, me présentant sa bouche, les yeux fermés.
- Je te rappelle que je sors avec DEJA avec quelqu'un et que, à l'inverse de toi mon chou, j'ai une consience, m'exclamais-je en riant.

Nous nous trouvions dans la salle commune, rassemblé en un petit groupe de deuxième-troisième années , parmis lesquelles se trouvaient des personnes dites de ''populaires". Pour ma part je ne voyais pas trop ce qui les différenciait du commun des sorciers mortels mais bon, moi j'dis ça j'dis rien - oh et mince! voilà que je commence à m'exprimer comme l'autre dragueur ambulant, ça craint... Si, si , je vous jure, ça craint.

Quoi? Vous avez l'impression d'avoir râté quelque chose? Eh bien vous n'aviez qu'à être là!
Bon d'accord, pas la peine de vous énerver je vais vous raconter...

Donc nous étions rassemblés en ce lieu et discutions de la vie à Poudlard - eh oui nous sommes de petits penseurs en herbes qui tentons de comprendre ce monde qui nous est parfois, hostiles; (ou pas ...) -: les cours, les salles, le parc les amis, les amours, les nouveaux.Lorsque ce derniers sujet vint à nos bouches, le troisième année nommé préalablement - Tomy-le-gros-dragueur-qui-se-permet-de-mâcher-la-plupart-des-syllabes-d'un-mot-persuadé-que-ça-le-rend-cool, - nous expliqua que n'importe quelle première année serait prête à faire ce qu'il leur demandait, pourvu qu'elle puisse, par la suite traîner avec des "grands", - c'est à dire, nous - . Il s'était donc levé et dirigé vers une petit groupe de nouveau, tout mignon, tout discret. Lorsqu'il s'aperçurent qu'un "grand" leur prêtait attention, ils se levèrent tous d'un bon sans exeption, prêt à entendre et agir pour leur aîné.

- Dites, les gars, on a besoin de sang neuf, ça vous dirait de traîner avec nous? questionna-t-il nochalamment.

La foule, qui s'était à présent agrandie, hocha la tête.
- Ah, ça oui alors! laissa échapper un petit rouquin criblé de tâche de rousseur, dont l'innocence le rendait adorable.
- Ca marche les gars, dit Tomy, faisant mine de s'en aller.
Puis, au dernier moment, tandis que la foule le couvait des yeux, il se tourna vers eux et déclara en véritable professionnel de la manipulation:
- Oh, il me serait agréable, pour célébrer votre arrivée, que quelques-uns nous trouve de la Bierraubeurre, ou un truc sympa à boire.

Puis, il lleur tourna les talons, se dirigeant vers nous un sourire satisfait au lèvres.

( Voilà, là, on revient au début )

Il était donc près de 20heures lorsque les nouveaudésertèrent la salle.
- T'es vraiement pas cool, s'il se font attrapper, ils risquent de se faire virer! reprochais-je au manipulateur.
- Mais non t'inquiète, il n'en trouveont jamais. Et tant mieux s'ils en trouvent, on pourra s'boire tranquilles de l'alcool dans la salle co'! répondit-il avachit sur un vieux fauteuil.

Non, les pauvres. On pouvait pas les laisser faire le salle boulot. D'autant plus qu'ils risquaient de se faire prendre et de cafter. ET si ça se trouve, en plus de l'autre imbécile, on se ferait prendre nous aussi.
Non, franchement, je ne pouvait pas me faire convoquer. D'autant plus que, avec mes immenses lacunes en matière de sorts, c'était même pas la peine d'y penser!
D'un pas décidé, je sortis de la salle, histoire d'éviter de me faire gueuler, si jamais l'un des première année se faisait prendre. Et puis c'était vraiment pas cool. Moi, j'appelle ça de l'abus de pouvoir! S'il voulait se bourrer la gueule ( que de vulgarité, que de vulgarité dans ce RP ) il n'avait qu'à se procurer son alcool tout seul.

Alors? Ou est-ce qu'on devrait aller pour se trouver des trucs à boires? Même si la question paraît évidente, dans ses moment là, moi j'ai du mal à répondre de manière logique.
La cuisine of course!!!
Bon, je me la jouais wonderwoman ou pas? De toute façon comme je suis dans ma periode : "je me cherche" toujours en couple avec " Mais dites-moi à quoi je sers?", cela me permettrait de me trouver un rôle, aussi court et insignifiant soit-il.
Donc me voilà parti en direction des cuisines, les mains dans les poches de mon jeans favori.

Arrivée devant la porte: J'ai faim, si les cuisines sont vides, je pourrais toujours en profiter pour reprendre des sablés au parmesan de ce midi.

Quoi? il est 20heures 30 passées? Et alors? Moi j'ai faim, j'ai toujours faim. Autant en profiter puisque, jusqu'à preuve du contraire, je n'ai pas l'air de grossir. Donc je me goinffrerai de sablés au parmesan s'y j'en ai envie, et ce n'est pas vous, chers lecteurs, qui m'en empêcherez! ( nananinanèreuh!)
Je poussais donc la porte de la cuisine, à première vue déserte. Tant, mieux, ça m'évitera de jouer les grandes filles raisonnables.
Je me dirigeais vers le fond, car c'était là qu'étaient entreposés les ers de midi lorsque j'entendis une magnifique symphonie de verres qui se brisent.

Toi qui voulais être discret, c'est râté!
Eh mince, c'est aussi foutu pour mes sablés au parmesan chéris!

Je m'avançais prudemment vers l'origine du bruit, les lumière m'empêchant d'avoir peur - parce que OUI, mesdames et messieurs je suis une vrai froussarde -.
Arrivée vers l'origine du bruit. Il s'agissait bien de ce que je pensais.
Une jeune fille d'origine asiatique s'évertuait à rammaser les débris de verres, qu'elles avait laissé échapper.
En souriant, je me penchais pour l'aider à ramasser:

- Alors, on est désireuse de popularité?
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Traice Swily


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Âme soeur: Pfffff... Sans commentaires.

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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeLun 27 Sep - 23:27

Oui, la porte continuait de s'ouvrir, et semblait s'accorder sur les battements désordonnés de mon coeur, déjà un peu malmené par les effluves d'alcool. Pourrais-je vous décrire mon soulagement lorsqu'enfin le battement dévoila l'objet de mon angoisse ? Car celui-ci n'était ni un professeur, comme je l'avais cru, et encore moins un elfe de maison. Non, enfaite cela aurait été un peu insultant de traiter cette personne d'elfe. C'était beaucoup plus joli. Mais, pour ne pas vexer la gente elfique, soyons courtois. Imaginez. Un elfe, en beaucoup plus grand. UNE elfe, devrais-je dire. Diminuez les yeux globuleux façon chat botté, rendez leur leur éclat bleu perçant, et réduisez les oreilles d'un bon dix centimètres. Posez une chevelure brune assez bien agencée (je dois l'avouer), sur le tout, et admirez les lèvres bien dessinées de notre nouvelle venue. Quoique... Si je chevauchais habilement les brumes de ma mémoire, je trouvais ce visage un peu plus familié qu'il y a quelques secondes... Ne l'avais-je pas vu s'esclaffer en compagnie du troll aux deux neurones qui m'avait amené ici ? Oui, elle faisait bien partie du groupe de soulards qui me faisaient risquer ma place dans ce chateau. Chateau dont je foulais à présent le sol, aussi déconfite et hirsute que si j'avais eu à combattre une armée de Peeves. Mon genoux avait été légèrement entaillé, et mon uniforme (que je n'avais pas encore eu le temps d'enlever... merci qui ?) commençait à voir rouge. J'avais une pile de morceaux de verres à la main, et restait un instant immobile devant l'apparition.

Ses yeux bleu clair d'une brillance peu commune dansèrent sur les rebonds des meubles, avidement. Elle semblait chercher quelque chose. Traice, je pense que tu peux t'accorder un instant de perspicacité. Cette jeune fille, faisant partie de la bande je-veux-boire-et-autre-chose-que-de-l'eau, débarquait dans la cuisine, à cette heure plus que tardive de la soirée, et semblait plus au taquet que mère-grand au dessert. A moins qu'elle ne soir en grave manque de sa dose, ou désespérément assoifée, j'en déduirais que soit elle venait vérifier où en était la ô combien tentatrice mixture, soit qu'elle avait faim. Pourquoi avais-je une préférence pour la première supposition ? Parce que j'étais un être frêle, pas dynamique pour un sous, et que malgré mon visage avenant, la velouté d'un sourire ne venait que rarement câliner mes lèvres. N'avez-vous jamais remarqué ce détail ? Les personnes d'une nature effacée, et maussade auront beaucoup plus tendance à se placer en victime que les personnes fortes et dominatrices. Oui, je ne le nie pas : Ma petite taille, mes poignets un peu trop maigres, et mon teint étrangement pâle pour une asiatique me donnait un air d'enfant soumise que je ne supportais que parce que... eh bien, parce que je n'avais pas vraiment le choix ! Si je pouvais, évidement que je tirerais sur la fermeture éclair de ma peau pour la troquer contre une autre... Sauf que la sorcellerie à ses limites, et la chirurgie moldue aussi ! Alors, il me faudra garder cette apparence de petit moineau effarouché.
Allez savoir pourquoi, les gens ressentaient instinctivement le besoin de me protéger, de me couver, comme si un autocollant plaqué sur mon front indiquait en lettre d'or : Objet Fragile.
Alors oui, quand on la capacité musculaire d'un moucheron anémique, on a tendance à se plaindre. Il faut me comprendre !
Bon, stop, je m'arrête, car mes doléances se transforment en jérémiades, et c'est une chose que je ne supporte pas... même chez moi !

Malgré l'air avenant de la jeune fille, j'avais décidé de ne pas l'aimé. Eh oui. Il y a certains moments, à certains endroits, avec certaines personnes, et bien, ça ne colle pas. Je n'avais pas envie d'être gentille, je n'avais pas envie d'être aimable, je n'avais pas envie. Point. Et cela m'arrangerait assez bien qu'elle tourne les talons, et ses jolies petites fesses par la même occasion, pour rejoindre sa joyeuse troupes de dégénérés. Sauf qu'évidement, avec ma belle symphonie de verres brisés ( bah quoi ? C'est de l'art, of course, my dear !), espérer qu'elle ne me remarque pas était du domaine de l'utopie... Utopie ou stupidité, je pencherais pour le deuxième terme. Quoiqu'il en soit, et c'est ce qui mit à mal ma première supposition, après avoir farfouillé la pièce du regard, elle fit une petite moue déçue du plus attendrissant, avant d'enfin se tourner vers moi. En quelques pas, elle fut à mes côtés. Dressée devant moi, en contre jour, je ne pouvais distinguer ses traits, bien que sa posture ne me parraissait pas spécialement provoquante. A mon grand ébahissement, elle s'accroupit au milieu des morceaux de verres, et commença elle aussi à les empiler. De près, je pus enfin admirer ses traits. Elle avait le teint bronzé des gens qui ont connus le soleil d'orient, celui qui réchauffe la peau en même temps que le coeur. Ses yeux, effectivement bleu, contrastaient élégament avec ses cheveux brun, tombant en cascade bouclée sur ses épaules. Cette fille avait l'air de déborder de vitalité contenue. Un sourire sympathique illuminait ce visage qui ne savait plus cacher un coin d'ombre. Car ses traits fins et distingués donnaient l'impression de ne vouloir signifier qu'une chose : Enchantée. Bienvenue.

Des mots, des émotions qui n'ont que rarement effleurer les visages qui m'ont adressés la parole jusqu'à présent. Me permettrais-je de citer une phrase qui ne me vient pas souvent à l'esprit...? Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Je sais, c'est un peu facile. Il a quelques secondes à peine, j'étais prête à laminer joyeusement cette jolie demoiselle, et voîlà que maintenant, j'ai une terrible et irrépréssible envie de lui rendre son sourire. Eh oui. Il y a certains moments, à certains endroits, avec certaines personnes, ça colle. Je finis par autoriser à mes lèvres réjouies de répondre à cet appel si amical. Je baissai ensuite la tête, laissant mes cheveux filasses couvrir mon visage.

- Alors, on est désireuse de popularité? dit-elle d'un voix douce...

Oh, ne pouvait-elle pas avoir une voix nasillarde ou encore caverneuse, que je me sente moins coupable ? Non, et il allait falloir répondre de ma voix fluette et timide...
De n'importe qui d'autre, j'aurais pris cette première entrée en la matière comme une insulte, une pique emplie de traîtrise. Mais ses yeux lumineux me rassurèrent encore une fois, tandis qu'elle continuait de rassembler les copeaux transparents répandus.


-On pourrait dire ça... ou alors, que je souhaitais m'améliorer en potions !

Je me mordis la lèvre d'un air gêné, tout en désignant d'un large geste de la main le désastre alentours.

-Quoique qu'il en soit, je ne suis doué pour ni l'un ni l'autre... Mais, merci de m'aider.

Ma dernière phrase fut coupée par un bruit sourd. Une horloge capricieuse accrochée au mur avait décidé d'interrompre ce début de rencontre... Mais cette interruption eu un effet de douche froide. Il était près de onze heures et demie ! Je n'étais jamais restée aussi tard en dehors de mon dortoir... Mais après tout, demain était un samedi. Malgré ça, il allait falloir ramasser le tout. Et plus vite que ça, car la nuit n'est point le genre de dame à suivre les caprices d'une gamine influençable, et n'est donc pas extensible à souhaits. Mais... je ne vous avouerai point combien le temps ne m'apparaissait que secondaire. Cette fille avait quelque chose de particulier, quelque chose qui m'ouvrait le coeur. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais à nouveau envie de sourire.
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Tirya Ocounil


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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeDim 10 Oct - 17:51

Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 935514 On pourrait dire ça... ou alors, que je souhaitais m'améliorer en potions ! répondit-elle d'un air géné.

Elle se mordillait la lèvre comme si elle était anxieuse. Qu'elle se rassure ce n'était pas mon genre de balancer! La jeune fille, qui était donc, d'origine asiatique paraissaît frêle et hésitante. Elle s'empressa de rammasser les bouts de verres, et je n'eus le temps de n'en enlever que deux ou trois petits morceaux. Non pas que je fus triste d'avoir perdu cette course, au contraire cela m'évitait, maladroitecomme j'étais, de me rentrer un de ces satanés bouts de verres dans les doigts.


- Quoique qu'il en soit, je ne suis doué pour ni l'un ni l'autre... Mais, merci de m'aider.

Oulà! Je reconnaissais cette intonnation, signe d'un manque de confiance en soit chronique. Alors comme ça elle n'était pas doué pour les boissons. Heu, les potions je veux dire. Parce que bon, les boissons, même si on est pas doué, on trouve toujours un mélange - aussi imbuvable puisse-t-il être - à avaler ou à faire avaler. Non c'est vrai, s'il on voulait se saoûler lors d'une fête - et même lors d'une pas-fête - même la plus dégoûtante des vodkas, ou la plus jaunies des bièrraubeurres passait. Non pas que je sois une habituée de ces choses là; loin de moi l'idée infâme de sombrer dans la consommation d'alcool à mon âge Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 888318 ;âge de l'innocence et de la découverte du monde de... disons l'école?
Bref, alors mademoiselle j'ai-l'air gentille-mais je prépare-des-boissons-alcolisées était nulle en potions. Qu'elle ne s'en fasse pas, moi-même j'étais nulle, non pas en potions mais en sortilèges. Et encore je suis assez fière de ma spectaculaire évolution dans ce domaine. En effet j'ai maintenant enfin le niveau d'une première année Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 935514 !! Non, non, jeunes lecteurs présomptueux, ne vous moquez point. Car il faut que vous sachiez que, lorsque j'étais en première année mon niveau dans cette matière était de la même forme que la tête de ces smileys qui clignotent à ma gauche depuis tout à l'heure. Oui nul quoi... Non pas zéro pointé, tout de même. La moyenne je crois, pour mes efforts de comprehension et ma participation orale active. Mais bon... Vivre dans un monde remplit de sorcellerie et ne pas savoir manier - enfin je dirais à présent, manier avec plus ou moins de difficultés - l'art de la sorcellerie le plus connu, avouons-le, c'est franchement la honte. Heureusement que je suis cool!

Voyons... comme si cela allait m'aider.

Enfin, je m'égare, je m'égare petits lecteurs. Donc elle AUSSI était nulle? Youpi I have a friend Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 883986 !!

Je lui lançais un regard exprimant toute ma compassion: " t'inquiète moi aussi je suis nulle dans un domaine! Mais ne t'en fais pas, c'est sûrement passager, et puis si ça ne l'est pas, on pourra monter une association pour lutter contre le stéréotype du sorcier hypercallé en sortilèges et potions qu'est-ce que t'en dis? "
Bien sûr je me suis bien gardé de le lui dire. On se connaissait à peine... c'est tout juste dire si l'on connaissait d'ailleurs. Je n'allais pas lu,i déballer toute ma vie, mes amours, mes emmerdes - ô Charles Aznavours quand tu nous tiens! - , la pauvre risquerait de partir effrayée, et moi, j'aurais encore manqué une occasion de me taire. Non, autant y aller en douceur, ej n'aller pas déballer à cette petite qu'en fait être sorcier ça CRAINT. Non, d'ailleurs c'est plutôt cool mais bon, c'est pas tous les jours facile, il faut bosser. D'accord, nous sommes exemptés des matières tels que les mathématiques ou bien la physique, mais certains cours sont tout de même là pour nous rappler que, malgré tout, la vie c'est pas que des dragibus de Bertie Crochus - ça s'écrit comme ça? - .

Donc où en étais-je? Ah oui, au regard plein de compassions:

- Ne t'inquiète pas, lui dis-je, tu progresseras rapidement, en potions je veux dire.

Ou pas... mouhahahaha!
Quand je vous dis que je vais pas bien....

- Tu sais, certains mecs ont peut-être l'air cool comme ça mais ils son surtout débiles.

Je parlais là de Tommy G. Parce que franchement, lorsqu'on y réfléchit bien, d'un point de vue totalement objectif, tel un journaliste du Daily Planet - pardon du Daily Poudlard - se servir de candides premières années n'était pas faire franchement preuve de la maturité que l'on attribut aux élèves de Poudlard ayant dépassés les stade des boutons d'acné...
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Traice Swily


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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeDim 24 Oct - 19:23

- Ne t'inquiète pas, tu progresseras rapidement, en potions je veux dire.

Les potions ? Ah, oui, les potions ! Je me rappelle encore mon premier cours... Elèves soumis et tétanisés, nous ne pensions qu'à une chose : ne pas être interrogés. Sauf que, manque de bol, il fallait bien que cela tombe sur quelqu'un. Une petite tête blonde subit les foudres d'un professeur pas si effrayant, quand j'y repense. Les yeux inquiets tournés vers l'avant de la classe, je n'avais jamais réellement réfléchis au fait que les professeurs... ont le pouvoir absolu dans leurs cours. Combien de fois n'ai-je pas entendu des élèves se plaindre de je ne sais quel prof tyrannique ? Ils sont là, adultes détenant le savoir supprême qui nous permettrait de tout gagner dans nos futurs vies de sorciers accomplis, face à des minimoys parvenant à peine à tenir leur baguette. Pourquoi se rentiendraient-ils ? Ils peuvent nous imposer ce qu'il veulent, nous enfoncer dans le crâne n'importe quel préjugé stupide. Ils sont les maîtres de notre future, les gardiens de notre discernement. C'est dans nos tendres années que nous éprouvons pour la première fois la cruauté du monde, et ce sont les professeurs, nos premiers échantillons de sévérité. Nos parents, eux, étaient compatissants. Les professeurs font peur, ils n'ont pas l'obligation de nous apprécier, de nous aider. Leurs regards ont tout à fait le droit de vous transpercer, de vous carresser ou de passer à travers vous comme si vous n'étiez qu'une vague forme ininterressante. La plupart du temps, je pense qu'ils ne se rendent pas compte de l'immense pouvoir et responsabilité qui pèse sur eux. Après tout, cela reste leur travail, et il n'est écrit nul part qu'un prof est tenu d'être souriant sociable et aimable... d'ailleurs, la plupart s'en passent très bien. Eux, face à une petite trentaine d'élèves, ils ne voient que des silhouettes, des ombres. Nous ne sommes pas des personnes, nous sommes des élèves, dont il faut se dépêcher de corriger les copies, et leur demander le silence à tout bout de champs. Inutile de dire que la majorité de mes professeurs ne connaissaient toujours pas mon nom, et inutile encore une fois de dire que je n'avais pas intêret à oublier le leur. Ainsi, si nous n'étions pour eux q'un paquet de mauvaises herbes anonymes, pour nous, ils étaient tout simplement d'énormes plantes carnivores dont les moindres mimiques et les moindres habitudes étaient connues de tous et de toutes. Le silence se faisait dans la classe d'un prof impatient, et les petites têtes blondes se baissaient sur leurs feuilles devant les regards exigeants.

- Merci... je préfère ne pas être trop optimiste.

C'est vrai qu'au dernier cours, j'avais confondu une potion de rajeunissement avec une potion de pillosité... C'est dans ces moments-là qu'on prie pour ne pas que notre maladresse s'exprime dans toute sa splendeur. Imaginez la scène. Jeune et innocente élève de première année, défigurée à vie par une mauvaise manipulation... Des poils ! Partout ! Recouvrant mes joues, mon nez mes lèvres... Non. Oublions les potions. Ce sera le clou de mon cerceuil.

- Tu sais, certains mecs ont peut-être l'air cool comme ça mais ils sont surtout débiles.

Je ramassai les derniers morceaux de verres, et me redressai. Mon dos me fit savoir d'un lancement douloureux qu'il était temps de changer de position. Je jetai un coup d'oeil à la demoiselle à mes côtés et je ne pus empêcher un sourire d'éclore sur mes lèvre. A nouveau. Ses grands yeux interrogateurs exprimaient également une petite inquiètude... J'avais l'impression d'être face à ma grande soeur, tentant de me raisonner et de me protéger contre la dure réalité de la vie... Mais... je pense qu'il faut faire certaines erreurs. J'avais toujours eu une sorte de résignation encrée en moi, et malgré un caractère bouillonant, je m'étais souvent surprise à me dire : "Puisque c'est comme ça.."
Poudlard n'avait pas changé, jamais. Ni Poudlard, ni toutes les écoles du monde et de toutes époques. La danse macabre et mortelle organisée par les élèves eux-même ne faisait qu'essayer de reproduire ce que le monde adulte nous montrait. L'élitisme. La cruauté. L'égoïsme. Ca me fit pensé aux universités moldues. Les nouveaux, "les bleus", étaient mis à l'épreuve et soumis au baptème. On leur coupait les sourcils, les "obligeait" à boire plus que de raisons, et leurs performances signeraient leur popularité pour le reste de leurs études. Ce n'est pas spécialement une mauvaise chose, et encore moins une bonne. Les anciens dominent, et se sentent en droit de le faire savoir au gnomes qui débarquent. A Poudlard, se sentiment était atténué par la présence des maisons qui créait déjà une rivalité... Mais se faire une place au soleil au milieu de ce cafarnaum d'élèves, d'hormones et de pression. Je ne suis qu'une petite élève de rien du tout. Est-ce que j'aspire à la popularité et à l'admiration ? Peut-être. Est-ce un crime ? Je ne pense pas... Le Choixpeau aurait dû me mettre à Serpentard, j'ai l'ambition dans la peau... Hahaha ! Moi, à Serpentard, je me serais faite bouffée ! Toutes ces pestes aux regards verts ne me disent rien qui vaille. Gryffondor est une maison chaleureuse, j'ai encore de la chance. Mon associabilité chronique n'avait pas encore fait grand bruit.


- Oui, et ça n'a pas l'air de s'arranger avec l'âge... Dis-je en souriant.

Une image de mon père entrain de se rouler dans la neige s'imposa dans mon esprit. Ahouch. Je fus tout d'un coup très contente d'apprtenir à la gente féminine. Nous étions mystèrieuse, belles et indomptables. Ils étaient... bah... des hommes quoi.

-Je sais que ça a l'air bête, repris-je, en montrant la mixture encore entrain de chauffer. Non, enfaite c'est totalement stupide.

Je me tournai vers elle, écarquillant mes grands yeux marrons. J'avais la très dérangeante impression d'être dans la position de la pauvre petite victime, incapable de se faire des amis... Mais, Traice, réveille-toi, c'est exactement le cas !

- A vrai dire, je ne sais pas ce qui m'a pris. Toi, tu as l'air tellement sûre de toi !

Ca m'avait échappé. Un mélange de colère et d'impuissance, ce que je ressentais depuis mon arrivée à Poudlard. Je devais être stupide pour ne pas arrivé à faire partie de la normale. Mais était-ce réellement ce que je désirais ?
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeLun 1 Nov - 17:51

- Oui, et ça n'a pas l'air de s'arranger avec l'âge... avoua-t-elle en souriant.

Cette déclaration pouvait s'avérer vrai, tout comme révéler erronée. Les vieux sorciers tous barbus, tremblants et édentés se révélaient parfois être fort sages. Si un jour j'avais la chance de rencontrer Bodric Durham l'inventeur des chaussettes hurlantes - il s'agit en fait de chausettes qui se mettent à crier dès qu'elles deviennent trop odorantes - je n'oserais même pas penser que ce vieil homme pouvait être ou avait pu être un temps soit peu " bébête". Car sans, rire, il fallait la trouver l'idée de faire hurler des chaussettes, non?
En même temps lorsque je vois dans le parc de Poudlard des élèves de sexe masculin de cinquième année se balancer de la boue sur leur visages par temps de pluie, j'avoue que je donnerais raison à cette jeune fille.

Une forte odeur se propagea dans la pièce. Je tentais de chercher des yeux ce qui en était à l'origine - je vous assure que ce n'était pas mes chausettes, la preuve, je portais des ballerines - lorsque mes yeux se posèrent sur la casserole qu'avait certainement utilisé Traice pour préparer sa mixture alcoolisée.

-Je sais que ça a l'air bête, reconnut-elle en désignant le contenu de la casserolle.

Contenu fort surprenant en effet, car il était doté d'une couleur jaune fluo. Si je ne l'avait pas surprise et l'avait laissée faire sa préparation, je suis sûre qu'elle aurait pu crâner devant ses omologues Gryffondor. Car franchement, "ça avait de la gueule!". Les boissons les plus colorées sont toujours les plus attirantes.
Lorsque j'y pense cela se vérifie presque pour tout. Tenez, par exemple, dans ce vieux conte moldu raconté fréquement aux petits enfants... Blanche-veste et les sept daims... Non, Blanche-Neige et les sept nains je crois... Eh bien dans ce conte de quelle couleur était la pomme que la sorcière proposait à cette potiche? D'un rouge éclatant! Pourtant, il y en avait plein dans le panier n'est-ce pas? Des vertes, des jaunes, mais sans éclat dans leurs couleurs. Alors bien sûr, il a fallut que ses yeux soit charmés par la plus flamboyante,la plus attirante...

C'est également la preuve que les sorciers sont plus malins que les moldus, mais bon, passons... Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 225254

. Non, en fait c'est totalement stupide.


Non, non Traice, cela n'avait rien de stupide. Lorsque l'on est en première année, il est fort difficile de s'intégrer. Bon, pour ma part j'ai eut la chance d'être recueuillie par des gens plus qu'adorables, mais dans le cas contraire, faut pas rêver l'école c'est la jungle, la loi du plus fort, le "Seigneur des Anneaux" en version plus violente...
Tue ou sois tué.
Bon dans ce cas là j'aurais plutôt dit "bois, ou fait à boire"... Ou encore, "Fais-toi remarquer, ou reste caché".
C'était normal de vouloir être de la partie. De désirer profiter de chaque seconde de notre adolescence. Alors non Traice, il ne fallait pas que tu t'en fasse, tout le monde voulais en être!

Il est bien évident que je me suis gardé de lui dire ça. Ce n'est pas que je ne voulais pas la réconforter mais, ce genre de déclarations conviennent bien mieux à un psychologue ce que JE NE SUIS PAS.

Perdue dans mes pensées je fixait imperceptiblement l'intérieur de la casserole bouillonante. Le jaune était ma couleur préférée...

Je sentis un regard se poser sur moi - celui de la jeune Gryffondor bien évidemment, qui d'autre? Il y a quelqu'un d'autre dans la pièce? Si oui, alors on est TRES mal - et me tournais vers celui-ci.

Ses petits yeux marrons écarquillés, tendaient à la faire passer pour une de ces petites filles dans les livres pour adolescentes désespérées, qui ont l'air de porter tous les malheurs de la Terre sur leur épaules chétives. Pourtant, j'étais prête à parier qu'elle n'était pas du tout comme ça. Une pauvre et naïve petite victime. Selon moi, il s'agissait juste d'une fille de onze ans légèrement dépassée par le monde cruel des ados, essayant tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau et de rester zen. Autant dire un personnage héroïque à mes yeux.

A vrai dire, je ne sais pas ce qui m'a pris. Toi, tu as l'air tellement sûre de toi !

Ha, ha, ha! Ca c'était la meilleure que j'avais entendu durant cette monotone journée. Moi? Sûre de moi? Je pense avoir plus de confiance en ces pauvres petits poissons rouges que l'on gagne aux fêtes forraines qu'en ma pauvre personne. Car s'il y avait bien une personne au monde n'ayant pas confiance en soit, c'était bien moi. Vous allez me dire, oui c'est normal, il s'agit d'une période appelée l'adolescence. Mais non, non, non et non! je vous le répète: je n'ai jamais eut confiance en moi. Sauf pour le Quidditch. Mais bon, ça, ça ne compte pas vraiment vu que je n'en fais plus.
Alors selon Traice, j'ai l'air sûre de moi?


Ma pauvre si tu savais... Etait-il temps de se confier? A une première année en plus? J'allais certainement me ridiculiser... Mais bon, il faut de tout pour faire un monde - bien que je ne suis pas persuadée d'être vraiment indispensable.
Je m'approchais d'une étagère, y pris deux verres aux couleurs de Pouffsouffle - tiens-donc, je ne savais même pas qu'il y avait des verres à l'effigie des maisons - attrappais la louche en cuivre posée près de l'évier, la plongeais dans la casserolle pleine de cette mixture hypnotisante et remplis les deux verres.

Alecta Jact est! Ceci sera mon veritaserum!

Prenant soin de m'assoir sur un tabouret, je levais mon verre, et but d'une traite la moitié. Mes papilles frémissaient d'étonnement, le breuvage, bien qu'attirant à vu d'oeil se révélait être abominable au goût. Et pourtant, tout mon corps en redemandait:

- Pour tout t'avouer, je pense être plus sûre de toi que de moi. Je n'ai jamais eut confiance en moi, je suis une véritable nullité en matière de sortilèges, si bien qu'en deuxième année, je peine encore à exécuter un Wingardium Leviosa, je me suis fait littéralement humiliée lors d'un duel dans les salles vides, puis mon adversaire, certainement par pitié, s'est proposé de devenir mon professeur. Je pense que dans quelques mois je risque de me voir demander de quitter le monde des sorciers, en vue de mon inutilité ET de ma nullité totale. J'envisage donc d'aller vendre des Gauffres dans un pays tels que la Belgique...
Le pire dans tout ça, c'est que je ne sais même pas cuisiner des gauffres.

J'avais dit ça d'une traite, sans savoir si c'était pour la réconforter ou bien pour me rendre à l'évidence.
En tout cas, c'était dit, et même s'il existe un sortilège permettant de revenir en arrière, je doute avoir les capacités de le réaliser...


Dernière édition par Tirya Ocounil le Mer 3 Nov - 18:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeMar 2 Nov - 18:19

Mes paroles, furieusement désespérées, n'avaient pas semblées dérouter plus que cela ma camarade de maison. En réalité, son regard semblait irrésistiblement attiré par le chaudron, qui continuait bravement à mijoter, sans se douter un seul instant du gouffre de doutes dans lequel était plongé ma pauvre conscience contusionnée. D'ailleurs, je dû avouer que je m'étonnai moi-même du résultat inatendu de la... mixture. Quel autre nom pouvait-on donné à ce mélange plus que divers d'alcool ? Vodka, Tequila, Gin, Wisky... Enfaite, il ne devait y avoir que quelques verres de Bierraubeurre fusionnés aux autres liquides compromettants. Le tout avait donné... ça. La boisson avait changé du tout au tout avant même que je ne m'en rende compte, refletant à présent des couleurs vives et chatoyantes aux tonts jaunes fluos. Il fallait avouer que... cette horreur avait au moins l'avantage d'avoir l'air attrayant. C'est vrai quoi. Toutes ces petites bulles remontant joyeusement à la surface dans ces fluides ambrés, ne cherchait finalement qu'à nous crier : "buvez-moi !" Maintenant que je captais le regard pensif que la jeune fille portait sur le chaudron, je pouvais comprendre l'attrait presque irrésistible que l'alcool pouvait exercer. Moi qui étais incapable de tenir une conversation normale, moi qui ne parvenait pas à accorder ma confiance à quelqu'un, moi qui était tellement crispée en public que j'en avais des crampes, eh bien... oui, moi, j'aurais aimé me voir rire, danser, plaisanter, et charmer les gens. On dit que l'alcool effaçait les prohibitions. Tentez de vous imaginer sans toutes les interdictions que nous imposaient le "socialement correct". Vous, et uniquement vous, la tête vide de vos problèmes, de vos peurs d'humiliations, d'intimidations. Quelle libération. On ne se connaît jamais réellement tant qu'on a pas eu à faire face à toutes les situations possibles. On se croit courageux sous prétexte que l'insigne rouge et or de Gryffondor brille sur notre poitrine ? Laissez-moi rire, combien d'entre nous fuieraient ventre à terre si l'on apercevait ne serait-ce que le bout du nez d'un mangemort ! Tiens... Blague apart... Une question que je m'étais toujours posée, et qui me parraissait soudain d'une grande importance ... Les mangemorts portaient-ils des sous-vêtements ? oui, sûrement, cruauté ne voulait pas signifier inconfortabilité. Mais... Croyez-vous possible qu'un mangemort puisse porter des sous-vêtements... à fleurs ?! Sous leurs capes noires et mystérieuses, se cache peut-être des caleçons bariolés, pleins de papillons et de coeurs, dignes de se trouver dans le dessin animé moldu "Horton". Bref. Passons.
Je pense donc que toutes les expériences sont à tenter, qu'elles nous forgent ou qu'elles nous détruisent. C'est à pile ou face. Soit nous sommes assez fort pour assumer et nous relever, soit...
Quoiqu'il en soit, je ne comptais que douze années jusqu'à preuve du contraire, et j'avais amplement le temps pour me la jouer mélodramatique. C'est ce que je pensais, oui, je dois bien l'avouer. J'imaginais cette fin de soirée en douceur, sans heurt, sur un sourire amical, et peut-être un peu gêné... J'étais loin, en réalité, de me douter qu'une vraie débacle de sentiment, d'émotions et d'émoi cachés allaient, ce soir, dans cette cuisine, déchaîner leurs prodigieuses foudres. Et ce n'était que le début...
Je vis la jeune fille se lever, comme au ralenti. Elle n'avait réagi à aucunes de mes phrases, et je sentais le rouge commencer à me monter aux joues. C'est incroyable comme certaine personnes, à peine rencontrées, prenaient soudain une importance capitale.
Elle se dirigea vers une étagère, sans que je puisse en voir plus, son dos me cachant ses gestes. La jeune demoiselle passa devant le chaudron, s'y arrêta quelques instants, et revint...
Eh bien, croyez le ou non, mais elle revint avec deux coupes remplies de ce liquide jaune fluo, des plus inquiétants. Elle s'assit, leva son verre en signe de salut, et prit une longue gorgée de la boisson. Je ne sais pas si le goût y était, mais elle ne parut pas s'en formaliser. Elle partit ensuite dans un long discours, que je n'oublierai pas de sitôt.


- Pour tout t'avouer, je pense être plus sûre de toi que de moi. Je n'ai jamais eu confiance en moi, je suis une véritable nullité en matière de sortilèges, si bien qu'en deuxième année je peine encore à exécuter un Wingardium Leviosa, je me suis fait littéralement humiliée lors d'un duel dans les salles vides, puis mon adversaire, certainement par pitiée s'est proposée de devenir mon professeur. Je pense que dans quelques mois je risque de me voir demander de quitter le monde des sorcier en vue de mon inutilité ET de ma nullité totale. J'envisage donc d'aller vendre des Gauffres dans un pays tels que la Belgique. Le pire dans tout ça, c'est que je ne sais même pas cuisiner des gauffres.

Je mis un moment avant d'enregistrer tout ce qu'elle venait de dire. Etrangement, je m'étais faite une image de cette jeune fille, et, encore plus étrange, ce qu'elle venait de dire n'y changeait rien. Elle se tenait face à une première année, qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, et elle venait de confier ses craintes les plus intimes. Rien que pour ça, j'étais tentée de dire, Choixpeau.
Je m'assis face à elle, devant la coupe qui m'étais apparement destinée. Le temps, autant de grains de sable capricieux, semblait filer plus vite qu'à l'accoutumée dans ce sablier incertain qu'était la vie. Je me rendis soudain compte d'une chose, pourtant limpide, mais qui avait fuit jusqu'à présent les lumières de mon esprit. Les expériences ne dépendent de rien d'autres que de soi. Pas d'un âge, d'un endroit, d'une envie. Ne pas se laisser emprisonner par les préjugés de cette société coercitive, voîlà la véritable liberté, voîlà le véritable chemin à emprunter. J'étais là, à cet instant précis, avec cette fille à mes côtés. J'avais l'impression de me trouver dans une série américaine, le genre où toutes sortes de choses totalement incroyables pouvaient se passer, sans qu'aucunes répercutions n'agissent... Et vous savez quoi ? J'adorais ça.
Je lui jetai un dernier regard, avant de me saisir de la coupe. Je laissai le liquide amer coulé dans ma gorge, et avalai avec peine. Un tiers du liquide se trouvait à présent bien au chaud dans mon estomac, qui accusait vaillement le coup. Je soupirai un bon coup pour évacuer le reste de pression.


- Je suis incapable de dire plus de deux phrases en public, je suis désagréable avec le premier venu, la seule chose que je souhaiterais vraiment, c'est finir en ermite dans une montagne de l'Himalaya. J'aimerais écrire, mais je suis écrasée par la réputation de mon père qui est présenté comme l'un des plus grands écrivains de sa génération... Dis, tu crois que je pourrais venir faire des gauffres avec toi ? La Belgique, c'est pas si mal... Il paraît qu'ils ont de la bonne bieraubeurre, là-bas...

Soudain, je sentis quelque chose monter, monter du plus profond de moi. Ce quelque chose m'inondait, me fit trembler, jusqu'à enfin, déborder. Là, un énorme éclat de rire traversa la pièce ricocha sur les murs, pour s'évanouir finalement. Il fut aussitôt remplacer par un second, puis un troisième. De le bonne bièraubeurre ? Tout sauf cette mixture ! Je repris une gorgée.
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeSam 6 Nov - 23:25

Non mais pourquoi fallait-il que je l'ouvre? ne pouvais-je pas m'en tenir aux simples commodités de la conversation qui font les liens si solides des "amis de passages"? Non bien sûr je devais me confier à une jeune fille de première année. Shame on me...
J'attendais inexorablement le petit rire qui sortirait bientôt de la bouche de la Gryffondor, et n'aurait de cesse que lorsque, après maintes supplications et pleurs -voire même après un petit pécule glissé malicieusement dans la paume de sa main le tout courronné d'un clin d'oeil marquant le début d'un secret commun - elle comprendrait qu'il n'y avait là pas matière à se moquer. Quoique, lorsqu'on y pense la situation est ridicule. Vous en connaissez beaucoup, vous, des jeunes filles de mon âge qui reconnaissent leur inutilité? Ô rage, ô désespoir, ô nullité ennemie, n'ais-je donc si peu vécut et dois-jeêtre bannie?

Contre toute attente la Rouge et Or saisit un verre - celui dans lequel je n'avais pas bu car cela aurait été beurk beurk tout de même, de plus, je commençais à aprécier cette mixture couleur "banane OGMisée à mort" et aurais défendu bec et ongles mon brevage devenu indispensable - et en but le tiers. Elle soupira théâtralement avant de déclamer:

- Je suis incapable de dire plus de deux phrases en public, je suis désagréable avec le premier venu, la seule chose que je souhaiterais vraiment, c'est finir en ermite dans une montagne de l'Himalaya. J'aimerais écrire, mais je suis écrasée par la réputation de mon père qui est présenté comme l'un des plus grands écrivains de sa génération... Dis, tu crois que je pourrais venir faire des gauffres avec toi ? La Belgique, c'est pas si mal... Il paraît qu'ils ont de la bonne bieraubeurre, là-bas...

Qu'ouïs-je? Le doux son d'un désespoir partagé? N'étais-je pas seule dans cet océan de lassitude? Bien sûr qu'elle pouvait venir vendre des gauffres avec moi, à condition qu'elle me laisse décider de l'emplacement de notre stand...

Mais qu'étais-je en train de dire? Je vous l'ai dit, je suis complètement folle.
J'en avais même oublié la raison de ma venue dans les cuisines. Pourquoi étais-je venu ici au juste? N'avais-je pas une vie, des amis, voire même un petit ami? Oui j'avais tout cela, apparemment. Mais alors pourquoi ne restais-je pas avec eux, comme tout adolescent normalement constitué? Je ne me comprend plus.

Un grand personnage - moldu ou sorcier, je ne sais plus, ma culture générale est loin d'être du même monde que celles des philosophes, malheureusement - a dit:
"Qu'importe si les autres ne te comprennes pas, l'important, c'est de te comprendre toi-même..." Eh bien là je vous avoue que depuis que je suis entrée dans cette drôle de cuisine, qui, première vue, n'a rien de bien extraordinaire, je ne sais plus vraiment qui je suis, ni a quoi je suis vouée...

C'est la pagaille Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 555848 !


Je repris une gorgée du brevage, tout en me disant que l'on pourrait également le commercialiser ça aussi.
Tout en essayant de ne pas divaguer sur d'autres idées marketing originales, je m'interrogeais sur l'identité du père de la jeune fille. S'agissait-il de Mister Tjinik, le brillant auteur des bouquins "Mange la citrouille avant Vendredi 13" et "Applaudie-moi une fois, mais embrasse-moi deux fois"? ou bien du mystérieux Lord Onyme dont certains des bouquins ont même été publiés dans le monde moldu?


Je brûlais de curiosité mais me gardais bien de m'empresser de lui demander le nom de son géniteur. Car je venais de déballer mes défauts, et si je commençais à lui sauter dessus elle allait m'assener un bon coup de louche sur ma misérable tête et il en serait fini de Tirya et de ses reflexions stupides.

Je m'aperçus que mon verre était vide et entrepris d'aller, eh bien, le remplir.

Et me voilà alcoolique!
Pourtant, il y avait un je ne sais quoi qui faisait que je me sentais à l'aise. Certainement les effets secondaires de son étrange boisson. Revenue à mon poste, un énorme silence remplit la salle. Soudain, le jeune fille éclata de rire - vous savez ces rires qui ont l'avantage d'être communicatif - et ne s'arrêtait qu'à quelques reprise, histoire pouvoir effectuer une action futile, mais néammoins indispensable, respirer. Je m'exclaffais moi-même de plus belle, sans vraiment savoir pourquoi, tout en prenant conscience que cela faisait longtemps que je n'avais pas ri de la sorte. Si quelqu'un était arrivé a l'improviste, il serait certainement repartit aussitôt. Mais honnêtement, n'importe qui aurait pu débarquer - sauf s'il s'était agit d'un professeur ou d'un surveillant - je n'y aurait prêté aucune attention, tellement cette crise de fou-rire me faisait du bien. Il y avait finallement du bon à se confier à des inconnus...
- Et puis en Belgique, on pourra toujours essayer de publier tes écrits, ça nous fera de la pub, dis-je l'air réellement concentrée.

Si elle avait du talent, on parlerait partout de nous et deviendrions mondialement connus, voire même dans le monde des sorciers, et là, tous s'en mordraient les doigts et verrons, que l'on peut réussir même si nos capacités sont limittées. Il ne fallait pas perdre de temps...
Cette boisson me faisait vraiment délirer Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 396322 , j'en repris une grosse gorgée. N'importe qui m'aurait pris pour une grosse dégoûtante, mais je sentais que la jeune fille s'e fichait pas mal:


- Au fait si on veux faire équipe, tu dois savoir quelque chose sur moi.

Devant son regard incrédule je me permit de lui éviter de réfléchir:

- Moi c'est Tirya Ocounil
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeJeu 11 Nov - 21:39

Je pense bien que cette chère et tendre bièraubeurre (qui, soyons honnête, n'avais strictement rien d'un bièraubeurre), commençait vraiment à me monter à la tête. Apart dans une fête familiale ou j'avais malencontreusement bu une gorgée de vin rouge que j'avais pris pour du jus de groseille, jamais encore l'idée de toucher à l'alcool ne m'avait effleurer l'esprit. Ce n'était pas très recommandé, je m'en doutais bien, mais...
Lorsque je m'esclaffai, la jeune fille me suivit, d'abord d'un rire hésitant, puis, enfin, d'un rire franc, ceux qui ont la particularité d'être incontrôlable et de mettre les abdos en bouillies. D'ailleurs, les miens commençaient vraiment à demander pardon lorsqu'enfin, nos éclats se tarirent, et je pus essuyer les petites goutelettes de bonheur aux coins de mes yeux.
Je me demandais soudain comment elle avait bien pu prendre ma tirade d'il y a quelques secondes. Soit elle me trouvait ridicule, mais en la voyant bondir pour se resservir de l'étrange mixture, je me dis qu'elle n'étais peut-être plus tout à fait apte à trouver quelque chose ridicule, pêut importe quoi.
De mon côté, la pièce commençait joyeusement à tanguer... Je m'étais toujours dis, en crânant un peu, que le jour ou je me mettrai à boire, je tiendrai l'alcool comme pas deux, je gérerai tout, je ne lacherai jamais de conneries, le genre qu'on regrette le lendemain. Je me souviendrai de tout, et en détails, s'il-vous plaît !
Sauf que là, la tête tournée vers le plafond qui soudain me parraissait particulièrement interressant, je comprenais bien que je ne me tirerai pas ainsi. Je n'avais pas bu grand chose, c'est vrai, mais c'était apparement bien assez pour faire tourner ma petite tête de première année.
C'est vrai que nous étions un peu pessimiste, elle et moi... Nous n'avions jusqu'à présent évoqué que nos points négatifs, les défauts que nous préfererions cachés.
Mais si nous prenions nos vies d'un autre point de vue...
C'est cela, quittons le point de vue narratif ! Ne laissons pas notre vie décidé à notre place ! Jamais je ne m'étais sentie aussi libre, libre d'être ce que je voulais devenir, et non pas ce que les autres autres attendaient de moi. Je me levai d'un bon, faisant reculer bruyamment ma chaise.


-Oui, c'est exactement ça !

Soudain, je me sentis extrêment fatiguée... Oui, on était tellement mieux assis, et puis, ma révélation commençait déjà à s'estomper dans les bumes devenues de plus en plus épaisses de mon esprit. Ma tête semblait bien plus lourde que d'habitude... A moins qu'elle ne soit simplement plus lourde que le reste de mon corps ? Car j'avais l'incroyable impression de ne presque pas toucher ma chaise, alors que j'aurais bien laisser choir ma tête contre le bois sombre de la table... Oui, je suis sûre qu'il devait être d'une confortabilité rarement inégalée..
Mais qu'est-ce que je racontais, ou pensais, plutôt ?! Une vraie alcoolique prébubère, c'est dingue, ça. Bien que non, je n'allais pas mettre ma tête sur la table !


- Et puis en Belgique, on pourra toujours essayer de publier tes écrits, ça nous fera de la pub, dit-elle.

Je sursautai au son de sa voix. Alors que c'est totalement stupide. D'accord, nous ne suivions pas une conversation enjouée et pleine de suspens, mais ça n'empêchait pas que nous parlions depuis un bon bout de temps, et que se saisir après cinq minutes de discussion était un signe particulièrement inquiétant. Sans doute étais-je partie trop loin dans les rouages de mes pensées, mais la jeune fille semblait tout aussi éloignée que moi du monde réel...
D'ailleurs, en parlant de pub...


-C'est clair ! Tiens... "Venez goûtez les gaufres du désespoirs, suicide immédiat" !

Je réfléchis un instant, les sourcils froncés. Oui, il paraît que ça aide à la concentration.

-Il faudra fournir une lame de rasoir avec la serviette... Quoique, ça donnera pas très envie de manger les gauffres, tout ça...

Je repris une gorgée corsée du liquide, et quant je déposai mon verre, je vis que nous avions eu exactement la même mimique de satiété. Je laissai mon esprit vagabonder au milieu de gauffres suicidaires parfumée à l'acide sulfurique, quant soudain, le visage de ma compatriote de verre sembla s'animer à nouveau.

- Au fait si on veux faire équipe, tu dois savoir quelque chose sur moi.

Elle avait le cancer ! Elle était anorexique ! Elle était hermaphrodite ! Elle était... mangemort ! Non, elle était la fille de Vous-savez-qui !
Ouh ! Je sais... Elle était une espionne du ministère infiltrée à Poudlard pour vérifier si les gauffres avaient assez de goût. Mais oui, tout était clair, limpide ! Je faillis ouvrir la bouche pour lui dire que je l'avais démasuée depuis belle lurette, lorsqu'elle poursuivit :


- Moi c'est Tirya Ocounil

Je la fixai, restant un moment hébétée... Ah ! Ah, mais oui, bien sûr ! Tirya... Que nom étrange, et pourtant il faisait partie de ceux qu'on aimait faire rouler sous la langue et répéter encore et encore. Ce n'était pas comme...

- Moi, je m'appelle Traice. Traice Swily.

Je m'affalai à demi sur la table pour l'atteindre, et lui tendis plus ou moins solennelement la main, signe de notre définitive collaboration.


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Tirya Ocounil


Tirya Ocounil
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeVen 19 Nov - 20:07

Je m'interrogeais sur son nom. Normalement elle était censée me répondre, non? Enfin, peut-être qu'elle ne savait pas si elle devait répondre par une petite présentation tout ce qu'il y a de plus simple ou bien se taire et me laisser dans ma gène. J'étais quand même un peu gonflée. Les personnes polies ne se présentent pas les premières, elles attendent, poliment, que l'interlocuteur s'annonce, même si dans ce cas là, ce cher personnage se serait retrouvé lui même impoli, ou bien elles leur posent tout simplement une question qui se retrouve à la base de la chaîne alimentaire sociale: " Comment vous appellez-vous?" Bon, dans le cas présent, je n'allais pas me mettre à vouvoyer la jeune première année, seule certaines personnes dans cette école issues de la haute noblesse se permettent le vouvoiement de leurs homologues poudlariens, et, excepté un certain Terrence Von Demian doté d'une classe qui rend vulnérables toutes les moqueries qui oseraient s'abattrent sur lui, sont souvent montré implacablement du doigt, et qualifié de "ringards".
Comment pouvait-elle donc s'appeller?
Et c'est comme ça que je me permis, pendant ce laps de temps qui me parut infini, de dresser une petite liste des prénoms potentiels de ma jeune amie: (Parce que, après m'être ridiculisé comme cela, il fallait mieux se convaincre qu'il s'agissait d'une amie)
Alexandra me vint tout d'abord en tête. Pourquoi? je ne sais pas mais je me disais que la Gryffondor devait posséder un prénom qui soit totalement opposé à sa personnalité. Je pensais donc à Alexandra, prénom qui ont toutes fait rêvé les jeunes filles, car ils inspirent la classe et la confiance en soit. Attention je ne suis pas en train de dire que mon interlocutrice manque de carisme ou de tout autre effet de style, je ne la connaissait pas assez bien pour me permettre de porter un jugement sur sa personne, même si, en l'examinant d'un rapide coup d'oeil, je pus confimer à ma raison que cette petite sorcière n'avait strictemment rien de ce que l'on peut appeller dans le jargon impitoyable de notre monde d'adolescent: " une payotte", " une boffe", "une craignos" et j'en passe des meilleures. Après Alexandra, ce fut au tour de Louise de venir perturber mon esprit. Contrairement à son prédecesseur, celui-ci collait bien à la peau du personnage. "Louise", prénom à l'aspect candide et sage, comme l'étais la jeune fille, si l'on exclu le fait qu'elle soit totalement en train de se bourrer la gueule en ma compagnie.
D'autre idées m'assaillir d'un coup, sans que je puisse attribuer à chacune le pourquoi du comment: Anaïs, Lila, Georgette, Catarina, Marie, Anastasie, Delphine, Shéhérazade...
J'étais donc en train de prier de toutes mes forces pour qu'elle réalise que ma déclaration attendait inlassablement une réponse, aussi futile soit-elle, lorsque la petite brunette se décida:

- Moi, je m'appelle Traice. Traice Swily. déclara-t-elle, d'un ton neutre.


Toi aussi mon enfant tu trouves que, à force de répéter ton nom et ton prénom, les voyelles ont perdu de leur piquant, et les consonnes, de leur mordant?

Swily, Swily, Swily. Plutôt marrant comme nom, n'est-ce pas? C'est joyeux à prononcer et pas pédant pour un sou. Tandis qu' Ocounil, ferait penser au nom qu'un professeur d'éducation physique se plairait à hurler:

* OCOUNIL, sur le banc de touche!! OCOUNIL trois tours de terrain en plus! OCOUNIL mais à quoi vous servez???!!!! *

Comment voulez-vous avancer avec un nom de famille semblable, hein?

Traice. Eh bien entre prénom bizarres, je propose que l'on soit solidaire d'accord? Tirya, Traice, Traice, Tirya. Non mais où ça c'est vu hein? Quelle idée de faire commencer le prénom d'une fille par un T?
J'aurais kiffé m'appeler Elléa...


- Eh bien je porte un toast, à Traice Swily et Tirya Ocounil, que leurs vies futures soient moelleuses comme de la guimauve!

J'avais dis ça sans vraiment réfléchir, comme depuis le début de mon arrivée dans ces satanées cuisines. M'arrivait-il de rélfléchir en fait? Je n'y avait jamais vraiment... réfléchi. Je pense surtout que mon cerveau devait probablement surchauffer depuis le début de la conversation... Je m'emparrais des deux verres et les remplis à ras-bord. Nous les vidâmes d'une traite.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et en ce qui nous concerne, ce fut la goutte d'alcool, qui fit vomir le buveur... Non, non, nous n'avons pas vomi. Traice c'est juste... Eh bien lamentablement étalée par terre... Oui, oui, comme ça, sans aucune raison, toute seule d'un coup. Ce genre de chose ne sont pas drôle, pas du tout. Elles pourraient frapper chacun de nous. Pourtant je ne pus retenir un immense éclat de rire qui me broya sans ménagement les côtes. La pauvre... Tout tournoyais autour de moi. Je me levais de mon poste de garde pour aller prêter secours à mon amie, lorsqu'une horde d'étoiles m'assaillirent les yeux sans ménagement, je perdis l'équilibre et m'étalais de tout mon long. Allongée par terre, tel un soldat déchu, je ne pris même pas la peine de tenter de me relever. Il fallait accepter la supériorité de l'ennemi, car l'alcool nous avait bel et bien vaincu.
Mes yeux se perdirent dans une contemplation poussée du plafond: un blanc crasseux, troué de toutes part, lui aussi, semblait avoir connu la guerre. Je portais un regard à la pendule située dans mon champ de vision: elle affichait dix-sept heures.

Non mais quelle honte, complètement pétée à dix-sept heures?! C'est officiel: je crains...

Mes membres étaient lourds, ainsi que ma tête. Mon cerveau, déjà peu obéissant de nature, ne contrôlait plus rien et s'avouait vaincu. Avant d'afficher "closed" pour le reste de la nuit, il ordonna à mes lèvres de s'exprimer une deernière fois:

- C'est beau quand même...
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeDim 12 Déc - 0:06

- Eh bien je porte un toast, à Traice Swily et Tirya Ocounil, que leurs vies futures soient moelleuses comme de la guimauve!

Je laissai échapper un gloussement à cette idée. Une vie, cela ne pouvait certainement pas ressembler à de la guimauve... Je sentis mes paupières se baisser, et ma tête s'alourdir. Mais je me fis violence, et fixai mon attention sur un point précis. Ne pas faillir. Ne pas abandonner. Après tout, c'était moi qui avait préparé cet espèce de mixture qui ferait tourner de l'oeil à un barman, alors elle me devait obéissance. Vous n'avez jamais vu d'alcool obéir à qui que ce soit, ni même un verre d'eau ? Moi non plus. Mais tout d'un coup, une incroyable vision de tous les possibles s'ouvrit à moi... Tout ce que je n'avais jamais oser tenter de peur de mal faire, toutes ces choses qui m'avaient jadis échappées à cause de ma timidité, et de mon manque de confiance. Je me sentis soudain libre de danser sur les tables, de chanter, même faux, devant tout Poudlard réunit, je me sentis libérée de toutes peurs, de toutes angoisses...J'étais nulle en potion ou en métamorphose ? Peu importait, j'étais moi, et cela comptait beaucoup plus que n'importe quelle bonne note. Oui, finalement, peut-être que la vie ressemblait bien à de la guimauve. C'est juste qu'il faut pouvoir le voir, le sentir, trouver chaques petites joies planquées dans notre quotidien terne et morne. Le sourire d'une personne à qui nous n'avions jamais fait attention, la perche que nous tend une amie qui nous veut du bien, ou simplement le bonheur d'un fou rire qui ne vient de nulle part et ne mène à rien. Tant de choses à côté des quelles nous passons, et dont nous ne nous lasserions jamais. Cela me fit penser que je n'avais jamais réellement goûter de la guimauve... Quel goût cela pouvait bien avoir ? On en parle toujours comme quelque chose de doux et de tendre, mais aussi très souvent d'écoeurant... Je savais bien, moi, que l'on pouvait qualifier la vie de tous les termes possibles, mais certainement pas de celui d'écoeurant. Je n'avait pour ainsi dire rien vécu, et je me rendais bien compte que les regrets valaient mieux que les remords. Que la vie ne se vivait qu'une fois, et que chaques secondes ne pouvaient être que plus précieuses que les précédantes.
Tout d'un coup, sans prévénir, je ressentis une énorme douleur du côté de mon épaule. Je dis bien du côté car la précision n'était en ce moment pas ma première qualité.J'entrouvris un oeil, plutôt surprise de me trouver un tel vis à vis avec le carrelage des cuisines... D'un autre côté, le froid de la pierre me ramena enfin à la réalité, et je me rendis compte que... Je m'étais endormie. Alors que j'aurais pu profiter d'un instant d'une rare intensité avec une fille que je trouvais juste géniale, je m'étais endormie. Lâchement. Bêtement. Si j'avais pu me dédoubler (dans mon état, j'en étais sûrement capable, mais mon niveau de paresse devait sans doute trop élevé...), je me serais sans doute passée un savon. Quelle perte de temps, et de rires ! Je suis sûre que j'aurais pu, il y a quelques secondes encore, répondre une répartie digne de tous les soulards du monde entiers ! Sauf que, même si mon esprit ne me semblait pas plus clair du tout, il me semblait comme... fièvreux. Il y a encore quelques temps, le monde me semblait flous, et incroyablement clair et enjolivé. Alors que maintenant, j'avais l'impression que la terre faisait exprès de tourner plus vite, plus fort, juste pour moi. Pourquoi avais-je l'impression de voir le sol se soulever ? N'était-ce pas censé être le plafond, au dessus de ma tête et non l'inverse ? Tout s'inversait, se jouait de moi, comme si j'étais emportée par des flots boueux qui me fracassait contre les remparts de ma conscience instable. Je poussai un gémissement, que je n'entendis même pas tellement mes oreilles bourdonnaient de mécontentement. Là était le siège de l'équilibre, et je sentais qu'il y avait comme un petit soucis de côté-là.
J'entrevis, dans les méandres tourbillonant de mes cils, que la jeune fille dont je connaissais à présent le nom, Tirya, s'était allongée à mes côtés. Vivait-elle la même confusion que moi à présent ? Se sentait-elle aussi mal ? Je ne saurais le dire, mais j'espérais de tout coeur que ce ne fut pas la cas. Je me sentais incapable du moindre pas, souhaitant juste m'affaler ici et oublier ce qui m'y avait conduit, et surtout pourquoi je ne pouvais m'en relever.


- C'est beau quand même...

Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais nous ne voyions certainement pas la même chose. Je gémis encore une fois, plus fort cette fois, pour lui bien lui signifier que, franchement, c'était pour l'instant le cadet de mes soucis. Tout ce que je souhaitais, j'espèrais, c'était faire cesser le tangage du bateau de ma tête, qui semblait dodeliner contre le sol, sans même que je ne bouge le moindre muscle. Quelle incroyable facultée de l'alcool... Je voulus remuer un bras, coincé sous mon corps, mais la mer s'emballa, retournant presque le bateau, et sans s'apaiser, me permis pourtant d'ouvrir une fois de plus les yeux.

-...Mal...

Je me doutais bien que ma chère camarade de maison n'avait strictement rien compris. Il allait falloir que je m'y reprenne une deuxième fois. Etrange. Il y avait encore quelques minutes, je bataillais pour faire sortir de mes lèvres des mots pourtant simples à prononcer, et là, alors que je m'attendais à ne plus avoir aucuns problèmes, je n'y parvenais de nouveau plus... Mais pour une autre raison beaucoup moins psychologique.
-... me sens mal...

Là, il allait falloir qu'elle comprenne, et vite. Parce que ma tête allait exploser incessement sous peu, et que je voyais mal comment on expliquerait la nouvelle couleur des murs de la cuisine.


[HJ : Je suis on ne peut plus navrée pour ce retard impardonnable. Aucunes excuses, sinon l'école et le manque d'inspiration... Mea culpa !]
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Tirya Ocounil


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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeSam 8 Jan - 17:32

Tout allait parfaitement bien... Ma vie était merveilleuse. Mon esprit planait au-dessus d'un monde paisible et heureux. J'étais reposée et ne demandais rien de plus que de continuer à vivre ainsi: heureuse.
Bref j'étais bourrée. Non, pas bourrée, disons bien pompette. Je me demande ce que Traice avait put mettre dans mon verre.
Very Bad Trip.
Mais en tout cas je me sentais follement bien. Peut-être pourrais-je lui demander la recette de cette potion? Nous pourrions la commercialiser dans toute l'école, la veille d'examens, ou lors des moments de rassemblement. Ainsi, la vie à Poudlard serait faite d'amour et d'eau... alcoolisée. Professeurs et élèves vivraient en parfaite harmonie, détendus et chaleureux. Nous détenions la solution, j'en étais certaine.
Complètement paumée dans un monde parallèle, un gémissement, me ramena malgré tout à la brutale réalité. Le ciel lumineux que j'admirais quelques secondes auparavant, reprit la forme d'un plafond blanc crasseux percé de plusieurs trous, comme si la mafia elfique avait débarqué pour réduire à feu et à sang tous les elfes de maison refusant de payer, et avait, par la même occasion, criblé de balles l'objet de ma contemplation.
Si je les attrappe!
Mon Dieu, je suis irréparable.

-...Mal...

Cette plainte me fit sursauter. J'en avais presque oublié mon compagnon d'infortune. Nous avions été piégé par la boisson, et le soldat Swily avait été grièvement touché par le taut d'alcolémie. Je m'en voulus immédiatement. J'étais plus grande, et j'aurais dû me retenir au lieu de me jeter sur le brevage et déballer mon sac rempli à ras-bord d'un désespoir qu'ont les gens inutiles. Il était de mon devoir de lui porter secours.

-... me sens mal...

Je dus faire appel à toutes les forces qui me restaient pour me lever, et croyez-moi c'était plus éprouvant qu'il n'y paraîssait. Les étoiles qui m'avaient laissé pour morte quelques minutes auparavant revinrent à la charge et assaillirent mon regard. Fallait-il continuer ce combat déjà perdu? Traice ne parlait plus. Mon Dieu, et si elle était morte? Dans ce cas là, mieux valait que j'aille la rejoindre dans les Limbes plutôt que d'affronter les conséquences de cette rencontre dans les cuisines. On m'accuserait d'avoir tué sans ménagement la pauvre petite Gryffondor, après lui avoir fait ingurgiter de force une boisson répertoriée comme une drogue. En plus d'être exclue de Poudlard, on m'enfermerait à Askaban au milieu des Mangemort et autres sorciers complètement barrés.
Non, la meilleure solution était de succomber avec la pauvre Traice. Mais avant je devais m'assurer de l'état de Traice. Car ça aurait été débile de quitter ce monde si la Gryffondor se portait comme un charme.
Ca y est, j'étais sur les fesses! C'était un effort peu glorieux certes, mais j'avais l'impression d'avoir lutté contre un troll des montagnes. Un bébé troll des montagnes énervé.
Je portai mes deux mains à ma tête qui ne cessait de tourner en tous sens.

Je savais que je n'aurais JAMAIS dû venir dans cette pièce. J'allais le regretter d'ici peu, je le sentais. Puis, quelque chose d'horrible se produisit. Lorsque j'ouvris les yeux - car oui je les gardais fermés depuis mon périple, étant donné que des tonnes de lumières fulgurantes m'aveuglaient méchamment - et, pendant un laps de temps qui me parut une éternité, tout fut noir autour de moi. Ca y est, j'avais perdu la vue... il valait mieux qu'une météorite vienne me foudroyer dès maintenant, car je pense que mes nerfs, auparavant détendus, allaient lâcher.

Mues par un instinct de survie, mes jambes décidèrent de retourner à leur poste, et de soulever la lourde masse que j'étais. En moins de tant qu'il n'en fallut pour le dire, j'étais debout, et tatonnais pour trouver de quoi m'asperger sur la figure. Ma main buta alors sur une casserolle...
Non, je ne suis pas folle, j'ai soigneusement pris la précaution de tremper mes doigts dans le liquide pour vérifier qu'il n'était pas bouillant. C'était mon jour de chance, enfin, façon de parler, car celui-ci était glacé. Et, comme on le sait, rien ne vaut une bonne douche froide pour raviver les sens.
Ne me demandez pas pourquoi j'ai fais cela, s'il vous plaît... Car oui, j'ai bel et bien plongé ma tête dans le récipient en fer appelé marmite, ne voyant toujours rien. Je remercie encore je ne sais quelle force supérieure qui m'a évité de m'éclater le nez contre le rebord de la casserolle. J'ai donc plongé entièrement ma tête dans ce que je pensais être de l'eau.

Après coup, je me rend compte que c'était vraiment dégoûtant...

Je relevai la tête et me frottai vigoureusement les yeux. Miracle! La salle reprit des formes et des couleurs, et je pus voir Traice, allongée par terre, un main sur sa bouche, l'autre sur son ventre. Elle allait donc très probablement vomir... Je devais donc mes bouger les fesses pour trouver une solution. Malgré le tournis incessant que j'éprouvais, je réussis à prendre un des verres qui m'avait servi à noyer mon désespoir, le rinçait vivement, car il restait un fond d'alcool, et le remplis à ras-bord d'eau. Puis, je m'empressai de le porter à la Gryffondor, à présent recroquevillée sur elle-même. Avec le peu de force qui lui restait, elle le prit.
Voilà, mon devoir était accompli.

- Est-ce que ça va? demandai-je, sans vraiment attendre une réponse.

La jeune fille me regardait avec des yeux ronds, comme si elle avait vu un extra-terrestre.
Je sentis alors le liquide dont j'avais aspergé ma tête tout à l'heure dégouliner sur mon coup. Liquide, étrangement poisseux... Portant les deux mains à mon visage et m'essuyant la bouche, je reconnus un goût familier...La tomate.
Non, ce n'était pas possible, je n'avais pas... On ne pouvait pas être bête à ce point?! Regardant mes mains, je me rendis compte que la mixture dans laquelle je m'étais plongée était tout simplement de la sauce tomate. Mais qu'est-ce que ça faisait dans une casserolle de la sauce tomate?????!!!!

Mon Dieu faites que cette fille tombe dans un profond sommeil et qu'elle ait tout oublié à son réveil.
Plus jamais je ne sortirais de ces cuisines, plus jamais!! C'était sûr, elle allait s'empresser de raconter ça à tout le monde. Tirya la gourde qui s'asperge de sauce tomate pour le plaisir...

Génial, j'aurais dû rester au lit ce matin...

[HRPG: Voila une réponse un peu bizarre je l'avoue, mais je sais pas, ça m'a fait marrer le coup de la sauce tomate! navrée pour le retard, enjoy! Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 788650 ]
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeMar 17 Mai - 22:00

Je la regardai à moitié, mes yeux se révulsant de tant à autre avec un air d'épileptique. En réalité, je tentais désespéremment de regarder un point fixe, comme une petite tâche sur le plafond (sûrement du jus de citrouille), ou une casserole sale au dessus d'une armoire. Mais le problème était le suivant. Regarder un point fixe était une bonne chose pour tenter de reprendre conscience, mais lorsque votre point fixe bougeotte autant que s'ils dansaient la salsa des mangemorts, il est assez difficile de rester stable soi-même.

Plus je tentais de m'accrocher à mes derniers sursauts de lucidité, plus je sentais ma tête et mes yeux partir en arrière, tout cela accompagné d'un mal de tête de tous les diables, et d'une douleur au ventre toute neuve qui me tordait les boyaux. On aurait dis que la quantité ahurissante (pour moi en tout cas) d'alcool que j'avais absorbée était pris d'un mauvais sort et voulait à tout pris sortir de l'endroit ou je l'avais soigneusement expédiée. Elle cherchait une issue, et zigzagait dans mes boyaux comme une ferrari sur une autoroute.

Entre mes cils j'apperçus Tirya qui se redressait péniblement.. Je me dis que je ferais mieux d'en faire autant. Me redresser soulagerait peut-être mon estomac, ô combien mouvementé. Elle avait encore un sourire béat aux lèvre, et je préferai l'observer encore quelques instant avant de me risquer à la même imprudence gastrique qu'elle. J'avais encore de l'alcool dans le sang, et il battait encore de lourds coups à mon cerveaux, mais je n'étais plus dans cet espèce de flottement bien heureux, au contraire. Tout mon corps était douloureux, courbaturé et endolori. J'avais l'impression que mon ventre était énorme, et remplis d'eau qui ballotait et menaçait de déborder à chaques instants.

Je vis Tirya cligner plusieurs fois des yeux, et les rouvrir d'un air effrayé. Elle se leva (ou, il fallait que je le précise, car cet exploit me paraissait tellement irréalisable..), Elle tatonna quelques instants, ses mains perdues dans le vide et les yeux hagards. Si je n'avais pas eu l'esprit aussi embrumé, peut-être aurais-je trouvé cela bizarre. Mais une main cramponnée au ventre, je me contentais de la regarder faire comme j'aurais regarder une série télévisée moldue (c'était mon pêché mignon, je l'avoue..).

Sa main accrocha soudain une marmitte. Etrange, je ne l'avais pas relarquée auparavant... Elle avait l'air plutot lourde... Mais le plus étrange fut sûrement ce que Tirya fit avec ce chaudron...

Elle se le versa sur la tête. Oui. Comme je vous le dis.
Là, je me devais de dire que ce récit n'était peut-être pas tout à fait authentique. Je me surprise à penser que je dérivais, que j'étais finalemment peut-être morte d'overdose et que c'était une illusion d'après mort. Ou encore, peut-être étais-je en plein coma éthyllique, et délirais-je complètement à propos de ce que faisait Tirya...
Ou alors j'étais schizophrène. Et ce n'était pas Tyria qui était entrain de se verser une marmitte dessus mais moi, oui, moi ! Et en réalité, personne n'était jamais entré dans les cuisines, j'avais bu seule comme une vieille alcoolique, et je m'étais faite la conversation encore une fois toute seule !!!

Une nausée plus forte que les autres me submergea, et je gémis, haletante. Elle avait au moins eu le mérite de me remettre les idées en place. J'étais Traice Swily, je m'étais bourrée la gueule avec Tirya Ocounil, et j'étais à présent dans un état plus pitoyable que pitoyable.

Je tournai la tête et vis une chose étrange et majoritairement rouge qui me tendait un verre d'eau.
Je poussai un hurlement, avant même de m'en rendre compte. Une créature dégoulinante se tenait à quelques pas de moi, et le pire... C'est qu'elle avait un air amical.


- Est-ce que ça va ?

Bien sur, c'était Tirya. Evidemment, la marmitte dans laquelle elle s'était plongée n'était pas de l'eau. Je la fixai un instant, clignant des yeux plusieurs fois de suite...

Et je tournai la tête pour vomir une bonne moitié de ce que j'avais dans le ventre. Heureusement, je n'avais pas mangé grand chose, et seul le liquide ressortit presque tel quel.
Ha-ha. Si dans les livres et les films la gueule de bois paraissait encore glamour, oubliez tout ça. Ca faisait juste un mal de chien, et vous étiez tellement loin que vous vous ne vous rendiez même plus compte de l'état pitoyable dans lequel vous étiez. Heureusement, je ne m'en étais pas foutue partout..

Malgré tout, cela m'avait fait du bien, et je me levai d'un pas encore troublé.


-... Jv.. veux... lit... dodo..

Oui, c'était tout ce que je demandais. Je ne savais plus ou était ma gauche de ma droite, mais je savais une chose : mon lit m'appellait.
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Tirya Ocounil


Tirya Ocounil
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeLun 30 Mai - 19:48

-... Jv..

Elle avait vomi. Elle avait vomi pour de vrai, à quelques mètres de moi. Et moi j'avais de la sauce tomate sur la figure. A cet instant je me disais qu'il valait mieux que les cuisines explosent, ou que des elfes de maison enragés se jettent sur nous et nous tuent. Je n'accepterais jamais de sortir de ces cuisines, jamais. Et Traice avait intérêt elle aussi à rester ici, sinon...

Je sentais la sauce tomate, dont je m'étais aspergée tout à l'heure sans prendre le temps de réfléchir, dégouliner le long de ma nuque, puis de mon dos. Mon dieu, mes vêtements! Je commençais à paniquer, et tentai de distinguer, malgré ma vue trouble, la couleur qu'avaient pris ceux-ci. Me frottant vivement les yeux, je portais un regard à mes manches et tirais ma chemise dans tous les sens, espérant de tout cœur ne pas l'avoir tâcher. Tu rêves ma pauvre Tirya. Tu t'asperges de sauce tomate et après tu t'étonnes d'en avoir partout?
Je m'essuyais les mains sur mon jeans, et déboutonnais ma chemise, tout en me félicitant d'avoir pensée à mettre un tee-shirt en dessous. Il fallait que je la lave, il fallait que je la lave!
Heu pardon? Je suis dans une cuisine, à moitié dans les vapes après avoir ingurgité une boisson qui devrait être interdite à la consommation, j'ai à mes côtés une jeune fille affalée par terre, et qui vomit, et qui gémit, et l'unique chose qui me préoccupe, c'est de rincer ma chemise?!Une façon comme une autre de réagir après avoir absorbé une dose d'alcool qui ferait pâlir une bouteille de Vodka elle-même.
Et c'est tant bien que mal que je me traînais vers un évier afin de rincer ma chemise:

veux...

Que voulait-elle, elle? Il fallait rincer, savonner, rincer, savonner, rincer. Tout serait propre, tout irait mieux, et je pourrais enfin être une sorcière avec une belle chemise.
Aucune de mes pensées n'avaient de cohérence, et c'est malgré tout, avec une volonté féroce, que je m'attaquais à ma tâche ardue. Je frottais les plis de ma chemise avec tant de ferveur, que la tâche rouge épaisse de sauce tomate disparut rapidement.

- Voilà, comme ça, c'est nettoyé, et je serais une bonne sorcière, m'exclamai-je, pleine de fierté.

- lit... gémissait mon compagnon d'infortune.

Maintenant que ma tâche était accomplie, je pouvais m'occuper du sort de Traice. Il fallait en finir...Mue par une force jusque là inconnue, mes pieds acceptèrent de reprendre du service, et j'arrivais à m'approcher de Traice, à pas sûrs. Une fois arrivée face à la jeune fille, je la saisis par les pieds et la traînai quelques mètres plus loin:

- Comme ça, tu es hors de danger du vomi, dis-je d'un ton convaincu.

Celle-ci, les yeux entrouverts, n'avait pas l'air d'avoir vraiment conscience de ce qu'il se passait autour d'elle. Il fallait mettre un terme à tout ça. Implorant le peu de force qu'il me restait, j'adossai la jeune Gryffondor contre un mur, me dirigeai vers l'endroit maudit, et attrapai les objets coupables de notre malheur, les vidai, les rinçai, les savonnai, plus une seule trace d'alcool ne devait rester sur ces deux verres. Je fis couler l'eau cristalline du robinet.
C'était si beau... Ce son, semblable à celui d'une chute d'eau. J'allais souvent me balader près des cours d'eau en Egypte. C'était agréable, je passais du temps avec ma mère comme ça et il nous arrivait de nous baigner. Pas dans le Nil hein, c'est dégoûtant...
Pendant que je m'extasiais sur l'eau du robinet, Traice reprit:

- dodo..

Tournant la tête, doucement, car celle-ci tourbillonnait déjà, je m'aperçus que Traice s'était levée. "Alléluia!".

La pauvre fille parcourait la salle des yeux, un peu perdue. Alors comme ça, elle voulait dodo? Encore fallait-il qu'elle soit capable de trouver la sortie, ce qui, à mon avis était loin d'être chose faite puisqu'elle avait déjà du mal à rester debout. La voilà déjà retombée lourdement sur les fesses, la tête baissée, comme si elle abandonnait. Ou comme si elle était morte...
Etant donné que cette succession rapide d'évènements s'était passée, et bien, de manière trop rapide, mon cerveau peina à comprendre. Pourquoi étais-je accoudée à l'évier déjà? Ah oui, verres, eau, boire Traice. Boire Traice? Cette boisson m'aurait-elle rendu cannibale? Je jetai un œil à la jeune Gryffondor, qui s'était laissée tomber dans les bras de Morphée. Je n'avais aucune envie de la boire, c'est ridicule, et ça n'aurait pas été pratique.
Quelque chose dans mon cerveau devait avoir disjoncté, oui, ça devait être ça.

Je restais donc un moment pensive, le temps que ce qui se trouvait dans ma boîte crânienne se décide à se remettre en marche.
Mais oui! le verre était DESTINE à Traice et non pas destiné à BOIRE Traice. Je me mis donc à remplir le récipient, de l'eau qui émanait depuis des heures du robinet. L'écologie est pour moi, une préoccupation de chaque instant.

Une fois les deux verres, un pour moi et un pour Traice, remplis à ras-bord, j'entrepris une traversée qui aurait fait pâlir Ulysse lui-même. Si Ulysse avait été bourré, bien entendu. Parce que, pour quelqu'un de sobre, allez de l'évier, jusqu'à l'endroit où se trouvait Traice, c'est à dire à cinq bons mètres, ne relevait point du tout d'un exploit. Pour moi, bourrée, ou pas, c'était une épreuve périlleuse.
C'est donc non sans peine, que Tirya Ocounil, sous vos yeux ébahis franchit le passage maudit. Mon cerveau tambourinait dans ma tête et j'avais des haut-le-cœur toutes les deux secondes. Mais, par je ne sais quel miracle, je franchis le Rubicon chemin qui me séparait de Traice, et arrivais à bon port sans encombre. Gloire à moi!

Je m'aperçus alors que la jeune fille ne dormait pas vraiment: elle comatait et gémissait plutôt. Posant les verres sur le sol, je donnais une petite tape sur les épaule de mon amie, histoire de la ramener dans le monde des vivants. Mais cela n'ayant aucun effet, je me mis à chanter. Non je ne plaisante pas, je chantais bel et bien. Enfin, quand on dit bel et bien, tout est relatif bien sûr:
- Traice, Traice! Il faut que tu te réveilles,
pour boire un verre d'eau,
même si je sais que tu as sommeil,
après tu feras dodo!!!



Non mais qu'est-ce qui me prenais de hurler à pleins poumons une chanson aussi débile? Mettons ça sur le compte de l'alcool... Blague à part, je me surprenais moi-même par mes rimes, débiles, certes, mais qui rimaient quand même! Quand je vous dis que je devrais certainement devenir poète!

Réveillée par mon horrible voix qui s'envolait misérablement vers la aigus, la jeune Traice ouvrit péniblement les yeux. Je lui tendis un des verres d'eau. La Gryffondor parut hésiter un instant, probablement par peur du contenu du verre. Qu'elle se rassure, ce n'était ni de l'alcool, ni du poison. Ce dernier viendrait peut-être plus tard, si l'imprudente se montrait désireuse de m'humilier en révélant ce qui s'est passé dans ces cuisines maudites...

Après quelques secondes d'hésitation, Traice se décida à prendre le verre que je lui tendais. Je l'imitait en saisissant celui qui se trouvait au sol, et le bus d'un trait. Une sensation d'immense satisfaction me parcourut, comme si cela faisait des jours que je n'avais pas bu.
Dès aujourd'hui, je promet de ne m'abreuver que d'eau.

Adieu citronnade, jus d'orange, cidre, bièraubeurre, champagne, vodka, éthanol et autre boissons qui me veulent du mal!

Une fois nos deux verres vidés, je m'adossais au même mur que mon amie - parce que, après ce qu'on venait de traverser ces deux dernières heures, Traice Swily était, soit mon amie, soit mon ennemie; mais je suis, comme vous avez pu le remarquer, d'un naturel optimiste - en poussant un long soupir. Puis, en tout en laissant mes paupières tomber, je déclarais d'un ton solennel:

- Si tu racontes ça à qui que ce soi, je te tue.
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeVen 3 Juin - 0:05

- Voilà, comme ça, c'est nettoyé, et je serais une bonne sorcière

Je redressai péniblement la tête et la regardai d'un air hagard, laver, frotter, atsiquer un bout de tissus dont j'avais du mal à apercevoir la nature. Elle s'agitait beaucoup pour une fille qui avait bu sans doute plus que moi, et ma tête tournait encore plus à la voir tournoyer nerveusement.
Je ne comprenais pas. Ou était passé le havre de paix dans lequel nous étions calme et sereins, riant pour un rien, ce monde rose et bleu ciel dans lequel rien n'avait d'importance et où le mot "problème" avait disparu du dictionnaire ? Je m'étais sentie si bien, si légère et maintenant la lucidité me frappait telle une batte en pleine face. J'avais la bouche pateuse, l'estomac au bord des lèvres, la tête plus lourde que le derrière plein de cellulite d'un éléphant obèse, et mes jambes semblaient collées au sol comme si il était recouvert de plâtre.
J'étais partagée entre le désir de retourner à mon petit coin de paradis alcoolisé et m'endormir à nouveau pour me réveillée dans mon lit, sous ma couette, en pleine forme, fraîche et tout à fait disposée à ne plus jamais boire une seule goutte de ma vie. Ne disait-on pas qu'il fallait guérir le mal par le mal ? Mais rien qu'à cette pensée mon estomac se souleva à nouveau, sans dégats colatéraux pour une fois... J'espérais avoir évacuer toutes substances illicites de mon corps...


- Gnnnneuuhprfrttupleuuh...

Oui, c'était censé ressemblé à une phrase, quelque chose comme "sauve-moi", "pas vomir".. Car si mon état intérieur était parfaitement conscient de la précarité de ma situation, et du fait que je risquais encore d'en baver, il m'était impossible de faire la liaison extérieur. Je ne pouvais que m'imaginer quel spectacle j'offrais à ma camarade de cuvée, et croyez-moi, j'espèrais que c'était plus joli dans la réalité que dans mon délire.
Tout d'un coup, je sentis qu'on me trainait par les pieds loin de l'endroit de toutes les déchéances. J'avais l'impression d'être un cadavre qu'on remorquait jusqu'à mon tombeaux. Des images de chairs à moitiées dévorées par des larves gluantes et blanchâtres envahirent mon esprit. Je tentai de les chasser mais une ambiance bizarre reignait autours de moi, étrange et malsaine... Comme le liquide que j'avais absorbé.


- Comme ça, tu es hors de danger du vomi.

Je ris doucement, mais d'un rire un peu amer.

- Merci, dis doucement, presque en chuchotant.

Elle se redressa, et je la vis se précipiter vers un évier. Elle me tournait le dos, et je ne pouvais voir ses gestes, mais honnêtement, c'était le cadet de mes soucis pour le moment. Je m'entendais gémir comme dans un rêve lointain... J'aurais donné n'importe quoi, n'importe quoi pour ne jamais avoir bu une seule goutte de cette mixture...

- Traice, Traice! Il faut que tu te réveilles,
pour boire un verre d'eau,
même si je sais que tu as sommeil,
après tu feras dodo!!!

Rien que pour cette belle chansonette, j'ouvris un oeil amusé, bien qu'encore amorphe et humide. Tirya était vraiment une fille qu'il fallait rencontré... J'avais déjà ris, presque pleuré, et je m'étais livrée à elle comme à personne d'autre à Poudlard auparavant. Elle m'avait quelque peu... apprivoisée. Je pensais sincèrement qu'elle était la première amie que je me faisais réellement entre ces murs. Je pris donc le verre qu'elle me tendait avec un pâle sourire de remerciement, et bus autant que je pus.
Je sentis l'eau froide couler le long de ma gorge et rejoindre son ami précédant. Mmmh. Quel bon mélange cela devait faire dans mon estomac, qui d'ailleurs commenait à faire d'étrange bruits dignes des meilleures symphonies...
Je me sentais beaucoup mieux après ce verre d'eau, mais j'avais peur de faire un geste qui pourrait redéclancher la fontaine de jouvence... Ou pas.


- Si tu racontes ça à qui que ce soi, je te tue.

J'éclatai de rire, qui finit dans une toux des plus sexy. Oh, au point ou j'en étais. Je n'espérais qu'une chose, qu'elle n'ai pas décidé de me nier complètement losqu'on se reverrait.

- Si je raconte ça à qui que ce soit, je serai sans doute morte de honte avant...

Je tournai la tête vers elle. Je lui devais quand même beaucoup. De nombreuses personnes m'auraient laissée à terre, gisant dans je ne sais quelle substance étrange, et me faire réveillée par les elfes de maison au matin, quel scandale. Mais elle était restée, elle m'avait aidé...

Je lui tendis la main, histoire de sceller notre pacte.
- Motus et bouche cousue alors ?

Je soupirai et gémis encore... Il fallait vraiment que je dorme...

- Au fait, merci pour... euuh... ben, tout..
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MessageSujet: Re: Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya]   Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 22:02



C'est tout de même fou comme certains incidents peuvent rapprocher deux personnes. Il y a quelques heures à peine, je ne connaissais pas cette jeune Gryffondor. Pourquoi dis-je "jeune’’ ? on dirait que je suis une sorte de vieille dame, moi aussi je suis jeune, nous n'avions qu'une petite année d'écart!

Il y a quelques heures à peine, je ne connaissais donc pas cette Gryffondor. Il y a quelques heures, je me reposais tranquillement dans ma salle commune, en compagnie d'une bande de troisième ou de deuxième année, parce qu'en dépit de ce que l'on peut croire, la pauvre Tirya Ocounil avait fini par se faire accepter au milieu de la masse de jeunes lionceaux de la maisonnée. Il y a quelques heures, j'étais sobre.

A présent, me voilà allongée sur dos, complètement vidée d'énergie, après avoir chanté - enfin, "chanté" est bien trop mélioratif pour les sons affreux qui s'échappaient tant bien que mal de mes cordes vocales, en effet "braillé" aurait été plus adapté - une contine destinée à réveiller ma camarade. Je l'avais ensuite menacée de mort si jamais elle tentait de raconter notre aventure, ne serait-ce qu'à son journal intime. Ce à quoi la sorcière avait répondu:

- Si je raconte ça à qui que ce soit, je serai sans doute morte de honte avant...


Pas faux... Mais comme on dit: mieux prévenir que guérir. Parce que si j'apprends par qui-que-ce-soit quoi-que-ce-soit sur notre soirée arrosée, Traice ne pourra PAS guérir de ses blessures... C'est assez impressionnant dit comme ça, je l'avoue, mais en vérité je suis incapable de faire du mal à la moindre mouche, même si celle-ci me le demandait. Entre nous, je ne vois pas pourquoi elle le ferait, puisque le principal but dans la vie de chaque animal est de survivre. Mais bon, les mouches suicidaires, ça peut exister non? Peut-être n'a-t-elle pas eut de chance dans sa vie, des parents trop souvent absents, des petits frères et soeurs à garder, une vie sociale anéantie, et un physique des moins avantageux. Y a de quoi demander à être écraser n'est-ce pas?

Bien, laissons de côté cette mouche hypothétique et ses envies suicidaires, pour nous concentrer sur d'autres choses plus importantes: à savoir Traice et moi. Le "dubble T!" "la TT Team". Ca c'est un coup à former un duo de super héros non? Et si vous voulez mon avis, c'est Poudlard qui en aurait bien besoin en ces heures sombres non? Malheureusement pour moi, je ne suis bonne qu'à tailler des crayons. Et encore... Quoiqu'un crayon parfaitement taillé dans la face de Mange-la-mort, ça doit faire mal...

C'est alors que Traice, m'arrachant sans le moindre scrupule à mon rêve de héros portant nos noms, poursuivit:

- Motus et bouche cousue alors ?

Je préfèrerais que tu soude ta bouche avec de l'étain pour plus de sureté, on n'est jamais trop prudent, mais bon, déjà, bouche cousue doit être douloureux, alors je n'insiste pas.

Par ces quelques mots, cinq, pour être plus précise, Traice m'assurait qu'elle ne dirait rien, hormis sous la torture peut-être, et là, je ne pourrais lui en vouloir. EN même temps qui irait la torturer pour avoir des infos sur moi? Personne, et c'est bien triste. Cela aurait été élogieux qu'on torture quelqu'un, pour en apprendre plus sur moi. (Qu'est-ce que je fais à Gryffondor moi?)

- C'est d'accord, motus et bouche cousue! On a qu'à dire que cette phrase cèlera notre amitié!


Bon... Je n'étais guère maître de ce que je pouvais dire, ce qui explique cette phrase incohérente. Il était temps de regagner notre salle à pas de loups afin de ne pas nous faire prendre par les impitoyables surveillants qui rôdaient dans les couloirs. Parce que, vu notre état, il serait difficile de trouver une excuse à notre présence dans les cuisines, sans mentionner un dragon, une sauce tomate ou tout autre chose complètement de curieux, pour ne pas dire complètement fou...


- Plus jamais... Jamais de chez jamais-jamais

Je saisi donc Traice par la main, me dressai sur mes deux jambes flageolantes, et la tirai de toutes mes forces afin qu'elle aussi, puisse prendre une position à peu près humaine. Nous nous soutenions l'une et l'autre dans notre traversée des cuisines, que c'est mignon! J'en aurais pleuré si je n'étais pas trop occupée à me retenir de vomir et de ne pas m'étaler lamentablement sur le sol.


FIN


[HRPG: j'ai adorée faire ce RP avec toi Traicy chérie!!!! en attendant impatiemment le prochain!!! Un p'tit verre, on a soif ! Hic ! [PV Tirya] 116302 ]
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