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Les verres se sont brisés, dans la peur et la douleur.

 
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 Les verres se sont brisés, dans la peur et la douleur.

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MessageSujet: Les verres se sont brisés, dans la peur et la douleur.   Les verres se sont brisés, dans la peur et la douleur. Icon_minitimeLun 8 Nov - 20:39

Une nuit sanglante.


On approche d’Halloween. Nous sommes le vingt-neuf octobre plus précisément. Je suis Lorena Hully, et je commence ma première année au collège Poudlard. Fille de parents moldus, j’ai développé étant petite des comportements des plus étranges quand je me mettais en colère.
Depuis le début de ce mois, des rumeurs bizarres circulent, comme quoi, cette année, Halloween sera sanglant… Nos professeurs nous disent de ne pas faire attention à ses racontars. Ça n’empêche que ce n’est pas très rassurant.
Trente octobre. Les histoires se font de plus en plus effrayantes, et plus aucunes premières années n’osent aller seules dans les couloirs, et se promener la nuit, c’est impensable. Pour ma part, j’essaye de ne pas prendre tout ça très au sérieux, mais pendant la nuit, des fois, j’entends des grincements, des bruits, des cris. Je me persuade que ce n’est que le fruit de mon imagination, beaucoup trop débordante. Mais au fond de moi, j’ai quand même un peu peur.
Les cours sont finis, toute l’école doit se rassembler dans la grande salle, pour que le directeur nous explique les règles de demain. Effectivement, demain, chacun peut se déguiser, et se balader toute la nuit dans l’école, sans sortir de son enceinte.
Je me rends dans ma salle commune, pour déposer mes livres de cours et prendre un deuxième pull, le beau temps n’est pas au rendez-vous ! J’entre donc dans mon dortoir, et vois sur mon lit une feuille pliée en deux, un peu jaunis. Intriguée, je l’ouvre, et une phrase à l’encre vert est écris sur toute la page. « Sang-de-Bourbe, ton tour est venu. » Apeurée, je jette la feuille loin de moi, prise dans un courant d’air, elle va se coincer dans la fenêtre à demi ouverte, et c’est à ce moment précis, qu’un long hurlement s’élève dans les profondeurs du château, me glaçant d’effroi. Livide comme un vampire, je dévale les escaliers, traverse la salle commune en deux secondes, cours le long des couloirs et déboule dans la grande salle, déjà remplie. A bout de souffle, je me glisse entre deux élèves de ma maison, et attends.
Deux heures plus tard, le discours terminé et les ventres bien remplis par le grand buffet, les préfets ramènent leurs maisons respectives dans leurs salles. Tout le trajet, je reste en début de rang, regardant tout autour de moi, craignant encore d’entendre le cri…
Toute la journée du lendemain, est consacrée à préparer les décorations de ce soir. Avec l’aide des professeurs, chaque maison décore sa propre salle, et aide à remplir le château de décoration plus horribles et farfelues les unes que les autres. Pour ma part, j’ai passé la journée avec un prof dans les parages, toujours sous le choc de cette lettre… Moi qui ne voulais pas me laisser influencer par ces rumeurs, je suis maintenant plongée en plein dedans. Mon tour est venu… Quel tour ? Quand ? Pourquoi ? Toutes des questions qui se pressent un peu plus dans ma tête au fur et à mesure que les heures défilent. J’essaye de me dire que tout ça n’est qu’une blague, mais j’y arrive de moins en moins. Toujours à l’affût du moindre bruit.
« Tout le monde dans son dortoir ! » Voilà, ça y est, neuf heure trente du soir, nous avons une demi heure pour nous changer, et commencer la plus grande soirée d’Halloween.
Dix heures. Je me suis fait pousser de fausses dents et mis une cape, essayant vaguement de ressembler à un vampire. Sans grand succès, et je m’en réjouis. J’ai peur. Je voudrais tellement être demain, que tout ça soit fini, que ma mère soit avec moi. Mais non, on est le trente et un octobre, dans un collège sombre et froid, avec pour seuls amis des fantômes. Et des gens déguisés plus horrible que son voisin.
Doucement, j’emprunte les escaliers menant à ma salle commune, à peine posé un pied dessus, ceux-ci se mettent à grincer d’un horrible bruit, vite je descends tout, mais une fois fini, le grincement continu de me poursuivre en s’évanouissement lentement. Plus personne n’est là. Mais un message est écrit sur le mur me faisant face, en rouge sang, « Dis au revoir Lorena. » La panique me reprend, je sors à toute vitesse de cette pièce maudite, un bruit sourd de pas se fait entendre derrière moi, n’osant me retourner, je commence à courir, espérant trouver quelqu’un qui puisse m’aider, ou tout bonnement être prêt de moi. Mais personne n’est là. Le vide total est dans l’école, excepté ces pas qui s’approchent de plus en plus. Les larmes inondant mon visage, je cours, toujours plus, ne sachant où aller. La tête me tourne, mes jambes se font lourdes, ma vue baisse, mais ce son perçant de bruit de bas me poursuit. Encore et toujours. J’ai peur, maman, s’il te plaît, protège moi. J’avise une porte devant moi, à bout de souffle, je l’ouvre et me glisse à l’intérieur, m’enfermant dans cette pièce inconnue. Un rire soutenu se fait alors entendre derrière moi, me retournant à la vitesse de la lumière, je distingue au fond de la salle de classe une ombre. Celle-ci s’approche. Alors qu’elle passe devant une fenêtre, je vois la silhouette à la chevelure exubérante et tenant à la main un couteau, pointu. L’ombre se glisse ensuite de nouveau dans le noir. La peur me paralyse, je ne peux plus bouger. Mais dans un élan de courage, je me tourne et tente d’ouvrir la porte. Malheureusement, celle-ci est fermée. Je sors alors ma baguette, et veut lancer « Allohomora », mais la créature va plus vite, et je reçois le sortilège d’Expelliarmus dans le dos. Je suis envoyée sur un banc, et ma baguette atterrit à l’autre bout de la classe.
Je vois la fin arrivée. Mais ce n’est pas possible, je dois rêver. Je ne peux pas mourir.
La personne, si on peut l’appeler ainsi, se trouve maintenant à deux mètres de moi. Plus qu’un mètre. Face à face, et là, je vois que la créature n’est qu’autre qu’un clown. Un clown au visage souriant, mais un sourire comme jamais vous n’en avez vu. Sadique, vicieux, mauvais, pervers. Son couteau se lève, haut. Et dans un dernier rire aigu, je vois l’arme du crime descendre vers moi. Je ressens une douleur atroce dans les côtes, le ventre. Mon cœur va-t-il s’arrêter de battre pour toujours …
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Elinor Cealtar


Elinor Cealtar
Élève de 4ème année



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Date d'inscription : 21/06/2010
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MessageSujet: Re: Les verres se sont brisés, dans la peur et la douleur.   Les verres se sont brisés, dans la peur et la douleur. Icon_minitimeMer 17 Nov - 22:07

Voilà qui est palpitant ! Superbe texte, le suspense tient jusqu'au bout, bravo !!!

:sorcier2:
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