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Les orages d'été ne sont que la sueur du ciel

 
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 Les orages d'été ne sont que la sueur du ciel

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Lyra Parry


Lyra Parry
Élève de 7ème année



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Localisation : L'amérique du Sud ! C'est comme l'amérique , mais c'est le SUD
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MessageSujet: Les orages d'été ne sont que la sueur du ciel    Les orages d'été ne sont que la sueur du ciel  Icon_minitimeMer 29 Juin - 15:28

L’été. Qu’était-ce ? Pour la plupart des personnes l’été était symbolisé par la plage, la mer, le soleil de préférence dans un endroit « chic » du style « St trop ou St barth mon chéeerii » Quelle manie ridicule de raccourcir le nom d’un endroit ! C’était la fin des cours, la détente, l’oisiveté, les sorties en amoureux ou entre amis. La plage ? Je la voyais à longueur de temps celle-là ! Pas besoin d‘attendre l‘été pour ça ! La fin des cours ? Non, nous avions des vacances cinq fois dans l’année. Alors qu’est-ce qui fascinait donc tant dans cette saison où les vieux mouraient de la canicule et où les forêts asséchées, brulaient à la moindre étincelle ? Le tourisme ? C’est ma région qui en profitait, et ses habitants qui le subissaient ! Combien avais-je vu de ces gens qui semblaient penser que le tragique « bermuda-chaussette hautes- sandales » était ce qui faisait tendance… Dans le golfe de St-Tropez… les pauvres…

La détente ? L’oisiveté ? Lors ce que vous travaillez dans un des restaurants de plage qui fait le plus grand chiffre d ’affaires en été, et que les gens sont aussi poli avec vous qu’ils le seraient avec leurs chiens ? Et encore même pour un chien on a plus de respect que pour les serveurs des snacks lors ce qu’on est en vacance et que tout nous est du… Des sorties entre amis ? L’été dernier je n’ai réussis à voir les miens que deux fois… en deux mois. J’espère doubler ce record au prochain ! Quant à mon amoureux… Que dire de plus que rentrer chez-soi sentant le graillon n’est pas la chose la plus sexy que l’on puisse faire.

Bref, vous l’aurez compris, le récit qui va suivre ne sera pas celui d’une vacancière heureuse de vivre et de voir l’été pointer son nez.
-------


- Parry !

Le crétin à lunette qui me servait de « patron » me hélait de nouveau. Une fois de plus pour me dépêchait à aller servir une table de couillons fini qui ne savaient pas prendre leurs temps. Bordel, ils étaient en vacance quoi ! Je lançais un sourire hypocrite au binoclard qui me payait et allait prendre la commande de personnes mi-homme mi-écrevisse d’avoir passé tant de temps au soleil sans se protéger. Par ce que « Le soleil c’est bien » On en reparlera quand ils auront un cancer de la peau… Bref ce n’étaient pas mes oignons et pour l’instant je devais plutôt me concentrer sur le français approximatif qu’ils me servaient.

- Une rosbif avec des chips.

Après plus d’un mois de travail j’avais fini par comprendre que pour la plupart ils ne mangeaient que des steack-frites bien que la maison propose des plats bien plus élaborés et d’un gout tout autre. Enfin, passons. Je notais tout cela sur mon petit carnet affichant mon sourire le plus simplet et retournais aux cuisines transmettre la commande.

- Encore un steack- frites ? S’exaspéra le cuisinier.

Je retournais en salle donner l’addition à l’une de mes tables. Tout cela pour ne recevoir aucun pourboire. Parfois je me demandais vraiment ce que je faisais ici à travailler. Mais bon, ma caméra valait bien quelques concessions… La journée était chaude, trop chaude pour m’activer comme je le faisais. Là tout de suite j’aurais aimé un de nos bon vieux orages d’Aout, là où la pluie tombait et ne faisait pas semblant ! Mais non, visiblement même le ciel n’était pas de mon coté.

Vers quatorze heures trente, le patron nous autorisa à partir. C’était pas trop tôt ! Je supportais de moins en moins ce boulot et attendais vivement la rentrée. Enfin je reverrais mes amis, cette bande de traitres qui s’étaient tous fait payer des vacances m’abandonnant à mon triste sort. Seul Loïc était resté.
Ma mère m’attendait sur le parking, la petite dans le siège arrière. Je souriais à ma petite sœur lui caressais les cheveux et poussais un soupir d’aise dans cette voiture où la climatisation avait été installée. Là, enfin je déferlais ma haine contre l’humanité. Depuis un mois et demi déjà ma mère y avait le droit mais elle avait compris qu’il ne servait à rien de répondre. Je n’attendais pas qu’elle rétorque quoi que ce soit à ce que je disais. Puis je m’en prenais à l’été. Je haïssais cette saison, petite je m’ennuyais à mourir durant des vacances si longues et maintenant que je m’occupais je me découvrais totalement misanthrope. Et je finissais toujours par me demander si ce n’étais pas moi qui avait un problème, en fin de compte. Tout le monde aimait l’été ! Tout le monde, sauf moi qui préférais le printemps, plus doux, plus agréable.

L’une des seules choses en été qui valait d’être sauvée était son ciel nocturne. Sans un seul nuage, alors on pouvait voir toutes les étoiles de notre ciel si l’on prenait la peine de s’allonger dans un champs ou sur le sable (beurk) et de ne pas avoir peur des petites bébêtes. Mais qui de ces touristes prenaient le temps d’observer les étoiles ? Très peu, sinon personne. Moi parfois, je m’étendais entre les rangées de vignes que l’on trouvait derrière chez moi et je me contentais de me perdre dans l’univers. Peut-être ferrais-je ça ce soir.

- Ellie. Ellie ! S’exclama ma mère me tirant ainsi de ma rêverie.

Je la regardais avec une tête de poisson rouge.

- Tu veux bien sortir de la voiture et t’occuper de ta petite sœur ?

C’était toujours le même refrain. Je sortais donc ma sœur de son siège et la déposais au sol. Depuis plus de deux mois elle marchait ce qui facilitait ma tâche : c’est qu’elle commençait à se faire lourde la petiote !

- Donne-moi la main Alice. Lui commandais-je.

Docile elle s’exécuta. Sous le soleil d’Aout je sentais la transpiration perler sur mon front et pas que, si vous voyez ce que je veux dire. Ben oui, l’été fait suer. Alors oui il y a les piscines et la mer pour se rafraichir. Mais les piscines tous le monde sue dedans si bien qu’à la fin de la journée je me demande si l’eau n’est pas plus de la transpiration qu’autre chose et la mer les poissons pissent ( pardon de cette familiarité) dedans. Bref, l’été c’est assez sale…
Nous rentrions chez nous, là aussi la clim’ avait été tournait à plein régime. Je m’effondrais sur un canapé. Mais bientôt il fallut que je me lève pour répondre au téléphone : Loïc.

- Allo Ellie ?
- Oui c’est moi.
- C’est Loïc. Demain ca te dirais qu’on se fasse un ciné et qu’après on aille manger une glace ? Je sais que c’est ton jour de congé.

Le cinéma : le repère des autochtones lors des chaudes journées d‘été. On s’y entassait tous qu’importe que le film soit un navet pourvus qu’il y ai l’air conditionné. Mais je devais avouer que manger une glace me tentait bien : une autre des choses à sauver dans tout ce que signifiait l’été.

- Ellie ?
- C’est ok. Je t’aime.
- Je t’aime aussi. A demain.

Et je raccrochais.

Le reste de l’après-midi je restais, malgré la clim’, à moitié assommée par la chaleur, sur mon lit. Quand il fut l’heure de manger, je me levais péniblement, sachant par avance quel plat m’attendrait sur la table :

De la salade. Voila ce que ma mère me servit. Comme tous les soirs depuis que la chaleur s’était installée. Allez savoir pourquoi, alors que je rêvais d’un poulet-pomme de terre, ma mère s’entêtait à nous servir de la nourriture pour lapin… Si elle voulait nous faire perdre du poids c’était un pari déjà gagné… Devant toute cette laitue je n’avais qu’une envie : m’étouffer avec elle et mourir pour ne plus jamais avoir son gout en bouche. Bon d’accord c’est un peu excessif (et pas très glorieux comme mort). Mais la passion de ma mère pour les scaroles ne l’était pas moins. Comme si il y avait une loi promulguant qu’en été nous ne devions manger que de la salade…

----

Je n’arrivais pas à dormir. La clim’ était tombée en panne et l’atmosphère devenait de plus en plus lourd. Comme lors des…

*BAM*

…Orages d’été. Le tonnerre venait de grondait avec une force d’autant plus vigoureuse que c’était le premier de la saison. Folle de joie je me précipitais dans le jardin pour recevoir la pluie ,qui me tombait drue sur la tête. Cette pluie chaude qui me faisait penser que le ciel aussi suait de chaleur. Mais cet orage indiquait une série d’autres, et donc le retour prochain de l’automne. Je continuais ma danse de la pluie jusqu’à ce que ma mère vienne me chercher folle de rage et m’ordonne d’aller me sécher: l’été allait se terminer ! Et emmener avec lui ses nombreux maux dont tous raffolaient.

EDIT Naoko : 10 points de participation pour Gryffondor
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