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Le chemin des rencontres [ Ulrich ]

 
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 Le chemin des rencontres [ Ulrich ]

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Claire Austen


Claire Austen
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MessageSujet: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeJeu 16 Déc - 1:05

Spoiler:


Bientôt sonnerait le glas de la rentrée pensais-je face au grand miroir dont le cadre d'argent et d'or répandait un éclat serein dans ma chambre à coucher. Au-dehors l'été régnait en maître superbe, le soleil haut dans l'immensité azurée se déversait à gros bouillons dans la pièce par les fenêtres ouvertes et sur le balcon nourrissait de sa sève lumineuse les plantes vertes. En ce matin d'été l'air semblait vibrer d'une agitation silencieuse qui me parvenait de l'immense forêt bordant le manoir familial, le sommet des arbres ondulait gracieusement sous une brise fraîche et l'envol brutal d'oiseaux trahissait un mouvement suspect sous la frondaison. Voilà seize années maintenant que ce spectacle naturel, cet éveil de la terre et du ciel me livrait sa précieuse beauté chaque matin et chaque soir ce qui, au vu de mon caractère, aurait du me lasser, mais non, j'éprouvais toujours cette même émotion, cet émerveillement d'enfant face à la grandeur de mère nature. Mon regard clair se posa sur cette étendue de vie sauvage, amoureux de chaque centimètre carré de verdure qui naissait de cette terre mienne, cette terre qui m'avait porté, élevée en son sein et donné ce goût immodéré de liberté; cette même terre qui ce matin m'attendrissait. Je restai ainsi un long moment sur mon balcon à profiter de la douce brise qui caressait ma peau neigeuse et soulevait gracieusement les pans de ma nuisette de coton, le regard vague et les pensées lointaines tandis qu'au loin le cri aigu d'un aigle annonçait la mort certaine d'un être.

Le temps s'écoula ainsi, sans prise sur mon esprit aussi libre que ces nuées ailées et les cheveux au vent ondulant au gré de l'air qui soulevait quelques mèches roses baignées d'une douceur dorée. L'écume verte de cette vague se reflétait dans mon regard clair, étrangement absent, suivait le mouvement gracieux de la forêt, s'abandonnait à cette vie si douce et apaisante tandis qu'une odeur familière, une odeur de liberté emplissait mes narines et gonflait mes poumons d'un air pur et frais. J'ignore combien de minutes naquirent de ces merveilleuses secondes de paix car elles me semblèrent hors du temps, insensibles à toute emprise.


- Miss va attraper froid... Miss n'a pas encore prit son petit déjeuner, Miss a faim ? Dit une petite voix familière, une voix soumise, vibrante d'allégeance et de tendresse dans mon dos. Le vieil elfe de maison, ce fidèle serviteur présent bien avant ma naissance se tenait courbé par l'âge et le devoir en attente d'une réponse de ma part. C'est à regret que je m'arrachai de cette contemplation pour planter dans son regard immense mes yeux clairs et doux.
- Il ne fait pas froid Sully. Le petit-déjeuner est déjà prêt ?
- Oui Miss! Maître Desmond a demandé à Sully de préparer le petit-déjeuner plus tôt , répondit l'elfe de sa voix vibrante, fragile même.
- Je déjeunerai ici Sully.
- Maître Desmond partira dans une heure Miss.
- Bien dis-je simplement en guise de conclusion. L'elfe s'inclina respectueusement puis repartit comme il était venu dans un crac sonore. A nouveau je me retrouvai seule face à ce tapis mouvant de verdure et cet immense ciel bleu et blanc. La rumeur habituelle du matin reprit ses droits et avec elle le chant gai d'une hirondelle dont le nid n'était pas bien loin du balcon.

Par-delà les hauts arbres s'étendait la campagne anglaise dans toute sa beauté, à peine éveillée et déjà scintillante, parée de millions de perles d'eau, minuscules gouttes de rosée dont l'éclat rivalise avec le diamant pur. J'imaginai sans peine le manteau de brume, à la fois évanescent et épais flottant au-dessus de l'herbe humide, le chant des oiseaux et l'odeur si particulière de l'herbe, la beauté des eaux sombres, grises et huileuses, le soleil qui s'éveille et inonde de ses couleurs si vivantes la terre. Pour toutes ces merveilles, pour toute cette beauté gratuite j'aimais les vacances, j'aimais d'un amour profond, un amour enraciné en cette terre, abreuvé de ces eaux si proches ma campagne, mon domaine et mon pays. Nulle autre nation ne pouvait mieux me convenir que l'Angleterre, nulle autre terre que celle de mes ancêtres ne pouvait m'apporter plus de joie.

- Sully dérange Miss ? Sully peut revenir plus tard dit la voix de l'elfe et m'arrachant à nouveau à ma rêverie.
- Non, non ça ira dis-je d'une voix distraite. Poses le plateau sur la table, ce sera très bien. L'elfe obéit et déposa le plateau chargé de victuailles sur une petite table en fer forgé sur laquelle un pot de fleurs trônait puis m'observa m'installer sur la chaise. Sully avait ce regard inquiet, cette façon si propre à l'elfe de scruter mon visage, rechercher le plus léger orage sur mon front, deviner sur mes lèvres la satisfaction. - C'est délicieux finis-je par dire. Ses yeux s'agrandirent sous l'émotion et le vieux serviteur se courba légèrement.
- Sully est heureux, Sully ne fait que son devoir.
- Mère est-elle réveillée ? demandai-je d'un ton détaché, froid même tout en déposant sur mon toast une cuillère de ces succulents œufs brouillés dont je raffolai.
- Non Miss Claire, Madame Chanel dort encore , répondit Sully en perdant toutes ses couleurs. L'elfe me parût plus âgé, plus usé que jamais par nos querelles incessantes, les foudres de Chanel qui finissaient toujours par s'abattre sur lui. Il y avait de la crainte dans sa voix, mais aussi une fidélité sans faille, un amour sincère envers celle de nous deux qu'il considérait comme sa vraie maîtresse, moi, la seule héritière de son maître Desmond.
- Tu lui diras que je me promène si elle t'interroge. Je bus un peu du thé noir et fort qui se mariait bien avec la confiture avant d'ajouter d'un ton moqueur, méchant même, - Quand Madame daignera se lever.

Sully tordit de ses doigts noueux, à la fois si fragiles, agiles et raidis par la vieillesse un vieux torchon dont il couvrait ainsi sa nudité d'elfe, le regard bas et soumis puis s'inclina une fois de plus et disparut. Je me félicitai de ma solitude retrouvée, le bonheur simple et naturel d'un spectacle délicieux. Le petit déjeuner, comme tous les matins d'ailleurs, se révéla à la hauteur de mes espérances, je mangeai de bon appétit, repue et heureuse de la matinée qui m'attendait. A nouveau je vis cet aigle planer au-dessus de la forêt, ses grandes ailes étendues et dont l'ombre silencieuse faisait planer une menace mortelle au sol lorsque je me décidai à prendre une douche et me vêtir. Il n'y avait rien de particulier à faire ce jour-là car comme tous les autres je passerai certainement ma matinée à flâner, battre de mes jambes dénudées la campagne, m'arrêter à un de ces lacs nombreux dans la région et plonger dans l'eau sombre et fraîche. Ce programme avait un accent de bonheur.

- Claire, tu es sous la douche ? Claire, tu m'entends ? Claire! Disait la voix sonore de mon père derrière la porte de la salle de bain.
- Oui papa! Attends je sors , répondis-je en toute hâte. Mes cheveux libres se collaient à mon visage, épousaient la ligne osseuse de ma clavicule et déposaient de froides gouttes d'eau qui glissaient dans mon dos et rendaient transparent mon t-shirt blanc. Tu pars déjà ?
- N'oublies pas qu'à 13h je t'attendrai au Ministère, dans mon bureau pour déjeuner, tu pourras aller faire tes courses de rentrée après.
- D'accord! A plus tard alors dis-je toute heureuse de déjeuner avec mon père.

Depuis peu Desmond Ignatius Austen avait été promu à un poste de haut fonctionnaire, non pas qu'il ne fasse partie de la masse des inconnus avant cette promotion, mais depuis une semaine il était le nouveau responsable d'un département du Minsitère de la Magie britannique. En somme mon père était le nouveau ministre des affaires étrangères. Entré au Ministère de la Magie après de brillantes études à Poudlard, père avait toujours eu l'art et la manière de tirer son épingle du jeu et c'est par son grand sérieux, un sens certain des affaires et beaucoup de ruse qu'il en était arrivé à ce poste. Ainsi va le monde, les Austen ont toujours assuré de hautes fonctions, notre famille, ma famille compte parmi ses ancêtres d'admirables sorciers; Desmond Austen honorait par cette promotion sa lignée et me couvrait d'une fierté indicible. Je ne me sentais que plus supérieure à toute cette masse écœurante de sang-mêlé et de sang-de-bourbe.

La matinée fût très agréable. Une matinée charmante, légère et sereine. Je m'étais promenée de longues heures dans la forêt qui entourait Holly Blood Hall, le séculaire manoir familial protégé des curieux et des intrus par une épaisse étendue végétale sans crainte aucune. Cette activité n'avait rien d'exceptionnel, c'était même banal mais mon corps tout entier vibrait toujours de cette même joie, je me sentais appartenir à ce lieu, la plus infime parcelle de mon âme répondait à la magie des lieux. Il y avait de la vie, de la mort aussi et tant de paix, rien ne manquait, rien n'était inhabituel et suivait l'ordre des choses, ce même ordre qui manquait cruellement à notre monde à la dérive. Mes jambes nues ne craignaient pas le fouet des branches basses ni les épines, ma gorge ne connaissait pas la soif dans cet havre de fraîcheur car la chaleur étouffante, exceptionnelle pour ce mois d'août ne perçait pas à travers l'épaisse frondaison des arbres. Même la sensation fraîche et inégale du sol sous mes pieds nus me comblait de joie.

Oublier le temps, oublier la vie autour de soi, oublier tous nos devoirs et nos pensées; je ne sais combien d'heures j'aurai pu goûter à ce bonheur si le déjeuner n'approchait! Alors c'est à contrecœur que je retournai au manoir pour une seconde douche et choisir des vêtements plus élégants, adaptés aux courses qui m'attendaient ainsi qu'au rendez-vous. Malgré tout, lorsque je sortis de la douche, la peau fraîche et douce une odeur familière, entêtante même de mousse, d'arbres, de terre et de vie sauvage traînait dans mon sillage, chaque note cachée derrière une oreille, dans une mèche ou un morceau de nuque. Une fois de plus je m'observai dans le grand miroir d'argent et d'or satisfaite de la silhouette juvénile qui se reflétait. Il y avait encore de la malice dans mon regard, l'ombre d'un sourire d'enfant espiègle sur mes lèvres, une beauté noble et délicate qui se suffisait à elle même et ce corps jeune et vigoureux, des jambes élancées, sculptées par de longues heures de marche. Mais il y avait aussi du dédain, de la froideur sur mon visage et tout cela se mélangeait à la douceur de mon visage pour me donner cet air à la fois terrible et saisissant.

Mère se tenait dans le salon un livre en main, c'est à peine si elle m'accorda un regard lorsque je passai devant elle pour attraper une poignée de poudre de cheminette. Sully se tenait à ses côtés, servile comme toujours bien qu'il y ai une certaine raideur dans sa manière de se tenir courbé, un désaveu implicite de cette femme. Alors que je m'apprêtai à jeter dans la belle cheminée de marbre, haute et noble, Chanel Austen leva les yeux de son livre :


- Ta robe est un peu courte et ces chaussures... dit-elle d'un ton qui ne me plaisait pas bien sur car comme toujours, fidèle à elle même, mère avait ce don inné me semblait-il pour ne pas terminer ses phrases et ainsi vous témoigner tout son dédain. Je n'étais pas d'humeur à engager une conversation stérile qui se solderait par une énième dispute. Père avait horreur des retardataires. Je me contentai donc de soupirer, hausser les épaules et jeter d'un geste convaincu la poudre de cheminette avant d'indiquer d'une voix claire ma destination «  Minsitère de la Magie ».

Une flamme verte flamba dans l'une des énièmes cheminées sans bois du ministère tandis qu'une foule bigarrée, vêtue d'habits sorciers ou moldus se déplaçait dans l'imposant hall et à mon tour, vêtue comme une moldue cependant je m'engouffrai dans cette masse vivante. Je me dirigeai vers l'un des ascenseurs, coincée entre un grand homme noir aux larges épaules et une petite sorcière grassouillette dont les cheveux sentaient le shampoing. L'odeur sauvage de la forêt apportait une touche de liberté dans cet ascenseur trop étroit pour garantir mon confort. «  Département des affaires étrangères » annonça une voix sans vie, dépourvue de toute chaleur et je sortis, soulagée de m'extirper de cette cage et excitée de voir son nouveau bureau. Sur une tablette d'or était inscrit son nom en lettres capitales, je frappai puis entrai lorsqu'il me fit entrer.


- Ah Claire dit-il en rangeant rapidement un dossier dans l'un de ses tiroirs, Je suis désolé mais... Il soupira, marqua une pause qu'il ponctua d'un geste vague de la main qui parcourut les dossiers qui s'entassaient devant lui, J'ai beaucoup de travail et le ministre m'attend dans quelques minutes. Une autre fois.

La déception se lisait sur mon visage car Père quitta son confortable siège pour se rapprocher de moi et passer sur la peau veloutée et lisse de ma joue une main aimante. Le ministre de la magie... Je le détestai de tout mon être en cet instant précis et la fierté immense qui gonflait mon cœur d'orgueil s'évanouit aussitôt lorsque je compris que la parole de mon père ne voudrait plus dire grand chose. Je ne dis rien, pas un seul mot ne sortit de ma bouche pincée tandis qu'il me tendait une bourse de cuir marron, ronde et pleine de gallions qui produisirent un tintement lorsque je la rangeai négligemment dans mon sac à main. «  Une autre fois » me restait en travers de la gorge, ça me rongeait le cœur mais je ne me dérobai pas au baiser qu'il posa sur mon front, je l'accueillis avec raideur et lui tournai aussitôt le dos en prenant soin de claquer la porte aussi fort que possible. 13H05 s'affichait sur le cadran de la belle montre bijou à mon poignet lorsque les rayons du soleil m'aveuglèrent, la lumière naturelle de ce soleil d'été inondait mon corps tandis que la foule caractéristique du Chemin de Traverse m'emportait en direction d'un restaurant.
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Ulrich Liechtenstein


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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeSam 18 Déc - 19:14

Encore une journée, une seule, et le cauchemar serait finis. Ulrich Liechtenstein avait attendu deux mois la fin des grandes vacances scolaire. Il détestait cette période plus que n’importe quoi. Ulrich, bien que le temps avait changé sa façon de voir la vie, n’était, toujours pas en phase avec les croyances et la façon de vivre de sa famille. Lui était ouvert aux autres, sympathique la plus part du temps, un peu fou ou stupide pour certaine choses, tout dépend de quel côté on se place. C’était une personne cruel et en même temps Angélique aux yeux d’autres personnes. En faite, Ulrich changeait tellement de tempérament qu’il était plutôt difficile de le cadré. Il avait 15 ans, c’était l’âge ou on se cherchait, il ne savait donc pas encore vraiment comment se comporté. Ce n’était pas comme ses parents, surtout son père à vrai dire. Lui, il savait qui il était et il n’en était pas peu fière. Le père de Ulrich, Hector Liechtenstein était médecin en chef à Sainte mangouste, il dirigeait toute la partie médical des maladies rare ou qui n’avaient pas encore de traitement. En gros, il voyait depuis des années mourir une dizaine de personnes par jours et c’était à croire que son travail l’avait rendu insensible à la souffrance des autres. Il n’avait plus de cœur pour ses enfants ou sa propre femme. Dur comme le fer et imperméable aux sourires, son père était aussi guillerait qu’une tombe et deux moi face à lui, Ulrich commençait à déprimé au point de vivre comme un automate. Ulrich détestait ces deux mois de vacances parce que lorsqu’il retournait à poudlard, il avait la sensation d’avoir perdu connaissance plusieurs mois et de revenir à la vie. Il se sentait perdu et dépassé. Mais tout cela, allait une fois de plus se terminé. Aujourd'hui il allait aller sur le chemin de traverse faire ses achats de rentré.

Comme tout bonne famille de sang pur, Ulrich disposait chez lui d’une grande cheminé pour se transporter. Dans sa chambre, il profitait des dernières minutes que la solitude lui accordait pour respirer, s’imaginer sortir de cette maison qui ressemblait à un cimetière. Mais pourquoi n’était-il pas sortie pendant ses vacances? Et bien on lui interdisait d’utilisé la cheminé si ce n’était pas pour un but scolaire. Elle était réservé à ses parents et leurs sorties quotidienne. La maison de Ulrich, ou plutôt le manoir familiale, là ou il passait ses vacances étaient éloigné du monde moldu. Enfuie dans une forêt, il y avait mille et une protection autours d’eux qui rendait la forêt bien plus dense qu’elle ne l’était réellement. Des fois, il s’y échappait, s’évadaient au milieux des arbres pour ne plus voir que des branches et des feuilles. Mais même cette évasion devenait ennuyeuse quand on y passait ses journées entière. Les amis étaient exclu de la maison si ils n’avaient pas subis milles et une questions sur leurs origines, ce qui ne donnait pas l’envie au garçon d’emmener quelqu’un au péril d’être ridiculisé. Et qui dis visite, dit également lettre. Tout son courrier étaient surveillé. Ulrich n’aimait pas cette endroit, comme tout adolescent qui poseraient ses pieds dans cet endroit. Une prison, le manoir de famille était une prison déguisé en palace.

Déjà il posait un pied en dehors de sa chambre mal rangé, qu’il tombait face à face avec un elfe de maison. Le seul qui pouvait avoir une influence positive sur le garçon était celui qui était sensé s’occuper de lui. Sensé, car depuis toujours Ulrich l’avait prit pour son ami et l’elfe avait perdu auprès du garçon sa place d’esclave pour celui d’elfe semis-libre. Son elfe, faisait les travaux de base auprès d’Ulrich comme préparé ses valises mais il ne s’inclinait jamais devant lui, ni ne l’appelait maître. Il était la seule personne dans la maison qui pouvait redonné le sourire au garçon. Malheureusement ce ne fut pas son elfe qui se trouvait face à lui. Celui-là se nommait Alfi, il était petit, maigre au point de voir ses os, vieux, vide de sentiments dans les yeux et affreusement robotique.

-Maître vous devez aller faire vos courses.

Quel magnifique langue que l’anglais. Surtout quand elle était parlé par un être aussi mort que Alfi. Aucune variation dans ses mots, aucune note plus aiguë que l’autre. Un ton plat et répétitif. On sentait que l’ambition ou la motivation avait quitté ce corps depuis des années.

-Hum…

Pas besoin d’autre chose pour cette créature qui continua son chemin. Ulrich le suivit des yeux, sans vraiment cherché à savoir ce qu’il allait faire. Ici, il y avait 4 elfes de maison. Du moins Ulrich l’avait toujours pensé. Il y avait le sien, celui de ses parents, de ses sœurs puis le dernier qui était en cuisine.

Le salon. En bas des escaliers, il y avait une grande salle qu’ils appelaient salon. Elle n’avait ni télévision, ni fauteuil et canapé. Mais il y avait une grande bibliothèque qui prenait la place d’un mur, des sofa pour comblé le vide et la cheminé. Ainsi qu’un bureau dans un des coins avec des plein de paperasse qu’il ne comprenait pas. Sa mère était sur un des sofa entrain de se faire peindre les oncles par l’elfe de maison qui s’occupait d’elle. Superficielle, sa mère était tellement fidèle à ce mot qu’elle aurait pu en être à elle seule la parfaite définition. Sa mère était égoïste et narcissique. D’ailleurs ses parents avaient du avoir une prémonition de son futur car son prénom lui même lui était d’une harmonieuse correspondance. Elle s’appelait Narcisse. Ulrich n’avait rien contre elle, juste il la trouvait pitoyable. Il ne voyait pas l’intérêt du physique si l’intelligence ne suivait pas. Et sa mère n’était pas très brillante bien qu’elle ai appris pas mal de chose depuis son mariage. Néanmoins, elle restait la même. Elle comptait sur sa beauté pour être prise au sérieux, ce qui était au yeux du garçon le paradoxe idéal. Se faire belle démontrait qu’elle n’avait pas assez d’intelligence pour se consacré aux études, or, elle cherchait la beauté pour faire croire qu’elle était intelligence. Enfin, Ulrich passa à côté d’elle sans le moindre bonjour. Dans sa famille il n’avait jamais connu une ambiance joyeuse et familiale. Ici, c’était chacun pour sa pomme et tant pis pour les faibles, on les laissaient en arrière.

Ulrich ne voyait pas son père dans la grande pièce. Tant mieux, il ne voulait pas croisé son regard. Il se dirigea vers la grande cheminé pour se rendre sur le chemin de traverse. La seule chose qui lui était plaisant dans cette maison était l’efficacité de son elfe, en plus de sa compagnie. Il n’avait pas besoin qu’on lui donne des ordres pour savoir ce qu’il fallait faire ou ce dont il fallait penser. Sur les pas d’Ulrich, le petit Druss arriva. En main il tenait la feuille des courses scolaire, ainsi qu’une petit bourse ou Ulrich savait qu’il y avait la poudre de chemisette.


– Maître, vos affaires.

Devant ses parents ou ses sœurs, qui seraient capable de châtier la petite créature pour son langage inapproprié. Quand Ulrich et Druss n’étaient pas seule, ils se laissaient alors emporté dans un jeu de théâtre particulièrement mauvais qui consistait à montré du mépris envers son amis.

– Donne moi sa … esclave.

Un clin d’œil envers son amis termina la conversation. Le petit elfe partit à ses occupations tandis que Ulrich lança la poudre devant lui en prononçant le nom du « chaudron baveur ». La vue du salon Liechtenstein disparut devant lui pour voir, une fraction de seconde un espace vert indéfinis, ou plus rien n’avait de sens pour enfin, trouvé une cheminé ou il atterrit. Face à lui, un mur brun. Un mur en bois et des sons de joies. Cela faisait longtemps qu’une tel joie n’avait plus franchis ses oreilles. Ulrich s’approcha du comptoir ou le barman servaient des bières en pagailles autours de lui. Enfin… Ulrich revint à la vie. Un large sourire apparut sur son visage en vue de cette journée. Ses vacances n’allaient finalement pas être si mauvaise, car cette journée allait rattrapé toutes les autres.

Pour se rendre sur le chemin de traverse il fallait passé un mur dont seul une baguette magique ouvrait l’entrée. C’était pour évité que toutes sortes de racailles magique ne viennent y mettre le bazar. Quand il arriva au mur il y avait déjà une famille qui ouvrait le passage. Il les suivaient sans un mot. Ulrich ne parlait pas à tord et à travers. Surtout que durant ces deux mois, sons sens de la parole n’avait pas été mis en évidence, il en perdait des mots chaque années.

Les allées étaient pleine de monde. C’était comme un coup de point dans son cœur de voir autant de monde en une seule fois. Il sortait de son monde vide et terne pour arrivé dans une rues pleine à craqué de vie. Le décalage était aussi difficile que celui d’horaire. Quand on change de pays, et d’heure en même temps on est vite fatigué, on perd facilement nos reperd. Et bien pour Ulrich, c’était la même chose. Il ne bougeait plus, bloquant le passage de quelques personnes. Mais il lui fallait quelques minutes pour retrouvé ses marques. Il lui fallait quelques minutes pour se souvenir qu’il existait sur cette terre d’autres personnes que sa famille. Pas qu’il l’avait oublié, mais vivre dans l’enfer quotidien de sa maison, c’était comme croire que tout bonheur étaient mensonges et rêves. Son rêve devenait réalité. Il ne serait pas la seul à revenir à poudlard.

Avançant dans la rue, il reconnu des visages, parfois des noms lui revenait mais pas un seul de ses amis n’apparut à ses yeux. Pas un seul membres des loups des cimes ni aucune personne de sa maison. Mais ce n’était pas grave, il savait à présent qu’il n’avait pas rêvé. Que toute sa vie n’avait pas été issu de son imagination. Son père travaillait à l’hôpital. Sa propre maison en devenait une grâce à lui. Ulrich avait remarqué que ses parents vivaient constamment leur travail. Sa mère était mannequin, elle passait son temps à se pomponné, son père était médecin, il parvenait à rendre sa maison la copie parfaite d’un asile de fou. Loin des autres, isolé, sans vie, terne, sans espoir… c’était terrifiant d’être un Liechtenstein. Ulrich se demandait bien quel funeste destin l’attendait. Petit, on lui lisait la bible dans son école. Il avait toujours rêvé de devenir dieu pour pouvoir créer le monde et le modifier selon ses plan mais très vite, il comprit qu’il n’y en avait qu’un seul et que ce serait mal de lui voler sa place, alors, il voulu être le christ, transformé l’eau en vin et guérir les malades. Mais une fois de plus, c’était trop difficile. Finalement, il avait trouvé une bonne place. Il serait martyre. Ainsi son père serait heureux de déversé ses fantasmes assassin sur lui et sa mère radieuse de voir qu’elle était la plus belle. Et puis, si il devenait martyre, vivre parmi les sien ne semblerait plus si triste. Finalement, c’était plutôt un beau destin qui l’attendait.

Puis, quand il se souvenu qu’il n’était pas là uniquement pour flanner dans les rues, il sortie de sa poche sa liste de courses. Livres, parchemins, plumes, quelques ingrédients, il n’y avait rien de très extraordinaire, mise à part une petite notes laissé avec précaution par son elfe. « N’oublie pas de manger Ulrich. Druss » Ulrich eu un petit sourire. Il le connaissait bien ce petit elfe. Ulrich ne mangeait presque jamais malgré sa large carrure qu’il avait grâce au sport. Ulrich bougeait beaucoup et surtout, s’entraînait énormément au quidditch. Il était grand et musclé mais sans ses muscles, il ne serait pas grand chose. Son petit soucis génétique, l’empêchait de ressentir la faim et si à poudlard il se souvenait des heures de repas c’était grâce aux personnes de sa maison. Il mangeait toujours pas nécessité, jamais par faim. Ulrich regarda sa montre. Il était 12h30. Il n’avait même pas encore franchit le pas d’un seul magasin. Ulrich soupira et se dirigea vers le premier restaurant qu’il trouva.

Il ne prit pas vraiment la peine de demandé à une serveuse une place. Il voulait se dépêché de mangé pour pouvoir faire les magasins. L'extérieur, il en avait eu tant envie durant toutes les vacances que resté dans un lieu enfermé le rendait malade. Se trouvant une table juste à l’entrée il appela une serveur pour avoir la carte. Pas d’apéritif, pas de biscuit pour patienté, il voulait un plat, n’importe lequel. Des « ravioles aux cèpes », premier plat, premier choix. Un plat en direct disait la demoiselle serait sûrement plus long à venir que d’attendre une entrée. Un soupire fut sa réponse. Elle partit.

Finalement il aurait du peut-être prendre une entrée car une demis heure plus tard elle ne revenait toujours pas. Il y avait une pendule près de sa place. Une très ancienne, plutôt nunuche avec un oiseau qui chantait toutes les heures. 13h05, enfin il arrêtait son chant monstrueux. Et une fille entra dans le restaurant. Ulrich s’arrêta de respiré durant quelques secondes. Il n’en croyait pas ses yeux. Sa vision de la vie changeait en moins de temps qu’il ne l’eu cru possible. Il y avait le mal, le bien, la tentation, la peur, la stupeur et l’envie mais il n’y avait aucun mot pour décrire Austen dans une tenu aussi ostentatoire cas ce moment précis. Il ne devait y avoir que lui pour remarqué cette distorsion de l’habitude mais… bon dieu il n’aurait jamais imaginé l’effrayante, la redoutable Austen aussi sexy. Il en avait des tremblement tant il avait peur qu’elle ne remarque qu’il la dévisageait. Mais un spectacle comme celui-là, on ne le vois qu’une seule fois dans sa vie. Prendre une photos? Mais il n’y songeait même pas ! Qui oserait recevoir les foudres de la tempête Austen? L’aborder? Il en avait envie mais il craignait de succombé au regard noir de ses yeux. Alors il restait là, sans rien dire, se fichant bien de ne pas voir son plat arrivé. Il resta la, les yeux plein d’étonnement et un sourire qui n’arrivait pas à s’afficher car il n’y avait dans sa vision, rien d’amusant, rien d’hilarant. C’était juste, étonnant. De plus, que c’était la première personne qu’il retrouvait après deux mois d’isolement.


– Austen?


Parler ! Pourquoi avait-il ouvert la bouche? Après tout, n’avait-il pas décidé qu’il serait martyre? Si il devait subir la colère de Austen, il préférait autant que ce soit dans la tenu qu’elle portait actuellement.
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Claire Austen


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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeMar 4 Jan - 14:46

La chaleur, étouffante et sèche claquait, léchait méchamment chaque parcelle blanche de ma peau trop claire, trop fragile pour supporter la caresse cruelle, immatérielle d'un rayon de soleil virulent. Ce fer invisible me brûlait l'épiderme, enserrait mes cuisses fermes et juvéniles de son étau brutal et le souffle léger de l'air, brassé par la foule et mes pas aussi secs que mon cœur déçu chatouillait d'une façon si désagréable mon visage! Aveuglée par ce bain de lumière non désiré, je plissai en vain mes paupières dans l'espoir infime de protéger mes pupilles trop bleues, trop sensibles à cet excès de couleur. J'y renonçai rapidement et me décidai à plonger ma main pâle dans le sac à main discret, banal en fait, d'une couleur crémeuse rehaussée par des broderies d'un rouge carmin dont la toile suffisait à contenir dont ce dont j'avais besoin. Le fond, magiquement modifié pouvait abriter dans ses entrailles profondes toute une faune, un essaim de choses et d'autres bien souvent inutiles, accessoires en tous genres pour la plupart. Vivre sans magie, en voilà un calvaire! Il n'y avait certes pas grand chose dans mon sac à main mais j'imaginai mal le poids constant sur mes épaules par une telle chaleur, d'ailleurs je ne préférai même pas imaginer quoi que ce soit.

Mes doigts pâles fouinèrent quelques brèves secondes dans cette caverne de voleurs pour en ressortir un modeste chapeau, une capeline plus exactement, l'un de ces modèles aux larges bords qui ondulent gracieusement, forment des vagues de paille naturelle. Un fin ruban rouge flottait au gré d'une humble brise dans mon sillage, se mêlait à mon étrange chevelure d'un rose candide, pâle et y jetait des feux vifs en accord avec ma tenue. L'ombre protectrice des vagues de paille isolait ma peau sensible d'un trop plein de lumière et apporta une fraîcheur éphémère dont je tirai le plus grand plaisir. Anonyme parmi cette foule de sorciers et sorcières accablés de chaleur, écrasés par l'air sec et chaud je me fondai dans cette masse vivante avec ma tenue moldue car je n'étais pas la seule même si pour certains moldu rimait avec incongru!

La foule... Quelle horreur! Tous ces inconnus, tous ces corps, cet amas de chairs emprisonnées dans la toile bigarrée des habits, les odeurs humaines, ce mélange douceâtre de parfums bon marché, la senteur naturelle des peaux rugueuses, la sensation charnelle de ces corps qui se pressent contre le vôtre et pire que tout, l'étouffement. Malgré moi je me sentais happée, aspirée par ce mouvement général, ballotée au gré du courant, influencée par les pas de toutes ces personnes affairées autour de moi. Toute cette agitation me tournait les sens, il y avait cette force humaine si caractéristique des foules unies, prises dans le même tourbillon de pensées tantôt moroses, joyeuses, dépensières ou inquiètes comme c'était aujourd'hui le cas. L'espace d'un bref instant je fus prise d'un vertige, un essaim d'abeilles se mit à butiner frénétiquement les fleurs de ma boîte crânienne, mon estomac se noua et mon cœur fit un bond jusqu'à ma gorge. Tous ces gens... Ils me rendaient malade!

Rapidement je me remis de mes émotions, seule restait la sensation amère de barreaux invisibles et mes geôliers, tout autour de moi semblaient ne pas remarquer mon malaise, ils vaquaient à leurs occupations hâtivement. Le Chemin de Traverse n'était plus le même. Oh non, cette artère autrefois florissante où se croisaient tous les sorciers du Royaume-Uni et d'ailleurs ne résonnait plus de la rumeur habituelle des jours de rentrée scolaire, les grappes d'enfants et d'adolescents, le nez collé aux vitrines séduisantes se faisaient rares... Malheureusement pour moi le climat ambiant n'était pas assez morose pour dissuader les clients de dépenser leurs gallions! Je soupirai discrètement lorsque j'entendis une conversation entre deux adultes :


- Le ministre de la magie conseille de ne pas trop traîner après le travail.
- Pourtant le couvre-feu n'a toujours pas été déclaré
dit le second.
- Moi je ne crois pas que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom soit vraiment de retour, sinon pourquoi il ne se serait pas manifesté plus tôt ?
- Ma belle-sœur, tu sais, celle qui a passé une semaine à Sainte-Mangouste à cause d'une potion mal préparée, et bien elle nous a confié à ma femme et moi que les aurors étaient de plus en plus agités.
- Le ministre sait ce qu'il fait, si danger il y avait on le saurait quand même! Et puis la gazette du sorcier...


Un mince sourire s'étira à l'ombre de la paille tandis que je m'éloignai des deux hommes. Pas vraiment un sourire, plutôt un rictus mauvais au coin des lèvres et cet air d'importance et de mystère que je prenais toujours lorsque j'en savais plus que quiconque... Oh non, peut-être auraient-ils cessé de croire ces foutaises! La Gazette du Sorcier! Ce torchon sans intégrité manipulé par le ministre de la magie afin de cacher à ses citoyens la glorieuse vérité! Comment pouvaient-ils être aussi sots! Ne voyaient-ils pas les forces de l'ombre s'élever jour après jour, n'entendaient-ils pas la rumeur des disparitions et ce froid intense qui s'était abattu au-dessus de nos têtes une bonne partie de l'été ? Les signes avant-coureurs de l'histoire ne leur suffisaient-ils pas ? J'enrageai contre le ministère et cette chape de silence mais ce n'était pas grand chose face à l'excitation qui me nouait la gorge d'émotion. La population se méfiait, le trouble creusait son nid dans les esprits et remuait les souvenirs douloureux, les temps changeaient quoi qu'en dise le ministère. Il était encore temps de se repentir pour les âmes égarées, une ère nouvelle se profilait.

Tandis que je hâtai le pas, le cœur serré d'une angoisse irrationnelle face à tous ces inconnus, une autre conversation me revint en mémoire, une conversation dont en principe je n'aurai jamais du entendre une seule bribe. Il y a un mois de cela maintenant père, mère et moi même avions assisté à l'un de ces ennuyeux repas au domicile de ma grand-mère, Elizabeth Carrington. Le cadre était charmant, la campagne douce et maternelle, l'air frais sentait bon l'herbe mouillée et le repas fût excellent. Bien sur mon aversion pour ma grand-mère n'était en rien atténuée par la grâce de la nature mais elle se montra plus conciliante, moins cassante ce qui, dans son cas est mauvais signe. Mes soupçons étaient fondés. Sur le perron, assise autour d'une tasse de thé fumante je vis les deux femmes rejoindre discrètement une petite pièce, un salon aux meubles anciens où enfant je prenais le thé avec mes poupées. Intriguée, je n'écoutai que ma curiosité et mon instinct et me levai en silence pour me faufiler à pas de loups jusqu'à une petite fenêtre sous laquelle je me cachai abritée par les pots de fleurs odorants et l'absence de lumière.


- Je ne peux pas! C'est de la folie, vois où cela nous a mené disait ma mère d'une voix terrifiée.
- Je ne répèterai pas les mêmes erreurs Chanel répondit Elizabeth d'un ton autoritaire.
- Non! Je refuse! Tu entends ?! Je refuse c'est à moi
- Suffit! Tais-toi Chanel! Qui crois-tu être pour me parler sur ce ton ?!
Tonna la voix sévère d'Elizabeth. J'entendis un bruit sourd puis un son humide, un sanglot et un reniflement.
- Je ne veux pas prendre ce risque.
- Tu as toujours été trop faible pour faire les bons choix, tes erreurs menacent aujourd'hui la place qui nous revient de droit et que nous devons honorer. Il faut être plus sévère encore.
- Mère je vous en prie, je vous en supplie, laissez moi me présenter, je
- Assez Chanel! Ce n'est pas à toi que revient cet honneur, tu as eu ta chance autrefois. Jamais tu n'as été ce qu'elle sera, pas plus hier qu'aujourd'hui. Tu m'obéiras et surtout n'en parles jamais à Desmond, il a assez fait de mal
conclut-elle. Je haïssais la manière dont elle parlait de mon père, cette intonation de mépris, de dégoût dans sa voix, le pli haineux de ses lèvres mais je n'entendis plus rien car mère sécha ses larmes et elles quittèrent la pièce.

Aujourd'hui encore le sens de ces paroles m'échappait car jamais plus je n'avais mis un pied chez ma grand-mère depuis cette nuit et mère évitait soigneusement de me déranger. L'histoire des Carrington a bien souvent été obscure, en particulier les années qui suivirent le mariage de mes parents, des secrets éclos et aussitôt enfouis entre les murs de cette bâtisse et une relation désastreuse entre mon père et sa belle-mère dont j'ignorai les véritables origines. La foule me ramena à la réalité de ce jour d'été alors que j'approchai d'un restaurant peu fréquenté. L'enseigne avait bonne allure, une peinture colorée et propre, des tables dressées mais occupées par de rares clients. La montre affichait pile 13h05 lorsque je fis un pas décisif vers ce restaurant. J'avais faim et contrairement à d'autres je ne poussais pas le snobisme jusqu'à choisir les tables les plus huppées du Chemin de Traverse, être une Austen méritait un peu plus de classe que la liste des cartes les plus chères. Je délaissais ces caprices d'enfants aux autres.

La vie au grand air avait fait de moi cet être anxieux, méfiant. Depuis ma plus tendre enfance j'avais été élevée dans le Derbyshire, une merveilleuse région de l'Angleterre réputée pour la beauté majestueuse, la puissance tranquille de ses paysages qui s'étendaient au-delà de l'horizon. Holly Blood Hall, la très vieille propriété familiale se situait au cœur d'une forêt. Je détestai la chaleur à laquelle je préférai la fraîcheur des bois, la noble solitude des reliefs me convenait bien mieux que cette artère fréquentée. En fin de compte ce que j'appréciai le plus avec ce restaurant ce n'était pas tant sa carte ou sa réputation mais bien l'absence de clients.


- Austen? Dit une voix inconnue. Surprise que cet adolescent, visiblement en âge d'être à Poudlard sache qui j'étais je ne me retournai pas immédiatement en passant devant sa table, l'une des rares occupées d'ailleurs. Sa voix ne m'était pas familière mais en y regardant de plus près son visage ravivait des souvenirs d'écolière. Je supposai juste, c'était un garçon de Poudlard, un adulte, sang-pur et de bonne éducation de surcroît ne se serait jamais permis de m'interpeller comme la première des serveuses. D'ailleurs il était peu probable que je sois reconnue par mes pairs car je fréquentai peu les soirées mondaines et j'étais si exécrable que mère préférait s'épargner la honte d'un scandale. Enfin, toujours est-il que j'ignorai toujours qui était ce garçon. Probablement un Serpentard, il y avait très peu d'élèves assez fous pour échanger des politesses.

- Moi même et tu es ? Répondis-je en me retournant lentement. Je n'étais pas plus polie qu'à l'ordinaire, le ton était certes moins cassant mais mon visage fermé n'exprimait rien de particulier. Sincèrement j'ignorai qui était ce type, ce n'était pas une question de snobisme ou histoire de m'en tenir à ma réputation, mais je supposai fortement qu'il appartenait à ma maison, probablement en cinquième année au regard de sa carrure mais je n'étais pas une fille très sociable. Sang-Pur ou pas la naissance ne constituait pas en soi l'assurance d'en être digne, encore fallait-il le prouver! - Un verre d'eau et la carte dis-je à la serveuse qui venait à ma rencontre. Elle fit une drôle de tête, cette même grimace mal dissimulée dont je me fichai éperdument et cela se voyait. Pourquoi aurais-je été mielleuse avec une serveuse, à tous les coups une sang-de-bourbe, elle était à sa place et moi à la mienne. Sans plus lui accorder un regard et après lui avoir indiqué une table isolée, à l'ombre d'un parasol je m'adressai à nouveau au garçon : - Serpentard ?
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeDim 9 Jan - 21:42

C’était comme une scène de film tourné au ralenti. Tout d’abord, il y avait un type, seul à une table en bois. Il regardait sans cesse l'horloge aux oiseaux qui chantaient et chantaient le même chants strident. Un peu de fumé de cigarette près d’une table de jeu de carte aux fond de la salle. La serveuse ne les avaient pas encore vu. C’était un groupe de personnes âgée qui n’arrivaient pas à se rentré dans la tête que c’était à présent interdit. Puis deux ou trois personnes au bar, accoudé, sûrement ivre, qui ne parlaient pas, baissaient les yeux et sirotait leur verre comme si la vie n’avait plus d’importance pour eux. Il y avait aussi autours du garçon seul, des groupes. Sur sa droite c’étaient des filles, qui timidement, regardaient la table des garçon. De pauvre collégien de poudlard qui venait de passé en seconde année. Des gamins qui frimait parce qu’ils n’étaient plus les plus jeunes, parce qu’ils avaient réussis sans travaillé à passé une année.. Ce qui démontrait leur peu de culture c’était cas poudlard, on passait forcément l’année. Seuls les examen nous permettaient d’exercé une profession ou du moins, de continué sur une voie. Mais les filles se fichaient bien de l'intellect des garçons, elles ne regardaient que leur physique de sportif. On en voit des choses quand on est un type assis seul à une table en bois. Et alors, élément perturbateur, arrive la fille. Et la porte du restaurant s’ouvre faisant sonné une clochette.

D’un coup, tout les yeux sont tourné vers elle. Elle était grande, fine, entouré d’un halo de lumière du au soleil de l’extérieur, mais on ne voyait pas trop son visage, l’ombre du chapeau qu’elle portait cachait ses yeux. Tous la regardèrent quelques secondes, ne dirent plus un mot le temps d’une seconde. Le monde s’arrêta, comme un arrêt sur image, et d’un coup, quelqu’un appuya sur le bouton play pour relancé le monde. Chacun retourna à son quotidien, ses occupation sauf lui, lui assis sur la chaise, seul à sa table en bois et ennuyé de n’avoir rien d’autre à faire que de fixé les gens les un après les autres. Mais elle, même si il ne voyait pas ses yeux, lui inspirait un souvenir, une connaissance, une brève image bien vite terminé. Et alors, quand elle s’avança il la reconnu. L’ombre qui cachait ses yeux n’étaient plus rien dans le restaurant éclairé à la lumière électrique. Austen.. Tel était son nom.

Le nom de Austen était pour tout serpentard un exemple, une image, une divinité pour certain mais surtout, une marque de respect. Elle n’était pas Miss Serpentard, elle était bien plus que cela. Claire Austen était quelqu’un de très connu, du moins chez les serpentard. Elle ne jouait jamais aux petites starlette alors des fois, on pouvait tombé sur un poufsouffle qui n’avait pas idée de qui elle était mais bon dieu ! Quand on la croisait, on retenait son nom. Austen donnait des sueurs froides, du moins en tant normal. Austen, il lui suffisait de vous regarder pour que vous baissiez les yeux. Elle n’avais besoin de qu’un signe, d’un geste pour réduire votre honneur en mille morceau. Si elle décidait de réduire toutes vos chances de vie sociale, vous pouviez dire adieux aux peu d’amis que vous vous étiez fait. Un mot, un geste et votre égo en prenait un sacré coup. Austen, c’était le genre de femme qu’on ne se mettait pas à dos, alors souvent, on l’évitait, se faisait petit à côté d’elle avec le vague espoir qu’elle ne vous remarque pas. Mais Ulrich se sentait si seul que même la présence de Austen, aussi dangereuse soit-elle, ne le dérangeait pas. Même ! Il en était presque heureux.

-Moi même et tu es ?

Il faut dire que Ulrich ne savait pas si il devait sourire à cette remarque ou en pleurer. Austen avait un an de plus que lui, plus ou moins. Des fois il se demandait si elle n’était pas en dernière année. Mais sa ne restait qu’un an de moins et elle ne le connaissait pas. Il n’était pas populaire ni désireux de l’être, il savait qu’elle n’attachait d’intérêt à personne ou alors ses relations étaient très secrètes alors d’un côté, cet indifférence à son égard l’importait peu. Même si elle n’avait seulement qu’un an de plus.

Claire se retourna vers lui, enfin Austen. Claire.. C’était étrange de pensé en premier à son prénom plutôt que son nom. En générale, même avec les gens qu’il ne connaissait pas trop il employait le prénom parce que.. Et bien, c’était plus simple à retenir la plupart du temps mais avec elle, c’était presque comme si dire « Claire » était plus dur que « Austen ». Le peur de l’être, le respect de sa personne et surtout la distance qu’elle mettait entre elle et les autres arrivaient à ce genre de présentation. Elle regardait souvent les autres avec tant de prestance qu’elle nous rabaissait immédiatement face à elle. Encore maintenant, alors qu’elle tournait lentement son visage vers lui, il se demandait comment il avait pu osé l’interpellé.

Ils n’étaient pas amis et n’avait aucun lien, mise à part d’être à serpentard. Ils étaient tout deux de deux mondes différents. Quoi que.. En faite, Ulrich ne savait rien d’elle, il n’avait que en tête les petites rumeurs qui circulaient dans les couloirs, rien de plus. Austen était une personne assez secrète, ou alors c’était Ulrich qui était incroyablement mal informé. Toutes les possibilités étaient possible, logique c’était le but d’une possibilité, qu’elle créer plusieurs option possible, enfin bref. L’inconnu créait de multiple scénario et comme Ulrich et Claire ne se connaissait pas et bien, la suite des évènements pourraient être complètement différente de ce dont il s’attendait. Et a quoi s’attendait-il? Et bien… c’était une bonne questions.


-Ulrich Liechtenstein.

Ce fut à peine si elle écouta Ulrich qui la détaillait du regard. Il avait été éloigné du monde magique, de ses amis, enfin connaissance pendant deux longs mois, soixante et une longue journée, beaucoup d’heures et encore plus de minutes. Il s’attendait à découvrir de nouvelles choses mais sûrement pas a voir la terreur des serpentard habillé d’une façon si provocante. Bien sur, il ne la connaissait pas. Et des fois, comme c’était le cas aujourd’hui, on découvre de nombreuses choses pour le moins étonnante. Mais c’était aussi un peu de sa faute. Il n’allait pas comme même s’imaginer que la demoiselle s’habillait en uniforme chez elle aussi. Mais même, ce n’était pas une question d’habitude, d’uniforme, d’école ou de style, juste de caractère. D’après ce qu’il pensait savoir d’elle, il n’aurait jamais pensé qu’elle se vêtirait d’une façon aussi voyante, elle qui jamais ne viens aux fêtes, elle qui jamais ne se fais remarqué. En générale on fuie la belle, aujourd'hui, il avait plutôt tendance à gardé ses yeux sur elle..

-Un verre d'eau et la carte.

Ulrich se déplaça légèrement vers la droite pour découvrir à qui parler Austen. C’était une petite serveuse, le teint un peu pâle, des cheveux brun en cascade mal attaché, un air timide et timoré, elle tenait son plateau contre elle, comme si Austen l’agressait. Elle semblait ne pas trop connaître son travail. Elle se sentait faible face à la grande Austen, cela se remarquait dans ses petits yeux noisettes. Elle fit une petite grimace qui exprimait à la fois son agacement du au ton de l’étudiante et à la fois une sorte de soumission tragique. Une cracmol peut-être? Enfin.. Ce n’était pas important.


-Es tu seule? Si tu veux, tu peux te joindre à moi.

Il n’y avait dans sa voix aucune méprise ni aucun signe qui aurait montré la moindre impolitesse envers elle. Il s’attendait bien sur à ce qu’elle lui balance une des ses phrases cyniques qui lui ferait bien comprendre qu’elle ne se rabaisserait pas à dîné avec quelqu’un comme lui mais bon, la politesse et aussi un peu l’imprudence lui avait obligé de lui proposé. Ulrich était.. Vraiment très enjoué de retourné à la vrai vie, retourné dans le monde magique. Enfin il quittait sa maison close et il revoyait du monde. Il adorait le calme c’était vrai mais en même temps, il ne pouvait pas se passé de voir les gens, même si cela lui flanquait des envies de vomir et l’énervait plus que tout. En faite, Ulrich était juste masochiste. C’était là la réponse à sa question ! Pourquoi avait-il osé parlé à Austen? Pourquoi avait-il poussé jusqu’à lui proposé un dîné en tête à tête? Il était fou, masochiste, enfin pas très net comme garçon.


-Serpentard ?

Ulrich fut plutôt surpris, enfin, il n’aurait pas du. Elle était une serpentard pur souche, ou en tout cas elle en donnait le sentiment. Si il lui avait dit non je suis à gryffondor elle aurait détourné ses pas et aurait continué sa journée sans plus rien dire et ce fut peut-être ce qu’il aurait du dire, bien que cela aurait été qu’un gros mensonge mais aussi épris de souffrance que lui, enfin paradoxalement, puisqu’il ne ressentait aucune douleur, il préféra dire la vérité, qu’importe ou cela le mènerait.

-Oui, depuis 5 ans maintenant.

D’un geste tout à fait courtois, Ulrich lui indiqua la chaise en face de lui pour qu’elle s’y installe.

– Tu es venue faire tes achats de rentré? Si ce n’est pas trop indiscret.

Ulrich parlait tranquillement avec Claire Austen.. Si sa ce n’était pas quelque chose de totalement illogique.. Mais ces derniers temps Ulrich avait fait pas mal de choses totalement contraire à ses principes ou du moins, à ce qu’ils avaient pu être. Tout d’abord il avait parlé avec Ambre de rejoindre les purgateur, il commençait à ne plus être aussi tolérant qu’avant et tentait, tant bien que mal, de réagir avec plus d’intelligence et de finesse. Mais de ce côté là, on ne peut pas dire qu’il était bon élève. Il avait même encore de sérieux exercices à faire avant de devenir un serpentard model.
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeMar 18 Jan - 17:50

En principe, je dis bien en principe, ce type ne devrait pas me faire l'effet d'un parfait inconnu. Enfin, presque, ma mémoire ne faisait pas totalement l'impasse sur sa tête blonde. Avec ses cheveux d'un blond un peu sombre, ses yeux et sa carrure athlétique, ses larges épaules, ses bras de batteur et cette première impression de tas de muscles il ne devait pas passer inaperçu. Si vous y rajoutez son teint blafard comme la peau pâle d'un individu qui n'a pas goûté à la chaleur d'un rayon de soleil depuis des lustres alors vous obtenez un garçon aisément reconnaissable parmi tant d'autres. Or je ne parvenais toujours pas à mettre un nom sur son visage, tout au plus une vague impression de déjà vu, désagréable sensation d'ailleurs qui vous torture les méninges pour en fin de compte ne vous laisser que l'amer arrière-goût de l'échec. Or lui n'avait pas eu besoin de faire un effort pour me reconnaître sous l'ombre de paille de ma capeline. Cela dit ça n'avait rien de très surprenant, en particulier s'il appartenait à Serpentard. Ma réputation, au passage pas toujours justifiée, me suivait, fidèle et glaçante ce qui finissait par m'exaspérer. Vous n'avez pas idée comme ça peut être agaçant une gamine tout au plus âgée de onze ans qui couine de peur comme une petite souris tremblante parce que vous vous retrouvez coincée avec elle même pas une minute sur un escalier!

Jusqu'à preuve du contraire mon régime alimentaire se limitait aux protéines d'origine animale. Même au sein de ma propre maison, un second foyer, j'étais le genre de fille qu'on préférait éviter, pourtant je ne faisais de mal à personne. La solitude grandiose d'un paysage immense, étendu à perte de vue, aux confins de l'horizon et de la pupille me convenait bien mieux qu'une salle commune bruyante, la sensation d'oppression, d'étouffement y était insupportable et le bruit, lancinant, croissant bourdonnait à mes tympans comme un essaim d'abeilles furieuses. Ceci expliquait mon incapacité présente à associer un nom et un prénom au visage du garçon. Je restai là, partagée entre l'envie de me trouver une table isolée des autres clients dans un coin d'ombre bienvenue et la curiosité piquante. Ah la curiosité... Quel vilain défaut...

Étrange défaut pour une fille aussi indifférente que je pouvais l'être à tout ce qui m'entourait. Pourtant ce garçon me connaissait, en tout cas de nom et j'aimai mieux savoir le sien, chose légitime, non ? Je patientai calmement, mes ongles tapaient, montaient et descendaient pour s'abattre sur l'anse du sac à main comme autant de petits dominos.


- Ulrich Liechtenstein.

Ah... Ainsi donc le fameux Ulrich, le type au nom imprononçable c'était lui! La belle affaire! De tous les garçons de Serpentard il fallait que je tombe sur l'un des pires représentants. Si ma réputation n'était pas glorieuse, au moins ne répandait-elle pas une poudre toxique telle une traînée infâme sur mon compte. Je n'étais certes pas la plus aimée des filles de Poudlard mais je pouvais me vanter d'être digne de mes origines et ma maison ce qui dans son cas aurait été un immense mensonge. Des bribes de rumeurs, des on dit par ci par là, un regard choqué, une grimace; autant de messagers douteux dont je préférai me méfier, toutes ces petites voix, toutes détentrices d'une vérité dont l'essence a été oubliée par un voyage de bouches en bouches tendaient à calomnier Ulrich. Pour ma part je ne connaissais pas ce type, peut-être aurai-je du, ou peut-être pas d'ailleurs, toujours est-il que ce n'était pas dans mes habitudes de serrer la main d'un gobelin avant d'avoir étudié tous les termes du contrat. On ne sait jamais, avec ces créatures-là les petites lignes peuvent vous réserver de mauvaises surprises.

- Ah oui, le fameux Ulrich dis-je rapidement, un brin ironique sous le masque d'un mince sourire. Ulrich donc avait une tête d'ahuri, en tout cas c'était l'une des premières impressions que je ressentais à son contact. Il n'avait pas l'air très à l'aise, comme jeté de force dans un milieu dont il ne maîtrisait pas les codes et m'observait avec insistance, à croire que j'étais l'incarnation étrange d'un de ses rêves. Ou cauchemar. Et bien quoi ? Il n'avait jamais vu une robe et des escarpins de toute sa vie ? Que croyait-il ? Que je m'habillai comme un vulgaire sac à patates en dehors de Poudlard ? J'aurai pu mal le prendre mais je passai très vite à autre chose, à vrai dire ses pensées ne m'intéressaient absolument pas; je commandai un verre d'eau fraîche et le menu à la serveuse.

- Es tu seule? Si tu veux, tu peux te joindre à moi. Non, sérieusement, ça ne se voit pas pensai-je pour moi même à la suite de sa question. Sa proposition ne me laissait pas indifférente pour tout dire. Non pas que je sois sensible à son apparence physique, son air un peu idiot et étonné ne jouait pas en sa faveur, mais il chatouillait ma curiosité. Aux dires des courants d'air Ulrich n'était pas un sang-mêlé, il n'avait pas même cette excuse pour justifier son attitude douteuse, mais bel et bien un sang-pur d'origine étrangère. En somme un traître à son sang m'invitait à partager sa table. L'idée me dégoûtait, je réprimai l'envie brûlante de lui cracher mon dégoût au visage mais je ne pouvais pas. En tout cas pas ici. Ce serait trop imprudent, trop idiot. Pourtant je n'excluais pas l'idée du complot, peut-être était-il simplement victime d'une vengeance féminine... Ou pas.

- Pourquoi pas finis-je par lâcher sans grande conviction. Mon but n'était pas de lui donner de faux espoirs, nous étions tous deux des Serpentards certes, mais rien ne précisait la bonne entente obligatoire entre les membres de cette noble maison. Même en dehors de Poudlard je demeurai Claire Austen et lui Ulrich, le type au nom à coucher dehors. Histoire de valider mon hypothèse je lui posai la question fatidique.

-Oui, depuis 5 ans maintenant. Son physique le confirmait, il avait entre quinze et seize ans. Nous avions à peu près le même âge ce qui, indirectement, était une chance. S'il avait été plus jeune je ne lui aurai pas accordé autant de temps. D'un mouvement poli il m'invita à prendre place en désignant la chaise face à lui. Je pris donc place, accrochai mon sac à main à la chaise et y rangeai ma capeline qui disparut dans les profondeurs de la toile. Tête nue, le soleil dansait, fondait sur la pâleur délicate de mes cheveux roses et rehaussait l'éclat neigeux de ma peau. Sous l'épiderme, fine et pâle, la carte bleutée de mes veines courait, brillait légèrement, en transparence.

- Hmm, oui marmonnais-je à son adresse. Il n'y avait pas grand chose à répondre d'autant plus qu'à cet instant la jeune serveuse reparut avec un grand verre d'eau fraiche sur son plateau et une carte du menu. Elle déposa le verre face à moi, les glaçons émirent un bruit aigu en percutant le verre recouvert de gouttes fraîches puis la carte. Un frisson bienvenu courut le long de mon avant-bras lorsque je me saisis du verre pour en boire une longue gorgée. De l'eau fraîche; la meilleure boisson!

- Tu es venue faire tes achats de rentré? Si ce n’est pas trop indiscret. Je l'écoutai d'une oreille distraite trop absorbée par l'étude du menu pour me focaliser sur ses lèvres mouvantes. En toute sincérité je n'avais pas très faim, ou alors un tout petit peu, mais certainement pas assez pour justifier certaines des formules proposées. L'annulation de notre déjeuner en tête à tête me restait encore en travers de la gorge et me coupait l'appétit, j'étais trop occupée à ressasser ma déception pour me soucier d'autre chose. Mon amertume était exacerbée par la présence d'Ulrich, ce garçon, soupçonné d'être une vermine de traître à son sang, voilà tout ce que m'offrait en compensation le hasard!

- Non, pas ça... Hmmm, non plus... Quelle horreur! Non, non, non, non, peut-être... Non, le nez plongé dans ma carte, je murmurai d'une petite voix agacée de ne rien trouver à mon goût. C'était trop élaboré, trop alambiqué, trop étrange pour convenir à mes goûts simples. La grande gastronomie ça n'avait jamais été une passion, il y avait certes du plaisir à manger de bons petits plats, mais ma notion personnelle de bon petit plat excluait les recettes dignes d'un casse-tête chinois. J'étais plutôt le genre de fille pragmatique qui se fout pas mal de dîner dans le restaurant le plus cher du pays. Chanel Austen et son snobisme, son obsession du chic et du bon goût avaient achevé de me rendre allergique au luxe ostentatoire.

- Ah oui la rentrée finis-je par répondre après avoir résolu l'énigme du menu, je reposai la carte sur la table et bu une gorgée d'eau avant de poursuivre sur le ton de la conversation comme si je n'avais pas fais preuve d'un manque flagrant d'attention, Oui, j'ai des courses à faire, des bouquins, les uniformes et d'autres trucs tout aussi passionnants. Cette fois certaine de mon choix, je fis un signe de la main à la serveuse qui passait à côté de notre table. La jeune employée ne respirait pas la bonne humeur mais elle s'efforça de ne pas le montrer, quant à moi, insensible à ses états d'âmes, je passai commande sans un regard pour elle : - En entrée de la salade verte, ensuite en plat principal des haricots, du rôti de veau et des pâtes. Apportez aussi un pichet de jus de citrouille. La serveuse nota ma commande puis s'en alla aussitôt visiblement soulagée de passer à un autre client. Comme je le disais rien de très compliqué.

Épatant cette conversation, n'est-ce pas ? En fait c'était surtout la preuve qu'il ne faut jamais se fier aux rumeurs, même si elles contiennent un semblant de vérité ce sont la plupart du temps un ramassis de conneries inventées pour vous pourrir l'existence. Cette rencontre sur le Chemin de Traverse illustrait bien le malentendu persistant qui me collait à la peau; j'étais certes franchement désagréable par moments, mais j'étais encore assez civilisée pour ne pas tenter de vous tuer entre deux gorgées d'eau. Cela dit le blondinet n'avait aucune chance de s'estimer tiré d'affaires, je n'oubliais pas la marque infamante de la traîtrise qui planait au-dessus de sa tête. Le jeu de la fille buvable c'était un moyen comme un autre d'assouvir ma curiosité.

- Ulrich Liechteinstein c'est bien d'origine germanique ? Demandai-je en prenant soin d'articuler correctement. Un nom pareil ça ne sonnait pas latin ou anglophone, ça m'écorchait la langue, les syllabes, dures, rudes même claquaient dans l'air brutalement, j'avais l'impression qu'il m'assénait son identité. En tout cas j'étais certaine d'une chose : Ulrich ne figurerait jamais dans la liste des prénoms pour un éventuel fils!
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeLun 31 Jan - 21:00

Des cris, des cris, des cris.. Dans le restaurant aux murs pâles Ulrich n’entendait que cela depuis quelques minutes. En cuisine ses oreilles sifflaient sur tout les ton, dans la salle, les serveurs tiraient une tête d’enterrement puisqu’on les avaient bousculé quand ils étaient à l’arrière et donc, une sorte d’Ora rouge flamboyante traînait autours de la petite serveuse d’origine moldu, enfin.. Présumé d’origine moldu. Ulrich détestait le brui, détestait la foule et pire que tout, détestait devoir subir sans rien dire les humeurs néfastes des autres. Certaines fois, la colère et la haine pouvait faire monté en soit une adrénaline sans égale, comme lorsqu’il jouait au quidditch. Sentir qu’on lui voulait une défaite humiliante lui donnait envie de renversé les choses, lui donnait envie d’abattre les autres ou du moins, leurs désires. Mais quand elle ne stimulait rien.. La haine était juste lourde et difficile à supporté, comme à l’instant présent.

Ulrich sentait le temps passer si doucement que la berceuse devenait trop triste. Un coude sur la table, la tête posé dessus pour bien montré son ennuie d’attendre, car oui, il commençait à en avoir marre d’attendre ici. Après tout, depuis combien de temps il attendait son plat? Il ne comptait même plus tellement il était lasse sur sa chaise en osier.

Certes, depuis quelques minutes il avait de la compagnie, et pas n’importe quel compagnie. Il aurait pu croisé quelqu’un de son équipe comme James, d’ailleurs comment allait-il depuis sa blessure? Il n’avait plus vue le garçon depuis l’infirmerie. Il avait vaguement eu vent qu’il était aller au bal mais une fois encore, il ne l’avait pas croisé. Enfin, James ou quelqu’un d’autre, il n’avait pas vraiment de contact avec et donc, les conversation tournait vite en rond. Ce qui aurait été super, sa aurait été qu’il croise Katie, mais les rêves sont fait pour n’être que la nuit, malheureusement. Au final, c’était une connaissance, du moins à sens unique, mais pas une qu’il aurait choisie si il avait eu le choix. Austen la cruel était face à lui, dans ses plus calme facette et ils discutait comme de vieux amis, enfin.. Elle lui adressait la parole sûrement parce que son éducation le voulait. Ulrich avait depuis longtemps abandonné l’idée d’être respecté par elle ou même Ambre. Dans la vie il y avait deux sortes de gens : les déterminé et ceux qui sont… disons souple. Austen, elle, était une fille déterminé, avec des conviction tel qu’elles étaient intouchable, impossible à changé. Tout était noir ou blanc. Quoi que.. Austen avait des cheveux roses.. Mais ce n’était qu’un détail. Enfin bref, Ulrich lui était relativement souple. Il faisait une erreur de politesse? Et puis tans pis, il n’allait pas mourir pour si peu. Et puis si il ne correspondait pas au serpentard type, et bien tant pis, il n’avait qu’une vie alors si ce n’était pour ne pas connaître la bêtise alors la vie était sans Internet, puisqu’elle n’avait aucune fantaisie.

La serpentarde avait d’ailleurs une estime si basse pour lui au point de ne pas connaître son nom. Pourtant il avait un an de moins, c’est réellement décevant. Mais il existe des personnes, comme Austen, a qui on ne fait pas de réflexions à qui on ne dis pas « tu abuse » ou « franchement, t’assure pas ». Que sa nous plaise ou non, on subis la colère de ses personnes, on subis ses humiliation parce que.. Et bien parce qu’ils nous son supérieur. C’est ainsi. Il fallait bien des Leader et des dominé et quoi qu’il puisse en dire, pour le moment, Ulrich était dominé par des femmes, dont Austen. Quel fatalité..


-Ah oui, le fameux Ulrich.

Le fameux Ulrich? Il devait trembler là.. Si on lui avait parler de lui c’était qu’il avait du faire quelque chose de très déplaisant, ou alors de vraiment intelligent.. Or.. Il ne voyait pas ce qu’il aurait pu faire d’intelligent aux yeux de la demoiselle. Il se doutait bien qu’on allait pas abordé Claire Austen pour lui parlé de qui avait rapporté des points à la maison des serpent, que pouvait-elle en avoir à faire des premiers années lèche cul? Non.. Qui ose abordé la reine des démon? Déjà pas un premier année… quelqu’un d’important ou alors quelqu’un de relativement proche. Mais qui était son amie? Dur question que voilà. Qui pouvais envisagé de passé ses après midi avec elle sans avoir peur de se faire mordre? Pas lui en tout cas. D’ailleurs sa se voyais, puisqu’elle connaissait à peine son existence. Un côté rassurant et un autre plutôt inquiétant. Mais du coup, elle avait titillé sa curiosité. Qui parlait de Ulrich à Austen? Ambre? Non.. Ambre était aussi froide que la pierre. Elle ne voyait que ses propres intérêt et Ulrich ne l’intéressait pas. Ou alors, il n’en avait pas conscience et c’était une seconde source d’embêtement.. Deux femmes qui décidément le rendait hystérique. Il y avait le grande Austen, qui lui glaçait le sang à la force de ses regard ardent et Ambre qui avait ce don de le faire plié à ses moindres désirs même si il ne le voulait pas. Ulrich le masochiste adorait donc se faire martyrisé puisqu’il voulait rejoindre les purgateur ! Au lieu de tenté d’évité les deux créatures de ses cauchemar il allait vers elle taillé une bavette.. Mieux ! Il invitait Austen à s’asseoir avec lui pour dîné. Charmant déjeuné « voulez vous me fouettez pour accompagner votre dîné? »

-Pourquoi pas.

Le pire venait à craindre dans ce scénario ou il avait avancé toutes les pièces. Ulrich parlait avant de réfléchir.. Décidément il fallait qu’il change vite cette habitude ! Un jour ou l’autre en tout cas. Mais pas tout de suite visiblement car il continuait à lui faire la conversation. Et puis dans tout les cas, que faire d’autre? Elle était seule, lui aussi, autant qu’ils ne reste pas chacun de leur côté sans rien dire ni parler à personne. Ulrich avait trop besoin de parlé à quelqu’un, même quelqu’un comme elle.

-Hmm, oui.

Bon, la conversation n’allait pas bien loin au vue de ses réponses, mais d’un côté, elle répondait et donc ne le laissait pas dans un blanc comme celui qui s’invitait à présent. Encore une fois, il fut rompu pour le bien de tous. La serveuse à la mine renfrogné vint vers la table apportant à la fille aux cheveux rose sa consommation, un simple verre d’eau. Il y avait pas mal de soleil dehors, c’était naturel de prendre ce genre de boisson.. De toute façon, Ulrich passa vite sur le verre d’eau. Ce n’était qu’un verre après tout. Et comme elle se mis à lire la carte, Ulrich décidait d’arrêté avec les questions. Surtout qu’il commençait à manqué d’inspiration dans ce domaine. Pourquoi serait-elle venue ici si ce n’était pas pour faire des courses? Il y avait dans le monde moldu de bien meilleur restaurant, dont certain tenue par des sorciers.

-Non, pas ça... Hmmm, non plus... Quelle horreur! Non, non, non, non, peut-être... Non.

Une carte pas très au goût de la demoiselle qui ne tenait plus compte de ce qu’Ulrich avait bien pu lui dire. Ulrich observait Austen listé mentalement tout les plats de la carte. Elle était vraiment exigeante visiblement.. Un peu trop pour les modeste plat qu’on lui proposait? Les sangs purs sont tous comme sa.. Rien ne les satisfait, ils leur faut toujours le meilleur, le plus cher, le plus beau.. Ses parents étaient comme sa, ses sœurs aussi.. Austen visiblement l’était. Est-ce qu’il avait été adopté? Si sa avait été le cas il l’aurait sûrement su depuis très longtemps.. Ses parents appréciaient le garçon tout autant que ses « amis » Serpentard. Si seulement il avait pu être adopté.. Combien de fois cette phrase avait du effleuré l’esprit de son père..


-Tu devrais prendre le peut-être.

Ulrich s’amusait un peu c’est vrai. D’ailleurs il avait un léger sourire sur les lèvres. La différence entre lui et elle était si évidente qu’il n’avait pas besoin de réfléchir pour la trouver. Même la serveuse, complètement à part, totalement neutre la voyait. Ulrich avait mis deux minutes, juste le temps de lire le nom du plat pour commandé tandis que Austen.. Elle prenait bien son temps, tout en était observé par la serveuse qui commençait à en avoir marre ou en tout cas de s’impatienter de la lenteur de sa cliente.

-Ah oui la rentrée.

Ho ! Elle revenait à sa question?

-Oui, j'ai des courses à faire, des bouquins, les uniformes et d'autres trucs tout aussi passionnants.

Bien sur. De toute façon, il n’y avait pas beaucoup de raison pour venir ici avant la rentrée mis à part faire ses achats. Ulrich avait demandé sa plus par politesse ou pour faire une conversation que par pur intérêt.

-En entrée de la salade verte, ensuite en plat principal des haricots, du rôti de veau et des pâtes. Apportez aussi un pichet de jus de citrouille.

Ulrich n’eut pas le temps de faire attention que la serveuse était déjà la, carnet à la main pour noté la commande de sa cliente. Elle était pressé de s’occuper de Austen. Et d’ailleurs, Claire ne semblait pas en être insatisfaite. Mais du rôti de veau? De la salade verte? Des pâtes? C’était.. Vachement simple comme repas. Ulrich c’était vraiment attendu à ce qu’elle prenne quelque chose de spéciale, quelque chose de.. Spectaculaire. Ce n’était pas non plus un restaurant trois étoiles, évidement mais il… il connaissait vraiment mal Austen en faite. Finalement, Austen était peut-être quelqu’un de douce, attentionné, protectrice et très amicale.. Pouuuuaaaw non ce n’était pas possible sa. Mais bon, qui sait un jour peut-être qu’elle subira un sortilège de confusion.

-Ulrich Liechteinstein c'est bien d'origine germanique ?

Elle s’intéressait à ses origines.. C’est vraiment pathétique, ou alors profondément amusant. Elle voulait être bien sur que c’était un sang pur? Qu’elle ne se trompait pas de personne? Ou alors une fois de plus, Ulrich se lançait dans une paranoïa qui lui collait bien à la peau. Dans tout les cas, il n’allait pas lui lancé une phrase typique d’un gamin de 11 ans qui veut montré qu’il est rebelle.

-Oui c’est sa. C’était le nom de mon grand-père. Ma famille est originaire d’Allemagne mais mon père est venue en Angleterre avant ma naissance.

Parler de famille n’était pas trop son truc. Les histoires de familles… conversation encore plus ennuyeuse que de parler des chaussette qu’il compterait mettre demain. Enorme débat d’ailleurs puisqu’il n’avait jamais fait attention à la couleurs qu’elles avaient.. Et même si du coup, elle allait le prendre pour un fou, il jeta vite fait un coup d’œil intrigué à leur couleur du jour : grise. Débat clos.

Et puisque l’on était dans les question débile…enfin, seul lui se posait des questions stupide mais une en particulier l’intriguait et il n’était sûrement pas le seul ! Ou peut-être que si.


-Tes cheveux roses.. C’est naturel?

Hey ! Des cheveux couleur bonbon ce n’était pas courant ! Mais il faut dire cas poudlard il en avait vue de toute sortes. Entre les roses de Austen, les vert d’une autre fille de serpentard et les bleu d’une.. Poufsouffle si il se souvenait bien, on pouvait en trouvé des coupes bizarre et inhabituelle. Ulrich avait d’ailleurs toujours pensé que c’était interdit de se teindre les cheveux au sein de l’école, par mesure de respect d’hygiène ou quelque chose de la sorte.
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeJeu 17 Fév - 19:09

La journée me paraissait idéale pour cette rencontre inattendue. Le ciel d'un bleu éclatant rayonnait et l'air emplit de chaleur m'assommait comme seul un soleil si ardent en avait le secret. La peau blanche, d'une pâleur aveuglante et l'iris clair, mon physique de poupée de cire m'obligeit à la plus grande prudence à chaque exposition au soleil. Je connaissais trop bien la douleur brûlante d'un coup de soleil pour me laisser aller à des frivolités estivales. Pourtant cette scène banale n'était qu'une stérile impression, une illusion de théâtre, de la poudre jetée aux yeux pour vous faire croire aux jeux du hasard et ses rencontres. En cet instant nous l'ignorions, mais le futur nous réservait un lien plus fort que tout ce que nous pouvions imaginer. Sous le blason vert et argenté de Salazar Serpentard nous étions appelés à accomplir de grandes choses pour de simples étudiants, chacun à notre niveau bien entendu, mais nous serions liés par le même étendard, nos destinées connectées entre elles. De tout cela, je n'en avais pas le plus petit soupçon, Ulrich n'était rien de plus que ce type au nom de famille inprononçable, germanique, large d'épaules et dont je doutais sincèrement de sa réputation. Néanmoins sa réputation, même si elle apportait de précieuses informations ne constituait pas en soi un moyen certain. Il y a toujours des personnes dont la langue trop acérée, trop venimeuse s'empresse de fourcher, déformer la vérité et répandre telle une traînée virulente l'idiotie à Poudlard. Et des idiots ce n'est pas ce qui manque!

Contrairement à ma propre mère, une belle femme blonde dénuée d'une once d'instinct maternel, l'art de la conversation me faisait cruellement défaut. Malgré moi, je lui enviais cette formidable capacité à débiter des frivolités, ensorceler l'esprit d'autrui et y semer les graines de la manipulation. Sa langue experte maniait les mots avec une telle aisance que ça en devenait indécent. De tous mes défauts la jalousie était peut-être le moins terrible, vilain défaut certes mais mineur qu'il m'était possible de maîtriser. Pourtant c'était plus fort que moi. Je ne me lassais jamais de l'écouter mener en bateau son monde, cette femme soufflait le mensonge d'un air si naturel, si imperturbable que seul un grand menteur pouvait démêler les fils trompeurs de ses dires. Pour ça, son aisance, son panache même je la détestais car elle m'avait offert en cadeau, transmis le mensonge en héritage sans jamais m'y éduquer, m'initier à l'art subtil de la tromperie. Menteuse j'étais, mais trop fière, trop orgueilleuse et impulsive pour égaler sa détestable subtilité.

Alors, l'esprit troublé de ces amères réflexions, je pensais à quel point Ulrich, avec qui je n'avais jamais pris la peine d'échanger un mot devait trouver ma conversation bien insipide... Très superficielle comme préoccupation mais après tout, n'est-ce pas légitime de se soucier de l'opinion qu'ont les autres de nous ? Cette idée malfaisante ne me colla à la peau qu'un bref instant, trop court pour me gâcher ma journée mais assez infecte pour provoquer mon salut. La seconde d'après je chassais d'un souffle toutes ces sombres pensées qui assombrissaient mon œil, Ulrich pouvait bien penser ce qu'il voulait c'était son droit et c'était aussi le mien d'en avoir strictement rien à foutre. Il ne pouvait pas m'atteindre, j'étais au-dessus de tout ça, toutes ces pensées sans importance, ces problèmes que l'on alimente du souffle chaud de l'incertitude et la fosse que l'on creuse soi-même, heureux et inconscient de sa propre perte. Ulrich n'était rien à mes yeux alors son avis c'était son affaire, pas la mienne. A nouveau sereine, l'esprit clair comme le ciel au-dessus de ma tête, mes oreilles entendirent l'écho d'une dispute parvenir jusqu'à ma table.

Sous mes airs insouciants, une menue vexation amplifiée par toutes ses sœurs, entassées les unes sur les autres, engrais fertile de mes rancœurs les plus tenaces, je m'efforçais de ne pas trop penser à mon père. A l'heure qu'il était certainement était-il en grande conversation avec le ministre, homme détestable. Dans mon esprit la politique ne comptait pas. Oh bien sur le sujet savait l'art de la séduction mais je l'associai plutôt à un voleur, un bandit élégant et raffiné comme les êtres qu'il dépouillait. Seulement ce n'était pas la fortune, la pièce de joaillerie unique qu'il convoitait de ses yeux perçants mais l'attention d'un père pour sa fille, le temps promis et trompé. La chanson je la connaissais depuis le temps, «  une autre fois », « monsieur le ministre », « un dossier important », « un voyage s'impose », « pas aujourd'hui, plus tard » etc... Ce n'était qu'une infime partie de toutes ces excuses, à la longue je les connaissais par cœur, il me suffisait d'en entendre le premier mot pour achever à sa place une phrase. Je m'efforçais d'être compréhensive, ses occupations constituaient une grande source fierté mais les sacrifices étaient trop importants. Plutôt que de me plaindre je préférais faire comme si de rien n'était.

Une fois de plus je ravalais ma déception et face à Ulrich j'offrais le spectacle trompeur d'une jeune fille insouciante. Impassible, aucune moue particulière n'exprimait ma rancœur si ce n'était une distance, un voile d'absence dans le regard qui trahissait la déception acide.


-Oui c’est sa. Tirée de mes sombres rêveries par le son de sa voix, le voile se dissipa aussitôt pour laisser place à un éclat convenu, poli et froid. Attentive sans vraiment l'être je hochais d'un mouvement lent la tête. Mon sens de la déduction était juste. Enfin il n'y avait pas de quoi célébrer la chose, avec un nom pareil les possibilités étaient réduites et son accent, la dureté des syllabes facilitaient la chose.

C’était le nom de mon grand-père. Non, sans blagues ?! Épatant! Un rictus bref égaya mon visage. Que ce soit son grand-père, son oncle ou son père je m'en foutais. Ma question n'était pas compliquée et n'appelait pas à autre chose qu'une réponse brève et concise, Oui aurait été amplement suffisant. En quoi cette information me serait-elle utile ? Jusqu'à preuve du contraire je ne connaissais pas ce sorcier, et à moins d'un quasi miracle il n'y avait aucune chance pour que ce soit le cas. Sa remarque ricocha sur la surface de mon esprit tranquille. Par extension j'eus une petite pensée pour mon propre grand-père. Mr Carrington, le père de ma mère était mort bêtement. Soyons honnête, se faire piétiner et démembrer par un dragon n'a rien de glorieux, surtout pour un sorcier issu d'une noble lignée et comme le faisait si justement remarquer son épouse ça lui pendait au nez! Mon second grand-père, Mr Austen connût une fin plus digne et une vie plus longue aussi. Marié tard, j'étais déjà née lorsqu'il mourut d'un mauvais coup du sort qui causa la mort de ma grand-mère. Depuis j'évitais de trop souvent penser à Carrington Sr et la passion absolue pour les créatures magiques, c'était d'autant plus morbide que nous avions ce point commun.

Ma famille est originaire d’Allemagne mais mon père est venue en Angleterre avant ma naissance. Là encore je m'en foutais royalement. Il pouvait être allemand, français, chilien, égyptien, bulgare ou même chinois le résultat était le même: il n'était pas anglais. Mis à part ça il parlait correctement notre langue même si son accent germanique soumettait à la torture mes tympans. Et puis plus rien. Après ces révélations excitantes il mit un terme à ce début de conversation. A quoi s'attendait-il ? Un joyeux débat sur nos familles respectives ? Si c'était le cas le serpentard se trompait lourdement. A Poudlard je n'évoquais jamais l'intimité de la famille. Plutôt paradoxal car j'étais le produit de deux pures et nobles lignées aux croisements de noms acteurs de la grande Histoire, mon père occupait de hautes fonctions et ma mère s'évertuait à auréoler notre famille d'une réputation de quasi sainteté. Pourtant personne ne se doutait de la triste vérité. Et c'était parfait ainsi, personne n'avait à savoir.

- Je comprends mieux. Blablabla... Non seulement je lui mentais mais en plus je n'éprouvais aucun remords. Puisque ce déjeuner ressemblait à un début de conversation entre deux personnes normales ça me semblait logique de comprendre quoi que ce soit. La seule chose que je comprenais très bien c'était qu'à défaut de déjeuner avec mon père je me contentais d'Ulrich. En somme je me faisais avoir en beauté!

A ce stade j'en étais à attendre mes plats comme une délivrance. Mon estomac n'y était pour rien, mes tripes étaient trop occupées à se nouer de dépit pour se soucier de nourriture mais comment dire... Et bien justement, je n'avais plus rien à dire. Et je sentais une avidité chez ce garçon qui me mettait mal à l'aise. Allez savoir pourquoi mais il me donnait l'impression de n'avoir pas échangé quelques mots avec une personne comme lui, un sorcier, depuis des lustres. Manque de chance j'étais cette personne. Sauf que dans cette histoire je n'avais rien demandé du tout et à défaut d'être douée pour la conversation je m'accommodais très bien de la solitude. Je n'avais pas besoin de Ulrich Liechtenstein pour déjeuner pas plus qu'il ne me serait indispensable pour acheter toutes mes courses de rentrée. Enfin... Il pouvait toujours porter mes emplettes, tant qu'il se la fermait et éviter de parler pour ne rien dire je pouvais bien tolérer sa présence.


-Tes cheveux roses.. C’est naturel?

J'en étais à ces calculs, non pas intéressée par qui était ce garçon mais ce qu'il pouvait bien faire pour moi lorsqu'il ouvrit la bouche pour parler. Jusque-là il n'avait rien dit de très pertinent, en tout cas rien qui ne témoigne d'une grande intelligence et si mon opinion n'était pas très haute ça ne lui portait pas préjudice. Ce fut aussi l'instant que choisit la serveuse pour poser face à moi un grand bol blanc débordant de jeunes pousses de salade assaisonnées d'une vinaigrette légère. La salade passa au second plan tandis qu'au premier ça se corsait pour Ulrich.

LA question existentielle par excellence : naturel ou intox ? Et alors ? Qu'est-ce que ça changeait ?! Étais-je une meilleure personne ou au contraire, une garde détestable pour autant ? Si ma mémoire était bonne je n'avais jamais entendu parler d'une convention capillaire interdisant les cheveux roses. Et plus simplement, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'ils soient blonds, châtain, bruns, roses, verts, orange ou gris ?! Je levai les yeux au ciel, exaspérée qu'il me pose cette question. D'un simple coup d'œil n'importe quel crétin pourrait affirmer mon mécontentement. La question de l'allemand m'exaspérait et je ne m'en cachais pas.


- Qu'est-ce que ça change ? Finis-je par lâcher de mauvaise grâce. Ma voix glaciale, tranchante exprimait sans la subtilité de l'hypocrisie ma pensée. Sincèrement, qu'est-ce que ça changeait ? La réponse était oui, c'était bel et bien naturel. Cette couleur étrange n'était pas le fruit d'une expérience ratée ou plus ridicule encore à mon sens un moyen d'attirer l'attention. A vrai dire l'histoire improbable de ma curieuse chevelure remontait à un ancêtre féru de botanique. Sa passion se nourrissait de croisements inter-espèces. La création, la paternité absolue d'une nouvelle espèce l'animait d'une vitalité débordante qui s'exprimait par un nombre incalculable d'expériences. Cet aïeul créa une rose dont la couleur est identique à celle de mes cheveux. Et c'est cette même rose, unique et jusque-là non recensée qui altéra le blond pur et presque blanc auquel j'étais destinée. Mère, aveuglée par sa bêtise, en consomma tant que les propriétés de cette espèce hybride de rose exprimèrent leur talent à travers ma chevelure. Bref, ça aurait pu être pire.

Je soupirai, sincèrement agacée qu'il me pose une question aussi personnelle avant d'attaquer à grand coups de fourchette la salade, innocente victime de mon caractère particulier. Après quelques bouchées je me décidai à planter mon regard singulier dans celui d'Ulrich.


- Tu ne crois pas que c'est indiscret comme question ? Je bus une longue gorgée d'eau avant de poursuivre avec un petit sourire narquois, le regard hautain, Et toi Ulrich, tes fréquentations sont naturelles ?

Ma question laissait deviner le fond de ma pensée mais ça ce n'était pas un scoop. En revanche ma curiosité, plus discrète au fil des ans, se manifestait régulièrement et Ulrich était aujourd'hui la cible de mes questions. C'était peut-être indiscret mais j'étais trop indifférente aux autres pour me soucier d'eux. Je venais de me faire poser un magnifique lapin par mon propre père et jeu du hasard, je déjeunais peut-être avec un traître à son sang alors ma question était toute justifiée!
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Ulrich Liechtenstein


Ulrich Liechtenstein
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeDim 27 Fév - 16:16

La personnalité, c’est important. Elle nous guide dans la vie, nous fais comprendre qui nous sommes, ce que nous voulons comme ce qui nous rebute. La personnalité, tout le monde en a, ou presque. Certaines personnes, comme d’ailleurs pas mal à serpentard se contente de cacher cette personnalité, ils préfèrent se laisser dominer par celle d’un autre, d’un leader. Les leader ont tous une forte personnalités, ils en usent comme il se doit et plient leur monde à leurs exigences. Mais d’autres, même en ayant une personnalité, ne la montre pas, par pudeur ou prudence. De nos jours, personne ne sait à qui faire confiance, à qui parler et surtout, le monde devenant de moins en moins certain, les plus intelligent ou les plus peureux parfois, se contente de se taire, d’écouter et de ne pas agir. Ulrich n’avait jamais fais beaucoup de grabuge dans sa scolarité. Il avait beaucoup manqué de bavardage, de personnalité également pendant longtemps. Ulrich n’était pas un leader, il ne le serait probablement jamais. La personnalité d’Ulrich se résumait à être comme un centre. Entre le bien et le mal, le blanc et le noir. Il ne cherchait pas à être le méchant mais ne supportait pas être le gentil. Bien ou mal? Non.. Lui il préférait pensé que tout n’était qu’une question de pouvoir. Il ne dirigeait pas, comme ne se rabaissait pas. C’était ainsi depuis toujours. Et il c’était imaginé qu’éternellement, sa vie serait ainsi. Un juste milieu. Un choix qu’il n’aurait jamais à prendre. Mais voilà que tout changeait, voilà qu’il avait cessé de penser, d’échapper à une vie qu’il avait toujours éviter. Quand on ne choisie pas, on est amis avec tous. Quand on se dirige vers un des camps, l’autre nous déteste. Vaut-ils mieux être apprécier de tous ou détesté par la moitié de l’école? De ce point de vue, faire comme Ulrich était si pratique, si simple et tellement lâche. Il s’en était rendu compte. Ulrich était lâche parce qu’il avait longtemps éviter de choisir un camps. Mais.. Maintenant c’était fait. Néanmoins avait-il fait le bon choix? Quand il regardait Austen, il se disait que peut-être sa vie serait bien plus morose maintenant. Quand il la regardait, il se demandait quel était le bon choix. Elle même.. Avait-elle choisie son camp?

Après tout, il ne savait rien de cette fille. Il mangeait avec elle, connaissait son nom, comme beaucoup de monde. Physiquement, il pourrait la reconnaître à des kilomètre à la ronde, vu la couleur de ses cheveux peu commune. Si on lui demandait qui elle était, il n’aurait sans nul doute aucun problème à la décrire pendant de longues minutes. Il y avait beaucoup à dire sur elle, comme sur pas mal de gens. Mais Ulrich savait dans le fond qu’il se tromperait. C’était certain. D’après Alphonse Karr, chaque personne à trois personnalités : celle que l’on voit, celle que l’on a et celle que l’on crois avoir. Dans la description qu’il pourrait donc éventuellement faire d’elle, il n’aurait qu’une chance sur trois que ce soit la vérité. Mais qu’importe. Au final, qu’elle soit totalement différente de ce qu’il pensait ou non, face à lui elle garderait cette froideur, cette cruauté propre à elle même. Donc finalement, comment mieux résumé la femme aux cheveux rose que de cette façon? Une femme froide, rigide et sur d’elle. Une femme qui ne suit que son propre camp, qui ne se rabaisse devant personne, qui ne veux personne à ses ordres. En faite, Ulrich aurait du choisir son camps à elle. Il aurait été débarrassé de ce choix si dur tout en restant fidèle à ses critère du juste milieux. Etre ni chef, ni esclave, c’était sa la vie rêvé pour Ulrich.


-Je comprends mieux.

Franchement, parler de leur vie c’était une façon dérivé de passer le temps. Il savait qu’elle n’en avait rien à faire et lui aussi. Pourtant, il parlait de lui, de sa vie, sa famille. Comment créer une discutions barbante? Facile ! Il suffit de suivre leur exemple. Deux serpentards, deux purgateur, enfin, il pensait que c’était le cas, deux personnes qui n’étais absolument pas amis et surtout, deux personnes totalement indifférente l’une de l’autre qui parlaient de la pluie et du beau temps.. Bon dieu, pourquoi les plats n’arrivaient pas?

Ulrich regardait une fois de plus la pièce. Bientôt il en connaîtrait les moindres toile d’araignée tant il avait passé et repassé ses yeux dans les moindres coin. Un blanc.. Un de plus. Décidément ce retour à la vie n’était plus aussi réjouissant qu’il ne l’avait prévu. Après tout, que dire quand on a devant nous la plus célèbre des serpentard? Qui surtout, sans même dire un seul mot laissait derrière elle une sorte de poussière d’ennuie qui allait lui coupé l’oxygène si il ne parlait pas rapidement. Une excuse, une seule pour coupé court à la gène qui l’imprégnait et boum ! Ses cheveux.

Quel sujet de conversation passionnant et en même temps totalement stupide. En vérité il s’en fichait de savoir si ils étaient naturel ou non mais il avait capté son attention. Peut-être que la conversation durerait, ce serais bien plus amusant que d’entendre les mouches voler entre eux. Quoi que… la fille aux cheveux rose le dévisageait. Il avait l’impression qu’elle allait le dévoré, comme si il avait dit quelque chose d’interdit. Comme si il fallait qu’elle le fasse taire. Elle avait un regard d’aigle, un regard perçant et son ventre faisait de petits brui indiquant qu’il avait faim. Ulrich ravala la salive de sa bouche et essayait de ne pas la quitté non plus des yeux, si il détournait le regard, il allait mourir.

Puis un brui sourd de porcelaine rompit le regard du chasseur. Un bol blanc écarlate fut posé devant elle. Ouf, aucun chasseur même absorbé par un désir de tuerie ne peux laissé de côté de la nourriture à disposition pour retourné à la chasse. Sauf le démon Austen. Pour elle, rien ne vaut plus qu’une bonne torture d’Ulrich au déjeuné. Mais pourquoi est-ce qu’il lui parlait? Pourquoi l’avait-il abordé? Ulrich était tout le temps comme sa ! Il le savait pourtant, il savait qu’il n’était qu’un insecte dans le monde impétueux des serpentard. Aucun serpentard n’aimait Ulrich, et il n’avait aucune ami dans sa maison, c’était un signe. Un stupide signe qu’il ne voulait pas comprendre ! Il aurait pu faire comme tout le monde : prendre un parchemin, écrire rapidement quelques mots de rendez vous à quelqu’un sur le chemin et l’envoyé. Il y avait au bout de la rue un agence de poste et il avait largement de quoi se payer un hiboux. Mais non.. Ulrich avait besoin de prouvé qu’il était un abrutit finit, il avait besoin d’engagé la conversation avec quelqu’un qui le détesterait davantage à chacun de ses mots…


-Qu'est-ce que ça change ?

Bravo.. Il avait réussit à énerver l’oiseau sauvage. Le pire dans cette histoire c’est qu’il ne cherchait qu’as faire la conversation, il voulait dire des choses simples et sans intérêt pour justement, ne pas envenimer la situation. Mais une fois encore, désire et réalité n’était pas chose commune chez le serpentard. Elle ne faisait même pas attention à son assiette de salade qu’elle avait devant le nez. Ulrich souffla. Il avait comme le sentiment que cette conversation durerait des heures. Et puis que répondre à sa? Il était sur que tout ce qui sortirait de sa bouche ne ferait qu’empirer la conversation, dans ces cas là ne vaut-ils mieux ne pas se la fermer? Mais bien sur, on n’avait pas affaire à un personnage intelligent, on avait affaire à Ulrich. Ulrich avait encore cette sale habitude de vouloir toujours tout réglé, il avait encore besoin que les choses soit mise au clair. Soit par un mensonge ou par la vérité, éventuellement, mais au final, il avait besoin de ne pas laissé les choses stagner, il ne voulait pas se dire que le débat n’était pas clos et une fois encore, il ouvrait la bouche.

-Rien. C’était just…

Mais pas le temps de terminé son épître que la déesse Austen répliquait déjà.

-Tu ne crois pas que c'est indiscret comme question ?

On pouvait déblatéré sur la discrétion pendant encore des heures mais franchement, malgré le fait qu’Ulrich faisait de léger signe d’approbation désolé en la faveur de la serpentarde, il ne voyait pas pourquoi c’était si indiscret de connaître l’origine de ses cheveux roses. En générale, on trouvait indiscrète les questions qui nous mettait mal à l’aise. Avoir des cheveux couleur bonbon la gênait donc tant que sa? Il n’était pas là pour la juger, et ne le ferait sûrement jamais à haute voix, mais elle n’avait aucunement besoin d’avoir honte. Enfin.. Il ne la connaissait pas, donc il ne disait rien. Peut-être que la couleur rose était issus d’une lourde histoire de famille. Dans ce cas là, il ne voulait pas la connaître. Ne pas savoir, c’est ne pas s’attirer d’ennuis.

Puis il la regarda dévorer sa salade avec une brutalité sans nom. Pauvre salade.. Ulrich s’imaginait à sa place, essayant d’échapper aux coup de fourchette planté avec férocité. Au fond du grand bol blanc, espérant ne pas être le prochain sur sa liste, ne pas être le prochain qui se ferait mordre, mastiqué et avaler par la grande faucheuse de salade. Mais reprenons notre forme humaine car voilà de nouveau la sauvageonne qui le regardait avec une assurance et une détermination de sanguinaire. Allait-il se prendre la fourchette dans la main? Une seconde il l’avait cru, mais merci bien, l’idée ne lui avait pas encore traversé l’esprit.


-Et toi Ulrich, tes fréquentations sont naturelles ?


Une gorgé d’eau et elle commençait sa vengeance. Maintenant le discourt était lancé dans les questions dites indiscrète. Sauf que, pour Ulrich la question ne l’était pas parce qu’il trouvait toujours moyen de la détourné comme il le fallait. Il n’allait sûrement pas parlé de ses sorties nocturnes avec Chuck ou de sa relation amoureuse avec Katie. Non.. Sa il était hors de question qu’il en fasse allusion et puis il était bien trop insignifiant pour elle pour qu’elle lui pose la question directement.

-Mhm..

Faisant mine de réfléchit Ulrich cherchait la façon la plus simple de détourné la conversation. Il y avait bien entendu les purgateur. Ces derniers temps, on pouvait dire qu’ils les fréquentait surtout..

-Tu veux parler d’Ambre?

Un sourire satisfait sur les lèvres, il savait qu’elle n’allait pas plus reprocher de parler avec Miss serpentard.

-Moi aussi je trouve que ce n’est pas très naturel d’autant la fréquenter ces derniers temps.. Mais que veux tu? Je ne peux pas m’empêcher de lui adresser la parole !

Il faut dire aussi qu’il l’imaginait bien lui lancé des tonnes de sortilèges humiliant si Ulrich se décidait à ne plus la rejoindre aux « réunions » des purgateurs. Et oui, Ulrich avait certes un peu de personnalité mais dans la vie, il fallait parfois se taire, baisser les yeux et se choisir un chef si on voulait avancer. Ulrich avait choisie Ambre, ou plutôt elle, elle l’avait choisie. Il détestait obéir aux ordres mais maintenant, quoi qu’il fasse, se serais sous les siens. La personnalité? A quoi peut-être bien servir quand on est un suiveur?
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeLun 14 Mar - 19:33

La belle saison, celle des amours et des flirts, de l'insouciance et des rires à l'ombre fraîche et reposante d'un arbre ou au bord d'une rivière chantante apportait à chaque fois son lot de rencontres car avec les beaux jours, la hausse des températures et la présence lumineuse d'un ciel d'azur au-dessus de nos têtes la vie reprenait son cours, encore plus palpitante qu'en hiver. En terme de saisons l'été n'était pas ma préférée, certainement le courant passait mieux avec l'hiver et correspondait plus facilement à ma personnalité, mais comme tout élève normalement constitué le dernier jour à l'école de sorcellerie de Poudlard était l'un des meilleurs jours de l'année. Être en vacances, prendre un repos bien mérité après des mois et des mois de travail, cloîtrés entre quatre murs en raison de la météo pluvieuse, idéale pour glisser sur le sol boueux, herbe et terre transformés en une gadoue fatale et ainsi se tordre la cheville, faisait partie de ces bonheurs simples de l'existence auxquels j'aspirais. Après tout ce temps chaque minute passée à profiter du temps qui s'écoule, la tête légère, les pensées écrémées, filtrées et assainies n'avait pas de prix, c'était comme toujours un mélange de paix et d'oubli. Isolée au cœur de la forêt, à l'ombre rafraîchissante et protectrice d'une épaisse et verdoyante frondaison, le contact du tapis herbeux valait bien des trésors...

Ulrich, par sa simple présence, se paraît du rôle peu envié – même pas du tout – de fossoyeur. Il me rappelait la rentrée et par ce terrible mot toute une fin et un renouveau auxquels j'avais fini par m'habituer, même si de l'avis général se coucher la veille du jour fatidique teintait les dernières heures de cette même lueur crépusculaire, entre nostalgie des jours perdus et excitation des semaines à venir.

Cela dit le serpentard au nom si compliqué n'y était pour rien, cette rencontre se révélait des plus fortuites et si le hasard n'avait ainsi disposé les cartes du jeu jamais je ne me serais retrouvée assise à cette table en compagnie de cet adolescent. Entre nous deux un je ne sais quoi rendait tout rapprochement très difficile, voire fantaisiste. Ulrich Liechtenstein entrerait à la rentrée dans sa cinquième année d'études à l'école de sorcellerie de Poudlard, la même école qui nous réunissait sous un blason commun, et moi la sixième année. L'écart n'était pas grand entre nous deux, seule une année nous séparait de cours communs et pourtant, en dépit de toutes ces facilités jamais nous n'avions auparavant eu de contacts. Les choses étaient ainsi faîtes. Peu sociable, avare de paroles et économe de salive, je n'étais membre d'aucune équipe de quidditch ni rattachée à aucun club, pas même celui de duel et encore moins la chorale. En y regardant de plus près la fraîcheur de cet échange s'expliquait par des spécificités propres à chacun de nous.


-Mhm..

Je ne lâchai pas le serpentard au crâne blond des yeux. Il y avait au moins un détail auquel je pouvais sans peine me fier; Liechtenstein ne brillait pas par son intelligence car jusqu'à présent l'adolescent au physique massif ne disait rien de très pertinent ou qui puisse constituer une source d'intérêt. Sa question n'arrangeait rien, après cinq bonnes années de longs et loyaux services j'étais certes blasée, indifférente aux questionnements fondamentalement existentiels de certains, mais jusqu'à preuve du contraire les vacances n'étaient pas encore un lointain souvenir. En dehors de Poudlard ce genre de questions me tapaient doucement mais surement sur les nerfs...

- Oui ? Là où le pli des lèvres creuse la fossette, charmante et taquine, somnolait le sarcasme et l'ironie mêlées en un rictus peu encourageant. Sans préméditation, ma première réaction à ce début de réponse, ou encore ce croisement de grommellement trahissait le fond de ma pensée, à savoir pas grand chose de ce garçon. Ce pas grand chose, cette absence d'opinion n'était pas pour le servir, bien au contraire, j'étais assez curieuse d'en apprendre plus sur lui car après tout j'étais humaine, bien au-dessus de la mêlée puante des sangs-de-bourbe, sang-mêlés et autres pourritures, mais humaine et donc dotée de traits communs. La curiosité, défaut ou qualité selon le point de vue, ne se satisfaisait pas chez moi de l'opinion des autres, il me fallait me faire ma propre idée d'un concept ou d'une personne pour ensuite tirer une conclusion et décider de la suite.

J'attendais donc avec une certaine impatience qu'il satisfasse ma curiosité. Le paradoxe, ou ironie de l'histoire est que j'en avais aussi strictement rien à faire de sa petite personne, cet Ulrich pouvait être le meilleur joueur de quidditch de l'école, le fils d'une gloire montante ou d'une sommité quelconque ça me laissait de marbre et pourtant... Il y avait bien un mais, et un mais de taille! Je n'étais pas disposée à fréquenter un type au sang empoisonné car si à Poudlards j'étais bien forcée de respirer le même air que ces crétins en dehors de l'école cette obligation n'avait plus lieu d'être. Libre de mes fréquentations, j'évitais comme l'éclabouille les poisons de cette société.


-Tu veux parler d’Ambre?

Ambre, Ambre, Ambre... Miss Serpentard en personne! Ça me faisait bien rire ce titre ronflant! La miss en question, une blonde au visage aussi expressif qu'une poupée de porcelaine, avait hérité de cet honneur, ou de sacerdoce de l'avis général. Depuis le temps je n'avais toujours pas compris l'utilité de pareil titre, est-ce que ça changeait la donne, était-elle différente ? Peut-être, peut-être pas... Toujours est-il qu'Ambre ne m'intéressait pas, du moins pas dans l'immédiat, s'il lui arrivait de fréquenter la miss grand bien lui fasse, après tout elle avait le sang pur, n'était pas un laideron et respectait le code d'honneur de notre maison mais son nom ne m'était d'aucune utilité. Serana n'était pas visée par mes propos. Ulrich détournait la conversation en terrain neutre, certain de n'avoir rien à se reprocher. La manœuvre n'échappa pas à mon bon sens.

- Entre autres... Évasive, le regard résolument fixé à celui du jeune sorcier, ma tactique n'était pas pressée par le temps et cela se ressentait. Il ne voulait pas cracher le morceau ce qui, après tout n'était pas dénué de sens, et bien tant pis! Un peu de patience ne me tuerait pas, je finirais par savoir ce qui se tramait dans sa petite tête. Sur ces belles et philosophiques réflexions je plantais ma fourchette aux dents pointues dans la chair tendrement verte et gorgée d'eau des feuilles de salade pour la portée à ma bouche et satisfaire mon estomac. Tout en mâchouillant tranquillement ma salade je pensais qu'en fin de compte cette pêche aux informations nécessitait une forme de laisser aller, pourquoi pédaler comme une folle alors qu'il suffisait de se laisser dériver, portée au fil de la conversation ?

-Moi aussi je trouve que ce n’est pas très naturel d’autant la fréquenter ces derniers temps..

Oui, ce n'était peut-être pas plus mal ainsi, ne pas brusquer Liechtenstein, instaurer un climat de confiance, détendre l'atmosphère et l'amener progressivement, sans heurts ni violence à des confidences... Ma stratégie semblait porter ses fruits. Plutôt que de sortir les griffes, jouer de ma sale réputation et lui flanquer une peur bleue mieux valait jouer la carte du déjeuner détendu, propice aux révélations. Tout en tamponnant la serviette blanche au bord de mes lèvres où s'était déposée un fond de vinaigrette, je tendis l'oreille, soudain très intéressée par ce qu'il me disait... Que pouvait donc bien sous-entendre Liechteinstein ? Ma curiosité piquée au vif, je fis mine de ne pas prêter attention à son blabla, mais en embrochant une nouvelle feuille de salade mes neurones ne flemmardaient pas. Depuis le retour présumé du Seigneur des Ténèbres une machinerie secrète, encore préservée des attaques, semblait tisser sa toile à l'ombre des baguettes du ministère. Le sujet occupait les esprits de bien des serpentards, en particulier un groupe dont j'avais comme beaucoup entendu parler. Ils se nommaient eux même les Purgateurs. Au moins ça avait le mérite d'être clair et ne laissait pas de place au doute. Néanmoins tout ça n'était encore qu'à l'état de rumeurs, personne ne connaissait leur réelle identité et bien que leurs idées soient assez simples à deviner il n'en n'allait pas de même de leur but réel.

Mais que veux tu? Je ne peux pas m’empêcher de lui adresser la parole !

Ulrich l'ignorait mais j'avais le regard des grand jours, ce même regard quasi euphorique qu'ont les enfants lorsqu'ils découvrent un trésor et sans le savoir le serpentard semait des indices au fil de ses paroles... Et de fil en aiguille, de petits cailloux en raisonnements la trame secrète de Poudlard prenait corps, indices après indices dans mon esprit pour se constituer en toile de fond, prête à recueillir l'image projetée des plans des uns et des autres. Peu de personnes le savaient à Poudlard, mais j'étais d'une nature très curieuse, lorsque l'ombre d'un secret passait sous mes yeux je ne pouvais m'empêcher d'y songer après coup, l'esprit encore tout frais de sa silhouette. Le serpentard aux bras épais venait de me servir sur un plateau d'argent le nom d'Ambre Serana.

- Vraiment ? Roublarde, je fis semblant de m'étonner et ma voix avait l'accent trompeur et serein du mensonge, aussi doux et sucré qu'une rivière de miel. Pourtant Serana semble fidèle à Salazar Serpentard. De ce que je sais elle est de bonne famille et je n'ai jamais entendu dire qu'elle ne méritait pas sa place. Sans l'ombre d'un scrupule je fis de Serana une bonne serpentarde et ce peu importe si je n'avais pas assez de matière pour donner un avis objectif. Depuis son titre de Miss Serpentarde la jeune sorcière blonde se trouvait auréolée d'une gloire nouvelle, acquise ou pas à juste titre - là n'était pas la question -, mais qui rayonnait auprès des serpentards.

Le bol n'était plus d'un blanc immaculé, une mare de vinaigre et d'huile à la surface de laquelle flottait des nénuphars disgracieux entachait la blancheur passée. Je choisis ce moment de flottement pour alpaguer la serveuse qui tournait autour des tables, la jeune femme, visiblement réticente et peu décidée à à sourire, s'arma néanmoins d'un soupçon de civilité lorsqu'elle débarrassa ma table. L'opération ne prit pas plus de deux minutes dont je profitais pour laisser planer un silence bien mérité. Violetta, tel que l'indiquait un bout de tissu brodé sur sa tenue de travail, m'informa de l'arrivée imminente du plat principal.


- Tu n'as pas, pour ainsi dire, je suppose vraiment le choix... Les lèvres étirées en un sourire négligent, mes ongles manucurés, féminins sans chichis, tapotaient tels la vague qui se replie pour mieux déferler et recouvrir les côtes.
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MessageSujet: Re: Le chemin des rencontres [ Ulrich ]   Le chemin des rencontres [ Ulrich ] Icon_minitimeJeu 24 Mar - 22:18

Les amis, la famille, des notions que l’on nous inculque depuis notre tendre enfance et auxquels on met des images pour nous rassuré. On se persuade que sans eux, notre vie s'évanouis et de ce fait, on ne s’imagine pas une vie, sans ses être. On est dépendant de sa famille, car grâce à elle, on grandit, on apprend, on vie en sommes. Les amis, eux, nous font croire que leur présence sert à nous reposer, oublier, nous confier de temps en temps. C’est vrai que l’on ris avec ses amis, qu’on l’on partage des moments que l’on oublie pas dans le futur mais cette notion de besoin fondamentale gênait un peu Ulrich c’est vrai. Ce n’était que récent, qu’il puisse dire avoir des amis. Avant, il n’en avait pas et aujourd’hui encore, il ne savait pas si les personnes proche de lui ne le torturerons pas plus tard. Comment donner une confiance totale en un être qui pourrait, par quelques paroles futile nous faire changer notre façon de pensé pour la sienne? Un meilleur ami devrait être quelqu’un qui n’a jamais peur de vous, qui vous humilie quand la situation le doit, pour vous faire comprendre notre stupidité, quelqu’un qui nous sourie des fois, qui se montre neutre avec nous en toute situation. Un ami, doit ressembler à votre pire ennemi. Mais qui voudrait d’un ennemi? Personne.. Alors le mieux encore, serait de ne pas avoir d’amis. Mais lorsque l’on n’as pas d’amis, c’est notre famille qui viens nous embêter. Pourquoi? Comment? Dis nous tout? Sa va pas? Des questions encore et encore, des questions dites milles fois sans jamais de lasse. Des énigme que nous même ne comprenons pas. La famille aide à la vie, mais la détruit en même temps. Sentir la critique, la pression, les demande, les exigences mêmes, et les contraintes c’est vivre en famille. La famille, c’est la chose la plus épuisante au monde. Ulrich n’aimait pas sa famille, comme pas mal d’adolescent. La seule différence, c’est que lui, ce n’était pas uniquement du à sa crise d’adolescence comme tout le monde. Lui, il détestait véritablement les sien. Si il avait le droit et le pouvoir de partir, tout quitté avec juste un sac a dos, vivre dans une maison abandonné, travaillé pour quelques misère afin de survivre il le ferait mille fois si en échange, on le changeait de famille. Il rejetterait son nom, ses origines, ses croyances si tout cela n’avait pas de conséquence. Mais tout avait toujours une fin.

Et si il était devenu tout ce que ses parents souhaitait de lui? Et si il avait eu ce caractère propre aux vieux sang pur? Celui d’être fier de ses origines au point de le clamé si haut et si fort que les sang de bourbe verrait leur oreilles saigné de honte. Et si il était devenu arrogant, manipulateur et menteur? Serait-il toujours Ulrich? Ce n’était qu’un prénom comme un autre et pourtant, à ses yeux c’était bien plus. Pour les membre de sa famille Ulrich Liechtenstein c’était son grand père. Ulrich avait hérité du prénom comme le voulait la tradition. Son grand père lui était l’image parfaite de la famille. Il était la réussite, le pouvoir, l’argent, la lois. Quel tristesse que le jeune Ulrich n’ai pas les même valeurs… Quel malheur d’avoir un fils qui pensait que la simplicité, le bonheur, la fidélité et la loyauté étaient des valeur bien plus certaine et plus morale que la soif de pouvoir.
Que serais devenu Ulrich si il avait écouté sa famille pendant son enfance? Peut-être serait-il aujourd’hui quelqu’un de connu dans poudlard. Quelqu’un de craint et respecté. Les élèves le regarderaient très peu, de peur de le fâché, de peur qu’il les martyrise. Ulrich inspirerait peut-être la crainte. Ou alors, il se ferait sans doute très discret pour exercer des plan machiavélique dans son coin, avec un ou deux larbin. Peut-être même qu’il aurait été ami avec la célèbre Claire Austen…

Ou peut-être pas. Ulrich n’avait pas souvenir avoir vu Claire avec une personne qu’il pourrait dire comme une amie pour elle. Ou alors, lorsqu’il était lui en première année, peut-être avait-elle eu à l’époque des relations aujourd’hui inexistante. Mais encore une fois, elle restait quelqu’un de très discret. Il aurait donc été ami avec Ambre. Mais de son point de vue de l’amitié, ne l’était-il pas déjà? En tout cas de son côté à lui. Il savait bien que de celui de la miss, l’amitié était quelque chose de très difficile et bien qu’ils se connaissaient un peu, même très peu, jamais ils ne deviendraient proche. Elle était trop glaciale, trop distante, trop imberbe aux autres qu’il était impossible de se rapproché de la belle blonde. Devait-il donc passé sa vie seul? Une question à laquelle il n’avait jamais trouvé de réponse.

Mais ce n’était pas le moment de se penché sur ce qui aurait pu être ou qui ne sera jamais car la serveuse, sa jupe évasé qui volait un peu sur les côtés à cause de la légère brise passagère arrivait vers lui, son assiette à la main. Il était temps. Il leur avait fallu en cuisine un temps vraiment inconsidérable pour si peu. Si seulement il avait pu juger de leur goût pour se donner un prétexte au temps…

La jeune femme, l’assiette à la main enveloppé dans une serviette blanche pour évité le contact de la chaleur adressa au serpentard un agréable sourire, en compensation de son temps d’attente, mais, ne regarda pas une seule fois la tigresse en face de lui. Les vapeurs de chaleur montèrent jusqu’à lui, et il voyait la sauce de ses ravioles frétillé encore un peu.

Ulrich goûtait une première fois à ses ravioles, puis une seconde. Un verre d’eau, et il reprenait un peu de nourriture. Il c’était instauré une sortes de planning quand il mangeait. En faite, c’était surtout ses médecin qui l’avaient faite pour lui étant plus jeune et depuis ce temps là, il respectait les demande à la lettre. C’était une des raisons pour lesquels il était en très bonne forme physique. Manger trois fruits et trois légumes, cinq produits laitiers, pas beaucoup de sucre, surveillé les matière grasse, boire beaucoup d’eau.. Même si c’était quelque chose de chiant, il fallait avoué qu’Ulrich n’avait pas vraiment de problème quand a son état physique. Il était musclé, grand, solide, ne tombait presque jamais malade et surtout, était plein d’énergie quand il le fallait. C’était le secret d’un corps sain : manger comme un robot. Et Ulrich était un petit robot bien programmé.

A chacune de ses phrases, il attendait une petite minutes pour reprendre une bouché, un peu d’eau ou même parler. Manger et parler en même temps ce n’était pas conseillé et alors qu’Ulrich avait très envie de mangé après tout le temps d’attente, et aussi pour se trouver une excuse face à Claire car il ne savait plus quoi dire, il se décida à écouter ce qu’elle avait à lui dire.


-Vraiment ? Pourtant Serana semble fidèle à Salazar Serpentard. De ce que je sais elle est de bonne famille et je n'ai jamais entendu dire qu'elle ne méritait pas sa place.

Se serait-il mal exprimé face à Claire? Il pensait évidement que Ambre méritait son titre, elle le méritait même plus que n’importe qui. Quand on pensait Serpentard, notre esprit nous ramenait inévitablement à elle. A cause de son titre ou parce qu’elle incarnait très bien l’image même de l’élève des serpentard, il l’ignorait mais il ne disait en aucun cas qu’elle ne méritait pas son titre de Miss. Mais que répondre à Claire quand tout ces gestes sonnait comme quelque chose d’effrayant. Pourtant, il ne semblait pas à Ulrich que ce qu’il pourrait dire lui porterait préjudice plus tard mais cet air un peu coquin qu’elle avait constamment sur le visage, et pas coquin dans le sens sexy ou même attirant du désir, non, coquin ou des fois, on peu se demandé si elle va nous tuer ou pas. Il n’y a pas besoin de mot méchant pour inspiré cette crainte et une personne plus ou moins normal sourirait de voir Claire Austen aussi gentille mais Ulrich lui, avait tellement eu de surprise plutôt mauvaise à vrai dire qu’il était un peu paranoïaque sur les bord. Peut-être cet partie de son caractère lui porterait une aide plus tard mais pour le moment, elle lui donnait plus un sentiment d’effroi. Pourquoi elle était gentille? Parce que oui ! Scoop de l’année, Claire Austen est assez gentille pour le moment… en tout cas elle tend pas sa baguette sur lui en le menaçant.

Alors qu’il allait répliqué pour se défendre un peu des accusation de la jeune fille, la serveuse revint à la charge mais cette fois-ci pour la demoiselle. Elle semblait moins ravie de servir Claire que Ulrich. Il faut dire que même sans la connaître, elle avait ce quelque chose qui nous faisait comprendre que l’on était pas du même monde. Le bol de salade enlevé, la jeune fille interrompt les deux étudiants pour prévenir que le plat arriverait vite. Et bien.. Elle avait de la chance ! Ulrich avait attendu longtemps lui.


-Tu n'as pas, pour ainsi dire, je suppose vraiment le choix..

Elle s’égarait complètement ! Ulrich n’avait même pas imaginé une seule fois Ambre lui donné l’ordre de venir la voir pour lui parlé de.. Il ne savait même pas de quoi. Non, quand il lui parlait, enfin.. Le plus souvent. Les réunions des purgateurs n’étaient pas prise en compte dans son esprit. Quand ils se voyaient pour les purgateur, ce n’était plus Ambre, c’était Serana, sa chef, son leader. Ambre il l’aimait bien, parce qu’il la voyait toute l’année depuis maintenant cinq ans. Ambre il l’aimait bien parce qu’elle avait un caractère bien à elle et qu’il s’y était attaché malgré lui. Il aimait bien quand elle jouait les petites chef parce qu’il trouvait que le rôle lui allait à merveille et qu’il y voyait là, plus une pièce de théâtre qu’un véritable débat. Quand elle était dans les purgateur, ce n’était plus pareil.. Là, il la respectait. Il obéissait à ses ordres et il faisait c qu’elle voulait. Pour Ulrich, ce que venait de dire Claire était faux. Il avait le choix. Il l’avait même toujours eu. Si il ne voulait pas parlé à Ambre, il ne le ferait pas parce qu’elle, ne ferait pas en sortes que ce soit autrement. Il ne voyait pas Ambre lui courir après pour qu’ils se racontent leurs journées…

-Bin.. En faite si. C’est juste que moi, j’aime bien lui parlé. Parce qu’on est dans la même classe. Mais sinon elle, je crois qu’elle s’en fou juste royalement.

Ulrich eu un petit rire pour lui tout seul. Comme elle devait le détesté par moment ! Ce serais deux héros parfait de série B. La fille brillante et arrogante et le garçon un peu crétin qui arrive toujours d’on ne sait ou et qui lui tape la discute comme deux amis alors qu’ils n’ont rien à voir ensemble.

– mais d’un côté tu as raison.. Qui mettrait un vent à Miss Serpentard?

Quand quelqu’un de connu vous adresse la parole, c’est juste impensable de faire comme si de rien n’était. Tout le monde recherche la gloire, la beauté, l’amour, le sexe, l’argent, la popularité.. Tout le monde veut mené la belle vie à poudlard. Parler à une stars c’est s’attirer plus facilement les paillettes, c’est faire parler de soit de façon simple et basse. Il y en a qui ne recherche que sa, quitte à oublier ce qu’ils pensent et qui ils sont. Ulrich lui, ne voulait rien de tout sa et pourtant, il avait l’impression des fois de tombé dedans… comme avec les purgateur.
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