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Here is your signed armistice. |PV|

 
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 Here is your signed armistice. |PV|

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Ruby Standiford-Wayland


Ruby Standiford-Wayland
Apprentie à Sainte Mangouste



Féminin
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Localisation : Cachée.
Date d'inscription : 03/09/2011

Feuille de personnage
Particularités: « and from the rain comes a river running wild that will create an empire for you. »
Ami(e)s: Lizlor; « Maybe home is nothing but two arms holding you tight when you’re at your worst. »
Âme soeur: « Lover, when you don't lay with me I'm a huntress for a husband lost at sea. »

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MessageSujet: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeDim 4 Mar - 16:31

Ruby & Traice
«Here is your signed armistice.»


Les nuages lourds et gris de la matinée s’étaient peu à peu estompés, laissant place à un ciel d’un gris blanc aveuglant qui donnait presque un air fantomatique à l’atmosphère. Mes bottes crissaient sous la mince couche de glace qui s’était formée sur le sol pendant la nuit, et j’errais dans la fête foraine, mon Ipod dans les oreilles et un sourire aux lèvres. Je n’avais toujours pas réussi à retrouver les filles, mais il me semblait qu’elles avaient parlé la veille du Toboggan géant. Je m’y dirigeais donc, espérant y retrouver une tête connue. Mais le nombre d’élèves mais aussi d’adultes et de professeurs qui étaient venus pour voir LA fête foraine, était impressionnant. Les chances donc que j’y retrouve Pénélope ou Anaïs étaient plus que faibles, mais cela ne m’embêtait pas tant que ça. J’allais profiter d’une après-midi tranquille, et peut-être croiserai-je des connaissances, voir m’en ferai-je. Cela était déjà arriver en fin de matinée, où j’avais rencontré une certaine Magaite et d’un Jake, deux premières années dans lequel j’avais failli rentrer dedans à la patinoire. Dieu merci, tout le monde s’en était sorti indemne malgré le fait qu’ils étaient peu expérimentés en matière de patinage.

Je n’avais aucune idée de qui j’aurais voulu voir ici. Prudence peut-être, avec qui je m’entendais de mieux en mieux depuis notre escapade nocturne. Kenza, avec qui j’avais combattu lors de la bataille de Poudlard. Jay peut-être, l’un des rares garçons avec lequel j’étais proche. Dès que mon cerveau prononça silencieusement son prénom, un second jaillit automatiquement dans mon esprit : Traice Swily. Mon coeur se serra soudainement. Je n’avais pas revu depuis le bal la jeune fille, mais il était vrai que je n’avais pas non plus cherché à le faire. Mon esprit était divisé : affronter la gryffondor et lui dire que tout ceci n’était qu’un quiproquo ou laisser Jay s’en charger, car au final, ce n’était pas mes oignions. Excuse facile. La vérité je le savais, c’était que j’avais peur de l’affronter, de me mettre face à cette vague de sentiment que devait ressentir Traice. Amour, déception, jalousie… Bref, la totale quoi. Mais j’allais devoir le faire un jour ou l’autre, j’allais devoir la revoir, lui parler. M’excuser aussi. Je devais bien ça à Jay, à qui j’avais caché la soirée mais également ses chances avec la jolie asiatique. C’était décidé, j’enverrai un hibou à la jeune fille quand je serai de retour !

Je me sentis plus léger que les minutes auparavant, mon pas s’accélérant pour devenir des petits pas de danse au milieu de la foule. Je n’avais jamais été bonne pour faire des excuses, mais par lettre, cela me semblait bien plus simple. Pas de pleurs, pas de cris. Du moins, pas en face ! Voilà qui me paraissait soudainement génial. Je fuyais la confrontation et je le savais. Avais-je honte ? Oui et non. Je n’étais pas doué pour dire pardon, expliquer une situation compliqué animée par des sentiments qui m’échappaient ! J’avais peur de faire des bêtises, de dire des choses que je devais cacher, ou simplement de devoir exprimer ce que je ressentais. J’étais ainsi. Une espèce de muraille de Chine s’étendait, séparant mes sentiments de ce que je montrais. Quitte à passer pour une insensible, mais ça m’était égal. Durant mes premiers mois à Poudlard, on m’appelait même la reine des glaces. Pourquoi ? Car j’étais froide, hautaine et que je ne décrochais jamais un mot, sauf si il s’agissait de critique. Et même si cela avait évolué et que je ne me cachais désormais plus dernière le masque de la petite fille dure et méchante, je n’étais pas encore au stade de l’élève confiante et sociale qui assumait ses sentiments et ses actes. Et sincèrement, j’espérais ne jamais en arriver là.

J’aimais être secrète, parce que c’était tout simplement plus simple ainsi. Je ne voulais pas de la compassion, pas de regard rempli de pitié et d’étonnement, de dégoût. Être différente des autres et regarder ainsi, voilà ce qui me faisait peur. L’idée que quelqu’un ici apprenne l’existence de mon passé m’horrifiait, et la seule personne au courant dans le château entier était Amy, une copine d’enfance que j’avais retrouvé et à qui j’avais fait comprendre la situation. Mais c’était plus simple, elle savait déjà elle, je n’avais pas eu à expliquer. Juste à dire que j’étais la petite fille de « l’incident » dont tout le monde parlait dans le village. Taire ce qui arrivé était au final une manière de le rendre moins réel, de l’éloigner de moi. C’était toujours présent, en moi. Mais plus personne ne m’en parlait, et il m’arrivait parfois de me sentir normale, du moins à travers le regard des autres. Et c’était ça l’essentiel. Et c’était ça qui me faisait également peur avec Traice. Car d’une manière ou d’une autre, je le sentais, je la connaissais d’autre part. Ou un membre de sa famille l’était. Swily… Ce nom, où l’avais-je entendue ?! Et pourquoi faisais-je parfois ce rêve où je croisais la jeune fille dans un cimetière ? L’idée me faisait frissonner.

Alors que je tentais de me rappeler du contenu du dernier rêve où elle apparaissait, je la vis. En vrai, pas dans mon esprit : Traice se tenait là, dos à moi, face au stand de nourriture près du quel je m’étais engagée dans l’espoir de trouver à grignoter. Elle était reconnaissable, avec son écharpe rouge et ses cheveux d’un noir de jais. Sa posture même lui était propre, et voyant son doux visage se tourner sur le côté, j’eus confirmation : Traice était là, devant moi. Devais-je… M’excuser maintenant ? J’eus un frisson. Tous mes plans que je venais de façonner dans mon esprit s’envolèrent, me laissant peureuse et honteuse. Il fallait que je le fasse et je le savais. Après tout, je n’avais rien à me reprocher ! Et la brune était gentille, et compréhensive ! Aucune raison que cela pose problème, si ? Lentement, je m’approchais d’elle et lui tapotant l’épaule, je murmurais son prénom. Elle se retourna, l’air surprise.


-Je crois qu’il faut que je te parle.


C'était l'heure de signer l'armistice.


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Dernière édition par Ruby Standiford le Jeu 8 Mar - 17:42, édité 1 fois
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Traice Swily


Traice Swily
Élève de 4ème année



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Particularités: Etre sans particularités dans ce château est une particularité ! Mais puisqu'il faut... Ex-autiste ?
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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeDim 4 Mar - 23:37

Traice & Ruby
« Sometimes doing something is worse than doing nothing »


Je passais clairement une mauvaise journée. En réalité, depuis pas mal de temps déjà, j'avais l'impression que ma vie n'était qu'une succession de mauvaises journées. Je me levais d'humeur maussade, je me coiffais à peine, et me revêtais de mon uniforme rouge et or même les jours durant lesquels je n'avais pas cours. J'en étais à délaisser mon dessert tous les soirs, ce qui, d'après ma camarade de chambre, était un signe de non-retour.

C'était elle qui m'avait incitée à me rendre à la fête forraine, ainsi qu'à me laver les cheveux et mettre des vêtements convenables. Elle me tint un discour d'au moins trois heures durant lequel elle m'expliqua combien il était important de se sentir bien dans sa peau pour se sentir bien dans sa tête.

Je fis ce qu'elle me dit sans broncher. Mais je doutais que mon problème se trouvait réellement là, même si cela faisait effectivement du bien de se retrouver.

Depuis le bal, j'avais du mal à me concentrer sur mes cours, je ne traînais presque plus avec mes amies et l'annonce de la fête forraine ne m'avait fais ni chaud ni froid, alors que j'adorais cela habituellement. Je n'avais plus revu Jay depuis.. Ou peut-être que je l'évitais. Ou qu'il m'évitait. En bref, nous nous évitions.

Et c'était là qu'était le centre du drame. Je me sentais trahie, mais pire : arnaquée. Un bal était censé rimer avec beauté, romantisme, joie et pourquoi pas, amour! Mais en ce qui me concernait, il avait plutot rimé avec blondasse, robe gâchée et maquillage ruiné. J'y avais beaucoup réfléchis mais j'arrivais toujours à la même conclusion : tant que je n'avais pa smis mes sentiments pour Jay au clair, je ne pourrais jamais me positionner.

Avais-je été jalouse, ce soir là ? Ou simplement profondément blessée de voir que mon cavalier se permettait d'aller voir ailleurs ? Je savais que cette question n'aurait pas de réponses tant que je n'aurais pas parlé avec Jay, mais quelque chose clochait. J'avais presque peur de le revoir, et avais un très mauvais pressentiment. Pourtant, nos retrouvailles s'étaient tellement bien passées... Je ne comprenais pas le malaise qui s'était installé. Pourquoi avais-je l'impression que cela n'avait pas seulement un rapport avec la jolie Serdaigle?

Comme s'il n'y avait que cela pour gâcher mon morale, ma mère m'avait annoncé dans une lettre courte et sèche qu'elle partait pour une durée indeterminée en Corée, emportant ma petite soeur Charlie. Je savais très bien ce que signifiait ce départ : une dispute conjugale. Et pour qu'elle emporte Charlie, il fallait que cela soit plutot grave...

Malgré toutes ces idées noires, l'ambiance de la fête forraine me gagna aussitôt. Tout le monde était joyeux et les rires fusaient de tous les côtés. Je décidai d'aller chercher quelques jus de citrouille pour notre joyeuse bande, et les laissai du côté du toboggan géant. Seule au milieu de la foule, je me sentais bien, comme lavée de mes problèmes. Jay, ma mère, la blonde, tout avait disparu de mes pensées, excepté les gamelles royales que je m'étais promises à la patinoire.

Je zigzagais entre les silhouettes plus ou moins connues, apercevant même un ou deux professeur. Je m'arrêtais dans la file, désespérément longue, et me prostrai là, attendant une avancée. J'allais partir, me disant que finalement, elles pouvaient tout aussi bien aller chercher leurs jus de citrouille toutes seules, lorsque j'entendis quelqu'un m'appeller dans un chuchotement.

Je me retournai, et eu la grande surprise de voir la jeune serdaigle du bal.

    Ruby « Je crois qu'il faut que je te parle »


Comme je détestais ce genre de situation. S'il était vrai que j'étais plutôt virulente dans les conflits, cela ne voulait pas dire que je les aimais pour autant. Mon visage se renfrogna et je fixai le sol. Voulait-elle que l'on se crêpe le chignon ici, au milieu d'une foule de gens? Pas que cela me dérangeais, mais je n'aimais montrer cette image de moi : celle capable derrière son masque de douceur de sortir crocs et griffes en gardant un visage impassible.

J'haussai les épaules d'un air largué, et m'éloignai un peu de la foule. Pas vraiment un coin tranquille, mais je n'avais pas le courage de faire monter le tont de cette conversation. A moins que cela tourne vraiment mal, je resterais calme.

    Traice « Je t'écoute, Ruby. »


En prononçant ce nom, un souvenir vague me revint à l'esprit - un banc, des vêtements noirs et des bonbons à la fraise - mais je le chassai immédiatement de mes pensées.
J'avais une réputation de jeune fille plutôt calme et timide. Mais le regard que j'adressais à la Serdaigle n'avait rien à voir avec une gentille petite fille. Oh non, au contraire.

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Ruby Standiford-Wayland


Ruby Standiford-Wayland
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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeJeu 8 Mar - 17:25

Spoiler:


Ruby & Traice
«An apology is the superglue of life. It can repair just about anything. »


Elle fixa le sol, puis me jeta un regard. Pas noir, pas froid. Juste vide. Elle haussa les épaules, comme pour me montrer qu’elle abandonnait la bataille et que de toute manière, elle n’avait pas le choix. Elle agita sa mignonne petite bouille vers un coin plus tranquille, signe que je devais la suivre. Je dis mignonne petite bouille, mais croyez-moi, Traice n’avait actuellement aucune trace de « mignon » sur son visage. Il n’y avait pas non plus une once d’énervement. Juste cette expression vide, comme si elle était exténuée. Et c’était justement cela qui m’inquiétait. Lorsque l’on est en colère, ce sont des émotions vives et violentes que l’on ne contrôle pas, elles sont brèves et passagères. Lorsque l’on passe à cette phase de légume anti-sentimental, c’était qu’on était au grand du dessus. C’est que l’on allait encore plus mal. Et je connaissais très, trop bien ce stade, pour savoir qu’il n’était pas à prendre à légère. Il fallait que je secoue Traice, que je la remette sur pied, car si elle était au sol, c’était en partie de ma faute. Mais comment faire sans trahir ce que m’avait dit Jay ?

Et puis, techniquement, il ne m’avait rien dit. La jolie Gryffondor lui plaisait, mais il était partagé entre amitié et amour. Il s’était confié à moi, et tout répéter à Traice n’était pas vraiment mon genre. Je priais d’ailleurs intérieurement qu’elle ne me pose aucune question à ce sujet. Je pouvais mentir, certes, mais je n’en avais pas vraiment la force face à elle. Je l’avais blessée sans le vouloir et je lui devais la vérité, mais je me devais aussi de protéger Jay. En gros, j’étais tiraillée entre pleins d’options qui jaillissaient dans ma tête, me mettant mal à l’aise. Je réalisais soudainement que j’y étais enfin : ma première histoire à régler, mes problèmes d’ados, de cœur. Bien que je ne sois pas directement concernée, j’étais impliquée malgré moi et j’avais donc à le gérer. Si j’étais plus mature que la plupart des gens que je connaissais, l’idée d’avoir à interférer dans une histoire « d’amour » me mettait très mal à l’aise. Les sentiments, ce n’était pas mon truc, j’étais pas douée pour m’exprimer avec tout ça. Pourquoi ne pouvais-je pas plutôt parler du dernier devoir de botanique, ou du sort de répulsion ? Un truc scientifique, compréhensible, prouvable et explicable au final.

Traice s’extirpa de la foule pour se planter dans un endroit plutôt calme bien qu’entouré de groupe d’élèves qui parlaient joyeusement. Nous étions là, toute les deux, avec nos têtes d’enterrement visés sur le visage. Enterrement, pourquoi ce mot me revenait-il à chaque fois que je pensais à la jolie asiatique. Je secouais la tête. Je devenais paranoïaque, probablement. Elle planta ses yeux sombres dans mes pupilles azures, me déstabilisant. La jeune fille n’avait pas la réputation d’être désagréable et cassante, puis au contraire. Pourtant, ses sourcils fronçaient ne m’indiquaient rien de bon, mais je ne détournai pas le regard. Je n’avais rien à cacher, et j’étais bien décidé à lui prouver. J’essayai de prendre mon courage à deux mains, mais il glissait entre mes doigts. Je n’osais pas non plus sourire ou faire une blague pour détendre l’atmosphère. Et si celle-ci était emplie du bruit de la fête foraine, elle me semblait très calme voire silencieuse lorsque d’une voix froide, Traice annonça.


-Je t’écoute Ruby.

Sa voix… Mon prénom dans sa bouche… Un son si familier. Pourquoi, pourquoi ?! Je grimaçai intérieurement, de plus en plus troublée. Il fallait que je mette de côté cette idée de déjà vu ridicule. J’avais rencontré plein de jolie petite fille brune aux yeux bridés durant ma vie, mais Traice, surement pas. Je me faisais seulement un film. Qui plus est, si je l’avais rencontré durant les dernières années, elle ne devait pas garder un bon souvenir de moi vu ce que j’étais, alors autant me taire. Je soufflai, et me mordant la lèvre, annonçais, gênée.

-C’est à propos du bal.

Je détournai un instant les yeux, incapable de soutenir son regard accusateur. Je ne savais pas par où commencer, ni comment être crédible. Je ne savais pas comment exprimer ce que je ressentais, expliquer à quel point j’étais désolé. Il fallait que je passe mes sentiments dans une machine à broyer, pour les faire ressortir en de jolies bandelettes droites et régulières. A ce moment-là, cela serait surement plus simple. Je devais bien me lancer, et je décidai de réaffronter le regard de Traice. J’ouvris la bouche et parlai de ma voix la plus calme possible.

-Il ne s’est jamais rien passé avec Jay. Je… J’essuyais un trace sur sa joue, je ne l’embrassai pas ou quoi. Il n’y a rien entre lui et moi, il n’y a jamais rien eu, et je suis désolé d’avoir créée une situation si embarrassante. Je crois que Jay est trop gêné pour s’excuser, mais il s’en voulait vraiment, et moi aussi. C’est qu’un quiproquo et...

J’avais parlé d’une traite, et finis par me couper, reprenant mon souffle.


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Traice Swily


Traice Swily
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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeDim 11 Mar - 16:11

Traice & Ruby
« Sometimes doing something is worse than doing nothing »


La jeune Serdaigle paraissait gênée, et ne le cachait pas. Une secrète satisfaction s'insinua en moi. Il était vrai que depuis le bal j'avais plus pensé à Jay qu'à Ruby, mais l'image de ces deux-là dans les bras l'un de l'autre, devant une foule d'élèves, ne me quittait que rarement. C'était déjà tellement compliqué... pourquoi a-t-il fallu qu'elle s'en mêle en plus ? Le pire était que j'avais eu beau questionner mes amies, excepté par notre équipe de quidditch, ils ne semblaient pas si proches que ça, et ne se voyaient que rarement.
    Ruby « C’est à propos du bal. »

Non. Vraiment ? Peut-être allait-elle m'annoncer ses fiançailles avec Jay. J'eus un rire silencieux à cette idée. Cette conversation me semblait surréaliste et complètement fausse. Je ne la détestais pas, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser à elle comme à la blonde clichée briseuse de couple. C'était peut-être ridicule, après tout, elle était une fille comme une autre. Bon. Une fille magnifique comme une autre.

Je la laissai continuer, sans parler. Je voulais savoir ce qu'elle avait à me dire avant de me lancer. La vérité était que je ne savais toujours pas quoi penser de cette histoire, même si je savais que rien de positif n'en ressortirait.
    Ruby « Il ne s’est jamais rien passé avec Jay. Je… J’essuyais un trace sur sa joue, je ne l’embrassai pas ou quoi. Il n’y a rien entre lui et moi, il n’y a jamais rien eu, et je suis désolé d’avoir créée une situation si embarrassante. Je crois que Jay est trop gêné pour s’excuser, mais il s’en voulait vraiment, et moi aussi. C’est qu’un quiproquo et... »

Elle reprenait son souffle, et moi, je ne savais pas quoi répondre. Un long silence s'installa. Je me rendis compte que je détestais le personnage que j'étais censée jouer. La pauvre fille jalouse et mauvaise, qui regardait avec mépris et envie... Ca ne me ressemblait pas trop. D'habitude, je prenais sur moi, souriais et on n'en parlait plus. Malheureusement, on ne pouvait pas toujours être fidèle à soi-même. Et parfois, quand quelque chose faisait mal, vraiment mal, il n'y avait que la colère et la haine qui pouvaient nous soulager.

Et même si je ne le voulais, c'était ce que je ressentais, profondément. Et le pire, c'était que je refusais de la croire. On m'avait bien sûr raconté la suite du bal lorsque je m'étais enfuie.. Ils s'étaient isolés, seuls, pensant de longues minutes. Me prenait-elle pour une imbécile ?
    Traice « Quelle drôle de coïncidence »

Je savais que je lui reprochais plus mon malheur et ma rage que ce qui s'était réellement passé. Et le fait que Jay ne soit pas venu me parler en face, qu'il ai laissé tant de temps s'écouler sans m'adresser un seul mot, s'ajoutait à ma colère et à ma honte.
Je me rendis compte que je tremblais un peu sous l'effet de la colère, et que mon visage se plissait en un masque mauvais.
    Traice « Peut-être que Jay n'était pas trop gêné. Peut-être qu'il ne souhaitait juste pas s'encombrer d'une gamine trop embarrassante. »

J'eus un rire d'une fausseté digne des plus mauvais acteurs moldus. C'était ridicule, c'était moche, c'était triste. Mais je ne pouvais plus m'arrêter. Parce qu'il y avait trop de choses, parce que ce n'était pas sa faute, mais qu'elle était là, à essayer de s'excuser alors que tout tournait mal autours de moi. Et que je ne voulais de ses excuses. Je ne voulais pas réduire cette colère, je voulais aller jusqu'au bout de celle-ci.
    Traice « Ca t'embête pas trop qu'il t'ai envoyé faire le sale boulot ? Finalement t'as du mérite. »

Et je m'en voulais. Je voyais ses yeux magnifique, ses yeux bleu, aussi purs que le ciel. Ses cheveux blonds, si lumineux par rapport aux miens. Je me sentais moche et stupide. Mais c'est tout ce qui me restait de cette histoire, de la colère. Jay et moi, je ne savais même si cela avait un jour commencé. Mais une chose était sûr : quoi qu'il arrive, notre pseudo histoire était maintenant salie par ma honte et par ma haine.

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Ruby Standiford-Wayland


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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeJeu 15 Mar - 19:18

Ruby & Traice
«This is what makes us girls, We don't stick together 'cause we put our love first.»


Traice avait un vieux sourire froid et désintéressé qui ne lui allait pas du tout. Ses petits yeux n’avaient plus rien de pétillants ; ternes et vides, ils me fixaient et me transperçaient de toute part. Mal à l’aise ? Je n’en suis pas sure. J’étais habituée aux reproches, et j’avais toujours su me défendre. Habituellement, les regards mauvais en coin, c’était moi qui les lançais, pas le contraire. Et c’était justement ça qui me gênait. Je n’arrivais pas à démêler le vrai du faux. Traice était-elle vraiment en colère contre moi, ou reportait-elle juste sa haine envers Jay sur moi ? Et le haïssait-elle, ou était-ce de la rancœur dissimulée, car elle se sentait trahie ? Peut-être même avait-elle était, ou était toujours, amoureuse du Serpentard. Je me craquais les doigts, un peu nerveusement. Je n’aimais pas trop la tournure que cela prenait. Et pourtant, il m’aurait suffi d’un regard noir et d’une réplique pour la faire taire, mais je goutais à ce drôle de sentiment qu’était la culpabilité. De quoi au juste ? Je n’avais rien fais, pas vrai ?

C’était là, la grande question. Parce que je le savais, sans vouloir me l’avouer, que je m’en voulais. Parce que j’avais approché Jay de trop près, et que ce n’était pas dans mon habitude. Cette soirée, je l’avais vécue sans calculer ce que je faisais, peu importe si je le touchais, si il m’approchait, ou si je me confiais à lui. Mais avec du recul, je me sentais mal à l’aise : avais-je dépassé les bornes, avais-je donné l’impression à Jay que je l’aimais bien ? J’étais nulle avec ces histoires de relations, et y réfléchir ne me mettait pas dans un meilleur état. Et pourquoi Jay avait-il manqué de m’embrasser après le départ de Traice ? Qu’est-ce qui lui était passé par la tête putain ! Moi, je ne voulais embêter personne avec tout ça. Pourquoi fallait-il que les choses me tombent dessus à chaque fois, hein ?!


- Quelle drôle de coïncidence.

Sa voix était claire et froide, tout comme son visage. Il était plissé en un rictus de colère mauvaise. Son corps lui, tremblait très légèrement, et je sentais qu’elle était sur le point d’exploser à tout moment. Tout comme moi.

-Je te l’ai dit, Jay a simplement peur !

Mais elle ne m’écoutait pas. C’était un dialogue de sourds. J’étais la coupable quoi qu’il arrive, j’avais mal agis. Si j’avais, au début de cette conversation, tenté de mon calme, celui-ci commençait peu à peu à s’envoler. Ce regard qu’elle me lançait me pesait, me rappelant trop de chose. Je ne supportais plus d’être accusée, j’avais déjà un fardeau bien plus lourd à porter. Je ne voulais pas qu’on m’en rajoute, et le ton accusateur de Traice commençait à faire naitre en moi un sentiment très différent. Etais-je énervée ? Non, je devais me contrôler. Je serai les dents, plantant mes azurs dans les yeux de l’asiatique.

-Peut-être que Jay n'était pas trop gêné. Peut-être qu'il ne souhaitait juste pas s'encombrer d'une gamine trop embarrassante.

-Non !


J’avais crié, mais peu importe. Traice ne m’entendait plus, elle n’entendait d’ailleurs sûrement plus rien. Ni moi, ni la foule, ni son cœur. Selon sa rancœur et sa haine qui se retranscrivaient dans son rire faux et sans émotions. Cela ne lui allait pas, et je voulais simplement qu’elle cesse, j’en avais presque des frissons. Je ne savais pas quoi dire, comment m’expliquer. Elle ne voulait pas me comprendre, j’étais simplement la coupable à ses yeux. Je balayai cette pensée de ma tête qui commençait à tourner. Je sentis que je commençais à trembler, mais je ne bougeai pas. Je devais finir ça.

-Ca t'embête pas trop qu'il t’ait envoyé faire le sale boulot ? Finalement t'as du mérite.

J’accusai le coup sans rien dire cette fois. Je commençai à être lasse de cette conversation. Je n’avais pas été en présence d’autant de colère depuis mon arrivée à Poudlard, et je ne savais plus la gérer. Ma propre douleur commençait également à m’aveugler. Je voulais juste qu’elle se taise, que ça s’arrange avec Jay et elle. Je ne voulais plus de drame, juste plus de drame par pitié. Je pris mon visage entre mes mains, gémissant. J’avais envie de fuir, mais je restais collé là, le cœur battant et le cœur au bord des lèvres. Le sang battait à mes tempes et j’avais peur de perdre contrôle, je devais rester calme… Je soufflai, dégageant ma tête de mes mains. Je posais une de celle-ci sur l’épaule de Traice, tentant d’établir un contact. De la rassurer, de me rassurer.

-Traice tu te trompes complétement tu ne devrais pas…

Je n’eus pas le temps de finir. Cette fois ci, Traice n’avait plus rien de calme. Hurlant presque, elle se dégagea de mon contact violemment, me poussant. Je reculai, titubant, et sentis l’adrénaline monter en moi comme un serpent vicieux. Mon visage était déformé par la colère, et je criais également de rage.

-MAIS CA VA PAS PUTAIN !

Je la poussai également. C’était débile, tellement con. On avait atteint le sommet du ridicule : nous en étions venus aux mains. Mais la Gryffondor ne semblait pas décidé à se laisser faire, et elle me bouscula à nouveau, mais bien plus fort cette fois ci. Je partis en arrière dans un cri de surprise. Je me serai d’ailleurs probablement écrasée sur le sol si je n’avais pas sentie deux mains me rattraper en vol et me soutenir. Je rouvrir les yeux, la respiration saccadée. Paniquée et partagée entre la colère, la peur et la tristesse, je me remis sur mes pieds, cherchant des yeux mon sauveur. Cheveux noirs et lisses, pupilles profondes et crête en guise de coiffure ? Je sentis un poids dans ma poitrine. Ce n’était pas fini. Car Jay venait de faire surface.




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Jay Blackwood


Jay Blackwood
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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeJeu 15 Mar - 20:42

Ruby Ҩ Traice Ҩ Jay
« Je m'adapterai. Comme à la guerre. »


Le soleil revenait doucement sur Poudlard, les journées s’allongeaient et plus aucunes traces de neige ne s’étalaient dans les alentours. Tant mieux, moi et l’hiver, nous n’étions pas franchement amis. Je préférais, et de loin, les doux rayons du soleil. Ouais, enfin, l’été et tout ce qui allait avec. Et puis, rester enfermer à l’intérieur parce que dehors il fait aussi pourri que dans un pot de yaourt périmé. Non, décidément, ce n’était vraiment pas mon truc. Dans ces moments là, j’avais presqu’envie d’être une marmotte pour hiberner, pas vous ? Si, si, j’en suis sûr.

Quoiqu’il en soit, depuis plus ou moins une semaine, les professeurs du château avaient ouvert une fête foraine à Pré-au-Lard. Et il y avait plusieurs raisons du pourquoi du comment j’allais aller y faire un tour aujourd’hui. Premièrement, comme je n’étais pas encore en troisième année, je n’avais pas le droit d’aller me promener à Pré-au-Lard, alors que je n’avais qu’une envie, c’était d’aller y faire un tour, ou deux ou trois. Deuxièmement, c’était une des premières journées ensoleillées, donc, je n’avais aucune envie de rester enfermer. Dernièrement… Ouais non, le dernièrement je le garderai pour moi.

Enfilant un jeans, un t-shirt et un pull à capuche, j’entrepris de sortir du château. De nombreux élèves trainaient un peu partout dans les couloirs et dans le parc. Et je me doutais bien qu’à la fête foraine, il devrait y avoir le triple de personne qu’il y avait ici. Bien. Tout en marchant, j’observais des regards furtifs lancés sur moi. Ouais, depuis quelque temps je faisais fureur… Non, je ris. Depuis quelque temps, je m’étais fait faire une crête, et bon les crêtes, ce n’était pas la coiffure la plus courante à Poudlard et chez les sorciers en soit. A croire que j’étais une bête de foire. Hé les amis, c’est juste des cheveux ! Soit, j’allais au bon endroit, là peut-être que personne ne remarquerait les cheveux en pétard de Jay.

Après une petite dizaine de minutes de marche, j’arrivais enfin à destination. Je ne m’étais pas trompée. Il y avait foule de gens. Et pleins de stand différent. Au loin, j’aperçu même une sorte de toboggan géant qui descendait jusqu’au lac. Ouais, il fallait vraiment avoir chaud de chez chaud pour avoir envie de plonger tête la première dans le lac, oh combien froid. L’odeur caramélisé des pommes, et la bièraubeurre montait jusqu’à mes narines. Bon, ben on savait d’or et déjà vers quel stand j’allais me diriger. Moi, gourmand ? Jamais. Et l’épisode des bonbons sucrés dans les cuisines avec Annalisa ? Mais de quoi voulez-vous donc parler ?! Eumh…

Passons. Je me dirigeais donc vers les sucreries qui m’appelaient de tout leur petit cœur enflammé. Ouais, vous aussi vous les entendez, n’est-ce pas ?! Maha. Et tandis que tout joyeux je marchais en direction du stand, sans aucuns soucis en tête, j’entendis des hausses de voix. Malheureusement, je semblais reconnaître ces divines voix, et j’espérais vraiment, mais alors là, vraiment, me tromper. Risquant un œil dans la direction du bruit, j’aperçu une tête blonde et une noire. Raté. Ma bonne humeur s’estompait petit à petit. Malgré tout, je m’approchais. En même temps, je le devais bien, j’espérais juste que c’était plutôt des cris de joie ou de « wahhh, t’es trop ma copine ! » Même si j’en doutais, mais très fortement.

- Peut-être qu'il ne souhaitait juste pas s'encombrer d'une gamine trop embarrassante.

Traice. Certes, je n’avais pas entendu toute la conversation, il n’empêche que je comprenais très bien qui elle visait avec ce il. Je sais bien que j’aurais du aller la trouver, que j’aurais dû m’expliquer, mais trop de temps était passé avant que je me dise qu’il faudrait y aller, et puis au bout d’un moment, lorsque nous nous croisions dans les couloirs, c’était comme si il ne s’était jamais rien passé. En même temps, elle ne m’avait pas laissé m’expliquer, partie tout de suite.

- Non !

Ruby. Le sujet du quiproquo. Mais j’avais juste aidé une jeune fille et amie avant qu’elle s’éclate par terre devant tout le monde lors du bal. Je l’avais peut-être sauvé d’une grosse honte. Mais je l’appréciais malgré tout. C’était une fille simple, souriante. Et après ce bal, j’avais juste eu besoin de quelqu’un qui ne poserait pas mille questions.

- Ca t'embête pas trop qu'il t’ait envoyé faire le sale boulot ? Finalement t'as du mérite.

Bam. Et prend ça dans ta face Jay. En gros, elle me faisait passer pour le méchant ? Le fauteur de trouble ? Mais ma jolie, pour qu’il y ait un problème, il faut qu’on soit deux. Certes, je m’énervais peut-être trop vite. Mais moi aussi j’avais à lui reprocher. Vraiment. Alors que je m’apprêtais à leur faire voir que j’étais présent, elles se mirent limite à se taper, à sa bagarrer comme dans les filmes de mangas pourris. Ah… Je m’attends presqu’à ce qu’elles commencent à se tirer les cheveux et à rouler dans la poussière. Et Ruby tomba en arrière. Et comme j’étais un parfait gentleman, je la rattrapais avant qu’elle ne se casse la figure à terre. Décidément, c’était son truc ça, de tomber à la renverse à la moindre occasion.

Enfin. Situation identique à la première. Rapidement je la remis sur pied, et je plaçais entre les deux jeunes filles. Merde, elles étaient des filles ! Une fille ça ne se bagarre pas, surtout pour une raison aussi idiote. Enfin, raison du nom de Jay quand même… Mmmh, pas si idiote que ça !

- Ça suffit maintenant. Vous avez quel âge ?! Je me tournais lentement vers Traice. Malgré tout, je n’avais pas envie de tout lui balancer au visage. Malheureusement, je sentais l’adrénaline monter en moi. Ouais. Je peux comprendre que tu sois en colère ou quoique ce soit. Que je ne suis pas venu m’expliquer, soit, je comprends. Mais toi non plus tu ne t’es jamais demandé si ce n’était pas simplement une embrouille. Tu n’es jamais venu me demander une explication. Je reprenais mon souffle. J’ai juste rattrapé une amie, qui tombait. Après tout ce temps, tu devrais savoir que je ne t’aurais pas laissé tomber. Et puis tu n’es pas la seule à avoir été blessé dans cette histoire. Je te rappelle de qui tu as parlé juste après qu’on ait dansé ? Dray, ça ne te rappelle rien ?

Oui. Malgré le fait que j’étais passé au dessus, ça ne faisait jamais plaisir d’entendre le nom d’un autre garçon sortir de la bouche de votre cavalière. Traice, c’était la seule fille pour laquelle mon cœur battait pour un simple regard.

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Dernière édition par Jay Blackwood le Sam 17 Mar - 22:35, édité 1 fois
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Traice Swily


Traice Swily
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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeVen 16 Mar - 18:04

Traice Ruby & Jay
« Ce sont toujours nos bons sentiments qui nous font faire de vilaines choses. »


Je n'entendais presque plus la serdaigle parler. Je ne souhaitais d'ailleurs pas écouter ce que j'avais déjà décidé de considérer comme de fausses excuses. J'avais mal et je ne comprenais même pas pourquoi. Je m'en foutais de cette fille, elle n'avait pas plus d'importance à mes yeux que mon premier chaudron. J'essayais de me calmer, d'analyser la situation. Mais je n'avais plus aucune logique et ma tourbillonait, tourbillonait encore. Avait-elle raison ? Au fond, je m'en contre-fichais. Je voulais juste faire durer cette douleur, m'y enfoncer, m'y complaire. La ressentir jusqu'au tréfond de ma moelle.

Je n'avais jamais autant détester quelqu'un qu'en ce moment même. Ma haine pour la jolie blonde était telle, que je le savais déraisonnable. Mais il fallait juste que je l'exprime, que je lui fasse comprendre que si pour elle, cet incident était une minime, imperceptible dans le lac de son existence, dans la mienne, c'était un raz de marée. J'étouffais, je remontais à l'air libre, j'étoufais, je replongeais, je n'étais même plus capable de distinguer où était la surface et où était le fond. Et funestement, j'étais persuadée de m'entraînée moi-même vers les abysses.

Je me connaissais. La moindre joie m'emportait sur de snuages de bonheurs. Mais la moindre peine, le moindre maux, me laissait effondrée, épuisée et maltraitée comme si l'on m'avait rouée de coups durant de longues heures. Je n'avais jamais cur qu'une douleur morale pouvait réellement devenir physique. J'en avais la preuve aujourd'hui.

Je regardais Ruby s'extenuée à m'expliquer, à me persuader, mais tous ses mots sonnaient faux. Si rien ne c'était passé, pourquoi prenait-elle la peine de se justifiée ? J'étais lasse, mais d'un lassitude sourde, bouillonante. Assez. J'en avais marre de l'entendre. Moi qui me croyais victime, je découvrais qu'il y avait plusieurs façons de manipuler la pitié. Elle m'insupportait, avec ses faux airs de gentillesse. Je voulais juste qu'elle disparaisse.

Tout à mes sombres ruminations, j'avais perdu le fil de ses paroles. Mais je le repris bien vite lorsqu'elle tenta de poser sa main sur mon épaule. Hurlant, je la repoussai de toutes mes forces, comme si elle m'avait brulée. De quel droit se permettait-elle ? Je ne voulais pas d'elle, elle n'avait donc pas compris ? Non seulement j'avais perdu un de mes plus cher ami, et plus encore, par sa faute, mais en plus elle me faisait la honte de venir me faire ses piètres excuses. Excuses pour quoi, d'ailleurs, puisque personne n'avait rien fait dans cette histoire. Je devais donc me faire des films, assurément.

Ruby hurla en retour en me repoussa. Ridicule. J'étais contre la violence. C'était primitif, c'était humiliant, et cela ne règlait rien. Pourtant, j'eus la surprise de me voir riposter, le sang bouillonant dans mes veines. Non, décidémment, je n'avais jamais haïs comme ça.
Je vis, comme au ralentit, Ruby qui tentait de se rattraper à je ne sais quoi. Elle allait tomber. Par ma faute. Mes yeux étaient écarquillés et mon coeur battait tellement fort, que je demandais si tout pré-au-lard n'allait pas croire à un tremblement de terre.

Mais Ruby ne toucha pas le sol. Non, Jay l'en empêcha, la retenant in extremis. Quelle entrée magistral. Toujours interdite et choquée par mon geste, je restais prostrée incapable d'aligner une parole. Jay. Je ne l'avais plus revu depuis le soir du bal, ce fameux soir. J'avais beau revoir la scène, encore et encore, je ne la comprenais toujours pas. Je m'amusais, tout était si parfait. Et puis, Ruby était arrivée. Etait-ce pour ça que je la haïssais autant ? En plus de la honte de retrouver son cavalier accompagné d'une grande blonde en plein bal qu'elle m'avait infligée ? Si la colère avait prédominée dans cet échange, l'arrivée de Jay changeait la donne. Je me sentais faible, exposée. Je ne voulais pas qu'il ai cette image de moi. Et je me dis qu'une fois de plus, Ruby aurait le beau rôle. Le faisait-elle exprès ? Une onde de jalousie s'infiltra en moi, cassant les promesses, les sourires et les souvenirs. Elle m'avait fait du mal. Il m'avait fais du mal. Le reste, je m'en foutais.

    Jay « Ça suffit maintenant. Vous avez quel âge ?! »


Je faillis éclater de rire. Je l'aurais fais d'ailleurs, si je n'avais pas été aussi furieuse. Et sa remarque stupide n'arrangeait pas les choses. Car si il avait employé le terme "vous", ça remarque était bien entendu appliquée à ma petite personne. Voyez-vous donc ça. Je fusillai Ruby du regard. Et je savais, que ce soit vrai ou non, qu'elle comprenait ce que Jay devait voir. Elle, essayant de s'excusée, moi une vraie furie, la frappant. C'était faux. Tout était faux. Je n'étais pas comme ça. J'avais juste... un mal de chien.

    Jay « Ouais. Je peux comprendre que tu sois en colère ou quoique ce soit. Que je ne suis pas venu m’expliquer, soit, je comprends. Mais toi non plus tu ne t’es jamais demandé si ce n’était pas simplement une embrouille. Tu n’es jamais venu me demander une explication. J’ai juste rattrapé une amie, qui tombait. »


Tu comprends, mais tu oses me faire des reproches. Je ne le reconnaissais pas. Je me sentais horrible, vulgarisée. Ils me considéraient tous deux comme la coupable. L'injustice de la situation me dota d'une adrénaline qui me permit de redressé ma silhouette avachie par son arrivée innatendue, et fit pétiller mon regard de colère.

    Traice « Te demander des explications. Tu ne pensais tout de même pas qu'après t'avoir retrouvé à deux millimètres d'une blondasse en puissance j'allais m'abaisser à te courir après. Tu sais ce que tu aurais du faire, Jay ? Me suivre. M'expliquer. Si notre... »


J'hésitai quelques instants sur le mot à employer. Notre situation était loin d'être claire. Mais elle semblait l'être devenue, à présent.

    Traice « ... amitié comptait un peu pour toi. Mais non, tu es resté avec elle tout le reste de la soirée. »


Je jetai un regard sur Ruby, haineuse. Il s'était confié à elle plutot qu'à moi. Oui, j'étais jalouse, mais plus que ça, j'étais blessée. Blessée d'avoir été trahie par une personne à qui je pensais pouvoir tout dire, avec qui je pensais pouvoir tout faire. Pourquoi était-on toujours plus blessé par les gens que l'on aime ?

    Jay « Après tout ce temps, tu devrais savoir que je ne t’aurais pas laissé tomber. Et puis tu n’es pas la seule à avoir été blessé dans cette histoire. Je te rappelle de qui tu as parlé juste après qu’on ait dansé ? Dray, ça ne te rappelle rien ? »


Mes yeux s'écarquillèrent. Qu'est-ce que Dray venait faire là-dedans ? Je l'avais à peine cité. Et il était bien la dernière personne que je souhaitais voir à ce bal. Et si j'avais dis une phrase malencontreuse au sujet de Dray, c'était justement car j'avais eu une peur bleue de le voir au bal... Seulement peur. N'est-ce pas ?

    Traice « Tu es... jaloux ? »


Je bassai les yeux, et inspirai lentement, essayant de faire disparaître la colère et de reprendre mes esprits. Mais je me rendis compte que lorsque la colère disparaissait, c'était les larmes qui prenait le dessus. Je secouai mes cheveux d'ébène, faisant disparaitre l'humidité de mes yeux.

    Traice « Et bien Jay, après tout ce temps, tu devrais savoir que je ne suis pas ce genre de fille...»


Je fixai Ruby avant de continuer.

    Traice « ... moi.»



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Ruby Standiford-Wayland


Ruby Standiford-Wayland
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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeVen 16 Mar - 19:17

Ruby Traice & Jay
«Et si ce n'est pas la colère qui nous perdra, ça sera l'amour.»


Je sentais mon cerveau s’embrumer, tandis que mon cœur tapait trop fort dans ma poitrine. Mon souffle était rauque et irrégulier et mes yeux lançaient des éclairs de toute part. Je sentais l’adrénaline dans mes veines, et j’avais envie de tout briser autour de moi. Impossible de faire le tri, d’être rationnelle. Mon corps entier tremblait, et je me dégageai de Jay dans un gémissement de dégoût. Je ne voulais pas qu’il me touche, qu’il m’approche. Je voulais juste que l’on me laisse tranquille car je n’avais rien demandé moi ! Je ne voulais pas être mêlée à cette histoire d’amour ridicule. Si Traice était trop conne pour ne pas voir que Jay était fou amoureux d’elle, il était juste peut être le temps qu’elle se suicide en sautant de la tour d’astronomie, car elle n’allait pas avoir une vie très riant. Je sentais la haine s’insinuer en moi, vicieuse et désagréable, mais je la laissais venir comme une vieille amie, sans la repousser. Au contraire, elle me faisait me sentir vivante, bien plus vivante que les dernières minutes qui venaient de s’écouler. Jay s’interposa entre Traice et moi, un air mécontent et surpris sur le visage.

-Ça suffit maintenant. Vous avez quel âge ?!

Je ne répondis pas, trop occupée à fusiller du regard Traice qui en faisait de même. Nous avions l’air de deux gamines se disputant pour un bonbon. Et le bonbon, en l’occurrence, c’était Jay. Mais c’était là le problème : je ne voulais pas cette friandise moi ! La Gryffondor pouvait bien se la garder, et j’avais d’ailleurs envie de lui hurler à la figure que la Serpentard n’aimait qu’elle, et qu’en plus il avait vraiment mauvais goût, mais je me taisais. Parce que je n’arrivais pas à réfléchir assez calmement pour formuler une phrase. Tout ce qui me venait à l’esprit, c’était « C’est elle qui a commencé ! » Mais il me semblait que j’avais assez l’air gamine pour le moment comme ça. Mais elle m’avait poussé à bout ! Je n’arrivais plus à supporter ses accusations ridicules sans broncher. Des années que je m’efforçais d’être calme, de ne pas me laisser aller, mais surtout de ne plus être violente, et voilà qu’elle débarquait et chamboulait tout.

J’avais envie de prendre Traice et de la tordre entre mes doigts et de la briser. Elle ne m’avait rien fait, mais je sentais simplement une envie de faire du mal, une envie immonde en moi. Je la connaissais, car elle m’avait habité suite à l’incident, mais je n’avais jamais pensé qu’elle resurgirait aussi brutalement. Toute trace de culpabilité avait disparue en moi, remplacée par cette colère aiguë et profonde. Pourquoi m’énervais-je autant ? Peut-être car cette histoire, ces dégâts et ces pleurs, c’était encore dû à l’amour, au désir et à l’envie entre deux personnes, et je ne pouvais le supporter. Je ne pouvais supporter qu’on agite devant moi une amourette ainsi, et qu’on m’implique dedans. Je ne voulais pas avoir à faire ça, ce n’était pas mes oignons. Je ne voulais pas que toute cette affaire rappelle mon passé, mon incident à moi. Je refusais de retomber dans cette état post-traumatique contre lequel que luttais depuis maintenant trois ans. Je refusais que Traice réveille mes démons.


- Ouais. Je peux comprendre que tu sois en colère ou quoique ce soit. Que je ne suis pas venu m’expliquer, soit, je comprends. Mais toi non plus tu ne t’es jamais demandé si ce n’était pas simplement une embrouille. Tu n’es jamais venu me demander une explication. J’ai juste rattrapé une amie, qui tombait.

Merci Jay de venir appuyer ma version des faits, mais si tu l’avais fait avant, ça nous aurait peut-être éviter quelque drame, songeai-je pleine de rancœur.

-Te demander des explications. Tu ne pensais tout de même pas qu'après t'avoir retrouvé à deux millimètres d'une blondasse en puissance j'allais m'abaisser à te courir après. Tu sais ce que tu aurais dû faire, Jay ? Me suivre. M'expliquer. Si notre... amitié comptait un peu pour toi. Mais non, tu es resté avec elle tout le reste de la soirée.

Mon sang ne fit à nouveau qu’un tour. Je ne supportai pas de l’entendre m’insulter ainsi, j’avais littéralement envie de presser sa tête dans les mixeurs à jus de fruits du stand. Furieuse, je crachai mon venin d’une voix glaciale et ironique. J’aiguisais chacun de mes mots, prête à les planter dans la plaie béante de Traice, rien que pour lui faire mal. Ma tête tournait tant l’émotion qui me saisissait était vive. Je n’arrivais plus à me stopper. Et si Jay n’avait pas été entre nous, j’aurais probablement de nouveau frappé la jeune fille.

-T’en as pas marre de suinter la jalousie comme ça, ma pauvre fille ?! Si tu es amoureuse de Jay, balance-lui au lieu de tourner autour du pot ainsi !

J’éclatais d’un rire froid. Jay devait me prendre pour une psychopathe et une veille fouteuse de merde, mais ça m’était égal. Je n’arrivais pas à raisonner mes paroles et mes sentiments. Sûrement le garçon ne me reconnaissait pas, moi qui avais si douce et délicate avec lui. Mais la bonne vieille Ruby était de retour, avec ses griffes aiguisées et son venin prêt à être cracher. Si je m’en voulais ? Bien sûr. Mais j’étais trop aveuglée par la colère pour le réaliser.

- Après tout ce temps, tu devrais savoir que je ne t’aurais pas laissé tomber. Et puis tu n’es pas la seule à avoir été blessé dans cette histoire. Je te rappelle de qui tu as parlé juste après qu’on ait dansé ? Dray, ça ne te rappelle rien ?

Et voilà, les deux étaient lancés sur les explications, les reproches et tout le bordel. Jay venait de toucher en plein dans le mille Traice, mais je n’arrivais pas à m’en réjouir. Je voulais juste disparaître, et ne pas entendre leur connerie d’amour se disputait ainsi. Mon cœur, à cent à l’heure, attendait la fin du conflit comme un moment salvateur. Mais pourquoi ne venait-il pas ?!

- Tu es... jaloux ?

La voix de Traice se mit à trembler, tout comme mon corps. Je n’avais rien à faire ici, je voulais juste partir. Mais ma tête tournait et j’avais perdu la notion de l’espace, incapable de m’orienter tant moi-même était perdu. Je tentais de calmer mon souffle et de doucement reculer, pour les laisser eux deux. Juste rentrer et me cacher jusqu’à la fin des temps.

- Et bien Jay, après tout ce temps, tu devrais savoir que je ne suis pas ce genre de fille... moi.

Elle m’avait fixée. « Ce genre de fille » c’était moi. Elle était en train de m’accuser d’être… Une salope ? Je sentis un brasier naître en moi, quelque chose d’incontrôlable. Elle ne connaissait rien, rien de ma vie sentimentale, elle n’avait aucune idée de qui j’étais, de ce que j’avais vécue ! Ce n’était qu’une sale gamine jalouse et amoureuse, aveuglée par sa colère et son amour ! Et elle, elle osait me traiter de séductrice, de mangeuse d’homme, de blondasse, de don juan ? Elle osait faire ça ?! Je perdis instantanément le contrôle de moi-même. Hurlant littéralement, je me jetais vers Traice, toutes griffes dehors. Jay m’en empêcha bien évidemment, me retenant fermement, mais mes larmes étaient intarissables. Je hoquetais, ma colère me faisant tellement mal que je n’avais qu’une envie, mourir et laisser cette pauvre fille avec son Jay.

- COMMENT OSES-TU, SALE GAMINE ?! TU NE CONNAIS MÊME PAS MA VIE ! TU NE SAIS MÊME PAS CE QUE J’AI VECUE ! TU N’EN SAIS RIEN !

Je voyais trouble, mes yeux baignés de larmes. Je me sentais ridicule, sentant les regards fixés sur moi. J’avais craqué, et j’avais horreur de ça. Mais je ne pouvais plus m’arrêter. Elle avait touché le point sensible et risquait de le regretter.

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Jay Blackwood


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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeSam 17 Mar - 23:06

Ruby Ҩ Traice Ҩ Jay
« Je m'adapterai. Comme à la guerre. »


Sauf que tout était en train de changer. Après tout, rester sur le même point, et ce pour tout le monde, n’a jamais été vraiment positif. Les temps changent et les gens aussi. Enfin, telle n’était pas la question. C’était trop philosophie pour le moment et pour mon esprit. Comme dirait je ne sais plus trop qui, vous n’êtes que des Serpentards. Ouais, non. Tiens, en parlant de ça, trois maisons étaient réunies. Manquait plus que les blaireaux galeux. Jetons de la sauce ! SOIT, je m’égarais, vraiment. L’odeur des pommes caramélisées ne me réussissait pas.

Hé allez, ça reparait. Un petit coup par-ci, un petit coup par là. Je ne les reconnaissais vraiment plus. Traice, d’habitude si douce, si gentille sortait ses griffes comme un animal traquée. Et Ruby, elle qui était plutôt à l’écoute, mystérieuse, sautait au visage comme un chat effarouché. Ouais, c’était le summum. Cette journée qui avait pourtant si bien commencer tombait dans mon estime. J’aurais peut-être du rester dans mon dortoir finalement, à réfléchir à des questions plus simples et moins casse tête.

D’après Traice, j’aurais dû la suivre, lui donner des explications. Ouais, surement. Mais à ce moment là, je n’étais pas en état de faire le moindre pas, je voyais juste la petite asiatique me balancer son verre à la figure et s’enfuir en dehors de la salle. Et puis, comme je l’ai déjà dit, elle aurait pu attendre elle aussi hein. Moi, buté ? Du tout voyons. Elle enchaina sur le fait que d’après elle notre « amitié » ne comptait pas plus que ça pour moi. Je ne pus m’empêcher de murmurer un petit « si tu savais… » Oups, bon. Avec un peu de chance elle ne l’aurait pas entendu. Passons.

- T’en as pas marre de suinter la jalousie comme ça, ma pauvre fille ?! Si tu es amoureuse de Jay, balance-lui au lieu de tourner autour du pot ainsi !

S’en suivit, de un, un rire cruel et sadique de Ruby, de deux, des yeux ronds comme des soucoupes pour ma part. Ouais, ce n’était peut-être pas le mot à dire. Vraiment pas. J’essayais tant bien que mal que de passer au dessus de la phrase de la jeune blonde. Je les voyais se regarder en chien de faïence. Et je ne pouvais m’empêcher de passer mes mains devant mes yeux. Bon dieu, tout ça à cause d’un stupide bal. C’est décidé, l’année prochaine, je viens seul. Avec pour seule cavalière une chope de bièraubeurre. Puis Traice me sortit autre chose. Là, disons que je ne m’y attendais pas du tout. Elle me demandait si j’étais jaloux. J’avais deux solutions. Soit je lui disais non, soit…

- Oui. Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t’y attendais pas. Quoique, c’est vrai, pour toi, c’est de l’amitié.

Je ne pouvais plus m’empêcher d’être dur dans mes paroles. Elle n’était pas la seule à avoir été blessé. A croire que c’était une guerre entre les deux filles et qu’elles ne pouvaient s’empêcher de se jeter des roses pas roses au visage. Remplies d’épines. Et moi, je me trouvais au milieu. Et encore une fois, Ruby sorti de ses gonds, et j’eus l’impression d’avoir vraiment un aigle à mes côtés. C’est limite si des griffes ne sortirent pas de ses doigts. Heureusement pour moi soi-dit en passant, étant donné que je l’attrapais par les épaules, afin d’éviter qu’elles ne se donnent trop en spectacle. J’espérais juste que Traice ne se mettrait pas elle aussi à vouloir jouer à la lionne. Je n’avais que deux bras, déjà occupés.
Entre mes mains, je sentais les frêles épaules de Ruby tremblées, secouées par les larmes. Bon, je m’attendais plutôt à ce que ce soit Traice qui pleure, ou je ne sais pas. Enfin.

- Ruby. Calme-toi, d’accord ? Et Traice. Dans toute cette histoire, on est les seuls fautifs. Ni Ruby ni même ce Dray ne sont en tord ou sont impliqués. C’est à nous de régler ça. A moins que tu t’enfuis une fois encore.

Et puis bon, de plus en plus de pairs de yeux se tournaient dans notre direction. Les gens affluaient. A croire que ça les amusait de voir la mort d’une histoire d’amour qui n’avait en somme jamais commencée.

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Traice Swily


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MessageSujet: Re: Here is your signed armistice. |PV|   Here is your signed armistice. |PV| Icon_minitimeDim 18 Mar - 21:09

Traice Ruby & Jay
« It's not a war, no. It's not a rapture. »



    Ruby « T’en as pas marre de suinter la jalousie comme ça, ma pauvre fille ?! Si tu es amoureuse de Jay, balance-lui au lieu de tourner autour du pot ainsi ! »


Je reçus sa remarque en pleine face, pareille à un coup de poing. Je restai un instant les yeux fixés, bouche bée sur le visage blanc et furieux de Ruby. La première chose qui me vint à l'esprit, était : "merde, ça se voit à ce point". Mais passé ce moment de flottement durant lequel même les bruits de la fête forraine semblaient s'être tus, je pris réellement conscience de ce qu'elle venait de dire. Avec Jay à côté de moi. La honte et la colère colorèrent mes joues d'un pourpre foncé. Pour qui se prenait-elle. MAIS POUR QUI SE PRENAIT-ELLE ? J'avais envie de lui hurler que si cette dispute la mettait dans cet état, pouvait-elle seulement imaginer ce que ça me faisait, à moi, pour qui tout était en jeux ?

Etait-ce MA faute si je l'avais retrouvée dans les bras de Jay ? MA faute si je n'arrivais pas à lui pardonner ? Et de toute façon, pourquoi le devrais-je ? On ne pouvait pas aimer tout le monde, et là, j'avais plutot toutes les raisons du monde de la haïr. Elle avait déjà gâcher mon amitié avec Jay, comment pouvait-elle piètiner nos sentiments à tous les deux, comme si cela n'avait pa splus d'importance qu'un jus de citrouille pourri ? Elle n'avait pas à s'imisser encore entre nous. Elle en avait assez fait. Et voilà qu'à cause d'elle mes retrouvailles avec Jay se transformaient en champ de bataille. Elle gâchait tout. Une fois de plus.


    Jay « Oui. Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t’y attendais pas. Quoique, c’est vrai, pour toi, c’est de l’amitié. »


Je me tournai vers Jay, cette même expression d'abrutissement sur le visage. Je ne comprenais plus, tout allait trop vite. Je ne contrôlais plus mes actes ni mes mes paroles. Comme si je voyais la scène parmis les badaux qui nous observaient en se poussant des coudes et en riant lourdement. J'avais l'impression que la terre s'effondrait. Et que tout le poids du monde pesait sur mon coeur. Le regard accusateur de Jay, la fureur de Ruby. Cette dernière encore, je m'en fichais. Parce que je la détestait, et qu'elle ne comptait pas à mes yeux.

Mais Jay. Jamais, jamais je n'aurais cru qu'il serait capable de me faire du mal. Plus je le regardais, plus je sentais mon univers s'écrouler. Et cette impression, lourde, sale, grotesque, que ce qu'on avait vécu ensemble n'avait été qu'une stupide mascarade. Je sentais son regard. Son regard égoïste. Il s'en foutait de ce que je ressentais. Il voulait juste me blesser, comme il l'avait été. Le pire était que ça marchait. Alors c'était ça, l'amour ? Se blesser mutuellement jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de l'autre, ou que l'on se pardonne ? Si c'était ça, alors il pouvait bien le garder. Je pensais, moi, que l'amour signifiait que l'être aimé passait avant tout. Qu'il ne quittait jamais nos pensées, sinon lorsqu'il était à nos côtés. Je pensais qu'être amoureuse, et souffrir, cela faisait deux. Mais je me rendais compte à prsent combien tout cela n'était qu'illusion.

Etre amoureux, c'était être égoïste. Non pas accepter l'autre comme il était, mais le changer pour qu'il nous convienne mieux. Parce qu'être amoureux de quelqu'un qui ne vous convenait pas, ça faisait mal. Très mal.

Et tout mon corps souffrait. De ce mépris que je lisais dans les yeux de Jay, dans cette insouciance qu'il avait à me blesser, à me taillader. Il était jaloux. Il me considérait comme plus qu'une amie. Mais tout ce que je voyais dans son regard était de la fureur, de l'amertume et de la rancoeur.

    Traice « Non, je ne m'y attendais pas.»


J'avais plus souffler cette phrase pour moi-même que pour moi. Non, je ne m'attendais pas à ça. Pas à toute cette haine. Tout était gaché, ses mots ne me faisaient même plus plaisirs. J'étais indépendante de tout ce bruit, de tous ces cris. J'avais l'impression que tout était irréel. Mais cette sensation de saleté partout sur moi, dans mon corps et dans mon esprit, me rapellait la douleur de mon coeur. Je ne sortirais pas indemne de ça.

Ruby réagissait à mes remarques au quart de tour. Je n'en demandais pas tant. Sa chevelure blonde flamboyait dans tous les sens, elle semblait enragée. Les yeux vides, je vis les premières larmes franchir la barrière de ses cils. Le bleu de ses yeux noyés lançaient des éclairs.

    Ruby « COMMENT OSES-TU, SALE GAMINE ?! TU NE CONNAIS MÊME PAS MA VIE ! TU NE SAIS MÊME PAS CE QUE J’AI VECUE ! TU N’EN SAIS RIEN ! »


Je sursautai en la voyant bondir vers moi, mais encore une fois, Jay le magnifique était là où il fallait. "Quoi ta vie ?", avais-je envie de répondre. Il ne s'agissait pas d'elle. Pas d'elle du tout, je m'en foutais pas mal de son histoire ou de ce qu'elle avait bien pu vivre. Faisait-elle partie de ces gens qui pensaient pouvoir tout se faire pardonner sous prétexte d'un passé trop lourd. Je détestais cela. Vraiment. Ce genre de gens ramenait toujours tout à leur petite personne, comme si leur douleur passée était plus importante que votre douleur présente.

Je me taisais toujours mais j'étais comme hypnotisée par Ruby. Ses yeux étaient rouges, comme explosés et ses joues ruisselaient. Elle n'avait plus rien de doux, de gentil ou même de beau. Elle était était hystérique. Je la dévisageais, fascinée par l'impact que de simples allusions pouvaient avoir sur la blonde.

    Jay « Ruby. Calme-toi, d’accord ? Et Traice. Dans toute cette histoire, on est les seuls fautifs. Ni Ruby ni même ce Dray ne sont en tord ou sont impliqués. C’est à nous de régler ça. »


Je les regardais, tous les deux. Et j'avais l'impression de retourner quelques mois auparavent, le soir du bal. Jay qui tenait Ruby contre lui, et moi, moi qui n'avait pas de role dans cette histoire. J'aurais pu pleurer. J'en avais envie, même dans cet espèce de flou dans lequel j'évoluais depuis quelques minutes. Mais je ne m'en sentais même plus le droit. Ruby m'avait volée mon histoire, ma tristesse, ma honte et mon ami. Elle m'avait tout pris aujourd'hui. Et je n'avais même plus assez de coeur pour avoir pitié d'elle.

    Traice « Dans ce cas, tu aurais du t'en rendre compte plus tôt. Je n'attendais que toi.. »


J'avais parlé au passé. Je ne voulais plus le voir, je ne voulais plus rine savoir. Je voulais tout oublier. Je n'attendais que toi, mais tu n'as pas su le voir, pas su l'entendre. Et maintenant ce n'était plus notre histoire, mais celle de Ruby, de Dray, et de la moitié de Pré-au-Lard.

    Jay « A moins que tu t’enfuis une fois encore. »


Ruby, dans les bras de Jay. Jay et son regard accusateur. Les larmes de Ruby. Je fixais ce tableau d'un air torve, stupéfait. Les dernières paroles de Jay tournaient dans ma tête, encore et encore. J'avais l'impression de ne plus pouvoir supporter leur vue ne serait-ce qu'un seul instant de plus. Je reculai d'un pas, puis d'un autre.

J'entendis vaguement quelqu'un hurler à mon visage : "Ben alors, mets-lui une droite, t'attends quoi ?" Je jetai un regard à la foule. Tous dévisageaient Ruby avec un air de compassion infini, et me jetaient des regards haineux. Qu'avais-je donc fais ? Rien. Je n'avais rien demandé. Même pas à aller au bal avec Jay. Surtout pas à le retrouver avec Ruby. Et encore moins à ce qu'elle vienne me parler. J'avais envie de le leur crier, à tous. Mais cela ne les regardait pas, et j'étais trop lasse.

Je jetai un dernier regard à la scène, avant de murmurer, comme trop effrayée par mes paroles :

    Traice « Je n'ai jamais voulu ça...»


... Mais je ne te pardonnerai pas.
Et je disparus dans la foule mécontente de voir le spectacle se terminer.

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