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 Seeking Attention. |PV|

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Sebastian Hansen


Sebastian Hansen
Élève de 4ème année



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Nombre de messages : 568
Localisation : Probablement en train de t'aider à faire tes devoirs.
Date d'inscription : 12/03/2012

Feuille de personnage
Particularités: I'm a dinosaur, Rawwwr. *tente d'avoir l'air effrayant*
Ami(e)s: Plutôt des filles. Bien que je ne sois pas encore sûr que Tess puisse techniquement être considérée comme une, vu qu'elle a probablement plus de co... Enfin, bon.
Âme soeur: Désolé Etienne, les lèvres de Casey sont quand même plus douces.

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MessageSujet: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMar 21 Aoû - 1:21

L’été à Londres ? Eh bien, disons que ce n’était qu’une période de l’année comme une autre, peut-être un peu plus festive cependant. Les gens étaient tous dehors, à se promener dans les rues de la capitale que le soleil léchait sans grande conviction. Il ne faisait pas si chaud que ça pour une fin de mois de août, mais après tout celui de juillet avait été particulièrement ensoleillé alors on ne pouvait pas tout avoir. Vous savez qu’il pleut un jour sur trois ici ? Autant vous dire que nous étions donc habitués à des températures fraiches. Mais on s’y accoutumait vite et ça ne dérangeait au final pas plus de monde que ça. Les filles avaient toujours des mini jupes de toute manière, été comme hiver. La ville battait au rythme des fourmillements des vies qui y défilaient et j’adorais admirer cette activité depuis la fenêtre de ma chambre. J’étais à l’étage et mon velux donnait sur les toits des alentours et je pouvais voir au loin le centre-ville qui fumait et s’agitait. Parfois, je montais même sur les briques du toit malgré les reproches de ma mère, et j’observais le monde qui défilait sous mes yeux et occasionnellement les étoiles, si je montais durant la nuit. C’était un peu comme un poste d’observation. Enfin, d’après ma mère, ça déplaçait les tuiles et c’était dangereux. Mais bon, je ne pouvais m’empêcher, c’était mon petit plaisir coupable.

Ce matin ne faisait pas exception, et je jetais un coup d’œil par la fenêtre en me réveillant. Ciel bleu, dix heures et demi sur le réveil. C’était un matin habituel, pensais-je en me levant en m’étirant, écoutant les bruits qui provenaient d’en bas. Mon père travaillait et ma mère était déjà partie à Sainte Mangouste pour discuter avec les docteurs du l’état de Tom. Je savais ça parce que je l’avais lu dans son agenda : elle s’était bien gardé de nous le dire. Parce qu’à chaque fois qu’on énonçait le prénom de mon petit frère, l’ambiance se tendait instantanément et nos visages à tous se crispaient. Alors au fil du temps, j’avais remarqué que ma mère allait de moins en moins à l’hôpital. Du moins, c’était ce que j’avais cru avant de lire dans son carnet de rendez-vous qu’elle y ait allé au moins deux fois par semaine. Mon père ? Il était un peu plus détaché, il ne gérait pas trop le côté médical de tout ça. Ma mère était secrétaire médicale alors, la paperasse et les médecins elle connaissait. Bien sûr, nous allions voir Tom au moins une fois par semaine durant les vacances parce que pendant l’année, les visites étaient restreintes vu que j’étais, et Elisa aussi, à Poudlard. Ses visites étaient toujours des moments de tortures où tout le monde semblait au bord de la crise de nerfs ou d’épuisement. J’admirais vraiment ma mère pour y aller aussi souvent…

Mes parents étant donc absents, les seuls bruits que j’entendais du rez-de-chaussée étaient ceux de la console de Matthews. Depuis quelle heure jouait-il ? Sincèrement, son enfermement dans les jeux vidéo commençait à être pesant. Je poussais un soupir en me levant, filant prendre une douche fraiche pour me sortir de ma torpeur matinale. Bien sûr, je dus faire attention d’être le plus discret possible parce qu’à côté de la salle de bain se trouvait juste à côté de la chambre d’Elisa. Et vu l’heure à laquelle elle était rentrée hier, ou plutôt ce matin, il valait mieux la laisser régénérer. Mon père ayant un sommeil de plombs et ma mère des boules quiets, ma grande sœur pouvait dire qu’elle rentrait à deux heures, personne ne vérifiait si elle était là avant cinq. Moi évidemment je n’étais pas stupide parce que nos chambres étaient dans le même couloir, celui de l’étage, et qu’elle faisait un bruit pas possible quand elle était ivre. Et hier n’avait pas été une exception et ce fût sans surprise que je découvris son sac à main éventré dans la salle de bain que nous partagions. Au fond, une bouteille de tequila qui avait à moitié fui et mouillé le tissu. Su-per. Ça puait l’alcool en plus.

Sachant très bien qu’elle aurait trop la gueule de bois pour faire ça correctement, je vidais le sac avant de le jeter dans l’évier pour le laver un peu et surtout, retirer l’odeur de la tequila. J’amenais la bouteille jusqu’à ma chambre pour la planquer dans mes caleçons : je la rendrais à Elisa quand elle se réveillerait, en attendant je ne laissais pas trainer ça n’importe où. Je mis également sur mon armoire une serviette dans laquelle j’avais mis toutes ses affaires (dont sa boite à weed) pour ne pas qu’elle prenne l’humidité durant ma douche. Et pour finir, je mis son sac à sécher sur le rebord de la fenêtre avant de pouvoir –enfin !- me doucher en toute tranquillité. Au moins, si ma mère rentrait plus tôt que prévu, elle ne découvrirait rien de la catastrophe et d’ailleurs je remerciais le ciel qu’elle ne soit pas rentré dans cette salle de bain ce matin. Parce que même si elle avait la sienne, c’était le genre de maman à vouloir tout ranger et vérifier. Imaginez sa tête deux minutes devant les preuves de la beuverie de ma sœur de la veille : regard noir, engueulade. « Je sais que tu bois mais ta propre bouteille dans ton sac, j’y crois pas ! » Blablabla.

Comme si ça ne suffisait pas, je trouvais en descendant le paquet de clope de Mademoiselle la fêtarde sur la table du jardin. Je ne savais pas si ma mère l’avait vu mais je me dépêchais de le récupérer et de jeter par-dessus la haie le mégot qu’Eli avait laissé trainer en plein milieu de la terrasse. Putain, elle devait vraiment être bien chargée, parce que même si elle n’était pas du genre précautionneuse, là elle déconnait grave. Je pris un petit déjeuner rapide avant de me joindre à la partie de Mortal Combat II de Matthews et me faire écraser. Normal, il s’entraînait plus que de raison. Ma mère avait également laissé un mot disant qu’elle reviendrait des courses –blague !- vers midi et demi et qu’en attendant, Elisa pouvait faire le repas. Elle avait laissé les instructions et sur les coups de midi, je me m’y à préparer sagement le déjeuner avant d’aller réveiller à midi vingt ma sœur. « T’as dix minutes pour paraitre fraiche et debout depuis onze heures, j’ai laissé tes affaires sur mon armoire, et ta bouteille dans le tiroir de gauche. » Enonçai-je avant de balancer le paquet de clope sur son lit tandis qu’elle murmurait des « hummm, aaamm, merci » Alors que ma mère rentrait et que nous pensions à table, Elisa m’adressa un sourire vif malgré son air décavé. Bon, c’était un genre de merci ça non ?

Après le repas, ma mère repartit pour son boulot et en profita pour me déposer dans en centre-ville dans Trafalgar Square. Mission du jour ? Partir en quête du cadeau parfait pour Elisa qui fêtait bien ses dix-huit ans. J’avais jusqu’à cinq heures avant que l’on revienne me chercher ce qui me laissait un temps de manœuvre assez important. Je n’étais pas un pro du shopping, mais mes parents étaient débordés et sans idées. De tous les membres de la famille, j’étais probablement celui qui connaissait le mieux les goûts de ma sœur. Et la majorité était une grande occasion, et le budget était donc légèrement supérieur. Je n’étais là qu’en repérage, mais ma mère m’avait bien stipulé que je pouvais aller jusqu’à 300£ grand maximum. Je voyais déjà un joli sac à main mais vu la manière dont elle traitait les siens, je commençai à douter de mon choix. Je décidais finalement de rentrer dans une grande boutique où le moindre article coûtait un bras. Je faisais sacrément tâche d’ailleurs. Trainant dans les rayons, j’avais repéré un sac en cuir noir bien branché qui aurait fait fureur au bras d’Elisa mais j’avais un peu de regarder le prix. Il y avait également un foulard bleu ciel en soie qui aurait été sublime avec ses yeux ! Je passais devant les cabines d’essayages, légèrement rêveur, lorsqu’une voix me tira de mes pensées. Devant moi, un rideau s’ouvrit accompagné d’une voix qui s’exclama :


- Tadam !

Une jeune fille d’environ mon âge venait de débarquer dans une robe assez incroyable qu’elle admirait en tournant sur elle-même. Je regardais autour de nous. Non, il n’y avait que moi…

- Divine n’est-ce pas ? Avec ça, tous les mecs de Poudlard vont tomber comme des mouches !

Et la fillette finit par relever la tête et rencontra mes yeux –légèrement admiratifs. Elle parut légèrement surprise mais pas le moins du monde gênée… !

- C’est vrai qu’elle est jolie. Commentai-je avec un petit rire. Elle risque un peu de détonner avec les pierres humides et froides du château… Ajoutai-je avec un sourire désolé, tout en lui montrant qu’avec moi, la magie était un terrain connue.

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Maddison Serana


Maddison Serana
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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMar 21 Aoû - 12:08

Je m’étais réveillée ce matin, chez moi pour la première fois depuis déjà pas mal de temps maintenant. Les draps en soie m’avaient caressé la peau, toute la nuit. J’avais oublié à quel point c’était bon d’être dans un vrai lit et pas dans un espèce de petit matelas à ressors et des draps qui grattent. J’avais même oublié ce que c’était qu’un matelas à eau. Je m’étais enfin levée sans avoir mal aux épaules, au dos ou bien à la nuque. J’étais bien. Seulement, je m’ennuyais ici, au manoir. Au moins, à Poudlard, il y avait de l’espace et du monde. Et puis, tellement hâte d'y être enfin, depuis le temps que j'attends de pouvoir évaluer mon potentiel magique... Mais pour passer le temps, ma mère m'avait fait la promesse de m’emmener faire les boutiques toutes les semaines et puis, elle m’avait aussi promis de m’emmener en France, à Paris, la plus belle ville du monde, et la plus luxueuse aussi. Les plus grandes boutiques françaises, les Champs-Élysées, la tour Eiffel, le Louvre, tout ça, c’était enfin un rêve qui se réalisait. Seulement, pour ça, il fallait faire les boutiques. Pour avoir l’air d’une vraie française. Et puis même, j’avais besoin d’une nouvelle garde-robe pour la rentrée.

Quelqu’un frappa à la porte. La dame de chambre. Je lui ordonnai d’entrer. Elle vint, ouvrit les rideaux, posa le plateau sur la desserte juste à côté de mon lit. Me demanda si j’avais bien dormi, je ne pris même pas la peine de lui répondre. Je lui dis de prendre la robe bustier bleue avec mes escarpins de neuf centimètre et de les mettre dans la salle de bain, sans oublier de me préparer le fer à lisser, le fer à friser, et de me faire couler un bain moussant aux huiles essentielles. Sans oublier d’appeler la coiffeuse. Puis je lui ordonnai de me laisser tranquille. Je pris mes tartines, les trempai dans mon chocolat chaud, bu mon jus d’orange puis me dirigeai vers la salle de bain. Je me déshabillai, plongeai dans l’eau brulante et alluma la chaîne hi-fi. Je ne sais même pas combien de temps je suis restée dans le bain, mais j’en sorti relaxée, complètement détendue, prête à passer cette magnifique journée en ville à dépenser des sommes folles. La coiffeuse arriva, elle me demanda ce que je voulais, je fis comme si je ne l’avais pas entendue. C’était son job de savoir comment me coiffer. Elle était payée pour, elle avait juste à faire son travail. Point. Si elle voulait recevoir son salaire à la fin du mois, elle avait tout intérêt à ne pas me rater. Sans oublier que de toute façon, j’allais passer chez le visagiste, donc inutile de me faire quelque chose de trop compliquer. Mais tout ça, elle le savait déjà. Tout ce que cette gourde avait à faire, c’était de m’attacher les cheveux en quelque chose de joli, de délicat, et tout se passerait bien. Elle pourrait repartir avec son chèque et puis c’est tout. Je suis exigeante, oui, mais elle doit se soumettre à mes moindres caprices. C’est pour ça que je l’ai choisie. J’attendis donc patiemment, le dos tourné au miroir. Quand elle retourna la chaise pour que je puisse voir le résultat, je fus étonnée qu’elle ait fait autant d’effort. Ce n’était pas si catastrophique que ça tout compte fait. Mes cheveux étaient relevés en un délicat chignon sophistiqué, mon visage encadré par de légères boucles anglaises, le tout donnait très bien, et donnerait encore mieux une fois ma robe enfilée. Ce que je fis sans me faire prier. La robe épousait mes courbes parfaitement, délimitant chaque partie de mon corps de déesse. Le bleu électrique mettait en valeur mes joues rosies et le bleu profond de mes yeux. C’était parfait. Il y avait mieux mais ça donnait déjà très bien. C’était léger, et je pourrais facilement me démarquer dans les boutiques. Assez pour que les vendeuses me remarque à des kilomètres à la ronde et veuillent le vendre la boutique.

Je descendis donc les escaliers de marbre qui menaient droit dans le grand salon ou se trouvait ma mère. Celle-ci était assise bien droite au fond du sofa, les jambes croisées. Elle leva les yeux de sa broderie, et me regarda droit dans les yeux, je fis une légère révérence en signe de respect, m’avançai pour l’embrasser. Elle déposa un léger baiser sur mon front et me dis « Tu en as mis du temps. Mais je dois avouer que le résultat est plutôt concluant. » Je souris en guise de remerciement pour le compliment. Elle appela le majordome et lui ordonna de faire préparer la voiture. Nous montâmes dans la limousine noire aux vitres teintées. Ma mère ouvrit le réfrigérateur et sortis deux coupes. Elle me tendit un verre de champagne. Nous arrivâmes dans le centre-ville et ma mère décida de continuer à pieds. Je me rendis chez mon esthéticienne et pris un forfait complet. Epilation, massage, gommage, maquillage, tout. Lorsque je sortis, ma mère leva le menton et sorti la carte bleue, signe qu’elle était contente du résultat. Nous sommes sorties puis nous nous sommes dirigées dans le magasin Chloé le plus proche. A peine entrée dans le magasin, mon regard fut immédiatement attiré par une minirobe noire, les bretelles étaient constellées de paillettes bleues électrique. Je pris la robe et me dirigeai droit vers les cabines d’essayage, sans prendre la peine de regarder si quelque chose pourrait aller avec. Je m’empressai d’enfiler la robe sans ménagement pour l’autre robe Chanel que j’avais mis ce matin. Je sortis de la cabine en pensant me retrouver avec ma mère, tournoyant d’un côté plus de l’autre pour montrer la robe que je considérais déjà comme mienne :

« - Tadaaam ! Divin n’est-ce pas ? Avec ça, tous les mecs de poudlard vont tomber comme des mouches ! »

Seulement, ce n’était pas ma mère que je retrouvais devant la porte de ma cabine, mais un garçon, légèrement plus âgé que moi peut-être, il me regardait avec des grands yeux l’air de dire « C’est qui celle-là ? ». Mais il n’avait rien à dire, c’est lui qui était dans les cabines des femmes, et pas l’inverse. Pas gênée le moins du monde, je le regardais, de haut en bas, il était plutôt mignon, avec son allure de garçon des rues. Tout à fait mon genre.

« - C’est vrai qu’elle est jolie. Elle risque un peu de détonner avec les pierres humides et froides du château… »

Etonnant, il connaissait Poudlard apparemment. Mais ce n’est pas là-dessus que je me concentrais, il m’avait trouvée jolie, enfin, la robe. Mais si cette robe est belle, elle l’est encore plus sur moi. Cependant, le fait qu’il soit sorcier m’intriguait, et pas qu’un peu. Qui sait, peut-être que nous pourrions faire une jolie paire tous les deux. Le beau brun et sa belle blonde. Je voyais déjà le tableau. Enfin quelqu’un pour tester mes charmes. Après tout, je suis belle, et je suis libre, alors autant m’amuser un eu.

« - Cette robe est belle parce que c’est moi qui la porte. Dis-je avec un sourire ironique sur les lèvres. Tu connais Poudlard donc ? Mais dis-moi, que fais-tu ici avec cette petite monnaie ? Tu ne crois quand même pas trouver quelque chose pour trois misérables billets ? Je pointais ces trois misérables billets du doigt, le regardant avec un air suffisant. »

Cette fois-ci, je regardai ses vêtements. Ils allaient assez bien avec ses cheveux en bataille mais son jean troué et son sweat avec des taches partout ne faisaient pas très bonne figure dans ce magasin. Et ce n’était pas avec sa petite monnaie qu’il allait trouver quelque chose à se mettre, surtout dans un magasin féminin. Je lui pris la main, tout en disant à la vendeuse de mettre la robe sur la note et que je revenais dans un instant. Je traînais le beau ténébreux dans la boutique juste en face, chez Acne Studio. Il me regarda avec des yeux ronds, je lui tendis un polo rose clair, une chemise blanche et une bleue, sans oublier le jean slim noir et la veste en cuir. J’allais m’occuper de lui. Il était tellement beau, il suffisait juste qu’il se mette un peu en valeur.
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Sebastian Hansen


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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMer 22 Aoû - 0:30

Le quartier de Trafalgar Square était plutôt pas mal, je l’avouais, mais je préférais largement Camden Town ou les trucs du genre. Ici, c’était le quartier chic avec les boutiques tape-à-l’œil aux vitrines éclatantes. Je n’osais pas vraiment rentrer dedans, me contentant d’admirer au loin. Il y avait une superbe boutique d’instrument de musique, avec des pianos incroyables qui me donnaient envie de jouer, là tout de suite. Mais les prix ! Je me contenterais bien de mon petit instrument. De toute manière, il y en avait un magnifique à Poudlard, dans la salle de musique. Qu’est-ce que j’avais eu du mal à m’y faire à celui-là ! Il me paraissait trop majestueux pour que je puisse jouer comme ça, spontanément. Mes doigts sur les touches étaient hésitants mais dès qu’ils commençaient à parcourir l’ivoire, la musique me transportait. Je plissai les yeux devant le piano en vitrine en poussant un soupir. J’aurais bien aimé avoir ça pour mes dix-huit ans tiens ! Mais j’en étais pas encore là et pour le moment, fallait s’occuper d’Eli et son cadeau. J’avais été dans le centre-ville avec elle récemment parce qu’elle voulait aller à une exposition sur la musique, donc elle m’avait étonnement proposé de venir. Je dis étonnement parce qu’on n’était pas si proche que ça et on avait une sacré différence d’âge mais ça me faisait plaisir de voir qu’au final, ça marchait quand même. J’avais vu ma sœur bavée devant le magasin Chloé, et j’avais gardé en mémoire la marque.

On va être honnête: je n’avais pas vraiment ma place dans ce magasin. Je n’avais même pas fait attention à ma dégaine avant de rentrer ici, et je réalisais au milieu de tous les clients que je détonnais, mais pas vraiment dans le bon sens. J’avais mon jean de toujours, celui qui désormais avec quelques trous et faux plis à force de l’avoir porté. Et mon sweat bleu marine, un peu usé ouvert sur mon tee-shirt gris. Ce n’était pas la joie, et autant vous dire que mes converses me donnaient juste l’impression d’être le plus gros paysan de la planète. Je voyais le regard des vendeuses et je me demandais si à tout instant, on n’allait pas me demander de quitter la boutique parce que je dérangeais. Ou peut-être me prendrait-on pour un clochard ? Bon ok, je poussais un peu le bouchon là. Mais honnêtement, le prix complet de ma tenue actuelle ne devait même pas être la moitié du foulard que je venais de voir pour Elisa. Bon, c’était sa majorité, c’était la fête. J’avais bien compris que j’avais un budget assez important. Mais d’un côté, ce n’était pas mon cadeau là, j’étais en repérage pour mes parents. Moi, je me débrouillerais moi-même pour faire un petit truc en plus. J’avais repéré de magnifiques boucles d’oreilles dans une bijouterie connue, avec un peu de chance il y aurait un magasin dans les environs. Sauf que je ne sais pas si j’aurais assez… Maugréant, je fouille dans ma poche avant d’en sortir quelques billets que j’avais pris avant de sortir, vite fait bien fait. 60£. Ça suffirait pour les bijoux. Mais dans cette boutique par contre, je n’allais pas aller très loin, ça c’est sûr.

Je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps, parce qu’une jolie blonde débarqua devant moi en tournoyant dans une robe sublime. Noir, elle avait des bretelles brillantes et bleues. Bon, elle était un peu courte mais elle allait parfaitement à la jeune fille qui semblait d’ailleurs en être ravie, et il y avait de quoi. Ça plus les talons, elle avait sacrément la classe. Son regard rencontra le mien, et j’y lu un peu de surprise mais surtout une lueur de plaisir. Visiblement, je ne la dérangeais pas le moins du monde. Je détaillais son visage de princesse discrètement. Blonde, elle avait des cheveux magnifiques et très longs qui flottaient autour d’elle, encadrant ses pommettes douces et légèrement carrées. Sa peau était pâle, presque translucide et faisait ressortir ses yeux d’un bleu incroyable, plus clair que ceux de Daphne. Tiens d’ailleurs, c’était drôle de comparer les deux. La Serpentarde avait une beauté bien plus farouche, moins parfaite, moins poupée. Elle était brune, le nez plus retroussé, un corps plus frêle et allongé… Oh, merde ! Non, sérieusement, je pensais encore à elle. Je secouais la tête malgré moi. J’en avais marre de ressasser ça depuis deux mois. Elle allait finir par me sortir de la tête putain ?!


- Cette robe est belle parce que c’est moi qui la porte. Tu connais Poudlard donc ? Mais dis-moi, que fais-tu ici avec cette petite monnaie ? Tu ne crois quand même pas trouver quelque chose pour trois misérables billets ? Je pointais ces trois misérables billets du doigt, le regardant avec un air suffisant.

… Hein ?

Je clignai des yeux plusieurs fois, légèrement étonné, avant de fixer de nouveau l’argent que je tenais encore à la main. Le franc parlé de cette fille me désarçonna un peu. Bon au moins, elle n’était pas dans le retenu et le mystère. Et j’aimais ça, ça changeait des filles prises de tête. Encore une fois, mon esprit s’orienta vers Daphne. Ce n’était pas croyable de penser autant à elle, merde ! J’avais envie qu’elle sorte de mon esprit une bonne fois pour toute. J’avais une magnifique inconnue devant moi, autant faire sa connaissance non ?


- C’était pas pour acheter quelque chose je… Je fais que du repérage là. Pour l’anniversaire de ma sœur. Répondis-je d’un ton un peu hésitant. Cette fille était assez impressionnante toute de même, avec son assurance dans la manière dont elle posait les yeux sur moi… C’est sûr que tu fais honneur à la robe. Commentai-je une nouvelle fois avec un sourire.

Je vis un sourire passer sur son visage de porcelaine tandis qu’elle m’observait, et avant que j’eus le temps de répliquer quoi que ce soit, je sentis sa main dans la mienne. Non mais elle fichait quoi là ? Je n’avais pas mon mot à dire et l’instant suivant, l’inconnue me traina sur le trottoir d’en face dans une nouvelle boutique luxueuse dans laquelle je n’aurais jamais osé rentrer. J’étais pas pauvre hein, mais je n’avais pas un rythme de vie dingue avec ma famille, et puis l’hospitalisation de Tom revenait plutôt cher… Enfin bon. Je voulus demander à la jolie blonde ce qu’on fichait là et surtout pourquoi elle m’avait amené là mais avant que j’aie le temps de répliquer quoi que ce soit, elle m’avait déjà donné plusieurs articles. Dont une veste en cuir sublime. Je fronçais les sourires. Honnêtement, je ne comprenais pas ce qu’elle foutait.


- Hum, c’est gentil mais le prix d’un seul de ces trucs, c’est genre trois ans d’argent de poche. Dis-je avec un sourire désolé.

Et j’étais plutôt du genre économe moi. La plupart de mon argent passait dans les cadeaux d’anniversaire et de Noël et d’ailleurs, cette veste en cuir rappelait un peu celle dont je rêvais secrètement. Mais ma mère ne cessait de me dire que j’étais trop jeune pour en acheter une et que j’allais encore grandir. Qu’on verrait ça plus tard. Je n’avais pas insisté. Je passais mes doigts sur les coutures, admiratif de la qualité de la matière avant de relever la tête vers mon interlocutrice. Et puis d’abord, elle avait quel âge celle-là ? Elle chaussait des talons incroyables mais à mon avis, elle faisait max du 35, et je me demandais quelle marque faisait de telle chaussure pour une si petite pointure. Et puis, elle était maquillée, manucurée, parfaite jusqu’au bout des ongles…


- Et puis d’abord, t’es qui ? J’avais lancé ma question avec un ton de voix légèrement interrogateur, presque accusateur. Me radoucissant, je rajoutais avec un air d’excuse. J’suis Sebastian. Mais tout le monde m’appelle Seb. Ajoutai-je avec un sourire.

Mais je n’étais pas sûr que cette fille se contenterait d’être comme « tout le monde ».

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Maddison Serana


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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMer 22 Aoû - 12:10

Généralement, les gens se fondent dans la masse. Ils essayent de se faire discrets pour ne pas qu’on les remarque. Pour ne pas qu’on les juge. Pour ne pas avoir d’ennuis. En bref, être invisible parce que c’est plus facile. Parce que de cette manière, tout le monde les oublient, et s’ils les oublient, ils oublient aussi leur ennuis, leur vie tout simplement, leur problèmes, leur familles, leur relation, le lieu où ils habitent. Seulement, on ne reste jamais vraiment tapis dans l’ombre. Quelqu’un fini toujours par rappeler notre existence, et c’est là que tout explose : les ragots, les jugements, les amis deviennent des ennemis. Mais les gens sont tellement bêtes aussi, ils ne savent donc pas que rien n’est mieux caché que lorsque l’on se montre au grand jour ? A vrai dire, je juge moi aussi les autres. Pour la simple et bonne raison que c’est distrayant, amusant. Que ça m’occupe quelques instants avant de me replonger dans un ennui mortel. Dans mon ennui quotidien. Cependant, moi, je peux me permettre de juger, je peux le faire, parce que je me montre au grand jour. Parce que je ne suis pas n’importe qui, je suis une Serana. Cette phrase sors tellement de fois de ma bouche, c’est comme si je me persuadais moi-même d’en être une alors qu’il n’y a pas de raison que je le fasse. J’ai les traits des Serana, l’élégance, la classe de mes ancêtres. La même façon de réfléchir, le même esprit de conquête, la même détermination. Je suis une Serana. Je ne suis pas « Madame tout le monde » comme toutes les autres femmes qui se trouvent dans cette boutique. Elles sont riches, certes, mais c’est tout. Elles n’hériteront pas de l’une des plus grande entreprise de tous les états unis. Elles n’en seraient pas capables. J’ai 11 ans, et je suis déjà destinée à être à la tête d’un empire économique le plus important du pays. On me remarque, on me craint, on m’aime, on m’admire, on me déteste. C’est tout. C’est compliqué, mais au moins, je me démarque des autres et c’est tout ce que je veux.

Et apparemment, j’avais réussi. Ce garçon m’avait regardée de la tête au pied avec des étoiles plein les yeux. Il faut avouer que j’étais vraiment très élégante et très classe dans cette robe noire et mes escarpins. J’avais bien choisi ma coiffure ce matin. J’étais sublime. Et on le voyait dans ses yeux. Je pouvais voir mon reflet briller de mille feux dans ses prunelles d’un brun éclatant. C’est ça, être quelqu’un. Mais lui, il n’était personne ici. Dans cette boutique tellement luxueuse et raffinée, il faisait vraiment figure de… de… bouseux. Avec son sweat taché et troué avec son T-Shirt affreusement laid et puis sa paire de converse. Je n’avais jamais vu quelqu’un comme ça entrer dans une boutique aussi classe. Mais surtout, trop chère pour lui. Ceci-dit, il était tellement craquant comme ça. J’aurais pu fondre d’un seul coup. Ses cheveux noirs de jais, ses yeux noirs et puis son corps d’Apollon… Magnifique quoi. Peu importe la façon dont il est habillé avec un corps comme celui-ci… Et puis avec un peu de chance, nous pourrions peut-être être dans la même maison à Poudlard, et là, tout s’arrangerait… Je pourrais tester les nouveaux vêtements devant lui, pour voir si ses yeux brillent toujours autant. Il atterrirait dans mes filets et nous ferions un petit couple. Et puis… Non, non, non et non quoi. Je suis une Serana, une Serana, une Serana. Rho et puis zut. Ce n’est qu’un nom de famille après tout. Je peux bien l’oublier quelques instants et puis profiter de ce garçon un peu. Le temps que ma mère fasse une razzia dans toutes les bijouteries de la ville.

« - C’était pas pour acheter quelque chose je… Je fais que du repérage là. Pour l’anniversaire de ma sœur. Il avait dit ces derniers mots d’une voix un peu hésitante. C’est sûr que tu fais honneur à la robe. Dit-il en dévoilant ses dents d’un blanc parfait. »

Il n’avait manifestement pas l’air très sûr de lui le garçon. Je lui faisais de l’effet apparemment… Et c’était pareil dans l’autre sens. Seulement, je savais garder mes moyens, ce qui n’était pas son cas, de toute évidence. Vrai que je pouvais être un peu intimidante quelques fois. Souvent même. Mais dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, c’était volontaire, seulement là, ça ne l’était pas du tout. Au contraire, je me serais bien radoucie pour lui plaire. Ça commençait plutôt mal, cette opération « Ni vu, ni connu, je t’embrasse. » Mais je ne m’avouais pas pour autant vaincue. Je le traînais donc dans la boutique juste en face. Il n’avait pas eu le temps de répliquer quoi que ce soit qu’il avait déjà des tas de cintres dans les mains. Mais, une fois encore, il n’avait pas l’air très convaincu de ce que j’allais lui faire faire. Il était assez indécis. Bon à savoir.

« - Hum, c’est gentil mais le prix d’un seul de ces trucs, c’est genre trois ans d’argent de poche. Il avait l’air désolé. »

Il avait l’air si abattu. Il me fit de la peine, et pourtant, Dieu sait que je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur le sort des autres. Surtout pas sur celui des gens de sa caste sociale. Mais ce garçon était différent. Il n’avait pas sa place dans sa famille. Ça se voyait. Même dans sa démarche il était classe. Mais ça faisait vraiment tache avec son jean tout miteux et sa paire de converse. Il aurait été tellement mieux dans une famille comme la mienne. Tellement plus heureux. Même si l’on dit que l’argent ne fait pas le bonheur, on dit aussi qu’il y contribue grandement. Et moi, j’avais l’intention, la fermer intention de lui donner un petit coup de pouce. J’allais lui apporter mon aide en somme. Il cherchait un cadeau pour sa sœur, j’allais l’aider à lui refaire sa garde-robe à la demoiselle, qui, d’ailleurs, si elle était aussi belle que lui, serait à tomber par terre avec ce que j’allais lui choisir. Et puis, j’allais sortir ma carte de crédit spéciale grande occasion. Celle avec des strass un peu partout. En bref, j’allais contribuer à faire le bonheur d’une fille que je ne connaissais pas pour plaire à son frère.

« - Et puis d’abord, t’es qui ? Il allait se calmer avant que je sorte la carte parce que son ton ne me plaisait pas du tout. J’suis Sebastian. Mais tout le monde m’appelle Seb. Il s’était radoucit et m’avait adressé un sourire. »

Je le lui rendis. Mais quelque chose me dérangeait chez lui. Il ne manquait certainement pas d’allure quand il marchait, mais dans sa façon de parler, ce n’était pas terrible. Très contradictoire tout ça. Habillé n’importe comment, des paroles vulgaire mais une beauté et une classe… Je devais me ressaisir. Je ne lui avais même pas donné mon prénom. Heureusement que mère n’était pas là, elle m’aurait fusillée sur place. « Les bonnes manières avant tout Maddison. Les bonnes manières. » C’était d’ailleurs la seule à m’appeler par mon prénom entier. Je n’aimais pas du tout mon prénom en plus…

« - Merci pour la robe. Dis-je avec un sourire ironique. Mais dis-moi, tu n’espérais pas vraiment trouver quelque chose pour ta sœur quand même ? Pas à ce prix-là ? Et je suis Maddison Serana. Mais appelle-moi Maddy plus joli, et plus cours. Et enchantée de te connaître Sebastian. »

Pas question que je l’appelle Seb’, c’est moche. Ca fait amis de toujours qui traînent dans les bars. C’est affreux. Je l’appellerais par son prénom et puis c’est tout. Il continuait à me regarder avec insistance tout en passant ses doigts sur les coutures de la veste en cuir. Elle lui plaisait, c’était évident. Alors pourquoi ne pas lui faire plaisir ?

« - Dépêche-toi d’aller essayer tout ça. Et ne te fais pas de soucis pour l’argent. Je m’en occupe. Dis-je en tournoyant sur moi-même – avec un sourire radieux sur les lèvres - pour retourner dans les rayons en attendant qu’il essaye les vêtements. Ne t’inquiète pas non plus pour ta sœur, je vais t’aider aussi. Ne me remercie pas, ça me fait plaisir. Ah et, une dernière chose. J'aimerais bien avoir un frère comme toi. Mes derniers mots étaient un peu nostalgiques. Mes parents n'avaient jamais voulu me donner un frère ou une sœur. Et pour cause... »

J’avais l’air plutôt sure de moi, mais en réalité, je doutais qu’il se laisse faire…

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Sebastian Hansen


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Âme soeur: Désolé Etienne, les lèvres de Casey sont quand même plus douces.

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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMer 22 Aoû - 18:37

C’était drôle de voir comment cette fille savait évoluer dans un environnement aussi luxueux. Le prix exorbitant de tout ce qui l’entourait ne semblait même pas la chiffonner, ni même la surprendre. Personnellement, un foulard à 250£ dans mon monde, c’était juste du délire. Et c’était ridicule, en plus. Je comprenais qu’il y avait une histoire de qualité, de marque, de prestige, mais à un moins fallait arrêter les conneries! Je trouvais ça juste… Trop. Je ne me sentais même pas à l’aise dans ce genre d’endroit où tout le monde se parlait poliment comme si ils étaient à deux doigts de mourir, et se regardaient avec des yeux dédaigneux ou envieux. Là où les domestiques, les vendeurs, les serveurs étaient au petit soin comme s’ils traitaient la reine d’Angleterre. Tout ça à cause d’une carte de crédit ou d’un compte en banque. Enfin, si certains avaient le moyen de mettre autant de tune dans leur train de vie, tant mieux pour, qu’ils en profitent. J’avais juste du mal à voir comment on pouvait vivre ainsi sans culpabiliser en regardant les autres qui galéraient. Mais ça je savais très bien qu’on appelait ça l’égoïsme et que ça touchait les trois quarts de la population. Moi et mon altruisme, on était un peu en voie de disparition.

Enfin bref, cette jeune fille toujours inconnue semblait être habituée de ce genre de lieu et le portait d’ailleurs sur elle. Elle était parfaite jusqu’au bout des ongles, comme prête à courir les soirées mondaines sur ses chaussures sans même trembler une seule fois malgré la hauteur impressionnante de ses talons. Elle semblait presque amusée de me voir dans une telle boutique, perdu comme je l’étais. Et je n’étais pas au bout de mes surprises, tandis que la jolie blonde me tirait vers le trottoir d’en face. Nous entrions dans un magasin bien différent de celui d’en face : bien plus sobre, éclairé, avec bien moins d’articles. Mais ils étaient tous aussi cher. Mais une fois encore, la fillette ne sembla même pas être choquée, évoluant dans les rayons avec assurance, sachant exactement où elle devait aller. Une habituée, j’en étais persuadé. Je me demandais tout de même ce que faisait ses parents pour avoir autant d’argent mais surtout, laisser leur gamine le dépenser ainsi, sans regarder. Parce que moi aussi si je voulais, je pouvais avoir de l’argent. Certes, bien moins que la jeune fille, mais une bonne somme pour la plupart des anglais lambda. Mais chez moi, nous n’avions pas pour valeur ou habitude la dépense de somme affolante dans des fringues et des bricoles…

La blonde me déposa dans les bras un tas de fringues dans les bras, comme si j’étais un porteur. Sauf que ce n’était pas des robes ou des jupes, mais bien des habits pour homme, à ma taille en plus. Ah, elle voulait faire mon shopping ? J’éclatais de rire parce que, à moins qu’elle n’ait pas compris, je n’avais pas les moyens de me payer de tel truc. Ce n’était pas une question d’envie hein, parce que j’étais persuadé qu’avec ce jean et la veste, j’aurais eu l’air pas mal du tout. Mais je n’allais pas craquer mon pauvre argent de poche, et croyez-moi mes économies n’auraient pas suffi ! Je le fis remarquer à la serial shoppeuse qui continuait sa conquête des rayons avec joie et assurance. Evidemment, elle ne devait pas vraiment comprendre ce concept. Ne pas pouvoir, ne pas avoir. Je ne voulais pas sortir les clichés, mais j’aurais mis ma main à couper que cette jolie poupée ne vivait que dans un monde où tout lui était permis et accordé. C’était généralement le cas des gens qui avaient une telle classe, une telle assurance. Elle devait être habituée à être l’objet de tous les regards, à ce qu’on cède à tous ses caprices d’un clin d’œil. A mon avis, elle était loin de se mettre en retrait, de faire des compromis. Honnêtement, tout nous opposait.


- Merci pour la robe. Mais dis-moi, tu n’espérais pas vraiment trouver quelque chose pour ta sœur quand même ? Pas à ce prix-là ? Et je suis Maddison Serana. Mais appelle-moi Maddy plus joli, et plus cours. Et enchantée de te connaître Sebastian.

Serana… ? Comme genre… Ambre Serana, la Miss Serpentard de Poudlard ? Y avait des airs de ressemblance, c’était sûr. Blonde, les yeux bleus. Maddison, enfin Maddy puisqu’elle voulait qu’on l’appelle ainsi, avait un visage cependant plus doux. Je ne fis aucune allusion à Ambre parce qu’en fait, je n’avais pas trop envie de mettre sur le tapis Poudlard et surtout pas Serpentard. Et si Maddy croyait aux histoires de maisons qui valaient mieux que d’autres, comme Tess ? Et puis, malgré moi, je ne pus m’empêcher de penser à Daphne tandis que nous évoquions sa maison. Son ombre planait au-dessus de moi, comme depuis le début de cet été. Partout où j’allais, peu importe ce que je faisais, j’avais toujours la jeune fille dans un coin dans la tête. Elle était un véritable puzzle que je tentais d’assembler, mais il me manquait tellement de pièces ! Encore une fois, je revis notre dernière conversation. Ses cris, sa rage, mes questions… ça tournait en boucle dans mon cerveau mais je n’avançais pas. Je n’osais même pas imaginer la rentrée, la revoir… J’allais dire quoi. « Salut, tu t’es fait tapée ces vacances ? » Ahem, excusez-moi, c’était plus fort que moi. Cette fille était un véritable mystère pour moi, et je n’arrivais toujours pas à savoir si elle m’insupportait ou si j’étais… Enfin bref.

- De même, Maddy. Répondis-je avec un sourire un peu timide, comme toujours. Non, enfin c’est ses dix-huit ans donc on veut lui trouver un beau truc. J’venais juste regarder, mes parents reviendront avec plus d’argent… Expliquai-je avec toute l’assurance dont j’étais capable.

Non parce qu’aussi, je pouvais lui détailler ma vie de long en large non ? Enfin, bref, trêve de plaisanterie. Cette veste en cuir était décidemment un bijou et j’avais du mal à contenir les éclats qui brillaient dans mes yeux. Cependant, pas question de trop s’affoler. Je ne pourrais jamais avoir une telle chose.


- Dépêche-toi d’aller essayer tout ça. Et ne te fais pas de soucis pour l’argent. Je m’en occupe. Ne t’inquiète pas non plus pour ta sœur, je vais t’aider aussi. Ne me remercie pas, ça me fait plaisir. Ah et, une dernière chose. J'aimerais bien avoir un frère comme toi.

… Non mais sérieusement, pourquoi est-ce que les filles étaient toutes aussi bizarres ? Elle s’occupe de l’argent ?... Elle braque une banque ? Non attendez sincèrement, est-ce qu’elle venait de me proposer de payer tout ça ? Elle était folle ! Et puis son compliment… Euh, je devais répondre quoi ? Je n’étais pas trop fort pour recevoir de telles phrases dans la figure…

- Hum, euh, merci. Répondis-je un peu hésitant. Super, je devais en faire une tête ! Ben écoute, si tu as une idée de cadeau pour une blonde aux yeux bleus d’un mètre soixante-cinq et qui fait du 36, tu es la bienvenue. Je serais ravi d’avoir ton aide ! Et voilà que je recommençais à déballer limite ma vie. Le boulet ! Par contre, pas la peine d’essayer les vêtements, je te dis j’ai pas assez d’argent. Achevai-je avec un sourire. Je ne revins pas sur son étrange phrase « Je m’en occupe » parce que si c’était bien ce que je pensais, fallait même pas que Maddison y songe un instant !

Sauf qu’elle n’entendait pas ça de la même oreille que moi. En une demi-seconde, elle était de retour devant la cabine, me forçant littéralement à rentrer dedans pour que je passe la veste en cuir. Non mais encore une fois, c’est pas possible, les filles sont folles !


- Non mais qu’est-ce que tu fous, pas question que tu me payes pas ça ! Mais t’es folle ou quoi ! Dis-je en la repoussant tant bien que mal. Malgré moi, j’étais hilare, parce qu’elle me chatouillait avec ses cheveux qui frôlaient ma nuque et que je préférais rire de la situation. Parce que sinon dans deux minutes, j’allais vraiment être gêné.

Elle tentait de m’enfiler la veste, ses mains parcourant mon dos et me tenant les bras pour que j’en passe un dans la manche, mais je ripostais tant bien que mal. De l’extérieur, les vendeuses devaient vraiment se demander ce que nous fichions. Moi-même, j’avais beau rire, je commençais à me demander ce que j’étais en train de faire. Et surtout comment est-ce qu’une petite fille comme ça pouvait avoir autant de force ! Bon aller, trop c’est trop ! Dans un dernier mouvement de secours, je la poussai vainement –mais comment faisait-elle pour encore tenir sur ses talons ?- pour l’écarter. Sauf que ce fût tout l’effet contraire. Son corps tomba vers le mien dans la bataille et je n’eus que comme réflexe de la rattraper en passant mon bras dans le bas de son dos, la plaquant presque contre moi, nos poids respectifs nous basculant contre le mur. Là, je ne rigolais plus du tout. Son visage était à quelques centimètres du mien, presque à sa hauteur avec ses talons, et je sentais tout son corps contre le mien tandis que ses yeux se levèrent vers les miens. Et en les croisant, j’y lu une lueur certaine de défi qui me fit frissonner. Et soudain, encore une fois, Daphne me trotta dans l’esprit, parce qu’elle aussi avait souvent cet air mutin sur le visage. Oh merde, pas encore elle ! Je voulais qu'elle se barre de mon cerveau! Maintenant! Alors, sans réfléchir une seconde de plus, j’embrassais Maddy.

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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMer 22 Aoû - 21:48

J’avais juste l’impression de rêver. Tout était tellement féérique. On aurait pu être dans un film à l’eau de rose, la belle et le prince. Sauf que le prince n’avait pas franchement des allures royales avec ses vieux vêtements – qui décidément m’obsédaient, je n’étais pas habituée à me retrouver avec des gens ayant une classe sociale inférieure à la mienne – sauf que malgré son style pour le moins négligé, il était juste beau comme un dieu. Et il n’était pas intéressé par mon argent, c’était évident. Et puis j’avais envie de le croire, je ne voulais pas me méfier de lui aussi. Pas de lui. Il n’avait pas l’air comme les autres. Et puis, il avait un petit côté comique aussi, un côté attachant. Il avait été tellement gêné lorsque je suis sortie de la cabine en pensant me retrouver nez à nez avec ma mère. Son air désolé lorsque je lui avais tendu la veste noire. Ses yeux plein d’étoiles lorsque je lui avais montré cette veste… Décidément, il me plaisait vraiment.

Des garçons, j’en avais vu défiler un paquet en quelques mois. Seulement, je ne les voyais pas comme ils étaient : fourbes, attiré par l’argent, opportunistes, avec une seule idée en tête, me conquérir pour mieux me briser et mettre la main sur ma fortune. Je les voyais comme des peluches que l’on déplace d’un endroit à un autre, que l’on utilise, que l’on use. Avec lesquelles on s’affiche pour attirer les regards. Souvent, c’était moi qui les jetais. Pour ne pas avoir à se sentir humiliée de s’être faite jetée par le mec le plus canon et le plus populaire de la classe. Et aussi pour parce que le fait de les jeter à la poubelle comme de vulgaires chaussettes était jouissif. C’était ma manière à moi de les punir en somme. Mais ces garçons étaient peut-être les mecs les plus demandés de toute l’école, de toute la ville, ils ne m’arrivaient jamais à la cheville, moi, Maddison, j’étais la fille la plus belle de tout l’état de la Californie, la plus classe, la plus élégante. On me voyait à chaque soirée mondaine, à chaque dîner politique de mon père, j’étais invitée partout. Parce que les gens aimaient être en ma compagnie. Parce que ça leur faisait de la pub. Et à moi aussi. Même si de ce côté-là, j’étais assez bien lotie. Mannequin pour les plus grandes marques de luxe, ce n’étais plus à ma mère de courir après les plus célèbres maisons de coutures pour qu’elles me prennent pour leur nouvelle collection mais les maisons de coutures qui me courraient après. J’avais tout ce qu’une fille de mon âge – ou pas d’ailleurs – pouvait rêver avoir. J’étais riche, belle, mannequin, entourée par le gratin des célébrités, invitée partout, habillée comme une déesse et parfaite jusqu’au bout des ongles, que demander de plus ?

Seulement, j’avais souvent la sensation d’avoir grandi trop vite. Beaucoup trop vite. J’ai été baignée dans le monde des adultes trop rapidement. A onze ans seulement, j’étais déjà perchée sur des talons de neuf centimètres, maquillée comme une voiture volée, coiffée comme une adulte, et habillée comme une fille de cinq ans de plus que moi. Et tout ça pour le bon plaisir de ma mère. Bon, j’avoue, ça me faisait bien plaisir parce que l’idée de jouer à la poupée Barbie pendant des heures et des heures ne m’enchantait pas plus que ça pour ne pas dire que les Barbies, je les aurais balancés à la poubelle direct. Enfin bon, je n’avais jamais eu à le faire, et je ne le ferais jamais tout simplement parce que je n’en suis plus là. Je n’ai jamais été une enfant ordinaire et je ne le serais jamais. Rien que le fait d’être une sorcière me sortait du lot. Et une sorcière avec un sang plus pur que le mien, c’était bien compliqué à trouver.

« - De même, Maddy. Dit-il avec un sourire un peu timide, comme toujours. Non, enfin c’est ses dix-huit ans donc on veut lui trouver un beau truc. J’venais juste regarder, mes parents reviendront avec plus d’argent… Expliqua-t-il même si on avait l’impression qu’il se convainquait lui-même de la chose. »

A vrai dire, les dix-huit ans de sa sœur ou de son frère, même de sa mère tient, je m’en fichais bien. C’était juste pour le plaisir d’habiller quelqu’un d’autre que moi-même si la personne n’était pas là. Et pour lui faire plaisir et l’aider lui. J’avais juste l’impression de perdre la tête rien qu’en croisant son regard. Mon dieu mais qu’est-ce qu’il me prend ? C’est pourtant loin d’être dans mon genre de me plier en quatre pour un mec. D’autant plus que ma relation avec lui ne dépasserait pas Trafalgar Square… Ma mère ne le permettrait pas. Et puis, imaginons qu’il ne soit pas dans la même maison que moi à Poudlard – parce qu’il y était c’était évident – qu’est-ce que je ferais ? Même si, à vrai dire, je n’avais pas envie de parler de magie ici. Ni ailleurs d’ailleurs. J’étais fière d’être une sorcière mais je ne sais même pas me servir de mes pouvoir alors à quoi bon passer du temps là-dessus alors que je ne comprendrais pas grand-chose à ce qu’il allait me raconter ? Ce serait du temps de gaspillé et le temps, c’est de l’argent.

« - Hum, euh, merci. Il avait l’air un peu hésitant. Un peu beaucoup même. Ben écoute, si tu as une idée de cadeau pour une blonde aux yeux bleus d’un mètre soixante-cinq et qui fait du 36, tu es la bienvenue. Je serais ravi d’avoir ton aide ! Par contre, pas la peine d’essayer les vêtements, je te dis j’ai pas assez d’argent. Sur ses derniers mots, il sourit. »

Je répondis du tac au tac :

« - Je viens de te dire que je te payais ces trois petits articles alors laisse-moi faire, c'est pas quelques petits dollars qui vont me changer la vie, crois moi et puis, ça me fait plaisir et à toi aussi. Tu aurais vu tes yeux quand je t’ai montré la veste… Et pour ta sœur, je crois avoir ce qui lui faut. »

Il n’avait pas eu l’air de comprendre que c’était moi qui allait lui offrir tout ça. Je venais juste de le rencontrer mais il me plaisait, il était beau, il n’était pas riche, pas socialement accompli comme moi mais finalement, peut-être que ce n’était pas plus mal. Au moins je pouvais être sure d’une chose, il n’était pas là pour l’appât du gain. Ni pour essayer de me coincer dans les cabines d’essayage. Parce que je m’y étais introduite toute seule. Je l’avais forcé à rentrer dans la cabine et à enfiler sa veste. Sauf qu’il n’avait pas l’air aussi décidé que moi :

«- Non mais qu’est-ce que tu fous, pas question que tu me payes pas ça ! Mais t’es folle ou quoi ! »

Il essayait de me repousser tant bien que mal en me poussant de toute ses forces, - quoique si il l’avait fait, je pense que je me serais vite retrouvée par terre – mais il était dans un tel état. Il riait gorge déployée. Pourquoi, aucune idée mais ça avait l’air de le faire bien rire. Un peu trop peut-être. Je lui tenais fermement le bras pour qu’il enfile la première manche, mes mains frôlaient le creux de son dos tandis que Sebastian n’arrêtait pas de rire. Les vendeuses devaient se demander ce qu’il se passait. Bah. Peu importe. Mon intention se reporta sur la veste et puis Sebastian qui continuait de se débattre, il me poussa violemment pour m’écarter, je butai dans le mur d’en face pour atterrir vers lui et au lieu de me laisser tomber comme une crêpe comme il aurait pu le faire pour avoir la paix, il me rattrapa et j’atterris dans ses bras. Il avait une main dans le bas de mon dos, j’étais plaquée contre son corps d’Apollon. Il avait cessé de rire net. Nos visages se touchaient presque, mes yeux étaient plongés dans les siens, une pointe de défi traversa mes prunelles couleur lapis-lazuli, il frissonna. D’un coup, ses traits se tendirent, l’air préoccupé. Et en une seconde, nos lèvres se frôlèrent je fermai les yeux et me laissais faire. Sebastian… Il.. Il m’embrassait. Nous ne nous connaissions que depuis quelques minutes et… Notre attirance était mutuelle visiblement. Ma main longea son dos tout le temps que dura notre baiser. J’oubliai tout. Tout ce qu’il m’avait dit, tout ce que j’avais pu lui dire. Il était mien pour quelques secondes.
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Sebastian Hansen


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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeSam 25 Aoû - 21:55

Me retrouver dans un tel magasin avec une fille pareille, autant vous dire que je n’étais pas dans mon élément. Le luxe et tout ça, je n’étais déjà pas trop à l’aise. Mais avec Maddy… C’était juste vraiment étrange. Je n’étais pas habitué à fréquenter ce genre de personne, alors là, pas du tout. Tess aurait péter un câble à côté d’une fille comme ça, clean dans les moindres détails tandis que la Gryffondor pleurait presque à l’idée de mettre une robe. Clea n’avait pas du tout ce besoin de se montrer, elle était beaucoup plus humble et discrète. Daphne, n’en parlons même pas. Oui, vraiment, autant penser à autre. Enfin, maintenant que j’étais lancé autant aller au bout de ma pensée non ? La Serpentarde était bien plus brouillonne, plus désordonnée. Les apparences, elle s’en foutait, comme elle se foutait un peu de tout de toute manière. Et pourtant, malgré ses cheveux un peu emmêlés et sa démarche renfermée et presque mal assurée, elle avait à mes yeux une classe qu’on ne pouvait pas lui enlever. Sûrement à cause de ses yeux, sa manière de vous jeter un regard pour vous dire « Je vaux mieux que toi » qui lui conférait un charme indéniable. J’avais besoin de chasser son image de ma tête mais elle restait visée dedans. Pour le meilleur, mais surtout le pire.

Non, la jeune fille ressemblait plus à Aria. Les deux étaient blondes, ce besoin d’être propre sur elles, délicates. Mais Maddy jouait dans la cour supérieure : je ne parlais pas de beauté ou de manières non, les deux étaient différentes et magnifiques à leur manière, mais elle avait clairement était élevé dans un environnement différent. Dans une vie où tout avait un prix, et pouvait s’acheter à coup de carte de crédit. Je n’avais jamais aimé ce monde-là, et pourtant Maddy m’inspirait confiance. Je ne comprenais surtout pas ce qu’elle me trouvait. Au premier abord, j’aurais pu croire qu’elle me prenait pour un vilain petit canard à sauver pour faire sa bonne action, mais non. Je crois qu’elle m’appréciait vraiment bien. Si son regard se faisait toujours hésitant lorsqu’elle regardait mes habits, quand ses yeux croisaient les miens, je les voyais pétiller. Est-ce que… Je lui plaisais ? Non non haha, restons sérieux deux minutes. Elle devait avoir à ses pieds tellement de mec bien plus classe, avec de la tune et des Ferrari… Enfin, pas à onze ans quand même. J’avais déduis qu’elle avait cet âge-là vu qu’elle allait rentrer à Poudlard. Dans quelle maison allait-elle se trouver ? J’allais bien voir. J’aurais bien voulu qu’elle soit à Gryffondor avec moi, j’étais sûr qu’elle aurait beaucoup de succès. Et puis, elle avait cette hargne digne d’un lion, tandis qu’elle me poussait littéralement dans la cabine.


- Je viens de te dire que je te payais ces trois petits articles alors laisse-moi faire, c'est pas quelques petits dollars qui vont me changer la vie, crois moi et puis, ça me fait plaisir et à toi aussi. Tu aurais vu tes yeux quand je t’ai montré la veste… Et pour ta sœur, je crois avoir ce qui lui faut.

Alors là, autant vous dire qu’elle pouvait toujours rêvée pour que je la laisse me payer quoi que ce soit ! Mais elle était déterminée la sale gosse ! Je tentais de me débattre mais ce n’était pas très concluant, et elle avait déjà réussi à me faire enfiler une manche, et bataillait pour me faire mettre la seconde. Nos bras s’entremêlant, on aurait dit une étreinte presque comique où tout se frôlait mais jamais ne se touchait. Enfin, jusqu’à que je tente une dernière fois de l’écarter. Elle rebondit contre le mur pour atterrir contre moi. Ma main dans son dos, je frissonnais de ce contact. C’était comme tenir une petite chose fragile et à la fois si forte à travers ce regard qui me défiait et n’avait pas peur. Alors que je n’en menais pas large. Penser à Daphne en cet instant me troubla mais surtout me rendit furieux contre moi-même. J’avais envie d’enfin lâcher prise et sans réfléchir, je profitais de Maddy. Elle avait envie elle aussi non ? Je ne savais pas trop ce que je faisais cependant parce que je n’étais jamais sorti avec une fille et pour être honnête, la dernière fois que j’en avais embrassé une c’était mon amoureuse de CP. Et pourtant, j’osais. J’osais poser mes lèvres sur les siennes, fermant les yeux pour me laisser aller un instant. Voir ce que ça faisait.

C’était une sensation assez époustouflante. Son corps contre le mien, je sentais nos frissons communs tandis que sa main remontait le long de mon dos. Gardant une main dans le bas de son dos, je remontais également la deuxième vers sa nuque. Je passais mes doigts dans ses cheveux doux et soyeux, effleurant son cou de mon pouce. Ses lèvres avaient un goût délicieux, et ça me donnait chaud, chaud ! Je me sentais presque euphorique et à la fois, tout ça me paraissait naturel. Pourtant, nous ne nous connaissions que depuis quelques minutes, et n’avions rien en commun. C’était comme si nous étions deux aimants qui cherchaient simplement à jouer. Et j’allais me prendre au jeu. Je ne sais pas combien de temps dura notre baiser, mais quand je détachai mes lèvres des siennes, j’avais un sourire béat. Pendant cet instant, j’avais tout oublié. Je regardais dans ses yeux, sans dire un mot pendant un petit moment. Que devais-je dire ? Une fois de plus, je sentais toutes mes pensées confuses revenir au galop dans mon cerveau. Elisa, Tom, Daphne, la rentrée… C’était reparti pour un tour.


- T’es vraiment folle tu sais. Lui dis-je d’une voix douce. Nos corps se séparèrent, mais nos yeux continuaient de se fixer et je lui adressai un sourire timide. Je devrais y aller avant que tu ne dévalises le magasin pour moi. Ce fût un plaisir Maddy, je te revois l’année prochaine… Achevai-je avant de déposer un baiser sur sa joue, et en lui laissant la veste en cuir dans les bras.

Je sortis de la boutique sans me retourner, le cœur battant à cent à l’heure. Arrivé sur le trottoir, je passais mes doigts sur mes lèvres, réalisant soudain ce que je venais de faire. Est-ce que je regrettais ? Non, non. Je n’étais pas sûr que ça ait été une bonne idée, mais ça avait été agréable. Je ne pouvais me retirer l’image des yeux de Maddy me défiant. Je les garderais en mémoire, ça c’était sûr. Je repris la direction de Trafalgar Square, et réalisais en y arrivant que j’étais en avance de deux heures sur le rendez-vous donné par ma mère. Alors, avec mes malheurs billets comme l’avait dit la jeune fille, je me payais une part de cheesecake et une tasse de thé et me mit à lire un journal qui trainait sur la table du salon de thé. Mais je ne pouvais cesser de penser à Maddy, mais aussi à quel point elle était différente de Daphne, d’Aria… Pourquoi ces filles gravitaient donc ainsi autour de moi ?! C’était vraiment troublant et déroutant. Mais pas autant que ce qui m’attendait lorsque je rentrais à la maison. Un colis était arrivé pour moi, avec dessus, le prénom de Maddy et son adresse. Je montais le carton dans ma chambre pour l’ouvrir en paix tandis que ma mère criait de l’étage d’en bas pour savoir ce que c’était.

Et ce que c’était ? Je restais en état de choc pendant dix bonnes minutes. Le colis contenait ma veste. Mais ce n’était pas tout. Une montagne de fringue dont je n’osais même pas lire les étiquettes. Il y en avait pour moi, mais également pour Elisa. Deux sacs à main, une veste en daim, un foulard, deux robes… Mais elle était folle ou quoi ?! Malgré moi, j’éclatais de rire en regardant la veste en cuir. Maddy était complétement barge. Je descendis dans la cuisine et expliquai à ma mère que j’avais gagné à un jeu concours dans un magasin d’une grande marque, et que j’avais un tas de fringues pour l’anniversaire d’Elisa. Dieu merci, j’avais toujours été très doué pour parler avec des adultes et qu’ils m’accordent leur confiance. Si ma mère parut étonnée au début, elle goba toute l’histoire et nous rangeâmes le colis dans la cave après que j’ai discrètement retiré l’adresse de Maddy. Parce que j’avais eu une idée. Le lendemain, je demandais à ma mère de déposer en ville de nouveau, parce que je voulais aller revoir un tee-shirt dans une boutique. Enfin, ça c’était l’excuse. Je pénétrais dans mon magasin de jouet favori pour me diriger vers le rayon des peluches. J’avais une idée précise en tête, et je mis un petit moment à me décider avant de prendre un d’une jolie couleur miel, avec un ruban rose autour de cou. Il était tout doux en plus. Arrivant à la caisse, je demandais à un paquet cadeau et tendis le reste de ma « petite monnaie » au vendeur.

Le soir, dans mon lit, j’eus un sourire en imaginant le visage de Maddison en ouvrant le colis contenant le petit ourson. Et le petit mot qui j’y avais joins. « Je ne sais pas comment te remercier. Tu es folle.» Ouais, elle l’était. Mais, en regardant la veste qui trainait sur mon bureau, je ne pus m’empêcher d’avoir un petit rire. Elle était vraiment, vraiment folle. Mais je crois que je l’aimais bien quand même.

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Maddison Serana


Maddison Serana
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MessageSujet: Re: Seeking Attention. |PV|   Seeking Attention. |PV| Icon_minitimeMar 6 Nov - 21:39

- T’es vraiment folle tu sais.

Me dit-il d’une voix si douce, une voix à trembler, à s’effondrer par terre… Nos corps qui ne formaient pourtant qu’un quelques secondes plus tôt se séparèrent, ou plutôt se déchirèrent brutalement, et c’était lui qui avait rompu cette étreinte. Cependant, mon regard continuait de fixer le sien, de se plonger de plus en plus profond dans ses prunelles corbeaux. Il m’adressa un petit sourire timide, à peine perceptible.

Je devrais y aller avant que tu ne dévalises le magasin pour moi. Ce fût un plaisir Maddy, je te revois l’année prochaine…

Acheva-t-il avant de déposer un baiser sur ma joue, et en me laissant la veste en cuir dans les bras. Sur ces paroles, il quitta la boutique, sans que je ne bouge une seule partie de mon petit corps encore tout tremblant. Je n’avais même pas cherché à le retenir. Je n’avais pas bougé. Pas réagi. Rien. Parce que je suis une idiote. Je n’ai rien fait du tout pour le retenir, pour qu’il reste avec moi encore un peu, pour qu’il me tienne la main, pour qu’il m’embrasse encore une fois. Pour que je puisse sentir son corps contre le mien. Ses mais entre mes hanches, son souffle dans mon cou, ses lèvres contre les miennes, la chaleur de son corps m’envahir. Réchauffer mon cœur en miette, le réparer à coups d’étreintes et de baisers. Mon petit cœur fragile, brisé, en morceaux. Il aurait pu en prendre soin. Mieux que moi. Mieux que quiconque au monde. En quelques minutes, quelques secondes peut-être, il avait déchiffré la moindre de mes émotion, la moindre parole, le moindre geste. Mais il était parti. Parti loin. Et je ne le reverrais pas avant l’année prochaine. Pas avant trois-cent-soixante-cinq longues, très longues journées. Malgré ça, je n’en avais pas fini avec lui, pas encore. Il m’avait demandé de l’aide, je la lui offrirais. Parce que de toute façon, je n’avais que ça à faire mais aussi parce que faire les magasins m’aidait à passer le temps et parque que c’était la chose que je savais faire le mieux.

Je commençais donc à déambuler dans les rayons, encore et encore. Je prenais tout ce qui me passait pas la tête. Tout, sans exception. Une robe par-ci, une robe par-là, quelques sacs à mains tous plus chers les uns que les autres, un ou deux manteaux de fourrure, une dizaine de paires de chaussures au talons de plus en plus haut et un paquet d’autre vêtements de marque pour la sœur de celui qui m’avait abandonné lâchement au beau milieu d’un magasin mais surtout, je n’avais pas lâché la veste des mains. Je ne l’aurais quittée pour rien au monde en ce moment même. Il m’avait sérieusement blessée en la refusant, et en me laissant seule, terriblement seule, moi à qui la solitude me faisait si peur. Il m’avait aussi beaucoup énervée sur le coup, mais avec le recul et quelques dollars de dépensés, je me dis que finalement, sa distance vis-à-vis de moi, cette froideur quelque part me prouvait qu’il n’était pas aussi opportuniste que tous les autres. Il n’était pas seulement attiré par l’appât du gain ni par mon physique. Juste pour moi. Pour moi et seulement moi. J’avais le fou espoir que je pouvais intéresser un garçon pour ce que je suis et non pas parce que je pouvais avoir. Un espoir tellement fou. Parce que c’est ce que je suis à vrai dire, folle. Mais la folie c’est la vie quelque part, nous sommes tous fou. Certains plus que les autres. On dit que l’espoir fait vivre, et l’espoir, c’est de la folie ; on est tous fous de croire qu’un jour tous nos rêves les plus insensés se réaliserons.

Sans doute la raison pour laquelle j’avais aussi l’espoir qu’il accepterait mon… enfin mes cadeaux si je lui envoyais. Je sortis donc du magasin, plusieurs sacs à la main. Quelques personnes me regardèrent avec étonnement, se demandant sans doute comment une si petite personne pouvait être perchée sur de si haut talons tout en portant une dizaine de sacs sans vaciller. Je posais les sacs, fusillais du regard les plus insistants au passage, sortis mon portable et appelais le chauffeur. Une bonne dizaine de minute plus tard, la limousine apparût enfin.

-Tu as tout intérêt à être plus rapide la prochaine fois Marc si tu ne veux pas te retrouver sous les roues de la voiture la prochaine fois, dis-je d’une voix sèche, presque cruelle.

Le pauvre chauffeur n’avait pourtant rien fait. Il m’avait fait attendre certes mais au point où j’en étais aujourd’hui. D’autant plus qu’il était tout nouveau et que ce devait être le cent-et-unième chauffeur que je devais avoir eu en deux mois à peine. L’espace de trente secondes, je songeais au fait de m’excuser. Quelque seconde seulement. Je me ressaisis bien vite et lui dit de me reconduire à la maison. Il chargea les paquets, m’ouvrit la portière et quelques minutes plus tard j’étais dans ma chambre. Je fis apporter un grand carton, fis faire tout un tas de papier cadeaux, j’inscris l’adresse de Sebastian trouvée sur Google et fis envoyer le paquet de vêtement avec un petit mot « Tu aurais pu me dire au revoir au moins. A l’année prochaine. En espérant ne pas m’être trompée pour ta sœur. ». Je n’avais plus qu’à attendre. Je n’espérais rien en retour, rien du tout. Ou peut-être un petit mot. Un petit message. Non même pas. J’espérais juste ne pas être transparente à l’école d’ici un an.

On me prépara un bain chaud aux huiles essentielles avec quelques bougies et un masseur arriva. Je m’étalais de tout mon long sur la table de massage, entièrement nue. Aucunement gênée par cette présence masculine, par des mains inconnues sur ma peau. Une fois totalement relaxée, totalement calmée, au bord du coma, je me dirigeais dans ma chambre, me glissais dans mes draps de satin quand on frappa à la porte. Un valet entra et me déposa un plateau en argent sur lequel était placé un petit paquet rose avec un léger ruban sur lequel était accroché un petit morceau de papier qui disait : « Je ne sais pas comment te remercier. Tu es folle.» Oui. Oui j’étais folle. Folle d’amour, folle de bonheur. Je déballais le paquet et en sortis un tout petit ours en peluche tout doux, tellement beau. Je le pressais contre ma peau. En humais l’odeur imprégnée de celle de Sebastian. Et je m’endormis, folle de croire à un lendemain plus beau encore, à une année merveilleuse en compagnie d’un garçon qui m’en avait plus appris sur moi-même en l’espace d’une journée qu’une vingtaine de professeurs en onze ans d’existence.

THE END
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