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Aux âmes égarées... (Pv)

 
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 Aux âmes égarées... (Pv)

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Ana Falkowsky


Ana Falkowsky
Élève de 6ème année



Féminin
Nombre de messages : 1098
Localisation : Cachée, et ne t'avise pas de venir m'embêter.
Date d'inscription : 19/01/2012

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Ami(e)s: Eh bien pas si peu que ça à la réflexion... Je sais, ça mnque un peu de crédibilité pour une ex-solitaire.
Âme soeur: Et si il ne m'aime pas en retour, ça compte quand même ?

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MessageSujet: Aux âmes égarées... (Pv)   Aux âmes égarées... (Pv) Icon_minitimeJeu 10 Jan - 22:00

C’était une mauvaise idée. C’était clair et net, et je le sentais depuis que l’idée m’avait traversée, mais aujourd’hui, c’était plus évident que jamais. Je n’avais rien à faire à ce bal.

Les deux premières années, je l’avais évité sans le moindre regret, préférant une soirée tranquille dans le dortoir à ce genre de fête pleine de monde (au moins tout le monde y était et j’avais la paix). Mais cette année, pour une raison inexplicable mais qui pourrait bien être liée à quelque chose du style « T’est toute seule ! TOUTE SEULE !!! », j’avais reconsidéré ma manière de voir les choses. Jusque là, et ce depuis des années, j’avais toujours pensé qu’être seule était une force, et avais donc agi en conséquence. Aujourd’hui encore, je trouvais que ça se tenait, tout ça : si tu ne t’attache à personne, tu ne dépends de personne. Tu es libre. Oui mais non. J’aurais du me douter que c’était beaucoup trop simple pour que ça marche réellement. C’est comme la confection d’une potion, lorsqu’arrivé à la moitié de la préparation, tout s’est déroulé comme prévu et ta mixture ressemble à ce que tu voulais. Et c’est à ce moment là en général que qu’il faut mettre de la bile de tatou, et que la potion commence à bouillir très fort, voire à exploser. Et Ruby avait joué le rôle de la bile de tatou dans ma vie.

Pour poursuivre la comparaison, la suite de l’état de la potion dépendait en général de celui qui la faisait : certains savaient tirer avantage du bouillonnement, et relevaient avec brio le défi de calmer la potion qui menaçait de déborder du chaudron et d’exploser tout sur son passage. D’autres, n’y parvenaient pas, et se voyaient leur chaudron vidé en un coup de baguette magique par Nakamura, ainsi qu’un zéro pointé. Perdants sur toute la ligne. Et depuis trois ans, j’appartenais à cette dernière catégorie. C’est là que j’aimerais arrêter la comparaison, mais malheureusement, la fin n’est que trop évidente. Alors j’essaye de calmer les bouillonnements. En me rendant à ce bal, pour commencer. Et puis, en apprenant l’art –incroyablement complexe- de la discussion, et celui, pire encore, de la sympathie. Je m’étais fixé pour objectif de tenir ne serait-ce qu’une mince discussion avec quelqu’un ce soir là ; et plus je me rapprochais du moment fatidique, plus je songeais à oublier mon objectif tant il me paraissait insurmontable.

J’avais même envisagé de laisser totalement tomber le bal, et m’étais presque convaincue de tenter ma chance l’an prochain, qu’il était encore trop tôt… quand le colis de ma mère était arrivé. Je lui avais demandé quelques jours plus tôt dans une lettre de m’envoyer une robe de bal et un masque. Je n’avais rien ajouté, car je voyais d’ici son expression de surprise et de bonheur inimaginable en apprenant que j’avais décidé d’aller au bal, tout comme je savais qu’elle avait du forcément le dire à toute la famille et qu’à mon retour à Liverpool, ils ne me lâcheraient plus. A vrai dire, ma mère avait le don de me faire regretter mes résolutions. Mais là, c’était trop tard, et son colis était arrivé pile à temps, comme pour me rappeler que je devais arrêter de fuir. Alors je m’étais simplement laissé tomber sur mon lit, et avait ouvert le paquet pour voir ce que m’avait dégoté ma mère.

J’avais cru bon de la laisser choisir à ma place, tout d’abord parce que j’avais pas mal de travail en retard et ça m’arrangeait de rester à Poudlard pendant le début des vacances, et aussi, parce que je n’avais absolument aucun goût vestimentaire. Ou plutôt, aucune idée de ce qu’il est d’usage de porter dans ce genre de soirée, n’y étant jamais allée moi-même –ou le moins possible. Une robe, ça, d’accord, mais quel genre ? Longue, courte ? Décolletée, soft ? Colorée, sobre ? Je souhaitais me fondre absolument dans la masse, une fois dans ma vie. En plus, l’annonce que cette année, le bal serait masqué avait été une bonne surprise : je ferais d’autant moins fuir les gens si l’on ne me reconnaissait pas.

Sauf que voilà. Ma mère n’avait pas le même concept que moi du « discret » -je lui avais pourtant précisé !-, et à vrai dire, n’en avait pas la moindre notion. Bon, d’accord, j’exagérais sans doute, mais ça avait quand même était préférable qu’il n’y ait pas eu de miroir devant moi quand j’avais découvert la robe, car ça avait du être sacrément flippant. Ma tête. Ma première pensée avait été un très classique « EST-CE QU’ELLE SE FOUT DE MOI ? », puis au fur et à mesure que je découvrais la robe, je me calmais. Certes, c’étais une robe longue, je n’en avais jamais mise et je galèrerais sans doute, mais au moins, on ne verrait pas mes jambes. D’accord, la ceinture était brillante, et la robe décolletée, mais ma mère avait quand même une le bon goût de la prendre noire, alors, après relativisation, j’en parvins à la conclusion que ça aurait pu être pire.

Enfin, ça c’était avant que je passe la robe et essaye de marcher avec. Au bout de quelques pas à peine, je me pris les pieds dedans et m’écroulais lamentablement par terre. J’avais levé vivement la tête pour m’assurer qu’il n’y avait toujours personne qui m’épiait en secret et se moquait de moi, puis m’étais relevée et avait entrepris de continuer. Au bout de eux longues heures, et d’un certain nombre de chutes, j’avais fini par arriver à peu près à marcher avec. J’avais fait cet essayage en l’absence de mes camarades de dortoir évidemment, car elles, avaient participé depuis leur arrivée ici à chaque bal avec le plus grand bonheur, et étaient donc habituées à ce genre de tenues. Cette année, elles étaient même passées aux talons, et je m’étais abstenue de rire quand l’une d’entre elle s’était cassé la figure en plein démonstration, toujours dans mon optique de « sociabilité ».

Et puis le grand jour avait fini par arriver. Toute la journée, le château n’avait été animé que par des conversations dessus, si bien qu’à la fin de la journée, j’étais plus stressée que jamais à l’idée de m’y pointer. Et si tout le monde se moquait de moi, parce que je faisais tâche dans cette ambiance festive de franche camaraderie ? La seule fois où j’avais participé à une fête de l’école, c’était la fête champêtre l’an dernier, mais j’étais arrivé à la nuit et avait passé toute la soirée en compagnie d’une seule personne, alors personne ne m’avait vraiment vue. Tandis que là, je serais bien visible, exposée à la vue et à la critique de tous ! Plus d’une fois, j’avais songé à aller m’enfermer pour toute la nuit dans la Salle sur Demande, où je n’étais pas retournée depuis mon aventure avec Millicent en première année.

Et puis, après maintes hésitations, demi -tours et accès de stress, j’avais fini par me décider à mettre cette robe. J’y ajoutais des ballerines, et entrepris de me mettre à nouveau cet espèce de pâte rouge sur les lèvres que ma mère m’avait donné un jour, « pour les occasions spéciales ». Puis j’aplatis du mieux que je pus mes cheveux, d’abord avec ma main, puis, quand elles eurent le dos tourné, avec les gadgets de mes camarades, ce qui marchait beaucoup mieux. Voilà, j’étais prête à partir. Alors que je franchissais le seuil, je me rappelais du thème du bal et courut reprendre mon masque sur mon lit. Il serait peut-être un allié fidèle au cours de la soirée.

Je trainais des pieds comme jamais en me rendant à la Grande Salle, et rasais les murs. La plupart des élèves, pour ne pas dire tout le monde, était doté d’un(e) cavalier(e), et encore une fois, je me sentais seule, très seule. Je n’avais plus besoin que la voix de Ruby me le rappelle pour le sentir, et pourtant, dans ces moments là, je l’entendais mieux que jamais. Je chassais ces pensées de ma tête, et passais la porte de la Grande Salle. Un bref coup d’œil à la décoration ; tout était très beau, très coloré, très lumineux, etc. Et à vrai dire, ça me faisait une belle jambe. Je n’étais là que pour faire un pas en avant dans « ma future vie sociale », pas pour admirer la déco.

Mais qu’est ce que je faisais, maintenant ? Les gens qui entraient retrouvaient leurs amis, et entamaient la conversation avec eux, ou allaient danser. Les deux cas m’étaient impossibles, pour des raisons différentes, mais impossibles quand même. Alors… ? J’aperçus en désespoir de cause, alors que j’étais prête à un demi-tour express et un sprint vers les dortoirs, le buffet. Bien garni, et surtout, peu de monde à l’horizon. J’eus l’impression de retrouver de l’air. Je m’y dirigeais d’un pas pressé, et bien que je n’ai pas du tout faim, me mis à piocher dans les petits fours. Ce n’était pas mauvais. Mais je n’avais vraiment pas envie de manger, et la perspective de devoir faire ça toute la soirée pour cesser un tant soit peu d’être inutile me dit peur. Il fallait que je trouve quelque chose, ou quelqu’un.

J’aperçus à quelques tables de là une silhouette familière, bien qu’elle soit vêtue différemment de d’habitude. Rita. Je traversais les mètres qui nous séparaient en quelques enjambées, reprenant un air assuré sur le visage, et tandis que je m’approchais d’elle, une sorte de sourire se forma sur mon visage.

-Tu aurais aussi bien pu venir sans masque, on a aucun mal à te reconnaître, lançais-je en guise de salut.

Cette fois, un vrai sourire malicieux se peignit sur mes lèvres. Je me moquais d’elle, mais à présent, elle m’avait forcément reconnue aussi ; si ça n’avait pas déjà été le cas. J’en doutais, tout de même, puisque ces vêtements, ces lèvres rouge pétard et ces cheveux relativement soyeux et lisses, ce n’était pas du tout moi. Elle, ne s’était pas faite spécialement élégante ; elle portait une simple robe blanche et ses cheveux étaient comme à leur habitude. Néanmoins, elle paraissait bien plus à l’aise que moi dans ma robe longue et bustier, alors je ferais mieux de ne pas trop la taquiner là-dessus –Rita avait la vanne facile.


-Alors, qu’est ce que ça fait de voir Nathanël danser avec une autre ? demandais-je narquoisement, en faisant référence à un peu plus tôt dans la soirée, où je l’avais aperçu danser avec une individu masquée –il l’était aussi, mais son masque n’était pas suffisamment couvrant pour qu’on ne le reconnaisse pas.

Certes, ce n’était pas tout à fait ce que l’on appelle « engager une conversation amicale », d’habitude. Mais ce qui nous unissait, Rita et moi, n’était pas habituel !


~~

Robe:
Spoiler:

Masque:
Spoiler:
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Rita Minithya


Rita Minithya
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Particularités: Oh, il suffit d'une petite étincelle pour que ça fasse BOUM! Ca vous donne une idée?
Ami(e)s: Oh, j'en ai des tttassss! Heureusement, j'en ai aussi des vrais.
Âme soeur: La pyrotechnie. Entre elle et moi, c'est la passion folle. On s'embrase, on s'enflamme et on se fout en l'air!

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MessageSujet: Re: Aux âmes égarées... (Pv)   Aux âmes égarées... (Pv) Icon_minitimeVen 18 Jan - 19:54


Avant : http://collegepoudlard.virtuaboard.com/t19722-la-grande-malice-des-uns-est-le-plus-souvent-faite-de-la-stupidite-des-autres-pv
Spoiler:

On comprend assez facilement que je ne suis pas une grande fan des bals. Surtout qu’il faut un cavalier. Et cette année, j’avais refusée trois demandes tout simplement parce que je ne voulais pas avoir quelqu’un dans les pattes pour le supermégagiga plan que je réservais. Un plan juste génial que j’avais mis deux mois à préparer. Donc, pas de fautes possibles, il me semblait plus qu’impossible de le foutre en l’air juste pour un cavalier. Alors, avec toute cette euphorie autour de moi, je riais doucement. Les filles de mon dortoir avaient parlé de ça toute la nuit et j’avais dû prendre sur moi pour pas lancer un énorme silencio dans la pièce, parce qu’elles avaient jacassé jusqu’à une une heure du mat’ ! Non mais une heure. Du coup, j’avais fini par fermer mes rideaux et avais passé la soirée à préparer, millimètrer ma mission de demain. Histoire qu’il ne se passe rien d’imprévus.

Après, si le bal était une couverture, je devais avoir une robe. Utile plutôt que jolie, j’entends. Ma mère m’en avait envoyé une, très simple, mais aussi très joli et je devais avouer qu’elle avait du gout et de l’imagination pour le mot que je lui avais laissé : « Quelque chose de passe partout ». Là, pour le coup, c’était vachement passe partout, parce que la robe était blanche et arrivait aux genoux. Pas de décolleté- bien que je n’avais pas grand-chose pour le remplir-, pas de drapés, pas d’extravagance. Je décidais de ne porter aucuns bijoux, mis à part des boucles d’oreilles et de me coiffer tout aussi simplement. Je ne comptais pas faire d’entrée remarquée, et je crois que c’était très bien comme ça.

Pour le coup, je n’avais aucune, mais vraiment aucune, envie d’aller au bal. Avec qui ? Pour voir qui ? Nathanael, très probablement accompagné d’une greluche ? Même pas en rêve. Caleb peut-être ? Je ne lui avais pas demandé, mais je ne pensais pas un instant qu’il aille au bal, c’était vraiment pas son style. Nous étions donc le soir même et la salle commune s’agitait et c’était un vrai capharnaüm. Les filles, surtout, avaient bien joué sur l’extravagance du bal, portaient des masques somptueux et je me retrouvais un instant à avoir quelques regrets. Non, je ne devais pas ! Je n’aimais pas les bals, je préférais de loin tromper un des profs. Ça c’était drôle. J’avais pris avec moi un sac blanc auquel j’avais lancé un sort d’amplification. J’avais pu y glisser mon livre, piqué dans la réserve, mon chapeau d’invisibilité et tout un tas de gadget. J’avais vraiment hâte !

Je me maquillais vaguement, me parfumais puis sortis de la salle commune après avoir croisé le regard d’un Poufsouffle de 4 eme année qui m’avait demandé de l’accompagner. Probablement qu’il se demandait avec qui je partais au bal. Il ne savait pas que j’irais seule. C’était suremen un peu vexant pour lui mais je me contentais d’un sourire d’excuse. J’atteins la salle de bal très rapidement. Elle est magnifique, comme chaque hiver. Ca me rappel tout de suite mes deux premières années, au bras de Nath. Cette époque est révolue. Comment pouvais-je aimer le bal à ces moments-là ? J’avais jamais été du genre à porter des robes de princesses. Autour de moi, les couples valsaient, des éclats de rires, de la musique, Nakamura. Parfait. J’avais juste à passer le temps tranquillement jusqu’à ce qu’elle se rende dans les cachots. Je traversais la salle tranquillement, observant les alentours et finit par prendre un verre de jus de citrouille, que de toute manière je ne boirais pas. Histoire de…

Au bout d’un certain temps je commençais furieusement à m’emmerder quand…


-Tu aurais aussi bien pu venir sans masque, on a aucun mal à te reconnaître.


Je haussais un sourcil en levant la tête et vis le sourire qu’affichait la silhouette. Hum. Une longue robe noire corbeau, de longs cheveux de jais, une peau d’albatre, des lèvres rouges sangs et un sourire ironique. C’est ce sourire qui me fit la reconnaitre. Ana Falkowsky. Attendez, Ana, au bal ?... Je lui souris à mon tour, amusée. Alors comme ça on avait un cavalier ? Serai-ce Carlton ? Non, je savais qu’il avait réussit à inviter avec Reegan –on découvre pas mal de chose dans le Daily n’empêche-. Qui alors ? A moins que comme moi, elle soit venue… seule ? La solitude et Ana, ça va de pair, donc ça ne m’étonne pas tant que ça. En l’observant, je devais avouer qu’elle lui allait super bien sa robe, elle mettait en valeur sa silhouette et je me demandais si un garçon allait finir par l’inviter. Mais Ana a sa réputation. L’inviter à danser, c’est un peu du suicide. Et ça, ça me fait bien rire. Je jette un œil à Nakamura qui a l’air de s’ennuyer autant que moi quand j’étais arrivée sur la table. Mais là, y avait Ana.

-Crois bien que je m’en serais passé
, parce que ce masque blanc que j’avais sur mon visage me gênait depuis tout à l’heure. C’était chiant, mais en même temps, ça me permettait de rester discrète. Mais apparemment, d’après elle j’étais reconnaissable. Tant pis pour le mystère. Toi par contre tu m’étonnes, je souffle dans un rire en lui montrant sa robe et son rouge à lèvre. T’as un cavalier ou t’es juste amoureuse ? Parce qu’autrement, pourquoi Ana irait à un bal ? C’était quand même la première de l’année ! Qui avait osé l’inviter, ou encore, était-elle vraiment tombé amoureuse ? De qui ? Carlton ? Un Gryffondor ? Ca me laissait perplexe. Y a un début à tout, je finis par lâcher en haussant les épaules. Un verre ? Je lui désigne le bar de boissons et me lève pour aller me chercher une bierraubeure finalement.

J’avais vraiment pas envie de me battre ce soir et depuis la dernière fois, à Hyde Park, je voyais un peu Ana d’une autre manière. Enfaite, j’avais toujours vu qu’Ana était différente des autres, à cause de son caractère surtout. J’avais fini par aimer sa franchise. Elle avait pas peur de taper là où ça faisait mal, et même si, sur le coup, ça le faisait, au moins je savais à quoi m’en tenir. J’en avais marre des faux culs de ma salle commune qui venaient me demander mes devoirs pour les recopier et me taillaient derrière mon dos. Ana n’allait pas dans la tendresse, et c’était un vrai soulagement. Nous ne nous cachions pas. C’est fou de le penser mais… Mais… Mais je crois que je l’aime bien.


-Alors, qu’est-ce que ça fait de voir Nathanël danser avec une autre ?

Ok, là, j’ai juste envie de l’étriper. Mais je l’aime bien. Si, si. Je la regarde s’assoir avec sa boisson et je rie jaune. Je n’avais pas aperçu Nathanael et j’aurais préféré éviter. Je le vois cependant en le cherchant. Avec une fille évidemment. Je lance un regard mauvais à la foule. La fille a l’air beaucoup plus jeune que lui ! Il se tape les premières années maintenant ? Super, vraiment. Du coup, Ana reussit à me plomber le moral.

-Le même effet que de te voir, je soupire en me rasseyant. Au début, ça m’énerve, et puis finalement, je me dis que c’est mieux comme ça, parce que c’est vrai quoi, j’allais pas la laisser me traiter comme une moins que rien, mais n’empêche, le fait était là. Je préfère être avec toi qu’avec lui. Largement, je soupire de nouveau. Et toi alors, quel effet de voir que Carlton a joué avec toi ? Comme avec tant d’autres n’est-ce pas ?

Bon, c’était pas méchant, et ça avait la qualité d’être bref et précis. Ça avait bien dû lui faire quelque chose qu’on la berne non ? Elle n’était pas aussi insensible qu’elle le pensait. Mais pour le moment, j’avais la certitude qu’Ana commençait à changer.

Et ça, c’était bizarre.

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