Alexandra Richards

Nom : Richards
Prénom : Alexandra
Date de naissance : 18 avril


Physique :

Du haut de ses onze ans, Alexandra n’est pas plus grande que la moyenne des gens de son âge. Elle a les cheveux blonds, très clairs, les yeux bleus, très clairs eux aussi. Il est difficile de capter son regard, indéchiffrable. En effet, derrière cette limpidité apparente se cache une part de mystère. Alexandra ressemble beaucoup à sa mère, elle hérite de ses traits fins, si bien qu’elle en est le portrait craché. Mais elle tient également de son père. D’un point de vue extérieur elle parait en ce sens assez « garçon manqué ». Elle n’est pas du genre à attacher énormément d’importance à la mise en valeur de sa féminité, elle porte souvent des vêtements larges qui retombent toutefois parfaitement sur sa silhouette fine. A titre d’exemple, elle porte parfois les pulls de son oncle, qu’elle trouve plus confortables et plus cool. Bref, les « trucs de fille », elle aime pas. Néanmoins, cela ne l’empêche pas d’avoir du gout. Disons qu’elle a son style à elle.

Caractère :

Cette fois, lorsqu’on s’intéresse au tempérament de la jeune rouge et or, c’est du côté paternel qu’il faut chercher. Sans conteste, Alex ne manque pas de culot. Et les valeurs de Gryffondor lui collent à la peau. Etre l’ainée de la famille lui a forgé le caractère, et ce dès son plus jeune âge. Elle est de nature impulsive, et n’hésite pas à donner son point de vue sur les choses, prenant parti dans les débats. Elle sait généralement où elle va, faisant preuve de beaucoup de détermination. Lorsqu’elle veut quelque chose, elle sait se donner les moyens pour y parvenir. Dans son rapport avec les autres, elle sait amener la discussion dans le sens de ses désirs.
Toutefois, Alexandra est un personnage complexe. Son côté imprévisible et la divergence de ses désirs témoignent de sa profonde ambiguïté. Richards, un électron libre dans ce monde sublunaire, incohérent, en perpétuelle mouvance. Dans les allures catégoriques qu’elle se donne, elle est en effet bien souvent perdue. Elle cache ainsi une certaine profondeur psychologique.

Famille :

Alexandra a un petit frère, Virgil, un petit blond qu’elle adore martyriser. Elle joue de son côté susceptible et immature, et le voit comme un pantin dont elle peut tirer les ficelles pour arriver à ses fins. Ils ont une relation si (peu) fusionnelle qu’ils se chamaillent à longueur de journée. Autant dire qu’elle en sort toujours gagnante. Avec Virgil, tout est permis. Toutefois, ce petit hypocrite a toujours la faveur des parents, ce qui a le don d’exaspérer Alexandra. Ils le défendent tout le temps face au joug de la grande sœur, alors que ce dernier est d’une niaiserie pitoyable. Mais bon, au fond, elle l’aime bien, il reste quand même son petit frère. Et lorsqu’il viendra à Poudlard, le moindre Serpy qui irait lui chercher des noises ne perdait rien pour attendre. Seule Alexandra en avait le droit, et elle n’était pas prête de le partager.
En dehors de Poudlard, elle vit chez ses parents, Ted et Mila, des sang-mêlés. A la maison, son père et sa mère rentrent souvent en conflit. Du coup, Poudlard offre une sorte d’échappatoire aux tensions ambiantes. Outre mesure, un second lieu occupe une place centrale dans son enfance. Il s’agit de l’atelier de son oncle, son oncle qui est peintre. Elle dit qu’il est une sorte de « Mentor » pour elle, jouant le rôle de prédicateur dans l’éducation de la jeune fille.


Histoire et évolution du personnage:

Alexandra est née à Richmond, dans la banlieue de Londres, un 18 avril du début des années 1990. C’est en ce lieu qu’elle a grandi, et elle en garde de nombreux souvenirs. Issue d’une famille middle class, elle eut une enfance relativement heureuse, dont elle ne pouvait se plaindre. Elle ne manquait pas de reconnaissance envers ses parents, car n’ayant jamais manqué de rien, elle put recevoir une bonne éducation et tout ce dont elle avait besoin pour s’épanouir. La reconnaissance vint toutefois plus tard, pendant sa scolarité à Poudlard, parce qu’elle était jusqu’alors trop bête pour comprendre à quel point ses parents étaient géniaux.

A la naissance de son frère, évènement qui marqua un tournant majeur dans sa vie, elle dut perdre très vite l’habitude de se prendre pour le centre du monde. Depuis, ils évoluaient et découvraient le monde ensemble. Si bien que la lettre de Sara Wayland annonçant le départ de la sœur ainée fut un véritablement déchirement pour Virgil, qui n’aurait plus personne pour l’embêter à la maison.

Arrivée à Poudlard, Alex fut répartie à Gryffondor, à l’instar de sa mère. Son père, lui avait appartenu à Serdaigle. Ils s’étaient rencontrés lors de la coupe du monde de Quidditch de leur temps, alors que Mila sortait encore avec un imbécile fini, qu’elle quitta très vite, se rendant compte de son amour pour Ted. De cette fusion, Alex fut pondue (mais je vous passe les détails).

Quoi qu’il en soit, Alexandra était très heureuse dans sa maison. Au début du moins, car à a un moment, ses camarades crurent l’avoir perdue. Son deuxième trimestre à Poudlard fut une période de profond désenchantement. C’était une sorte de spleen de passage, qui s’apparentait presque à une mélancolie bovarienne (cf le topic pv Azraël S. Kuhn : « Il s'agissait d'un manque, plus ou moins explicable. Et tous les jours je tentais de combler ce vide énigmatique dont je sentais l'influence croître prestement. Ce vide, que je palpais du bout des doigts sans jamais réussir à mettre la main dessus. […] Je tombais peu à peu dans un état de lassitude éreintée dont j'avais du mal à me sortir. C'était à peine si quelqu'un arrivait à m'arracher un regard ou une once de considération dans cette école. » ) Alexandra ne s’expliquait pas cet arrachement, cette tension entre deux pulsions irréconciliables : le fait de manquer de quelque chose, et de ne pas réussir à combler le manque. Mais depuis peu, elle se sentait mieux, plus présente, plus à même de profiter de la vie et des choses simples. Tant qu’elle arrivait à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, elle pouvait prendre du recul par rapport à ses actes et ses pensées.

Outre cette période un peu sombre, elle avait rencontré des personnes extra, elle adorait les cours, même si elle n’était pas forcément brillante pour cause de flemme naturelle. Et ses années a Poudlard sont sans doute les meilleurs de sa vie.


Autres précisions :