~ Ezechiel

Nom : Brown
Prénom : Ezechiel
Surnoms : Zech
Sexe : Masculin
Lieu de naissance : New-York, Bronx.
Date de naissance : 7 Avril
Âge actuel : 12 ans
Langues parlées : Sénégalais et Anglais.

Sang : Né-moldu

Année d’étude : Première année.
Maison : Serdaigle.
Baguette Magique : En bois de bouleau, mesure 37,5 centimètres et contient un poil de licorne.





-Visage : De forme légèrement carré. De petits yeux étirés aux prunelles sombres. Un nez large et aplatis. Une bouche aux lèvres épaisses et souriante. Des petites dents blanches et nacrées. Des sourcils moyennement fournis. Ses cheveux, coupés très courts, sont noirs et frisés.

-Corps : Grand et déjà légèrement musclé. La peau sombre comme la nuit. Elancé, il est très endurant. Torse assez large, des jambes longues et fortes, de grandes mains aux doigts puissants.

-Tenue vestimentaire : Banale, shirt, Tee-shirt pour la plupart du temps, autrement il portera un jean.

-Signe distinctif : Une cicatrice au commencement du sourcil gauche, résultat d’une chute sur un caillou tranchant alors qu’il faisait du vélo.






-Qualités : Ezechiel est quelqu’un de très sérieux et studieux qui, lorsqu’il aura du travail, s’y plongera avec acharnement. Toutefois, lorsqu’il abandonne son masque de parfait étudiant, c’est quelqu’un de très joyeux, qui aime énormément rire et plaisanter. Très sociable, il arrive facilement à se faire des amis un peu partout. Zech a le cœur sur la main, et n’hésitera jamais à venir chercher un ami en cas de besoin, même si c’est en plein milieu de la nuit et qu’il a l’école le lendemain. Il aime donner et est plein de compassion pour autrui, il est également quelqu’un de très franc, qui ne lésinera pas sur les mots si quelque chose ne lui convient pas, ou si on lui manque de respect.

-Défauts : Ezechiel est une personne très bavarde, qui parle énormément. En cours, c’est l’exemple même de la sagesse, mais en dehors, il ne tient plus et déverse souvent un continu flot de parole, ce qui peut, parfois, être gênant pour d’autres. Lorsqu’il rencontre de nouvelles personnes, il devient immédiatement familier dès que le contact se noue, et il lui est déjà arrivé de se faire rejeter pour tant de familiarité, même si la plupart l’acceptent plus facilement grâce à cela. Ezechiel est cependant quelqu’un de très obstiné, et lorsqu’une idée s’est logée dans sa tête, il est incapable de s’en défaire et de ne pas arriver à bout.




Nourritures favorites : Plat typique sénégalais que sa mère cuisine parfois ; Maffé aux cacahuètes : viande de bœuf ou poulet avec des cacahuètes, des tomates et du riz (ou le niébé, haricots locaux)

Nourritures détestées : Les endives.

Activités Favorites : Danser, dés qu'il entend une quelconque musique, une envie imprenable de faire quelques pas de danse le démange, jouer au foot, au basket, courir, aider les autres, faire à manger...

Activités Détestées : Faire la vaisselle, aller chez le dentiste, ne rien faire…

Vie amoureuse : Quelques amourettes, par ci par là, mais aucune ne mérite d’être racontée.

Manies, Tics, Habitudes : Dire « je rigole » à chaque fin de phrase, se frotter pensivement le haut de la poitrine avec la main.

Que voulait-il faire dans la vie lorsqu’il était jeune ? Il voulait devenir pompier.

Maladies : Plusieurs grippes, otites, la mononucléose.

Rapports avec sa famille : De bon rapports avec ses parents, presque aucun avec son grand frère qui est en prison. Il est très proche de sa petite sœur.

Qui sont ses amis ? Ils sont une bande de quatre. Ses trois principaux amis avec qui il a traîné le plus souvent dans les rues et à l’école sont : David, Cole et Tray.





Ezechiel est né le 7 Avril, à New-York, dans un hôpital du Bronx. Ses parents, tous deux originaires du Sénégal, étaient des immigrés de longue date déjà. Héléa, sa mère, était une ravissante femme à la peau sombre. Elle avait rencontré le père d’Ezechiel à New-York, alors qu’elle était étudiante et travaillait dans une petite échoppe. Après plusieurs semaines d’œillades et de sourires, ils s’étaient enfin offert un rendez-vous. Depuis, ils ne s’étaient plus quittés. Manuel, le père, étant un homme bon et doux, au large sourire, et à la carrure impressionnante.
Huit ans plus tôt, l’heureux couple avait déjà donné naissance à un petit garçon, nommé Samuel. Ezechiel était le deuxième de la famille. La vie dans le Bronx n’était facile pour personne, pourtant, malgré les vols, le traffic et les bandes dangereuses, Ezechiel y mena une vie relativement paisible : ses deux parents sachant se fondre dans la masse afin de ne s’attirer aucun problème. Manuel travaillait comme agent de sécurité dans une boîte, et Héléa s’était arrêté de travailler lorsqu’elle avait eu Esther, la dernière de la famille, trois ans après Ezechiel.
Ils n’étaient pas riche, ils n’étaient toutefois pas les plus pauvres, mais étaient relativement heureux de leur situation.

L’évènement qui marqua le plus Ezechiel, fut l’arrestation de son grand frère. Un jour, alors qu’il jouait paisiblement avec sa petite sœur, qui avait sept ans à cette époque, leur mère était entrée en larme dans le petit appartement, et avait tout de suite téléphoné à son mari. Elle avait parlé très vite, en sénégalais, si bien que les deux petits, les yeux écarquillés, n’avaient pas compris un mot de la conversation.

Plus tard, alors que les deux parents les avaient confiés à leurs voisins et qu’ils étaient rentrés très tard dans la nuit, ils avaient pris le temps de leur expliquer ce que leur frère avait fait : du traffic, du vol, de la casse. Cela faisait quelques temps déjà que Samuel traînait avec l’une des bandes mal famée du quartier, et bien que les parents du jeune homme pressentaient que cela arriverait, bien qu’ils l’aient déjà mis en garde plusieurs fois, sermonné, interdit de sortie, il avait continué, et s’était fait prendre.

Jamais Ezechiel n’oublia les yeux humides de son père, et les larmes coulant des prunelles de sa mère, tandis qu’elle se réfugiait dans les bras de son mari. La peine qu’il avait ressentie resta gravée au fond de son cœur. Et c’est à cette époque qu’il se fit la promesse de ne jamais blesser ses parents comme l’avait fait son frère.

Par nature, Ezechiel aimait aider les gens, et soigner les animaux quand il le pouvait. Sensible et plein de compassion, il choisit très tôt sa voie : le médical. Ses amis ne le comprenaient pas, mais respectait ses décisions, d’autant plus que cela ne l’empêchait pas de venir jouer au foot avec eux, et puis, les conseils d’Ezechiel étaient toujours très précieux.

C’est lorsqu’il vit pour la première fois les pompiers entrer en action, alors qu’un feu gigantesque s’était déclaré dans un immeuble, que ses décisions prirent un nouveau tournant. Par la suite, il s’inscrivit à la caserne la plus proche, afin de devenir un jeune sapeur-pompier. C’est ainsi qu’il apprit tous les premiers gestes de secours, et qu’il se muscla grâce aux heures de sports imposées. Son endurance s’accrut également. Il ne put cependant profiter de ces enseignements qu’une année seulement car :

Il reçut sa lettre vers la fin de l’été de ses onze ans. Il venait de rentrer d’une de ces longues et chaudes après-midi qu’il passait dans les rues, à jouer au foot, au basket, et à danser un peu, lorsqu’il aperçut un énorme oiseau perché sur le haut de son lit, dans la chambre qu’il partageait avec sa petite sœur. Son cœur fit un bon dans sa poitrine tandis qu’il se saisissait de la serviette qu’il avait autour du cou, afin d’attraper l’oiseau. Il s’en approcha tout doucement, puis s’arrêta rapidement, remarquant que le volatil ne montrait pas le moindre signe de peur, et pire encore, qu’il semblait attendre qu’il s’approche de lui. Déstabilisé, il fit un pas de plus vers son lit, et l’oiseau tendit légèrement sa patte, lui montrant un morceau de papier. Tout d’abord, il ne compris pas et n’effectua pas le moindre geste. Puis, dans un certain élan de courage, il attrapa ce qui ressemblait fortement à une lettre, et déchira l’enveloppe. Il lut tout ce qui y était écrit, puis éclata de rire, et la jeta à la poubelle, après quoi, il chassa l’oiseau de sa chambre. Cependant, le lendemain, un nouvel oiseau l’attendait dans sa chambre et il répéta le même schéma que la veille. Ce n’est qu’au bout du quatrième volatil que son cœur commença à faire de drôle de bonds dans sa poitrine.

Etait-ce bien vrai ? L’oiseau qui le toisait en face de lui semblait l’inviter à y croire. Mais cela semblait tellement impossible qu’il n’osait faire la moindre supposition.

Il n’osa le dire à ses parents, et leur annonça seulement qu’il était pris dans une grande école. Ils ne bronchèrent pas vraiment, sachant qu’il travaillait bien. Cependant, lorsqu’ils souhaitèrent de plus amples informations, il resta vague et ne leur parla de rien. C’est ainsi qu’il fit son entrée, seul, perdu, dans le monde de la magie, le cœur battant, effrayé par tout cela. Lui qui pensait que la magie n’existait que dans les contes…