La Buvette

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La Buvette Andrinky

Qui dit fête dit forcément : buvette ! Bien qu'elle ne soit pas tenu par Lolita Sled cette année (son rôle d'enseignante l'empêchant malheureusement de jouer quelques mauvais tours aux élèves imprudents), vous y retrouverez toutes vos boissons préférées :

– Jus de citrouille
– Jus de pomme
– Jus d'orange
– Jus multivitaminé (NEW !)
– Sirop de grenadine
– Sang de crapaud frais (à ne pas confondre avec la grenadine !)
– Bave de crapaud au sucre
– Sirop de menthe
– Bave de crapaud sans sucre ajouté (NEW !)
– Cocktail de fruits
– Cocktail de fruits de la passion
– Pipi de chat à la banane
– Bièraubeurre
– Pus de Bubobulb (ça arrache !)
– Sirop de cerise soda
– Thés
– Nespresso (what else ?)

Toutes ces boissons sont bien entendu inoffensives, mais méfiez-vous : j'ai entendu dire que des élèves avait découvert la réserve secrète de Xérès de l'ancien professeur de divination, Sybille Trelawney, et qu'ils le faisaient circuler…

Information de dernière minute : on me dit à présent que c'est Kamie Evans qui va tenir la Buvette pour ce Bal masqué, alors surveillez bien vos verres ! ;)

* Je vais devenir folle ! * Fût ma seule pensée alors que je fixais indécise mon armoire... Quelle pensée pouvait me troubler assez, pour que j'ai une pensée pareille... Une pensée futile si vous voulez que je vous dise la vérité, et pourtant je ne pouvais m'empêcher de trouver cela justifié...

C'était ridicule et je le savais, il y a un an j'aurais dis "Fuck that shit", et je me serais débrouiller sans m'en préoccuper plus longtemps, mais là, c'était bizarre, il fallait que je donne une bonne image de ma personne, et pourtant, sans me masquer totalement. Il fallait que ce soir provoquant, mais réservé, un alliage de couleurs belle et attrayante, mais aussi extrêmement épineuse et presque je dirais, dangereuse...

Voilà que je faisais dans les langues étrangères, car ce n'était plus l'anglais que je parlais, mais le langage de la mode, et du stylisme, qui était en soit incompréhensible, et pourtant, en cet instant il me semblait que je palpais les véritables signification de ses expressions farfelues. Je tentais de poser devant ma glace, enchaînant robe sur robe, masque sur masque, mais rien n'y faisait, j'étais toujours insatisfaite.

Mon lit était maintenant couvert de robe, et d'habits, lorsque finalement, mon regard de glace se figea. Oui, c'était de cette robe dont j'avais besoin, de celle là, et d'aucune autre. Cette robe là parmi toutes les autres, elle apparaissais à mes yeux comme étant unique, irremplaçable, j'avais fait mon choix. La robe était d'un magnifique vert émeraude, très glamour, d'elle se dégageait une sensualité sans égale, elle était brodé soigneusement a la baguette, avec des fils argentés, en soit un véritable travail d'elfe.

Je l'enfilais, m'observer quelques instants dans le miroir... Je me trouvais, belle, comme toujours d'ailleurs, mais cette fois ci, il me semblait que cette beauté avait quelque chose de plus glaçante, et pourtant nettement plus captivante. Je ressemblais à un feu emprisonné dans une prison de glace, une image figée, un moment situé dans le passé... comme si, je ne changeais pas, que tout autour de moi semblait évoluer, mais que je continuais moi à progresser à mon rythme.

Je lâche un soupir, avant de chercher mon masque, un masque doré, avec des petites pierres précieuse multicolores, qui scintillaient de milles feux. J'étais prête, prête, enfin... Le bar n'attendait plus que moi, sa barmaid. En effet, en cette fête d'haloween, un bal avait été organisé, un bal masqué, d'où le masque, et j'avais eu l'immense honneur, quoi que... Enfin bref, de remplacer Lolita Sled, la bar maid des précédentes fêtes. Une chance, un honneur ? Peut être, mais moi je le voyais plutôt comme une opportunité de me servir plutôt moi même que les autres... Enfin, j'allais faire illusion, histoire de pouvoir recommencer lors de la prochaine fête, j'allais peut être aussi dans un geste d'extrême bonté, adresser la parole à un élève assoiffé, mais ce n'était pas dit.

Je me précipitais à l'extérieur du dortoir, comme d'habitude dans le cachot, il faisait froid, mais là c'était carrément glaciale, avec les températures quasi hivernale qui approchait. Je gravais les escaliers, attirant le regard de quelques garçons, que j'ignorais totalement, avant de me diriger vers la salle de bal, encore presque vide, ce qui était normal vu que j'étais arrivé en avance.

Je me dirigeais vers la buvette, endroit que je sentais que j'allais très vite apprécier, pour me positionner à mon poste. Comme personne en venait, je commençais tout d'abord par me servir, mais pas de ses boissons sucrés que je devais servir, non... Je me servais un verre de Whiskey pur feu que j'avais réussi à faire rentrer en douce, pour m'aider à patienter les autres élèves, ou professeurs qui voudraient que je leur serve quelque chose à boire.

Lyra regardait avec un sourir amusée les filles de son dortoire qui commençait a s'exiter apres leurs robes qui ne voulait pas s'enfiler correctement ou contre leurs coiffures qui ne tenait pas. Elles couraient dans tous sens complétement affoler. Certaine qui en temps normal étaient de nature calme et posé semblait complétement suréxité. Et d'autre qui était d'un naturel exité était encor plus déchainé a l'idée d'éventuel scoop...

La rouge et or elle avait déja tout préparer depuis la veille pour justement ne pas ce retrouver dans cette situation la. Elle qui a l'origine était une vraie bordélique avait réeussis a tout gérer pour le bal. Pour ne rien oublier plus qu'autre chose en fait. Sa robe,son masque et tout ce qui allait avec était posée sur une chaise il ne lui manquait plus que la coiffure a faire.

Elle avait déja attaché ses cheveux en deux grandes couettes. Il ne réstait plus qu'a les bouclés ce qui allait bientot etre fait car elle enduisiat ses cheveux d'une potion sencé faire des boucles dans ses cheveux plus raides que raides. L'effet n'attendit pas et elle se retrouva avec de multiples boucles brune.

Elle sortit de la salle de bain ,ou elle avait fini de fixer ses cheveux avec de la laque, en sous vétements. Elle prit la robe orange et elle l'enfila. La robe était simple mais elle avait flashé dessus: elle était courte et sans bretelle arrivant au dessus des genoux. Elle était en satin ce qui donnait un effet de flottement.Elle avait rajouté un ruban de velour vers a la taille pour bien délimité son buste de ses jambes. Elle portait des gants arrivant au dessus du coude vert aussi. Elle avait chaussait des espadrilles et les lacets arrivaient juste en dessous des genoux. Ca la grandissait et faisait en sorte que ses jambes soit plus longue. Quand au masque c'était un lou tout simple de couleur vert.

Lyra ne ressemblait plus vraiment a elle meme et on n'aurait pas put la reconnaitre. Elle était contente du résultat ellle avait elle meme choisit les couleurs pour faire penser au citrouille. Pour parfaire la tenue elle mit un ras du cou émeraude ou une petite perle de jade pendait.

Elle sortit du dortoir avec un sourir personne ne la reconnaitrait en tout cas pas grand monde et ça la réjouissait plus qu'autre chose. Elle allait exercer son art : le mensonge. Elle réfléchit quelques instants a un nom qu'elle pourrait ce donner. Il y avait beaucoup d'éleves et ses amis ne les connaissaient pas tous elle opta pour un nom hyper commun : Adeline Brown. Une fille éffacer, qui ne marquait pas grand monde.

Elle arriva devant la salle et une fois de plus elle s'éxtasia devant la magnificience des décors : Des citrouilles flottaient dans le ciel des toiles d'araignée étaient partout des chauves souris volaient bref c'était magnifique. Elle regarda autour d'elle. Personne qu'elle ne connaissait n'étaient encor arrivé. Elle devrait attendre qu'elles arrivent pour commencer a jouer son role. En attendant elle attendrait a la buvette. La bas une jeune fille tenait le bar. Elle remplaçait Lolita Sled devenus professeurs.Elle s'assit sur une des grandes chaises qui se trouvait derriere le bar.Elle regarda la carte avec stupeur. Qu'est ce que c'était que ses boissons ? Bon... elle ce contenterait d'un jus de citrouille.

- Bonjour. Est ce que tu pourrais me servir un jus de citrouille s'il te plait . Demanda t elle d'une voie presque éteinte pour etre encor plus dans son personnage.

Elle souria timidement a la barmen pour se mettre encor plus dans la peau de son personnage. Elle baissa les yeux et se tritura nerveusement ses cheveux désormais bouclés. En elle meme elle souriait , fiere d'elle. Qu'est ce qu'elle aimait faire ça ! C'était pas tres honnette c'est vrai mais c'était vraiment drole et ainsi elle pourrait parler a ses amis sans qu'elle sache qui elle était. C'était en quelques choses de l'espionnage. Il faudrait qu'elle en touche un mot a Siofra.

Aujourd’hui, c’était le bal. Comme chaque année, une effervescence certaine s’emparait du château. Toutes les petites filles ( enfin plutôt les ados en pleine crise ) passaient des heures à s’éclater leurs boutons devant une glace, à se maquiller comme si elles avaient deux mains gauches et à essayer d’enfiler des robes dans lesquelles elles seraient au mieux boudinées au pire impossibles à enfiler parce qu’elles l’avaient prit deux tailles trop petite, pensant qu’elles étaient bien plus minces. Tout cela était bien pathétique.

La jeune femme avait toujours évité ces bals comme la peste. Elle trouvait que le standing n’était pas assez bon. Elle avait l’habitude des grandes réceptions avec des gens de bonne famille. Pas des espèces de fêtes auxquelles toute la populace était conviée. C’était donc toujours en tenant la buvette qu’elle s’en était sortie à bon compte. Elle restait assise dans un fauteuil à regarder des filles hideuses et des garçons plein de boutons défiler pour prendre des rafraîchissements. De temps en temps, quand leur tête ne lui revenait pas, elle mettait quelques gouttes d’alcool très fort dans leur boisson. Les voir s’étouffer était tellement amusant…

Mais tout ça c’était finit. Maintenant elle était adulte ( ou presque ) et responsable ( on y croit tous, évidemment ). Le camp professoral avait préféré confier la buvette à une autre élève de serpentard. Si vous voulez tout savoir, oui, Lolita était jalouse. La buvette était SON territoire et gare à la personne qui oserait la remplacer. Elle avait intérêt à mesurer l’honneur que c’était de passer après la reine de la buvette. Personne n’avait le droit de la détrôner. Pensée puérile me direz vous…. Et bien vous avez raison mais la nature de la vélane était d’être une gamine capricieuse. « C’est pas de ma faute, je suis née comme ça, c’est dans mes gènes » vous répondra elle si vous lui faites remarquer son comportement…

Donc aujourd’hui, elle était contrainte et forcée de s’habiller pour ce bal… En tant que professeur responsable ( haha la blague… ) elle se devait de faire au moins une apparition en robe, pour montrer qu’elle s’intéressait à la vie du château. La jeune femme était devant sa penderie, entrain de se demander laquelle de ses 25 robes de soirées elle pourrait bien porter. * Ca me fait chi.. de m’habiller pour un bal à la c.. *

Perdant patience, elle prit une robe au hasard. Rouge, cintrée, au dessus du genou et décolletée mais pas assez pour être vulgaire. * Parfait, elle me fait des beau seins cette robe * Enfin, elle n’allait pas passer inaperçue quoi… La vélane se maquilla en quelques minutes. Elle allait encore être en retard et louper l’ouverture du bal…. Pas grave…

C’est donc une demie heure plus tard qu’elle sorti de sa chambre, maquillée, coiffée et habillée. Ses talons aiguille résonnaient contre les dalles des couloirs vides. D’ailleurs, ils étaient tellement vides que Lolita se dit qu’elle devait vraiment être assez en retard, tout le monde était déjà parti… Encore une fois, pas grave…

En arrivant dans la salle de bal, elle dut bien avouer que ses collègues s’étaient donnés du mal, beaucoup de mal. La décoration était… Pas mal. Oui, pour décrocher un « pas mal » à Lolita, il fallait se lever de bonne heure… Elle ne s’attarda pas plus longtemps sur la décoration, son but était la buvette. Elle salua très vite certains professeurs qui passaient, les félicitant avec un grand sourire pour cette maaaagnifiiique décoration. Une fois débarassée de ses mondanités, elle se dirigea tout droit vers la buvette.

Tiens, la barmaid avait un visage qu’elle avait déjà vu quelque part… Peut-être dans les couloirs… Lolita s’approcha donc de la buvette avec le sourire le plus mielleux qu’elle pouvait arborer. Elle posa ses deux bras sur le bar, se pencha vers la barmaid et dit d’une voix très douce et gentille :

Alors c’est toi la nouvelle barmaid ? J’espère que ton poste te plait, c’est très amusant quand tu sais t’y prendre… Qu’es ce que tu sers à boire ?

La jeune femme ne lui laissa pas le temps de répondre et prit « violement » une carte sur la table. Elle le lu en faisant des réflexions à voix haute tel que « j’aime pas », « trop sucré », «pas assez sucré »

Bon, je vais te prendre une Bièrreaubeurre. Non, j’avais oublié, la bière, fait grossir. Je vais donc prendre… Un nespresso….

Elle attendit que la serpy lui serve son café. Elle en but quelques gorgées, en gardant les yeux fixés sur la barmaid. Elle voulait la tester, voir si elle était à la hauteur. Tout à coup, elle fit « accidentellement » tomber sa tasse par terre. Elle se brisa à un mètre de ses pieds et le liquide se répandit entre les dalles. Elle prit son air le plus désolée et dit d’une voix tout aussi faussement désolée :

Ho, je VRAIMENT navrée… J’aurais bien voulu t’aider mais je n’ai pas ma baguette sur moi et je ne vais pas essuyer le café avec ma robe.
Elle émit un petit rire hypocrite.
De plus, je dois rejoindre l’équipe des professeurs, j’ai quelque chose à voir avec eux. J’espère que tu as ta baguette pour nettoyer tout ça vite fait et surtout que tu ne m'en veux pas trop, je suis TELLEMENT maladroite... Je reviendrai plus tard dans la soirée pour voir si tout s’est bien passé. A plus tard.

Elle lui lança un sourire éclatant dévoilant toutes ses dents blanches, tourna les talons et disparut dans la foule …

Elisabeth Johnson, c'était mon nom, et j'étais enfermé dans mon bureau lorsque je lâchais un long soupir... J'étais fasciné par les dernières nouvelles des découvertes de trésors Egyptien, à l'intérieur d'une pyramide jusqu'aujourd'hui impénétrable, mais voilà aujourd'hui c'était "Haloween", et on avait stupidement organisé un bal des plus inutile, auquel j'étais forcé d'aller...

"Raaaaaaaaaaaaaaahhhhhh" lâchais je un peu dégoûter. Je devais m'habiller en conséquence, et pour cela il fallait que je sorte de mon antre, pour rejoindre enfin ma chambre, et pour cela je devais bien évidemment, monter les escaliers, et en montant ses escaliers, je découvrirais probablement que je n'ai rien à me mettre, et je m'habillerai comme toujours dans des festivités de ce genre, à l'arrache... Et oui, même pour le jour du bal de fin d'année, pendant ma dernière année, de High scool, pour sorciers aux states, j'avais réussi à mettre un bête jean, et un T-shirt noire des plus banals, inutile de vous dire que je faisais tâche.

Enfin, maintenant, j'avais des robes, du moins je l'espérais, à moins que je ne les ai oubliée dans mon appartement au Caire, enfin, je le verrais bien. Je me levais, tourner la poignet vers la droite, et tadam, la porte était ouverte. Fabuleux n'est ce pas ? D'un geste de baguette magique, je refermais la porte derrière moi, appliquant les sortilèges nécessaires pour éviter que quelques élèves curieux ne puisse entrer, après tout quelques artefacts dangereux qu'il fallait manier avec les plus grandes précautions, et je ne voulais en aucun cas, être responsable involontairement à l'accident probablement mortel d'un élève.

Je gravais les escaliers, arrivant enfin dans ma chambre, et comme souvent elle était vide, ou presque. En effet, je ne vivais pas dans ma chambre, je vivais dans mon bureau, mes études personnelles primaient sur le repos salutaire, et je ne pouvais que me féliciter de cette sage décision qui m'avait propulsée au rang d'historienne contemporaine les plus réputés du monde, ce qui me donnait un statut spécial lorsque, sur le terrain, je voulais m'approcher de plus près de différents objets magiques, ou lorsque je voulais emprunter par exemple, un quelconque livre datant de plusieurs millénaire.

Je me dirigeais vers mon garde robe, et avec un léger soulagement, j'observais que j'avais en effet une robe "pas trop moche", de couleur bleu nuit. Je sortais un masque, au hasard, qui s'avérait être un masque papillon rose et bleu pastel que je posais sur mon nez... Sensation désagréable, mais je me disais que ce n'était que pour ce soir, seulement ce soir...

Enfin, je redescendais les marches de l'escalier, pénétrait incognito dans la salle de bal, lorsque je croisais Lolita Sled. Elle avait un sourire éclatant, et derrière elle, je pouvais appercevoir à la buvette, une jeune fille blondinette, et surtout une tasse de café brisée sur le sol, qui avait déverser tout son contenue par terre. Je lâchais un soupir, et d'un geste de baguette, je fis disparaître le café, et d'un autre, les débris de la tasse jusqu'à la poubelle la plus proche. Je m'approchais de la bar maid, qui semblait exaspérer à raison du comportement du professeur, du moins c'est ce que j'osais penser.

"Bonsoir Mademoiselle Evans" Dis je d'une voix les plus sympathiques, "Je ne crois pas avoir eu la chance de vous avoir en cours cette année."

J'affichais un regard confiant, avant de poser mes coudes sur la buvette, et je regardais d'un regard indécis la carte... Quelle boisson bizarre, ne pouvait il pas servir des bêtes fruits et nectars ? Enfin, je devais faire un choix parmis le connu, car la bave de crapaud ne m'enchantait guère.

"Je pourrais avoir, un sirop à la menthe s'il vous plaît ?"

Bah voilà, ma soirée en tant que barmaid commence, et à vrai dire, j'étais en mode, sifflage de verre, lorsque la première cliente, si on pouvait l'appeler ainsi, arriva... Robe orange, dieu que cette couleur pouvait être horripilante parfois, même tout le temps, et un masque des plus banal de couleur verte... Mouais, bref, pas une bombe non plus, enfin, elle s'assit sur une grande chaise, et regarda la carte des boissons avec une stupéfaction, que je ne pouvais m'empêcher de noter. A vrai dire, ce n'était pas moi qui avais fait la carte, et si cela avait été le cas, on aurait enlevée toute ses nectars, pour les remplacer avec de la véritable boisson, en commençant d'abord par la bave de crapaud.

Non mais quelle idée, il fallait être bien fou pour commander un truc de ce genre, enfin bref, je ne faisais que servir, et puis j'aimais bien finalement cette place centrale, un peu effacée. Je voyais les gens, qui eux aussi me voyaient sans me réellement me voire, tout ce qu'il voulait c'était leur boisson et puis c'était tout. Enfin bref,j'attendais que celle ci fasse sa commande, car je n'avais pas la vie devant moi, enfin si, mais pas à rester assise en attendant que la miss se décide.

- Bonjour. Est ce que tu pourrais me servir un jus de citrouille s'il te plait .

Sa voix était comment dirais-je... Très basse, un peu comme si elle essayait de jouer un rôle quelconque dans un film d'Oliver Stone... ses yeux se baissèrent vers le sol, tandis que ces doigts commencèrent à jouer avec ses cheveux bouclés... Non mais c'est bon mistinguette, tu ne prenais qu'un banal jus de citrouille, pas besoin d'en faire tout un plat.

Je lâchais un soupir, me retournant, sortait un verre, que je posais sur le comptoir en face de la jeune fille, avant de la servir de ce liquide orange, qui d'ailleurs allait de pair avec sa robe... Ah ouais peut être que c'était sa la couleur hideuse, qui représentait peut être les couleurs d'Haloween... Quelle perspicacité ! Wow, je m'étonnais moi même de mes raisonnements acheter à deux mornilles au petit marché d'objets antiques du coin.

"Voici, tu désires quelques chose d'autre ou le jus de citrouille te suffit ?", en disant ses paroles, j'observaient la grande silhouette masquée, qui s'approchaient dans ma direction... Aucun doute là dessus, une vélane, et pas n'importe laquelle, mais Lolita Sled, celle a qui j'avais en quelque sorte, piquée le boulot.

Celle ci s'avança vers moi en m'adressant la parole d'une voix douce et gentille, mais je savais qu'il fallait ce méfier de ses bestioles aux cheveux blonds qui faisaient chavirés le coeur de tous les garçons, et celle ci était probablement une de la pire espèce.

"Alors c’est toi la nouvelle barmaid ? J’espère que ton poste te plait, c’est très amusant quand tu sais t’y prendre… Qu’es ce que tu sers à boire ?"

Ouais, elle n'avait qu'à regarder la carte, ce qu'elle faisait d'ailleurs, après l'avoir arracher de façon assez brutale, tout en faisant de vieux commentaire de "Diva", dans un restaurant chic. Toujours à se plaindre, "Non j'aime pas, pas bon ! Beurk! " Pas de phrase vraiment construite, mais plutôt une suite de mot qui montrait bien que j'avais une blonde en face de moi.

Enfin, je perdais quand même patience, ne pouvait elle pas se dépêcher ? Ce n'était pas si dur de demander un truc, une boisson, quelque chose quoi... Je n'allais pas rester toute ma vie scotcher à l'observer pendant qu'elle aussi fasse son choix. Enfin bref, il s'agissait tout de même d'un professeur, et un minimum de respect s'imposer, mais seulement le strict minimum, alors malgré tout je croisais les bras un peu agacer.

"Bon, je vais te prendre une Bièrreaubeurre. Non, j’avais oublié, la bière, fait grossir. Je vais donc prendre… Un nespresso…."

Wow quelle logique, elle venait de se plaindre que les choses présentés n'étaient pas assez sucré, et voilà qu'elle commandait la chose la plus amère en stand... Et puis du café à cette heure ? Quelle drôle d'idée, d'habitude le café c'était juste après le siphonnage de bouteille histoire de tenir jusqu'à la fin de la soirée.

Mais je n'étais encore une fois, pas là pour juger, mais pour servir, alors je m'exécutais, lui servant le verre du liquide noire un peu répugnant. Elle en but quelque gorgée, avant de faire une action que je ne croyais pas possible de la part d'un adulte... Elle laissa tomber volontairement la tasse de café par terre... Mais quel acte gamin !

"Ho, je VRAIMENT navrée… J’aurais bien voulu t’aider mais je n’ai pas ma baguette sur moi et je ne vais pas essuyer le café avec ma robe. "

Peut être que si elle avait un peu plus de jugeote, elle aurait rajoutée le "suis", après le "je", mais fallait pas trop demander à une vélane non plus... C'était déjà pas mal qu'elle arrivait presque à s'exprimer de façon normale. Et elle se mis à rire, d'un rire qui puaient l'hypocrisie à plein nez, les bras toujours croisé, je la fixais sans ne rien dire, si elle s'attendait à ce que je fasse quoi que ce soit pour nettoyer ses conneries, elle se fourraient un doigt dans l'oeil jusqu'au coude, et cela m'était bien égale, qu'un imbécile d'élève aille se casser la figure juste en face de la buvette tant qu'il ne cassait aucun verre, parce que sinon c'était autre chose que j'allais lui briser.

"De plus, je dois rejoindre l’équipe des professeurs, j’ai quelque chose à voir avec eux. J’espère que tu as ta baguette pour nettoyer tout ça vite fait et surtout que tu ne m'en veux pas trop, je suis TELLEMENT maladroite... Je reviendrai plus tard dans la soirée pour voir si tout s’est bien passé. A plus tard."

Excuse à deux balles, mais non, c'était incroyable, c'était donc ça le déclin de la T.S... Entre Elizea qui est obligée d'attendre qu'un élève haut comme trois pommes lui fasse remarquer que je manquais d'égards à toute la classe pour tenter de fermer mon grand clapet, et celle ci qui ne trouvait pas mieux pour s'esquiver de la corvée, et bien, on était garni...

Je ne relevais pas, préférant le silence pesant, tandis qu'elle tournait les talons, je continuais de la regarder lorsque quelque seconde plus tard, j'entendis une voix s'adresser à la partie encore attentive de mon être.

"Bonsoir Mademoiselle Evans" mon regard observa le sol, la tâche de café avait disparue, et c'était une autre professeur qui venait de faire son entrée... Du moins si ce n'était pas une prof, c'était une élève de septième année au moins. J'entendais au son de sa voix qu'elle essayait de se montrer sympathique, sauf que moi, je m'en fichais pas mal, alors, elle pouvait arrêter le moulin à parole tout de suite, et me dire tout simplement ce qu'elle voulait.

"Je ne crois pas avoir eu la chance de vous avoir en cours cette année."

Ouais, et c'était tant mieux d'ailleurs, je perdais déjà assez de temps en Etude des moldus, pour en plus gâcher mon emploi du temps avec un cour d'histoire de la magie. Je me retins de lâcher un soupir exaspérer attendant toujours à ce qu'elle prenne sa boisson.

"Je pourrais avoir, un sirop à la menthe s'il vous plaît ?"

Et bah voilà ! Pas trop tôt, enfin bref, elle voulait du machin vert dans son verre, et bien j'allais la servir histoire qu'elle ne vienne pas trop m'ennuyer avec ses histoires de truc... Trop vieux pour que cela ne m'intéresse.

Je sortais à nouveau un verre, faisant un peu ma radine sur le sirop, avant d'y rajouter de l'eau froide et trois glaçons... Elle avait intérêt à être satisfaite la bimbo blonde, parce que sinon j'allais non seulement skwatté son cours, mais pas des façons les plus agréables pour elle.

"Voilà", me contentais je dire d'une voix tellement neutre, que même moi j'en fus étonné.

Nombre de messages : 166 Date d'inscription : 23/06/2007

Et voilà, grâce aux merveilleux conseils d'Alex, James passe une soirée avec une serdaigle qu'il ne connait même pas ( très jolie cependant) au lieu de croupir sur le canapé, bien au chaud tel un papie heureux de vivre. Pfff que la vie est bien faite... non ?

Il était avec la jeune fille depuis 10 minuites, et, il ne trouvait aucun sujet de conversation... ça craint. Elle lui parlait de la pluie et du beau temps !!! Ah au secour !!! Help !! I need somebody !!! Et maintenant de la décoration. Il avait besion de s'échapper de cette enfer.

Oh oh !! serait ce une idée qu'il perçoit ?

- tu veux un verre ? lui proposa le jeune homme d'une voix mielleuse. Grace a Dieu elle voulait bien. En moins de deux, il disparut dans la foule. Laissant sa cavalière livrée a elle même, et en plus sans scrupul ! Quelques mêtres plus loin, il lacha un graaaand soupir. Soulagé d'un poids enorme, il se dirigea confiant vers la buvette.
Le vert et argent n'avait jamais mis les pieds là-bas, jugeant que les boisons n'étaient pas interessantes et puis c'était Lolita Sled qui les servait, et pour une certaine raison, il fuyait toujours les vélanes. Mais cette années c'était different. La nouvelle Barmaid était nul autre que Miss Evans. La belle demoiselle du potager. Ah ah

Les mains dans les poches, il alla à sa destination. Elle s'y trouvait, accoudée au bar. Attendais des buveurs ( ça ne fait pas briago ?). En face d'elle, il y avait un professeur dont James lui adressa un sourire et une autre fillette. Pas très interessant tout ça

- Bonsoir, belle demoiselle. Un large sourire se dessina sur ses lèvres.

La serpentard fut raviiie de le voir ( ironie bien sur mes choux) enfin à voir son visage... Comme si de rien n'était James, prit la carte et choisit ....

-hummmmm....hummm...

Il n'avait rien de bon.

-hum ..! Kamie, tu n'aurais pas autre chose à me proposer que ça ?

Evidemment, tout le monde sait à quoi pensait le Serpentard à ce moment. De l'alcool. Un jeune a ,décidement, le besion de se démarquer, montrer qu'il est agé en jouant au grand.

Allé, je vais vous faire un peu de blabla. Vous savez, que l'Alcool est mauvais pour la santé !! il est formelement interdit d'en boire tant qu'on n'a pas 18 ans. Mais en tant que Serpentard, une régle c'est fait, avant tout pour nous faire chier, mais aussi ,pour ne pas être réspectée !
L'alcool est un effet papillion. Un petit verre de pompette, tout minuse et c'est vous qui terminé pompette. D'ou le jolie prenom d'effet papillion

Action / réaction !!

Regardez donc qui venais... James Mathew, serpentard, et terrible chanteur qui avait réussi à m'agacer un jour alors que je me prélassait non loin du potager... Un véritable emmerdeur, mais la plupart des mecs l'étaient ainsi. Je lâchais un soupir, génial, la soirée s'annonçait superbe, enfin il fallait que je trouve un moyen de me divertir et vite, avant de m'endormir littéralement.

Il s'avançait vers moi, enfin plutôt vers la buvette, les mains dans les poches, en mode : No stress, tandis que je l'observais du coin de l'oeil histoire d'observer le moindre de ses mouvements, accouder au bar, un air légèrement blaser sur le regard, inutile de vous dire que la venue de James n'avait aucune raison de me réjouir plus que cela.

- Bonsoir, belle demoiselle.

Un grand sourire s'était dessiné sur ses lèvres fines, et j'affichais le même air que précédemment... Je savais que j'étais belle, pas besoin de me le rappeler, et de toute façon j'avais déjà un miroir pour me le certifier. Et puis, plus que tout, j'attendais qu'il se décide, histoire que je lui remplisse son verre d'arsenic et qu'il parte aller batifoler ailleurs.

Et puis comme le disait la fable, tout flatteur vit aux dépends de ceux qui l'écoutent, sauf que moi je n'étais pas un corbeau du continent (mouhahahaha Corsica power^^).

-hummmmm....hummm...

C'était fou ce que les conversations avec le sexe opposé pouvait parfois paraître féodale... Non mais c'est vrai, que devais je comprendre à ce "hum", hein ? Et puis c'était ridicule de le répéter en plus, comme si le premier "hum", avait vraiment le besoin d'être renforcé par un second. Non cela faisait trop de "hum", en une phrase, à croire que c'était comme cela tout le temps, et que leurs conversations se limitaient à quelques compliments, des chansons, et des bruits en tout genre, tous plus ridicule les uns que les autres.

Enfin cela ne répondait pas à ma première volonté qui était de savoir ce qu'il voulait bien prendre ! Lâchant un soupir je continuais d'attendre, le visage enfouie dans mes mains.

-hum ..!

Il cherchait donc à me rendre dingue avec ses "hum !" ? Wow, j'étais exaspérer, et si je n'avais pas une certaine pudeur, je lui aurais bien filer une baffe histoire qu'il se réveille et qu'il arrête de me parler en monosyllabe.

- Kamie, tu n'aurais pas autre chose à me proposer que ça ?

Ah enfin un client intéressant, je relevais ma tête, un sourire en coin se dessinant peu à peu sur mes parfaites lèvres de petite blonde teigneuse... Mon regard éveiller se posèrent dans les prunelles du jeune garçon, bon dieu je ne l'avais encore jamais vu sous cet angle ce James. Faisant mine de réfléchir je levais à présent les yeux vers le plafond, et après quelques seconde, j'observais à nouveau Mister Mathew. Ce n'était finalement pas si compliquer que ça que d'attirer mon attention.

Je me penchais, et approcher mes lèvres à côté de son oreille, avant de lui murmurer, à cause de la présence de Miss Johnson, ces quelques paroles envoyées en l'air, prononcer d'une voie douce.

"Tu sais que cela risque de me mettre dans une situation qui risquerait de m'être très désagréable si jamais je te propose autre chose..." commençais je avant de marquer une légère pause, "Mais je pense néanmoins être capable à répondre à la plupart de tes souhaits".

Je me redressais un sourire au lèvre, tandis que mes mains, cacher par le bar, saisissait un bout de papier et un stylo, et j'y griffonnais le mot "Qu'est ce que tu veux ?"

J'appuyais mon coude contre la table, avant de dire à voix haute.

"Mais je suis presque sûre de pouvoir répondre à n'importe lequel de tes souhaits, tant que je ne dois pas faire plus de trois mètre pour l'accomplir."

Nombre de messages : 166 Date d'inscription : 23/06/2007

-"... être capable à répondre à la plupart de tes souhaits".

D'un, on ne dit pas "à" répondre mais "de" répondre, pas grave et de deux ...Wahou! mais ce ne sont pas des paroles à prononcer devant un garçon tels que James ! Surtout dans une condition pareil. La jeune fille se pencha à l'oreille du Serpentard pour lui "sursurer" d'une voix douce qu'elle risque gros... Il sentait son souffle si doux au contacte de la peau ...Elle marqua une pause, James se concentra sur la cadence de sa respiration. Et, elle prononça LA phrase qui, je vous rassure, n'est pa tombée dans l'oreille d'un sourd!

James se redressa, sèptique. Il leva les sourcils, un sourire coquin aux lèvres.

*C'est vraiment ... wahou !-- bè vas y ô tontu demande !! **

- La plupart de mes souhaits ? interessant...

N'empèche, c'était bien tentant tout ça .Un peu tiré par les cheveux quand même. Une aussi jolie fille qui tend la perche à Matthew ?! Ah ah ...!! Le vert et argent retouva cette même envie de violence.
IL vit le petit mot qu'elle glissa sur le comptoir. Le garçon jeta un coup d'oeil vite fait vers Johnson sirotant sa boison. " qu'est ce que tu veux ?"

- Ce que je veux ? Il sourit

Le jeunde homme s'approcha à son tour vers son oreillr, collant sa joue a la sienne prèt a dire ce qu'il désirait. Elle voulait jouer avec la température .. Elle va être servie la cherinette!! hèhè.

S'emparant du stylo en même temps il lacha un
-Toi...
laissant échapper l'air de ses poumons. Il recula de nouveau et écrit sur le pezzu ( bout) de feuille. "Vodka citrouille ?"

Miss Johson les regardait à present.
Pourvu qu'elle voit en ce papier, je sais pas moi, un échange de numero... Hum, il n'y a pas de protable ici... bon un rendez-vous alors
Un plan drague quoi !! Ce qu'il n'y avait rien de faux.C'est a cause d'elle !! De sa faute! Cette fille avait quelque chose de pur, enfantin. Et, un regard a vous glacer le sang. ça , ça lui plaisait! ce coté paradoxal... RRRrrr
Il aimait ce petit jeux qui s'installer entre eux petit a petit.

- Ah oui! et un jus de citrouille pour ma cavalière s'il te plais

ça lui ira un verre de jus de citrouille ? Mon dieu, il est partie comme un voleur sans lui demande ce qu'elle voulait exactement.
PPfff ... pauvre petite serdaigle, il aurait mieux fait d'être barmaid quant à Kamie, elle aurait pu faire la fête.

- Tu ne preferes pas danser plutôt que d'etre au bar ??...

Cassidy sauta sur un tabouret et hella le préposé au boisson. Pas de réponse. Il jette un coup d'oeil du haut de ses 11 ans, mais bof, rien n'as l'air de valoir le coup. Faute de boire, il dansera, et puis voila. Se levant, enfin plutot, en se laissant tomber du haut tabouret, il cru voir un ombre passer derriere la buvette. Dans un esoir de rafraichir sa gorge seche, il lanca un dernier regard derriere lui, mais rien, c'était juste un fantome qui rentrait dans la salle. Les portes, c'est bon pour les mortels. Quand il sera grand, il sera un fantome ! Il jeta un coup d'oeil a la salle, on y jouait une version de Ballroom Blitz massacrée au flutiot magique. Ca devait avoir un nom, ce truc, et Cassidy se demanda si il y avait un orchestre a Poudlard. Probablement pas, si il fallait convier un orchestre exterieur...En constatant les divagation rofondement ennuyeuse de son esprit, il revint a son idée de boire. Meme si il savait pertinement qu'il ne toucherait pas une goutte d'alcool avant les vacances, il aurait bien aimé un dose massive de sucre. Mais, avec un nouveau coup d'oeil a la buvette, et toujours personne, il oublia son idée. Un peu dépité, et solitaire, il quitta la salle de balle, ou un nouveau menuet demarrait et faisait danser les foule. Decidement, ces gens la ne savent pas faire la fete.

Matt arriva, les mains dans les poches, comme à son habitude. Il n'était meme pas au courant qu'il il y avait un bal de prévu, mais en entendant le bruit qu'il y avait, et l'agitation qui y regnait, il s'était décidé à entrer dans la salle de bal. Il n'avait pas de cavalières, bien entendu. Il se dirigea donc vers la buvette et commanda un coktail de fruits de la passion. Puis, en sirotant son verre, il regardâ les gens danser. Certains étaient trés à l'aise, d'autres pas du tout ...

[EDIT de Misha Kayan: j'ai déjà remarqué cela dans beaucoup de tes posts...C'est 5 lignes minimum Merci]

Depuis son premier jour à Poudlard les semaines de la petite galloise n’avaient pas été de tout repos, en particulier la toute première qui s’était avérée un vrai casse-tête ! Lorsque son oncle Will lui avait vaguement évoqué la malice des escaliers cela l’avait d’abord amusée, mais une fois face à ces fameux escaliers elle leur trouva quelque chose de mesquin… D’ailleurs, les escaliers de Poudlard étaient si mesquins qu’elle était arrivée avec une demi-heure de retard à son premier cours ! Bah oui, ce n’était quand même pas de sa faute si son espièglerie naturelle s’était délectée de ces farfelus escaliers qui ne vous mènent pas toujours où vous le souhaitez !

Cela faisait maintenant quelque temps que l’enfant gambadait, enfin, étudiait gaiement dans Poudlard, et jusqu’à présent elle n’avait eu aucune occasion particulière de faire la fête. Même si chaque jour était à fêter selon elle…

- Y’a toujours une bonne raison de s’amuser ! Et puis toute cette poussière c’est pas bon pour les poumons ! , s’était-elle un jour exclamée à la bibliothèque face à une jeune Serdaigle qui, fait étrange, semblait particulièrement irritée par sa manière de faire ses devoirs…

Mais aujourd’hui c’était jour de bal et qui dit jour de bal dit robe et coquetterie ! A seulement 11 ans la blondinette se contentait d’observer rêveusement ses camarades plus âgées se pomponner devant leur glace, ou encore se bousculer afin d’occuper la première la salle de bain. Toutes les filles de la vieille école semblaient n’avoir qu’un seul mot à la bouche, ou plutôt une seule préoccupation : se trouver un cavalier. Willie ne comprenait pas vraiment pourquoi cela revêtait une si grande importance, mais elles avaient l’air si inquiètes parfois, si agacées de ne pas trouver chaussure à leurs pieds que l’enfant se disait que ça devait surement être une question de vie ou de mort.

La semaine avait été particulièrement agitée, tout était prétexte à détourner son attention tant et si bien que même les plus patients des écoliers avaient fini par lui dire quelques petites choses pas très gentilles. Mais c’était le grand jour ! Le petit diable en culottes courtes n’avait pas de cavalier, mais cela ne l’affectait pas outre mesure et c’est donc trépignant, sautillant et sifflotant à tout va qu’elle se glissait de chambrées en chambrées afin de regarder les autres filles se faire belles. La blondinette n’avait pas une tenue de soirée à proprement parler ; quelques robes plutôt mignonnes mais point de belle et élégante toilette.

Alors qu’elle pointait le bout de son petit nez parsemé de tâches de son, l’une des grandes l’empoigna par la main et la tira à l’intérieur. Adoptant son sourire le plus innocent, elle posa sur elles ses grands yeux bleus tandis qu’elles lui parlaient gentiment, l’entourant peu à peu :

- Dis donc… Qu’est-ce que tu fais là à nous espionner toi ? Tu ne te prépares pas pour le bal ? Tu ne vas quand même pas rejoindre ton cavalier comme ça ! , la jeune fille qui avait parlé désigna d’un regard un brin moqueur mais doux la tenue quelque peu négligée de l’enfant.

- Ben non ! J’ai pas de cavalier , répondit le petit monstre en se dandinant légèrement sur ses vieux souliers , Et puis j’ai pas de jolie robe comme vous moi ! En plus j’suis trop p’tite pour porter une jolie robe comme toi… poursuivit-elle en dodelinant de la tête d’un air amusé.

- Ooooh… Elle est trop chou ! L’inconnue Poufsouffle se pencha vers Willie et passant sa main dans ses cheveux dit : Pourtant elle a de très jolis cheveux les filles !

- Oh oui et regardes sa petite bouille… Elle est trop chou ! ajouta une autre en pinçant les joues de la petite nouvelle.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire les trois jeunes filles s’étaient emparées du diablotin blond, l’une lui démêlant les cheveux, l’autre essayant différentes étoffes de diverses couleurs afin de savoir laquelle irait le mieux etc… Après une bonne douche et une inspection rigoureuse de son armoire, l’enfant était quasiment prête, la plus grande des Poufsouffle s’appliquant à confectionner un joli nœud d’un bleu glacé, froid comme l’iceberg dans la chaleur ensoleillée de ses cheveux blonds. Une brunette ajustait une dernière fois le bandeau de la même couleur que le nœud, le serrant un peu plus sous la poitrine. Enfin, la dernière de ces aimables âmes appliquait une légère touche de gloss sur les lèvres de la petite Willie.

Quelques minutes, des goûts sûrs, de la sobriété et un gros zeste de patience avaient suffit à vêtir le petit lutin de Cornouailles d’une jolie robe blanche aux manches courtes, serrée en dessous de la poitrine par un large bandeau d’un bleu sibérien, longue jusqu’aux chevilles et pourvue d’un sage col ne dévoilant rien de trop. Les longs cheveux n’avaient aucuns nœuds, et afin de compléter cette tenue l’une des Poufsouffle avait trouvé au fond d’une armoire un vieux masque d’un blanc de neige, à l’effet glacial avec ses motifs en forme de flocons d’une froide et scintillante blancheur. Par chance l’enfant possédait une paire de petites ballerines blanches se mariant à merveille avec la robe.

Riant de bon cœur et souriant toutes face à leur petit chef d’œuvre, les trois jeunes filles se dispersèrent à la recherche de leur cavalier après avoir jugé bon de faire don à la blondinette de quelques menus conseils.

L’esprit en ébullition, le pas léger et joyeux, la mine ravie de la petite cachotière qui a plus d’un tour dans son sac, Willie déambulait allègrement dans les couloirs, se retournant pour laisser échapper des soupirs d’admiration devant la beauté de certaines toilettes, ou encore de petits rires espiègles face au ridicule d’autres. La décoration de la Salle de Bal lui était encore inconnue, mais lorsqu’elle franchit la porte, avant même de se trouver au centre des lieux, la galloise écarquilla ses grands yeux ébahis, emplis d’admiration devant le spectacle qui s’offrait à ses mirettes. La main sur la rampe des escaliers, elle se délectait de ce spectacle sans mot dire lorsqu’elle sentit la douceur fugace d’une épatante robe rouge la frôler. Avant même de comprendre de quoi il en retournait, la petite se sentit toute chose face à cette grande femme d’une beauté surréelle qui avançait parmi la foule, comme marchant sur de nuages tant la grâce qui en émanait semblait féérique.

- Oooooooooooooh qu’elle est belle…. , souffla Willie d’une voix si peu audible, d’ailleurs ce constat n’était adressé à personne hormis elle-même. L’impression laissée par la créature créait en l’enfant de vifs sentiments, une telle admiration qu’elle n’osait amorcer le moindre petit geste dans sa direction.

Lorsqu’enfin la sublime, irréelle inconnue s’éloigna du buffet la petite descendit des escaliers, se frayant un chemin tant bien que mal parmi les couples et autres célibataires. Elle était si petite que certains la bousculaient, mais elle ne leur faisait aucuns reproches et c’est cahincaha, à force de « Pardon ! », petits pas rapides et précis et grands sourires pleins d’innocence qu’elle atteignit la fameuse buvette. Bizarrement la robe de la barmaid était tâchée, mais dans l’esprit de Willie ce n’était qu’un insignifiant détail dont elle se fichait autant que de sa première paire de chaussettes trouées. Pour l’heure un choix autrement plus difficile titillait sa patience… Bah oui ! Comment voulez que le pauvre petit chou se décide avec toutes les boissons présentes sur cette large table ! C’est qu’en plus elle était plutôt du genre à mettre un temps fou pour prendre une décision aussi anodine…

Se dandinant de droite à gauche, les sourcils légèrement froncés, bras croisés derrière le dos, Miss Windsor réfléchissait à cette question cruciale : que boire ?! Bah oui, toutes les boissons n’ont pas le même effet, c’est bien connu ! Si toutes les boissons faisaient la même chose, alors pourquoi lui lancer un sort d’assourdissement quand tonton Whisky Georgie commence à tomber de sa chaise ??? Quelle drôle d’idée… Et puis… C’est que le petit monstre avait été à la bonne école, roublarde et maligne comme un gobelin, elle avait plus d’une surprise dans ses petites poches sales et autant de méfiance qu’un vieux grippe-sou ! Mais ne connaissant pas la jeune barmaid qui n’avait pas l’air d’être bien plus âgée qu’elle, Willie se contenta de lui demander de sa voix candide et enjouée :

- Bonsooir ! C’est qu’il y a beaucoup de choses… Alors… Je veux… Un sirop à la frai.. Non, à la framboise ! Ah mais non, non ça salit ça se dit-elle à elle-même en secouant légèrement la tête, Alors oui, donc j’voudrais un thé… Non, non… Un café ,s’arrêtant de se dandiner quelques secondes, elle inclina légèrement sa petite tête blonde sur la gauche, cligna des yeux et d’une voix étrangement guillerette poursuivit : Ah mais c’est que j’oubliais… Il paraît que le café c’est un excitant ! Hmmmmm… Je veux… Je veux… Je veux… UNE BIERREAUBEURRE !!! Et bien fraîche s’il-te-plaît !

Enfin elle parvint à se mettre d’accord avec elle-même, et c’est d’une voix triomphante qu’elle annonça à la jeune barmaid sa commande en se dandinant de plus belle, jetant de petits regards curieux sur ses moindres faits et gestes. Lorsqu’elle lui tendit sa boisson, Willie la remercia d’un grand sourire et se retourna immédiatement pour siroter sa Bierreaubeurre et regarder les autres danseurs.

La première gorgée fut tout naturellement un délice qu’elle savoura en aspirant le plus lentement possible, paupières closes. La seconde fut plus rapide, plus avide de fraîcheur et de ce petit goût si bon au palais. A la troisième elle marqua un temps d’arrêt, et se tournant pour faire face à la barmaid, sa petite paille entre ses lèvres, elle lui jeta regard malicieux avant de s’approcher et de lui souffler à voix basse d’une voix riante et pleine de rouerie :

- Mais elle est normale ta Bierreaubeurre…

La seule chose que Chloe Ruiz aimait chez les gens de son entourage était leur admiration et leur inférieurité envers elle. Parce qu'elle, La Miss-Perfect de Poudlard, contrairement à toutes les crétines qui étaient en train de se pavaner face aux miroirs des sanitaires de la maison de Serpentard à l'instant présent devant ses yeux, avait nullement besoin de se fariner d'un agglomérat de fond de teint à en donner la nausée à toute la population poudlarienne par sa surbrillance artificielle. D'après elle, soit on avait la chance de faire partie des privilégiés de cette planète, soit on ne l'avait pas. En l'occurrence, dans le deuxième cas, il était inutile de se massacrer la peau avec de la poudre répugnante, ne laissant ainsi aucune chance aux belles parties de son visage, plus ou moins évidentes à dépister pour la plupart en comparaison à elle bien entendu, mais toujours était-il que la chance était encore plus réduite pour apercevoir le moindre petit grain de beauté sous cette couche de poudre encore plus épaisse que le manteau inférieur du globe... Soit, les gens étaient naïfs, c'est toujours plus difficile de trouver des éléments positifs de soi-même lorsque l'on n'en a pas, ou presque pas. Heureusement pour Chloe, elle faisait partie de ces personnes, au-dessus de tous les autres, qui ne faisaient que critiquer, mais qui en même temps, pouvaient largement se le permettre. C'était la facilité incarnée, et la jeune fille n'avait rien contre ce fait, depuis la petite enfance déjà, elle avait pris l'habitude de tout se faire servir sur un petit plateau, une enfant pourrie-gâtée, voilà ce qu'elle était. Si bien que personne ne pouvait supporter une peste pareille, elle était... une vraie ecchymose de la vie.

Ainsi, c'était un véritable privilège que de l'avoir comme voisine de lit au dortoir, et ceci, pendant sept ans. Etrangement, la fille qui dormait normalement à sa droite, n'était pas souvent présente, je dirais même qu'elle essayait de s'éloigner le plus possible de la petite Ruiz. Cela faisait un an et des poussières que Chloe n'avait prêté un quelconque intêret à cette fille pratiquement inexistante, pour tout dire, elle ne connaissait même pas son nom et s'en fichait pas mal d'ailleurs, sauf que ce soir-là, était le soir du bal. Et celui-ci faisait justement partie de ces moments où la jeune fille s'ennuyait profondément, ayant déjà établi toutes les critiques possibles et imaginables à l'égard de toutes ses camarades de blason, elle s'était lassée et avait fini par aboutir à la conclusion que, tout compte fait, elles n'en valaient même pas la peine.

C'est ainsi qu'elle était réduite à rester assise sur son lit, en attendant d'avoir quelque chose d'intéressant à faire. Pendant que tout le monde partait s'amuser à ce foutu bal d'halloween, elle, Chloe Ruiz, moisissait comme une vieille chaussette sur son lit. C'était vraiment pitoyable, indigne de sa grande personne. Sauf que la simple perspective de se rendre à cette fête attrape-boulet, était encore plus lamentable. Mais au fur et à mesure que le dortoir se vidait d'élèves surexcitées, elle se rendit compte que de rester toute seule pour seule compagnie des lits et tables de nuit était encore pire. Elle se décida donc à quitter le dortoir en direction des escaliers.

En descendant les nombreuses marches du château, Chloe pouvait entendre le tempo de la musique de la salle de bal, elle aperçut un groupe de filles se diriger en direction de la porte, suivies d'une autre, qui paraissait crier quelque chose à leur égard:

Maiiiiis! Pas si vite! J'ai des jambes courtes moi!

Effectivement, elle ne dépassait pas le mètre quarante cinq cette fille-là et n'avait pas non plus un corps de rêve si l'on puis dire, Chloe, bien que pas extrêmement grande, avait une taille normale, sur laquelle on ne pouvait faire de commentaire, à moins de mesurer la taille d'un ogre. Une fois de plus, on ne pouvait rien lui reprocher. Enfin c'était ce qu'elle pensait jusqu'à ce que Nick Quasi-Sans-Tête, planté devant la porte, lui rappela qu'il s'agissait d'un bal masqué, et qu'elle avait justement besoin d'un masque pour entrer. Chloe le sonda de la Quasi-tête aux pieds, puis s'apprêtant à lui déballer son sac à jurons, jeta un coup d'oeil à la "Courtes-jambes" et lança d'un ton sarcastique:

Hé toi! Passe-moi ton masque, tu n'en as pas besoin, tu as déjà l'allure d'une citrouille ne t'inquiète pas, il te laissera passer.

La jeune fille en face d'elle, effrayée par un regard glacial et le ton narquois de Chloe, lui passa son masque sous la face abasourdie du fantôme. La vert et argent, un sourire despote aux lèvres, un clin d'œil provocateur bien placé, passa sous le nez de Quasi sans Tête. Finalement, la soirée s'annonçait amusante. Entrant donc dans une salle remplie d'une foule d'élèves surexcités, la jeune fille repéra l'oasis de la soirée, avec une barmaid du nom de Kamie Evans dont elle avait déjà entendu parler quelque part. S'approchant du bar, elle entendait une élève de première année sans aucun doute, hésiter entre un sirop à la fraise et à la framboise, un thé et un café, et on ne sait quoi d'autre encore... Voyant la tête désespérée de la barmaid, Chloe se dit qu'elle était bien contente de ne pas être à sa place. et c'est à ce moment qu'elle posa le regard sur... Encore lui??! Ce Serp', ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas croisé, et pourtant, elle s'en souvenait encore, de lui et de son imbécile de point de vue... Le temps que prit à la première année pour faire sa commande lui parut être une éternité, elle ne pouvait pas se bouger le cul celle-là?! Enfin, elle se décida pour la bierraubeurre, sous la grande exaspération de Chloe...

Au mot cavalière je sursautais, intérieurement certes, mais cela restait néanmoins un sursaut... Il avait donc une cavalière, et après m'avoir susurré ses mots frissonant dans mon oreille, je trouvais cela un peu gonfler de sa part... J'étais avant tout une femme, et plus est, avec un sacré caractère, assez changeant, on pouvait affirmer que l'on ne faisait jamais face à la même Kamie, tantôt douce et ... Non j'allais dire une connerie, toujours froide et sans humeur, si ce n'était que la colère, l'exaspération, la fatigue, la flemmardise...

Une pur laxiste dans l'âme, je ne répondais de mes actes de personne si ce n'était de moi même, et je ne pouvais m'empêcher de penser que me retrouver dans les bras d'un mec, aussi énervant soit il, aussi provoquant que celui là en particulier, avec quelque chose d'attrayant... Et puis, le flirt n'était pas interdit, et si en plus de cela j'avais l'occasion de saouler une fillette d'une quelconque maison, je pourrais tout de même faire de beau rêve cette nuit... Et puis, ce serait assez bon pour mon "Karma".

Je n'étais pas biatch au point de vouloir le faire par pure méchanceté, quoi que parfois je me le demandais, mais disons que cette fille serait ce que l'on appelle un dommage collatéral... quelque chose de purement matériel, et de complètement superficiel, et serait très vite oubliée, par manque d'intérêt, et aussi par mon esprit un peu "je m'en foutiste"...

"Je ne peux pas m'éloigner à moins de cinq mètres de cette réserve de boisson, alors à moins que tu n'ailles me trouver une remplacante que j'enverrai chier dans la seconde qui suivra son arrivée, je ne bougerai pas d'un pouce..." Répondis je un sourire dans le coin, "Mais peut être que plus tard dans la soirée, quand tu auras dis bonne nuit à la madame qui aura la chance de danser avec toi ce soir, on peut essayer de s'organiser quelque chose..." Pour dire ses mots j'avais approché mon visage du sien de quelques centimètre avant de m'en écarter... Mais un petit imbécile de première année, que je jugeais plus moche que les autres sauta sur le tabouret, pour rien...

Un gosse, un truc inutile, et surtout très perturbant par son manque d'habileté et par son art de cultiver l'essence même de la futilité, en repartant sans ne rien dire, sans ne rien faire, si ce n'était de mettre un pied devant l'autre jusqu'à la sortie... Bon vent... Si vous voulez mon avis, il manque de videur à l'entrée de cette fête.

J'oubliais tout cela en entendant une voix plus que désagréable... Une voix joyeuse quoi, une voix de petite fille, tout droit sortit de Poufsoufle, bien trop "happy", à mes oreilles. Je baissais un regard blasé vers le nain de jardin qui venait de m'addresser la parole, et effectivement, elle avait la bouille d'une parfaite petite tête à claque... Mais soyons gentil... Au moins pour aujourd'hui, et attendons que celle ci se décide peut être à faire son choix parmi les boissons présentées... De toute façon avec la tête qu'elle avait, elle n'aurait rien d'autre que ce qui était proposé...

Mais bon, quand les gosses ne savent pas ce qu'ils veulent, cela peut durer longtemps... Longtemps... C'était d'une tristesse à émouvoir un spectre, et une larme commença à perler sur le coin de mes yeux, à cause d'un long bâillement... What else ?

Mais comme, même les pire chose ont une fin, elle finit par choisir une bierreaubeurre, particulièrement fraîche... Je lui répondais par un faux sourire... On m'avait dit que je faisais peur aux petits quand je ne souriais pas, avant de lui tendre sa commande, sans la lui vider sur le crâne, pour cause de regards curieux dérangeant...

La jeune fille bu normalement, une gorgée, deux gorgée, trois gorgée, avant de... Devinez quoi ? Me parler ! Ah ah ah ! J'étais barmaid, mais cela n'impliquait pas forcément l'obligation d'entamer une conversation avec toutes les personnes qui le voulait... Enfin sa question me semblait légitime, et j'expédiais une réponse sans y apporter une plus grande importance...

"Oui, elle est normale."

Les beautés de la simplicité, court et précis... Comme on le disait souvent, ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément... Je remarquais la présence d'une fille que je ne connaissais pas... du moins je ne connaissais pas ce masque, qui restait là un peu planter comme un piquet, ce qui était parfaitement ridicule...

"Et toi tu as peut être besoin de quelque chose ? A moins que tu n'attendes Noël, qu'on puisse commencer par t'enguirlander..."

Je sais que ce n'était peut être pas la façon la plus sympathique de s'adresser à une personne, surtout lorsque l'on ignorait tout de celle ci... Mais j'étais d'humeur assez belliqueuse, et je ne pouvais m'empêcher de chercher quelques conflits là où cela ne semblait pas nécessaire...

PS : Pourrave mais fait à la va vite^^je ferais mieux la prochaine fois, mais la c'était un peu pour bacler je l'avoue^^

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