Arrivé ... en retard ... [ PV : Libre ]

La soirée du bal, John était arrivé en retard.
C'était le premier bal de sa vie, mais dès qu'ilentra dans la salle, il eut envie de partir en courant.
La salle était bondée de monde, quasiment tous les élèves.
Ils dansaient :danse: , buvaient :ivrogne: , s'amusaient , ...
Il avait dus se mettre un masque, il avait choisit un masque de venise ne lui cachant que les yeux.
Il entra.
** Je sens que je vais m'ennuyer **

Ce soir, c'est le bal de Halloween!
Surexcitée, Mizuki avait passé une grande partie de l'après-midi à se préparer.
Elle avait enfilé une robe lisse d'un blanc immaculé, ouverte dans le dos des épaules jusqu'aux reins. Elle avait passé un ruban blanc autour du cou et mit des boucles d'oreilles en forme de notes de musique argentées.
Mizuki avait à ses mains des gants (blancs) qui remontaient jusqu'au coude.
Par dessus, une petite bague en argent ornait son annulaire gauche. Ses cheveux étaient remontés avec une petite pince juste assez solide pour les retenir. Bien qu'étant attachés, ils lui tombaient sur les épaules. Et enfin, elle accrocha une broche en forme de piano sur le côté gauche de sa poitrine.
Légèrement maquillée, elle enfila mon masque (blanc également avec des reflets argentés) et, une boule dans la gorge, se dirigea vers la salle de bal.
Elle faillit tomber dans le coma ou avoir une crise cardiaque.
Comme c'était beau! La salle avait été magnifiquement décorée. Tout était parfait. Lorsque Mizuki franchit la porte, elle se sentit comme emportée dans un autre monde, plus beau, irréel...
Encore éblouie par le décor, elle alla s'asseoir sur une chaise et regarda les autres personnes danser. Elle n'avait pas de cavalier, mais cela ne l'importait pas pour le moment. Si quelqu'un l'invitait à danser, elle accepterait, mais rien ne pressait. Bizarrement, elle ne s'ennuyait pas. Mizuki nageait dans un bonheur pur. Oui, tout était synonyme de bonheur dans cette pièce; du lustre qui était accroché au plafond, jusqu'à la goutte de jus de citrouille. Elle sentit ses yeux pétiller. Heureuse.

Après quelques minutes à fixer le moindre détail, elle aperçu un garçon qui avait visiblement une terrible envie d'aller se réfugier dans sa chambre. Comment pouvait-on s'ennuyer dans un endroit pareil?

Au bout d'une dizaine de minutes, John vit la porte s'ouvrir pour laisser entrer une fille vêtue d'une ravissante robe blanche et avec des notes de musique en boucle d'oreilles et en une broche sur sa poitrine.
L'ensemnle était ravissant.
Elle s'assit à une ou deux chaises de la ou il était , puis observa la salle.
Son regard finit par tomber sur lui.
Une idée lui traversa l'esprit.

* Non, non, non *
* Quoique ... *
* Non !*
* Enfin ... *

John se décida.
Il se leva et ...
retomba sur sa chaise.
Quel idiot il était ...
Même pas capable d'inviter une fille à danser !!
Il se releva, fit un mètre et ...
repartit de l'autre côté de la salle.
Si quelqu'un l'avait vu, il aurait sans doute trouvé sa comique.
Pour la énième fois, John se dirigea vers l'endroit ou était la jeune fille et lui dit :

- Hum hum ...Excuse moi de te déranger, mais se serait pour heu ... en fait .. tu avais heu .. un hum ... cavalier pour le bal ...

Le garçon avait commencé un drôle de manège qui intriguait Mizuki... Elle trouvait ça plutôt amusant. On aurait dit qu'il était en plein conflit avec lui-même.
Mizuki détourna son attention. Elle laissa son esprit vagabonder, vers des endroits loin d'aujourd'hui. Elle se rappela de son premier cours de danse. Ses parents adoptifs, très stricts, considéraient qu'une demoiselle de ce nom se devait de s'avoir danser en couple. A 8 ans, elle en savait déjà plus sur la valse que n'importe qui et transportait ses cavaliers...
Aujourd'hui, elle avait arrêté la danse pour aller à Poudlard et cela ne lui manquait pas le moins du monde. Elle savait bien que ici (même au bal), savoir la valse n'était pas nécessaire.

Mizuki sentit quelqu'un s'approcher d'elle.
C'était le drôle de garçon. Il avait une silhouette élancée mais paraissait hésiter à chacun de ses pas.

- Hum hum ...Excuse moi de te déranger, mais se serait pour heu ... en fait .. tu avais heu .. un hum ... cavalier pour le bal ...

Le garçon, gêné, bafouillait. *Mignon *
Elle lui sourit et espérait vivement le mettre en confiance.

-Non, je n'ai pas de cavalier. Je m'appelle Mizuki et je suis en première année et toi?

La jeune fille avait répondu :

-Non, je n'ai pas de cavalier. Je m'appelle Mizuki et je suis en première année et toi?

- Je m'appelle John, et, moi non plus, je n'ai pas de cavalier et... et ...

Il devint rouge comme une tomate.
Allons, il n'allait pas passer sa vie à faire le coincé devant une jolie fille qui n'avait pas de cavalier.
Inspiration.
Expiration.

- Est-ce que tu as envie d'être ma cavalière ?

Il avait prononcé ça très vite, et il n'était pas sur que Mizuki aie compris tous les mots.

- Est-ce que tu as envie d'être ma cavalière ?

John avait prononcé cette phrase à la vitesse de la lumière. Mizuki, qui avait bien compris ce qu'il voulait quand il s'était approché d'elle, lui sourit à nouveau.

-Avec plaisir John!

Elle était heureuse de pouvoir danser avec lui... Bon, elle n'était pas Cendrillon, elle ne partirait pas à minuit en lui laissant sa chaussure, mais peut-être de bons souvenirs...
Il y avait juste un petit détail qui dérangeait Mizuki... C'était le fait que John ne soit pas à l'aise... Elle était si effrayante que ça?
Bien que cela ne soit pas très délicat, elle se décida à lui dire.

-Tu sais, tu n'as pas besoin de bafouiller et de rougir pour inviter quelqu'un à danser, dit-elle avec une voix qu'elle voulait la plus douce possible.

Impatiente, elle lui prit la main, et l'entraîna vers la piste de danse alors qu'une mélodie langoureuse traversait la salle.

-Avec plaisir John!

Puis elle rajouta:

-Tu sais, tu n'as pas besoin de bafouiller et de rougir pour inviter quelqu'un à danser.

Et voilà.
Cinq secondes plus tard, il était en train de danser, en fin, il essayait de ne pas trop lui marcher sur les pieds.
John ne savait danser qu'en théorie.
Heureusement, en calquant ses pas sur les siens, il arrivait à faire quelquechose qui, pour un myope sans lunettes, aurait pu ressembler de très loin à une danse.

Bon... Il fallait le dire, il ne dansait vraiment pas très bien.
Mizuki, curieuse et avide de le connaître avait une envie terrible de l'assaillir de questions. Elle se retint de justesse et observa John. Il ne semblait pas du tout à l'aise, mais faisait tout pour se débrouiller. Elle opta pour des pas de danse simples et faciles à assimiler. Elle se rapprocha légèrement de lui.
Une danse, pour elle, cela se vivait. D'une façon ou d'une autre, il fallait faire partager ses sentiments avec son cavalier. Mizuki planta son regard dans celui de John. Ses yeux rouges/argentés pétillaient derrière son masque.
Lui avait les yeux noirs, d'un noir pur et profond, et elle se sentait enveloppée d'une douce chaleur.
La musique devenait de plus en plus douce et agréable. Mizuki se sentit transportée par tout ce qui l'entourait. Elle baignait dans un bonheur pur et pas un détail lui déplaisait.
En s'en rendant à peine compte, elle se rapprocha encore plus de John et, nichant son nez dans son cou, laissa ses sentiments l'envahir, elle et lui.

[HS: Excusez-moi de m'incruster mais c'est une habitude ancestrale, et comme c'est un topic libre, j'en profite pour mater les amoureux! xD Ca ne vous dérange pas j'espère?]

J'aurai pu m'enfuir en courant, passer en toute discrétion au milieu de la salle bondée ou bien voler -s'il m'en était possible- pour échapper à la mélancolie de cette soirée. Tout était bien trop parfait, jusqu'au petit détail que personne ne verrait. La décoration irréprochable, réalisée par l'ensemble des professeurs de l'école. Les gourmandises, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Les boissons impeccablement rangées -non pas de façon organisée-, en sorte pour que la disposition des vases, des cruches d'eau et des verres soient en harmonie avec le décor. Les élèves, sur la piste de danse, riaient tous aux éclats, affichant un sourire béat -à croire qu'ils ne se sont jamais tortillés comme des vers, au moins une fois dans leurs misérables vies-. Mes yeux s'arrêtaient sur des objets intriguants, des tables vides, des chaussures négligemment cirées, des bas de pantalons sales ou encore des vêtements abîmés, dans l'euphorie de la fête d'Halloween. Parce qu'en effet, nous étions le trente et un octobre. Vampires, morts vivants, zombies et toutes autres créatures, s'téianet portées présentes au rendez-vous. Comme si se déguiser en monstres et danser avec un guignole, avaient un quelconque intérêt... Personnellement, j'aurai préféré ne jamais être venue et pourtant, j'étais bel et bien là -à mon plus grand malheur- puisque j'étais obligée de subir les rituels "Tu n'es pas accompagnée ce soir, Bella?".

** Evidemment, bande de cruches! Mon cavalier est parti aux chiottes depuis maintenant 1h30, mais je suis accompagnée! A croire que les gens ne réfléchissent jamais avant de parler... Je me demande vraiment ce que je fais ici moi...**

J'avais en réalité, une profonde envie d'être invitée par un garçon. Mais en vain. Personne. Même pas l'ombre d'une silhouette venant à ma rencontre. C'était bien le genre de soirée à déprimer, en buvant sans retenue des verres de boissons alcoolisées les uns à la suite des autres, jusqu'à ne plus pouvoir penser. oublier. Oublier ce vide. Ce manque d'amour qui ne cesse de s'accroître depuis des années. J'ai toujours été célibataire. C'est sans doute ma destiné, damnée à la solitude jusqu'à ce que mort s'en suive. Pitoyable. Voilà ce que j'étais. POurquoi me sentais-je obligée de broyer du noir dans des jours heureux? Je possédais tout ce dont une jeune fille de mon âge rêverait d'avoir. Je recevais de l'argent de poche tous les mois par mon grand-père, j'avais une chambre spatieuse et pleins de jolis vêtements. Néanmoins, malgré le luxe qui m'entourait, je ne cessais de m'apitoyer sur mon sort. Quand est-ce que... Je fus interrompus par un jeune couple qui dansaient pas très loin de moi. Ils me semblaient vraiment bien tous les deux ensemble. Quoique, le garçon me paraissait quelque peu gêné, comme s'il avait la frousse d'être en compagnie d'une belle demoiselle. C'était assez amusant et comique de les observer. Un véritable duo de choc ces deux-là! Il se fixaient, sans dire mot, laissant leurs yeux s'exprimer. Scène vraiment touchante, à me faire pleurer. Finalement, je trouvais une nouvelle occupation à cette stupide fête...

Petit a petit, John arrivait à se débrouiller.
Il n'était certes pas très doué, mais cette danse n'avait rien de compliqué.
Petit a petit, ils se regardèrent dans les yeux.
Ceux qu'il avait devant lui étaient un mélange de rouge ou d'argenté.
Ils avaient quelquechose de magique.
Enfin plus tôt, la soirée elle même avait quelquechose de magique. Et pas du tout parce qu'on était le 31 Octobre.
Alors que la musique devenait plus lente encore, plus douce, sa cavalière se rapprocha, se rapprocha.
John se sentit au début affreusement gêné.
Puis, petit a petit, il se dit que ce n'étais peut être pas si désagréable que ça.
En plus, sa partenaire avait l'air heureuse.
- Tu danse vraiment bien, dit-il.
** Oops **
Il venait de gâcher un moment magique.

- Tu danse vraiment bien.

Mizuki qui avait quitté ce monde pendant quelques instants, revint sur terre à contre-coeur.
A l'écoute de cette remarque, elle sourit à son cavalier et, comme pour lui répondre, l'entraîna dans une danse plus complexe, plus belle, plus agréable. Elle fut surprise de voir que John s'y habituait rapidement, et qu'il arrivait presque à mener la danse. Comme si le compliment qu'il lui avait fait s'était retourné vers lui. Heureuse de pouvoir vraiment danser avec lui, elle sourit. Son sourire était la seule façon d'exprimer le bonheur qui la traversait.
Il n'y avait plus rien autour d'elle, elle n'était plus rien non plus. Il y avait juste la danse. Juste danser, rien d'autre. Juste sourire, rien d'autre. Juste...John, rien d'autre.
Elle le fixa, et colla son front contre le sien (au risque de paraître ridicule).
Son cavalier ressemblait maintenant à une tomate et cela l'amusa.

-Tu te débrouille pas mal non plus!

-Tu te débrouille pas mal non plus!

Après l'avoir fait virvolter, elle avait collé son front contre le sien, il s'était sentit devenir rouge comme une tomate.
C'était ce quelle lui avait répondu.

** Jamais une fille ne c'est approchée aussi près de moi **

Il continuèrent à danser, à nouveau plus simplement, sur une musique encore plus lente.
Il essayait de se sortir discrètement le front, mais elle l'en empechait, et s'était impossible.
Il ré-essaya encore, mais à chaque fois, elle l'en empèchait, et le regardait avec un grand sourire.

Hihi... C'était amusant de le voir se "débattre" à moitié. Mizuki éprouvait un malin plaisir à le faire rougir!

Consciente que c'était tout de même un peu méchant, elle détacha son front du sien, toujours un sourire aux lèvres.

Détaillant le peu de son visage qui n'était pas caché par le masque, elle essaya de deviner à quoi ressemblait la personne avec qui elle dansait.
Après tout, elle ne savait rien de lui... Qui était-il? D'où venait-il? Pourquoi? Comment? Avec qui?
Elle ne savait rien. Juste son nom. Elle voulait le connaître plus. Encore plus. Toujours plus.

-J'aimerais bien voir ton visage.

Sa partenaire finit par détacher son front du sien, toujours avec son petit sourire.
Un devait la gener, car elle se mit à l'examiner sous toutes les coutures.
-J'aimerais bien voir ton visage, dit-elle.
John n'avait rien contre, mais ... pourquoi pas elle, plutôt ???
A lui maintenant de sourire :
- Je n'ai rien contre, à condition, bien sur, que tu me montre le tiens .. Arrivé ... en retard ... [ PV : Libre ] 983975

Arrivé ... en retard ... [ PV : Libre ] 983975

- Je n'ai rien contre, à condition, bien sur, que tu me montre le tien...

Cela lui paraissait tellement évident qu'elle ne s'était même pas posé la question...
Mais, ce bal était censé être un bal masqué, il n'était donc pas très intelligent de l'enlever sur la piste de danse!
Pendant qu'un nouveau morceau débutait, Mizuki emmena son cavalier dans une danse tellement complexe que l'hésitation ne pouvait même plus se faire une place dans la danse.

Attrapant la main de son cavalier, elle le guida une dernière fois, puis, lâcha tout. La danse, son corps, ses émotions... Tout, sauf sa main.
Regardant John:

-Viens on s'en va.

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