Les Souvenirs d'un autre... [Hortense]

Judicael n'aurait pas dû se trouver là à cet instant, ce n'était pas "sa place", celle où tout monde aurait voulu qu'il soit. S'il avait été un sorcier normal, présent dans cette écoles de prestige uniquement pour apprendre et trouver un métier qui lui permette d'être heureux, de nourir correctement sa femme et ses enfants, de leur offrir une belle maison et la sécurité de repas sans manque... s'il était cela, il serait à cet instant quelques étages plus haut, les fesses clouées sur une chaise à écouter l'un de ses professeurs débiter tout un tas d'informations qui lui paraissaient inutiles.
Au lieu de cela, il s'était présenté en classe, certes, mais bien en retard, et s'était arrangé pour se faire renvoyer du cours rapidement, afin de se balader tranquillement dans le château. Les couloirs étaient vides, vu que la majorité des élèves étaient soient en cours, soit dans la bibliothèque, soit dans le parc vu le beau temps qu'il faisait, exceptionnel pour la saison.

Mais lui, Judicael, s'était retrouvé planté devant une salle qu'il ne connaissait pas encore. Elle était grande et vaste, sentait encore la bierraubeurre et le jus de fruit, et quelques serpentins étaient restés collés au sol par endroit.
C'était donc là que se trouvait LA salle dans laquelle le jeune garçon n'aurait certainement jamais mis les pieds en temps normal. Là, elle était vide, et donc aucun danger potentiel de tomber sur un abrutit fini jouant les appollon ou une hytérique chronique bondissant dans les bras de tout les beaux mâles qu'elle croise, y compris l'appollon en question.

Il lui sembla presque qu'il pouvait imaginer quelques bribes de soirée qui avaient eu lieu dans cette salle. La joie de certains, la déception d'un autre qui regardait danser la fille qu'il aimait depuis des années avec un autre que lui...

Judicael fit quelques pas dans la pièce, les plafonds étaient si haut qu'on puovait à peine en percevoir la couleur. Le sol clair et dallé illuminait le tout. Les pas du jeune garçon étaient silencieux, légers, et lents.

Une fête avait eu lieu très récemment, des sièges étaient encore là. Le vampire se posa sur l'un d'eux, les coudes appuyés sur ses cuisses, le menton posé entre ses pouces et index, l'air pensif.

Une impression de déjà vu, une sensation étrange lui enserrait le coeur. Il s'efforça de ne plus y songer.... mais il eu soudainement l'envie de tout casser dans cette salle.
Après quelques minutes, il ne tint plus, et se leva. Il fit le tour de la pièce, d'un pas un peu plus déterminé qu'à son arrivé. Il trouva le bar, rempli encore de bouteille de toute sorte... vides pour la plupart, malheureusement.

Il se saisit d'une qu'il fit tourner dans sa main, comme un expert qui voudrait en lire toute l'étiquette. Puis, d'un geste vif et sans la moindre hésitation, il jeta cette bouteille vide en verre sur le mur le plus proche. Elle vola bien entendu en éclat, retombant au sol en une multitude de morceau de verre, plus petits les uns que les autres.

Le sourire revint sur le visage du jeune serpentard.

Il se saisit d'une autre bouteille, vide elle aussi, et s'apprétait à lui réserver le même sort qu'à la première lorsqu'il lui sembla sentir une présence... Il suspendit alors son geste et se tourna vers l'entrée...

<< Ne cours pas enfant, ne cours pas, ne fuis pas, rien ne sert de fuir, tu ne m'échappera pas! >>

Est-ce la vérité, elle ne pouvait donc pas échapper a cette chose? Elle ne pouvait donc pas échappé a son passé? Elle était a jamais prisonnière, prisonnière de ses souvenirs dont elle n'avait plus aucune trace...Était-ce ainsi la vie? Était-ce a ce qu'elle était destinée? Fuir et toujours fuir pour survivre. Pour faire comprendre qu'elle voulait vivre parmi ceux qui la rejeté a tout jamais. Oui le monde était ainsi cruel avec ceux qui ne sont pas comme tout le monde, horrible et sans bonheur pour ceux qui veulent malgré tout espérer. Espérer, c'est ce qu'Hortense voulait, croire encore! Mais quand il n'y a plus d'espoir faut-il toujours croire? Non et pourtant Hortense ne lâchait jamais le morceau convaincue que un jour quelqu'un pourrait la comprendre. Mais personne ne le peut! Après tout les hommes sont comme ça, ils s'en tête, ils veulent encore et toujours vivre, ils veulent décrochée la lune malgré tout. Et ils veulent tout , tout ce qu'il ne leur appartiens pas, ils n'ont qu'une envie, tout salir et tout détruire malgré tout...Et doucement le monde et sa nature est moins beau, chaque fleur tombe fanée et grisonnante sur le sol plus vite, l'herbe devient aussi coupante que le verre et l'air cette air devient plus dur a respiré pour ses humains. Mais après tout ses humains sont-ils le simple problème de ce monde? Ses êtres sans pitié, sans compréhension , peuvent-ils acceptée Hortense qui ne ressemble pas vraiment a une humaine avec ses long cheveux blanc et ses yeux couleurs de glaces? J'en doute et quand la narratrice doute personne ne la contredit...C'est ainsi et pour Hortense se serait toujours la même chose, personne ne peut la comprendre....Une fatalité parmi tant d'autre.

La jeune fille ouvrit calmement les yeux, oui même pendant la semaine, elel n'aimait pas ce lever tôt. Et surtout malgré qu'elle soit a Serdaigle, elel se débrouillait pour ne pas allée en cours. De plus hier soir il y avait eu ce fameux bal. A quoi sa servirait d'y allée? pour qu'on la juge comme d'habitude, pour qu'on lui lance des regards étonnée? Non elle ne voulait pas de ça, donc elel s'était réfugié dans le néant sombre de la délicate nuit. Ce seul univers l'avait rassuré rien que l'espace d'un instant. Elle avait été loin de tout le monde, loin des sourires heureux, loin des baisers et loin du bonheur, mais elle , elel devait l'avouée, elle n'était pas des leur, elel s'était cachée parmi les ténèbres obscures de la nuit, mais maintenant ses colocataires penchée sur le fin visage blanc écarlate de la jeune fille se demandait si elel n'était pas malade....Une prononça sans que la miss Anderson ne l'écoute...

"Hortense tu es sûre que tu vas bien?"
"Peut-être qu'elle est malade, tu as vus comme elle est pâle?"
"Oui surtout qu'elle dort beaucoup, je pense qu'il faut la laissé se reposé!"
"Toute a fait d'accord avec toi Anne."

La jeune fille fixa les deux jeunes filles qui partaient du dortoir sans regardait Hortense. Elles étaient déjà ailleurs et oui ainsi était le monde d'Hortense. Solitude pour solitude, larme pour larme. Elle était parfaitement habituée aux regards curieux et aux mines déconfites sur son passage, mais pas a ce qu'on s'intéresse a elle et la minute d'après qu'on l'ignore, mais si sa devait être le prix de sa solitude, elle l'acceptait. Mais bon hein, il fallait bien se levé! C'est ainsi que la jeune fille posa pieds a terre et se dirigea vers la salle de bain. L'eau coula sur sa peau pâle et sans insistance , elle mit sa robe de sorcier et se précipita en dehors de la salle commune. Les cours avaient déjà débutés, mais elle n'avait pas envie d'y allée, pour une fois. De plus , elle serait sans doute couverte par les deux abruties qui étaient ses colocataires en disant qu'elle était malade. Elle marcha donc dans les couloirs désert comme une âme en pleur qui n'a plus de repère. Elle marchait toujours au moment ou elle entendit un choc et quelque chose qui se brise. Elle hésita et se demandait si sa ne serait pas Hulk ou autre chose, elle faillit partir sans demandée son reste mais la curiosité l'emporta. Hortense s'approcha , poussa doucement la porte et fut étonnée de voir un jeune homme. Bouteille a la main , il semblait vouloir la brisée, ce qui voulait sans doute dire que la jeune Serdaigle n'était pas la bienvenue, pourtant elle ne bougea pas et l'observa....et dit d'une toute petite voix..

"Oh..je vais partir, faite comme si je n'étais pas là...."

[HRP: Pardon pour la qualité médiocre de ce post!><]

Une fille se tenait dans l'encadrement de la porte. C'était à peu près tout ce dont Judicael était sûr : oui, pas de doute, c'était une fille. Pour le reste, les déductions étaient moins évidentes. Un teint pâle comme lui, des yeux d'un bleu à vous glacer le sang. Elle paraissait plus jeune que lui.
Elle l'avait surpris entrain de balancer la bouteille de verre contre le mur et semblait toute gênée.

"Oh..je vais partir, faite comme si je n'étais pas là...."

Judicael faillit éclater de rire, tant ce côté enfantin était touchant. Il se retint et haussa simplement les épaules.

"Comme tu veux..." fit-il, comme si tout lui était égal, qu'elle parte, reste ou le dénonce.

Sa curiosité le poussait pourtant à savoir qui était cette étrange fille... Alors, comme s'il s'agissait d'une discussion de café, il lui demanda l'air de rien, en jetant la seconde bouteille contre le mur elle aussi :

"Tu étais présente à cette fête ?"

Puis, comme elle risquait de ne pas comprendre de quelle fête il parlait, il désigna d'un geste l'ensemble de la pièce.

"Il reste de tout partout ici. Les elfes de maison ne font pas leur travail on dirait..." fit-il en riant. "Dommage qu'il ne reste plus une goutte d'alcool... Ces sagouins ont tout bu..."

Joignant le geste à la parole, il empoigna une autre bouteille et regarda par le goulot... puis il la balança elle aussi contre le mur. Parcourant la pièce du regard, il aperçu une sorte de meubl blanc qu'il n'avait pas vu lors de son premier passage dans la pièce. L'hybride se rua dessus et l'ouvrit avidement.

"Yahou !" cria-t-il d'un ton triomphant.

"Un verre ?" demanda-t-il alors à la jeune fille, en montrant deux bouteilles, l'une de bierraubeurre l'autre de whisky pur feu qu'il devait de trouver, et qui elles étaient pleines.

[C'est court, dslé.]

Alors qu'elle allait partir sur les mots de ce jeune homme, elle se retint pour l'écouter doucement. Était-elle venue? Non elle n'était pas venue, elle était restée dans la forêt interdite en chantonnant et en admirant la nuit, douce et singulière. Elle avait littéralement sombrait dans le délice sombre de la nuit, ce délice là, elle ne pouvait pas l'oublier. C'est elel qui la rassure, c'est elle qui lui donnait a jamais des ailes. Elle ne pouvait pas oublié comme la nuit était la reine et la mère de la solitude de l'enfant qui était là. La jeune fille cligna doucement des yeux comme pour se demandée, si elel pouvait dire la vérité ou était-ce mieux de mentir? Elle hésita puis dit doucement....

"Non je n'y étais pas, a vrais dire je n'aime pas les regards qu'on me lance car pour eux je suis différente et malheureusement être différent c'est ce qui fait peur a beaucoup de sorciers et vous y êtes allée?"

La jeune fille se demandait si elel avait bien fait de dire la vérité a ce jeune homme, elle se demandait si elel n'aurait pas du se taire. Puis doucement elle l'approcha, elle se demandait si la aussi , elle faisait bien d'approcher quelqu'un qui risquerait de prendre peut-être peur. Après tout la peur d'un être fait parti de nos quotidiens, la peur de certains ne sont pas comme celle des autres. Certains fuit , d'autre les affrontes. Ainsi sont les hommes, ils ont tous peur, ils fuient tous sans regardés derrière eux, sans regardé si il avait une véritable raison d'avoir peur. Mais il y a longtemps que Hortense prenait peur et fuyait souvent, depuis le temps ou elle n'avait aucun souvenirs de son passé.

Pourtant Hortense s'arrêta a un mètre de lui quand il balança la bouteille qui explosa en un milliers de morceaux contre un mur, comme son coeur, comme sa vie ses petits morceaux étaient comme elle, personne ne viendrait les ramassait et ils seraient seuls, a tout jamais comme elle. C'est une fatalité de ce monde qu'elle connaissait mieux que personne, c'était la sombre réalité d'une âme que beaucoup ne comprenne pas, moins qui suit la narratrice, je comprend mieux que personne la jeune Hortense. Si vous saviez ce qui se cache a l'intérieur d'elle vous avez sûrement peur de cette belle enfant. D'apparence si fragile, si délicate et si douce, elle cache bien ce qui lui est arrivée.

La jeune fille eut un petit sourire quand il se jeta a moitié sur un meuble blanc ou reposait deux bouteilles qui avait l'air pleine. Hortense ne put retenir une mimique quand il lui demanda si elle en voulait. La jeune fille ne buvait pas d'habitude, elel préférait avoir les idées clairs , sur la choses entre guillemets qu'elle était. La jeune fille alla s'installer sur une chaise et ferma doucement les yeux, pour les rouvrir plus doucement. Est-ce qu'elle évitait le jeune homme? Non elle attendait seulement.

"Hum..Non merci...A vrais dire je n'aime pas beaucoup ce genre de boissons..Disez moi c'est normal que vous n'êtes pas en cours?"

[C'est pas mieux de mon coté, donc tu es toute excusé ^^]

La réponse de la jeune fille à sa première question n'étonna pas vraiment le Serpentard, qui était déjà en train de lui servir un verre...et continua même après qu'elle ait décliné son offre.
Elle affirmait être différente... mais en quoi exactement ? Son physique était particulier, certes, mais était-ce la seule chose qui la faisait se sentir tant exclue ?

"Non, je n'y étais pas" répondit Judicael, laissant ses propres interrogations de côté pour l'instant. "La foule ce n'est pas trop... ma tasse de thé, comme dirait les gens des compagnes anglaises. J'aime la musique mais pas vraiment danser, c'est juste prétexte à rencontrer un compagnon pour la nuit le plus souvent..."

Il posa un verre rempli de bierraubeurre sur une table basse, entourée de plusieurs petits tabourets recouvert de velour rouge foncé.

"Sois pas timide et viens boire un verre !" l'encouragea le jeune homme, pendant que lui buvait au goulot quelques gorgées de whisky pur feu.

Lorsqu'elle lui demanda s'il était normal qu'il ne se trouve pas en cours actuellement, il faillit lui répondre "En...quoi ?" l'air complètement abruti, mais trouva une réponse plus amusant pour laquelle il opta :

'Non, demoiselle, je n'ai pas de cours à donner cet après-midi... ah, mais je ne me suis pas présenté : je m'apelle Holmes, Sherlock Holmes." fit-il avec tout son sérieux et en se levant même poliment pour saluer courtoisement et avec le plus grand sérieux du monde la demoiselle aux yeux si bleus. "Je suis professeur d'Etude des Moldus à Poudlard depuis cette année même."

Evidemment, c'était faux. Seulement il y avait peu de chance que la jeune fille connaisse le monde des moldus sur le bout des doigts, et donc il était peu probable qu'elle sache que ce "Sherlock Holmes" était un célèbre détective sortit de l'imagination d'un écrivain...

Le monde.....Chose inconcevable, chose perdue et dérobé..Être sombre et sinueux qui respire encore un peu, pour vivre, même si il est au bord du gouffre. Ce monde a déjà tout perdu, alors pourquoi ne se laisse-t-il pas tombé? Car on compte sur lui, car il ose relevé la tête pour nous. Nous qui lui crachons au visage, nous qui ne sommes rien pourtant pour cette terre. Il conserve l'espoir doux de pouvoir se faire aimé, alors que ses nous qui lui crachons en visage, comme si ce n'était juste qu'une fleur fanée, aux pétales laide et de couleur fade, qui pourtant cette fleur s'envole sur la brise calme du vent...Elle renaîtra au prochain printemps plus belle, plus douce et elle se balancera aux brises du vent. Mais sa ne suffit pas a faire comprendre aux hommes, comme la vie leur est importante, comme une goutte d'eau pure et captivante....Mais après tout qui peut changé les hommes et leur belle promesses? Qui peut leur faire comprendre qu'ils bousillent tout, en voulant faire mieux, qui peut leur lançaient en pleine figure leur erreur? Personne, et c'est bien cela qui fait toute la différence....C'est bien cela qui me fait peur, quand comprendrons nous enfin ce monde? Probablement pas avant longtemps...

Je fixais sans m'en apercevoir le jeune homme. Il n'était donc pas venue, il aimait pas ce genre de soirée..Comme moi, doucement ma main se passa dans mes cheveux blanc/blond. Ils étaient en harmonie avec mon teint de cadavre...Quand soudains j'entendis un verre se posait et ce jeune homme qui murmurait pour la petite fille que j'étais..

"Sois pas timide et viens boire un verre !"

Être timide, n'était pas la question, mais puisque il était si serviable, pourquoi pas. Je me levais doucement, puis j'approchais calme, vers lui et son verre, mais aux mots qu'il prononça je me stoppais et l'écoutais.

'Non, demoiselle, je n'ai pas de cours à donner cet après-midi... ah, mais je ne me suis pas présenté : je m'apelle Holmes, Sherlock Holmes.Je suis professeur d'Etude des Moldus à Poudlard depuis cette année même."

Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres....Sherlock Holmes était un détective célèbre tout droit sortit de l'imagination d'un auteur... Je connaissais bien ses aventures, je connaissais toute aussi bien son histoire, et savait parfaitement que le jeune homme n'était pas Sherlock Holmes, mais pour une fois j'avais envie de jouée juste un peu....D'une voix douce et sans mépris je murmurais..

"Sherlock Holmes, dites vous? Bizarre, d'habitude, il y a toujours ce cher Watson qui vous accompagne, peut-être a-t-il prit des vacances?"

Puis calmement je me remis en marche, mais comme une idiote je en vis pas le sol mouillée sous mes pieds, et encore plus stupide, mais nous hommes stupide n'est-ce pas? Oui je le pense. Mais revenons a nos petit oignons. Donc inconsiement je marchais sur le sol mouillée, mais étant une habitué du je-me-casse-la-figure , je glissa et comme pour ne pas voir la mort je ferme les yeux et glissais encore et toujours vers le jeune homme. Il allait m'évité, j'en étais sûre, mais a vrais dire sa ne me dérangeait pas.

"Sherlock Holmes,
dites vous? Bizarre, d'habitude, il y a toujours ce cher Watson qui
vous accompagne, peut-être a-t-il prit des vacances?"

Judicael eu un sourire... Finalement elle avait pas mal de connaissance sur les moldus...et du répondant, ce qui était une qualité que le jeune hybride appréciait.
Elle avait daigné s'approcher du fauteuil où Judicael s'était assis quelques instant avant de se présenter avec cette fausse identité, se relevant par politesse afin de saluer l'inconnue.
Elle devait certainement être maladroite de nature, car elle glissa sur ce qui devait être à l'origine le contenu d'un verre mais qui dans une dispute ou bousculade avait terminé par terre. Judicael aurait cru qu'elle allait simplement s'étaler par terre avec une jolie réception sur les fesses, mais non, elle parvint à se maintenir debout, tout en étant drôlement déséquilibrée vers lui. En clair, elle lui fonçait tout bonnement dessus...

*Euh...*

S'écarter et la laisser tomber (dans le sens strict) ? Non, le jeune Serpentard avait bien des défauts mais là ce n'était pas son genre...
Il ne s'écarta donc pas et la jeune fille attérit dans ses bras.

"Et bien demoiselle ! Si ce n'était pas un verre que tu désirais il suffisait de le dire !"

Il se mit à rire, aidant en même temps la jeune fille à se remettre d'aplomb et à tenir debout.
Ce n'est qu'après qu'il constata les dégâts : il avait renversé tout son verre sur sa chemise... Il soupira et fit la moue...

"Tu sais, vu tes connaissances sur les moldus je pourrais en conclure que tu es d'origine moldue, et ne pas être de sang pur face à un serpentard c'est toujours très risqué..."

Simple avertissement vis à vis de celle qui non seulement lui avait fait perdre le contenu de son verre, mais qui en plus n'avait pas cru à son mensonge. Il appréciait faire peur, c'était pour lui très amusant, dans la mesure où ça ne fait pas de mal.

"Tu aimes les fraises ?"

Boum, sa y est cette chére Hortense s'était littéralement vautrée dans les bras du Serpentard..Bha oui, même si on est un esprit super lunatique, on en rate pas une.Oui je sais c'est particulièrement beau, mais a vrais dire la jeune fille n'avait aucun sentiment sur son visage. Voilà ce qui faisait sa différence, elel ne ressentait pratiquement rien. En faite c'était surtout une épaisse carapace qu'elle s'était constituée, pour se protégée. Pour se protégé du passée qu'elle ne connaissait pas, pour se protégé de la peur qui la hantait doucement. Pour oublié ce qui faisait la différence d'un être qu'on ne peut pas saisir, elle se contentait de laisser un mur entre elle et les autres.. Elle sourit doucement quand il parla..

"Et bien demoiselle ! Si ce n'était pas un verre que tu désirais il suffisait de le dire !"

Le petit sourire ne fit que grandir a ce moment là. Et elle se contenta de le regardée quand il rit. C'était bien la première fois que quelqu'un riait en sa présence. D'habitude les démonstration de compassions ou de joie , pour elle s'était 0 sur 100, oui depuis qu'on l'avait retrouvé, personne n'avait rit devant la petite fille. Car elel inspirait trop la crainte, car elle n'était rien, car personne ne pouvait l'aimé. C'était une fatalité de l'existence de la Serdaigle, comme beaucoup. Elle se laissa remettre sur pieds par le jeune homme et observa sa chemise en voyant qu'elle avait renversé le verre sur le jeune garçon. Elle lança doucement sans avoir peur..

"Je vous l'aurez demandé avec joie, si je n'avais pas prévus vous foncez carrément dans vos bras. Mais hein c'est chose oublié, a part pour votre chemise..."

Elle resta tout de même étrangère la moue qu'il faisait, qu'avait-il donc? Elle voulut de nouveaux parlé mais il fut beaucoup plus rapide..

"Tu sais, vu tes connaissances sur les moldus je pourrais en conclure que tu es d'origine moldue, et ne pas être de sang pur face à un serpentard c'est toujours très risqué..."

Elle changea tout de suite d'attitude, car son regard bleus s'assombrit comme si il enfonçait le couteau dans la plaie, comme si il allait lui même la tuée. Sans s'en rendre compte sûrement. Il ne pouvait pas savoir après tout, mais pourquoi ce regard? Car c'était sa qui faisait sa différence! Quand quelqu'un parlait de sa famille et de ses origines, elel était totalement exclue! Quand quelqu'un lançait "Hé regardez les pâtisseries qu'a fait ma mère!" , elle savait qu'elle ne pourrait jamais goûtée aux pâtisseries, ni même aux calins maternels d'une mére et d'un père. Mais elle vivait malgré tut, sans savoir quel était son passé, sans avoir jamais reçu les tendresses maternels, elle leva doucement les yeux pour les plongée dans celui du jeune homme et lança doucement..

"C'est bien ça le problème, je n'ai aucun passé..oui je suis amnésique, voilà de quoi est faite ma différence, et voilà pourquoi certaine personne me regarde comme une bête curieuse."

Elle lui sourit doucement et puis s'éloigna d'un pas de lui. Maintenant elel s'attendait a ce qui l'est des yeux grand ouverts sur elle. Mais après tout est-ce qu'elle était vraiment la plus différente des deux?

"Tu aimes les fraises ?"

Elle le fixa de façon étrange..Est-ce qu'elle aimait les fraises? Est-ce qu'elle aimait ses fruit rouge qui laisse un goût intensément sucré dans la bouche de la jeune fille. Oui elel aimait ses fruit doux qui lui ramenait a de sensation qu'elle ne pouvait pas décrire.

"Oui j'aime beaucoup, elle laisse le goût éternel du bonheur subtile d'un fruit qui peut-être soit bon, soit mauvais."

"Je vous l'aurez
demandé avec joie, si je n'avais pas prévus vous foncez carrément dans
vos bras. Mais hein c'est chose oublié, a part pour votre chemise..."

Lui aurait demandé ? C'était bien original tiens... Quand à la chemise, ce n'était pas vraiment cela qui inquiétait le Serpendard, mais plutôt le fait qu'il lui faudrait sucer le tissu pour avoir une chance de récupérer quelques gouttes du précieux rhum dont il venait de finir la bouteille en se servant ce verre...

"Qu'importe la chemise, ce n'est que du tissu après tout." affirma-t-il, sans révéler que c'était le sort de ce pauvre verre de rhum qui l'avait attristé...

A sa petite provocation, la jeune fille changea d'attitude radicalement. lle avait commencé à sourire à la remarque de Judicael, mais là son visage venait de se fermer comme une huitre.

*J'ai touché juste on dirait...* pensa le jeune homme.

"C'est bien ça le
problème, je n'ai aucun passé..oui je suis amnésique, voilà de quoi est
faite ma différence, et voilà pourquoi certaine personne me regarde
comme une bête curieuse."

"Et bien il vaut mieux parfois avoir oublié son passé plutôt que d'en faire des cauchemars. Tu peux donc avoir une différence, mais t'estimer mieux lottie que d'autres..." affirma immédiatement Judicael, le ton presque dur.

Elle répondit ensuite à sa question sur les fraises, qui n'avait pas la moindre importance pour l'hybride.

"J'aurais cru que ta différence venait des tes yeux..." avança-t-il, sans même prendre en compte la réponse précédente.

En effet, les yeux bleux de la demioselle étaient particuliers. Des yeux bleux, y'en a plein, de toute teinte, mais les siens avant quelque chose de froid, peut-être dû à l'amertume de sa vie, de son passé oublié...

[O.o Mais tu as répondu vite sur le coup là]

La jeune fille ne prêta pas grande attention a sa premières remarque. Après tout il avait raison un simple morceaux de tissus voilà ce qu'était la chemise et voilà ce qu'elle resterais a tout jamais. Comme les êtres humains après tout, beaucoup se jetait d'un précipice en hurlant que la vie ne valait rien, mais cette vie c'est ce qui reste dans nos corps et qui fait battre nos coeurs a tout jamais. Par contre elle prêta plus attention a sa seconde prise de paroles.. Ses paroles furent moins douces, presque d'un ton dure lourd de reproches..

"Et bien il vaut mieux parfois avoir oublié son passé plutôt que d'en faire des cauchemars. Tu peux donc avoir une différence, mais t'estimer mieux lotie que d'autres..."

Mieux lotie? Non elle ne l'était pas, honnêtement. Car eux ceux qui l'entourait, il avait connus la sensation d'être pris dans leur bras, ils avaient eu une mére et un père qui les avaient peut-être aimés. Combien de fois la jeune fille avait voulus ne faire qu'un avec les autres? Combien de fois elle avait voulus être normal? Plus de fois qu'il n'en faut, et comment était-elle avant? Elle soupira..

"Mieux lotie? Non je pense que avoir un passé c'est la racine d'un tout et quand on ne fait pas partie de ce tout, on se fait jugé ou pire rejeté. Même avoir un passée parsemée de taches de sang , ou encore un passé de tueur mérite sa place, car la personne sait qu'elle peut se reconstruire, en se souvenant même de l'infime souvenir d'un bonheur. Mais tu as dit tout ses mots toi, d'un ton de reproche, pourquoi? Car ton passé n'est pas glorieux? Moi je peux te le dire même si tu as le plus monstrueux des passés, tu as malgré tout de la chance...car toi tu sais de quoi est faite ton histoire et tu as déjà des sensations, mais moi je ne sais pas ce que sa fait d'avoir étè aimé par des parents, ni même d'avoir gouté a un chez soit."

Hortense le fixait sans ciller. Au moins il avait la chance de pouvoir dire "J'ai une histoire!". Elle le regardait toujours elle ne voulait pas baissé les yeux face a lui, elle ne voulait pas le laisser s'en tiré sur sa. La Serdaigle connaisait et gouté a la sensation de vouloir se battre pour lui prouvé que un passé et dees souvenirs , c'est mieux beaucoup mieux que rien.

"J'aurais cru que ta différence venait des tes yeux..."

Elle le fixait toujours. C'était donc ses yeux qui l'intriguait? C'était donc cette glace dans son regard qui le fascinait tant? C'était donc ça qu'il jugeait de différent? Sa ne l'étonnait pas, ses yeux étaient fait en fonction de son physique, la cheveulure blanche, une peau horriblement pâle et froide comme la glace.. Elle dit avec douceur..

"Peut-être que ses yeux sont étrange et mérite une différence, mais ils sont fait en fonction de mon physique..."