La Buvette

:alcoolo: La Buvette :alcoolo:

Que serait un Bal sans buvette ~~ni élèves bourrés~~ ? Comme chaque année vous aurez bien évidemment droit à un bar (Pourquoi ne pas garder no excellentes traditions ?) tenu depuis le dernier Bal d'Halloween par Miss Kamie Evans -notre regrettée Barwoman faisant désormais partie de vos chers professeurs ... Vous aurez donc à votre disposition :

– Jus de citrouille (Pour les plus sages)
– Jus de pomme
– Jus d'orange
– Jus multivitaminé
– Sirop de cerise soda
– Sang de crapaud (Garanti 100% Naturel)
– Bave de crapaud au sucre
– Sirop de menthe
– Bave de crapaud Light (Spécial Jeunes Sorcières)
– Cocktail de fruits
– Cocktail de fruits de la passion
– Pipi de chat à la banane
– Bièraubeurre (Pour nos chers irlandais ...)
– Pus de Bubobulb
– Vins chauds
– Thés
– Nespresso (What else ?)

Amusez vous bien, mais nous vous rappellons qu'aucun élève n'a été séléctionné pour faire voiture-balai, et le corps enseignant décline toute responsabilité si vous n'êtes pas en état de remonter dans les dortoirs !
Enfin, il vous est toujours possible d'amener vos duvets ...
:ivrogne:

La buvette, un endroit plus que nécéssaire àtoute fêtes, et comme il s'agissait du bal de Noël il ne fallait omettre aucun détail, et celui ci était probablement des plus importants. Non mais franchement, vous imaginez une fête sans désaltérant, et puis lorsque l'on se montre plutôt sympa avec la barmaid qui accepte parfois de vous tendre une petite bouteille de boissons alcoolisé, au nez et à la barbe de tous les professeurs, et en l'occurence c'était moi la barmaid, donc moi qui m'occuper de savoir
qui méritait ou non ce privilège.
C'est vrai quoi, il ne fallait pas non plus croire que tout le monde avait le droit à sa petite bouteille privée, et que tout le monde pouvait faire tourner la liqueur en toute impunité, et puis il y avait plein de monde que je n'aimais pas, et qui pouvait aller se brosser pour pouvoir se saouler, un grand sourire niais sur leur visage. En plus d'un point de vue moral, il était plutôt mal vu de faire recracher tout ce qu'ils avaient avalé, aux petits idiots qui voulant faire les malins iraient me supplier à genou pour une lampée de Whiskey pur feu, sauf qu'à moi on ne me la fait pas, je savais rester de marbre, donner ce que j'avais le droit de donner, faire des exceptions aux garçons les plus sexy, et écraser les gosses qui voudraient profiter de quelques une de mes faveurs.

J'arrivais donc à la buvette, vêtue d'une magnifique robe verte émeraude, sur lequel un artiste quelconque avait dessiné en relief quelques fleurs paradisiaque, je me dirigeais d'un pas assuré vers ma forteresse encore déserte. Je profitais donc de ces quelques petits moments de silence, qui allait probablement se transformer en brouhaha incessant une fois que la fête aurait commencé, tout en priant le ciel que tout se passe sans encombres, et surtout sans que les gens ne viennent s'exciter et tout casser sur leur chemin... De toute façon, je m'étais promis d'envoyer un sortilège au premier imbécile qui viendrait casser un verre, ou une tasse, où ne serait ce que de renverser une goutte des précieuses boissons que je leur servirais, professeur ou pas... Je n'avais aucune envie de laisser Miss Sled se faire plaisir une autre fois, même si cela risquait de me valoir une heure de colle voir plus. Mais on ne jouait pas avec mes nerfs impunément, c'était ainsi et pas autrement.

Enfin bref, je posais la liste des boissons, qui étaient au final la même que la dernière fois, à part peut être deux ou trois différences, et d'un coup de baguette magique je la coller dans un endroit où toute les personnes normales pourraient l'appercevoir, c'est à dire au dessus de ma tête, mais il n'était pas dit que certains mec ne veuillent plonger leur regard droit dans mon décolleté, et pour qu'il soit tout de même en mesure de prendre leur commande avant que je ne leur fracasse la tête (moi violente... Jamais), je posais sur le comptoir quelques cartes des boissons.

– Jus de citrouille (Pour les plus sages)
– Jus de pomme
– Jus d'orange
– Jus multivitaminé
– Sirop de cerise soda
– Sang de crapaud (Garanti 100% Naturel)
– Bave de crapaud au sucre
– Sirop de menthe
– Bave de crapaud Light (Spécial Jeunes Sorcières)
– Cocktail de fruits
– Cocktail de fruits de la passion
– Pipi de chat à la banane
– Bièraubeurre (Pour nos chers irlandais ...)
– Pus de Bubobulb
– Vins chauds
– Thés
– Nespresso (What else ?)

Voilà, ils n'avaient plus qu'à venir ses idiots assoifés... Et puis dans le meilleur des cas, j'avais tout un tas de petite fiole très intéressante, dont je pourrais verser le contenu dans les verres pour... m'amuser... et observer le résultat.

Nombre de messages : 239 Date d'inscription : 18/07/2007

Un bal ? Un Bal ! C’était une journée fantastiquement merveilleuse, encore un prétexte pour s’amuser et rire aux éclats sans se faire lorgner par qui que ce soit. La jeune Gryffondor en était sublimement ravie, elle s’avançait dans l’école un immense sourire s’étalant sur ses lèvres.

La robe qu’elle portait datée de quelques années, elle était dorée avec des petites broderies fines de couleur blanche. Elle l’avait trouvé en allant dans le dortoir. Dortoir, quel mot bien inapproprier pour cette salle remplie de lit ou la seule communication exaltante était celle des ronflements sonores qui formait le chant de nuit de la maison des Gryffondor.

Prise par un tourment de pensées elle n’avait pas vu ni entendue – ce qui était rare depuis son retour – que la salle du bal n’était plus vraiment très loin de sa personne. Et pourtant elle avait vu sans vraiment les voir, les couples qui se pressaient vers cette salle. Réalité frappante, elle était seule.

Sans vraiment le vouloir et sans vraiment y avoir penser pendant une année, l’image de Katsuo se cala dans son champs de vision, entre la réalité et le présent. C’était une sensation étrange de revoir le garçon qui lui avait volé son premier baiser, elle ne savait décrire l’appuie que la pensée exerçait sur son ventre et son cœur, une sensation pour le moins agréable pour les débuts des péripéties amoureuse d’une jeune fille de douze ans. Cependant dans sa bouche et sa gorge se faisait sentir une légère amertume. Elle ne le reverrait jamais, elle avait vu il était partit, partit sans dire au revoir… Comme elle avait pue le faire. Un soupire, se fit entendre, et la jeune rouquine se dirigea avec un nouvel entrain vers la salle s’efforçant d’oublier ce à quoi elle venait de penser comme elle savait bien le faire.

Le bruit ou plutôt les joutes sonores douloureuses qui s’échappaient de la salle étaient presque palpables maintenant. Le son était si fort qu’elle sentait ses tympans se décoller comme si ils voulaient à leur tour faire une danse. Elle n’aimait pas vraiment ça mais elle voulait se saouler de la présence d’autres personnes. Elle en avait besoin comme si la solitude était devenue une peur au lieu d’être la chose vénérée. Mais ce qu’on vénère n’est peut-être pas ce que l’on craint le plus au fond ? Elle inspira longuement, comme une préparation à la future agression que le contenue de cette salle aller faire sur elle, et c’était peu dire.

Elle ouvrit la porte de la salle, sans surprise le son vrombissant l’assomma presque d’entrée. Et ses yeux se mirent à chercher l’endroit qui pourrait la désaltérer, l’endroit ou tout le monde se retrouver pendant de long moment durant ce genre de fêtes : La buvette.

Le dit endroit était en lui inoffensif, c’est cependant quant à la personne qui le tenait en qui elle avait des doutes. Du haut de ses quelques centimètres se tenait Kamie, Kamie Evans : Sa sœur. Elle avait tout fait pour essayer ne pas l’avoir dans son champ de vision depuis son retour. C’était la seule personne qu’elle craignait car tout simplement c’était la seule personne qui pouvait briser la fine couche de glace qui protégeait son âme et qui l’embrumait d’une certaine gaîté, tout cela parce que c’était la personne qu’elle aimait le plus.

A vrai dire, sa réaction due à son retour n’était pas un mystère pour la jeune sorcière, tout ceci se passera comme la fois précédente, pleure, violence et Amour. Or c’était arrivée trop vite, bien trop rapidement, des les premières heures de son dernier retour la petite blonde c’était fait voir devant la rouquine lui reprochant des choses, qu’elle avait pourtant cherchait à fuir.

Mais maintenant c’était impossible, ses pas la conduisirent directement vers Kamie. Elle sentait déjà le venin des mots de sa sœur avant même qu’elle est pu lui dire une seule syllabe, son regard était fixe vers le sol tête baissé, les cheveux devant son visage, mais Tiana était parfaitement consciente que cela ne duperai pas sa petite sœur bien trop perspicace pour laisser passer une touffe rousse comme la sienne.

Elle arriva près du comptoir, ne sachant trop si sa sœur portait son regard noisette sur elle. Puis elle leva son regard étincelant vers les boissons, puis ferma les yeux, elle regarda sa sœur, droit dans les yeux, avec un petit sourire gêné comme une excuse à ce qu’elle lui affligeait. Puis sur un ton le plus naturel possible dit.

- Tiens j’ai l’impression que tu as pris quelques centimètres, tu me sembles avoir bien mûris… Tu es devenu bien jolie, petite sœur… Dis moi c’est quoi le Nespresso ? Je crois que je n’en ai jamais bus, ça n’a pas l’air trop mal !

Le plus naturellement du monde elle s’installa en face d’elle sur un tabouret prévue à cet effet et enchaînant comme pour ne pas lui laisser le temps de la torturer de mots blessants, bien que souvent mal mesurés par elle.

- Je n’aurais jamais pensé que tu puisses tenir une buvette entre nous !...

Elle lui sourit lisant dans son regard ce qu’elle n’aurait pas aimé trouver. Le calme avant la tempête elle en était parfaitement consciente, oui il lui restait un peu de lucidité même après les moments ou ses neurones congelaient au fin fond de l’Alaska. Et pourtant c’était une chose qui occupait son esprit depuis le moment qu’elle avait vu sa sœur tenir fièrement le bar. Qui avait osé laisser cette petite furie, imbue d’elle-même, hypocrite totalement adorable tenir un rôle social ? Elle sourit à cette pensée tandis qu’elle anticipait sans difficulté les plans de sa sœur pour pouvoir moins s’ennuyer dans une fête aussi banale.

- Et sinon tu vas bien ?

La phrase s’envola, mais elle savait que d’autres viendraient s’écraser sur elle.

Avez vous déjà eu l'impression, que tout va trop vite, et que seul l'envie de crier vous vient à l'esprit, mais que la décence face à une telle assemblée vous l'interdit, tandis que les événements se produise sous vos yeux égarés, sans que vous ne puissiez rien y faire. Un léger stress vous envahissant, et sans que l'on ne crie gare, vous faites face à la seule et unique personne que vous craignez vraiment voire pendant tous ces nombreux mois. Je ne parle pas évidemment d'Heather Lass, bien que sa tête me soit assez insupportable pour que je préfère me passez de cette pollution visuelle à deux pattes, mais bien d'une autre personne, à qui je n'avais encore rien pardonné. Ce n'était probablement pas l'envie qui me manquait, simplement que lorsque les dommages causés venaient du coeur, il était toujours plus difficile de tourner la page, faire comme si il ne s'était rien passé, oublier tout simplement. Et voilà que cette personne qui m'avait infliger tant de dégâts, se présentait devant moi, et cette personne en particulier, semblait à la fois être la plus proche et la plus éloignée de mon coeur. Un sentiment contraire et paradoxale dans mon esprit, et tandis que j'essayais de chasser cette impression désagréable, celle ci revenait à la charge de plus belle, décidément pas prête à me laisser en paix. Je n'aimais pas l'incertitude à la base, pour moi, chaque sentiment, chacune des réactions, devaient être dictés par un fil conducteur, devaient avoir une raison rationnelle, et ne devait pas sortir de nul part, et surtout quand cette incertitude venait de moi, mon corps, mon esprit, tout en moi tremblait d'une excitation que je ne me reconnaissais pas. Pour résumer en deux mots... J'étais perdu, totalement perdue, entre deux extrémités... une partie de mon être souhaitait retrouver la soeur prévoyante que j'avais laisser une année plus tôt, tandis que l'autre partie de mon être ne voulait plus à avoir à subir d'autres douleurs de ce genre. Mais je savais que pour moi, il était trop tard, j'étais déjà trop attacher depuis trop longtemps à cette masse de cheveux roux, ses yeux verts, ce visage fin, ce sourire gêné, cette voix envoûtante, ce corps presque aussi merveilleux que le mien, ce nom qui n'était autre que le mien et pourtant...

Tiana Evans, voilà la source de tant de tourments, et à la fois de tant de joie. Je me demandais bien pourquoi en l'apperçevant tout simplement, j'entendais mon coeur battre la chamade, peut être était ce l'alcool que j'avais déjà commencer à ingurgiter. Je n'étais pas sûre, mais si j'étais sûre d'une chose, c'est que je ne souhaitais pas que tout ce passe ici, maintenant. Pourquoi devait elle marcher dans ma direction, de ce pas lent et presque contraint, j'avais l'impression qu'elle aussi aurait voulu que cela se passe autrement... Plus tard, ailleurs, et pas au milieu d'une assemblée qui ne pensait qu'à s'amuser de façon assez égoïste. La tête rivé sur le carrelage, j'avais l'impression de ne comprendre que trop bien les sentiments qui devait parcourir le corps entier de ma grande soeur, et malgré moi peut être, un sourire presque triste se dessina sur mon visage glacé, sans expression, un peu de chair humaine dans un corps fait de marbre. Un silence cassant, venait de s'installer entre moi et elle, dans mon monde, la musique s'était éteinte, laissant place à une ambiance assez mortuaire, tandis que mon esprit malgré moi, se rappelait de souvenir peu gaie de notre existence. Je revoyais en moi défiler cette lueur verte qui m'effrayait tant, et au milieu d'un incendie que personne ne parvenait à éteindre, je voyais le corps de ma soeur étendue sur le sol, les flammes semblaient lui ronger lentement la peau, tandis qu'hésitante, je m'avançais d'un pas incertain vers celle ci. Il était trop tard, déjà le corps se réduisait en cendre, et tandis que je me penchais pour toucher les cendres, je plongeais par inadvertance ma main dans une flammes, aussi froide et perçante que la glace...

- Tiens j’ai l’impression que tu as pris quelques centimètres, tu me sembles avoir bien mûris…

Cette voix sembla me tirer de mes rêveries, et déjà je sentais son regard émeraude se plonger dans le mien tandis qu'elle prononçait ces quelques paroles. Je me demandais bien ce qui pouvait lui prendre à s'acharner à chaque fois sur ma taille, comme si je ne remarquais pas tous les matins, en m'observant dans la glace, ou en marchant à côté des filles de mon âge (chose que je faisais rarement), que l'on pouvait facilement me prendre pour une naine, bien que en temps normal, je pouvais paraître beaucoup plus imposante d'un point de vue intellectuel que la plupart de mes congénères. Aussi parfois beaucoup plus nerveuse, et plus emportée sur mes réactions, il n'empêchait qu'à cette remarque je ne pouvais que réprimer une légère grimace habituelle que je faisais lorsqu'elle m'appelait petite soeur, ou qu'elle faisait une quelconque allusion sur ma taille nanesque.

- Tu es devenu bien jolie, petite sœur…

Je suppose qu'elle devait faire exprès, ainsi donc je ne réagissais pas, me contentant d'essuyer avec un torchon, par un geste presque réflexe, un verre déjà nickel, j'avais besoin de concentrer mes mouvements sur des tâches anodines afin d'oublier la personne que j'avais en face de moi. Je remarquais déjà que quelques regards curieux s'étaient posés sur nous, mais d'un vague regard froid lancer sur un peu tout le monde, je voyais que les gens retourner à leurs activités précédentes.

- Dis moi c’est quoi le Nespresso ? Je crois que je n’en ai jamais bus, ça n’a pas l’air trop mal !

"Café... Noire ? Au lait ? Sucre ? Pas Sucre ?"avais je répondu par automatisme, commençant déjà à chopper une tasse de sous le comptoir avant de replonger mon regard dans les yeux verts de ma jeune soeur.

- Je n’aurais jamais pensé que tu puisses tenir une buvette entre nous !...

"Les temps change, et j'avais besoin d'un spot où je pouvais boire gratis." Je répondais toujours sur le même ton évasif, cherchant à éviter le plus possible le fait d'avoir à adresser la parole à ma soeur. Je ne voulais pas ressentir ces sentiments que j'avais voulu bannir de mon corps.

- Et sinon tu vas bien ?

"Déjà passer de meilleurs nuits... et toi ?" tout en disant ces mots, je me retournais l'espace d'un instant, afin de reprendre une bouffée d'air frais... "Où est ce que tu as été, et ne me mens pas !", continuais je, la voix un peu tremblotante tandis que je montrais mon dos à ma propre soeur.