Helga et Amy

Aha ! Me voilà avec un peu de retard ( désolée... ) et mon rp en poche !!

Quelle sadique que tu es !! Tu veux me tester hein ? (oui c'est un peu le but ^^) . Enfin, voilà mon travail =D :

Je me réveillais et regardais mon réveil. 7 h 27. Mes camarades de dortoir dormaient encore et moi je n’arrivais plus à dormir. Cela faisait…environ 20 minutes que j’attendais de me rendormir mais bon… Soudain, je me souvins de ce maudit jour : le 14 février ! La fête des amoureux ! Cette fête ne sert strictement à rien (en fait, un peu comme toutes les autres mais celle-ci en particulier !). Bientôt on en viendra à célébrer tous les gens qui ont passé leur bac ! Et puis dans ce cas, si on ne peut vraiment pas la supprimer, pourquoi n’y aurait-il pas la fête des célibataires ?! Nan mais c’est vrai quoi ! Quelle imbécilité cette idée… Enfin bon… Oui, contrairement à d’autres personnes, je n’aimais pas ces fêtes. De plus, je n’avais personne, ce qui est tout à fait normal chez une personne de onze ans. Et puis, les garçons, c’est bête ! Ça ne pense qu’à leurs jeux débiles, ça grogne tout le temps et ils ne s’intéressent à rien d’autre (sauf exceptions). Je m’habillais et descendais en silence, pour ne pas réveiller les autres, dans la salle commune pour déjeuner. Il était évident qu’à cette heure-ci un jour férié, il devait y avoir seulement quelques personnes de levées. Des filles déjà debout débataient sur qui aurait le « grand brun aux yeux bleus qui nous fait toutes craquer !!! ». Sans aucun doute, ces filles étaient en quatrième année… Soudain, deux garçons passèrent derrière moi, et je pus entendre :
« Ouais on va bien rigoler !
- Tu m’étonnes ! Y’a de quoi ! Toutes les filles de ce bahut vont devenir folles ! »
Sans m’en rendre compte, et instinctivement, je les regardais avancer et quand l’un des deux vis que mon regard était posé sur eux, il me regarda comme on regarde les gens qui ont entendu des choses qu’ils ne devraient pas. Il ajouta donc comme si de rien était :
« …Oui mais attention Corentin ! Folles… De nous !
- Oui, cela va sans dire ! » lui répondit son acolyte, sans trop comprendre le rapport avec leurs manigances et sans avoir perçu que son ami déviait du sujet, persuadé d’être le mec canon du collège.
J’étouffais un ricanement et les regardais s’éloigner. Qu’est-ce que cela pouvait me faire leurs bêtises ? Elles ne me concernaient en rien, alors il n’avait pas à me lancer une expression aussi bizarre, je n’irais pas les dénoncer !

Après mon déjeuner, je partis dans le parc et m’assis sur l’herbe. C’est à ce moment qu’un jeune homme vint m’aborder un grand sourire aux lèvres. J’étais en face du soleil, donc je ne pouvais voir son visage. Je me mettais à sa hauteur et vis qu’il n’était pas la beauté incarné, mais pas non plus une horreur.
« Salut Amy ! Tu es resplendissante aujourd’hui ! »
J’ouvris des yeux ronds. Alors je ne sais pas vous, mais ça vous arrive souvent, mesdemoiselles, qu’un garçon vienne vers vous, connaît votre prénom (alors que ce n’est pas réciproque…) et vous dise que vous êtes resplendissante alors que vous portez un vieux jean délavé avec un simple T-shirt vert ? Eh bah pas moi ! Je fus donc un peu surprise, mais tout de même heureuse de cette remarque. Je pris l’air de la fille qui a un trou de mémoire :
« Euh… Ouais salut ! Merci… Mais c’est quoi déjà ton nom… ? Arthur ? Benjamin ?
- Oh arrête de faire semblant tu ne savais même pas que j’existais avant que je vienne ! J’ai pas raison ?
-Si… C’est vrai…
- Alors moi je m’appelle Jonathan.
- Oh ! Oui bah moi tu sais ce que c’est. Sinon tu voulais me demander quelque chose en particulier ?
- Oui !
- Bah… va-y je t’écoute… lui lançais-je après quelques secondes de silence.
- Est-ce que tu veux être ma copine ?
Là, je faillis manquer d’air et m’étouffer ! Je le regardais avec des yeux ronds comme des soucoupes et restais pétrifiée.
-Euh… Tu vas bien Amy ?
- Evidemment ! Pourquoi ça n’irait pas ? Un garçon que je ne connais même pas vient me voir, connaît mon nom, me trouve… comment tu dis déjà ?
- Resplendissante ! dit-il tout fier.
- Resplendissante ! Et me demande si je veux être avec lui ! Tu trouves ça normal toi ?
- Oui !
Je levais les yeux au ciel avec un air exaspéré et choqué à la fois.
- Pas moi tu vois ! Bon pour ta question c’est non. Je ne veux pas être ta copine, et pour tout te dire… tu me dégoûte !
- Mais pourquoi, mon amour ?
Hein ?! « Mon amour » ?! Alors là c’était le pompon ! Je lui répondis affichant le plus de calme possible :
- D’une, tu ne m’appelle plus JAMAIS mon amour ! Et de deux, ça ne se fait pas de dire ça comme tu viens de le faire à une fille !
Sur ce, je partais et le laissais en plan. J’entendis seulement Jonathan qui criait au loin :
- Ne t’en fais pas ! Tu m’aimeras un jour ou l’autre ! Personne n’est insensible à mon charme ! Jamais je ne renoncerais ! Je t’aiiiiiime !
Deuxième fois de la journée que je lève les yeux au ciel, signe d’exaspération profonde…

Je revins de ma petite virée au parc, un peu troublée, et montais directement dans mon dortoir pour prendre une douche et me changer. Dehors, la chaleur était presque insupportable. Sur le chemin, je croisais plusieurs garçons qui suivaient des filles qui elles, devaient en avoir marre et ce petit manège semblait durer depuis ce matin. Un moment, un CLAC retentit dans le château. Une des filles venaient de mettre la baffe du siècle à son Roméo. Celui-ci détala en courant et pleurant, mais revint à la charge deux minutes plus tard. La jeune fille semblait au bord du suicide… Enfin, ce n’était le temps de s’attarder sur cette scène. Je gravis les escaliers et arrivais dans ma chambre. Mes camarades de dortoir étaient absentes, probablement en train de faire leurs devoirs. Les volets étaient fermés. Je haussais un sourcil interrogateur, quand soudain, deux mains se posèrent sur mes yeux et une voix qui ne m’était pas inconnue, chuchota :
- Devine qui c’est ??
Je soupirais, et puis tout à coup, me rendis compte de la circonstance… Je ne savais quoi faire. Pour moi le seul remède était de le virer et de lui crier dessus.
- Mais qu’est-ce que tu fais là !!! C’est le dortoir des filles, pas des travestis !!! Tu vas sortir de cette chambre illico presto !
Il me fixa deux minutes en silence, puis un sourire se dessina sur sa bouche. Il me déclara tout fier, sûrement en pensant que ça arrangerait les choses :
- Très bien, je vois que tu ne veux pas de moi. Tant pis, j’aurais au moins presque toutes tes culottes pour penser à toi.
Il tourna les talons et entreprit de sortir. Je le rattrapais vite fait le retournais et lui mit une baffe avec un bruit pour le moins… resplendissant ! en espérant lui faire ravaler sa fierté. Apparemment, ça n’eut pour effet d’élargir son sourire béat.
- Tu… Tu as osé prendre mes culottes ?! fut tout ce que je trouvais à dire en rougissant jusqu’aux oreilles.
- Bien sûr ! me répondit-il sans se départir de son stupide sourire. Tout homme digne de sa bien aimée possède ce genre de choses ! Maintenant, je n’attends plus qu’une chose.
- Vas-y… Je le sens mal…
- Embrasse-moi !
- Quoi ?! Mais t’es malade !
- Non. Pourquoi ? Je suis tout blanc ?
- Rooh !! Tais-toi et sors d’ici !!
- Pas sans mon bis…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Le « charme » ( Ha ! Quel jeu de mot… ) avait du être rompu. Je croisais mes bras sur ma poitrine et fit l’assimilation avec l’évènement de ce matin. Les deux garçons qui complotaient. Je me promettais que dès que j’en aurai fini avec Jonathan et les multiples expliquations, j’irais toucher quelques mots à ces deux petits malins…