Un matin de bonheur, ou tout se passait bien, je me promenais au bord du lac. J'étais heureuse, ma vie était un long fleuve paisible, je venais de retrouver ma sœur et ma cousine. Que demander de plus ? A part retrouver Awen. J'étais comblée. Même si j'avais eu une petite enfance très dure avec une mère et un père souvent absent. Zia était avec moi comme toujours. C'était sa promenade d'aujourd'hui, la seule. Habituellement elle en a deux une le matin et une le soir mais aujourd'hui, j'étais collée de 18h00 à 19h00, je n'aurais donc pas le temps de la promener ce soir. Tant pis, je m'en voulais pour elle car elle appréciait beaucoup sa promenade du soir, elle pouvait aller courir au bord du lac pour se rafraichir par ce temps de chaleur. Je m'étais assise à l'ombre d'un arbre. Je voulais écrire. Ce que j'aimais beaucoup faire, quand Zia jouait à côté de moi et qu'elle ne voulait pas de ma compagnie, ce que je comprenais totalement, elle devait se développer toute seule. Je repensais à mes secrets, à ceux que j'avais raconté à Zia, ceux que je voulais écrire dans mon calepin. Ce matin Zia s'amusait beaucoup ,elle courait dans tous les sens. Je pouvais me tuer à lui dire "Calme toi, Zia"rien n'y faisait. Elle était mon petit doudou à moi. Sans le vouloir elle venait de me rappeler des jours malheureux de ma vie. Lorsque mes parents n'était pas gentils avec moi ou lorsqu'il sortaient et que je me retrouvais seule avec Zia et une baby-sitter à la maison, j'avais peur, j'étais tout le temps avec la même jeune fille, elle me forçais à me coucher dans le noir et ne restait pas avec moi alors que mes parents lui avait dit que j'avais peur seule. Et puis au retour de mes parents, je leur disais tout mais ils ne me croyaient pas et préférais croire cette peste de baby-sitter qui faisait sa gentille devant mes parents mais avec moi elle était odieuse. Ça, seules Zia le savait. Elle était ma seule et unique raison avec Awen de rester avec mes parents.
Ils me donnaient certes tout ce que je voulais, ou plutôt tout ce que je voulais et qui s'achetait grâce à le réussite de mon père dans son travail mais pas l'amour dont j'avais besoin. Encore une fois, seule Zia savait.
Sans m'en rendre compte, je m'étais relevée et m'étais retrouvée à l'autre rive du lac. Là ou il était le plus profond et ou les sirènes nageait en quête d'une proie. J'avais lu un livre sur les Êtres d'eau du Lac de Poudlard. Et ce n'était pas la joie dans ce lac à cause de toutes les créatures à nourrir et le manque de proies. Au risque de me faire emporter je plongeais mes pieds dans l'eau du lac. Elle n'était ni trop chaude ni trop froide quoique légèrement froide quand même. Je m'appuyais contre une pierre et commençais à écrire.
Soudain, comme je le pressentais, je me sentis attirée dans l'eau par une créature malfaisant en quête de nourriture pour elle même ou ses petits...
[Je continuerais plus tard. Je voulais juste te montrer que je n'avais pas oublié, c'est juste que je n'ai pas trop le temps en ce moment. Mais qu'est ce que tu en penses Ilaya ?]