Tomas Pérado Élève de 2ème année
Nombre de messages : 136 Localisation : Dans tes rêves et tes cauchemars...! Date d'inscription : 04/03/2009 Feuille de personnage Particularités: Des soeurs jumelles? Un talent caché? Un secret? Ami(e)s: Le monde entier! X) Âme soeur: Pouquoi cette question? O_o
| Sujet: Miam! Du sucre..? Oh mais non, du chocolat!!! Mar 26 Avr - 10:21 | |
| Les beaux jours étaient maintenant arrivés pour de bon, et quel bel après-midi nous avions là! Et moi, bien entendu, tout ce que je trouvais de mieux à faire, c'était de dormir dans la salle commune des Poufsouffle, avachi sur l'un des fauteuils les plus moelleux de toute la pièce. Mais j'étais bien le seul à faire ça. Tous les autres étaient soit dehors, soit en train de se balader dans les couloirs du château, soit ils faisaient autre chose encore... Par exemple, pendant que je rêvais tranquillement à un énorme œuf en chocolat que je m'apprêtais à croquer à pleines dents, quelques élèves - trois exactement; deux garçons et une fille - entrèrent dans la salle commune en riant vraiment, mais alors vraiment très fort à une blague que l'un d'eux avait lancé juste avant d'entrer. Et, à mon plus grand regret, je ne pourrai pas mangé cet œuf en chocolat au lait, même pas dans l'un de mes rêves, juste à cause d'eux...
Je me levais, un peu énervé, et décidais de leur demander de se taire... Mais lorsque je me tournais vers eux, je vis, malheureusement pour moi, que ces trois Poufsouffles étaient des troisième années, et donc, que je ne pouvais rien faire, au risque de me prendre un aller-retour de baffes en pleine poire par ces deux grands machins, qui collaient la jeune fille tels des sangsues affamées depuis des lustres. Ils ne la quittaient presque pas des yeux, et je les imaginais - avec dégoût... - comme des chiens devant un os gigantesque. D'ailleurs, on pouvait presque voir un peu de bave aux coins de leurs lèvres... Avec tout ça, j'étais certain que si j'osais les importuner de quelque façon que ce soit, ces deux toutous ne me laisseraient pas le temps de partir bien loin. De ce fait, je me contentais de leur jeter un regard des plus noirs à chacun d'eux - même si eux ne savaient pas du tout pourquoi j'avais fait ça - et de partir la tête haute vers la sortie de la salle commune. Maintenant que j'étais réveillé, autant en profiter!
Je déambulais donc dans les couloirs de cet immense château, à la recherche de la sortie. Encore un peu endormi, je frôlais les murs maladroitement. Je faillis même me prendre une belle baffe par une statue qui tendait la main en plein milieu du couloir. Je me doutais que ceux qui passaient par là devaient très clairement penser que j'avais abusé de bièraubeurre, et pourtant, je n'en avais encore jamais bu de toute ma vie..! Je réfléchissais à cela lorsque, m'étant arrêté à moins d'un pas de la statue, j'aperçus dans cette main, quelque chose que les rayons du soleil par la fenêtre faisaient briller. Curieux, je m'approchai de cette chose étrange, et à l'aide de ma baguette magique, le fis flotter dans les airs. J'eus presque une crise cardiaque lorsque je compris ce que c'était. Ce que je ne savais pas, c'était la raison à tout ceci, et j'étais encore bien trop endormi pour y réfléchir maintenant.
Je mis donc cette miniature dans ma poche et je continuai à avancer, toujours dans cet état second que cette surprise n'avait pas arrangé. Enfin, je trouvai le Hall d'entrée..! En même temps, ce n'était pas très difficile, puisque des personnes criaient un peu partout et apostrophaient les élèves. Evidemment, il en fut de même pour moi, et je vis en fait qu'il ne faisaient ça que pour donner des papiers. Je fis un petit sourire et en pris un pour faire plaisir à la personne qui avait presque couru pour simplement venir me donner un bout de papier. Lequel je mis dans ma poche sans même y jeter un coup d'œil. J'étais trop pressé de me retrouver seul et au calme. Toutes ces personnes et ce bruit m'écrasaient...
Une fois dehors, lorsque je passai les grandes portes, le soleil m'aveugla si soudainement que je ne pu m'empêcher de mettre une main en visière pour voir un minimum où je me dirigeais. Mais c'était un peu tard, et j'avais peine à voir où j'allais. Le temps que mes yeux s'habituent au soleil et que je puisse ( enfin! ) enlever ma main de devant mes yeux, je m'étais perdu... Il fallait s'en douter! Quel idiot... Au lieu de continuer à avancer à l'aveuglette, j'aurais dû m'asseoir et attendre un peu que mes yeux aient eu le temps de s'habituer à cette si forte luminosité...! Bon, ce qui était fait, était fait. Maintenant que je voyais normalement, je regardais autour de moi: des arbres, des pierres, des arbres, un peu de orange, des arb... Du orange? Mais qu'était-ce donc?
En tant que grand curieux par nature, ma curiosité était donc piquée au vif, et à part me re-perdre parmi tout ces arbres et ces rochers, je n'avais d'autre choix que d'avancer vers cette couleur que je trouvais bien bizarre dans une forêt. J'avançai donc assez vite dans cette direction, espérant au plus profond de moi que je trouverai quelqu'un qui puisse me dire où j'avais atterri. Cependant, plus je m'approchais, et mieux je distinguais la nature de cette étrange couleur. Seraient-ce des... des citrouilles? Je me demandais ce que pouvaient bien faire des citrouilles près de Poudlard ( à supposer que je n'étais pas très loin du château ). Je réfléchissais donc à tout cela, et comme, quand je réfléchis, je lève un peu les yeux, je ne vis pas que je n'étais à présent plus qu'à quelques mètres des citrouilles, alors...~ Outch!Comme par hasard, je m'étais pris une énorme citrouille en plein dans le ventre. ( Et quand je dis énorme, je veux dire vraiment gigantesque! Du jamais vu! Enfin pour moi... ). J'étais un peu sonné et mécontent de m'être ainsi fait interromptre par une simple citrouille. Je reculai un peu et regardai devant moi: on aurait dit un champs de citrouilles! Il y avait plein de citrouilles de différentes tailles. Des énormes, comme celle qui venait de me farcir le ventre, aux toutes petites qui venaient apparemment d'être semées il y avait peu de temps. Je promenai mon regard autour de moi, les yeux pétillants de gourmandise... Ah oui, je ne vous avais pas dit: en fait, au lieu de penser à de simples citrouilles géantes, moi et mon appétit sucré, combiné avec ma folle imagination gourmande, je ne pensais pas du tout que c'étaient des citrouilles, mais plutôt des patacitrouilles!!! Alors forcément, j'étais au paradis...
Mais, ce petit paradis de patacitrouilles ne dura pas très longtemps, puisque - il fallait bien s'en douter! - je remarquai un peu plus loin une petite (pata)citrouille ( à peu près de la taille d'un ballon de handball ) que je trouvais trèèès appétissante... Alors, je m'avançai vers elle, je la cueillie soigneusement, m'assis par terre, la regardai une dernière fois avant de la rapprocher de ma bouche et la croquer à pleines dents.. Voilà, mon petit paradis prenait fin à ce moment là, lorsque je découvris la vérité sur ce champ de citrouilles que je croyais en sucre... Je me levai rapidement, crachai par terre ce que j'avais dans la bouche et, de honte et de colère, lançai la citrouille le plus loin que je le pouvais. Après cet incident et cette journée qui n'était décidément pas faite que de bonheur pour moi, je m'écartai de ces maudites citrouilles et me collai assis par terre contre le premier arbre que je vis.
Je mis mes mains dans mes poches, à la recherche de cette magnificence qui avait croisé mon chemin, et par la même occasion, je pris le papier que l'on m'avait donné dans le Hall d'entrée. Je posai délicatement le petit objet dans l'herbe devant moi, et la feuille à son côté. Avant de me mettre à réfléchir pour rien, je voulais tout de même vérifier que personne ne m'embêterait.~ Youhou!! S'il vous plait, y a-t-il quelqu'un??? Je suis perdu! Aidez-moi je vous prie!!Aucune réponse. Bon, tant pis. Je me plongeai donc dans la lecture de ce superbe parchemin où les couleurs semblaient jaillirent de partout. C'est de cette façon que j'appris quel jour nous étions, pourquoi ces personnes criaient partout dans le Hall d'entrée du château, et aussi pourquoi j'avais trouvé cette magnifique petite chose dans le creux de la main de cette horrible statue.~ Mmmh... Il y a donc une chasse aux œufs dans tout le château et les alentours..??~ Oui, et tu as vraiment eut de la chance de me trouver..! dit une petite voix que je ne connaissais pas.~ Hein?? Qui est là, répondez!J'avais sursauté, et ma baguette magique à la main, je scrutai attentivement les alentours. La petite voix me répondit à nouveau:~ Regarde en bas gros bêta..! Je suis à tes pieds, alors fait attention à ne pas m'écraser s'il te plait!Outré, je baissai les yeux. Un œuf qui parle??! Mes yeux s'agrandirent sous le coup de la surprise.~ C.. C... Com...ment est-ce.. ce possib..ble..???Je mis ma main devant ma bouche. Mince! J'avais encore bégayé...! Déjà qu'il me trouvait apparemment "bêta", mais alors là... Je repris mes esprits ( enfin, si on peut le dire... C'est un œuf en chocolat à qui je parle là tout de même..! ) du mieux que je le pu. Je le pris dans le creux de ma main et leva ensuite cette dernière au niveau de mes yeux.~ Euh... Donc, tu parles vraiment, ou bien.. j'ai pris une insolation peut-être..? J'observais ce minuscule petit œuf en chocolat que je m'étais mis en tête de gober dès que j'aurais un moment pour y penser. Et soudain, le papier qui entoure cette mignardise se déforma légèrement, de façon à former une sorte de bouche, et même des yeux. Alors il se mit à me parler:~ Bah oui que je parle mon petit! Ah... Les jeunes de nos jours je vous jure..!~ Mais alors dis moi quelque chose s'il te plait... Pourquoi parles-tu??~ Et bien si je parle, c'est tout simplement parce que je suis enchanté..!~ Bah euh c'est gentil merci. Moi aussi je suis enchanté... Mais bon, tu pourrais répondre à ma question s'il te plait..?~ Je viens de te le dire gros bêta! Alors ouvres grand tes oreilles et mets ton cerveau en marche, car je vais te raconter notre histoire, puisque tu as l'air de ne rien y connaître..!Ce petit œuf, pourtant pas plus haut que mon pouce, avait réussi à me captiver. J'acquiesçai rapidement de la tête, et espérai tout de même que ce n'était pas trop long... Et dire que je parlai avec un œuf en chocolat..!~ Les premiers à avoir créé la fête de Pâques, ce sont les moldus, et il y a de cela très très longtemps...! Je crois que c'est en rapport avec leur Dieu ou un truc dans ce genre-là. Et c'est aussi eux qui ont eu l'idée du chocolat, puisqu'ils devaient reprendre des forces le plus rapidement possible pour leur travail, parce que les huit jours précédents, ils étaient tous censés avoir jeuner. Tu arrives à me suivre jusqu'ici?J'acquiesçai une nouvelle fois. Je comprenais, oui ça ce n'était pas dur. Mais je n'arrivais pas à comprendre où il voulait en venir... Je ne lui avais jamais demandé de me baratiner avec tout son beau discours..! Et encore, il y avait pire: plus il parlait et moins j'avais envie de le croquer..! Mais je n'osais pas l'interrompre pour autant, alors je continuais de l'écouter du plus attentivement que je le pouvais.~ Bien. Alors écoutes bien ça! Ce sont peut-être grâce à leurs croyances religieuses que les moldus ont inventé la fête de Pâques, mais les sorciers ont fait aussi beaucoup dans toute cette histoire..! Sans leur ingéniosité, je ne serais pas là à te narrer tout ceci, alors on peut leur dire merci!~ Bah comment ça? m'étonnai-je.~ Et bien c'est simple. Deux ou trois sorciers, très farceurs, avaient eu l'idée d'enchanter les chocolats pour que les moldus soient obligés de leur courir après pour les attraper. C'est comme ça que la chasse aux chocolats de Pâques fut inventée. Car même si le peu de moldus qui ont subi ces enchantements parurent fous en parlant de cela, l'idée plu énormément aux autres. Mais dans cette affaire, il y avait quelques problèmes à résoudre pour que tout soit parfait. Par exemple, les chocolats étaient des morceaux, souvent gros et lourds, et avec des formes qui les ralentissaient énormément. Donc les gens les attrapaient trop vite au gout de ces sorciers farceurs. De plus, les chocolats étaient très sales et presque immangeables à force de courir un peu partout. Et aussi, puisqu'ils étaient enchantés et pouvaient courir et parler, ils n'étaient pas très pratiques à manger, tu imagines bien..! Des morceaux de chocolats qui hurlaient à la mort lorsqu'on leur croquait dedans, c'était peu apprécié, même dans le monde des sorciers..! Alors les sorciers farceurs se concertèrent le plus vite possible pour trouver une solution à ces problèmes. Pendant ce temps, les moldus aussi avaient remarqué que quelque chose n'allait pas, mais seulement pour ceux qui n'étaient pas ensorcelés. C'est-à-dire, ceux que les moldus allaient cacher dans leur jardin et qui donc, de tout ces problèmes, n'avaient que celui de la saleté. Certains eurent donc l'idée d'emballer leurs chocolats dans du linge pour les plus pauvres, et dans une sorte de papier pour les plus riches. Ce même papier qui inspira celui dont je suis moi-même couvert en ce moment-même..!~ Wouahou! C'est dingue toute cette histoire...!~ Et encore! Le mieux reste à venir..! Enfin, le mieux pour toi on va dire...~ Ben et pour toi alors..?~ Ne t'inquiètes pas, tu vas vite comprendre...Ca me faisait bien mal au cœur de le voir comme ça. Ce petit œuf avait soudain l'air complètement abattu.. désespéré même! Je le regardai avec un sourire de compassion et un regard de pitié. Finalement, c'était tout de même intéressant, alors je l'écoutais avec vraiment beaucoup d'attention.~ Je disais donc que cette sorte étrange de papier inspira beaucoup les sorciers, puisqu'ils purent grâce à cela résoudre à peu près tous les problèmes. Ils eurent en fait l'idée d'enchanter le papier, au lieu du chocolat en lui-même.~ Euh... En effet, ça me parait être une bonne idée, mais je ne vois pas vraiment ce que ça change..?~ Et bien c'est tout simple en fait. Nous les chocolats de Pâques, sommes ensorcelés de façon à ce que lorsque quelqu'un nous attrape, nous ne pouvons plus fuir. Aussi, ils ont pensé à faire en sorte que lorsqu'on nous débarrasse de cet emballage, nous redevenions sans voix et sans vie, comme des chocolats de moldus.~ Ouah!Il est vrai que cette idée était vraiment très ingénieuse!~ C'est vrai, il fallait y penser... dis-je, l'air songeur.~ Oui... Et maintenant que tu le sais, tu peux sans aucune crainte me manger..!La façon dont il prononça ces mots me choqua. Je ne sus plus quoi dire, mais je repris tout de même mes esprits après quelques instants.~ Ben alors, qu'est-ce que tu attends? Ca ne va pas comme tu veux?~ Si, si, ça va très bien merci. Seulement... Tu vois, j'ai beau être gourmand à un point inimaginable, je ne comptais pas te manger. Ou en tout cas, plus maintenant..!~ Vraiment..? Ne sois pas plus idiot que tu ne le laisses déjà paraître s'il te plait. Je ne vois pas en quel honneur tu ferais ça..!Je me mis donc à réfléchir un moment à la manière la plus simple d'exprimer ce que je pensais et même ce que je ressentais. Finalement, je me rendais compte que les choses les plus simples étaient les plus difficiles à dire... Je décidai alors de cesser de me tourmenter avec tout ceci et de lui dire simplement les choses, quitte à être un peu trop brusque.~ En fait, je t'aime bien. Oui, je crois bien que c'est ça!Après avoir prononcé ces mots, je vis son espèce de bouche se déformer en une sorte de "O", puis cette expression de surprise disparut rapidement et ses yeux se plissèrent en deux minuscules croissants de lune, chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout.~ J'espère que tu te rends bien compte que ce n'est vraiment pas gentil de se moquer de la nourriture!~ Je comprend parfaitement que tu ne veuilles pas me croire, c'est tout à fait normal. Mais c'est tout de même le cas. En plus, se moquer des gens de cette façon serait immensément cruel, et je déteste ça!~ Même après les choses que je t'ai dit..? Ce n'était pourtant pas très gentil de ma part...~ Oh mais ce n'est vraiment rien ça tu sais. Peu importe si tu m'insultes ou pas, je n'en tiens jamais compte. D'ailleurs, si je devais mourir à chaque fois qu'on m'avait insulté, et bien je serais mort bien plus d'un milliard de fois! Mais dis moi, ne devrais-tu pas t'estimer heureux que je ne veuilles pas te manger?Il eut alors un air de réflexion, puis acquiesça, comme plein de joie - et non plus de chocolat. Puis, je remarquai qu'il n'était vraiment pas tard et me demandai donc ce que nous allions bien pouvoir faire à présent. A ce moment précis, un très faible coup de vent failli faire envoler le parchemin que l'on m'avait remis un peu plus tôt dans le Hall d'Entrée du château. Je l'attrapai de justesse avant qu'il ne nous fausse compagnie. Puis je reposai le petit œuf sur le sol, pris le prospectus à deux mains et l'approchai de mon visage tel un miro enragé de ne pouvoir y voir, même de cette façon.
Je me mis donc à lire le parchemin de haut en bas, de bas en haut et même de gauche à droite et inversement, en poussant de longs "Oh!" et en soupirant de grands "Ah!". J'étais tellement concentré que je n'entendais pas les cris du petit œuf, sauf en bruit de fond. Après avoir lu le prospectus tant de fois que je commençai sérieusement à le connaitre par cœur, je le reposai sur le sol et regardai droit dans les yeux le minuscule œuf en chocolat au lait que j'avais découvert dans le creux de la main d'une statue un peu plus tôt dans l'après-midi.~ Ainsi donc, tu serais mon premier œuf de Pâques..?~ Bravo! Tu viens seulement de t'en rendre compte..?!~ Oh mais non, bien sûr que non! Simplement, je trouve cela vraiment génial..!~ D'accord... Bref, je m'égosille depuis tout à l'heure à te crier dessus, parce que en fait, j'ai oublié de te préciser quelque chose. Et quelque chose d'assez important... Les sorciers farceurs avaient eu une autre idée, pour rendre la chasse un peu plus... Comment dire, mouvementée? Et surtout, plus attrayante. C'est pour ça que ça a pris toute cette ampleur, et que nous en sommes à là à présent! Ils ont f....Mais le petit œuf s'arrêta de parler, car soudain, un bruissement dans le buisson situé juste en face de nous se fit entendre. La miniature en chocolat me supplia alors de la prendre dans ma main et de ne plus la reposer à terre tant que l'autre ne serait pas parti. Ne comprenant pas du tout pourquoi le petit œuf s'affolait tant, j'essayai en vain de lui demander pourquoi je devais le porter, et pourquoi il s'affolait ainsi. Mais il était tellement effrayé qu'il ne pouvait me répondre. Je le pris donc dans ma main, me relevai et regardai autour de moi pour essayer de voir et ainsi comprendre de quoi il parlait.
Je commençai sérieusement à croire qu'il était devenu fou, lorsque juste devant moi, du buisson où le bruit étrange m'était parvenu jusqu'aux oreilles, un lapin de Pâques bondi devant moi en faisant un bruit effroyable, qui ressemblait beaucoup à un rugissement de lion affamé.~ Manger...! Manger...! répétai sans cesse le lapin en fixant le petit œuf qui tremblait de peur dans ma main.
Trembler était une très mauvaise idée, car il failli de peu tomber de ma main. D'ailleurs, le lapin l'avait remarqué, et il s'en léchait les babines d'avance. Et soudain, il se mit à foncer vers nous. Je me demandais bien ce qu'il comptait faire en faisant ça, mais avant que je ne puisse dire quoi que se soit ou même faire le moindre geste, je compris qu'il allait vraiment me percuter. Et de plein fouet en plus. Enfin pour lui, car il avait l'air très sonné, tandis que moi, j'avais simplement senti un léger picotement au pied.
Toujours étonné de ce qu'il venait de se passer, je me penchai vers le lapin et l'attrapai d'une seule main. Il était au bord de l'évanouissement, puisque j'avais beau essayer de lui faire dire quelque chose, il ne me répondait pas et avait encore les yeux qui tournaient dans tous les sens. C'est alors que le petit œuf profita de cette instant pour me dire:~ Euh... Tu sais que c'est pas une très très bonne idée de faire ça hein..? Tu n'as pas entendu ce qu'il disait en arrivant et la façon dont il me regardait? Mets moi dans ta poche avant qu'il ne reprenne ses esprits, vite!Je fis donc ce qu'il m'avait dit et le mis dans ma poche. Le lapin dans mon autre main repris peu à peu ses esprits, comme prédit par mon ami le petit œuf. Il répéta encore la même chose deux ou trois fois, puis s'arrêta soudainement et se mit à regarder tout autour de lui, en reniflant l'air comme un chien de chasse. Je commençai sérieusement à en avoir marre de toutes ces stupidités, et me mis à réfléchir à la façon la plus rapide de mettre un terme à tout ceci.~ Toi, le lapin. Je t'ai attrapé, donc tu ne peux plus t'échapper, n'est-ce pas? Et bien j'ai quelque chose à te demander, et que tu as intérêt à faire, sinon je te mangerai sans hésitation. Si tu le fais, je te promet de ne pas te faire de mal. Ca te va?Le lapin grommela quelque chose qui ne voulait absolument rien dire, mais vu son air résigner, je sus qu'il m'avait compris et qu'il acceptait.~ J'aimerais que tu me ramènes au château. Tu vois de quoi je parle?Le lapin acquiesça apparemment à contre cœur. Je le posai à terre et il se mit à renifler le sol. Puis il se mit enfin à partir dans une direction. Je le suivis de près et il nous ramena très vite devant le château. Là, je le remerciai et le pris dans mes mains. Devant les immenses portes se tenait une personne avec une liste et autour d'elle, deux grand tas de paniers en osier décorés je pense spécialement, en ce jour de la fête de Pâques. Je m'approchai d'elle et sans que je n'ai eut le temps de dire quoi que ce soit, elle m'apporta à l'aide de sa baguette magique, deux paniers qu'elle fit voler jusqu'à mes pieds. Je la remerciai gracieusement, déposai le lapin dans l'un des deux paniers, puis en pris un dans chaque main.
Je me retournai, près à l'aventure et plein d'espoir ainsi que d'énergie, lorsque je m'aperçus que je n'avais vraiment aucune idée d'où aller. Je fis donc demi-tour et interrogeai la femme à la liste du regard. En me regardant à peine, elle m'indiqua à l'aide de sa baguette magique, un sentier à quelques mètres à sa droite. Je la remerciai à nouveau et décidai pour se faire de lui donner le lapin en chocolat. Au moins de cette manière, je tenais ma promesse de ne pas le manger, et rendais cette femme heureuse - enfin je l'espérai.
Je repris donc ma route, paniers vides de chocolat, mais remplis de hâte. J'étais heureux, car ça me rappelai les nombreuses chasses aux chocolats de mon enfance avec les moldus, mais en beaucoup mieux cette fois-ci. De plus, je n'étais pas seul, car le petit œuf m'accompagnai en me criant dessus, comme nous en avions pris l'habitude. En clair, j'étais heureux et je n'étais pas le seul. |
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