RSS
RSS
L'alcool rend les autres intéressants [Pv]

 
AccueilAccueil  Portail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 L'alcool rend les autres intéressants [Pv]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Daniel Kelsey


Daniel Kelsey
Élève de 6ème année



Masculin
Nombre de messages : 1118
Date d'inscription : 10/03/2010

Feuille de personnage
Particularités:
Ami(e)s:
Âme soeur:

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeVen 11 Mar - 21:54

En général les vacances étaient toujours sensées être divertissantes. Elles existaient pour se détendre, pour oublier les longs mois de labeurs, de travail intense, et pour laisser place à des grasses matinées, à des réveils aux alentours d’une heure de l’aprèm, créant la question qui est de savoir si l’on doit prendre un petit déj, ou un repas normal, puis suivait les aprèm sur les pistes si l’on était en hiver, ou un peu de bronzette, de farniente près d’une plage si c’était la belle saison. Voilà à quoi servait les vacances. Toujours on s’amusait. Peu importe l’endroit ou l’on se trouvait, enfin, selon moi, ces périodes de repos étaient les meilleurs moments de la vie. On était pas obligé de partir à des milliers de kilomètres pour forcément s’éclater, la plupart du temps quand j’étais en vacance je restais à Poudlard ou bien je retournais dans mon Ecosse natale. Ça avait beau être un coin totalement pommé sur l’immensité du globe, ce petit bout de terre qui n’était même pas officiellement un pays à part entière, suffisait amplement pour se marrer sans problème. Enfin, c’est sûr on ne pouvait pas bronzer comme à Copacabana, admirer le mont Fudji sous un cerisier en fleur, ni descendre tout schuss pendant une vingtaine de kilomètres sur de la bonne poudreuse, mais bref l’Ecosse me suffisait et j’avais envie d’y retourner pendant les vacances. Malheureusement on ne pouvait pas toujours avoir ce que l’on voulait, en gros la première semaine je m’étais retrouvé bloqué à l’école de sorcellerie, et seulement la deuxième j’avais pu me retrouver dans la capitale londonienne logeant dans ce splendide établissement qu’était le Chaudron Baveur. Enfin bref, là n’était pas la question, en général je m’éclatais toujours pendant les vacances. Toujours… Sauf celle-ci. Pourquoi ? Je l’ignorais. Et en même temps je connaissais une partie de la réponse.

Ma première semaine à Poudlard n’avait pas été de tout repos, j’avais revu une personne que je n’évitais pas vraiment, mais inconsciemment sûrement un peu. Mon cœur était dispatché en deux camps qui se livraient une guerre farouche. Chacun à tour de rôle prenait le dessus, mais jamais sans qu’un triomphe totalement. Du coup je restais le cul entre deux chaises, et, à force d’avoir le cul entre deux chaise, on finit par terre. Je le savais très bien mais j’étais dans l’incapacité de faire un choix entre les deux parties de mon cœur. J’avais besoin de faire une pause, un break, loin de tout. L’Ecosse me semblait parfaite pour ça, le problème était que je n’avais pas vraiment pu y aller, problèmes familiaux. Du coup je me retrouvais à me fondre dans l’immensité, dans la foule de touristes, de richissimes membres de la City, de punks, dans la ville du Big Ben.

La première semaine de vacance s’était achevée plus rapidement que je l’avais pensé. Je n’avais pas eu le temps de m’ennuyer, j’avais du faire des révisions, et pleins de trucs tellement inutiles. Finalement je m’étais retrouvé dans le Poudlard Express direction gare de King’s Cross, voie 9 ¾, avant de m’en rendre vraiment compte. Ha oui, j’avais aussi oublié un point important des vacances, on est sensé arriver en vacance totalement claqué et au bout de trois, quatre jours, péter la forme, être du feu de dieu, et bien il se trouvait que ce n’était pas du tout le cas. J’étais totalement rincé. J’en pouvais vraiment plus. C’est pas très compliqué, j’étais à peine arrivé dans le compartiment, j’avais balancé ma valise, je me suis affalé sur une des deux banquettes, j’ai posé ma tête contre la vitre de la locomotive, fermé les yeux et je suis immédiatement tombé dans les bras de Morphée. Alors que ordinairement, j’adorais contempler le paysage défiler sous les yeux, les forêts, les prairies, les vertes collines, les lacs et j’en passe. J’aimais bien papoter aussi avec ceux qui partageaient le compartiment, mais là, manque de pot, il n’y avait absolument personne. Je savais pas trop combien on devait être dans le train ce jour là, mais il n’y avait pas foule. Enfin bref, je me suis réveillé quand le train est arrivé dans la gare.

Je suis descendu et en un rien de temps je me suis retrouvé dans un taxi typiquement londonien, à bavarder avec un vieux chauffeur qui avait du faire ça toute sa longue vie, enfin c’était ce que je pensais. Ce dont j’étais sûr par contre, c’était que la précédente personne qui avait occupé la banquette arrière était un énorme clopeur. Tout simplement, ça puait la cigarette, j’avais même limite l’impression que je voyais des vapeurs de fumées stagnant encore dans l’arrière du vieux taco qui servait de taxi.

J’étais dans la capitale britannique, dans un taxi londonien, sous un temps typiquement british, c’est-à-dire une pluie intense. Mais vraiment. Heureusement que le chauffeur s’était arrêté avant que je sorte totalement de la gare et que je m‘aventure pour de bon sous ce temps de chien. Je n’ai pu m’empêcher de remarquer l’air surpris, puis une légère hilarité sur le visage du vieille homme quand je lui ai balancé « Au Chaudron Baveur ». Heureusement il savait ou c’était, il devait me prendre pour un mec légèrement timbré, mais ça ne l’empêcha pas de faire la causette avec moi pendant que je contemplais les gouttes de pluie s’écraser contre la vitre. À moitié perdu dans mes pensées, à moitié entrain de l’écouter, je me contentais de hocher la tête quand il finissait ses phrases. Il me parlait un peu de sa vie, je lui tenais le crachoir, mais je comprenais, il essayait de pas trop se faire chier pendant le trajet, et malheureusement pour lui, je n’étais pas vraiment causant ce jour-là, je pensais trop à toutes les conneries que j’avais faites pendant les deniers mois. À croire que je ne savais faire que ça. Mais le chauffeur ne remarquait pas que je me tamponnais un peu de ce qu’il me disait et continuait à me raconter ses déboires, ses études ratées, sa vie amoureuse foirée.

- Vous savez, la frontière entre l’amour et la haine est tellement mince…

Hein ?! De quoi ?! Qu’est-ce qu’il disait ? Amour, haine, il connaissait ce qui était entrain de m’arriver ou pas ? Bref j’étais totalement déboussolé, j’allais lui poser des questions supplémentaires sur ce qu’il venait de me dire. Pour une fois j’étais intéressé par son récit, mais manque de pot, on venait d’arriver devant l’enseigne du Chaudron Baveur, j’ai juste eu le temps de lui filer l’argent pour la course, de sortir ma valise du coffre, et j’ai pu regarder le taxi partir en trombe. Je suis resté peut être trente secondes à regarder la rue vide, entendant un chien hurler à mort au loin, en méditant sur la dernière phrase que ce drôle de chauffeur m’avait sortie, lorsque j’ai remarqué que j’étais totalement trempé de la tête aux pieds à cause de cette foutue flotte qui tombait du ciel.

Je me suis donc précipité dans le pub, j’ai parlé un petit moment avec le barman pour lui dire que j’avais réservé. Il devait être quoi vers les neuf heures du soir, le pub était plein à craquer, des personnes un peu louches, des vieux mages qui se vidaient naturellement des litres d’hydromel, un mec, mais lui vraiment bizarre, dans le coin, avec un regard inquiétant, personnellement j’avais l’impression que c’était un vampire mais je n’avais pas spécialement envie de vérifier auprès de lui.

J’ai préféré monter dans la chambre 23. Une fois arrivé, j’ai balancé mes bagages sur le lit, limite poussiéreux, je me suis allongé un petit moment afin de remettre mes idées en place, j’en avais bien besoin, puis j’ai sorti un parchemin et j’ai écrit une lettre à mes parents pour leurs signaler que j’étais bien arrivé et surtout pour savoir quelles étaient et où ils en étaient avec leurs « problèmes ». Je venais juste de la finir lorsqu’une grosse goute d’eau dégoulina de mes cheveux pour tomber sur le parchemin, je ne m’étais pas rendu compte que j’avais encore les cheveux totalement trempées par la pluie, j’avais encore d’autres choses en tête.

Après les avoir vite fait essuyés avec une serviette que j’avais dans ma valise, je suis descendu au bar histoire de me détendre un peu. Mais, chose surprenante, hormis le barman, il n’y avait absolument personne, le pub était vide. Tout le monde s’était cassé alors qu’il n’était que vers les onze heures du soir. Je ne savais pas que les sorciers étaient tous des gens bien élevés qui rentraient chez eux avant dix heures pour retrouver leurs bonnes femmes.

Bref, ça ne m’a pas trop empêché de me poser au comptoir, de commander une bonne Bièraubeurre que le mec me servit sans me poser de question. Après un ptit moment, et deux autres pintes de vidées, j’étais dans la position typique du mec bien (dans le sens qui a bu) qui réfléchit à ses problèmes. En gros, j’étais légèrement affalé sur le comptoir, les manches de ma chemise retroussées, ma main gauche sur le front. Je ne savais pas vraiment si je méditais sur quelque chose de précis ou si je pensais à rien, entouré à nouveau par des vapeurs de fumées.

Soudain, quelqu’un poussa avec assurance, malgré un long grincement sinistre, les portes du pub, me faisant légèrement sursauter. Un coup de tonnerre, saluant l’entrée du voyageur, retentit en même temps que le gong de l’horloge indiquant minuit.
Revenir en haut Aller en bas
Ambre Serana


Ambre Serana
Élève de 7ème année



Féminin
Nombre de messages : 1901
Date d'inscription : 25/07/2009

Feuille de personnage
Particularités: Cousine de Aurore Mereadda
Ami(e)s: A-t-on vraiment besoin de le savoir ?
Âme soeur: C'est un débat qu'il faudrait avoir dessus, pas une simple affirmation.

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeMer 23 Mar - 19:02

Allongée dans le sofa en velours rouge au centre du salon dont les murs et les tapisseries dataient du dix-septième siècle je discutais avec une amie de ma mère qui était venue passer deux semaines chez nous avec ses deux enfants âgés respectivement de dix et douze ans. Ses longs cheveux bruns étaient attachés dans un chignon presque parfait le tout mis en valeur avec de petites perles nacrées qui laissait entendre qu'elle ne manquait pas de moyens. Elle était vêtue d'une jupe stricte bleu foncé qui était sans doute un bas de tailleur, et d'une chemise blanche sans aucun plis. Grâce à son visage pâle et fin qui s'accordait avec merveille au reste de son corps j'aurais pu qualifier cette femme comme belle malgré l'apparition de quelques rides sur son visage. Cette femme que je connaissais plutôt bien était entrain de me vanter les qualités de ma mère. C'était assez amusant d'ailleurs parce que j'avais l'impression qu'elle me parlait de quelqu'un d'autre. Dans sa bouche, ma mère était un exemple pour tout le monde, une femme aimante et pleine de qualités qui n'avait qu'un défaut qui était le goût du luxe. Enfin, ça, c'était de famille. Personnellement, quand je pensais à elle, je voyais plutôt une femme discrète mais avoir du pouvoir, polie, respectueuse, posée mais je ne pouvais pas vraiment dire aimante. Je ne dis pas, elle m'aime, du moins je le pense, mais notre lien n'est pas très fort. Pas aussi que ce que dit son amie. De toute façon, je m'en fous, je n'écoute son discours sur ma génitrice que d'une seule oreille. Pas qu'elle ne soit pas intéressante mais un peu barbante tout de même. D'ailleurs, si je n'étais pas aussi confortablement installée sur le sofa je me serais sans doute levée pour faire taire la «très chère amie» de ma mère.

Mon regard fait le tour de la pièce, depuis que nous avons aménagé ici les meubles changent sans cesse de place. Le sofa sur lequel je suis allongée par exemple, avant il était dans le fond de la pièce, presque contre le mur et là, quand je suis rentrée, il se trônait au centre de la pièce comme si il avait toujours été là. Après tout, pourquoi pas. Je n'ai rien contre cette habitude de toujours tout bouger qu'à mon père, je m'y suis habituée et puis au moins je n'ai pas l'impression d'avoir quitté la maison depuis dix jours quand je reviens. C'est assez agréable. Évidement, ils ne touchent pas à ma chambre, même pas la peine d'y penser. Il y a juste une fois où cela m'a posé problème, j'avais caché derrière un meuble un objet auquel je tenais beaucoup et il m'a été impossible de le retrouver. Assez problématique mais la problème avait vite ai réglé, on m'en avait racheté un. Au bout d'un moment ma mère, souriante comme jamais, débarqua en plein milieu de la pièce et je crains qu'elle nous annonce une de ses bonnes nouvelles qui n'ont rien de positifs. Si c'était le cas ce n'était en tout cas pas pour moi puisqu'elle tira son amie dans une autre pièce bien que j'eus la désagréable impression d'être visée par toutes leur messe-basses. Quoi que, je m'en foutais un peu, ma mère aimait m'exhiber, venter mes mérites à gauche et à droite alors j'avais l'habitude lorsqu'elle préparait des petits plans dont j'étais le sujet principal.

Seule dans la pièce je choisis de me lever pour me retirer dans ma chambre lorsque la fille de l'amie de ma mère débarqua à moitié en larme. Les enfants en règle générale c'est casse-pieds mais alors quand ils pleurent..je n'en parle même pas. C'est pourquoi, avant même qu'elle ouvre la bouche pour me conter ses malheurs qui ne m'intéressaient pas le moins du monde, je lui fis un sourire hypocrite avant de filer dans ma chambre et de claquer la porte. Ce qui est bien, quand on est chez soi, c'est que l'on peut faire tout ce que l'on veut.

La première chose que je fis en arrivant dans ma chambre ce fut d'enlever la robe rouge dont le tissu grattait horriblement; que ma mère m'avait demandée de porter. Je fis valser mes ballerines à l'autre bout de la chambre avant d'ouvrir ma garde robe pour choisir ce que j'allais mettre pour le restant de ma soirée. Je dis restant parce qu'il était déhç vingt-deux heures mais bon, c'était les vacances, dans un peu plus d'un an je serai majeure, j'avais la permission de deux heures. Mon choix se porta sur une robe courte noire en soie qui faisait chic sans faire trop habillé. Exactement ce qu'il me fallait comme je ne savais pas ce que j'allais faire. J'enfilais une pair de collant chair histoire de ne pas geler dehors et je pris un gilet cache-cœur. Ensuite, venez les chaussures. Rien de très compliqué, vu ce que j'avais mis celles qui iraient encore le mieux seraient ses petites chaussures noires à talon qui coûtent une fortune mais qui sont sublimes et très agréables à porter. Les cheveux détachés, un collier de perles blanches qui venaient tout droit d'Australie et j'étais prête.

En sortant de ma chambre, je pris mes clés -sait-on jamais que mes parents décident de se coucher tôt-, mon sac avec quelques pièces dedans ainsi que ma baguette et je sortis dehors sans prévenir personne. Ma mère n'étant pas bête si elle ne me trouvait pas elle n'allait pas croire que j'avais été kidnappée bien que la voie bien courir partout, regarder dans toutes les pièces pour essayer de me retrouver, la situation risquait d'être comique. Enfin, une question s'imposait à moi maintenant que j'avais décidé que je ne passerai pas ma soirée entourée de ma famille : où allais-je aller? I était dis heures et demi et je n'avais aucune envie de trainer n'importe avec des personnes qui sentaient l'alcool à dix kilomètres à la rondes et qui se pensaient beaux comme des dieux alors qu'ils n'avaient pas le dixième du charme d'un vers de terre. Je n'ai pas peur d'eux, je sais qu'il m'est interdit de pratiquer la magie en dehors de Poudlard, mais ma baguette était tout de même dans mon sac au cas où le cas devenait critique. Ça ne m'était encore jamais arrivé et j'espérais que cela ne m'arriverait jamais. Le regard de mon père dans lequel on lirait de la déception fasse à une «immaturité visible» pour reprendre ses mots, m'achèverait. Le regard de mon père...c'était quelque chose. Qui plus est, je détestais lorsque mes parents étaient déçus par ce que je faisais.

Tout cela était bien beau mais je n'avais toujours pas trouvé d'endroits où aller c'est pour cela que, vingt-deux heures trente passés je pris le chemin du Chaudron Baveur le seul endroit fréquentable de ma connaissance. Je précise qu'il était hors de question que j'aille dans un endroit moldu où la pourriture de leur Sang pourrait me salir. J'étais une Sang-Pur qui se respectait, pas une sale Traître à son Sang ou une Sang-de-Bourbes qui, de toute façon, avait ses parents qui faisaient partis de cette vermine.

Le Chaudron Baveur se trouvait à un heure une heure trente de marche de chez moi j'allais y aller à pied et revenir avec la magicobus Je faisais le moins possible de trajets dans cette carcasse mais sinon je n'aurais pas la possibilité de rester plus d'une demi-heure au Chaudron Baveur, autant ne pas y aller en gros mais alors où aller? Encore la même question et je n'avais pas plus d'idée que cinq minutes ou une demi-heure avant.

Le trajet menant au chaudron baveur n'est pas la plus agréable qu'il existe mais il a au moins comme mérite de ne pas m'obliger à marcher sur la route où roule ce que les moldus appellent des voitures. Après tout il faut bien qu'ils déplacent, pour se reproduire par exemple, comme les insectes d'ailleurs, quelle ressemblance! Étonnant, peut-être font-ils partis de la même famille? A la réflexion ça ne m'étonnerait même pas! Ils avaient la même intelligence après tout. D'ailleurs, un quart heure après le début de ma marche je remarquais -et j'écrasais au passage- trois petits insectes qui courraient sur le sol. Ils n'avaient rien vu venir et ils ne verraient plus jamais rien voir. C'était ça la vie, c'était aussi injuste -ou juste- que ça. Ma capacité de compassion envers les animaux étant très faible je ne trouvais pas ça injuste, juste je ne dis pas mais en tout cas ça ne me choquait pas. Il faut dire que j'étais la dernière à manifester pour le droit des animaux. Après tout, c'était prouvé que nous autres les hommes nous avions une intelligence plus élevée que ces petites bêtes que l'on croise dans la rue.

Après avoir marché durant plus d'une heure je finis tout de même par arriver avec un soupir de soulagement au Chaudron Baveur. Je poussais la porte -qui grinça comme si je rentrais dans un château hanté ce qui était très accueillant...- lorsque minuit sonna. Et, non, je ne m'écriais pas : C'est un signe!, toute excitée parce que franchement qu'il soit cinquante-neuf, minuit ou un ça me faisait une belle jambe. Le Chaudron Baveur n'était jamais un endroit plein et ce soir il ressemblait plus au Sahara qu'autre chose. A vrai dire il n'y avait qu'une personne -personne est un grand mot, disons gamin- assis au bar l'air d'avoir trop bu. Je lui aurais donné treize ans, surement un élève à Poudlard qui croyait que boire c'était le summum de la classe alors qu'il ne savait même pas boire sans devenir ivrogne. Il y avait ivre et ivrogne bien sûr. Ce fut tout de même vers lui que je me dirigeais étant donné que je n'avais pas envie de passer ma soirée toute seule à passer pour une associable -pas que je sois sociable en règle générale, loin de là. Et puis avouons-le, je n'avais pas envie de payer.


-Tu m'offres un verre?, demandais-je avec un petit sourire -je pouvais toujours sourire, vu la dose d'alcool qu'il avait du absorbé il ne devait même pas s'en rendre compte- en me glissant sur la chaise à côté de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Kelsey


Daniel Kelsey
Élève de 6ème année



Masculin
Nombre de messages : 1118
Date d'inscription : 10/03/2010

Feuille de personnage
Particularités:
Ami(e)s:
Âme soeur:

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeMer 30 Mar - 16:50

J’étais tranquille, posé au bar. Je n’avais pas du tout, mais alors, vraiment pas du tout, envie de bouger. Les deux Bièraubeurres que j’avais bues m’avaient réchauffé, mes cheveux légèrement en batailles après les avoir essuyé avec la première serviette que j’avais trouvé en profitaient pour sécher dans la salle du bar remplie de fumées provenant du bois qui brûlait dans la cheminée un peu plus loin, mais également d’on ne sait ou. L’ambiance était typique du bar. C’était sympa. Ou en tout cas, cela aurait pu être vraiment sympa si je n’avais pas à penser à tous les problèmes que j’avais. Bon, ça aurait pu être pire, il n’y avait pas vraiment mort d’homme. Je n’étais pas non plus au bord du suicide, mais énormément de choses me faisaient royalement chier ces temps-ci. Je ne me doutais pas vraiment qu’en étant assis, accoudé au comptoir, un peu, mais vraiment un chouilla d’alcool dans le sang, on ne pouvait pas vraiment dire que les Bièraubeurres allaient rendre quelqu’un totalement pété, si j’avais réellement voulu me torcher la gueule j’aurais tenté de commander un Whisky Pur Feu même si j’étais quasiment certain que le barman m’aurait envoyé boulé, fallait pas déconner, j’avais pas la tête d’un majeur, je pouvais pas me vider un petit shot de whisky comme ça, bref, quand j’étais descendu de ma chambre pour me détendre un peu après la longue journée que j’avais eu, il ne m’était pas venu à l’esprit que j’allais faire le point sur là ou j’en étais. Peut être que ces bières, ces spécialités sorcières, m’avaient forcé à réfléchir sur toutes les conneries que j’avais bien pu faire au cours de ces derniers temps. Et, avec un petit peu de surprise quand même, je me suis rendu compte qu’il y en avait un sacré paquet. Alors il y avait des petites erreurs, des trucs pas bien méchants, du genre quelques devoirs qui avaient sauté, trois ou quatre interros totalement foirées, bref des choses pas trop catastrophiques quand même.

Puis après il y avait d’autres choses. Après avoir vidé la première choppe de Bièraubeurre je m’étais dit que je n’étais pas un si mauvais gars, je n’étais un mec qui avait fait des grosses saloperies. Puis, petit à petit, le temps que je réalise ce que j’avais fait ces derniers temps, en fait si. Fallait pas se mentir, j’avais fait des trucs que n’importe quel mec, peut être hormis Chuck Carlton, aurait trouvé totalement con. Mais vraiment con. En fait je n’étais jamais totalement satisfait. Une fois que cette idée s’installa dans ma tête, je me suis rendu compte que c’était ce qui allait causer ma perte. Je pensais inconsciemment qu’il y avait toujours mieux ailleurs, et c’était ce qui m’empêchait d’être parfait (non quand même pas, mais proche de la perfection) et de rester avec une fille que n’importe quel mec avec des yeux en face des trous, trouveraient sublime, et tabasseraient le salopard qui aurait fait souffrir cette fille.

Pourtant j’étais ce salopard. Ha ça pour être un enfoiré de première j’en étais un. Je le reconnaissais volontiers, sans aucun problème. Je me rappelais encore la première fois que j’avais vu Holly. J’étais assez rapidement sous le charme, je ne savais plus trop pourquoi mais j’étais arrivé en courant sur le pont pour me dissimuler, pour ne pas faire tâche au milieu de tous les autres couples qui se baladaient, main dans la main au bord de l’eau. J’avais vu une frêle silhouette en contre jour qui était seule au milieu du pont. Bingo. Immédiatement j’étais allé la retrouver, mais j’avais déconné, j’avais flashé beaucoup trop vite sur elle. Pauvre con de première année que j’étais, j’aime bien me foutre de la tronche des premières années, mais j’avais tendance à oublier un peu trop l’abruti que j’étais à ce moment là, et que j’avais un peu toujours, constamment en moi. Finalement après cette première rencontre elle avait disparu un petit moment de mes yeux, de mon esprit. Puis on s’était retrouvé, on s’était mis ensemble, et au final on s’était séparé. J’avais réussi à recoller les morceaux juste avant le bal de Noël, mais lorsque quelque chose avait foiré, rien ne pouvait vraiment être totalement parfait à nouveau. Un vase intact était sublime. Dès qu’il tombait sur le sol une fois et que par miracle on réussissait à recoller les morceaux, on était heureux au début, puis petit à petit, toutes ces traces de l’événement, tous les stigmates de la chute, on les remarquait, ils nous agaçaient et on finissait par jeter le vase et à le remplacer par un autre. Quand cette pensée me vint à l’esprit, je ne pus m’empêcher de passer ma main sur mon visage avant de prendre une longue gorgée de bière, et pour finir j’ai secoué légèrement la tête, presque pour me convaincre que non, tout était encore possible, mais c‘était vraiment bien mal embarqué.

À cause de moi, à cause de mes hésitations… L’amour c’est comme les chaises musicales, à force d’avoir le cul entre deux chaises, on finit le cul par terre. Mais l’autre chaise n’était pas n’importe quelle chaise, c’était largement au dessus d’un fauteuil, d’un rolling-chair. LA Sirène de Poudlard, j’étais tombé sous son charme quasiment instantanément. De toute façon, qui ne le pouvait pas ? Ce n’était même pas une excuse, mais pourtant c’était vrai. On prenait le premier mec qui passait, on lui présentait Lilian Easter, le gars tombait à ses pieds. C’était à peu près ce qui m’étais arrivé, j’étais tombé, on s’était cassé la gueule sur le carrelage dans les cuisines de Poudlard, avant de se retrouver sur les toits de Poudlard. Mes lèvres avaient pu goûter au siennes pour finir dans une salle pour le moins surprenante, sur un air des Rolling Stones. La sirène m’avait envoyé aux cieux, mais elle causait ma chute.

Elle n’était pas responsable, j’étais le seul. J’étais toujours le seul à déconner. C’était ainsi. C’était la vie. Une vie un peu pourrie, je me retrouvais accoudé dans un bar, seul à vider de la Bièraubeurre. J’étais pathétique. Je l’aurais été moins si j’avais eu l’intelligence d’aller dans un pub moldu. Là au moins j’aurais croisé du monde, de toutes les origines, de tous les types, des enfoirés, des alcoolos, des dépressifs. Un charmant mélange ou au moins j’aurais pu à minima passer « presque » inaperçu. J’aurais pu me poser au comptoir, commander un Jack Daniel’s le barman ne m’aurait même pas jeté un regard, et m’aurait rempli rapidement sans poser de question, un verre de ce délicieux mélange ambré. J’aurais pu papoter avec des routiers, me mêler à des gens normaux. Je ne valais pas mon sang mêlé, à la rigueur, quart de sang pur peut être.

C’est à ce moment que le tonnerre retentit. C’est à ce moment que le gong sonna. C’est à ce moment que le, ou plutôt la voyageuse entra. Je n’ai pas fait réellement attention. J’ai repris une petite gorgée de Bièraubeurre, avant de contempler les rangées de bouteilles qui étaient de l’autre côté du comptoir, comme dans tous les bars, ce n’était parce qu’il était d’avantage fréquenté par des sorciers qu’il n’était pas comme tous les bars moldus.


-Tu m'offres un verre ?

J’ai alors tourné la tête, des bouteilles, au charmant sourire de la jeune demoiselle qui s’était posée sur le tabouret voisin. Surprise, c'était une voyageuse, cela aurait très bien pu être un mec qui voulait régler ses comptes, ou se bourrer la gueule dans le saloon du coin, façon western. Et bien non comme je l’avais déjà dis, il s’agissait d’une charmante jeune fille qui devait être un peu plus vieille que moi, aux cheveux de blé, ainsi qu’aux yeux océans. On sentait une certaine classe, un petit je ne sais quoi de distingué qui se dégageait. Je voyais venir gros comme une maison le stéréotype de la sang pure. Même si elle m’avait parlé, je me demandais si elle allait continuer à le faire. En attendant fallait pas que je reste comme ça à l’observer, dans la parfaite position de l’abruti, la tête posée sur la main. Je me suis redressé immédiatement.

- Bien sûr. Patron ! La même chose.

Sans trop se presser le barman lui déposa une choppe de Bièraubeurre devant sa place. J’ai regardé un petit moment le reste de l’houblon qui était dans mon verre, avant de jouer avec ma choppe, et d‘en prendre un petite gorgée. Je continuais de lui lancer des petits regards. Le moins que l’on pouvait dire c’était qu’elle était sapée classe, en noir, simple, mais classe. À côté avec ma chemise blanche rayée et mon jean, j’avais l’impression de passer pour… Ben pour quelqu’un de bien moins classe qu’elle. L’avantage d’un bar c’était la possibilité de gagner facilement de la chaleur corporelle. Mais, il y avait comme un courant d’air gelé qui avait traversé le bar. Je me suis rendu compte que c’était presque la présence de la nouvelle arrivante. Il y avait quelque chose de glacial en elle. Peut être ses yeux, peut être sa peau pâle, peut être autre chose.

- Ton visage me dit quelque chose, tu serais pas à Poudlard ?

Ma mémoire n’était pas embrumé par les quelques gouttes d’alcool que j’avais bu. Il y avait tellement d’étudiants à Poudlard, il y avait tellement de charmantes filles, trop peut être.
Revenir en haut Aller en bas
Ambre Serana


Ambre Serana
Élève de 7ème année



Féminin
Nombre de messages : 1901
Date d'inscription : 25/07/2009

Feuille de personnage
Particularités: Cousine de Aurore Mereadda
Ami(e)s: A-t-on vraiment besoin de le savoir ?
Âme soeur: C'est un débat qu'il faudrait avoir dessus, pas une simple affirmation.

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeDim 24 Avr - 23:26

Si vous voulez mon avis, si les bars interdisaient leur accès aux mineurs ils fermeraient tous ce qui poserait problèmes à tous les élèves de Poudlard qui profitaient de chaque virée en ville pour se saouler à leur guise. Vous comprenez avoir la gueule de bois le matin en se réveillant c'est «fun» comme ils disent et surtout ça fait bien. Ça fait d'ailleurs tellement bien que ces personnes n'ont aucune réputation que cela soit au château ou en dehors, à croire que, finalement, l'alcool c'est pas si bien. Je peux concevoir qu'une personne aime boire mais de là à être ivre à treize ans il y avait une limite. Je ne suis pas contre l'alcool je suis contre le fait -à part quelques exceptions- d'être bourré. D'abord on ne sait plus on ce qu'on fait, ce qu'on dit, on pourrait avouer nos pires secrets à notre pire ennemi, un truc que je ne supporte pas; ne pas me contrôler. Me connaissant je pourrais faire des choses que je regretterais pendant longtemps. Je n'aurais pas pris ce risque, pour rien au monde et surtout pas pour des motifs aussi futiles que ceux des autres élèves. Je n'étais pas comme eux. Aurais-je la prétention de dire que j'étais mieux? Sur ce point, en tout cas, oui. J'étais mieux. Il suffisait de regarder l'inconnu à côté de moi, il ne valait pas mieux qu'un vieillard en ce moment même or, moi, je valais tout le temps mieux qu'une vieille femme quelque soit mon état. Par exemple, je savais marcher droit et je n'étais pas sûre que lui, si je lui demandais de traverser la salle, y arrive sans titubé. Après, c'était son problème. Chacun sa vie, chacun ses emmerdes.

Le Chaudron Baveur était tout de même l'endroit le plus bizarre qu'il m'ait été donné de voir. Certes dans les musées moldus il y avait des choses qui dépassaient totalement ma compréhension tant c'était idiot et sans intérêt mais là c'était différent. Rien que l'ambiance lorsque l'on rentrait, je n'avais jamais vu un bar pareil. D'ailleurs ce n'était pas totalement en leur défaveur, certes, cela puait un peu trop l'alcool à mon goût, les sales n'étaient pas assez propres le barman manquait de politesse mais on s'y sentait presque à l'aise. Pas tout à fait si l'on était pas un habitué -or je ne suis pas du tout une habituée de cet endroit puant je vous rassure- mais il y avait presque une ambiance familiale. On pouvait se mettre à discuter avec n'importe qui, qu'on le connaisse ou non, sans que cela fasse bizarre. Je n'étais pas habituée à ce genre d'endroit, cela devait aussi être pour ça. Chez moi, lorsqu'on sortait c'était les restaurants chics et chocs où l'on avait intérêt à avoir un porte-monnaie bien rempli à moins de vouloir se mettre au régime pour le mois à venir. Les bars? Personne ne mettait les pieds dans des endroits aussi «miteux» et «mal fréquenté». Si nous avions besoin d'un verre de quelque chose il suffisait de se servir, nous avions de tout tout le temps et surtout de meilleur qualité. Il n'empêche que ce n'était pas la même chose. J'avais du aller dans des endroits où allait monsieur et madame tout le monde toute seule ou avec des «amis». Je n'avais pas de grand frère qui m'y avait emmené une première fois, non. J'aurais aimé qu'il le fasse pourtant.

Mon frère, mon grand frère. Où était-il? Avec qui? Des questions que je me posais souvent bien que de plus en plus rarement. Si il me manquait? Oui, évidement mais j'avais appris à faire avec. C'était comme quelqu'un d'aveugle, de sourd ou de muet. On finissait par s'y faire. Je me rappelais encore de la couleur de ses yeux qui fonçait légèrement lorsqu'il était énervé ou de son rire quand je lui posais ce qu'il appelait une «question bête». Enfin bon, il n'était pas là, je n'avais plus qu'à espérer que la soirée serait bonne -enfin si elle était déjà passable ça serait sans doute pas mal- et que mon frère ne vienne plus hanter mes pensées. Pour ce faire je n'avais plus qu'à examiner celui qui allait me payer mes verres. J'aurais pu trouver mieux dans un autre bar, je n'en doutais pas mais j'avais la flemme d'aller voir ailleurs alors, je restais là. Une question demeurée, allait-il avoir assez de jugeote pour me refuser ce verre et sauver son porte-monnaie ou allait-il céder comme tous les autres en me prouvant qu'il était faible, stupide et totalement ivre? J'étais prête à parier qu'il allait choisir la deuxième solution, ce genre de personne ne fait pas dans l'originalité.


-Bien sur!

Bingo! Encore une fois, j'avais raison. C'était presque lassant de pouvoir prédire les réponses des autres. Comme si ils étaient tous façonnés dans le même moule, chacun suivant le modèle de l'autre s'enfonçant toujours plus dans la bêtise et ce sans s'en rendre compte évidement. Cela serait beaucoup moins amusant sinon...

-Patron! La même chose!

Sur ce coup il manquait de tact, il aurait pu, je ne sais pas moi, me demander ce que je voulais? Non, la même chose comme si c'était une formalité.. Évidement, pour une personne de ce genre c'était prévisible. Je veux dire, je ne m'attendais pas à ce qu'il réfléchisse avant de parler et encore moins qu'il prenne en considération le fait que moi je pouvais avoir des goûts. Je ne parle même pas de les respecter comme on dit trop d'espoir tue l'espoir. Pour autant je ne me formalisais pas parce que je savais que cela serait vain, je ne devais surement pas être la première à qui il faisait le coup et je ne serais pas plus la dernière. Celui-là si il y avait une copine...c'est qu'elle était drôlement bête. Vous me direz, j'étais aussi seule que lui mais c'était différent, j'étais trop bien et il n'était pas assez bien. Toute la différence.

Le patron de ce bar finit par m'apporter ma boisson alors que je me demandais si il était possible qu'il prenne plus que temps. Autre chose déplaisante les coups d'œil que me lançait mon -plus ou moins- interlocuteur. En règle général je n'ai rien contre le fait d'être observée mais quand c'est par un gamin presque qui avait ingurgité une bonne dose d'alcool ça ne me plaisait plus du tout. C'était vraiment désagréable.


-Ton visage me dit quelque chose, tu serais pas à Poudlard?

Il voulait que je sois où? A Beauxbaton?

Évidement c'était encore vexant mais, pour ce point, je mettais ça sur l'alcool, il était tout bonnement impossible qu'il ne me connaisse pas. Je faisais partie de ses gens qui s'étaient hissés en haut de la hiérarchie sociale de Poudlard presque sans rien faire et pour cause, j'étais Miss Serpentard. Alors de deux choses l'une, où il était vraiment le mec le plus largué de tout Poudlard et là, effectivement, il ne me connaissait pas ou bien c'était l'effet de l'alcool. Dans les deux cas, c'était mauvais pour lui.


-Si, commençais-je d'une voix plate. Ambre Serana. Et toi tu es?, demandais-je avec un moment de silence qui frisait l'impolitesse.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Kelsey


Daniel Kelsey
Élève de 6ème année



Masculin
Nombre de messages : 1118
Date d'inscription : 10/03/2010

Feuille de personnage
Particularités:
Ami(e)s:
Âme soeur:

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeMar 17 Mai - 21:34

Sérieusement, on était quoi dans ce monde. En tout cas, qu’est-ce que j’étais moi dans ce putain de monde. Un chieur, ouais un peu… Un emmerdeur, aussi. Un gars qui causait des milliers de problèmes à une jeune demoiselle qui ne les méritaient sûrement voir pas du tout, c’était une nouvelle fois exacte. Vraiment, j’avais pas grand-chose pour me remonter le moral. J’étais un chieur patenté, je n’avais pas vraiment fait des actions sublimes, magnifiques, utiles à la collectivité… Certes j’appartenais au Daily Poudlard, et alors ? Pour l’instant sur mon épitaphe il n’y avait pas grand-chose de remarquable. Imaginons trente secondes, Daniel Kelsey, tu ne nous manqueras pas. Oui on pouvait clairement dire ça, on pouvait laisser tomber les messages de lamentations qui ne seraient venus à peu près de personnes, excepté los padres et encore… Qui tenait réellement à moi ? Lilian Easter, je n’étais qu’un pion, une proie parmi tant d’autres, un autre nom sur son énorme tableau de chasse, j’avais beau occupé une place de choix, ça m’avançait pas trop. Il y avait bien Holly… Est-ce qu’elle tenait encore à moi ? On pouvait se le demander. Notre dernière rencontre n’avait pas été des plus calmes, il avait fallu mettre les choses au point. Les vapeurs de fumées, la présence d’un taux faible d’alcool dans le sang, n’empêchaient pas, et favorisaient peut être même, le fait de revoir toute notre dernière rencontre au ralenti.

La première chose qui m’avait marqué ce jour là, c’était la pluie. Sérieusement il pleuvait des cordes. Avant ce jour-là je croyais connaître le déluge, après, tout a changé, dans tous les sens du terme. Après cette rencontre ma conception du temps, des éclairs, de la littérature, des mots, des baisers, de l’amour, tout, vraiment tout a changé. Le ton de sa voix résonnait encore dans mes oreilles. Sa démarche était de nouveau sous mes yeux. Son visage tourné vers les nuages qui nous arrosaient, était gravé dans mes esprits. Pour oublier cette journée, il me semblait que j’allais avoir besoin de bien plus que des Bièraubeurres, minimum du Whisky Pur Feu. Et encore… Pas qu’un verre. Une douzaine, chacun à un intervalle de vingt minutes. Trop de personnes oubliaient qu’on ne sentait les effets de l’alcool que un petit bout de temps après qu’il ait dégouliné dans votre gorge, brûlant tout sur son passage. En général les boulets qui ignoraient ce petit, mais très important détail, finissaient la tête dans la cuvette des chiottes. Enfin bref… Ce long voyage qui m’avait éloigné de Poudlard, et de mes problèmes, ne m’aidait pas du tout, en tout cas, pas pour l’instant. Au contraire, il ne faisait que me rappeler les mauvais souvenirs, la douleur était toujours présente malgré les kilomètres qui me séparait d’elle. J’avais presque l’impression de sentir encore ses lèvres sur les miennes. Malheureusement tout cela n’était qu’une impression. J’étais seul, il y avait beau avoir la jeune blonde à côté de moi, elle ne pouvait pas comprendre mes soucis. J’avais déconné, je devais le payer, tout était pour le moins logique.

Je ne fumais pas, je n’étais donc pas responsable des torrents de fumées qui étaient dans le bar… C’était vraiment l’ambiance typique d’un pub londonien, une ambiance à la fois moite, à la limite du glauque, même si on était, et heureusement, bien loin de ce qu’il pouvait y avoir dans certains bars strip-tease que l’on pouvait trouver dans la très divertissante capitale du Royaume-Uni.

Enfin bref… La présence de ce quelques fumées dans le Chaudron Baveur me rappelait une demoiselle qui elle fumait occasionnellement. J’avais l’impression de voir son visage se dessiner dans cette brume toxique, mortelle comme elle l’était. J’avais déjà parlé de la sensation que j’avais l’impression de ressentir de nouveau, des baisers d’Holly. Mais s’il y avait bien quelque chose dont je croyais, ou plutôt je mourrais d’envie de ressentir de nouveau, c’était en réalité la douce sensation des lèvres de LA Sirène de Poudlard sur les miennes. La légère odeur de cigarette n’enlevait rien au charme, elle rajoutait même une petite sensation de piquant, presque de glam’ lorsque nous dansions sur des musiques autant entraînantes que mythiques.

Que dire pour ma défense… Pas grand-chose, j’étais totalement responsable de ce qu’il s’était passé. J’étais entrain de dire tout le temps la même chose mais c’était la pure vérité, une vérité qui était claire comme de l’eau de roche après quelques lichettes de ce pseudo alcool. J’étais entrain de faire souffrir une des personnes les plus sympas que j’avais jamais rencontré. Sérieusement je méritais qu’on me foute des tartes pour ça, peut être même plus que des tartes. Une bonne petite raclée, une torgnole délicate, il n’y avait rien de mieux pour remettre les idées en place. Je n’étais pas le moins du monde masochiste, mais le fait de souffrir pouvait me faire ressentir ce que j’étais entrain de faire subir à la pauvre Serdaigle. Je me sentais mal, j’étais presque surpris par le dégout que je ressentais envers moi-même. Rarement je m’étais autant haï.

Les rares, et même très rares regards de glaces de mon interlocutrice ne m’aidait guère à me sentir mieux. Je ne faisais pas qu’énerver les personnes qui m’étaient connues, mais en plus les parfaits, et dans ce cas précis, l’inconnue. J’avais du mal à cerner cette personne, elle s’était posée à côté de moi, elle m’avait demandé de lui payer un verre, je lui offrais une bière, rien de plus, fallait pas déconner, j’avais quand même pas les moyens de lui payer trente six shoots de vodka.

-Si…

Difficile d’être moins loquace. Le petit vent qu’elle me mettait était limite du foutage de gueule, mais bon, ça renforçait le mystère autour de cette inconnue aux yeux de glace.

- Ambre Serana. Et toi tu es?

C’était le début, au moins je connaissais son nom. J’avais remarqué une autre chose également, le dédain apparent qu’elle me portait. Elle devait croire que j’étais un connard, elle avait pas tort, ou bien encore que j’étais bourré, là elle se trompait d’avantage. Je devais passer pour un parfait abruti, tout seul au comptoir d’un bar. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres.

- Daniel Kelsey.

Tout cela était des présentations on ne peut plus classique. Il manquait une petite touche de folie qui aurait rendu cette soirée plus agréables, permettant d‘oublier mes idées noires. Il y avait bien un jukebox dans le coin, mais il était trop loin en tout cas pour l’instant. En attendant je ne savais pas trop quoi faire, la draguer était hors de question, me faire passer pour un mec totalement défoncé pouvait être sympa, mais compliqué.

- Haaaaaa… Mais oui, je suis con, t’es la miss Serpentard non ? Il me semblait bien… 'Fin je crois… Il y avait aussi une autre fille. Je suis plus sûr...

C’était à moitié mec bourré, et à la fois à moitié véridique. Il y avait tellement d’élèves à Poudlard qu’un nom, et rien d’autre ne pouvait guère éclairer. En revanche, ce visage pâle comme la neige, des yeux légèrement hallucinant mais dans un autre type que ceux de Lilian et Holly, et ces cheveux de blé, ça marquait. J’étais un pauvre Gryffondor, et elle une miss.
Revenir en haut Aller en bas
Ambre Serana


Ambre Serana
Élève de 7ème année



Féminin
Nombre de messages : 1901
Date d'inscription : 25/07/2009

Feuille de personnage
Particularités: Cousine de Aurore Mereadda
Ami(e)s: A-t-on vraiment besoin de le savoir ?
Âme soeur: C'est un débat qu'il faudrait avoir dessus, pas une simple affirmation.

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeDim 22 Mai - 13:31

La politesse veut que, lorsqu'on commence une conversation, on se présente. Nom, prénom et pourquoi pas sang si il n'allait pas de paire avec le nom. Il n'était pas nécessaire de donner son adresse et autre parce qu'on ne savait pas si on allait revoir cette personne ni même si on allait avoir envie de la revoir. Ses autres informations arrivaient à la fin de la conversation, lorsque le moment venait de se dire au revoir. Et encore pas tout le temps bien que certaines personnes se débrouillent toujours pour qu'on le leur demande. Chose qui ne servait à rien mais allez savoir ce qui pouvait passer par la tête des gens. Certaines fois ils faisaient quelque chose d'intelligent et le lendemain ils réussissaient à passer pour les premiers des crétins. A croire qu'ils ont une double personnalité ou quelque chose qui s'y rapproche.

Tout ce que j'espérais c'était que le gosse en face de moi ne fasse pas preuve d'un tel changement de personnalité. Mais je ne pensais pas que c'était son cas. Si déjà il n'avait ne serait-ce qu'une parcelle de caractère dans tout son être je pouvais me croire chanceuse. Me croire seulement parce qu'au fond, si je l'avais été vraiment je serais tombée sur un Serpentard qui avait un minimum de classe et un Sang-Pur ce qui n'était pas du tout le cas. Enfin, peut-être que ce petit allait être d'une conversation agréable grâce à l'alcool qu'il avait ingurgité à moins qu'il soit d'une bonne conversation en temps général mais que ce qu'il venait de boire n'affecte pas cela. J'avais de l'espoir, au moins, c'était sûr et il m'en fallait si je voulais survivre toute la soirée dans cet endroit légèrement miteux avec un mec totalement ivre qui n'avait pas l'air de vouloir réfléchir plus loin que son nez bien que, je le répète, je pouvais toujours être surprise.

Si je voulais que ma soirée se passe bien -même si c'était maintenant impossible- je n'avais plus qu'à y mettre du mien et éviter de montrer à mon interlocuteur à quel point sa présence m'énervait ou que, justement, je ne lui portais aucun intérêt. Il allait tout de même me payer un verre et si ma présence auprès de lui aurait du être un remerciement assez important j'allais même lui parler. Après tout, ce que je voulais c'était qu'à Poudlard on ne se connaisse plus et que cette soirée soit la première et la dernière où l'une de mes phrases lui serait destinée. J'étais consciente que, de un, cela nuirait fortement à ma réputation et que, de deux, j'avais des choses plus intelligentes à faire que de discuter avec lui. Mais ça je ne pouvais pas vraiment lui dire dès le début de la conversation, ça serait le comble de l'impolitesse. «Salut! Au fait, là on discute mais à Poudlard on ne se connait pas.» Charmante entrée en matière qui, j'en étais sûre, m'aurait valu un regard noir, outré ou quelque chose dans le genre et nous n'aurions pas parlé plus de trente secondes.


-Daniel Kelsey, se finit-il par dire en se présentant alors.

Je répétais à mis voix son nom pour essayer de le faire rentrer dans ma mémoire. Je partais du principe que connaître un nom de plus à Poudlard n'était pas une mauvaise chose. Si jamais un jour j'avais besoin de lui ou autre j'avais maintenant un moyen de le retrouver. La réciproque était vraie aussi et elle me plaisait moins mais je savais que, de toute façon il n'aurait pas eu trop de mal à me retrouver. Quand on était Miss Serpentard l'anonymat n'était pas permis. C'était bien dommage d'ailleurs parce que savoir que, tout le temps, il y avait une personne pour nous rappeler ce qu'on était, qui on était ce n'était pas agréable tout le temps. Chaque échec était noté comme une victoire pour ceux qui prisés le titre. Le pire dans tout cela c'était qu'ils étaient les premiers à sourire comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Lamentable, même Kelsey n'aurait pas fait ça, j'en étais sûre.

Gryffondor. J'aurais pu parier que Daniel Kelsey était un Gryffondor. Ça se sentait, dans sa façon de répondre, de me regarder, de boire même. Tout en lui criait sa maison. Les cas aussi flagrants c'était rare pourtant à Gryffondor. La maison qui en avait le plus restait Serpentard. Il suffisait de prendre un air supérieur, de parler aux autres comme si ils n'étaient que des pions incapables de réfléchir et le tour était joué. Pour le meilleur et pour le pire cela va sans dire. Les plus rares étaient les Poufsouffles et les Serdaigles qui, eux, arrivaient assez facilement à se fondre dans la masse chose qui, certaines fois, n'était pas déplaisante mais qui, dans d'autres cas, étaient très énervantes. Personnellement, j'étais fière de ma maison et qu'on m'y associe ne me posait pas de problème. Être une élève de Serpentard n'avait rien de honteux, rien d'horrible et rejeter sa maison c'était un peu comme se rejeter soi-même. J'assumais entièrement qui j'étais, mes défauts aussi que je connaissais même si je ne les assumerais pour rien au monde.


- Haaaaaa… Mais oui, je suis con, t’es la miss Serpentard non ? Il me semblait bien… 'Fin je crois… Il y avait aussi une autre fille. Je suis plus sûr...

Tiens donc. Il avait compris?

Je retins une remarque sarcastique parce que j'avais décidé de me montrer polie et je me contentais de hocher calmement la tête pour répondre à son interrogation et pour faire cesser les doutes. J'étais miss Serpentard. Daniel avait une façon de s'exprimer bien à lui à moins que cela vienne de l'alcool. En tout cas on comprenait très bien ce qu'il pensait, il disait à voix haute ses pensées c'était quelque chose...d''original et d'idiot à la fois. Il y avait des choses qu'il fallait mieux garder pour soi au risque d'insulter la personne en face de soi et, au passage, de se faire un voir deux ou trois ennemis. Le principe de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler il ne devait pas connaître.


-Dis-moi Daniel, commençais-je un sourire poli sur les lèvres. Qu'est-ce qu'un jeune homme quoi toi fait seul dans un bar, à cette heure-là?

Je le fixais maintenant sans avoir l'air insistante. Curieusement, j'étais assez intéressée par ce qu'il allait me dire. Il était encore jeune, un peu trop pour avoir le droit de sortir tout seul comme ça à moins que ses parents ne soient hautement irresponsables ce qui auraient tout de même été gros. De toute façon, je ne pouvais pas me prononcer tant qu'il ne m'avait pas dit ce qu'il venait faire ici. Peut-être que ses parents le croyaient sagement endormi dans son lit auquel cas ils allaient avoir une grosse surprise si il leur venait à l'idée d'aller vérifier que tout aille bien pour leur fils.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Kelsey


Daniel Kelsey
Élève de 6ème année



Masculin
Nombre de messages : 1118
Date d'inscription : 10/03/2010

Feuille de personnage
Particularités:
Ami(e)s:
Âme soeur:

L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitimeJeu 23 Juin - 15:41

Mélancolie. Je m’étais levé ce matin là avec la furieuse envie de pouvoir retourner, en arrière, de changer les choses afin que le passé qui avait été si merveilleux, que toutes les conneries qui s’étaient passées disparaissent, et qu’il me reste plus que le bonheur. Désir impossible, ce n’était qu’un rêve comme un autre. Par moment il m’arrivait de regretter d’avoir rencontré LA Sirène de Poudlard, pourquoi ? Parce qu’en fait elle détruisait ma vie, elle causait ma perte. Certes elle était canon, magnifique, tout ce que vous voulez, mais si je ne l’avais pas rencontré, tout ce serait passé sûrement parfaitement entre Holly et moi. Enfin c’était ce que je pensais, mais rien n’était vraiment totalement sûr. Qui pouvait le savoir, à part un de ces pseudo devins si l’on croyait en leurs bobards, qui ? Personne, on ne pouvait pas refaire le monde avec des si. Ce serait plaisant, mais c’est impossible. J’avais rencontré Lilian Easter dans les cuisines, on avait bien déconné, on s’était bien marré, elle m’avait déposé un baiser sur le coin de mes lèvres, puis au fil des rencontres, ses lèvres s’étaient refermées sur les miennes. Ce fut quelques secondes magiques dans ma vie. Le problème c’était qu’on ne pouvait pas vivre constamment entouré de la magie, avoir du bonheur, de la belle vie. J’aimerais… Je pense même que tout le monde aimerait, mais malheureusement c’était impossible. Il y avait toujours quelque chose qui faisait tout foirer. Ce qui était ironique c’était que parfois, la chose qui faisait tout foirer était ce qui nous avait amené au bonheur. Après le baiser de Lilian je ne pouvais plus vraiment regarder Holly dans les yeux, normal. Dès le moment ou j’avais ouvert les yeux ce matin là, je n’avais qu’une seule envie, revenir dans ma première année, ne pas écouter mon bide, et donc ne pas descendre au cuisine. Ma vie, mes relations, bref quasiment tout aurait été totalement différent.

En tout cas s’il y avait des milliers de si, je ne pense pas que je me serais retrouvé dans ce bar, certes mythique mais à la fois miteux au côté de la miss Serpentard. Ce n’était pas le moins du monde déplaisant, en tout cas pour l’instant, et j’espérais que ça n’allait pas le devenir. Il me semblait peu probable qu’on ne s’entende pas très très bien, elle avait beau être à Serpentard, moi à Gryffondor, il n’y avait aucune vraie raison qui aurait amené au fait qu’elle me balance quelques sorts, elle en première car je n’allais certainement pas me mettre à l’attaquer vu que j’obéissais au dicton qui disait qu’on ne frappait pas les filles sauf avec des fleurs puis qu’on finisse pas se balancer les choppes de bières à la gueule.

En général je m’entendais assez bien avec les Serpentards, sérieusement il pouvait très bien être des braves mecs et filles, bon parfois un peu con sur les bords, mais ça n’empêchait pas d’être sympa. Fallait arrêter de les juger de dire que c’était tous des salopards qui critiquaient ouvertement les gens, insultaient leurs sangs, non parfois ils pouvaient être polis, faire ça dans le dos. Je connaissais notamment une fille de Serpentard qui était très sympa, j’avais l’impression qu’elle ne pouvait pas faire de mal à une mouche, j’allais me rendre compte un peu plus tard que ce n’était pas vraiment le cas. Tous les Serpentards n’étaient pas froids, distants et tout le reste, Joy par exemple était chaleureuse, sympathique, avant la mort de son père j’avais l’impression qu’il était impossible qu’elle puisse être triste, rien que son nom Joy… Enjoy, la joie, et tout le bordel, on avait l’impression qu’on pouvait absolument tout faire avec cette nana, mais depuis la mort de son père assassiné par des moldus, elle avait changé, compréhensible…

Bref, ce que je voulais dire c’était que les Serpentards n’étaient pas forcément tous des salauds de première, de même pour les Serdaigles qui n’étaient tous pas très futés, les Poufsouffles n’étaient pas tous des blaireaux, et les Gryffondors des beaux gosses courageux, bon une grande partie mais pas tous. Par contre la miss Serpentard qui se tenait sur le tabouret voisin au mien dégageait une sensation de, comment dire, c’était compliqué, elle paraissait froide et distante, mais elle n’avait pas hésité à venir me voir, même me demander un verre. Vu sa robe, elle paraissait plutôt friquée, on pouvait également arriver à la même conclusion avec la certaine classe qui émanait de sa personne. Elle donnait également l’impression qu’on devait obéir à ses ordres. Mais elle était plutôt canon, c’était le stéréotype de la Serpentard belle gosse, peut être riche, peut être aristocrate, en apparence froide et distante.

Se bourrer à la bière, il n’y avait rien de plus pitoyable selon moi. C’était long, après on avait un bide pas croyable, et une irrésistible envie d’aller aux toilettes constamment, il y avait plus glam’ donc. Il suffisait de quelques shots de Tequila pour obtenir le même effet. Malheureusement je doutais que ce bienveillant barman accepte de me servir, je pouvais toujours aller dans un petit commerce du coin et acheter ce dont j’avais besoin mais je doutais qu’il en reste quelques uns ouverts. Et puis je ne pouvais me permettre de fausser compagnie à cette miss. J’étais intéressé de voir comment aller tourner cette rencontre.


-Dis-moi Daniel... Qu'est-ce qu'un jeune homme quoi toi fait seul dans un bar, à cette heure-là?

C’était une bonne question. Qu’est-ce que je foutais là ? Pourquoi avais-je demandé un peu d’argent à mes parents pour partir de Poudlard quelques jours pendant ces vacances ? Pour éviter Holly tout simplement. Depuis notre rupture je ne cherchais pas à la revoir, j’étais le responsable de l’échec de notre relation. Je devais passer un peu de temps au Chaudron Baveur avant de revenir dans mon Ecosse natale, et lorsque les vacances toucheraient à leurs fins, j’allais revenir à l’école de sorcellerie, et terminer cette année qui avait été plutôt merdique en somme.


- J’ai une chambre juste au-dessus… Et je n’étais pas fatigué.

Je ne pouvais décemment pas lui raconter précisément la raison pour laquelle je me trouvais à ce bar, loin de l’école, loin de ma famille. J’étais quelqu’un d’ouvert, mais pas au point de raconter mes peines de cœurs à la première venue… Quoique, après quelques vers on pouvait bien voir.

- Je me permet de te retourner la question… Qu’est qu’une jeune fille apparemment de bonne famille fait dans un pub miteux ?

Il fallait avouer que j’étais un peu étonné, il me semblait qu’elle devait d’avantage être dans une soirée très chic vu son allure, sa robe noire plutôt classe, bref, elle ne correspondait pas vraiment au type de personne que l’on pouvait croiser dans ce pub. Peut être était elle en fuite ? Peut être faisait elle une fugue ? Peut être cherchait elle un peu d’attention, de chaleur humaine ? Bref, au milieu de toutes ces questions je commençais à avoir une certitude, je devais être bien.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé





L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Empty
MessageSujet: Re: L'alcool rend les autres intéressants [Pv]   L'alcool rend les autres intéressants [Pv] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
L'alcool rend les autres intéressants [Pv]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les rêves des autres - ENDED
» Je, tu, et tout les autres. .Traice. Ended
» Conte de Noel et autres nouvelles
» Où l'on parle amour, volatiles et autres subtilités [OVER]
» La grande malice des uns est le plus souvent faite de la stupidité des autres {TERMINE}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Monde extérieur :: Londres, partie sorcière :: Le Chaudron Baveur-
Sauter vers: