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D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]

 
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 D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]

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Taylord Reegan


Taylord Reegan
Élève de 7ème année



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Nombre de messages : 2576
Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien.
Date d'inscription : 26/02/2010

Feuille de personnage
Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein.
Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts...
Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.

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MessageSujet: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeDim 6 Mar - 12:01

La journée ne pouvait que bien s'annoncer si les rayons du soleil filtraient déjà à travers les épais rideaux à baldaquins des dortoirs. Les yeux à demi ouverts, encore un peu collés par le sommeil, j'avais déjà envie de mettre les deux pieds par terre pour aller profiter du temps qui s'annonçait radieux aujourd'hui. Ca n'arrivait que très peu souvent; forcément, lorsque c'était le cas, je ne perdais jamais une occasion pour aller prendre l'air frais dehors, car la plupart du temps également il ne faisait pas bien chaud. Ce n'était pas pourtant ce qui allait me décourager. J'aimais trop la nature pour rester cloitrée entre les quatre murs de Poudlard, tout aussi froid que l'air.
Même si la neige avait fondu depuis quelques jours, il avait sûrement gelé, et un rapide coup d'œil au travers de la fenêtre me suffit à confirmer mes pensées. L'herbe était recouverte d'une fine pellicule blanche, et je l'entendais déjà craquer, alors que dans quelques minutes, j'allais fouler la terre du parc de l'école.
Des grognements se firent entendre de part et d'autres des lits de la chambre alors que j'avais ouvert les rideaux pour laisser entrer la lumière, éveillant ainsi la plupart de mes camarades. Il n'était pas bien tôt, mais étant donné que c'était le week-end, certaines restaient parfois dans leurs draps jusqu'au déjeuner, et c'est sans surprise donc, que je recevais un coussin, que j'esquivais seulement de justesse avant de le renvoyer dans un éclat de rire à sa propriétaire. Plus habituée à traîner généralement avec des garçons, je m'entendais pourtant bien avec ces filles avec qui dans l'ensemble, de bonnes relations.

Je descendais dans la grande salle avec l'une d'entre elle qui avait également terminé par se lever. Comme prévu l'immense pièce était déjà pleine; les conversations étaient tout aussi bruyantes les unes que les autres si bien que ce n'était même pas la peine de songer à pouvoir en écouter une au passage. Je n'étais pas déjà assise qu'une tartine, de la confiture et du beurre venaient jusqu'à moi. Les hiboux ne tardèrent pas non plus, mais comme rarement, j'avais un paquetage, je ne prenais même pas la peine de relever la tête vers le faux ciel qui arborait tout de même une splendide couleur azure. Une tapée de pancakes englouties, je ne prenais pas le temps de savourer ce petit déjeuner, préférant profiter de ma journée au maximum.
J'aimais ces moments là, je ne faisais en général pas grand chose à part trainer d'un endroit à un autre, mais c'était bien suffisant pour décompresser un peu. Effectivement, ces derniers temps, les professeurs semblaient trouver très malin de nous laisser crouler sous les devoirs et évoquaient maintenant, à chaque cours, les examens de fin d'année, assurant qu'ils arriveraient vite. Mais c'était bien difficile de penser à un quelconque devoir de potion lorsqu'il y avait les oiseaux qui chantaient dehors...

Je remontais rapidement dans la salle commune des Gryffondor pour récupérer écharpe, bonnet et gants, et quelques minutes plus tard, je poussai vivement les portes du grand hall qui menait au parc. Prenant une grande inspiration, l'air frais venait immédiatement me percer les poumons et après un nouveau soupir de contentement, j'allais bon train me promener. Il n'y avait pas grand monde à cette heure ci, seuls les plus courageux qui voulaient braver le froid, comme moi tentaient une approche vers l'extérieur, mais ne restait jamais très longtemps.
Dans un premier temps, je croisai Haruhi et restais avec elle une bonne partie de la matinée. Nous nous étions installée toutes les deux près du lac à moitié gelé, se racontant les dernières nouveautés du moment; ensuite je lui parlais de Scott et du fait que je devais le retrouver en fin d'après midi. Contrairement à certains -ce qui pouvait étonner- nous n'étions pas collés constamment l'un à l'autre. Tout d'abord parce que nous avions tout les deux besoin de notre liberté, mais il était encore plus un acharné du travail que moi. La preuve, j'étais certaine qu'en ce moment même, il était en train de réviser le dernier devoir de métamorphose, ce que j'aurai également dû faire aujourd'hui, alors qu'au contraire, j'étais tranquillement en train de papoter. Mais cette pensée me fit sourire car je ne pouvais imaginer Scott autrement que comme il était. C'était d'ailleurs ce qui faisait tout son charme..!

Peu avant midi, la japonaise m'abandonna, mais j'allais sûrement la revoir bientôt dans la salle des rouge et or... Je me dégourdissais de nouveau les pattes tout en m'étirant. Ma raison me poussait à retourner m'enfermer dans la bibliothèque pour le fameux devoir de lundi.. Mais je n'avais décidément pas le coeur à réviser, surtout lorsqu'on savait qu'il faisait si beau dehors... En plus, plus le soleil approchait du zénith, plus le temps se réchauffait; je voulais absolument en profiter, car en plus, cela serait sûrement de courte durée, car je m'imaginais déjà la pluie en train de perler contre les fenêtres du château le lendemain... De quoi vous foutre le cafard en un instant, alors je préférais ne même pas y penser alors qu'à présent, je vagabondais du côté du potager.

Je n'étais venu dans ce coin que rarement, et en réalité, je doutais que nous en ayons vraiment le droit, mais bon, ce n'était pas comme si on nous l'avait dit clairement, alors autant faire la gourde, et si quelqu'un avait quelque chose à dire, il le dirait, mais en attendant, je prenais le droit d'être ici. Je m'étais préparée un sandwich pour éviter de retourner manger à midi, et ainsi, je pouvais m'installer confortablement, le dos contre un des potirons plus gros que la normale, étendant confortablement mes jambes devant moi pour enfin mordre à pleines dents dans le jambon, coincé entre deux tranches de pain de mie. En en cet instant, je trouvais quand même qu'il fallait bien peu de choses pour être heureux et c'est avec nostalgie que je songeais aux vastes plaine du Texas... Mais ca aussi, ce n'était qu'une question de mois, et j'avais hâte de retourner dans le ranch pour m'occuper des chevaux. Parfois, je regrettai de ne pouvoir en emporter un dans ma poche avec moi pour retourner à Poudlard comme on le ferait avec un crapaud. C'était impossible, je devais me contenter de ce que j'avais, mais je ne me plaignais pas non plus, parce que finalement, je ne m'en sortais pas trop mal.

J'enfonçais un peu plus mon bonnet sur mes oreilles en réfléchissant à tout ca, à tout ce que j'avais, et tout ce que j'avais perdu. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie, il y avait bien souvent des hauts et des bas, et bien souvent on retenait les bas plus que les hauts. C'était bien bête, parce qu'enfin de compte, je n'étais pas très malheureuse. J'étais satisfaite de ma condition, et même si parfois j'avais envie de changer un ou deux trucs qui me déplaisaient, en ce moment, j'étais bien contente de prélasser dans le potager.

Je fermai les yeux, sûrement prête à m'endormir, le bruissement des feuilles des arbres aidant...
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Lilian Easter


Lilian Easter
Assistante à Sainte Mangouste



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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
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Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeDim 6 Mar - 20:49

Spéciale dédicace pour toi, Miss Bouteille de Rhum D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 47351

La tête sous les draps, Lilian semblait ne pas vouloir sortir de son sommeil. Jusqu'à ce qu'une armée de mains assassines décident de tirer les couvertures du corps de la belle jeune fille. Ce qui leur valut un oreiller dans la face. La sirène daigna enfin de se lever, l'air aussi endormi que ravi devant la tête de ses amies qui venaient de recevoir un joli et gros oreiller blanc en guise de bonjour. Bref, trêve de plaisanterie il était l'heure de se lever et d'aller prendre sa douche. Puis, accessoirement de s'habiller. En parlant de vêtements, Lilian se dirigea directement vers son armoire pour y sortir sa tenue de la journée. En cette journée fraîche mais ensoleillée, le choix serait long. Une chemise en jean clair, un perfecto en cuir noir, ah oui mais non, cela n'allait pas. La rouge et or ne pouvait pas mettre un jean sachant qu'elle portait déjà une chemise en jean. Au placard la chemise ! On recommence. Le perfecto oui, le jean vintage clair qui lui moulait parfaitement ses longues jambes de gazelle et ses formes harmonieuses et un de ses T-Shirt préférés, celui qui arborait la célèbre langue des Rolling Stones, symbole de l'insolence et d'un de ses groupes préférés. Taillé à la perfection comme s'il avait été fait sur mesure, blanc, rouge, « It's only Rock'N'Roll, but I like it » et dans le dos « I can't get no Satisfaction » petit rajout de Lilian mais qui ne se verrait pas avec son perfecto et une paire de bottines santiags pour clore le tout. Passons maintenant aux accessoires. Gourmettes de tailles diverses sur le poignet ainsi qu'un large bracelet en cuir sur le poignet gauche, un long pendentif avec une dent de requin, une autre longue gourmette en argent – heureusement qu'il n'y avait pas la douane à Poudlard, deux anneaux et un diamant pour les boucles d'oreilles, une bague en argent qui copiait la célèbre tête de mort de Keith Richards et un bandana rouge pour les cheveux.

Oui, aujourd'hui Lilian mettait le rock anglais à l'honneur en s'inspirant du célèbre guitariste bassiste compositeur écrivain des Rolling Stones parce qu'il était quelqu'un qu'elle admirait, autant pour ses chansons et son groupe que pour ses frasques qui la faisaient mourir de rire. Une fois, le vieux bougre de soixante ans, certainement pris d'un élan de folle jeunesse, avait grimpé en haut d'un cocotier avant de se retrouver en chute libre. Plusieurs fois les anecdotes de sa guitare lancée à la figure de tel ou tel gars lui arrachaient un sourire. Bien sûr, si elle aimait ce côté du personnage, chose est certaine qu'elle ne deviendrait jamais comme lui point de vue consommation de drogue, d'alcool et même du tabac. Maintenant, passons à la douche. L'eau sur sa peau de perle acheva de la réveiller complètement bien que le choix de ses vêtements fut pour le moins suffisant. Enveloppée dans ses serviettes, la belle lionne se lava les dents, passa un soin pour son visage angélique et doux, enfila ses sous-vêtements et commença à s'habiller. Une fois la chose faite, elle passa au maquillage. Du mascara comme d'habitude pour allonger ses longs cils, un peu de gloss sur les lèvres tendres et du kohl sur les paupières pour agrandir ses prunelles bleues envoûtantes et donner cette touche rock qu'elle portait aujourd'hui et du vernis noir sur ses longs ongles.

A la sortie de la salle de bain, déjà il n'y avait plus personne dans le dortoir, mais la belle rouge et or était presque méconnaissable. Bien qu'elle s'inspire d'un grand nom du rock, la classe ne la quittait pas à tel point que l'on pouvait désormais croire que celle-ci était née en même temps que la jeune fille. Ne manquait plus que les Ray-Ban aviator sur le nez, la cigarette aux lèvres et la guitare électrique portée à bout de bras, la sirène pourrait se faire passer pour la fille cachée du guitariste qu'on la croirait aisément. Cependant, elle changea une dernière chose avant de descendre ; à savoir le bandana qu'elle remplaça par un foulard long qu'elle attacha sur son front en prenant soin d'évincer une large mèche de ses cheveux châtains et de cacher le nœud et les pans du foulard sous la longue cascade soyeuse. Belle à mourir, Lilian jouait au jeu du chat et la souris revisité : « If you can't rock me, somebody will. » Haha, elle riait d'avance à savoir qu'elle gagnerait une nouvelle et énième fois à ce jeu où elle était la seule gagnante.

Comme d'habitude, les élèves se retournaient sur son passage, la laisser passer, elle LA Sirène de Poudlard et ne pouvaient s'empêcher de l'admirer. Sa tenue du jour contrastait tellement avec celles qu'elle portait ordinairement. Aujourd'hui, elle avait dit au revoir aux robes et mini jupes et bonjour au perfecto et aux détails qui font la perfection. Parce qu'aujourd'hui, comme à l'accoutumée, elle était parfaite. Parfaitement parfaite. Peut-être était-elle l'une des personnes les plus influentes de Poudlard et que certains élèves se tenteraient peut-être à ce style dès le lendemain même, mais combien arriveront à ce style inimitable qu'était celui de Lilian ? Très franchement : aucun. Quelques filles, qui feignaient la jalousie de celle qui faisait tomber les hommes à ses pieds, lui jetèrent quelques regards qu'elles voulaient jaloux mais qui révélaient seulement l'envie de lui ressembler, cette envie de pouvoir avoir un tel goût pour s'habiller sans tomber dans le ridicule ou le cliché. En réalité, ce qui leur causait cette envie était l'habilité de la sublime lionne rouge et or de pouvoir passer d'un style à un autre aussi facilement, comme si cela relevait de la simplicité la plus totale.

Ses gourmettes clinquantes sur ses poignets et sur son décolleté à chaque fois que le talon plat de ses santiags claquaient sur le sol de pierre, ses cheveux légers voletant dans son sillage, dévoilaient de temps à autre les pans rouge du foulard attaché sur son front ; Lilian arpentait les couloirs en direction de la Grande Salle pour y retrouver son frère pour ensuite l'aider à faire son devoir de métamorphoses sur lequel il ramait tant. Bien évidemment, dès qu'elle franchit les grandes portes, reine majestueuse, tous les regards se braquèrent sur elle et ce fut comme un silence de respect qui s'installa dans la salle : on se tait et on observe. Les premières années assis aux côtés d'Hadrian durent prendre peur et s'écartèrent du jeune Easter pour laisser suffisamment de place à cette personnalité de l'école, personnalité qu'ils n'avaient jamais vu d'aussi près. En guise de remerciement, elle leur adressa un charmant sourire de remerciement et pris place à côté de son frère.

Devant la tête dudit frère, et tout en se servant de pancakes au sirop d'érable, Lilian lui donnait au fur et à mesure les réponses, entre deux bouchées. Le pauvre, cette matière n'était pour l'instant pas vraiment sa tasse de thé. Alors que sa sœur s'apprêtait à le quitter, elle fut prise d'un élan de passion – pas le même que celui qui avait poussé Keith Richards en haut d'un arbre rassurez-vous – quand elle vit une fournée de crêpes. Bien dorées, bien cuites, parfaites et dégoulinant d'un liquide sucré. Ses magnifiques yeux azurs s'illuminèrent d'étoiles de gourmandise et son envie n'écouta pas bien longtemps sa conscience qui lui ordonnait de ne pas céder à la tentation. De un, elle lui répondit que la tentation, c'était elle et de deux, c'était de simples crêpes et puis elle ferait deux ou trois heures de danse intensives pour perdre les calories superflues. I know, it's only pancakes but I like it, like it, yes I do ! Les Rolling Stones disaient pareil du rock, pourquoi en serait-il autrement pour elle avec des crêpes ?

Pour ne pas trop culpabiliser, elle s'en servit seulement deux, s'étant déjà copieusement rempli l'estomac avec ses pancakes. OH MY FUCKING GOSH ! Des crêpes au rhum ! A peine sa première bouchée avalée, Lilian dû réprimer un cri de surprise et de délice devant ce plat succulent. Elle qui n'aimait guère le rhum – les commentaires s'arrêtent ici – tout cela dépassait ses attentes et elle ne demandait qu'une chose, en reprendre encore et encore. Savourer, c'était tout ce qu'elle demandait. Rarement elle avait mangé quelque chose d'aussi délicieux. La sirène devait réfréner sa cuillère qui ne cessait de faire de rapides allers-retours entre sa bouche et son assiette. Les deux crêpes terminées, la jeune fille soupira de plaisir mais résista à l'appel de son ventre qui en réclamait une de plus. Mauvaise idée. Certes elle ne grossissait pas, mais il fallait savoir poser des limites et puis merde, un corps comme le sien, ça s'entretient !

En même temps, tout cela était de la faute d'Hadrian qui avait absolument tenu à faire son devoir dans la Grande Salle car Môssieur avait en horreur la bibliothèque. Normal quand on s'endort sur un livre de plus de cinq cent pages et qu'on s'en prend un bon gros dans la face alors qu'on a rien fait. De toute façon, Hadrian n'avait jamais aimé lire même si leur mère, parfois appuyée de leur père le poussait à la lecture. Mais c'était sans compter sur l'extrême tête de mule qu'il était bien (trop) souvent et quand il avait décidé de dire non, c'était un non catégorique. Comprenez, allez faire peur à sa sœur en la réveillant avec des casseroles et une sirène pour les matchs de basket c'est bien plus amusant. Mais beaucoup moins quand ladite sœur est de mauvaise humeur et se met à vous courser dans toute la maison en ne cherchant qu'une seule chose : vous faire bouffer votre putain de connasse de sirène de ses deux de fils de chienne à race maudite et vous assommer avec vos saloperies de casseroles de suceur d'enfoiré d'enflures. Du grand Shakespeare.

Bref, Lilian laissa son frère ranger ses affaires et décidée à aller faire un tour dehors au lieu de rester enfermée, elle marcha vers le parc. Mais pas au bord du lac, pas les serres, il y avait trop d'insectes dégoûtants, ni la lisière de la forêt... Son choix se porta donc sur le potager aux citrouilles. Elle trouvait amusant que les moldus se servent de ces cucurbitacées comme décoration pour Halloween alors qu'eux se faisaient peur à coup de trains fantômes plus vrais que nature et autres décorations bien plus effrayants. En réalité, ce qui la faisait également sourire, c'est que son frère avait appris un sortilège qui permettait de transformer, de façon provisoire, la tête des gens en une citrouille géante. Les enfants Easter-Schoonmaker l'avaient testé sur leur père alors qu'il rentrait du Ministère lors de vacances. Pas besoin de parler du fou rire qui s'était emparé d'eux devant la grosse tête orange de leur géniteur qui, par pure vengeance, les avait obligé à ranger tout le dressing de leur mère et lui. Sans l'usage des baguettes bien sûr. Maintenant, Hadrian et Lilian réfléchiraient à deux fois avant d'expérimenter un nouveau sortilège sur Kevin Easter-Schoonmaker car Dieu seul sait ce qu'il pouvait leur réserver.

Au fil de ses pensées, la Sirène déambulait gracieusement dans le parc et dorénavant au milieu des allées des énormes citrouilles. Alors qu'elle relevait ses yeux charbonneux, elle vit une jeune fille, brune et tranquille, assise contre un de ces gros légumes oranges en train de manger un sandwich. Elle ne l'avait pas vue. Ce visage paisible lui rappelait quelqu'un : cette jeune fille n'était autre que Taylord Reegan, une Gryffondor qui aimerait bien qu'on lui foute plus souvent la paix quant à ses fréquentations dont une n'était autre que le boyfriend officiel de la Sirène, c'est-à-dire elle-même, Lilian Easter. L'autre était Scott Mc Beth, un jeune Serdaigle qu'elle avait rencontré au bord de la lisière de la Forêt Interdite et qui avait séduit la jolie brune lors du bal de Noël. De plus, si ses dires et ses sources étaient corrects, la jolie rouge et or était d'origine Texane. Bon, pas vraiment le même état que celui où Lilian passait ses vacances et qui avait vu naître et grandir la famille Schoonmaker. Cela faisait beaucoup de points communs tout de même.

La belle Lilian s'approcha donc de Taylord, un charmant sourire sur ses lèvres roses tendres.


- Puis-je me joindre au pic-nic de Miss Reegan ? Demanda-t-elle de sa voix douce et chantante, offrant son joli sourire à la jeune fille assise par terre. Attendez, un pic-nic entre américaines d'origines ça se respecte !
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Taylord Reegan


Taylord Reegan
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Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeLun 7 Mar - 21:20

Yeaaaaaaaaaaaaaaaah j'ai vu ca D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 206354 D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 206354 D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 206354

Ah oui, j'y pensais déjà aux prochaines vacances que j'allais passer au Texas. Je faisais plus ou moins toujours la même chose, mais cette fois, j'avais des projets, pleins de beaux projets, et j'avais hâte de les réaliser, une fois que je foulerai de nouveau le sol des mes origines. En outre mes journées que je passais toujours dehors à cheval, ou alors dans les écuries, j'avais envie de partir en randonnée plusieurs jours, coupée du monde, avec comme seule compagnie le vent qui viendrait me fouetter au visage. Et ma cousine, parce que c'était toujours plus amusant à plusieurs. Je lui avais déjà évoqué mon idée dans l'une de mes lettres et elle avait paru enchanté et enthousiaste. Elle avait même proposé de faire cette sortie en groupe, avec d'autres jeunes, dont je connaissais la plupart. Je m'y voyais alors que je fermai les yeux; les courses au galop dans les champs et les plaines, la pause, le soir, au coin du feu, avec de la nourriture à profusion pour nous et les chevaux. Les chants et les danses country... J'avais envie d'y être tout de suite, mais il allait encore falloir attendre quelques mois avant de faire du rêve, la réalité.

Et puis, il y avait une petite ombre au tableau dans tout ca, sinon, c'aurait été beaucoup trop simple. Ma tante, craintive comme elle était alors qu'elle dirigeait un ranch, était une véritable mère poule, et j'avais parfois l'impression que c'était plus le cas avec moi qu'avec sa propre fille, parce que justement, je n'avais plus mes parents et que cela lui aurait fait trop de mal de perdre un autre membre de sa famille. Bien entendu, je comprenais sa position, mais parfois, elle m'étouffait beaucoup trop; j'étais certaine qu'elle se faisait un sang d'encre pendant que je faisais ma scolarité à Poudlard et qu'elle devait être soulagée lorsque j'étais de nouveau en leur compagnie. Je me demandais bien qu'elle serait sa réaction si elle venait à apprendre que j'étais dans une école de magie, mais pour le moment, je préférais ne plutôt pas le savoir... Ruth, ma cousine, devait déjà tâter le terrain mais ca risquait de ne pas être une mince affaire. Cependant je lui faisais confiance parce que je savais qu'elle pouvait se montrer très persuasive quand elle le voulait, et lorsque je serai également sur place, j'insisterai également. De toute façon, elle ne pouvait pas refuser; elle savait que nous étions capables de partir malgré tout, même si elle nous l'interdisait, donc en gros, pour elle, la guerre était perdue d'avance. Et je savourais déjà intérieurement cette victoire.

Sans parler du sous entendu dans une autre des lettres de Ruth que j'avais reçu récemment. Elle n'avait pas craché le morceau, mais presque, ce qui ne pouvait que me donner plus envie de savoir ce qu'il se passait dans ce ranch qui était si loin... Je devenais un peu nostalgique du coup, mais ca ne faisait qu'augmenter ma joie de rentrer pour l'été, donc c'était un peu un mal pour un bien. Elle ne l'avait pas dit comme ca, mais j'avais quand même compris qu'il y avait eu un arrivage de nouveaux chevaux, et elle savait également que je prenais toujours plaisir à monter chaque nouveau venu sur le domaine. J'allais avoir de l'occupation, et si certains étaient encore jeunes, j'allais même pouvoir leur apprendre un truc ou deux que je savais... Je ne pouvais plus monter aussi souvent qu'avant, c'était vrai, mais je n'avais pas tout perdu non plus. Et puis comme ca, cela m'éviterait de ne pas perdre la main. Tout ca s'annonçait être génial avant même d'avoir commencé je ne parlais même pas de la grande foire qui avait lieu tout les ans en juillet; il y avait des ventes d'animaux ainsi que de nombreuses activités, comme des rodéos ou alors des concours d'agilité, de dressage western... Je n'y avais pas participé depuis plusieurs années, mais là, même si je n'en avais soufflé mot à personne, je devais avouer que ca me tentait plutôt pas mal.

Même si cela me faisait inévitablement songer à Sunset, lequel j'allais voir à chacune de mes visites même si pour cela, je devais supporter de longues heures de routes jusqu'en Arizona. C'était bien lui qui me manquait le plus et ma seule consolation là dedans, c'était que je savais qu'il se portait bien et qu'on prenait soin de lui, et c'était ce qui restait le plus important. Mais c'était aussi avec lui que j'avais toujours participé aux manifestations et il me connaissait aussi bien que moi même je le connaissais. Je savais que je ne devais pas rester sur mes acquis, mais j'avais quand même un pincement au coeur, comme n'importe qui en fait, lorsqu'on sait que l'on doit laisser un ami derrière soi...

Je méditais tout ca, prête à tomber dans les bras de Morphée pour une petite sieste passagère, ce qui ne me ferait peut être pas de mal, parce que mon sommeil était tout aussi léger que d'habitude, et même si avec les années, je m'y faisais, plus le temps passait, moins j'avais la patience de supporter de rester allongée dans mon lit pendant des heures les yeux ouverts sans ne rien pouvoir faire sinon attendre... Ca avait un petit côté angoissant, surtout quand on nous interdisait de se balader dans les couloirs la nuit ou encore dans le parc. Une véritable torture pour moi qui détestait être enfermée. C'était aussi entre autre pour ca que je détestais particulièrement la pluie qui était toujours bien trop présent en Ecosse à mon goût. Mais même ca, j'avais terminé par m'y faire, c'était pour dire...
Au moins, là, je ne me posais pas de questions, j'étais tranquille et en paix avec moi même, me disant qu'il ne suffisait rien de plus pour être de bonne humeur en cet instant; il fallait donc le profiter pleinement, surtout quand aucun nuage ne menacait le ciel. Ils semblaient être partis prendre des vacances pour la journée, et je leur en remerciais !

Oui, peut être aurai-je fait un petit somme si la voix qui vient doucement se déposer à mes oreilles comme un chant d'oiseau ne me fit pas rouvrir doucement les yeux, comme si j'étais Cendrillon qu'on venait enfin de délivrer de son songe et qui ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait dormi pendant des lustres !

- Puis-je me joindre au pic-nic de Miss Reegan ?

Alors ca, ca avait plutôt l'air d'être étonnant, parce que sur toute la population Poudlarienne, je ne m'étais pas attendue à rencontrer Lilian Easter ici ! Non pas parce que ce n'était pas un lieu pour elle, car elle avait bien le droit d'aller où bon lui semblait, mais elle était tellement constamment entourée de monde qu'il était en fait difficile de l'imaginer toute seule. Si bien qu'il était également difficile de la cotoyer et du coup, les gens les mettaient rapidement sur un piédestal, mais toujours sans vraiment la connaître. Je ne cherchais pas à la dévaloriser, au contraire, je trouvais cette fille fascinante sous bien des points, mais j'essayais tout de même de la juger comme elle le méritait, c'est à dire à sa juste valeur, ni plus, ni moins. Je me demandais par ailleurs comment faisait-elle pour supporter tout le poids de la célébrité sur son dos, parce que les gens en demandaient toujours beaucoup, toujours plus. Et plus on a de l'importance, plus le moindre faux pas est également important. N'importe qui ne pouvait pas être à sa place, c'était certain.

En tout cas, mon visage s'éclaira aussitôt; je réclamais beaucoup la compagnie des autres ces derniers temps, même s'il en convient, j'étais venue seule ici. Mais c'était amusant également de ne pas savoir avec qui on allait terminer sa journée, ca ajoutait sa dose de péripéties, alors autant dire que ca me plaisait bien. Je hochai la tête en confirmant :

- Avec plaisir ! Mais c'est déjà le dessert, ajoutai-je avec un brin de malice dans la voix.

J'avais également emporté avec moi quelques patacitrouilles ce qui était une véritable coïncidence, et lorsque je m'en rendais compte, je secouai la tête en souriant encore plus; j'aurais souhaité le faire exprès que je n'aurai pas réussi à faire mieux. Je sortais ma baguette magique de ma poche et d'un geste souple et léger, faisais apparaître une petite nappe où je déposais par la suite les bonbons, avant d'en prendre moi même un. J'en proposai alors à celle que l'on appelait, la sirène de Poudlard :

- Sers toi. Même si ce n'est pas aussi bon que les véritables citrouilles, la gourmandise ne fait que me pousser à en manger...

C'était dans ces cas là que j'aimais bien être une sorcière, parce que quand même, les sucreries qu'ils inventaient étaient toutes pour la plupart délicieuses ! Après bien sûr, il fallait toujours éviter de parler des Dragée Surprises, parce que c'était une autre affaire, mais niveau originalité, on était servit ! J'aimais bien bien faire les boutiques de Pré Au Lard, parce qu'ils proposaient toujours un choix incroyable, en plus des couleurs qui venaient taper dans les yeux, si bien qu'au final, on ne savait jamais quoi choisir...

Le regard pétillant, j'observai avec curiosité Lilian. J'étais loin de la considérer comme une bête curieuse, mais sa tenue prêtait quand même au regard. J'en avais vu des look différents aux Etats Unis, alors je ne pouvais pas dire que ca m'étonnait, mais je trouvais ca chouette de voir qu'elle avait réussi à garder son propre style tout en portant une tenue dans laquelle les gens n'avaient pas l'habitude de la voir. Ca devait très certainement agacer, parce que de nombreuses filles rêvaient de lui ressembler. Moi, je ne savais pas réellement où me placer dans tout ca. Bien sûr j'éprouvais du respect pour Lilian, mais en même temps je ne pensais pas qu'imiter une personne soit très valorisant pour la personne en elle même car voir des pâles copies de soi même dans les couloirs, pour ma part, ca ne me plairait pas. Le mieux était justement de prendre exemple sur elle oui, mais en se forgeant soi même sa propre réputation avec son propre caractère. Tout de suite, ca faisait toute la différence.

Pas commun une rockeuse anglaise dans Poudlard ! Je retapai un coup dans les patacitrouilles parce que c'était décidément trop bon.

- Alors dis moi, c'est quand que tu comptes organiser ton soulèvement contre les profs de l'école ? Demandais-je sur le ton de la plaisanterie en faisant référence à se tenue bien sûr. Habillée ainsi, elle avait tout l'air d'une révolutionnaire !
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Lilian Easter


Lilian Easter
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Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
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Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeMar 8 Mar - 18:35

En même temps, j'ai envie de dire, c'est parce qu'on a trop la classe D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 206354

En tout cas, il est clair que Taylord Reegan ne s'attendait certainement pas à se faire apostropher par Lilian Easter en personne. A tel point que la rouge et or ouvrit de grands yeux tous ronds ce qui accentua le sourire de la sirène et qui craint alors que la rouge et or s'étouffe avec son sandwich. Ce qui franchement, aurait été très bête. C'est comme mourir noyée alors que vous étiez sur une île déserte avec un super beau mec mais parce que vous êtes bourrée, vous ne savez plus nager. Dans ce cas, il y avait même de quoi mourir une deuxième fois tellement la première mort qu'on avait eu était plus que stupide. En plus, Lilian sentait que Taylord n'était pas une méchante personne, au contraire, elle semblait vraiment gentille et la voir mourir ainsi, étouffée avec son sandwich, elle aurait manqué une occasion de rencontrer une personne sûrement formidable.

La belle ne connaissait pas grand chose d'elle, hormis qu'elle ornait les mêmes rangs rouges et or de la maison, qu'elle connaissait plutôt bien Chuck Carlton – il paraîtrait que ce n'était pas le grand amour entre eux mais plutôt le jeu du chat et de la souris – et qu'elle venait du continent outre Atlantique. Bien sûr, elle était plus américaine que Lilian, qui elle ne l'était qu'à moitié de par son père et toute la famille paternelle mais la jolie Texane ne devait, comme elle, passer seulement ses vacances dans son état natal. Lilian n'était jamais allée au Texas mais c'est une chose qu'elle aimerait vraiment faire : parcourir les plaines à dos de sa jument dorée, vivre comme les cow-boys d'autrefois – le portable en plus au cas où – cela devait être tout simplement génial.

Cependant, l'étonnement de Taylord fit très vite place à un air ravi qui éclaira son visage et étira ses lèvres en un petit sourire que Lilian trouva charmant. La sirène n'avait encore jamais vu quelqu'un prendre son repas seul et entouré de citrouilles, mais Taylord semblait être quelqu'un qui aimait parfois la solitude et se retrouver ici, on ne pouvait rien demander de mieux. La solitude était quelque chose que Lilian ne connaissait plus véritablement. Toujours entourée d'autre moins trois ou quatre personnes elle avait bien du mal à la trouver cette solitude et c'est en partie à cause de cela qu'elle s'en était allée dans le parc avant que quelqu'un ne la suive et ne se colle à elle. Non pas qu'elle n'aimait pas la compagnie des gens, au contraire, mais se retrouver tranquille avec une personne comme Taylord s'avérait tout aussi bien.


- Avec plaisir ! Mais c'est déjà le dessert.

Lilian sourit devant Taylord qui sortait de sa poche quelques Patacitrouilles. Elle avait vraiment tout prévu ! Peut-être même avait-elle imaginé que quelqu'un viendrait la retrouver, oh je ne sais pas moi, Scott par exemple et par conséquent avait prévu un peu plus. Au cas où, parce qu'on ne sait jamais. Avant que Lilian ne puisse s'asseoir, une nappe se déposa délicatement sur le sol. Dans un tintement de gourmettes les unes contre les autres, la sirène pris place à côté de la jolie rouge et or et pinça entre ses longs doigts fins une des friandises en forme de citrouilles miniatures. Vraiment, c'était la journée de la citrouille aujourd'hui !

- Parfait, c'est ce que je préfère, répondit-elle en un clin d'œil avant de gober la Patacitrouille et de s'appuyer contre un autre gros cucurbitacée.

Ce calme lui faisait un bien fou. Lilian la Sirène était rarement seule comme je viens de le dire. De ne plus sentir le regard des autres sur elle, qu'il soit envieux ou jaloux, admiratif ou non. De se savoir libre, sans devoir supporter parfois des conversations un peu barbantes de personnes qui tentaient de sympathiser avec vous ou vous assaillaient de question parce que vous étiez LA Sirène de Poudlard du genre : comment expliques-tu que tant de gens t'admires ? Ou comment fais-tu pour avoir autant d'habits dans une seule armoire et encore plus, dans une seule valise ? Il est clair que les discussions étaient nettement plus réduites. La chose serait clairement différente avec Taylord, Lilian le sentait. Déjà, se retrouver entre filles dans le potager aux citrouilles n'était pas chose commune, mais il était clair et net que ce ne serait pas pour parler de la dernière mode américaine, à savoir le fard à paupières rose fushia qui ferait fureur cet été.


- Sers toi. Même si ce n'est pas aussi bon que les véritables citrouilles, la gourmandise ne fait que me pousser à en manger...

Taylord était bien une fille. Tout comme elle tout à l'heure avec les crêpes au rhum, quand la gourmandise s'emparait d'elle, il lui était difficile de résister et encore plus de s'arrêter. Parce que toujours on avait l'impression que la dernière sucrerie qu'on venait d'avaler n'était pas encore assez bonne et que l'on ne pourrait avoir satisfaction qu'une fois une autre avalée etc.

- La gourmandise semble être une de tes nombreuses qualités, Taylord.

Lilian, de profil à la Texane, piqua une autre Patacitrouille avant de lui sourire, toute radieuse et presque ingénue qu'elle était. Souvent, elle aimait se parer de ce masque innocent et enfantin que certainement seuls sa cousine Alexandra et ses deux frères, plus Hadrian connaissaient parfaitement. Il faut dire qu'ainsi elle était encore plus rayonnante et plus belle, ses yeux brillaient comme des milliers de diamants dans une eau azure des Caraïbes sous le soleil chaud.

La rouge et or sentait que sa compatriote ne pouvait s'empêcher de détailler sa tenue, chose qui était normale après tout tellement il était peu courant de voir la sirène vêtue de la sorte. Mais cela ne la gênait pas plus que d'habitude, encore moins peut-être car elle savait que ce ne serait pas Taylord qui se permettrait de la critiquer ouvertement et sans gêne. Cette fille semblait tellement loin de ce genre d'attitude et incarnait tout le contraire ; une jeune fille qui ne se prenait pas la tête et qui n'aimait pas qu'on la lui prenne. Lilian serait donc tranquille avec elle et puis, elles avaient tant de points communs – tant est peut-être une hyperbole mais cela faisait plaisir à la sirène – et elles ne pouvaient que s'entendre. Et puis si Taylord n'avait pas voulu que Lilian se joigne à elle, elle le lui aurait clairement dit dès le début. L'avait-elle fait ? Non
.


- Alors dis moi, c'est quand que tu comptes organiser ton soulèvement contre les profs de l'école ?

La plaisanterie en allusion directe à sa tenue fit rire doucement Lilian qui jeta son regard amusé sur le visage taquin de Taylord. Ses longues jambes auparavant tendues se replièrent sous elle et la belle s'assit de biais pour mieux voir et converser avec la Texane.

- Dès que Keith Richards m'aura épousée, ce qui ne devrait plus tarder. La belle jeune fille éclata de son rire doux et cristallin. Il est vrai qu'elle aurait vécue à l'époque où les Rolling Stones émergeait et devenait l'un des plus grands groupes de rock, nul doute qu'elle aurait été comme toutes ces jeunes filles et serait tombée raide dingue du guitariste. Non je plaisante. A vrai dire, j'en sais trop rien mais avec tous ces histoires et potins du Daily, les profs me regardent un peu de travers alors j'essaye de ne pas trop me faire remarquer. Dit-elle calmement en reprenant une friandise. Mais je pense qu'une fois qu'ils m'auront lâché la grappe, je leur ferai une petite surprise. Sauf que je ne sais pas encore quel genre.

Un petit rire doux sortit de sa gorge et elle adressa un clin d'œil malicieux à Taylord. Elle passa sa main dans ses cheveux et les disposa sur le côté gauche afin qu'ils coulent sur son épaule.

Ce qu'elle venait de dire, elle n'y avait jamais réellement songé. Elle n'était pas de ces personnes qui cherchent à tout prix à rendre chèvres les professeurs, surtout depuis que son prénom et celui de Chuck alimentaient les lignes et les pages du Daily Poudlard. Les enseignants devaient bien entendu, discrètement y jeter un coup d'œil de temps à autre allez savoir. Bien qu'elle ait le goût de la provocation dans les veines – ce n'est pas pour rien qu'elle avait été envoyée à Gryffondor tout de même – son cran n'arrivait pas à la cheville de celui de certaines personnes. Aux États-Unis, avec toute sa bande d'amis et sa cousine, Lilian était capable de bien des choses bien qu'elle soit connue dans la ville où se situait sa maison de vacances mais à Poudlard, les choses étaient différentes. Son moindre faux pas, son moindre déboire était immédiatement retranscrit dans le journal de l'école et tout le monde pouvait alors savoir ce qui s'était passé. Voilà pourquoi, à cause de sa réputation, la jeune lionne restait tranquille et évitait tout travers. C'était l'un des points négatifs de la popularité, tout le monde le savait mais les journalistes s'y donnaient à cœur joie, du moment que cela alimentait le journal. C'était à cause d'eux que les professeurs, en particulier Meryl Kelsey, la surveillaient davantage avec Chuck. Si personne n'était venu les espionner dans la tour d'astronomie, cela serait resté entre eux et tout irait pour le mieux.

Enfin bref, elle ne souhaitait pas se ressasser toutes ces histoires : maintenant, elle et Chuck c'était officiel, bien que tout le monde s'en doutait depuis le jour où quelqu'un avait ébruité leur séjour dans sa maison de vacances et on les lâchait. On s'intéressait plus à ces nouveaux couples, du type Holly Dilay et Daniel Kelsey ou bien même Taylord et Scott.


- Dis-moi, c'est vrai que tu viens du Texas ? Rompant le silence qui s'installait entre les deux jeunes filles rouges et or, Lilian pencha la tête sur le côté, essayant de deviner la réponse de Taylord dans ses grands et doux yeux bruns.

Si tel était le cas, la jeune fille devait avoir une passion elle aussi pour les chevaux, sauf si bien sûr elle vivait dans un de ces grands buildings. Mais Taylord n'avait pas l'air d'être ce genre de filles et à vrai dire, Lilian la voyait très bien vivre dans un ranch, entouré de plaines montagneuses et sèches avec des dizaines de chevaux. Lilian n'avait jamais pratiqué la monte western et s'en tenait à la monte classique avec sa jument Ophée qui en ce moment, devrait brouter paisiblement l'herbe de son pré qu'on voyait de la fenêtre de sa chambre. C'est alors qu'elle s'imagina avec Taylord, toutes deux à cheval à la mode western, des chapeaux de cow-boys pour les protéger du soleil, de longues tresses, la peau bronzée et cuivrée, des santiags aux pieds, des jean confortables et chemises légères, parcourant les plaines à cheval. Ce serait merveilleux. Hé quoi, les américaines veulent plein de choses et puis merde, elles ont la classe oui ou non ?
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Taylord Reegan
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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeMer 9 Mar - 17:48

Pourquoi en serait-il autrement de toute façon ? ^^

Ca pouvait paraître bête, mais les plus simples plaisirs de la vie étaient bien souvent les plus agréables, comme la nourriture. Je prenais cet exemple parce que j'étais justement en train de manger, donc pourquoi aller chercher compliqué quand une solution toute bête vous tombait dans les mains ? Mais également parce que pendant plusieurs années, j'avais été malade. Même si pendant longtemps, j'avais refusé le terme, aujourd'hui, je l'acceptais, preuve que l'anorexie semblait loin derrière moi alors qu'elle était peut être plus près que je ne le pensais. On était jamais à l'abri avec ca, mais je pensais être assez solide, les mois aidant, pour ne pas faire des erreurs stupides. Je je ne faisais pas toujours des actions très raisonnables, et ce dans n'importe quel domaine; mais je n'étais pas bête. Je n'avais pas envie de revivre cette situation, surtout alors que je savourais un nombre incalculable de patacitrouilles.

La fonction première des aliments étaient de nous nourrir, pour nous permettre entre autres de rester en vie, mais apprendre aussi à l'apprécier était judicieux. Car manger des choses qu'on aimait et qui ravissaient nos papilles, c'était un instant qu'on ne voulait jamais terminer, jusqu'à ce que l'estomac soit rassasié et n'en demande plus. Mais alors quand en plus de ca, la présentation du plat était jolie, même si dans la proposition de l'assiette il pouvait y avoir un légume que l'on aimait pas, le cuisinier l'avait présenté d'une façon tellement particulière, que même si d'habitude il répugnait, là, on avait irrémédiablement envie de le goûter pour voir quelles sensations il y aurait dans la bouche ensuite. J'étais certaine que les cuisiniers étaient donc des magiciens à leur manière, qu'ils soient sorciers ou non, et les repas qu'on faisait apparaître dans la grande salle étaient toujours délicieux. Il y en avait à chaque fois pour tout les goûts et chacun y trouvait son compte. Une chose était sûre, quand on aimait manger, on ressortait toujours de la pièce le ventre plein.

Après mon énorme sandwich englouti, je n'avais plus vraiment faim, et ce n'était que par gourmandise que j'enfilai bonbons sur bonbons. Mon corps n'en demandait plus pourtant, mais dès l'instant où j'en mettais un dans ma bouche, il savait par avance qu'il en voulait un autre, et ici, mais raison ne pouvait rien faire sinon passer sous silence ce geste qu'il aurait mieux valu éviter. Mais à quoi bon, ce n'était pas comme si je devais me soucier de ma corpulence qui pourrait éventuellement grossir, ca ne pouvait pas être le cas, car j'avais du mal à prends du poids en mangeant beaucoup; alors quand c'était normalement, bonbons ou pas, je n'avais pas à m'inquiéter. Après, oui, je savais que ce n'étais pas bon pour la santé, on nous le répétait assez souvent quand on étaient gosses pour qu'on soit parfaitement au courant; mais quand la tentation est trop forte, surtout pour des choses délicieuses comme celles ci, il est difficile d'y résister. Alors c'est simple; on y résiste pas. Et puis par les temps qui couraient, c'était tout aussi bien de profiter de chaque instant, chaque geste aussi futile qui soit; je n'étais pas du genre à penser à ma fin proche, même si dans ma situation, j'aurais été en droit de le faire. Il y avait de nombreux dangers, c'était vrai, et même si on était en sécurité à Poudlard, il ne fallait pas néanmoins en faire abstraction. Après, il ne fallait pas non plus penser qu'on allait se faire attaquer à chaque coin de rue.
Comment vivre sinon ?

Dans cette optique optique là toutefois, j'étais rassurée quand je savais que le reste de ma famille vivait aux Etats Unis, car les savoir loin me faisait croire qu'ils étaient plus ou moins en sécurité, même si je me mentais à moi même, parce que personne n'était en sécurité nul part. Mais j'avais également eu la fausse naïveté de croire que si Harry Potter était ici, Celui dont on ne devait pas prononcer le nom voudrait s'en rapprocher à tout prix, dès lors il y avait de plus grandes chances qu'il se trouve au Royaume Uni, plutôt qu'ailleurs. Une maigre consolation, mais consolation tout de même qui me faisait enlever un poids. Je n'avais pas besoin d'un autre drame maintenant, j'avais déjà assez à faire, merci bien.
Je trouvais d'ailleurs que je n'avançais pas dans mes recherches pour découvrir la vérité, même si depuis mon entrée à Poudlard j'avais déjà fait de grandes avancées puisque j'avais appris que la Marque des Ténèbres qui flottait au dessus de ma maison avait été faite par les mangemorts, ce qui réduisait fortement le champ de recherche des meurtriers de mes parents ainsi que mon frère et ma soeur. Il n'empêchait qu'ils devaient malgré tout être une flopée, ici ou dans un autre pays, alors pour savoir qui était derrière tout ca, s'avérait être tout aussi compliqué. Et j'avais la perpétuelle sensation de patauger et de ne pas trouver ce que je voulais le plus ardemment au monde; les venger. Il était vrai que je m'étais moins d'acharnement dans cette entreprise qu'au départ, vivant également ma vie d'adolescente à côté, mais quand même, je trouvais que je ne faisais pas beaucoup de progrès depuis un bout de temps.

Mais c'était sûr que ce n'était pas en mangeant des patacitrouilles que j'allais avancer.
Mais on allait pas m'en vouloir de profiter du soleil, à la place de chercher des gens dont je ne connaissais même pas l'identité. Et en plus, maintenant que j'étais rejointe par Lilian Easter, j'avais encore moins envie de bouger. De la compagnie, voilà une bonne idée, surtout en une si belle journée que celle ci. Et encore mieux quand c'était pour faire la connaissance d'une personne dont on apprenait la personnalité que de loi, grâce aux ragots qu'on racontait. Je n'en faisais rien et préférais plutôt me faire ma propre opinion de celle qui se tenait en face de moi. Et comme j'en avais justement l'occasion, autant ne pas la laisser passer.

-La gourmandise semble être une de tes nombreuses qualités, Taylord.

On m'avait déjà demandé si je détestais Lilian. Au départ, je n'avais pas compris, preuve que ce genre de question était pour le moins invraisemblable, mais apparemment, elle était tout autant appréciée que détestée, c'était peut être pour ca qu'elle faisait autant parler d'elle. Mais pas parce que j'essayai de jouer dans la même cours qu'elle, comme certaines filles qui le tentaient en vain, mais parce qu'elle sortait avec Chuck Carlton. C'était désespérant de devoir toujours en revenir à lui. Mais pour faire court, on me questionnait depuis ma première année pour savoir quand est-ce que j'allais sortir avec lui, parce que nous passions plus ou moins notre temps ensemble -a mon plus grand désespoir au départ, mais parce qu'à présent nous pouvions nous considérer comme « amis », ce qui changeait la donne- bref tous devaient penser que la sirène de l'école était devenue ma principale rivale pour que je puisse « réussir » mon entreprise, alors qu'au contraire, ca m'était bien égal. Il pouvait bien faire ce qu'ils veulent, j'avais déjà bien assez à faire de mon côté, être avec Scott mon convenant parfaitement. Du coup, ca en énervait plus certaines qui voulaient rallier le plus de filles de leur côté pour se liguer contre la jolie rouge et or. Moi, tant que me foutait la paix, bonne ou mauvaise réputation, je m'en fichai; je restais neutre, et c'était beaucoup plus pratique et surtout, ca causait moins d'emmerdes.

-Si tu le dis, je ne vais pas contredire les compliments !

Lorsque j'étais de bonne humeur comme aujourd'hui, tout me portait à faire sourire. En fin de compte, je n'étais pas vraiment contrariante comme nana, même si j'avouais bien volontiers avoir un mauvais caractère. Ca aussi, on me l'avait trop souvent répété, au final, cela restait bien ancré dans mon petit crâne, mais au lieu d'en faire toute une montagne et essayer de changer certains points désagréable de ma personnalité, je préférais ne pas me prendre la tête et rester telle que j'étais. Il fallait partir du principe qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde de toute façon, alors ceux là passaient leur chemin, et d'autres s'arrêtaient.

Installée confortablement contre le potiron, j'avais arrêter de manger. Je savais quel effet ca faisait d'être malade lorsqu'on avait avalé trop de sucreries et je n'avais pas envie de passer une mauvaise nuit à me tordre le ventre parce que celui ci avait décidé de faire la java jusqu'au matin. Parce que oui, c'était toujours terminé au lever du jours lorsqu'il fallait se rendre en compte.
C'était ca qu'on appelait l'ironie du sort.
A la place, j'écoutai ma camarade qui se prêtait au jeu de la plaisanterie.

-Dès que Keith Richards m'aura épousée, ce qui ne devrait plus tarder. Non je plaisante. A vrai dire, j'en sais trop rien mais avec tous ces histoires et potins du Daily, les profs me regardent un peu de travers alors j'essaye de ne pas trop me faire remarquer. Mais je pense qu'une fois qu'ils m'auront lâché la grappe, je leur ferai une petite surprise. Sauf que je ne sais pas encore quel genre.

Ce qui ne faisait que confirmer ce que je pensais. Ce n'est pas parce qu'on est « célèbre » qu'on ne sait pas s'amuser un peu, et même pourquoi pas faire des trucs fous, comme découvrir des litres de rhum cachés au fin fond d'une île déserte, et j'étais presque certaine que si je demandais à Lilian de s'enfuir maintenant avec moi pour le faire, elle accepterait. Après bien sûr c'était impossible, surtout que ca finirait par se corser rapidement, rien que pour trouver la dite île déserte en question, mais après tout, pourquoi pas, nous n'étions pas des sorcières pour rien, alors peut être que ce n'était pas si compliqué que ca.

-Et puis les blagues les meilleures restent toujours anonymes, renchérissais-je d'un ton théâtral et faussement défaitiste. C'est dommage finalement de rester dans l'ombre quand on murmure dans les couloirs que celui qui a fait tel ou tel acte est un génie.

Et ca arrivait plus souvent qu'on ne le pensait parce que, et c'était normal, les élèves n'avaient pas envie de se faire prendre la main dans le sac par les profs. Moi même j'étais passée reine dans l'art des coups bas, ce qui avait le don d'agacer mes parents dans le temps ainsi que ma tante maintenant. A Poudlard, je passais pour l'élève modèle. En apparence tout au moins parce que lorsqu'on m'avait trop titillé injustement, il m'arrivait de faire un farce; bénigne bien sûr, histoire de clouer le bec à quelqu'un qui le méritait. Et ce sans me faire prendre. C'aurait été bête de se prendre une retenue à cause d'une personne dont c'était la faute au départ. J'en convenais tout à fait, c'était un cercle vicieux et il aurait été raisonnable de ma part de le briser et non de l'entretenir.
Mais bon j'étais du genre... butée.

-Dis-moi, c'est vrai que tu viens du Texas ?

Quand on venait à parler de mon sujet préféré, et que ce n'était pas intéressé du genre « tu connaitrais pas un coin sympa à visiter dans le coin? » je devenais très bavarde. Et puis dans la question de la Gryffondor on ne sentait pas qu'en dessous, elle voulait seulement savoir quels étaient les coins branchés du Texas. En plus je ne pouvais qu'à moitié lui répondre parce que même si effectivement, j'en connaissais quelques uns, je préférais largement être sur le dos d'un cheval.

-Ni plus ni moins. J'ai l'impression que c'est le bout du monde quand je suis à Poudlard.

Cette distance... C'était dans ces cas là qu'on se disait que le transplanage pouvait s'avérer être bien pratique. J'essayai de voir le bon côté des choses; dans deux ans j'allais avoir la possibilité de passer mon permis. Et alors, à moi la liberté. En même temps, je ne serais plus non plus à Poudlard dans deux ans non plus si tout se passait bien.
Mais l'avenir... je préférais ne pas avoir à y penser.
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Lilian Easter


Lilian Easter
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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
Date d'inscription : 31/10/2007

Feuille de personnage
Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeVen 11 Mar - 15:00

Le contraire n'est même pas possible D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 206354

Beaucoup de personnes se demandaient comment Lilian faisait pour ne continuer à vivre malgré le poids de sa réputation sur les épaules. La réponse était simple : elle ne savait pas. Non elle ne savait pas, vraiment. Sa réputation elle l'avait forgé elle-même, de ses propres mains et parce que son caractère, son essence semblaient lui interdire d'en faire autrement. Les fruits de son labeur récoltés, elle avait dû apprendre à vivre avec les avantages et inconvénients qu'ils lui procuraient. La Sirène s'en accommodait, parfois mieux parfois moins bien mais il est clair que maintenant, tout cela relevait de son quotidien, qu'elle le veuille ou non. La belle lionne était l'un des sujets favoris et de prédilection du Daily Poudlard qui ne publiait pas un seul exemplaire sans que son nom y soit cité.

Et c'était ce journal qui poussait certaines personnes, notamment des jeunes filles à la détester et la jalouser. Le nombre de ces filles était grimpé en flèche lorsque sa nuit avec Chuck dans la tour d'astronomie avait été retranscrit dans la presse de l'école. Comprenez, le plus beau garçon de l'école, celui qui faisait tourner les têtes des jeunes filles en fleur et qui, de surcroît était maqué à l'époque mais couchait avec LA Sirène de Poudlard, il y avait de quoi faire des jaloux et jalouses. Cela ne s'était pas non plus calmé les esprits suite à leurs vacances ensemble. Mais qui détestait réellement le plus Lilian ? Les filles parce qu'elle était la plus belle fille de Poudlard, qu'elle faisait tomber les mecs un à un, qu'elle ait la garde-robe la plus fournie en vêtements, chaussures et accessoires aux prix frôlant parfois l'ostentation et qu'aujourd'hui, elle était la copine officielle du Mister Gryffondor Chuck Carlton ? Ou les garçons parce que justement, elle avait jeté son dévolu sur ce joli cœur au bras de qui maintenant elle s'affichait parfois ? Toutefois, tout le monde savait qu'au fond d'eux, ces jeunes gens enviaient tous la belle Lilian. Les jeunes rêvaient toutes de lui ressembler et les garçons continuaient pourtant de succomber à ses charmes irrésistibles. Et à elle de continuer à jouer les charmeuses quand l'envie lui prenait et de rire devant ces pâles copies d'elle-même qui en aucun cas, ne la contrariait parce qu'elle savait que jamais aucune de ces filles ne lui arriverait à la cheville. Elle avait forgé sa réputation et la vivait bien.

Peut-être l'avait-elle érigée pour oublier la perte de son frère aîné. On a tous un passé ou un secret que l'on ne voudrait jamais dévoiler. Taylord faisait peut-être partie de ces personnes qui, tout comme Lilian, cherchait à oublier un épisode de leur vie comme si rien de tout cela s'était un jour déroulé. Cependant, la lionne aux grands yeux ne lui demanderait pas, ne connaissant pas assez la Texane pour cela et par simple politesse. Peut-être que Taylord était au contraire une de ces rares personnes à qui la vie souriait depuis toujours et qui vivait chaque jour dans le bonheur. Chose certaine, les deux jeunes filles ressemblaient à deux petites filles qui s'émerveillent devant les bonbons qui séduisent leurs yeux malicieux et satisfont leur gourmandise. Car ce n'était que par pure gourmandise que les deux rouges et or continuaient d'avaler les friandises et parce qu'elles paraissaient être de ce type de filles qui ne prenaient pas un kilo même après s'être goinfrées comme quatre. Pratique d'être parfaite !

Parce que Taylord et Lilian étaient parfaites. De un, elles ornaient les rangs de la merveilleuse maison de Godric Gryffondor. De deux, elles avaient toutes deux des origines américaines et de trois, elles aimaient les mêmes sucreries.


-Si tu le dis, je ne vais pas contredire les compliments !

Taylord répondit en plus par un sourire qui étira les lèvres fines de la sirène. La jolie Texane était vraiment ravissante ce sourire aux lèvres. Nature, simple, de parfaits adjectifs qui la qualifiaient à merveille. Taylord était une de ces rares filles à la beauté simple. Sans artifice ni quelque maquillage ostentatoire – un peu le contraire de Lilian aujourd'hui, elle resplendissait et ses yeux bruns doux brillaient d'une délicieuse malice. Maintenant la sirène comprit pourquoi Chuck en pinçait pour elle ; il y avait de quoi. Scott avait décidément bien de la chance car il était clair que depuis quelques temps maintenant, Taylord figurait dans le top ten des plus jolies filles de Poudlard avec Gabrielle Delacourt, Megane Parry, Ilaya Aragon, Ambre Serana – oui, certains aiment – Katie Bell, Heather Lass, Haruhi Michiko et d'autres que Lilian ne connaissait pas.

Ladite Texane s'arrêta ensuite de s'avaler des Patacitrouilles et s'appuya contre ce qui semblait être un potiron qui se trouvait derrière elle. D'ailleurs, Lilian n'avait jamais su faire la différence entre citrouille et potiron. Mettez la devant ces deux cucurbitacées et demandez-lui de choisir le potiron, nul doute qu'elle ne saurait pas vous répondre. Mais aujourd'hui, elle avait décidé que ce qui était derrière Taylord était un potiron alors même si c'était une citrouille, aujourd'hui cela s'appelait potiron et fuck. De toute façon, ce n'était pas lui ou elle – si c'était une citrouille, qui viendrait la contredire. Cela voudrait surtout dire que les effets du rhum des crêpes opérait en différé sur Lilian. Enfin bref ! Taylord devait sûrement avoir le ventre un peu trop plein pour continuer et ne semblait pas vouloir passer le reste de sa journée en compagnie des toilettes. Niveau romantique on fait mieux. D'ailleurs, la belle ne tarderait pas à arrêter elle non plus, histoire de ne pas subir ce sort. Taylord écouta d'une oreille attentive les dires de Lilian, une ombre de sourire sur son visage.


-Et puis les blagues les meilleures restent toujours anonymes. C'est dommage finalement de rester dans l'ombre quand on murmure dans les couloirs que celui qui a fait tel ou tel acte est un génie.

La Sirène haussa les épaules avant de céder une dernière fois à la tentation des Patacitrouilles puis s'appuya elle aussi contre le cucurbitacée derrière elle, dans un bruit métallique de gourmettes. Elle étendit ses longues jambes de gazelle et regarda ses santiags avant de renchérir.

- C'est vrai. Mais c'est comme pour les super-héros. On ne sait jamais qui c'est mais on ne peut pas s'empêcher de les admirer pour leur courage et cela permet à la personne qui incarne ce super-héros de ne pas se faire choper par les flics ou pour nous, par les profs. Lilian poussa un soupir amusé. Sa comparaison n'arrivait pas à la cheville des grands auteurs mais qu'importe, Taylord la comprendrait. Enfin, elle espérait. En plus, les élèves s'identifient à cette personne et c'est ça qui est drôle.

Mais ça l'était nettement moins pour les professeurs qui, si tel était le cas, devraient faire face à une dizaine de vengeurs masqués qui leur feraient des coups bas. Horrible pour eux mais tellement drôle pour les élèves. Taylord paraissait en savoir bien plus sur ce sujet qu'elle ne le faisait paraître, Lilian crut le déceler dans ses paroles. Chacun des élèves s'étaient au moins une fois essayés à ce genre de bassesse, parfois gentilles parfois non et avaient apprécié ce côté anonyme qui les faisaient sourire sous cape, fiers que leur plan ait fonctionné. Tout comme les véritables super-héros, êtres humains que l'on croit ordinaires s'amusent des articles de journaux que la presse leur dédient. Enfin, s'il y avait un super-héros à Poudlard, cela se saurait et bien plus facilement que dans une grande ville, car la mini-ville qu'était cette école prestigieuse ne permettait pas réellement aux habitants une véritable intimité et cacher le costume serait un réel dilemme.

Il sembla à la jeune fille que lorsqu'elle prononça le mot « Texas » Taylord ouvrit de grands yeux pétillants. Lilian avait mit dans le mille. Elle savait que Taylord lui aurait posé la même question quant à ses origines, elle aurait eu exactement la même attitude. Il paraissait alors que lorsque l'on en venait au sujet des origines et plus particulièrement ici du continent américain, la Texane pourrait en parler des journées durant.


-Ni plus ni moins. J'ai l'impression que c'est le bout du monde quand je suis à Poudlard.

Américaines toutes les deux, les jeunes filles vivaient pourtant dans deux endroits de ce continent différents. Et c'était cela qui faisait la richesse de ce pays. Taylord semblait vraiment aimer son état natal. Lilian ne pouvait pas en dire autant, étant née en Angleterre. Bien qu'elle aimait énormément se rendre aux États-Unis, elle adorait également passer ses vacances en Andalousie, chez sa famille maternelle. Toutefois, si ses parents lui avaient attribué la double nationalité, anglaise et américaine, c'est parce qu'ils se doutaient que sitôt qu'elle le pourrait, leur fille partirait outre Atlantique.

- Tu m'étonnes. Ça me fait exactement la même chose quand je vais à New-York chez mes grands-parents ou dans la baie du Nord-Est. Je ne te cache pas que j'ai toujours un temps de réadaptation quand je retourne à Poudlard !

Ce qui était compréhensible : se réhabituer au temps écossais lorsque l'on a passé trois semaines voire presque un mois au bord de la plage ou un autre mois dans le sud chaud de l'Espagne était une épreuve difficile. Taylord devait vivre la même chose : délaisser l'aridité du Texas et ses plaines montagneuses pour l'humidité écossaise ne devait pas non plus être une partie de plaisir.

- Et tu vis dans un ranch ? Demanda la sirène, curieuse d'en savoir plus.

Cette question lui titillait la langue depuis à peine trente secondes mais elle ne tenait pas à partir sans l'avoir demandé à Taylord. Elle ne savait pas pourquoi, mais la rouge et or sentait que la Texane vivait effectivement dans un ranch, avec des chevaux, partait en randonnée dans les montagnes au petit matin et ne revenait qu'au coucher du soleil, parfaitement éreintée mais ravie et heureuse. Oh fuck, it looks like paradise.
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Taylord Reegan


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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeDim 13 Mar - 11:46

Je n'avais pas imaginé qu'en plus de ca, je serais amenée à avoir ce genre de discussion avec Lilian Easter... Chanceuse ? Je ne sais pas, je préférais dire que la Gryffondor était comme les autres, bien que ce ne soit pas tout à fait le cas, mais je veux dire, comme un être humain et pas un phénomène de foire qu'on adulait ou détestait. C'était ridicule. Bien sûr, on ne pouvait pas aimer tout le monde, mais quand bien même, ce n'était pas une raison non plus pour vouer une haine sans borne pour rien. Non, je ne pensais pas que la jolie brune mérite ca parce qu'en plus en général c'était de la jalousie mal placée car à la limite si ca ne leur plaisait pas, ils pouvaient toujours essayer de faire mieux d'elle pour la détrôner; mais grogner dans son coin, ce n'était pas très malin. Je ne défendais pas la rouge et or; seulement je trouvais ce point assez injuste.
Les adolescents sont des chiens de toute façon.

Je n'étais peut être pas mieux, je n'en savais rien, je n'étais pas la plus à même à me juger, mais j'avais sûrement du avoir mon lot de remarques moi aussi, même si je ne le savais pas. Je préférais ne pas y penser, après tout, ca m'était déjà arrivée de critiquer quelqu'un. Il ne fallait pas trop psychoter là dessus, mais quand c'était toujours les mêmes personnes qui s'acharnaient bassement sur les mêmes cibles. Preuve qu'ils devaient s'ennuyer au final. Il fallait partir du principe que cela finirait certainement par se retourner contre eux et sans que ces derniers s'en rendent compte immédiatement.
Au final, c'était triste.

Bref, je n'étais pas là pour me pourrir l'esprit avec ces élucubrations sans fin, mais plutôt pour passer une bonne journée, comme je l'avais prévu au départ, alors que je profitais de ces plaisirs aussi simples que de rêvasser au soleil, même s'il n'était pas assez chaud pour dorer la peau blanche de mes avants bras. Il ne fallait pas trop en demander trop non plus; il faisait du beau temps et c'était déjà ca de gagné. La tête levée vers le ciel, je constatais que, pas même le moindre petit nuage blanc ne venait entacher cette couleur azurée. La voix calme de Lilian, avait le même effet qu'une berceuse, à moins qu'en réalité, ce ne soit le fruit de mon imagination sans doute dû à une trop forte consommation de patacitrouilles, ajouté à cela l'heure de la digestion qui commençait. Non, mais elle avait un joli timbre pour de bon.

- C'est vrai. Mais c'est comme pour les super-héros. On ne sait jamais qui c'est mais on ne peut pas s'empêcher de les admirer pour leur courage et cela permet à la personne qui incarne ce super-héros de ne pas se faire choper par les flics ou pour nous, par les profs. En plus, les élèves s'identifient à cette personne et c'est ça qui est drôle.

Rêveuse, je fermais une fois de plus les paupières, laissant le vent caresser doucement mon visage. Même lui semblait maintenant moins froid que lorsque j'étais sortie tout à l'heure et il n'était pas aussi désagréable que d'habitude. La nature avait décidé d'être clémente aujourd'hui, alors il aurait été bien bête de ne pas profiter de chaque seconde, aussi futiles qu'elles soient en l'espace de toute une vie. C'était sûrement un tableau cocasse à regarder en plus de ca; il n'y avait jamais tellement de monde qui trainait du côté du potager à part les corbeaux, alors là, deux filles pour le d'une, pourquoi pas ? Toutefois comme je l'avais déjà dit, c'était agréable d'avoir un peu de tranquillité pour parler tranquillement.

Il était vrai que j'avais toujours eu de difficultés à m'entendre avec les filles plutôt qu'avec les garçons, d'abord parce que lorsque mes camarades de primaire jouaient avec les vêtements et le maquillage de leurs mères respectives, moi la plupart du temps j'étais dans les écuries à ingurgiter toute la poussière qu'il était possible d'avaler. Les conversations féminines n'étaient pas mon truc en général, préférant l'action et la mentalité des garçons qui faisait qu'ils ne se prenaient la tête, du coup ils ne prenaient jamais celle des autres -bien sûr, comme partout, il y avait toujours des exceptions. Malgré tout, je restais du sexe opposé et effectivement, il m'arrivait de faire la même chose comme toute fille normale qui se respecte. Après, il s'agissait de trouver la personne idéale avec qui les faire; le shopping qui s'avérait être pour moi être une véritable corvée parce que j'aimais regarder les beaux vêtements qui souvent me faisaient envie dans les vitrines, mais les chercher en magasins ainsi qu'attendre des lustres pour pouvoir les essayer dans les cabines, non merci. J'avais été forcée l'été dernier par ma cousine qui avait été trop contente lorsque que je lui avais dit que mes tee shirts trop grands -plus si grands que ca- que je portais depuis ma première année à Poudlard ne me convenaient plus. Elle s'était empressée de m'aider à choisir de nouvelles tenues, qui, même si je les trouvais jolies, je n'aurais jamais mis en tant normal et pour cause; on ne traîne pas dans la boue avec une jupe et de mignons escarpins. Mais à Poudlard, c'était une autre affaire puisque je n'avais pas la possibilité de respirer l'air pur des champs, alors finalement, ca ne me déplaisait pas. J'étais bien contente de mes nouvelles qui accentuaient plus chaque partie de mon corps même si je n'étais pas contre un bon sweat confortable le soir avant d'aller me coucher.
Bref, tout ca pour dire que ca ne m'aurait pas déplu de faire les boutiques avec Lilian parce que quelque chose me disait que même si elle était toujours à la pointe de la mode, elle n'était pas de ces personnes qui piaillaient dès qu'elles trouvaient le haut de leurs rêves.

La preuve alors que nous parlions toutes les deux. Pas une seule fois dans ses paroles je n'avais recelé de la niaiserie de sa part. Bien sûr, elle avait ce petit côté intouchable qui pouvait laisser songer le contraire; mais ca, c'était seulement pour le chic.

- Loïs et Clark...

Tout le monde connaissait ce couple mythique qui mettait en scène Super Man ainsi que sa petite amie qui pourtant ne savait pas -pas immédiatement on va dire- que ce dernier était un héros. Même moi qui du coup n'avait jamais été scotchée devant la télé, j'étais au courant de la trame principale. J'avais murmuré ca d'un air songeur, car même si j'étais loin de tout ces clichés romantiques que je trouvais stupides et ce même si j'étais avec Scott, et bien, un jour ou l'autre, même si on se refusera toujours à se l'avouer, on se surprend toutes à rêver à ce que ce genre d'événements arrive.

Mais ce n'était rien comparé aux plaines du Texas, sujet pendant lequel j'aurai aisément pu disserter pendant des heure tellement je le connaissais sur le bout des doigts. Bien sûr, lorsque j'étais chez moi, je n'éprouvais pas ce même besoin dans parler; pourtant dès que je me retrouvais à Poudlard, combien de fois ne m'avait-on pas lancé là dessus, et combien de fois avais-je eu ce regard impatient, désireux dans dire le plus possible, mais ne sachant pas vraiment par où commencer. Dans cette école il ne manquait plus que mes chevaux, et le soleil plus souvent présent pour que tout soit parfait.
A croire que chaque chose à ses avantages, ainsi que ses inconvénients.

- Tu m'étonnes. Ça me fait exactement la même chose quand je vais à New-York chez mes grands-parents ou dans la baie du Nord-Est. Je ne te cache pas que j'ai toujours un temps de réadaptation quand je retourne à Poudlard !

Comme je le disais Lilian n'était qu'un être humain, et sa vie, les gens la connaissaient seulement à travers les mauvaises langues ou le Daily Poudlard, et au final pour choisir ce qui était vrai de ce qui était faux, la meilleure solution était encore de lui poser directement le question. Et comme les premières, je ne les écoutais pas et que la partie Potin du journal je ne la lisais pas plus que ca, voilà que j'étais bien avancée; sûrement que chaque fan de la fameuse sirène était au courant de sa couleur préféré, moi j'aurai été incapable de dire si c'était le bleu, rouge ou vert. Ce n'était pas plus mal. Puisqu'elle était ici avec moi autant en profiter.
Pas à cause d'une curiosité nuisible, parce que j'étais loin de ce cliché des gens qui sympathisaient avec leurs proies pour ensuite leur tirer un coup dans le dos au moment où ils s'y attendaient le moins. Après tout, le choixpeau ne s'était pas trompé en m'envoyant à Gryffondor, je n'étais pas vicelarde pour un sou tant qu'on ne me faisait pas de mauvais coups. Bien sûr on faisait toujours des blagues, par ci par là, mais qui n'engageaient à rien. Mais si l'auteur du crime avait vraiment eu des intentions mauvaises, moi aussi, je pouvais cracher du venin, histoire de leur rendre la monnaie de leur pièce.

- Tu as déjà vécu aux Etats Unis ? Régulièrement avant ton entrée à Poudlard, aurai-je du lui demander, mais qu'importait, ca revenait au même. Je n'étais pas allée à New York souvent et bien que cette grande ville soit magnifique sous bien des points, je préférais le côté plus calme de la nature dans lequel j'avais évolué. Après le rythme effréné de la ville en général convenait à certain et pas à d'autres et vice versa avec la campagne. J'avais malgré tout passé de bons moments les quelques fois où j'avais eu l'occasion de m'y rendre.

C'était assez rigolo, parce que de son côté comme du mien, il y avait cette avidité d'en savoir un peu plus l'autre; preuve qu'il devait y avoir une bonne aura qui devait se dégager dans l'atmosphère, même si une après midi entière n'aurait pas suffit. Mais il faut un commencement à tout, l'important justement étant de commencer.

- Et tu vis dans un ranch ?

Instinctivement, mes lèvres s'étirèrent en un sourire ravie. Elle avait mit dans le mile aussi facilement que si cela c'était vu comme le nez au milieu de la figure. Je m'animai un peu plus. Je mesurais la chance que j'avais de ce côté là car quand j'avais expliqué à plusieurs personnes que nous allions à l'école certes, mais moins que les autres élèves pour pouvoir aider dans le ranch, j'avais fait de nombreux envieux. Etre sur le dos d'un cheval plutôt que de relire ses leçons de francais, l'idée était beaucoup plus séduisante, ca, c'était certain.

- Oui, enfin, celui de ma tante. Mes parents ont vendu le nôtre lorsque nous avons déménagé en Angleterre. Je n'en disais pas plus à propos de ca. Il est un peu perdu au fin fond du Texas, mais au moins, on ne peut pas dire qu'on soit embêté par les voisins ! Effectivement, tout autour du domaine, il n'y avait que de vastes étendues d'herbes ou des montagnes...
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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeDim 27 Mar - 18:00

Il est vrai que lorsque l'on connaissait Lilian seulement par le biais de Poudlard, on pouvait prétendre et penser qu'elle était la même en dehors de l'école. Peut-être, peut-être pas. La jeune fille, quand elle était aux États-Unis était complètement différente que quand elle restait dans son manoir dans la banlieue de Londres ou traînait en Andalousie chez sa famille maternelle. Aux États-Unis, elle était une jeune fille qui, dès qu'elle se réveillait, descendait prendre son petit-déjeuner sur la terrasse avant de bronzer et de plonger dans la piscine. Le soir, quand elle n'était pas en train de parler potins et de se faire une soirée entre filles avec Alexandra, on la trouvait généralement sur la plage ou dans une grande villa, un verre à la main et entourée de la même bande de garçons depuis dix ans. Mais quand elle se rendait en Espagne, elle récupérait ses nuits de folie américaines. Dans son manoir, la sirène se transformait en une jeune fille parfaite qui obéissait au doigt et à l'œil de ses parents puis parfois, partait en balade avec sa jument. Et tout cela, la jeune rouge et or doutait que tout le monde le sache, pas même le Daily Poudlard. Ce qui était tant mieux car elle tenait à séparer nettement sa vie à l'école puis l'autre, en dehors. De toute façon, qu'est-ce que cela apporterait au journal de savoir ce que la belle faisait pendant ses vacances ? A part peut-être une occasion de dénicher un nouveau potin sur la sirène qui expliquerait tel ou tel acte dans le château – chose qui, aussi absurde qu'elle serait, ferait grand plaisir aux journalistes.

Car de l'école, ils étaient sûrement les pires mauvaises langues. Ce que Lilian ne comprenait pas, c'était le fait qu'ils puissent parfois descendre et critiquer sans de réels sentiments de compassion des élèves qui étaient leurs égaux en cours. Bien souvent, ils attaquaient de bien plus gros poissons qu'eux mais le journal leur fournissant une protection quasi inviolable, ils s'octroyaient tous les droits alors que s'ils n'étaient que de simples élèves, évidemment qu'ils se feraient écraser comme de vulgaires fourmis par la personne qu'ils critiquaient. De par sa réputation et son caractère parfois volcanique, Lilian serait tout à fait à même de leur balancer à la face leurs quatre vérités, histoire de leur rappeler qu'elle serait capable de n'en faire qu'une bouchée et de croquer leur journal tout cru. Et là, ces journalistes seraient bien obligés de s'écraser et d'obéir car bien malin est celui qui oserait défier ou ne serait-ce que répondre à LA Sirène lorsque celle-ci entrait dans une furieuse colère.

Dans cet état, Lilian apparaissait comme méconnaissable. La douceur faisait place à la fureur, la lagune calme se transformait en une mer agitée par la tempête et les paroles douces devenaient de véritables couteaux tranchants. Si un beau jour, elle laissait sa rage exploser contre le Daily, nul doute que par la suite elle n'aurait plus aucun problème. En tout cas, il est clair que Taylord ne semblait nullement se prendre la tête avec ce genre de problèmes. Elle apparaissait à Lilian comme une jeune fille qui profitait bien trop de la vie pour se préoccuper de choses qui pourraient l'embêter. Ou du moins, quand elle avait affaire à ce genre de problèmes, elle s'en occupait une bonne fois pour toute avant de leur dire basta. Chose que Lilian aurait dû faire il y a bien longtemps si elle avait souhaité avoir la paix avec ces foutus articles du Daily. Toutefois, quand bien même elle serait tranquille avec le journal de l'école, la jeune sirène devrait tout de même faire face aux critiques des élèves et des adolescentes en général. Pour ces dernières, l'un des meilleurs passe-temps était sans nul doute de critiquer chacune des personnes qu'elles croisaient ou alors de cracher sur le dos des personnalités de Poudlard. Et quand on s'appelait Lilian Easter et que l'on était LA Sirène de Poudlard, on devenait très vite la cible de ce genre de critiques ; toujours infondées puisqu'elles relevaient très souvent d'une simple et pure jalousie alors que, dans la plupart du temps, elles n'avaient jamais adresser un seul mot à la jolie rouge et or et s'étaient contentées des potins du Daily. Légers comme arguments. Mais bon, Lilian ne les blâmaient pas réellement, d'une parce qu'elles étaient pitoyables mais parce qu'elle savait qu'à leur place, si elle voyait toujours dans le même journal et passer dans les couloirs une jeune fille populaire de l'école, elle en ferait de même.

Et Taylord apparaissait en ce point, différente de Lilian. Cette dernière devrait en prendre de la graine sur sa compatriote de maison. Mais c'était cela qui lui plaisait, le fait qu'elle et Taylord soient assez différentes pour bien s'entendre. Différentes mais pas tant que cela au final. Mais il fallait bien des personnes ainsi sur cette terre parce que si tout le monde se ressemblait mon Dieu quelle horreur.


- Loïs et Clark...

Référence aux paroles « originales » de la sirène. Superman et sa copine. Qui était journaliste et qui à chaque fois qu'elle voulait interviewer le super-héros, celui-ci s'envolait avant qu'elle n'arrive ou bien une autre journaliste se chargeait de l'affaire. Cette Loïs, qui au final se doutait plus ou moins de l'honnêteté de Clark sur ce domaine, se faisait inconsciemment un sang d'encre pour cette homme qu'elle aimait. Oui, Lilian avait un peu suivi l'histoire étant petite, mais en dessin animé à la télé pendant que son père préparait son petit-déjeuner avant de lui apporter dans le salon. Mais avec la magie, tout devient facile ! Il est vrai que lorsqu'elles sont petites, les filles rêvaient toutes ou presque de devenir plus tard la femme d'un super-héros qui les sauveraient des méchants qui les captureraient. Cependant, la vérité est tout autre et vous pouviez voyager à travers le monde, jamais vous ne trouveriez Superman, Spider Man, Iron Man ou Jack Sparrow pour venir vous sauver d'un méchant Kraken ou du vilain Venon.

Aux mots de Taylord, qui paraissaient si détachés comme si elle n'allait tarder à s'endormir, Lilian eut un petit rire et secoua légèrement la tête comme un cheval. Sa jument lui manquait, c'était clair et net. Elle l'avait eu l'année de son entrée à Poudlard, peut-être pour combler quelque peu le vide laissé par son frère. La sirène leva son visage angélique afin d'offrir sa douceur légendaire et son teint de lys aux timides rayons du soleil . Ses grandes lagunes brillantes se fermèrent et elle se revoyait, chevauchant sa jument Ophée dans le bois par une sublime journée d'été ou de printemps. Elle avait accroché une fleur dans la longue crinière ivoire de l'animal et le soleil faisait tinter sa robe dorée. Lilian se rappelait les galops effrénés dans le bois puis quand elles surgissaient toutes deux, lancées telle une flèche d'or vers le lac et qu'elles pénétraient en faisant jaillir des milliers de perles d'eau.


- Tu as déjà vécu aux Etats Unis ?

La belle sirène rouvrit doucement les yeux et regarda Taylord dont le visage était toujours aussi calme et paisible depuis le début. Lilian se redressa et replia ses jambes interminables sous elle afin d'être assise en tailleur.

- Pas vraiment. Toute ma famille paternelle est américaine mais sinon je vis à Londres. Vivre là-bas a toujours été mon rêve même si tous les ans je m'y rends pendant un mois, un peu chez mes grands-parents à New-York puis dans ma maison de vacances dans la baie du Massachusetts. Tu ne peux pas savoir comment je t'envie. Termina-t-elle en relevant son regard azur, piqué d'humour malicieux et décerna un sourire amusé à la jolie rouge et or.

Oh oui qu'elle enviait Taylord. La jeune fille vivait en Amérique depuis sa naissance et même si Lilian était à moitié américaine, elle savait que de vivre depuis toujours sur ce merveilleux continent devait être tellement différent que d'y venir un mois par an. Un mois de folie certes mais seulement quatre semaines.

Elle imaginait facilement Taylord en tenue d'équitation toute la journée, qui dès qu'elle se levait, partait seller sa monture favorite afin de s'enfuir un instant dans ses plaines rocheuses et sèches et qui revenait complètement éreintée mais aussi plus que ravie de sa merveilleuse journée. Un jour, il faudrait qu'elles partent toutes les deux en randonnée, avec leurs deux montures – même si transporter Ophée de l'autre côté de l'océan serait quelque chose d'assez laborieux parce qu'il était juste impossible de faire transplaner la jument. Mais Lilian avait ouïe dire qu'il existait des espèces de compagnies aériennes qui se chargeaient exclusivement du transport des animaux. Et puis de toute façon, comment faisaient les athlètes internationaux lorsqu'ils participaient aux Jeux Olympiques qui se déroulaient à Pékin ? Ils n'y allaient tout de même pas à pied !


- Oui, enfin, celui de ma tante. Mes parents ont vendu le nôtre lorsque nous avons déménagé en Angleterre. Il est un peu perdu au fin fond du Texas, mais au moins, on ne peut pas dire qu'on soit embêté par les voisins !

Le visage de Taylord, tout comme celui de la sirène s'illumina. Un ranch. Mais cela devait être le rêve ! Bien que l'on était habitués à voir Lilian vêtues de tenues toutes plus coquettes les unes que les autres, il ne fallait pas croire que la belle piaillait dès qu'elle mettait un pied dans un endroit tel qu'un ranch. Au contraire, elle se sentait parfaitement à l'aise et serait capable d'y vivre tout comme la jolie Texane.

- Mon Dieu cela doit être génial ! Tu as vraiment trop de chance ! Tu as ton cheval là-bas ? Parce que si c'est le cas, je débarque direct chez ta tante avec ma jument et tu m'emmènes découvrir le Texas !

La jolie sirène éclata de rire, et renversant sa tête en arrière, offrit une nouvelle fois son visage à la douce chaleur du soleil. Rien que de s'imaginer, Taylord et elle, parcourant les plaines texanes à cheval lui donnaient des papillons dans les yeux. Vivre seulement avec leurs montures, entre filles, le rêve !
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Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeLun 11 Avr - 15:53

Désolée pour le retard... n_n


La liberté était une sensation qui me manquait cruellement à Poudlard. Bien sûr, je me sentais un peu chez moi au château, peut être même plus que certains puisque lorsque j'avais mis mon premier pas dans le hall, je n'avais pas le souvenir de mes parents qui me disaient au revoir alors que je les saluais à l'une des fenêtres du Poudlard Express; que j'avais d'ailleurs trouvé tant de bien que de mal ce jour là, manquant alors de le rater pour de bon. Ma vie aurait-elle été autrement dès lors ? Est-ce qu'on m'aurait quand même laissé intégrer l'école ? Il m'était arrivé de me poser cette question étant plus jeune. Et si finalement j'étais retournée à ma petite vie tranquille du Texas tout en essayant de me convaincre que cette lettre n'était qu'une vaste mascarade et dont j'étais la victime ? Avec le temps, j'étais bien contente d'avoir persévéré et d'avoir trouvé le lieu de départ du train par hasard. Je me rappelais encore de la première fois que j'avais compris que cette étrange marque verte qui avait flotté au dessus de ma maison en ruines n'était autre que la marque des ténèbres, et alors ignorer le monde de la magie, serait tout simplement revenu à oublier ma famille, perspective qui était donc tout à fait inconcevable.

Le parc du château, bien que grand et très agréable pour se balader n'avait cependant rien à voir avec les grandes plaines où j'avais l'habitude de me promener pendant de très longues journées avec Sunset. D'une part on m'avait enlevé mon cheval, mais en plus, j'avais l'impression d'être enfermée dans une prison dorée; nous n'avions pas le droit de sortir de l'enceinte de l'école et même si nous pouvions avoir le loisir d'aller à Pré au lard à partie de la troisième année, pour moi ca revenait au même, c'était tout comme si j'étais parquée comme un mouton et c'était une idée qui m'avait beaucoup déplu, même si ironie du sort, j'avais terminé par m'y faire. Ce manque de rébellion de ma part vis a vis de ca, par moments, je ne la comprenais pas, ce qui me faisait songer que j'avais bien changé, à accepter ce genre de contraintes, mais ce n'était pas non plus si j'avais le choix si j'avais envie de rester ici. De nombreuses fois, j'avais pensé prendre mes cliques et mes claques, là encore et retourner aux USA, mais en même temps, il y avait ce fil qui me retenait; la soif d'apprendre la magie, mes amis... Malgré les défauts de l'école, je l'aimais bien quand même. Malgré tout je n'avais jamais accepté la règle qui stipulait qu'il était interdit d'aller dans les couloirs après le couvre feu. D'une part, j'étais insomniaque, mais plus on me donnait de contraintes, plus je faisais l'inverse, comme tout adolescent qui se respectait. Décidément, ce n'était jamais rien que des règles qui compliquaient la vie de tout le monde.

Au moins, j'avais presque la sensation de pouvoir m'échapper d'ici à tout moments alors que j'étais en compagnie de Lilian dans le potager aux citrouilles. Finalement, j'étais à l'aise en sa compagnie. Je n'étais pas du genre à être intimidée même si avec la personnalité de la Gryffondor, cela aurait tout à fait pu être possible, mais aussi étrange que cela puisse paraître, la conversation venait naturellement avec elle, comme si je l'avais toujours connu. Ca n'arrivait pas avec n'importe qui, ce qui me laissait penser que je n'avais pas eu une mauvaise idée en décidant d'aller m'installer par ici pour pique niquer. Coup de pouce du destin ? Allez savoir, j'avais du mal à croire à ces forces invisibles, à part lorsqu'elle m'arrangeaient, et ce n'était pas assez concret dans tout les cas pour moi, pour que je puisse réellement m'appuyer dessus dans n'importe quelles circonstances... La divination et tout ca... Bien sûr je m'efforçais de m'y intéresser pour avoir de bons résultats et il y avait bien deux trois trucs qui avaient retenu mon attention, mais me demandant encore à quoi cela pourrait-il bien me servir plus tard, je préférais les sortilèges, même si tout de suite, la prof était moins commode...
Nouvelle ironie du sort.

Sans le savoir encore, certains point que je ne soupçonnais pas me rapprochaient de la jeune fille qui se tenait près de moi. C'était bizarre de se dire que parfois on passait à côté de rencontres supers soi disant parce qu'en apparences trop de choses pouvaient nous séparer. J'aimais bien passer au dessus des préjugés quels qu'il soient, surtout que la plupart du temps, ils se révélaient être infondés... Ce n'était pas pour rien.

- Pas vraiment. Toute ma famille paternelle est américaine mais sinon je vis à Londres. Vivre là-bas a toujours été mon rêve même si tous les ans je m'y rends pendant un mois, un peu chez mes grands-parents à New-York puis dans ma maison de vacances dans la baie du Massachusetts. Tu ne peux pas savoir comment je t'envie.

Sur ce point, je pouvais la comprendre mieux que quiconque, car depuis que j'étais à Poudlard, comme je l'avais déjà dit, ma vie avait changé et ne passer seulement l'été avec mes animaux favoris ne me suffisaient pas même si je savais que je n'avais pas le choix et que ca ne durerait qu'un temps. Mine de rien, les années passaient vites et bientôt, je pourrai non seulement apprendre à transplaner ce qui allait s'avérer bien pratique pour voyager, mais en plus de ca, j'allais être en âge de passer les A.S.P.I.C plus rapidement que je ne le pensais, même si pour le moment, j'étais déjà bien occupée avec mes B.U.S.E...
Mais c'était vrai que pour rien au monde, je n'aurais échangé ma vie avec celle de quelqu'un d'autre, même si j'avais eu mon lot de malchances. Dans ces cas là, j'essayai de relativiser en me disant que de toute façon, tout le monde avait ses problèmes, seulement les miens étaient tous arrivés d'un coup, voilà tout. Même si cette perspective n'était pas assez réjouissante pour me concvaincre totalement...

- Tu sais, je n'y vais plus tant que ca maintenant, lui confiai-je plus ou moins. Toutefois, là dessus, je n'étais pas la plus à plaindre parce que, quand à la rentrée mes camarades me parlaient des vacances qu'ils avaient passé à tel ou tel endroit, au bord de la plage dans un luxueux hôtel, ce n'était pas non sans joie que je pouvais décrire les fabuleux moments que j'avais passé en compagnie de mes amis du Texas et quitte à choisir, et bien oui, je préférais manger la poussière toute la journée.

Je songeais alors à New York, là ou apparemment une partie de sa famille habitait. New York et son célèbre rythme effréné. La ville était belle. J'avais eu l'occasion de m'y rendre quelques fois et j'avais été émerveillée par les grattes ciels par milliers, ainsi que les nombreuses lumières qui dansaient une fois la nuit venue. Les gens ne semblaient jamais dormir là bas, et il y avait toujours quelque chose à faire. Pourtant, c'était le genre de vie qui aurait eu vite fait de me lasser. Je ne me voyait pas respirer l'air des rues bourdonnantes tout les matins, ainsi que sentir le stress m'envahir parce les gens n'avançaient pas assez vite sur les trottoirs. Au moins, même si au ranch je me levais souvent très tôt, j'étais toujours en pleine forte prête à donner la main à la patte parce que je savais que j'avais toute la journée devant moi et qu'il n'y avait aucune raison d'angoisser parce que ce n'était pas fait dans la minute qui suivait. Mais il en fallait pour tout les goût et je me doutais bien que certains n'auraient jamais pu supporter chaque jour que je menais en compagnie des chevaux. Mais ils ne savaient pas ce qu'ils rataient.

Mes yeux s'étant éclairés, je m'animais alors que je lui expliquais où je vivais sans en dire trop cependant pour le moment. Mais ca n'allait pas tarder, surtout si elle éprouvait de l'intérêt pour ce que je lui disais. En général, après, je ne m'arrêtais plus !

- Mon Dieu cela doit être génial ! Tu as vraiment trop de chance ! Tu as ton cheval là-bas ? Parce que si c'est le cas, je débarque direct chez ta tante avec ma jument et tu m'emmènes découvrir le Texas !


Mon sourire s'était agrandi à ses paroles, même si au fond de mon estomac je ressentais une boule de tristesse. Même s'ils appartenaient à ma tante, je considérais tout ces chevaux, plus ou moins comme les miens, mais il était évident que ce n'était pas pareil lorsque on en avait un pour soi tout seul et je savais de quoi je parlais. Sunset me manquait toujours beaucoup, et mon seul réconfort aujourd'hui consistait à me dire que de toute façon, à un moment où a un autre, j'aurai eu à le céder à un enfant plus jeune que moi. Si j'avais grandi, lui était resté à sa taille et de ce point de vue là, nous serions devenus incompatibles. Si je n'avais pas voulu le remplacer, parce que je n'aurai pu m'occuper de ma monture seulement durant l'été, il était vrai que depuis quelques temps, j'y songeais plus souvent.

Qui aurait cru en plus de cela que j'allais découvrir une passion commune avec Lilian Easter ? Je m'étais redressée pour pouvoir lui parler tout en la regardant, contente d'avoir une personne avec qui je pouvais partager plus de choses que je ne l'avais imaginé.

- Ca l'est ! Tu passes la journée avec les chevaux, parfois même la nuit... De ma main droite, j'arrachai les herbes qui avaient poussé entre les citrouilles, pour le moment non, je n'ai plus de cheval, et puis je n'aurai pas le temps de m'en occuper à cause de Poudlard, et ce serait un peu dommage... Je préfère lui apprendre moi même les « ficelles » du métier ! Les chevaux de ranch n'avaient pas nécessairement le même dressage que les autres puisqu'ils fallait leur apprendre à conduire les bêtes, où même quelques figures de rodeo s'il en prenait l'envie au propriétaire. Et ca, je voulais le faire moi plutôt que de mettre les fesses sur une montures qui savaient déjà tout faire. Enfin, en tout cas, ca tombe bien pour toi, il y as des chambres d'hôtes pour les personnes qui viennent prendre des vacances... Et puis il y aura bien de la place dans les écuries pour un cheval de plus. Je t'invite ! Conclu-je sur le ton de la rigolade.

Je sympathisais souvent avec les jeunes qui venaient pour plusieurs jours lorsque j'étais là bas donc même si je ne connaissais pas si bien Lilian, finalement, ce serait une occasion de resserrer des liens. Après il y avait encore du temps avec l'été, elle pouvait bien changer d'avis mais partager à la fois le fait d'être sorcières tout en montant à cheval... C'était un programme plutôt bien sympathique.

- Comment est ta jument ? J'avais fait en sorte de ne pas lui poser la question tout de suite, mais c'était vrai que cela titillait ma langue depuis quelques secondes maintenant, dès qu'elle m'avait appris qu'elle aussi était l'heureuse propriétaire d'un équidé.
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Lilian Easter


Lilian Easter
Assistante à Sainte Mangouste



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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
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Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
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Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeLun 25 Avr - 12:44

Have fun ! Bon désolée, j'ai craqué à la fin D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 767333 Tiens, je met dans l'ambiance de mon craquage D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 47351
https://www.youtube.com/watch?v=FRLHro9EPD0

Sérieusement, cela vous étonne de savoir qu'en toute héritière issue de la bourgeoisie américaine, Lilian aimait également passer toute une journée en compagnie de sa jument, quitte à revenir toute poussiéreuse et transpirante. Joli contraste n'est-ce pas ? Voilà pourquoi elle aimerait tant partir découvrir le Texas car elle savait que là-bas, elle n'aurait rien à prouver. Car sa réputation outre-atlantique, dans la baie de la côte est des États-Unis était un peu la même que celle de Poudlard : Lilian y était la plus belle fille qu'il ait été donnée de voir, toujours entourée de cinq jeunes hommes issus du même milieu qu'elle et beaux comme des anges. Elle était une fille toujours habillée à la pointe de la mode dans des tenues qui révélaient plus que bien son caractère de séductrice hors pair. Chaque fois qu'on la voyait, elle portait une nouvelle robe, un nouveau maillot de bain – asymétrique ou bikini – avec un nouveau sac à main, une énième paire de lunettes de soleil, tous les jours on découvrait un nouveau jean ou short ou jupe et ne parlons pas de ses robes de soirée. Une pour chaque soir. L'on pourrait croire qu'elle en aurait deux trois de haute couture pour les bals mondains donnés par ses grands-parents et amis de la famille, que nenni. Une pour chaque bal et toujours plus belle et sûrement aussi cher si ce n'est plus que la précédente avec des prix qui (souvent) parfois frisait l'obscénité. Lilian était une fille étonnante. A chaque jour un nouveau style, tout aussi parfait que celui de la veille. Et sa tenue de la journée en était la preuve en images. Le moindre détail était soigné à la perfection pour ne rien laisser filer. La sirène, en ce qui concernait sa tenue, était parfaitement parfaite.

Ce qui lui causait parfois de véritables dilemmes le matin, en week-end ou en vacances. Un des nombreux avantages de Poudlard était le port de l'uniforme ce qui évitait à la belle de se lever tous les matins une demi-heure avant tout le monde pour trouver sa tenue du jour sans risquer d'être en retard. Or, Lilian tenait par dessus tout à sa demi-heure de sommeil. Et puis qui a dit que l'on ne pouvait pas être jolie, belle voire sexy en uniforme ? Il suffisait d'y ajouter une touche en fonction de la saison. Par exemple, des bas en laine blanc pendant l'hiver, une chemise déboutonnée, la jupe remontée et la longue queue de cheval lisse qui rebondissait sur sa poitrine. Oui pour celle là vous avez bien compris, c'était bien pour attirer quelque peu le regard sur la poitrine parfaite de la rouge et or sans être indécente. Non, Lilian faisait toujours dans la classe voire même l'ultra sophistiqué. Car les détails font la perfection mais la perfection n'est pas un détail. De toute façon, ce qui exaspérait bon nombre de filles, c'est que même en simple pantalon de sport et vêtue d'un simple débardeur lorsqu'elle ne faisait rien de spécial, Lilian dégageait une telle aura de charme, de beauté et de séduction qu'il était impossible de passer à côté d'elle sans la remarquer et se retourner sur son passage, les yeux suivant son sillage gracieux. Et il y avait de quoi.

Ce corps harmonieux, presque divin, la Sirène se l'était façonné au prix de nombreuses heures de danse intensives, de séances d'équitation poussées, de multiples brasses nagées dans son lac et quelques kilomètres effectuées sur son vélo d'appartement. Rien n'est trop beau pour lui même s'il est vrai, la nature avait été plus que généreuse en lui offrant un corps qui semblait étanche à toute forme de graisse superflue. Autant vous dire que la belle faisait un tabac sur les plages américaines et que ces cinq jolis cœurs en plus de surveiller Alexandra qui elle aussi faisait tourner les têtes, gardaient un œil attentif sur la jeune fille qui hantait leurs rêves, enjolivait leurs journées et mettait parfois à rude épreuve leur retenue.

Cependant, Taylord assise à ses côtés n'avait rien à lui envier. Lilian trouvait que la jeune fille était une beauté assez rare : simple, naturelle elle comprenait aisément pourquoi Chuck en pinçait pour elle et si elle avait été un garçon, nul doute qu'elle envierait sûrement le chanceux Scott Mc Beth qui avant de rencontrer Taylord, avait fait la ravissante connaissance de la Sirène. Oh oui Taylord méritait bien sa place dans le classement des plus belles filles de l'école et populaires qui plus est, bien qu'elle paraissait s'en contre-ficher complètement de sa popularité et semblait vouloir davantage qu'on la lâche avec ce genre de choses. C'était ce qui lui prodiguait tout son charme. Tout comme les garçons, les jeunes filles qui ne désiraient pas nécessairement rentrer dans le moule stéréotypé de la parfaite potiche, davantage préoccupée par sa tenue et son aspect dès qu'un garçon montrait le bout de son nez, avaient pas mal de succès. Hein hein, les gentilles rebelles, cela donnait une impression de cheval sauvage galopant dans les plaines désertiques et arides, impossible à capturer. Et pourtant, Dieu sait que certains étaient réalistes : ils exigeaient l'impossible.

Et cet impossible comportaient plusieurs catégories : celle de Taylord, Texane jusqu'au bout des ongles, qui donnerait tout pour sa liberté, celle d'une fille comme Ambre Serana tout simplement parce qu'elle était aussi froide que la banquise de l'Antarctique mais tout aussi jolie – bon pour les Serpentards de son espèce – et une autre encore, celle de Lilian. Une séductrice née à qui personne ne pouvait résister. Mais l'impossible avait ce on ne sait quoi d'attirant et depuis toujours les hommes voulaient le toucher du bout du doigt voire même, l'attraper pour de bon. Et puis, cet impossible n'était parfois pas si inatteignable que cela car comme certains disaient – ok Lilian l'avait entendu dans un film : difficile mais pas impossible.

La Sirène se doutait alors qu'une éventuelle virée entre Taylord et elle à cheval dans les plaines texanes n'avaient désormais plus rien d'impossible, ne restait plus qu'à convaincre les parents. Quant à cela, la rouge et or ne se faisait pas trop de soucis : Kevin et Carmen avaient déjà accepté d'emmener son boyfriend Chuck aux États-Unis pendant trois semaines, elle ne voyait pas pourquoi ils refuseraient pour cela.


- Tu sais, je n'y vais plus tant que ca maintenant

Cela ne changeait rien pour Lilian ; Taylord avait la chance d'être une véritable américaine, à cent pour cent. Pas vraiment comme elle, bien qu'elle ne se plaignait pas de son statut et était même assez fière de la diversité d'origines qui la constituait.

- Le plaisir est cependant toujours le même quand tu y retournes je suppose. Lilian tourna son visage angélique vers la jolie Taylord et lui envoya un ravissant sourire qui dévoilait sa dentition d'ivoire parfaitement alignée.

C'était l'une des choses qui pour l'instant ravissait Lilian : du fait qu'elle n'habitait pas aux États-Unis, que ce soit à New-York ou à Washington, le plaisir qui montait dans son ventre à chaque fois qu'elle posait son pied chaussé de compensées ou d'escarpins haut perchés était jusqu'à présent inégalé. Je vous laisse imaginer celui qui l'emplit lorsqu'elle sortit de l'avion, sa main dans celle de Chuck. Toutefois, elle voulait connaître autre chose, découvrir d'autres lieux et ressentir de nouvelles sensations. Délaisser la ville et ses mondanités pour un temps et partir se ressourcer à cheval avec Taylord. Celle-ci semblait intarissable lorsque son sujet préféré, c'est-à-dire le Texas était abordé. Quoi de plus normal, Lilian était pareille lorsqu'il s'agissait de parler de ses vacances américaines ou en Angleterre.


- Ca l'est ! Tu passes la journée avec les chevaux, parfois même la nuit... Pour le moment non, je n'ai plus de cheval, et puis je n'aurai pas le temps de m'en occuper à cause de Poudlard, et ce serait un peu dommage... Je préfère lui apprendre moi même les « ficelles » du métier !

Le radieux sourire de la rouge et or s'effaça dès lors que Taylord lui apprit qu'elle n'avait plus de cheval. Elle s'en voulait. Ses deux diamants scintillants se baissèrent en direction de l'herbe sur laquelle elles étaient assises.

- Oh Taylord je suis désolée. Pour toi et ton cheval. Finit-elle par dire en relevant un regard attristé et compatissant. Jamais elle n'avait vécu de telle situation mais elle imaginait aisément quelle serait sa peine si on venait à lui enlever Ophée.


- Enfin, en tout cas, ca tombe bien pour toi, il y as des chambres d'hôtes pour les personnes qui viennent prendre des vacances... Et puis il y aura bien de la place dans les écuries pour un cheval de plus. Je t'invite ! 

Les deux jeunes filles se sourirent mutuellement, découvrant qu'elles partageaient un nouveau point commun et pas des moindres, une passion. Immédiatement, la tête de Lilian fut emplie par une image, une scène même qui réunissait les deux lionnes rouges et or. Toutes deux chevauchaient leur monture à la façon western, nettement plus adaptée que la monte classique pour les grandes virées à cheval.

- C'est parfait ! J'arrive en août et pendant un mois on se fait ça, qu'est-ce que tu en dis ? Ria-t-elle.

Puis de nouveau, la scène totalement imaginaire continua de se dérouler dans sa tête. Les deux cow-girls à cheval dans les plaines sèches, arides et vides d'humains. Un aigle au-dessus de leurs têtes couvertes de chapeaux aux larges bords pour les protéger du soleil et c'est tout. Et puis allez savoir pourquoi, toutes deux descendaient de leurs montures et au son d'une musique qui résonnait au loin, se mettaient à danser une chorégraphie rythmée par le bruit de leurs éperons et leurs santiags sur le sol poussiéreux. Un nuage ocre s'élevait et les entourait pour ensuite venir coller à leurs peaux transpirantes. La plus petite parcelle de peau n'y résistait pas : que ce soit le bout de cuisse au travers du jean troué ainsi que les bras et le visage, ce qui leur donnait un air furieusement séducteur. Des bassins qui se déhanchaient, des pieds qui tapaient le vide, des mains qui tenaient les bords des chapeaux, bref le cliché type quoi.


- Comment est ta jument ?

La sirène cligna des yeux, la scène se stoppa net et la ramena dans la réalité. Elle fronça les sourcils pour comprendre ce que venait de lui demander Taylord et réussit à lui répondre avant que ce silence ne se transforme en impolitesse :

- Ophée ? C'est une petite jument welsh cob à la robe palomino. Je l'ai depuis qu'elle a cinq ans. J'ai beaucoup fait de compétition avec elle et j'en fais toujours, dès que je rentre à Londres. Mais quand elle s'y met, elle devient une vraie petite garce. Termina la rouge et or en un sourire.

Elle se souvenait du nombre innombrable de fois où ses deux frères et encore aujourd'hui Hadrian se faisaient courser par Ophée dans son pré. Ce qui faisait beaucoup rire la jeune fille car quand elle arrivait, la jument avait tout l'air d'un agneau. En concours, la jolie jument faisait fureur quand elle passait mais pouvait aussi se révéler être une tête de mule qui refusait de faire quoi que ce soit correctement. Toutefois, Lilian était certaine qu'Ophée apprécierait de se balader en plein milieu du Texas.


- D'ailleurs, en parlant d'invitation, Ulrich Liechtenstein organise une soirée pour son anniversaire, tu veux venir ? Je suis sûr qu'il sera d'accord.

La sirène espérait de tout cœur que Taylord accepterait ; les deux jeunes filles s'entendaient déjà à merveille. A tel point qu'après le Texas, toutes deux seraient capables de s'exiler sur une île déserte des Caraïbes pour y boire du rhum et bronzer. Et oui, on ne résiste pas à ce genre d'appel quand bien même on s'appelle Taylord Reegan ou Lilian Easter. Et c'était cela, la beauté de la vie.
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Taylord Reegan


Taylord Reegan
Élève de 7ème année



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Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien.
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Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein.
Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts...
Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeLun 2 Mai - 13:08

Je kiffe cette chanson en plus D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 47351 D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 47351 D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] 47351



Je ne mesurais parfois pas comme il le fallait les murmures autour de moi. En fait, je n'y prenais pas vraiment garde, perdue dans mes pensées ou alors en train de discuter avec des amis avant de rentrer en salle de classe. Mais j'avais quand même finit par remarquer quelques regards qui se posaient sur des parties stratégiques de mon corps et je devais avouer que j'en étais fière puisque j'avais pris soin de mes formes, maintenant que j'en avais enfin, il aurait été bête de les négliger. Pas par vantardise, mais parce que j'étais contente, heureuse, tout le tralala, aussi simplement que cela de pouvoir finalement ressembler à n'importe quelle fille de mon âge. En fin de compte, on avait rien à m'envier puisque j'avais quand même trinqué pour en arriver là et c'était le seul fruit de mon travail même si pour certaine cela aurait pu paraître désuet et cela relevait même de la provocation que de devoir prendre du poids pour avoir l'air convenable. Mais ces gens là, je les emmerdais car avec du recul il me semblait bien impossible de replonger de ce côté de la limite. De toute façon, je ne le souhaitais pas.

Et puis, il y avait Scott, et lorsque qu'on est comblé, on ne cherche pas à chercher plus. Effectivement, j'étais rayonnante et cela se voyait. Et même si par moments je me sentais encore un peu mal à l'aise avec des jupes un peu courtes que je n'avais pas l'habitude de porter, préférant les jeans confortables, j'avais également plus confiance en moi et chaque pas devenait plus assurant. Par le futur, j'étais incapable de dire ce que cela donnerait, mais une chose était sûre, cela avait quelque chose de rassurant de se sentir envié ne serait-ce qu'un minimum surtout lorsqu'on a été invisible pendant des années. Après je ne pouvais pas prétendre avoir autant de prétendants que Lilian mais en même temps ce n'était pas comme si c'était ce qui me préoccupait. Je n'y songeais même jamais.

Je n'aurais pas aimé être à sa place dans le sens où il fallait avoir la tête sur les épaules pour faire face à toute l'agitation que provoquait sa personne. Je préférais avant tout qu'on me laisse tranquille et que l'on s'intéresse à moi pour ce que j'étais vraiment, et non pas en me collant la banale étiquette de l'américaine de chez Gryffondor qui était tout simplement restrictif, car être « américain » ne faisait pas tout. Il y avait des cons partout et ce n'était pas parce qu'on venait d'un autre pays qu'on était plus sympa ou plus débile qu'un autre. Combien de fois on était pas venu me parler parce que je venais de cette contrée qui semblait à la fois si proche et si lointaine alors que si je n'avais été une écossaise comme tant d'autres on m'aurait laissé dans mon coin sans même penser à m'adresser la parole. Cela avait cessé avec le temps même si du coup j'avais hérité du sobriquet. Ceux qui venaient de pays différents, tout le monde se souvenait d'eux, et j'étais certaine que Haruhi devait connaître le même problème.
Et pourtant depuis que j'étais à Poudlard et que j'avais entendu son nom, Lilian semblait gérer sa notoriété avec tellement de simplicité que cela avait l'air d'être à la portée de tous; toutefois, ce n'était pas le cas et pas mal devaient s'en être mordu les doigts. Peut être était-ce donc ce qui la rendait si fascinante, et en même temps il y avait de quoi admirer cette manière de garder le contrôle dans n'importe quelle situation. Est-ce que cela allait durer ? En tout cas, je l'espérais pour elle, même si je n'en doutais pas vraiment. Ce qui nous ramenait à dire qu'encore plus que pour moi, on se faisait des idées reçues à propos de la jeune fille.

Alors qu'elle se révélait être assez simple finalement de mon premier point de vue, et je décidais de suivre mon intuition parce qu'il me semblait qu'elle était bonne. La preuve en était, en moins de temps qu'il n'en fallait nous avions déjà découvert une passion commune pour les chevaux et cela me suffisait pour l'apprécier et discuter pendant des heures de mon sujet préféré. Ce n'était pas évident de blablater écurie lorsque la personne en face de vous s'en fou comme de son dernier jus de citrouille et vous observait avec le regard vague en attendant que l'on se taise enfin. Bon, ceci dit, je pouvais plus ou moins comprendre, sans doute que l'effet aurait été le même pour moi si on me parlait des différents types de carrelages qu'il existait dans le monde.

Bien sûr, même dans l'univers de l'équitation il n'y avait pas des personnes très fréquentables, ou plutôt qui pensaient que ceux qui ne portaient pas une tenue impeccable chaque jour étaient des pouilleux incapable de tenir sur n'importe quel canasson, le plus docile qu'il soit. Les vêtements, le chic, le choc ne faisaient rien du talent, tout comme l'argent que dépensaient de nombreuses filles à papas dans des chevaux toujours plus chers, toujours plus doués qui savaient déjà tout faire, alors qu'elles étaient incapable de monter où qu'elles en avaient trop peur pour se faire respecter. Avec la chambre d'hôte de ma tante, j'en avais vu passer quelques unes au ranch qui n'avaient pas hésité à me lancer des regards dédaigneux lorsque je trimbalai une brouette souillée dans la cours. En attendant ce n'était pas grâce à elles que les écuries étaient restaient propres chaque jour, ne prenant même pas la peine de préparer leur cheval elles-mêmes, sans doute parce qu'elle avaient peur de se casser un ongle. Or sur une monture, je savais ce que je faisais et c'était toujours jouissif de voir leurs yeux ébahit, mais leurs bouches ne pouvaient s'empêcher de médire dans mon dos. Bof c'était elles les connes dans l'histoire puisque c'était elles, après tout, qui rapportaient de l'argent au ranch.
Même si je préférais m'en passer.

- Le plaisir est cependant toujours le même quand tu y retournes je suppose.

La Gryffondor avait effectivement compris le fond de ma pensée. Il était même redoublé parce qu'après tout, c'est bien connu, c'est toujours lorsqu'on est loin d'un endroit qui nous est cher que l'on a que plus envie d'y retourner souvent. Alors que cela ne nous aurait même pas effleurer l'esprit auparavant.
Je hochai la tête en signe d'affirmation. Je me doutais bien que là aussi je devais faire quelques envieux car pas tout le monde n'avait l'occasion de rentrer dans un autre pays pour les grandes vacances. Certains n'avaient même pas le loisir de pouvoir partir en vacances tout court, faute de moyens et devaient se contenter du temps pluvieux de l'Ecosse pendant tout l'été. A la rentrée alors que nous revenions avec la peau hâlée et lumineuse, signe de nombreuses heures passées au soleil, d'autres étaient demeurés aussi blanc que des cachets d'aspirine, aussi translucides que les fantômes de l'école, comme s'ils n'avaient pas mis un pied en dehors de leur maison depuis qu'ils étaient rentrés chez eux.

Et pouvoir expliquer comment je vivais, et les nouvelles choses que je faisais chaque jour, c'était toujours mieux que de dire que j'avais passé ma journée devant la télé à regarder des séries télévisées gnagnantes toute la journée ou alors que j'avais surfé sur le net en attendant que le temps passe à cause de l'orage qu'il y avait continuellement à l'extérieur. Je pouvais dire que j'étais occupée tous le temps et les minutes que j'avais à moi, c'était pour dormir.
Mais je ne regrettais rien.

- Oh Taylord je suis désolée. Pour toi et ton cheval.

C'était assurément lorsque qu'il y avait évocation de Sunset que je préférais éviter le sujet le plus possible. Avec le temps, on finit par s'y faire, surtout parce qu'on a pas vraiment le choix, mais de toute façon plus les années passaient, plus elles nous séparaient l'un de l'autre. J'étais beaucoup trop grande maintenant ce qui constituait une petite consolation, mais pas suffisante à mon avis. Bien sûr, j'avais bataillé jusqu'au bout, pour l'emmener avec nous en Angleterre même si à cette époque mes parents avaient refusé lorsqu'ils avaient vendu, leur ranch, à eux, le nôtre. Et avec ca c'était une partie de mon enfance qui s'était envolée. Mais je restais rassurée car, pour lui avoir rendu visite plusieurs fois depuis, je savais qu'il se porterait bien, et en plus il connaissait pas mal de trucs et était docile; sûrement pleins de petites filles devaient le bichonner chaque jour et c'était ce qui restait le plus important.

- Je ne pourrai plus le monter aujourd'hui. Il a terminé sa croissance depuis longtemps, mais ce n'est pas mon cas, soupirai-je devant la réalité, mais ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur mon sort. C'était une belle journée jusqu'à présent, et chouiner aurait tout gâché !

Surtout avec ce nouveau projet qui venait de naître. Partager des moments comme de longues randonnées ainsi que de dormir à la belle étoile avec quelqu'un qui était à Poudlard avec moi serait tout à fait différent. Avec Lilian il serait inutile de réfléchir à ce que j'allais dire, puisque ce que je savais du monde de la magie, elle le savait également, pas comme les autres membres de ma famille ou alors mes amis des Etats Unis avec qui je ne devais surtout pas parler de baguettes magiques, ce qui aurait été une très mauvaise idée.
Et ca c'était une nouvelle expérience à vivre.

- C'est parfait ! J'arrive en août et pendant un mois on se fait ça, qu'est-ce que tu en dis ?

Surtout lorsque je constatais que ma camarade avait l'air tout aussi emballée que moi. Cela deviendrait alors sûrement inoubliable !

- Ca marche. Il y aura de la place de toute façon !

Même lorsque le ranch était blindé, ce qui était souvent le cas pendant l'été, nous faisions en sorte d'accueillir le plus de personnes possibles, tout cela en les installant confortablement. Et comme on le sait si bien, plus on est de fous, plus on rit ! Mais bref, c'était à mon tour de récolter des informations, en bonne curieuse que j'étais.

- Ophée ? C'est une petite jument welsh cob à la robe palomino. Je l'ai depuis qu'elle a cinq ans. J'ai beaucoup fait de compétition avec elle et j'en fais toujours, dès que je rentre à Londres. Mais quand elle s'y met, elle devient une vraie petite garce.


C'était bien connu, les chevaux aussi avaient leurs humeurs, même si certains se montraient carrément plus difficiles que d'autres. Et personnellement c'était ceux que je préférais car c'était également ceux qui nous permettaient le plus d'apprendre, en corrigeant nos erreurs, invisible sur le dos d'autres montures plus patientes. Après tout, il en fallait bien pour tout les niveaux.

- C'est bien, au moins tu as pu t'occuper de son dressage. Comme c'était loin d'être le cas avec tout le monde. Le mérite était tout de suite moins important quand on faisait de merveilleuses prestations, alors que c'était le cheval qui avait fait le travail tout seul. Il n'y avait aucune complicité là dedans. Ce que je ne comprenais pas. Et cela n'avait rien à voir avec les chevaux pour débutants, car en ce qui les concernait c'était bien normal d'être expérimenter pour aider les nouveaux cavaliers dans leur apprentissage. C'était beaucoup plus compliqué qu'on ne l'imaginait.

Tout comme le monde cruel de la compétition et cette mentalité que possédaient certains cavaliers. J'en avais fait un peu, étant petite, en monte traditionnelle mais avait rapidement détester ce climat où tout les mauvais coups étaient bons pour réussir tout autant que ces langues de vipères qui voulaient déstabiliser ceux qui avaient le moins confiance en eux. L'ambiance chaleureuse des ranch me convenait plus et les compétions auxquels je me livrais rassemblaient les disciplines equestres western. Et bizarrement c'était différent. Mais dans un cas comme dans l'autre il y avait toujours des personnes sympathiques, et des personnes détestables.

- D'ailleurs, en parlant d'invitation, Ulrich Liechtenstein organise une soirée pour son anniversaire, tu veux venir ? Je suis sûr qu'il sera d'accord.

De nom, ca me disait quelque chose. Peut être l'avais-je vu en classe ce qui était sûrement le cas mais impossible de remettre ce nom sur un visage pour l'instant. Invitée ou pas à la base, ce n'était pas ce qui me dérangeait le plus; je n'étais pas timide au point de refuser parce que j'avais peur de la réaction du principal concerné. J'aimais faire la fête en fin de compte, même si ca dépendait desqueles. Et puis s'il y avait du monde ce ne serait pas non plus comme si je m'imposais. Du reste, on verrait bien ce qu'il se passerait !

- J'essayerai de venir. C'est toujours sympa de fêter les anniversaires !
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Lilian Easter


Lilian Easter
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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
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Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeSam 21 Mai - 12:49

Il n'y a pas à dire, Lilian aurait été un mec, il y aurait eu de grandes chances pour qu'elle trouve Taylord plus que mignonne. Mais rien que cela, la sirène n'avait pas besoin d'être un représentant de la gent masculine pour le savoir : le peu de fois où elle avait vu, croisé furtivement Taylord plusieurs fois ensuite les dires des garçons avaient résonné à ses oreilles. Oui oui, Taylord était désormais une image connue de Poudlard et incontournable chez les garçons. En même temps il y avait de quoi, même si elle était actuellement en couple avec le sage et calme Scott McBeth. De toute façon, c'était parfois cela qui rendait les belles filles encore plus populaires : du fait qu'elles soient en couple, on souhaitait encore plus les séduire et les avoir pour nous. Enfin ça, c'était bien sûr quand ces filles n'étaient pas réellement très accrochée à leur copain. Autrement dit, les garçons devraient attendre car la jolie Taylord semblait plus que comblée avec Scott. Quant à Lilian, ils n'y pensaient même pas ! Lâcher Chuck ? Pour que Holly Dilay ou d'autres potiches lui sautent dessus ? Jamais !

C'était bien l'inconvénient de Chuck : il était sexy. Trop sexy. Pas pour elle mais la Sirène n'était évidemment pas inconsciente de la jalousie que provoquait son couple, et ce dans les deux camps : chez les filles et chez les garçons. Les filles la détestaient parce qu'elle était la plus belle fille de Poudlard et parce qu'elle sortait avec Chuck, le beau gosse sportif. Les garçons jalousaient Chuck parce qu'il était hot et qu'il sortait avec LA Sirène de Poudlard. Quand ils avaient eu les échos de leurs vacances communes aux États-Unis, les filles avaient jalouser davantage Lilian car elle, elle avait eu la chance de voir Chuck faire du surf, en maillot de bain et les garçons pestèrent car de voir Lilian en bikini la moitié du temps, c'était tout simplement un de leurs rêves qui devenait réalité. Mais le problème venait de là : quand on est sexy, il faut assumer. Ah, je vous avais prévenus : les enfants Easter ne connaissent pas la modestie. Car partout où ils allaient, Chuck et Lilian retournaient les foules et ce aussi en partie à cause de leur jeu de provocation gentille. Cependant, ils savaient que les autres élèves aimaient ce genre de jeu, cela rendait les potins encore plus croustillants. L'inconvénient, c'est que Lilian devait constamment avoir l'œil sur Chuck afin qu'il ne lui ramène pas une blonde un peu ingénue et quant à lui, il devait la surveiller pour vérifier qu'un de ses jolis cœurs, qu'il soit américain ou pas, ne lui saute pas dessus. Mais bon, Lilian n'allait pas se plaindre de sortir avec le garçon le plus hot et sexy de Poudlard : le monde ne tournerait pas rond alors.

Et c'est cela qu'elle aimait également dans sa relation avec Chuck : quoi qu'on dise sur eux, leur couple était bien souvent au centre des conversations. Les deux ornant le rang d'élèves populaires avant de se rencontrer, leur cote était multipliée par deux maintenant qu'ils sortaient ensemble. Les élèves, qu'ils les jalousent, qu'ils les envient, qu'ils les admirent contribuaient sans le vouloir réellement à perpétuer leur histoire sans compter le Daily Poudlard que depuis une certaine édition, Lilian détestait et aimerait bien avoir la tête du journaliste qui avait écrit cet article au bout d'une pique.

Cette image contrastait toujours avec la Lilian dont le prénom apparaissait fréquemment dans le journal de l'école et celle que l'on connaissait comme une amie. Taylord découvrait et apprenait à découvrir cette deuxième personne qui en réalité, était la même que la première. De plus, il est vrai qu'à plusieurs reprises la rouge et or avait entendu parler de Taylord comme la seule fille qui osait résister aux charmes de Chuck et que depuis sa relation avec le jeune homme, on aurait vu en elle une éventuelle rivale pour la sirène. La lionne voyait à quel point toutes ces rumeurs étaient fausses : Taylord n'avait en rien cet air de voleuse de petit copain et la sirène n'avait jamais imaginé devoir un jour se battre contre elle pour gagner Chuck. Les deux jeunes filles, en couple qu'elles étaient, le resteraient et seraient non pas des rivales, mais de bonnes amies même si le courant était un peu plus réticent à passer entre le boyfriend de l'une et son amie. Bah, cela faisait comme dans les séries télévisées ou toujours la famille de la fille aime plus ou moins le petit copain et avec lequel il se passe toujours les pires choses que cela soit des paroles déplacées, une mauvaise blague ou la perte accidentelle du chat de père. Chose qui n'avait pas été le cas lorsque Lilian avait demandé à ses parents si pendant leurs vacances aux États-Unis, son petit copain pouvait venir avec eux. Kevin et Carmen, enfin surtout Carmen furent ravis de cette nouvelle et acceptèrent très vite, étonnamment vite au goût de Lilian. Chuck fit très bonne impression aux parents Easter qui virent en lui le garçon idéale pour leur jolie jeune fille. Mais quand ce n'était pas les parents, c'était le petit frère qui détestait le copain. Entre Hadrian et Chuck, un véritable climat de jalousie s'était instauré depuis le jour où Hadrian avait lu dans le Daily l'épisode « tour d'astronomie ». Depuis ce jour, il ne souhaitait plus qu'une chose : que Chuck lâche sa sœur avant de « buter cet enfoiré de suceur de mes deux fils de chienne à race maudite ». Bien évidemment, Chuck ne le prenait pas au sérieux et adorait mettre les nerfs du benjamin à rude épreuve en embrassant ou serrant Lilian contre lui quand il passait dans les parages.

Même si cela faisait sourire Lilian, elle savait que c'était plus par instinct que par réelle envie de tuer son petit copain que son frère agissait de la sorte. Elle-même serait sûrement pareil lorsqu'elle rencontrerait sa petite copine. Elle n'aurait pas intérêt à être trop bête ni trop belle, Lilian se devait de rester la plus belle fille de la famille Schoonmaker avec Alexandra. Alexandra sa cousine qui elle aussi avait adoré rencontrer Chuck lors des vacances car en plus de s'adonner aux soirées qu'avec leur bande ils organisaient, il semblait véritablement très attaché à Lilian.

Taylord hocha la tête en réponse à la question de la sirène. Évidemment, retourner là où elle avait grandi et sûrement passé toute son enfance devait être magique. Passer deux longs mois au contact des chevaux, se coucher tous les soirs éreintée et se réveiller le lendemain, de bonne heure mais fraîche comme une rose, Lilian adorerait. Quand elle restait à Londres chez ses parents, tous les jours elle partait en balade en forêt avec sa jument et ne revenait qu'en fin d'après-midi sauf quand Hadrian et Yankee l'accompagnaient. Et puis parfois, sa mère l'emmenait dans le centre équestre le plus proche où elle y laissait Ophée une semaine et la montait soir et matin, en cours. La petite jument avait réellement besoin de sortir sinon, elle se transformait en véritable bombe et c'est pourquoi elle passait quasiment toute son année au pré, histoire qu'elle évacue toute cette énergie. Lilian adorait regarder sa jument galoper, ruer et se rouler dans son pré et était capable de rester assise au pied de la barrière des heures durant. Bien que son année à Poudlard soit prenante, la jeune fille partait en concours avec Ophée dès qu'elle rentrait.


- Je ne pourrai plus le monter aujourd'hui. Il a terminé sa croissance depuis longtemps, mais ce n'est pas mon cas, 

La rouge et or eut de la peine devant la rouge et or car même si elle ne pouvait qu'imaginer, elle se doutait que les instants qu'avait vécu Taylord n'avaient pas dû lui être faciles. De toute façon, comment pourrait-on vivre des instants autre que tristement lorsqu'on vous enlevait ce qui était sûrement le plus cher à vos yeux ? Pleine de compassion et de tendresse, Lilian s'approcha de Taylord et lui passa le bras autour des épaules, en signe de consolation en l'aguichant d'un regard doux qui rendaient ses grands yeux bleus davantage irrésistibles. Bien sûr, la question de lui demander comment était son cheval lui brûlait la langue mais elle craignait par-dessus tout de remuer le couteau dans la plaie de Taylord et c'était tout ce qu'elle ne souhaitait pas.

- Ca marche. Il y aura de la place de toute façon !

Monter dans le Texas et invitée par Taylord, pincez la ! Cela serait une merveilleuse occasion de découvrir une nouvelle monte et de se rapprocher encore davantage de sa jument, bien que Lilian le soit déjà suffisamment. Suffisamment pour qu'Ophée ne la charge pas en montrant les dents comme elle pouvait le faire avec Hadrian et Felton quand il était encore là. Cela faisait mourir la jeune fille quand elle voyait son petit frère débarquer dans le pré de la jument en tenue de footballeur américain pour éviter qu'Ophée ne lui fasse trop mal. C'était une chose qu'elle n'avait jamais réellement comprise : pourquoi Ophée agissait de la sorte avec les autres ? Mais bon, elle ne s'en plaignait pas du moment que ce n'était pas l'inverse et que ce n'était pas elle sa propriétaire qu'elle chargeait.

- C'est bien, au moins tu as pu t'occuper de son dressage.

Lilian remit en place une mèche ondulée et ses lèvres roses s'étirèrent en un sourire.

- En fait, jusqu'il y a quatre ans, c'est une jeune fille qui s'est chargée de sortir Ophée en concours et qui la montait assez régulièrement en plus de moi. Mais elle nous a beaucoup appris à toutes les deux et elle continue encore à me donner des cours quand je vais la voir, raconta Lilian, sans se dépeindre de son sourire.

Elle se rappelait du jour où elle avait assisté au premier concours de la fille qui se nomme Mathilde avec Ophée. Encore jeune, la jument était stressée mais avait très vite su apprécier les épreuves du complet. Au championnat d'Angleterre, le couple avait terminé dixième sur une quarantaine de participants. Depuis, la jument avec Mathilde puis Lilian raflait bon nombre de trophées ou alors terminait bien souvent dans les premiers.


- Je pourrais te la faire essayer si tu veux. Ajouta Lilian en décernant un clin d'œil à Taylord. Elle avait confiance en la jeune fille et ne doutait aucunement de sa capacité à monter sa jument.

La sirène leva ses grands yeux charbonneux au ciel. Celui-ci commençait à se couvrir de nuages gris et bien que la température soit relativement douce pour la saison, Lilian sentit sa peau se hérisser sous une brise légère qui se leva, faisant voleter ses longues mèches ondulées.


- J'essayerai de venir. C'est toujours sympa de fêter les anniversaires !

Le visage angélique de la rouge et or fit volte face et lança un sourire radieux, illuminant les grands océans bleus.

- C'est génial ! Je demanderais à Ulrich s'il ne peut pas nous dégoter quelques bouteilles de rhum, plaisanta Lilian car son nouveau rêve maintenant de partir sur une île déserte avec un beau pirate, sa réserve de rhum et Taylord, sa nouvelle amie. Devant le temps quelque peu maussade, la belle se leva de toute sa stature en un tintement de gourmette et tendit la main à Taylord pour l'aider à se relever. Je crois qu'il ne va pas tarder à pleuvoir, ça te dit de venir avec moi pour partager des pancakes au sirop d'érable ? Demanda-t-elle en un sourire malicieux.

Crêpes au rhum, pancakes au sirop d'érable, le Texas à cheval, les Caraïbes... Tant de choses qu'elle et Taylord se devaient de vivre et découvrir toutes les deux.
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Taylord Reegan


Taylord Reegan
Élève de 7ème année



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Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien.
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MessageSujet: Re: D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes]   D'Amour et d'eau fraîche [Miss pâte à crêpes] Icon_minitimeLun 23 Mai - 17:23

C'était une vie pleine de libertés dont j'avais besoin plutôt que de rester compartimentée dans des cases qui elles aussi avaient toutes la même taille. Mais il fallait faire des concessions, le temps d'un moment parfois, pour retrouver ce sentiment si rare qui faisait que plus rien ne pouvait nous arrêter de marcher loin, encore plus loin pour voir jusqu'où l'infini s'arrêtait, faisant abstraction du vent, de la pluie, du soleil trop fort qui tapait sur le sol dans le but de vous faire fondre. Ces sensations étaient uniques et pas tout le monde ne pouvait se vanter de les connaître. C'était pourtant ce que je ressentais chaque été, et ce encore plus fort qu'auparavant, et finalement, ce qui était normal, puisque je voyais les terres connues seulement quelques semaines, alors que j'y avais vécue depuis le berceau. Si c'était le prix à payer pour ressentir des papillons dans le ventre, comme cela, en fin de compte ce n'était peut être pas si grave que ca, tant cette impression merveilleuse avait tout pour être grisante.

Nos vies étaient pleines d'avantages et d'inconvénients, mais échanger la mienne avec une autre personne semblait être impossible. Cela avait l'air formidable de pouvoir arpenter les rues de Londres qui étaient constituées uniquement de magasins, mais finalement, une fois qu'on avait fait le tour, on savait ce qu'il y avait un l'intérieur. Encore une impression d'enfermement, et je me demandais bien comment faisaient les vendeurs pour ne pas suffoquer rapidement, tant c'était étouffant de se retrouver au milieu d'une montagne de fringues, si bien qu'on ne savait même plus lesquels regarder. Alors que les paysages de la nature, ils étaient constamment en mouvement et en changement de par les saison, de par la luminosité du soleil, de par les animaux qui étaient passés quelques minutes précédent notre passage. Et l'air définitivement pur qui envahissait nos poumons à chacune de nos respirations. Bien sûr, ce n'était pas tout les jours faciles, certains clients se plaignaient de ne pas avoir trouvé le ranch facilement tellement il semblait éloigné de tout et il fallait en effet une bonne demi heure pour retrouver la civilisation en cas de réapprovisionnement, ce qui s'avérait carrément compliqué lorsqu'il tombait des trombes d'eau, bloquant rapidement la route inondable.

Même là bas, mon dégoût de la pluie s'effaçait, car lorsque les orages faisaient surface, il fallait bien rentrer certains chevaux ainsi que le matériel que les gens pouvaient laisser trainer pour ne pas qu'ils ne s'abîment. Mais justement c'était également a qui faisait partie de cette vie; la pluie de l'écosse était froide et piquante venant transpercer votre peau dès qu'elle se déposait dessus. C'était plus un refus de ma part de vouloir m'acclimater à ce pays qui n'était pas le mien. Pourtant je devais bien supporter ces aléas pendant de nombreux mois; mais c'est comme tout finalement. On a pas d'autres choix que de devoir s'y faire, sinon on dégage et on arrête d'emmerder les autres. Quand même, ce n'était pas facile pour autant.
Et puis tout n'était pas si catastrophique que cela, quand on passait une agréable journée, surtout en compagnie de la sirène de l'école. Je comprenais à présent pourquoi elle avait écopé d'une telle réputation, car n'avait on jamais dit dans les légendes que les sirènes étaient envoutantes ? Je me souvenais des récits d'Ulysse et de son équipage qui avaient succomber à leurs charmes. Certes, ce n'était pas la même description de ces être de l'eau qui paraissait plus effrayants mais même dans les contes les plus récents on les décrivait comme des êtres d'une grande beauté qui arrivaient à leurs fins grâce à cet atout. Est-ce que Lilian pouvait-elle devenir tout aussi aigrie que ces dernières toutefois, sortant toutes griffes dehors lorsque le danger devenait trop important ? En l'observant en ce moment même du coin de l'oeil, ca semblait tout bonnement impossible.
Il ne manquerait plus que moi aussi, je tombe amoureuse d'elle.

Non, non, je n'avais pas encore virée de l'autre bord malgré nos points communs en ce qui concernait l'équitation. A Poudlard, je n'avais pas encore eu l'occasion, de rencontrer quelqu'un avec qui partager cette passion et si en plus, je m'entendais bien avec la Gryffondor, c'était plutôt de bon augure pour la suite. Je me voyais mal discuter écurie avec quelqu'un que ca n'intéressait pas et pourtant dieu savait que j'en avais à dire, pour même devenir une vraie pipelette dès lors qu'il s'agissait des chevaux. Quelqu'un qui comprenait parfaitement l'effet que ca pouvait être que de devoir se séparer de l'être en qui on avait le plus confiance. Peu de personne avait du mal à concevoir qu'on pouvait confier sa vie à un animal pourtant s'il avait s'agit de Sunset, je n'aurais pas hésité une seule seconde. Le bras réconfortant de Lilian l'avait bien compris.

- En fait, jusqu'il y a quatre ans, c'est une jeune fille qui s'est chargée de sortir Ophée en concours et qui la montait assez régulièrement en plus de moi. Mais elle nous a beaucoup appris à toutes les deux et elle continue encore à me donner des cours quand je vais la voir.

La différence commençait ici, parce que en ce qui me concernait, je n'avais jamais pris de cours de ma vie. Il fallait dire que mon père m'avait collé sur le dos d'un poney dès que j'avais été en âge de pouvoir en diriger un, même si au départ il était tenu en longe, rapidement, on nous apprenait à nous débrouiller tout seul. Alors bien sûr, ensuite, on nous donnait toujours des astuces et des conseils surtout en ce qui concernait le dressage de certaines pratiques de la monte western ainsi que quelques figures, mais nous n'avions pas de professeur pour nous dire si c'était bon ou pas, mis à part lorsque quelqu'un de plus expérimenté passait à ce moment là. Nous nous débrouillions tout seul, mais je pensais quand même que les deux techniques se valait. Si travailler en solitaire était agréable sous bien des points, ca devait être bien aussi d'avoir quelqu'un pour vous aider à progresser.

- Je pourrais te la faire essayer si tu veux.

Il n'y avait rien de plus excitant que d'enfourcher une nouvelle monture, même quand ce n'était pas la sienne. Car même quand on décrivait le comportement d'un cheval, on ne pouvait jamais connaître sa réaction, et qui n'avait pas déjà dit qu'un bon cavalier pouvait monter n'importe quel cheval ? Même si c'était toujours mieux d'en avoir un à soi.

- Ce serait avec grand plaisir !
Je n'avais jamais été aussi enjouée depuis longtemps, mais j'avais mes raisons aujourd'hui. C'était certain que ca allait me changer des races qu'il y avait au ranch de ma tante; des chevaux calmes et dociles qui s'adaptaient facilement à leur cavalier étant donné le nombre de personnes débutantes qui passaient dans le coin. Heureusement, même s'il y en avait moins, d'autres étaient plus difficiles pour les plus expérimentés.

Du coup, si j'aurais peut être été du genre à refuser poliment l'invitation parce que je ne voulais pas m'incruster à un anniversaire, soudain, je me disais qu'il aurait été plus que bête de dire non et de rater un bon moyen de s'amuser. Faire la fête, il n'y avait jamais rien de mieux pour détendre l'atmosphère !!

- Je crois qu'il ne va pas tarder à pleuvoir, ça te dit de venir avec moi pour partager des pancakes au sirop d'érable ?


Relevant la tête à mon tour vers le ciel, je constatais que Lilian avait raison. J'empoignai sa main doucement, pour m'aider à me relever plus facilement. D'un coup de baguette magique là encore, je faisais disparaître les restes du pique nique. On m'avait toujours appris à laisser un endroit tout aussi propre que dans lequel on l'avait trouvé.

- Avec un programme pareil, il faudrait être fou pour oser dire non !

La perspective d'un bon goûter pour terminer cette journée qui était une parenthèse à la routine dans laquelle les élèves s'étaient installés, n'était qu'une bonne idée pour repartir du bon pied !


{Terminé}
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