Taylord Reegan - Adrianna Pryhood

Je mets ici ce qu'on a déjà fait, ce sera plus simple ;)

* Premier excercice : définir le caractère d'Adrianna :

Adrianna est très renfermée et très timide. Elle craint beaucoup le jugement des autres, et il peut lui arriver de mentir à ses amis pour éviter de les blesser. Adrianna déteste aborder les gens, mais elle accorde plutôt facilement sa confiance, et lorsqu'elle est à l'aise avec quelqu'un, elle se décoince et se révèle assez drôle et pleine de joie de vivre.

Il n'est pas très difficile d'être son ami ; en fait, une simple discussion et la Serdaigle peut vous considérer comme son ami. Bien sûr, elle a un cercle d'amis proches et un autres d'amis lointains (mais qu'elle se refuse à appeler « connaissances »). Adrianna se pliera en quatre pour aider un ami, elle attend donc naturellement la même chose de sa part. Cependant, lorsque quelqu'un en qui elle avait confiance la trahit (et elle peut se sentir trahie pour une broutille), Adrianna le rejette, totalement.

Elle déteste l'injustice et est très loyale, assez susceptible, souvent de mauvaise foi (quoiqu'on ne peut pas toujours savoir si elle est sérieuse ou pas), et déteste qu'on la dérange lorsqu'elle lit. Elle a aussi tendance à idéaliser le monde.

Miss Pryhood adore les animaux mais a peur des araignées (même si elle ne l'avouera jamais ; dans son langage, elle minimisera en affirmant qu'elle « n'aime pas ça, non mais qui pourrait apprécier ces bestioles avec tellement de pattes longues et velues, et cannibales par-dessus le marché ! »), aime beaucoup qu'on lui dise qu'elle est très grande pour son âge et qu'elle ressemble à sa tante et ne refusera jamais de passer quelques journées à la bibliothèque.

Adrianna a une peur panique du ridicule, et elle a toujours l'impression de l'être dès qu'elle ouvre la bouche. Ainsi, elle déteste les personnes trop sûres d'elles qui jouent à déprécier les autres, et se sent totalement honteuse lorsqu'on lui fait la moindre critique. Cependant, ce dernier point vient peut-être de son côté perfectionniste ; la Serdaigle peut recommencer à l'infini ce qu'elle est en train de créer, que ce soit un dessin, une histoire ou n'importe quoi, jusqu'à ce qu'il lui convienne parfaitement.

Elle hait les traîtres par-dessus tout, et estime que tout le monde doit se serrer les coudes, comme dans les contes de fées qu'elle lisait étant petite.


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* Deuxième exercice : définir son évolution au fil des années :

Première année : Seule et toujours fourrée dans un livre, elle passe sa vie à étudier, à dessiner et à s'entraîner de temps en temps à voler sur les balais de l'école.

Deuxième année : Elle s'ouvre plus à ses camarades de dortoir, traîne avec elles, mais passe toujours beaucoup de temps seule.

Troisième année : Adrianna a son premier balai, mais ne veut pas intégrer l'équipe de Quidditch tout de suite ; ses études ont toujours la priorité, mais elle commence à réaliser l'ampleur de l'affrontement Purgateurs/Résistance.

Quatrième année : Elle commence à se maquiller légèrement et à s'intéresser aux garçons, et envisage de passer les sélections de Quidditch avant de renoncer à la dernière minute. Son groupe d'amis est maintenant bien soudé et, s'ils passent plutôt inaperçus, cela ne les dérange absolument pas. Elle hésite encore entre les Purgateurs ou des Résistants, mais sait qu'elle devra bientôt choisir.

Cinquième année : Adrianna est maintenant une des Batteuses de son équipe de Quidditch, et a son premier petit ami. Elle fait maintenant partie de la Résistance, ainsi que son groupe d'amis, mais n'est pas très rassurée ; elle ne hait pas les Purgateurs, comme la plupart des Résistants, mais veut simplement protéger ceux qu'elle aime. Elle est très stressée par les BUSE, et a dû effectuer plusieurs passages à l'infirmerie pour calmer cette nervosité. Heureusement, son chat Napoléon semble l'écouter et comprendre, quand elle lui décrit les différentes manières dont elle va rater les examens.

Sixième année : Elle a eu ses BUSE haut la main, mais la torture et le meurtre de sa grand-tante Moldue la fait définitivement basculer du côté de la Résistance. Quand elle est à Poudlard, elle s'inquiète sans cesse pour ses parents, et lorsqu'elle est à Poudlard, elle se fait un sang d'encre pour ses amis. Après avoir découvert que son petit-ami était un Purgateur, elle le quitte sans regrets. Ces préoccupations font chuter ses résultats scolaires, qui demeurent cependant au-dessus de la moyenne.

Septième année : Désormais, Adrianna n'est plus que Résistance, études et Quidditch. Pas le temps de se faire belle, le nombre de torturés dans le château ne cesse d'augmenter. Absorbée par la Résistance et (dans une moindre mesure) par le Quidditch, elle stresse étonnament moins pour ses ASPIC que pour ses BUSE, et a trouvé sa vocation : le Bureau de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques. Un poste là-bas lui offrirait également l'occasion d'espionner pour l'Ordre du Phénix, qu'elle a bien l'intention de rejoindre une fois son diplôme en poche.

Wouaah, un sujet !

Je poste ici plutôt que t'envoyer un MP, alors :

* Troisième exercice : définir sa famille et son histoire

Julian Pryhood : Père d'Adrianna, il a rencontré Elizabeth à l'âge de 23 ans. D'un caractère jovial et énergique, il apprend à sa fille aînée quelques rudiments de cuisine... Sans grand résultat, malheureusement. Julian occupe un poste intermédiaire dans une très grosse entreprise informatique, et son salaire permet à Elizabeth de rester à la maison pour s'occuper des filles et des animaux.

Elizabeth Pryhood : Mère d'Adrianna, elle a rencontré Julian à l'âge de 21 ans. Elle a toujours rêvé d'un mariage de princesse, et son voeu s'est exaucé grâce à son mari. Elizabeth adore les animaux ; à Hertford, deux écureuils, trois chiens, cinq chats, une tortue et un hamster colonisent la maison. Elle a transmis cette passion à Adrianna et Allyson, bien que cette dernière ait du mal à comprendre que les chats ne sont pas des poupées... Mais Elizabeth ne désespère pas. Mère au foyer, elle est stricte tout en ayant la tête dans les nuages, mais elle note bien plus de choses que ce que l'on pourrait penser...

Allyson Pryhood : Petite soeur d'Adrianna, elle a cinq ans au moment où sa grande soeur chérie adorée (ou pas...) entre à Poudlard. Ses grandes passions sont de déguiser les chats, embêter Adrianna, jouer à la maîtresse avec les écureuils, réveiller Adrianna, écouter sa mère lui lire une histoire, déranger Adrianna... Mais ne dit-on pas que « qui aime bien châtie bien » ?


Adrianna a eu une enfance sans histoire, entre ses parents aimants, sa soeur qui la déteste (ou qui la jalouse ?), son abscence d'amis à l'école et ses animaux. Elle passait autant de temps que possible chez ses grands-parents paternels, à Ipswich, avec ses cinq cousins qu'elle adore.

Un jour, cependant, un livre qu'elle voulait absolument lire, ici et maintenant, se trouvait sur une étagère de la bibliothèque trop haute pour la petite fille de six ans qu'elle était alors ; Adrianna monta sur une chaise, sans résultat ; elle haussa un tabouret à son maximum, mais il manquait quelques centimètres à ses doigts pour toucher le livre tant convoité... Et soudain, elle sentit sa couverture dans sa paume tendue ! Le livre avait fait un bond en arrière, et avait atterri dans la petite main de la fillette.

Etant née-moldue, sa famille a tout d'abord cru à un canular lorsqu'Adrianna a reçu sa lettre de Poudlard et vu le hibou postal qui s'envolait, mais a dû bien vite se rendre à l'évidence : quelle autre explication pouvait-on trouver au fait que chaque jeu d'Adrianna ne s'abîmait jamais, que chaque page cornée d'un de ses livres redevenait comme neuve le lendemain, et qu'un des camarades de classe de la jeune fille blonde s'était vu attribuer des tresses rousses pour s'être moqué d'elle ?

Les Pryhood avaient donc reçu la visite d'une certaine Minerva McGonagall (la même que celle qui était mentionnée dans la lettre), qui leur avait tout expliqué sur Poudlard et leur avait ouvert l'accès au Chemin de Traverse. Une fois les achats de rentrée effectués, Adrianna était l'heureuse propriétaire d'une baguette de 30,5 cm, crin de licorne et bois de vigne, ainsi que d'un chaton baptisé Napoléon, sans compter les fournitures obligatoires, L'Histoire de Poudlard et quelques autres livres supplémentaires.

Le reste des vacances passa très vite, entre lectures de grimoires et tentatives de sortilèges. A Poudlard, Adrianna fut répartie dans la maison de la connaissance et de la curiosité, Serdaigle, prête à entamer ses sept années d'études avec bonheur.

Pfiou, je viens d'avoir un éclair d'inspiration xD

Quatrième exercice (une page openoffice et demie) :

Adrianna se tenait au milieu du terrain de Quidditch de Poudlard, un balai de l'école à la main. Prenant une grande inspiration, elle l'enfourcha et tapa du pied par terre pour décoller, en même temps que toute la classe du cours de Vol. Ce n'était pas la première fois qu'elle volait, mais aujourd'hui, son balai semblait particulièrement rebelle... Tentant de le maîtriser, elle se retrouva à monter en chandelle, descendre en piqué, virer en épingle, enchaîner ridiculement tonneaux et loopings, avant de sentir le vieux bout de bois lui glisser des mains et, lorsqu'elle essaya de serrer les cuisses, elle ne rencontra que du vide. Bouche bée, ahurie, ébahie, la Serdaigle se sentit tomber, attirée vers le sol, et quand elle le rencontra, elle s'évanouit.

Le noir, partout et nulle part, autour d'elle et en elle. Adrianna se sentait flotter, l'esprit libre, sans but, au milieu des ténèbres. Qu'elle était bien ici... Elle ne voulait être dérangée pour rien au monde. Et évidemment, aussi cliché que cela puisse être, elle sentit d'abord un frôlement, puis une secousse au niveau de son épaule.

- ...bout, ...gnasse !

Non, non... Je veux rester ici, je veux pas remonter sur ce balai... Laissez-moi...

Mais les secousses étaient de plus en plus fortes, et elle se sentait également... rebondir. Décidant d'ouvrir les yeux pour élucider ce mystère, elle fut tout d'abord aveuglée par une lumière blanche éblouissante. Etonnament, la lumière blanche se dissipa vite et elle put voir qu'elle se trouvait allongée sur le sol humide du terrain de Quidditch, que tous les élèves se tenaient un peu plus loin et la montraient du doigt en riant ouvertement. Mais si tous les élèves étaient là-bas, qui donc...

- Lève-toi, grosse nulle ! Allez, debout !

Allyson ? Mais qu'est-ce qu'Allyson faisait à Poudlard ? Sa soeur n'était âgée que de cinq ans, et Moldue de surcroît, alors qu'est-ce que... Adrianna cligna des yeux, et tout se brouilla autour d'elle. L'endroit où elle était allongée devint son lit, les poteaux de Quidditch son bureau, les élèves ses étagères, et Allyson... resta là, exactement dans la même position, à genoux près d'elle en train de sautiller tout en lui secouant l'épaule et en lui criant gracieusement dessus :

- Enfin ! Dépêche-toi de t'habiller, ou je vais dire à Papa et Maman que tu fais exprès de traîner pour m'empêcher d'ouvrir mes cadeaux !

- Allyson, qu'est-ce que tu fiches ici ? grogna Adrianna en se redressant légèrement.

- Ben je te réveille, tiens ! Mais dépêche-toi-eeeuuuh ! T'as mangé de l'escargot au petit-déjeuner ou quoi ?

La Serdaigle ne prit pas la peine de lui expliquer, plus ou moins patiemment vu qu'elle venait d'être sauvagement réveillée à l'heure extrêmement matinale de - petit coup d'oeil vers son radio-réveil posé sur sa table de nuit – neuf heures et trente-deux minutes, qu'émergeant tout juste du sommeil et n'ayant pas encore quitté son lit, elle ne puvait pas avoir petit-déjeuné. Pestant contre sa petite soeur qui avait pris la mauvaise, pour ne pas dire exécrable, habitude de la réveiller tous les matins à l'aube, la fillette se souvint soudain qu'aujourd'hui n'était comme « tous les matins ». Aujourd'hui c'était Noël, et la pensée de la pile de cadeaux l'attendant au salon lui fit oublier sa soeur adorée... qui ne manqua pas de se rappeler à son bon souvenir :

- Mamaaaaaan ! Adrianna elle fait rien que m'embêteeeeeer ! Elle m'a dit que j'étais une grosse nulle !

Parfaitement réveillée à présent, ladite Adrianna se précipita hors de sa chambre, récoltant au passage un bleu de plus pour avoir oublié de claquer la porte de sa chambre après en être sortie, descendit les escaliers en trombe et déboula dans le salon, les cheveux en pétard et les yeux gonflés, fusillant Allyson du regard. Sa soeur se trouvait à présent dans les bras de leur mère, qui regarda par-dessus la tête de sa cadette et sourit à Adrianna, comme pour dire « Ne t'en fais pas, va, ce n'est pas grave ». Ce sourire n'apaisa pas du tout la Serdaigle, furieuse de constater qu'une fois encore, sa mère prenait le parti d'Allyson, Allyson qui avait légèrement décollé son visage du ventre de sa mère et souriait mesquinement à son aînée, mais toujours avec la plus grande discrétion. Les deux sourires, plus le fait d'avoir été réveillée à une heure indécente, plus le mensonge d'Allyson, mirent le feu à la poudre de la colère d'Adrianna. Eructant un son pouvant s'apparenter vaguement à « Tu vas voir, bientôt tu vas avoir une vraie raison d'aller te chacher dans les jupes de maman », elle se jeta sur sa cadette qui éclata de rire, ravie d'avoir encore réussi à faire sortir sa soeur de ses gonds. Les deux fillettes tournèrent autour de leur mère, puis de leur père, l'une essayant d'attraper l'autre, l'autre essayant de faire enrager un peu plus l'une.

- CA. SUFFIT !

Aussitôt, le chien et le chat, Titi et Grominet ou encore Tom et Jerry, comme aimaient à les surnommer l'autorité parentale, se figèrent. Tournant lentement la tête vers leur père (et en synchronisation, s'il vous plaît !), elles le découvrirent les poings sur les hanches, les fusillant du regard.

- Vous me donnez le tournis, toutes les deux ! Ca ne fait même pas une semaine qu'Adrianna est rentrée, et vous vous disputez au moins cinq fois par jour ! Stop ! Maintenant, vous avez tout gagné. Allyson, tu restes au rez-de-chaussée, et interdiction de toucher aux cadeaux. Adrianna, tu remontes au premier. On ouvrira les cadeaux après le repas de midi ! Maman et moi, on vous remercie, hein ! Vous n'êtes pas seules ici, figurez-vous !

Penaudes, les deux soeurs s'exécutèrent, n'oubliant pas d'échanger un regard assassin. Evidemment, tout était de la faute de l'autre...