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Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]

 
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 Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]

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Alex Turner


Alex Turner
Élève de 5ème année



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Localisation : Il est préférable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici.
Date d'inscription : 05/07/2011

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Particularités: Attrapeur des Golden Flyers! Et loup-garou, accessoirement...
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Âme soeur: Mon âme est fille unique pour le moment...

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MessageSujet: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeJeu 29 Sep - 13:19

Il était quatre heure du matin et pour la énième fois, je me retournai dans mon lit, m'enfouissant une nouvelle fois entre les couvertures dans un soupir tout en espérant que ce simple geste finirait par me redonner envie de dormir.
Il y avait presque deux heures que j'étais perdu dans mes pensées, incapable de trouver le sommeil. Depuis quelques temps, j'étais en train de réaliser que je m'étais engagé un peu vite dans l'équipe des Golden Flyers. J'avais passé l'audition plein d'entrain et sans réfléchir. Comme toujours, j'avais foncé tête baissée. Être reçu comme attrapeur était une chance inouïe, et à vrai dire, depuis ce jour, mon sourire ne me quittait plus et je n'avais qu'une envie, que les entraînements commencent et que la saison débutent enfin.

Mais voilà, au fur et à mesure que les jours passaient, des questions d'ordre plus pratiques venaient insidieusement s'infiltrer dans ma tête, et j'avais beau mettre toute ma bonne volonté à repousser mes angoisses à plus tard, je me retrouvais fatalement là, dans mon lit, complètement réveillé et alerte, en train de me poser mille questions sur ma vie.
J'étais un loup-garou. C'était un fait, une fatalité, et il y avait longtemps que je m'étais fait une raison à ce propos. Actuellement, j'étais plutôt bien dans ma peau: c'était le milieu du mois, je me sentais encore en forme même si je commençais à devenir un peu plus cynique chaque jour, ce qui, au fond, était un moindre mal.

Cependant, que se passerait-il si tous les match de mon équipe tombaient, comme par hasard, chaque veille de pleine lune, alors qu'il m'était presque impossible de me concentrer et que chaque geste éveillait en moi fatigue et énervement? Avec la chance que j'avais, j'étais sûr que cela pourrait arriver tôt ou tard.
Et si je faisais perdre l'équipe? Non pas que je sois le seul joueur à pouvoir mener les Golden Flyers à la victoire, bien entendu. Mais il ne fallait pas se voiler la face, un attrapeur défaillant représentait plus qu'un poids mort dans un match.
Comment expliquer à ses partenaires de jeu qu'on pouvait se montrer performant aux entraînements et, une semaine plus tard, être aussi amorphe qu'une moule à la marinière...?

Six heures du matin. Je décidai de me lever, encore tétanisé par cette pensée de moule que je venais de m'infliger. Je m'habillai en silence pour ne pas réveiller les autres et quittai le dortoir, pensif. Je n'avais envie de décevoir personne, mais abandonner l'équipe était au dessus de mes forces. Je commençais à être fatigué de devoir renoncer à tant de choses par prudence. J'avais toujours rêvé de faire parti d'une équipe de quidditch: je ne pouvais pas accepter cette frustration, y renoncer maintenant que je touchais au but.

Sans passer par l'étape du petit déjeuner, je me rendis directement dans le parc. L'air glacial me gifla le visage et me picota les yeux. Je n'en tins pas compte et poursuivis mon chemin d'un air décidé vers les vestiaires. J'y enfilai promptement la tenue de quidditch au couleur de mon équipe et me sentis immédiatement empli d'un sentiment de fierté mêlé à de la culpabilité. Comme toujours, j'étais partagé, jamais totalement en accord avec moi-même. Je me construisais une vie faite de compromis, en quelques sortes.

Sans plus de cérémonie, je m'emparai de mon balais et de la boite qui contenait toutes les balles avant de sortir sur le terrain d'entrainement. À une heure pareille, il était désert, ce qui était bien ma veine pour un dimanche matin.
Déjà concentré, j'ouvris le coffret que j'avais posé à même le sol et laissai le vif d'or s'envoler tandis que cognard et souaffle s'agitaient dans tous les sens, mécontents de rester de côté. J'enfourchai mon balais, mais le petite balle dorée avait déjà disparue dans les nuages bien avant que j'ai pris mon envol.

Je ne sais pas combien de temps je passai à sa chercher, sillonnant le ciel au hasard, traversant les nuages humides, redescendant sous la couche de cumulus, changeant de direction et m'éloignant de plus en plus des gradins. J'étais aux aguets, attentif et surtout, je ne pensais plus à rien. Ma tête était vide, seul ce vif d'or m'obsédait. Aussi, quand il se matérialisa devant moi, je fondis sur lui avec une telle brutalité que je fus surpris de l'attraper si vite. Un coup de chance, sans doute. Après tout, je l'avais quand même cherché pendant plusieurs heures...

Je regagnai le sol, de nouveau songeur, et me posai dans les gradins où je m'assis. Mes muscles commençaient déjà à être douloureux; j'aurais dû m'échauffer avant de me lancer dans cette course poursuite, tout comme je devrais être en train de faire des étirements! Au lieu de ça, je restai bêtement assis sur ce banc en bois, mon balais négligemment posé à mes côtés et le vif d'or toujours entre mes doigts. Ses petites ailes s'agitaient faiblement, il me donnait presque l'impression de vibrer.

C'était absurde, et je le réalisais bien, de placer tant d'espoir dans un sport. D'ailleurs, je n'aurais su dire ce qui me passionnait tant dans le fait de pourchasser cette balle dorée! Ça avait quelque chose de tellement grisant mais, au final, n'était-ce pas sensiblement la même chose qu'un chat qui jouerait à la balle...? Peut-être au fond avais-je un côté félin, en plus d'être en partie canidé? À cette pensée, je soupirai, morose, tentant de me raccrocher à une pensée qui me rapprocherait de mon humanité.


Dernière édition par Alex Turner le Lun 26 Déc - 11:51, édité 1 fois
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Traice Swily


Traice Swily
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Particularités: Etre sans particularités dans ce château est une particularité ! Mais puisqu'il faut... Ex-autiste ?
Ami(e)s: Une gauffreuse habitant Bruxelles ? Une alcoolique dans le chaudron baveur.
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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeJeu 29 Sep - 21:08

Je n'étais pas comme tout le monde. On avait souvent mis en doute ma santé mentale, pour rire, entre amis, on me disait introvertie mais extravertie, changeant de regards et de sourires au fil de mes rencontres. Mais qui pouvait se targuer d'être normal, comme tout le monde ? Comme les 6 977 139 875 autres personnes habitant la planète bleue ? C'était se rabaisser, clairement. Diminuer encore le peu de ce qui fait de nous des êtres uniques, avec nos phobies, nos angoisses, nos rêves, nos défauts, nos envies... Je n'avais pas honte d'être maladroite et de me prendre les pieds dans les escaliers, de renverser mon jus de citrouille presque à chaques repas. Cela faisait rire tout le monde, mais je riais aussi. Je n'avais pas peur non plus d'avouer que j'étais un peu timide, et que je ne supportais pas les cookies servis par les elfes de maison chaques soirs, et que tout le monde trouvait délicieux...

Je n'étais pas comme tout le monde, et j'adorais ça. Oui, vraiment. Mais quelques différences, ça allait. Le jus de citrouille, les cookies, la maladresse, ça passait sans problèmes. Mais il y avait bien une chose... Une chose que j'avais beaucoup de mal à ne pas avouer sans rougir. J'avais même commencer à le cacher sérieusement. Lorsque les seuls amis au courant de mon petit soucis en parlait, je me contentai de rire nerveusement, en espèrant que personne ne soit assez près pour nous entendre.. Je savais bien que je devais faire quelque chose, je ne pouvais pas passer toute ma scolarité ainsi, à me cacher plusieurs heures par semaine...

Car en réalité... J'étais incapable de tenir sur un balais. Ce n'était pas du tout que je n'aimais pas ça, au contraire, les peu de fois ou j'avais tenu plus de quelques secondes, m'avaient parues merveilleuses, mais... La chute finale me ramenait immédiatement à quelque chose de beaucoup plus... terre à terre. J'avais toujours vécu en ville, sans possibilité d'approcher un balais, et je pensais que c'était le cas de beaucoup des élèves à Poudlard, mais exceptés les moldus, tout le monde semblait pouvoir monter, descendre, diriger et même accomplir quelques looping...

J'avais assisté à deux cours seulement. Durant le premier, je n'avais pas réussis à décoler. Pendant presque une heure je suis restée à califourchon sur un balais immobile. Le deuxième cours, quant à lui, fut un peu plus concluant, mais les moqueries furent un peu plus dures que d'habitudes, et j'avais décidé que devenir la tête de troll de mon cours de vol n'était pas très bon pour mon moral. Pour le reste des cours, j'avais enchaîné faux mal de ventre de tête et de chevilles pendant quelques semaines, et l'infirmière en eu marre de voir ma tête d'arnaqueuse toute les semaines... Alors je me contentai de secher. Mais ruiner ma scolarité à cause d'une stupide peur, parce que j'avais le vertige ? Ce n'était pas dans mon caractère d'abandonner si facilemment...

... Ce qui expliquait pourquoi je me tenais bravement devant le placard à balais à disposition des élèves qui n'en avaient pas. J'en choisis un avec une bonne tête, pas trop neuf, pas trop vieux, quelques poils roussis, mais un manche brillat et foncé. Il devait être un peu plus de sept heures, et personne n'aurait l'idée de venir se frotter à l'herbe humide du matin...

Je me dirigeai donc vers le terrain, tout en restant dans l'ombre des gradins. J'étais un peu intimidée par ce grand espace qui semblait avaler le ciel pâle et nuageux. J'enfourchai mon balais d'un air décidé. Décidé à ne plus passer une heure clouée au sol, et à retourner au cours de vol. Au lieu de me concentrer, comme les autres fois, je laissai mon esprit vagabondé, en m'imaginant au dessus des nuages, dominant Poudlard et ses environs. Soudain, au moment ou je m'y attendais le moins, le sol disparu sous mes pieds. Je poussai un gémissement étouffé, et je pensai que comme d'habitude, mon angoisse me clouerais au sol directement. Mais non, je continuai de m'élever, encore et encore... C'était dingue. Je n'avais jamais ressentis ça avant, ce vide sous l'estoma, l'impression incroyable de pouvoir tout lâcher et de dominer terre, air et eau. Le vent souleva mes cheveux foncés et vint rosir mes joues pâles. Je fermai les yeux, levai les bras...
Et tombai. Littéralement. Je ne contrôlais absolumment plus rien, le balais basculais en arrière et tournoyait sur lui-même comme s'il avait décidé de dancer la macarena sans m'en avertir au préalable.

Je hurlais, complètement paniquée. Je n'avais aucune idée de la façon dont je devais réagir, et me contentai de me cramponné à ce bout de bois qui devait porter mon poids et celui de mes angoisses... Bout de bois qui fonçait à présent vers les gradins. J'aperçus la silhouette d'un élève, silhouette qui grossis tant je me rapprochai d'elle. Un garçon. Cheveux blonds. Je hurlais de plus belle et dans un dernier espoir d'éviter la colision avec ce pauvre gars et les gros bouts de bois en dessous, je me jetai en arrière.

Ce fut la bonne décision. Enfin, si on voulait. Le balais repris la direction du terrain, mais descendit en piquet. Je fis plus que goûter l'herbe humide... Je ricochai plusieurs fois sur le sol, avant d'être balancée à plusieurs mètres du balais qui n'en menait pas large. Sonnée, je restais quelques secondes allongées sans oser ouvrir les yeux. J'avais un peu mal de crâne, et mon genoux me brulait.. Mais on pouvait dire que je l'avais échappé belle. Et que je ne poserais plus une fesse sur un balais.
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Alex Turner


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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeVen 30 Sep - 11:36

Je n'avais aucune idée du temps que j'avais passé, assis dans les gradins, partagé entre l'idée de réaliser mon rêve de quidditch et celle d'abandonner l'équipe. La solution à mon problème, pourtant, était d'une extrême simplicité! En effet, combien de fois n'avais-je pas eu envie de recourir à l'ultime prétexte contre lequel personne ne pouvait s'opposer et qui était à même de vous sauver la mise une fois par mois?
Je poussai un soupir las en pensant que pourtant, jamais cette excuse ne pourrait servir ma cause. Il m'était impossible de me plaindre de règles douloureuses.

Je lâchai le vif d'or et le rattrapai avant qu'il ne s'envole depuis déjà plusieurs seconde. C'était un peu cruel de lui laisser croire qu'il pourrait retrouver sa liberté avant de le saisir à nouveau. On aurait dit un chat et une souris. Je me mordis la langue, agacé, une fois de plus, par ces similitudes entre ces aspects animaux et ma personnalité. J'étais tellement absorbé dans ces réflexions loufoques que je ne fis pas attention au bruit inhabituel qui se fit entendre dans le ciel. Au début, d'ailleurs, ce n'était qu'un sifflement sans importance qui n'avait rien d'affolant. Mais, en quelques instants, c'est bel et bien en hurlement que se transforma ce chuintement.

Le vacarme qui raisonna au-dessus de ma tête me tira si brutalement de ma méditation que je sursautai, lâchant au passage mon vif d'or. J'eus à peine le temps de lever les yeux vers le ciel avant d'étouffer à mon tour un cri. À quelques mètres au-dessus de moi, un o.v.n.i. descendait vers les gradins dans un mouvement complètement fou et sans aucune harmonie. Le balais -ou du moins quelque chose qui y ressemblait- tournoyait furieusement dans sa chute, comme s'il cherchait à désarçonner son sorcier. Ce dernier se contentait de s'y agripper en désespoir de cause, ses vêtements fouettés par le vent donnant de l'ampleur à ce monticule sans structure.
Et le tout fonçait droit sur moi.

Voyez-vous, dans la vie, il faut savoir faire contre mauvaise fortune bon coeur. Moi, j'avais toujours prôné la loi de Murphy, celle de l'emmerdement maximum: si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira forcément par mal tourner. Aussi, bien que nous soyons dimanche matin, que les gradins soient totalement déserts et que je sois le seul et unique élève assis là, que ce balais fou choisisse le sommet de mon crâne comme point de chute, au fond, me laissait plus désabusé qu'autre chose. J'aurais dû pester, certes, mais avouons-le, ce n'était pas exactement le bon moment.

Il ne se passa qu'une seconde pendant laquelle je restai tétanisé par la peur. J'aurais pu voir ma vie défiler devant moi mais, au contraire, je ne pensais à rien. Dans un réflexe qui me surpris moi-même et que j'attribuai à mon instinct de survie, je bondis sur mes jambes et eu juste le temps de plonger dans les escaliers de la tribune.
Le reste ne fut pas très clair. Mes propres cris se mêlèrent à ceux de l'o.v.n.i. avant que je ne dévale toutes les marches des gradins dans différentes positions. Je commençais par une cabriole, poursuivis quasiment allongé avant de rouler sur le côté. Pour finir, j'atteignis l'un des grands piliers du stade, qui formait une colonne aux couleurs de Poufsouffle. Je dégringolai à l'intérieur avant même d'avoir pu étendre le bras pour me raccrocher à un rebord.

Le sol était bien à dix mètres au-dessous de moi, mais par miracle, mon corps se retrouva plié en deux sur une poutre dès le premier mètre. Le ventre scié par le morceaux de bois, je restai là, pantelant, sans pouvoir respirer, la tête sens dessus dessous et le coeur battant à mille à l'heure. Cette chute n'avait durée qu'une poignée de seconde et pourtant, j'avais le sentiment qu'un éléphant s'était couché sur moi. Pendant un mois.

Je repris sensiblement mes esprits au moment où je me sentis glisser de ma poutre. A tâtons, je saisis la baguette à l'instant où je me laissai dégringoler. Je ne pus éviter les autres poutres, malheureusement, mais elles ralentirent ma chute et je réussis tout de même à lancer un sort avant d'atteindre le sol.


-Aresto momentum!!!

J'atterris en douceur dans l'herbe, à plat ventre, toujours dans le pilier. Alors, seulement maintenant que tout danger était écarté, je m'autorisai un long soupir de soulagement.
Comme je me sentais sans force, je m'agrippai au tissu au couleur des Poufsouffles pour me redresser, constatant les premiers dégâts. J'avais mal un peu partout dans les bras et les jambes, mais visiblement pas de fracture. Mes abdominaux douloureux me laissaient deviner le bel ecchymose que me laisserait cette planche que j'avais reçu dans le ventre. D'un revers de la main, j'essuyai l'une de mes tempes et y découvris un peu de sang. Il s'agissait sans doute de mon arcade sourcilière qui me picotait. Que des blessures superficielles, donc.

Poussant un juron, je sortis du pilier en boitillant. La lumière sur le terrain m'aveugla quelque peu et je découvris avec effroi la personne de tout à l'heure, allongée au milieu du terrain. Je clopinai dans sa direction le plus vite possible. À la vitesse à laquelle tout cela s'était produit, je me demandais comment elle avait pu éviter les gradins. Le balais avait fini sa course seul, une dizaine de mètres plus loin et le sorcier, que je reconnaissais comme étant en fait une sorcière au fur et à mesure que je me rapprochais, avait ricoché à plusieurs endroit sur le sol, y laissant de longues trainées sans herbe.


-Hey! m'exclamai-je en m'agenouillant à ses côtés.

Je tentai d'analyser la situation. Cette élève semblait sonnée. Son pantalon se déchirait au niveau de son genou, laissant apparaître une éraflure, mais aucun de ses membres ne formait un angle anormal avec son corps, ce qui était plutôt une bonne chose.


-Est-ce que tu m'entends???

D'un coup, je paniquai. Je ne me rappelai plus de mes cours de premiers secours moldus ni des sortilèges de soin qu'habituellement je connaissais. J'aurais dû envoyer un hibou, mais il n'y en avait pas à proximité. Que faire alors, dans ces cas là?
En désespoir de cause, je restai pendu aux lèvres de la jeune fille, attendant avidement sa réaction.
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Traice Swily


Traice Swily
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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeDim 2 Oct - 19:03

Après cette analyse plutot sommaire de l'état de mon anatomie, je décidai qu'ouvrir les yeux serait une bonne chose. Histoire de savoir si mon état mental en avait aussi peu ramassé que mon physique.

- Hey !

Je sursautai, puis gémis un peu. On avait pas idée de crier si fort juste à côté d'une grande accidentée ! Et d'ailleurs, le terrain était vide, qui pouvait bien pousser ce cri ? Personne ne pouvait m'avoir aperçu du château, c'était impossible... Tout d'un coup, un visage tétanisé et des cheveux blonds me revinrent en mémoire. Mais bien sûr. Cela devait forcément être la personne dont j'avais faillis arracher la tête de manière assez... définitive.

Je papillonai des yeux quelques secondes, entre apercevant le ciel clair et une ombre suspendue au dessus de moi. Je tentai de m'excuser, mais ne sortis que des marmonements vraiment peu convaincants. C'était assez frustrant, de vouloir dire quelque chose, mais de ne pas y parvenir...


- Est-ce que tu m'entends ???

Oui, oui, je t'entends. Je confirme. De là à te le faire savoir, coco, nous allons devoir attendre que mon cerveau daigne reprendre sa digne place dans mon crâne. Peut-être que si je me recognais assez fort, il reprendrait le bon angle... Bien. Cessons de délirer, c'était pesant.
Enfin, je parvins à ouvrir les yeux, et bien qu'éblouie, mon regard tomba directement sur le garçon qui semblait si inquiet pour moi. Des mèches blondes tombaient sur son visage qui était déformé par l'angoisse et la panique. J'étais toujours un peu lente à la détente, et mon regard sombre s'abandonna dans le sien durant plusieurs secondes.

Tout ça pour me rendre compte que... je le connaissais. Il était à Gryffondor, tout comme moi, et je l'avais souvent croisé durant les cours ou dans la salle commune. J'avais même mangé à ses côtés un soir... Je m'en rapellais car j'avais faillis lui renverser du jus de citrouille dessus. Mais que lui se souvienne de moi, j'en doutais fortement. J'avais un petit groupe d'amis, mais nous étions plutot discrets, et appart une cuite dans les cuisines avec Tirya, je n'avais jamais fait grand bruit à Poudlard.

Je clignai à nouveau des yeux en me rendant compte que quelque chose chez lui n'était pas comme d'habitude. Enfin, les peu de fois ou je l'avais vraiment regardé. Je mis à nouveau un certain temps à comprendre ce qui me dérangeait dans le paysage. Il s'était éclaté l'arcade sourcillère. Je savais par expérience que cet endroit-là saignait particulièrement fort, sans vraiment faire mal. Durant l'attaque des mangemorts sur le château, j'avais malencontreusement rencontré le coude d'un cinquième année qui tentait tout comme moi de fuir la Grande Salle. Et tout comme moi il y avait quelques moi, le jeune homme ici présent saignait plutot beaucoup. Ou, enfin, comme c'était à un endroit plutot en hauteur de son visage, ça donnait vraiment l'impression de dégouliner...

Je tendis une main vers son visage, et touchai sa plaie du bout des doigts. D'un coup, je me redressai, et enfin, tous mes neurones se reconnectèrent. Et la première chose que je réussis à dire fut :


-Tu saignes ! Tu saignes ! C'est de ma faute ? Par Merlin, je suis désolée !

Je pris son visage entre mes mains, et le tournait dans tous les sens possibles et imaginables, en quête d'autres blessures tragiques qui l'aurait définitivement défiguré. Mais il avait l'air sain et sauf. Je poussai un soupir de soulagement, et passai ma main dans mes cheveux en bataille d'un air ennuyé. Mes joues avaient pris une jolie couleur rosée, tandis que je me rendais compte que non seulement je l'agressais une première fois à coup de balais, mais qu'en plus je lui sautait presque dessus alors qu'il était peut-être blessé.

Je me redressai totalement et m'assis en tailleur. C'était étrange et grisant de se retrouver seuls au beau milieu de cette énorme étendue tournée vers le ciel. Et dire qu'il y a à peine quelques minutes je volais parmis les oiseaux... Je me demandais vraiment ce qui pouvait bien clocher chez moi pour que j'ai des pieds de plombs qui me clouaient automatiquement au sol. Mon regard tomba sur le balais qui était plus qu'en piteux état. Je bassais la tête, laissant mes cheveux cacher les rougeurs de mes joues.


- Je ne suis définitivement pas douée... Encore désolée, j'aurais pu nous tuer...
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Alex Turner


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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeDim 16 Oct - 20:17

Les secondes s'écoulaient, plus lentement que jamais, même plus qu'en cours d'histoire de la magie, c'était dire! Le temps semblait carrément avancer à reculons. Comme, de mon côté, j'étais en proie à une véritable angoisse, j'avais pratiquement arrêté ma décision de faire du bouche-à-bouche à cette jeune fille quand je remarquai soudain qu'elle était consciente.
Je sentis immédiatement un poids me quitter et je fixai son visage avec attention pour essayer d'y déceler quelque chose. Elle commença d'abord par froncer les sourcils puis ses yeux s'ouvrirent et elle papillonna des cils un instant, le temps de s'acclimater à la lumière du jour.

Et, d'un coup, je ne sus plus quoi faire. J'avais placé toute mes dernières forces dans le fait de m'inquiéter à son sujet et, maintenant que nous étions là à nous regarder dans le blanc des yeux, je trouvais la situation plus qu'étrange. D'autant plus que nous nous connaissions!
Elle était brune, typée asiatique et facilement reconnaissable. J'étais certain de l'avoir déjà croisé dans la salle commune, tout comme je me rappelais que nous étions ensemble dans certains cours, signe que nous avions le même âge.
Ce détail ne manqua pas de m'alerter, d'ailleurs! La gryffondor ne faisait pas partie, à ma connaissance, d'une quelconque équipe de Quidditch et, étant en deuxième année, elle n'avait aucun exercice de vol à faire!

Je fus coupé dans mes réflexions en sentant le bouts de ses doigts effleurer mon visage. Revenu à la réalité, je posai les yeux sur elle. Elle avait l'air complètement déboussolée. Sa main glissa jusqu'à mon arcade entaillée qu'elle toucha à peine.
Le choc avait dû être assez violent, ça ne m'aurait pas étonné qu'elle soit bien sonnée. Ou du moins, c'était ce que je pensais avant qu'elle ne se redresse brutalement tout en s'exclamant:


-Tu saignes! Tu saignes! C'est de ma faute? Par Merlin, je suis désolée!

Je restai un instant surpris par la vivacité dont elle avait fait preuve alors qu'une seconde plus tôt j'hésitais à entamer un massage cardiaque. J'ouvris la bouche pour répondre mais en un instant, elle avait saisi mon visage entre ses mains pour une inspection complète, écrasant mes joues en me donnant l'air d'un poisson.


-Chi chi, che fais bien! tentai-je vainement, avant qu'elle ne me lâche.

Je me massai alors la mâchoire, un peu secoué. Visiblement, elle était aussi inquiète pour moi que je l'étais pour elle, alors que nous étions tous les deux en parfaite santé si l'on ne tenait pas compte de quelques ecchymoses et de sacrées courbatures!
Mon sentiment d'avoir brillamment réussi à dédramatiser la situation s'envola aussitôt lorsqu'elle ajouta:


-Je ne suis définitivement pas douée... Encore désolée, j'aurais pu nous tuer...

*Ça, c'est clair!* pensai-je amèrement. Cependant, je me contentai d'un vague sourire en haussant les épaules. Qui n'avait jamais perdu le contrôle de son balais au moins une fois?
Désormais assise en tailleur, le visage de la gryffondor avait disparu derrière ses cheveux. Ses pommettes avaient pris une teinte rosée, synonyme de sa gène. Elle avait l'air tellement dépitée que je me demandais comment j'aurais pû lui en vouloir
.

-C'est bon, soupirai-je. Tu peux te lever?

À ces mots, je me redressai, attrapai son poignet au passage et la tirai avec moi vers le haut. Nous fûmes rapidement debout, sur nos quatre jambes flageolantes, et je me doutais que nous devions renvoyer une drôle d'image.
C'était l'occasion à mon tour de l'inspecter. Puisqu'elle paraissait tenir debout, je la lâchai, définitivement sûr que tout était en ordre
.

-Ça a l'air d'aller, soufflai-je. Ton balais, en revanche...

Je reportai mon regard sur le bout de bois déjà pratiquement en miette. C'étais, certes, un moindre mal, mais il n'empêche que si mon propre balais s'était retrouvé dans un état aussi proche d'un buisson, nul doute que cela m'aurait fendu le coeur en quatre, moi qui aimais tellement voler.
La Gryffondor, par contre, n'avait pas l'air de vouloir ériger un autel à sa mémoire...

Cette fille, d'ailleurs, m'intriguait de plus en plus maintenant que le danger de mort imminent était moins oppressant. J'avais son nom sur le bout de la langue et pourtant, il ne me revenait pas en tête, sans doute pour la bonne raison que nous n'avions jamais été présentés. Quant à la raison de sa présence ici, j'avoue qu'à part vouloir mettre un terme à ses jours d'une manière particulièrement magistrale, rien ne me venait en tête.


-Je m'appelle Alex!
lançai-je, jovial, pour essayer de détendre l'atmosphère.

Je n'avais jamais été très doué pour dénouer les tensions, et cela se confirma lorsque j'ajoutai prestement:


-Je peux savoir ce que tu faisais? À part, bien sûr, essayer de me tuer?

J'espérai que la gryffondor n'allait pas le prendre au premier degré. Elle était déjà tellement gênée par ce qui venait de se passer que je ne voulais pas, en plus, qu'elle pense que je l'accuse réellement de quelque chose!
Décidément, il fallait absolument que je retravaille ma manière de réconforter les gens avec tact et délicatesse...!
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Traice Swily


Traice Swily
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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeDim 30 Oct - 14:55

-Chi chi, che fais bien !

J'étais soulagée par cette réponse, même si je me rendais compte que ma légendaire délicatesse m'avait encore fait défaut. Je cumulais, et cela commençait à devenir particulièrement gênant... Mais je pouvais au moins me féliciter de ne pas avoir assassiner un élève de Poudlard, et de ma maison, qui plus est. Si cela avait au moins été un mangemort ou un purgateur, à la limite... On aurait pu me pardonner. Mais un innoncent élève de Gryffondor, mignon, blond, et à qui on donnerait le bon dieu sans confessions, ça passait moins bien. Quoi qu'il soit, j'étais plutot contente de ne pas l'avoir amoché. Ca aurait été assez regrettable.

-C'est bon. Tu peux te lever ?

Je soupirai discrêtement de soulagement. Peu d'élèves, même de gryffondor aurait réagis avec autant de gentillesses. Je m'étais plutot attendue à ce qu'il me hurle dessus avec un air de loup enragé et en allant chercher un professeur pour expliqué en long et en large cette tentative d'assassinat... Heureusement que je n'envisageais pas cela comme une possibilité d'avenir, car il semblait bien que je n'étais pas non plus douée pour cela.

Je n'eus pas le temps de répondre à sa question, qu'il se leva et me tira à lui. Debout, je me rendis compte que le choc de tout à l'heure avait été plus que violent, et que mon genoux n'était pas le seul à en avoir bavé. Mes jambes tremblaient, mon coeur s'épuisait à je ne savais quel record de vitesse, et le monde sembla danser la valse durant quelques étranges secondes . La dernière fois que je m'étais sentie comme cela, j'avais bu l'équivalent d'une bouteille de vodka dans les cuisines...


-Ça a l'air d'aller. Ton balais, en revanche...

Je regardai dans la même direction que lui, et vis le balais (ou devrais-je dire, l'espèce-de-débris en-bois-maché) sur lequel je tenais il y avait quelques minutes, à plusieurs mètres du sol... Encore une fois, je ne m'empêcher de me demander comment un simple bout de bois pouvait maintenir mon poids dans les airs, alors que sa première capacité était quand même stupidement de nettoyer le sol. Je détournai vite la tête, à dire vrai, je me foutais de ce balais comme du premier lange de Sacha Winch.

- Mieux vaut lui que toi ! Il appartient à l'école de toute façon.

Il était clair que si j'avais en plus payé ce bout de bois à poil (mais moi pas folle), au prix ou ils étaient, j'aurais un peu plus de mal à hausser les épaules comme si j'en détruisais tous les jours.

- Je m'appelle Alex !

Il avait dit cela d'un tont fort enjoué qui dénotait tellement avec notre situation que je faillis éclater de rire. Il était vrai que maintenant que nous étions sain et saufs tous les deux, se retrouvés plantés au milieu du terrain de quidditch d'un air perdu et traumatisé était un peu risible...

Je faillis répondre le famuex "je sais", celui qui se retrouve dans presque tous les films arméricain sur des lycées plus irréalistes les uns que les autres. Je me retins de justesse. Ce n'était pas qu'il n'était pas connu, mais il l'était juste plus que moi, ce qui n'était pas compliqué en soit. Tout d'un coup, je me rappelai qu'il faisait égalemment partie d'une des équipes de l'école... Oui, il y avait eu des annonces, et on m'avait même proposé à moi (haha.) d'en faire partie. Bien sûr, la plupart des gens pensaient que si je ne participais pas aux cours de vol, c'était parce que je savais voler. Of course.


- Moi c'est Traice, Traice Swily.

-Je peux savoir ce que tu faisais? À part, bien sûr, essayer de me tuer?

Je le regardai quelques secondes, les yeux ronds de surprise, avant d'éclater de rire. Faire de l'humour était la meilleure façon de montrer qu'il ne me tenait pas rigueur de presque lui avoir arraché la tête (Nick s'en portait bien soit dit en passant), et surtout de me détendre. Même le stress du choc disparu de mes membres.

Je lui proposai de faire route vers le château, puisque les cours ne tarderaient pas à commencer, en tout cas pour moi. De plus, un petit déjeuner d'enfer nous attendait dans la grande salle, et après toutes ces émotions, mon ventre gémissait un peu.



- C'est un peu ridicule.., dis-je en remettant un mèche de mes cheveux derrière mes oreilles.

Je laissais un petit silence plané tandis que nous marchions vers la grande batisse.

- Enfaite... Je sèche les cours de vol depuis plusieurs semaine..


... Tellement je suis nulle, avais-je envie de rajouter, mais je me retins. Me confier à un garçon que je connaissais à peine, ce n'était pas vraiment dans mes habitudes... Même quand j'avais faillis tuer ce dernier.

- Et j'essayais de rattraper mon énorme retard, dis-je dans un rire en appuyant sur l'avant dernier mot. C'était un euphémisme pour qualifier mon niveau de quidditch. Mais il semblerait que je n'ai pas ça dans le sang...
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Alex Turner


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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeVen 18 Nov - 20:48

Traice Swily. Bizarre, ce nom ne me disait rien, malgré le fait qu'entre Gryffondors, nous nous croisions plusieurs fois par jour dans la salle commune! Enfin, je savais bien que c'était de ma faute! J'étais trop distrait, je ne faisais attention à rien et j'oubliais les prénoms des autres élèves même quand ils m'étaient officiellement présentés. Cependant, j'étais certain que cette petite... aventure avec Traice allait me permettre de graver ce nom et ce visage dans ma mémoire pour un bout de temps! Au moins, la prochaine fois, je serai prêt à l'esquiver!

Ce fut sur cette réflexion que nous commençâmes à regagner le château. Je ne pus m'empêcher de constater à quel point j'étais d'un naturel optimiste, tout de même, quand la lune n'était encore qu'à l'état de croissant! La petite expérience de la jeune fille m'avait valu de nombreux ecchymoses, une chute vertigineuse, une arcade sourcilière entaillée et la frayeur de ma vie. Pourtant, je n'arrivais pas à lui en vouloir. Et pour être honnête, je ne me rappelais même pas de la dernière fois que je m'étais énervé contre quelqu'un.
À croire que j'étais devenu doux comme un agneau pour compenser mon côté agressif...


-C'est un peu ridicule... Commença t-elle.
En fait... Je sèche les cours de vol depuis plusieurs semaine... Et j'essayais de rattraper mon énorme retard.

Je levai un sourcil si haut que mon arcade me lança, se rappelant à mon bon souvenir. Traice était-elle vraiment sérieuse? Parce que c'était une attitude complètement contradictoire de ne pas assister aux cours de vol lorsqu'on avait quelques... lacunes, dans ce domaine! (Je me surprenais moi-même de cet euphémisme. Décidément, j'étais vraiment très indulgent aujourd'hui!!!)

-Mais il semblerait que je n'ai pas ça dans le sang...
-Ahem...


Je me raclai la gorge tout en m'ébouriffant nerveusement les cheveux. Dire que la jeune fille n'avait "pas ça dans le sang" revenait quasiment à affirmer que Sacha Winch adorait se rendre dans les églises le dimanche histoire de prier un peu pour les petits orphelins, les pauvres et les sans-abris.

-Écoute Traice... Je te déconseille d'essayer d'apprendre toute seule, c'est dans ton intérêt que je dis ça!

Je tentai un mince sourire d'excuse. Je ne voulais pas la décourager, et à vrai dire, c'était plutôt le contraire! Mais ce n'était pas avec les quatre membres plâtrés qu'elle allait pouvoir aller bien loin!
C'était dommage, pourtant, qu'il lui manque les bases les plus essentielles! Moi-même, j'étais passionné de quidditch depuis toujours et pourtant, lorsque je m'étais élancé pour la première fois sur un balais, j'avais dû attendre six longues heures perché en haut d'un arbre que quelqu'un daigne bien venir m'aider! Pourtant, ça ne m'avait pas empêché d'avoir intégré une équipe de Quidditch, ce qui prouvait bien qu'on arrivait à tout avec de la volonté et surtout un bon professeur...


-Je peux être ton professeur!
m'exclamai-je soudain.

Cette révélation m'avait frappé de plein fouet, si bien que je m'étais brusquement arrêté de marcher alors que le château ne se trouvait plus qu'à quelques mètres.
Sur le coup, j'avais été fort content de cette trouvaille et je mis cela sur le compte de mon extraordinaire bonne humeur du jour. Cependant, après réflexion, je réalisais l'ampleur de la tâche et je me demandais soudain si ce n'était pas un peu excessif pour un seul élève. Je posai les yeux sur Traice, guettant sa réaction. De toute façon, maintenant que je m'étais engagé, il ne s'agissait plus de faire marche arrière...!
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MessageSujet: Re: Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé]   Les chiens ne font pas des chats! [PV] [Terminé] Icon_minitimeLun 5 Déc - 22:29

-Ahem...

Oui, bon, d'accord, j'étais même nulle. Même nulle au point d'avoir faillis tuer une garçon de ma propre maison. (il était clair que si cela avait été un serpentard, j'aurais plutot eu tendance à penser, un de plus, un de moi... Surtout s'il pouvait s'agir de Dray.) Mais j'étais vraiment désespérée à l'idée de devenir la risée du château si quelqu'un découvrait mes incroyables dons pour ne pas décoller du sol, et lorsque par miracle j'y parvenais, c'était pour y retourner aussi vite les quatre fers en l'air si possible.

Le quidditch était un sport plus que respecté à Poudlard. C'était un sport admiré, convoitisé. Les membres des équipes étaient presque les stars du château ! Non pas que j'ai une envie quelconque d'en devenir une également (qui voudrait devenir populaire, franchement pas moi... ahem.), mais ne serait-ce que ne pas passer pour l'abrutie de service, ce serait sympa. Dans les mesures du possible, bien entendu
.

-Écoute Traice... Je te déconseille d'essayer d'apprendre toute seule, c'est dans ton intérêt que je dis ça !

Il semblait un peu gêné d'essayer de me faire comprendre que j'étais un danger pour moi, et surtout pour les autres. Je lui souris d'un air entendu pour le rassurer. Bien que je ne comptais absolument pas suivre ses conseils. Une autre ambition me poussait à apprendre à jouer du quidditch : Jay faisait partie d'une équipe depuis peu. Et je ne voulais surtout pas qu'il découvre à quel point j'étais nulle. Et surtout, j'espèrais pouvoir assez m'améliorer pour pouvoir voler avec lui, un joue. Mais vu mes performances d'aujourd'hui, lui et auront des cheveux blancs et des dents pourries avant que cette heure n'arrive !

- Je sais bien... J'ai été idiote, encore désolée.

Et pourtant... J'étais étrangement résolée à vouloir continuer d'apprendre. Ce court moment que j'avais passé dans les airs avant de dériver, je l'avais vraiment apprécié. Ce sentiment de liberté et de laché-prise, comme si tous les soucis s'envolaient au dessus des nuages. C'était un sentiment pur et beau, c'était rare. Et même s'il s'était suivis de peur de cris et de blessures, je voulais le revivre. J'allais peut-être devenir droguée à l'adrénaline, mais je saurai voler !

- Je peux être ton professeur !

Nous étions presque arrivés au château, lorsqu'il lança cette phrase à brûle point. Il s'arrêta, et me fixa de ses yeux clairs arrondis par la découverte de cette idée de génie. Idée de génie pour moi, car pour lui, cela semblait être mission impossible. Il n'ampêchait que c'était vraiment gentil de sa part de se proposer, comme cela, sans réflechir...

Je me dis que je tenais peut-être là ma chance de vraiment m'améliorer. Alex était vraiment très doué au quidditch : il était aussi patient, comme l'avait montré cette journée, et courageux (il en faudrait pour être mon prof, du courage.) Bref, c'était LE prof parfait. Je tenais là une occasion inespérée de m'améliorer.
Un coup de vent balaya Poudlard, et mes cheveux par la même occasion. Je les repoussais d'un geste avant de me jeter au coup d'Alex (et oui, on était impulsif dans le coin.)


- Tu ferais ça ? Oh merci, tu es génial !

Je lui plaquai un baiser sonor sur la joue avant de me reculer, les yeux brillant d'impatience.

-Alors, on dit même heure même endroit la semaine prochaine ? Je t'attendrai avec impatience !

Et avant qu'il n'ai même le début d'une idée qui l'inciterait à changer d'avis je disparue dans l'entrée du château, le visage rayonnant.
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