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We all need a break... fast! [PV]

 
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 We all need a break... fast! [PV]

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Nathanaël Fleming


Nathanaël Fleming
Professeur d'Etude des Runes



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MessageSujet: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeVen 27 Jan - 20:34

Lentement, j'étirai mes bras avant d'enlacer mon oreiller. Il était si doux, si moelleux sous ma tête qui paraissait tellement lourde!!! J'enfouis mon nez dedans, les yeux toujours clos et dans ma douce torpeur, m'employai à me retourner quand je faillis tomber de mon lit.
J'étouffai un cri en serrant plus fort mon pauvre coussin puis me rallongeai, indemne, le coeur battant. Aaaaaah, ce n'était pas du tout de cette façon que j'aimais être réveillé! Mais je n'étais à Poudlard que depuis quelques semaines et à l'évidence, je ne m'étais pas encore habitué au format de mon nouveau lit; un matelas en 90x190, idéal pour une seule personne et qui semblait envoyer le message clair et net que les professeurs ne pouvaient pas avoir une vie sexuelle. (Je ne demandais pas non plus un lit à baldaquin, avec moustiquaire, descente de lit, parure argentée et tout le toutim! Mon unique souhait était de ne pas avoir à embrasser le sol de ma chambre chaque matin parce que je m'étais cassé la gueule! Ça me paraissait être raisonnable, non?)

Bref, de mauvais poil, je me levai et allai me rafraichir un peu à la salle de bain. Comme d'habitude mes cheveux faisaient un soleil autour de ma tête, j'avais des cernes digne d'un raton laveur, une barbe de trois jours et mes paupières n'arrivaient pas à s'ouvrir plus qu'à la moitié de mon oeil.
Avec peine, je tentai d'arranger le tout pour ressembler à un être humain normal, vous voyez? Mais ce ne fut pas très concluant. Tant pis, je descendrais avec mon air d'ours mal léché!

Je troquai mollement mon pantalon de pyjama à carreaux contre quelque chose de plus décent, abandonnai mes pantoufles et enfilai un tee-shirt et un sweet. J'étais à court de motivation pour tout, mais de toute façon, inutile de chercher à plaire à l'équipe féminine de cette école; je vous l'ai déjà dit, le lit était beaucoup trop petit!!!
Avec l'énergie d'une limace desséchée, j'entamai ma course vers la grande salle. J'avais mon air des mauvais jours qui, je le savais, n'allait pas tarder à me passer. Cela dit, ces sales escaliers sournois avaient intérêt à se tenir tranquilles ce matin car je n'hésiterais pas à enfreindre ma règle numéro trois qui consistait à ne PAS proférer d'insultes ni attaquer quelqu'un et/ou quelque chose sous le seul prétexte qu'il entraverait la route entre moi et mon petit-déjeuner. J'avais toute une liste de ces règles de survie pour les gens qui n'étaient pas du matin et j'essayais autant que possible de les respecter. Mais bon, quelques fois, la tentation était si forte...

J'arrivai dans la grande salle et trouvai la table des professeurs déserte. Il fallait dire que ces dernières semaines avaient été plutôt éprouvante et qu'élèves comme enseignants avaient bien mérité quelques heures de repos supplémentaires!
Je m'assis distraitement de façon à voir mes chères têtes blondes... Ils étaient si adorables, tous ces petits enfants innocents! À chaque fois que je mes yeux se posaient sur eux, j'avais envie de leur pincer les joues et de leur ébouriffer les cheveux et... AH! Mon cafééééééééééé!!!!!

Je me servis avidement un bol de boisson énergisante - seule chose capable de me sortir de mon état de transe profond - et m'empressai d'en boire une gorgée. Alors enfin, ma vision s'éclaircit et je recommençai à percevoir les bruits qui m'entouraient. Néanmoins, il me fallut encore quelques gorgées supplémentaires pour remarquer à quel point la grande salle était calme ces derniers temps. Surtout le matin, en fait.
Le gros trou qu'avait fait Winch lors de sa sortie fracassante était toujours là, laissant entrer la lumière et les gazouillis d'oiseaux. Des matins sans mangemorts, avec du soleil et du beurre de cacahuète, que demander de plus, hmmm?
Avec lassitude, je trempai ma biscotte dans mon bol tout en regardant le mur de la grande salle s'effriter pour s'agrandir peu à peu. À travers cet espace béant s'engageait un courant d'air glacial atrocement déplaisant, mais qui ne semblait gêner personne, et pour cause! Tout le monde ici préférait frissonner de froid que de peur et vu sous cet angle, cette brise matinale n'avait jamais semblé aussi agréable... .
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Naoko Nakamura


Naoko Nakamura
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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeDim 29 Jan - 18:21

Si il y avait bien une chose pour laquelle je pouvais me vanter sans trop me tromper, c'était dans l'art de m'éveiller aussi légère qu'un papillon, chaque matin, entre les draps soyeux que j'avais fait venir tout droit du Japon. Car pour bien dormir, il était évident que le lit dans lequel nous nous couchions chaque soir devait être de qualité pour être en forme le lendemain pour assurer le cours, et croyez moi, c'était une véritable épreuve à chaque fois : les années passaient mais j'avais toujours l'impression que rien y faisait et que jamais les élèves réussiraient à apprendre quoi que ce soit des potions ! Ce n'était que des ingrats qui pensaient tout savoir et qu'en mélangeant deux trois ingrédients dont les noms iraient bien ensemble et en touillant le tout dans ce que certains appelaient la « marmitte » (rien que de penser à ce mot, les poils de mes avants bras se hérissaient), ça irait comme sur des roulettes... ERREUR ! Être professeur de Potions était une chose; à présent, je maîtrisais à la perfection des sortilège tels que Evanesco ou Récurvite, tant il y avait eu de massacres dans ma salle de classe qui n'avait rien demandé à personne.

Ma chambre avait bien changé depuis que j'avais débarqué (un beau matin là encore) à Poudlard il y avait déjà de ça quelques années. Elle était restée tout aussi petite, mais dixit la couchette au matelas tellement dur que dormir sur des clous aurait été du même effet. J'avais eu vite fait d'avoir raison du lit minable pour qu'il soit remplacé par un autre bien confortable et autant dire que chaque soir, lorsque je me glissais paresseusement sous la couette, je souriais doublement, d'une part parce qu'une fois n'est pas coutume, j'avais fait la misère à mes élèves toute la journée, ce qui suffisait généralement à me réjouir, mais en plus savoir qu'ils n'avaient d'autre choix que de dormir dans leur pieu à baldaquins pouilleux, alors que moi je ne risquais pas le mal de dos ou le torticolis grâce à mes coussins tout mous... et bien rien que pour ça, je me disais que c'était bien fait pour eux, que ça forgeait le caractère et c'était ce simple déclencheur qui me permettait de faire de beaux rêves...

Je changeai de rôle et avec l'agilité d'un chasseur de papillons averti cette fois, je sautai sur mes deux pieds, en pensant déjà à ma ronde de ce soir, parce que c'était mon tour et aux retenues que j'allais pouvoir distribuer aux sales mioches qui se trouvaient sur mon chemin ! Franchement, qu'est-ce qu'ils pouvaient être bêtes, ils n'avaient toujours pas compris que nous étions passé par là avant eux et que par conséquent nous connaissions mieux le château ? C'était tant mieux pour moi ceci dit et j'avais de nouvelles idées plein la tête dans l'optique de les faire me détester encore plus : c'était un sentiment jouissif, parce que je savais que la plupart ne m'aimait pas, je n'étais pas dupe, et au contraire c'était si exaltant de voir leur regard mauvais lorsqu'ils s'installaient derrière leur pupitre tout en songeant à toutes les tortures qu'ils voulaient me faire subir. Oui, mais voilà... Ils ne pouvaient rien contre moi, mouahahaha !

Je ne mis pas longtemps à être prête des pieds à la tête. Ça aussi, ça se faisait avec l'expérience et ce n'était qu'une formalité. Et oui, pouvoir dormir jusqu'au dernier moment et n'avoir aucun cheveu qui dépasse plus haut que l'autre dans une coiffure élaborée, ça aussi c'était un don qui n'était pas donné à tout le monde et je ne comptais pas vous révéler mon secret ! Je remontai ainsi jusque dans le hall et quelques enjambées plus tard me retrouvai dans la Grande Salle, ou sans un regard pour les quatre tables ou mangeaient les gosses, je me dirigeai vers celle des professeurs.

Il n'y avait que Fleming pour le moment, dont mon bonjour se résumait à un petit levé expert du menton, accompagné d'un sourire énigmatique qu'il pouvait bien prendre comme il le voulait, ça m'était complètement égal; au contraire, ça pouvait même devenir très drôle par la suite ! Je m'installai non loin de lui, c'est à dire en laissant une chaise inoccupée à sa gauche, et il en était de même pour le mien. Je tendis machinalement ma main vers ma tasse de thé à la menthe qui, comme chaque matin, n'attendait que moi et mes lèvres délicates qui se posaient sur la porcelaine. J'en bus une gorgée avant de reposer le récipient sur la table afin d'entreprendre quelques tartines de beurre/confiture. Je ne prêtai pas attention au gros trou dans le mur que nous n'avions pas encore pris la peine de réparer, et en tout cas, ce n'était pas moi qui allait le faire : le soleil illuminait mon doux visage avec ses halos lumineux comme si j'étais un ange tombé du ciel, je n'allais pas me priver d'un pareil plaisir !

- Alors Fleming, vos nouveaux appartements vous plaisent ? J'engageai la conversation pour donner l'illusion que je m'intéressai à lui, mais m'empressai de croquer avidement dans mon morceau de pain comme si je n'avais pas mangé depuis des semaines.

Le petit déjeuner était décidément mon moment préféré !
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Meryl Kelsey


Meryl Kelsey
Professeur de Métamorphose & directrice de Gryffondor



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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeDim 29 Jan - 22:14

S'il y avait une chose qui ne changerait sûrement jamais – même le règne des Mangemorts n'y avait rien fait – c'était le fait que le hibou de Meryl était complètement et totalement stupide. Alors ça, elle-même ne comprendrait jamais pourquoi lui et pourquoi elle. Pourquoi était-il aussi débile ? Et pourquoi était-ce son hibou à elle ? Ah il lui avait tout fait ! Se cogner dans la vitre, atterrir en dérapage pas contrôlé sur son bureau et massacrant ses copies au passage, arriver dans son armoire emporté par son élan et s'y voir enfermer par mégarde... Et ce matin c'est la scène de la vitre qu'il décida de refaire, en une version améliorée et modifiée bien sûr. Bon peut-être que de l'appeler Averell n'aidait pas forcément non plus , au début elle avait failli l'appeler Globox mais elle trouvait que cela faisait trop maladroit et trop bleu pour un hibou ; maintenant elle regrettait presque. Évidemment, la seule chose qu'elle entendit ce matin fut un grand BOUM sonore contre sa fenêtre mais perdue entre sa couette et son oreiller moelleux, elle n'avait aucune envie de sortir, de se lever, de marcher jusqu'à la fenêtre, de l'ouvrir et de faire entrer Averell complètement sonné par le choc. Surtout qu'il devait être quelque chose comme sept heures du matin. Un regard endormi sur le réveil. Il était huit heures et demi. Juron dont nous tairons le nom. Habitée par une flemme monstrueuse, Meryl se leva quand même, à contrecœur et se dirigea vers la fenêtre comme une zombie.

Quand elle l'ouvrit, bien évidemment Averell était étendu sur le rebord sur le dos, les pattes en l'air. Soupirant, elle le pris dans ses bras et referma la fenêtre. Elle posa le hibou sur son lit et pris la lettre dans son bec. Avant même qu'elle ait pu l'ouvrir ou même regarder de qui elle provenait, Averell se releva en un bond et comme si la tête de Meryl au levé du lit était aussi affreuse, il fit plusieurs bonds en arrière et tomba sur le parquet. Meryl leva les yeux au ciel et secoua la tête : pourquoi Merlin, pourquoi ? Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Elle s'allongea sur son lit pour voir du côté où son crétin de volatile était tombé et celui-ci se collait, tremblant presque de peur au pied de son armoire. Amusée mais néanmoins attendrie par son petit hibou qu'elle aimait bien quand même, Meryl esquissa un sourire et lui dit d'une voix calme qu'il n'avait rien à craindre, même si sa tête pouvait certes faire peur le matin. Là elle tendit le bras et invita Averell à y venir. Ce qu'il fit après quelques secondes d'hésitation. La laine de son pyjama en laine bleu nuit et blanc une pièce avec capuche évita que les serres de l'oiseau nocturne ne lacère sa peau et elle félicitait sa mère de le lui avoir envoyé. Après lui avoir parlé pour le rassurer et se moquer gentiment de lui, parce qu'au fond, elle l'aimait bien son Averell (un peu) stupide mais qui avait le don de la faire rire parfois ; quand il ne la réveillait pas et en général, elle riait après avoir piqué une énième cris d'exaspération.

Elle le posa sur son bureau qui pour une fois était bien rangé – elle avait fait en sorte qu'aucun document, qu'aucune copie d'élève ne puisse subir la maladresse devenue légendaire de son hibou – à côté d'Ilaure qui dormait en boule, complètement insouciante de ce qui venait de se passer. A peine Meryl entra-t-elle dans la salle de bain qu'elle entendit des cris d'oiseau et des grognements de renard pas content. Encore une fois, et ça non plus ça n'avait pas changé, Ilaure et Averell se chamaillaient comme des gamins de trois ans. Prononçant leurs noms fortement et sèchement, rouvrant la porte de la salle de bain à la volée, Meryl arborait la tête de la professeur mécontente qui n'allait pas tarder à donner une retenue. Les deux animaux se figèrent et la regardèrent droit dans les yeux. Un dernier coup d’œil appuyé dans leur direction, Meryl referma doucement la porte tout en sachant pertinemment que son intervention n'avait certainement pas suffit à les arrêter tous les deux dans leur chamaillerie. Mais peu lui importait, tout ce qu'elle voulait c'était prendre sa douche.

L'eau chaude sur sa peau acheva de la réveiller complètement – comme si l'entrée d'Averell et sa scène avec Ilaure n'avait pas suffit – et elle sortie fraîche comme une rose. Ses vêtements de la journée étaient prêts et elle n'eut qu'à les enfiler. Un T-Shirt blanc au décolleté correct, un sautoir en argent, une veste de costard grise, un jean qui lui taillait à la perfection et des chaussures à talon comme pour tous les jours. Ouais parce qu'arriver en cours en baskets quand on est prof, cela donnait tout de suite un air un peu moins crédible. Elle passa sur ses paupières un léger coup de crayons gris ainsi que sous les cils, histoire d'accentuer son regard vert et elle était fin prête à sortir. Quand elle rouvrit la porte, Ilaure était assise majestueusement, le menton haut et Averell était perché sur son armoire, dans le même état d'esprit. Une fois de plus ils se faisaient la tête. Amusée, Meryl passa la main dans ses ondulations rousses et sortit de sa chambre.

Quand elle pénétra dans la Grande Salle, elle ne vit que Naoko Nakamura et le récent Nathanaël Fleming, qui ne faisait pas rêver que ses élèves. Un léger sourire sur les lèvres à leur intention, Meryl s'assit à sa place, c'est-à-dire à droite de Nakamura qui attaquait déjà son petit-déjeuner, tout comme Fleming. D'ailleurs, elle non plus ne se fit pas prier pour saisir deux pancakes, un muffin à la vanille et aux pépites de chocolat en plus de sa tasse de thé à peine fut-elle assise.


- Alors Fleming, vos nouveaux appartements vous plaisent ?

Meryl eut un sourire et reposa sa tasse, craignant de ne faire une bêtise.

- C'est plutôt à son dos qu'il faudrait poser cette question. Les lits sont tellement inconfortables que dormir dans la baignoire est presque mieux.

Elle eut un petit rire à l'intention de ses collègues et planta couteau et fourchette dans ses deux pancakes qui dégoulinaient de sirop d'érable et surmontés d'une touche de beurre fondant. Et oui, même si le réveil avait été difficile, Meryl était désormais complètement réveillée.
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Gabriel Sawyer


Gabriel Sawyer
Professeur de Botanique



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Âme soeur: A quoi cela rime-t-il?

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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeMer 1 Fév - 20:34

Quelques semaines déjà étaient passées depuis le retournement de situation qui s’était produit dans l’enceinte du château. Enfin, après plusieurs semaines, ou mois de règne et de terreur, les mages noirs s’étaient fait chassés par les professeurs et un groupe d’auror. Quel bien cela avait fait à tous ! Les tremblements imperceptibles que les élèves ressentaient lorsqu’ils croisaient l’un de ces monstres n’était plus, et les œillades inquiètes s’était transformé en regard moins craintif, et beaucoup plus joyeux. Gabriel avait été si heureux de voir ses élèves revenir à la vie, changé par ce départ plus que salvateur. Autrefois, il avait eu peur, peur que les élèves soient attaqués, torturés, que ce soit mentalement ou physiquement. Bien des fois, lorsqu’il avait croisé les groupes d’élèves désireux d’embêter ces mages noirs, ils les avaient laissés filé afin qu’ils réussissent leur coup. Il aurait voulu faire mieux. Comme tous, après tout. Mais heureusement, et comme pour se rattraper de tout ce temps où il n’avait esquissé un geste pour contrer ou affronter ces personnes, il s’était battu avec l’équipe professorale, et ensemble, unis, ils avaient réussis débarrasser le château de ces personnages mauvais à souhait. C’était donc avec plus de joie et de soulagement que la veille encore, il s’était couché après avoir corrigé quelques copies plus ou moins réussies.

Un rayon de soleil s’infiltrait par la meurtrière, seule fenêtre étroite que comportait la chambre, et courait sur le lit, jusqu’au visage du jeune homme qui, dérangé par la lumière vive, passa sa main sur ses paupières. Il grogna doucement dans son sommeil, n’arrivant plus à apercevoir le visage de la jeune femme devant lui, tant le soleil l’éblouissait. Il essaya de repousser cette attaque lumineuse grâce à ses mains, et pourtant rien n’y faisait. Il se réveilla alors doucement, clignant fortement des yeux, essayant de comprendre ce qui se tramait dans sa chambre pour qu’il soit éblouit de la sorte. Lorsqu’il se décala afin d’avoir la tête à l’abri du soleil, il soupira lourdement et se laissa tomber sur ses draps. Depuis quelques jours, et pour que tout le monde puisse récupérer de ces dernières semaines extrêmement fatigante, le réveil se faisait un peu plus tard, et Gabriel en profitait bien. Mais, ce matin, visiblement, l’univers ne souhaitait pas qu’il reste à flemmarder inutilement dans son lit, malgré le fait qu’il soit extrêmement confortable grâce aux nombreux sortilèges qu’il avait lancé afin de décorer et améliorer sa chère chambre. D’un geste las, il tâta sa table de chambre, cherchant avec lenteur le réveil qui devait s’y trouver. Au bout de quelques nouvelles secondes de recherches, il attrapa l’engin, et le porta devant ses prunelles afin d’y lire l’heure. Huit heures. Soupirant tout son saoul, il s’étira longuement, essayant de calmer la mauvaise humeur qu’il sentait monter en lui. Puis, il essaya de se remémorer son rêve, et lorsque le visage d’une jeune fille blonde lui vint en tête, il arrêta immédiatement, et se frotta le visage, essayant par ce moyen d’évacuer toute image d’Elle de son esprit.

Après quoi, il se leva avec lenteur, et fit son lit grâce à sa baguette, puis se dirigea vers la salle de bain qui jouxtait sa petite chambre. Une fois à l’intérieur, il se passa un grand coup d’eau froide sur le visage, et se mouilla les cheveux pour donner à son sortilège plus d’effet, il les ébouriffa ensuite, et un mouvement souple du poignet, leur donna une coiffure acceptable : légèrement en pagaille, sans toutefois trop l’être, quelque chose d’assez classe, en somme. Il lui avait fallu, certes, un moment avant d’arriver à exécuter cette formule correctement, mais maintenant qu’il y arrivait, il ne pouvait plus s’en passer, et se demandait même parfois comment les moldus arrivaient à se coiffer convenablement sans magie. Se rappelant que petit, il l’avait beaucoup fait, il effaça cette dernière pensée en souriant, puis alla se vêtir d’une chemise blanche entrouverte, et enfila un pantalon noir, simple, puis mis ses chaussures, lesquelles étaient de la même couleur foncée.

Il attrapa sa baguette et fit le tour de sa chambre, rangeant d’un coup de baguette toutes les affaires qu’il avait pu faire traîner malencontreusement ces derniers jours, puis, une fois à peu près satisfait par son rangement, entreprit de passer quelques sorts de nettoyage, appris par sa mère lors des grandes vacances d’été dernières. Lorsqu’il lui avait demandé, légèrement honteux, c’est vrai, elle lui en avait appris des si efficaces qu’à présent il les utilisait dès que possible, remerciant mentalement sa génitrice d’être une ménagère aussi douée. Puis, il s’attabla quelques minutes à son bureau afin de finir le paquet de copie qu’il avait commencé la veille, mais qu’il n’avait pu finir lorsqu’il avait senti ses paupières se fermer et son lit l’appeler vivement. Lorsque cela fut fait, il attrapa sa baguette et sortit de sa chambre, après une petite marche, les mains dans les poches, il déboucha dans la grande salle, vers la table des professeurs. En voyant Kelsey, Nakamura et Fleming devant une portion gigantesque de nourriture absolument appétissante, il sentit son ventre remuer et se rendit compte qu’en effet, il mourrait de faim. Avec un grand sourire – ce n’était pas souvent qu’il pouvait parler avec ses collègues, surtout depuis la bataille- il vint s’assoir aux côtés du professeur de potion, en adressant à tous un chaleureux
:

-Bonjour !

Accompagné, d’un beau sourire : il était simplement heureux d’être ici, de pouvoir manger, de pouvoir sentir le vent matinal qui s’engouffrait à travers le trou béant dans le mur, et d’avoir un peu de compagnie à table.
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Arthur Doherty


Arthur Doherty
Professeur de Défense contre les forces du mal



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Localisation : Ce n'est pas que je ne veux pas voir vos petites têtes blondes, mais importuner un professeur n'est jamais une bonne chose.
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Ami(e)s: Cela fait longtemps que je n'en ai plus.
Âme soeur: Parler de mon ex-femme est une chose qui m’énerve profondément.

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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeSam 4 Fév - 9:46

- Je suis désolé Chloé, mais tout cela est de ta faute.

C'était sorti sans que je puisse me contrôler. Les cheveux blonds de mon ex-femme étaient lentement devenus bruns. Sa belle robe blanche était noire à présent. Un bandeau était venu lui cacher les yeux et des cordes firent le tour de son corps la faisant chuter sur l'herbe. J'étais paniqué et je suis venu m'accroupir à ses côtés. Une salle en pierre s'érigea autour de nous et le chant des volatiles se transforma en un brouhaha de pleurs et de cris. Je vis les lèvres de Chloé qui bougeaient et l'entendit s'adresser à moi.

- Peut-être, mais cela ne m'empêchera pas de hanter tes nuits quand même.

Je tournais la tête ne voulant pas voir que les traits de son visage étaient ceux d'une autre femme, ceux d'une Mangemort, une de celle qui avait pris le contrôle de l'école. En tournant ma tête j'aperçus leur chef qui s'enfuyait et un rayon lumineux s'approcha de moi à une vitesse folle. Le choc fut si brutal...

...

Je me suis retrouvé sur le sol, entouré de mes draps, avec une jolie petite dague pointue qui dépassait du tas d'ustensiles que j'avais décidé d'apporter. Pourquoi avait-il fallu que j'amène la panoplie complète du chasseur de dragon ? Parfois je me demande où j'ai la tête... Je me levais avec précautions, histoire de ne pas me blesser. Cela n'aurait fait qu'empirer ma mauvaise humeur du moment. Ce cauchemar revenait une nuit sur deux et même mes calmants ne changeaient rien. En cours je me forçais de faire bonne figure. Même cinéma devant l'infirmière de l'école que je passais souvent voir pour mon bras. Ma nouvelle blessure de guerre... Comme si je n'en avais pas eu assez jadis. Quand Winch me lança son sortilège, je fus projeté et atterrit violemment sur mon bras déjà fragilisé par mes anciennes chasses.

Je pris quand même le temps d'aller me passer de l'eau sur le visage et de me préparer pour le petit-déjeuner. Je n'avais pas spécialement faim, mais il me fallait au moins mon café noir pour tenir le coup toute la journée. Je devais me sortir tous mes problèmes de la tête je n'avais ni envie d'inquiéter tout le monde ni envie de déranger mes collègues avec mon air des mauvais jours. Malheureusement de belles cernes avaient pris place sous mes yeux, synonyme d'une mauvaise nuit. Une fois que l'eau glacée ruisselait sur mes joues, je m'apprêtais à me raser. La barbe de trois jours ça commençait à me déplaire. Bientôt le bas de mon visage était parfaitement vierge de toute pilosité et j'enfilais prestement une chemise blanche que je ne pris même pas la peine de rentrer dans mon jean. Je mis ma baguette dans ma poche arrière comme à mon habitude et retroussa un peu les manches de ma chemise avant de sortir de ma chambre.

Il ne me fallut que peu de temps avant de me retrouver face à la porte de la Grande Salle. Je me suis stoppé devant elle, pris une légère inspiration et mes lèvres s'étiraient en un léger sourire à peine forcé. Je poussais donc la porte d'un geste assuré et je fis mon entrée dans la salle. Mon regard fut tout de suite attiré par le trou béant sur le mur que Winch avait créé avant de s'enfuir. Les élèves frissonnaient à cause du vent qui s'engouffrait dans la salle. Personnellement cela ne me dérangeait aucunement. J'avais en quelque sorte l'habitude de sentir le froid. D'un signe de tête je saluais le corps professoral déjà présent et bien qu'il ne soit uniquement composé de Flemming, Nakamura, Kelsey et de Gabriel, le côté gauche de la table des professeurs était déjà occupé. Je m'assis donc comme je commençais à en prendre l'habitude à la droite de Flemming en laissant une chaise vide entre nous. Ce n'est pas que je voulais m'exclure, car premièrement tant que la chaise entre le professeur d'étude des runes et moi était vide, je pouvais converser de manière très claire avec Nakamura et deuxièmement cette place était ma place point à la ligne. En me servant une grande tasse de café noir, je m'adressais à la professeur de potions tant que je le pouvais encore.


- Mademoiselle Nakamura, (car oui je n’ai jamais appelé les femmes de l’équipe enseignante uniquement par leur nom, bien que la réciprocité de cette attention ne me soit pas nécessaire) votre nuit s’est-elle bien passée ?

J’esquissais un sourire et bu une gorgée de ce somptueux nectar amer, j’avais cru comprendre un jour que son lit était très confortable… N’allez pas imaginer un quelconque sens caché derrière cette phrase. Il fallait bien faire bonne figure non ? D’ailleurs même si la faim ne me tiraillait pas vraiment je piochais dans le tas de nourriture me faisant face, deux muffins au chocolat.
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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeSam 11 Fév - 12:42

Cela faisait quelques minutes que le réveil avait sonné mais j’étais déjà debout depuis plus d’une demi-heure : Vielle habitude d’aubergiste que de se lever tôt. A l’heure qu’il était, si je tenais toujours le « Griffon bienheureux » je serais déjà en train de servir le petit déjeuner à mes clients habituels. Je ressentis un léger pincement au cœur mais je savais que l’endroit était entre de bonnes mains, celles de mon frère en l’occurrence.

Et Poudlard était une nouvelle aventure dans mon rôle de professeur d’Arithmancie. Je succédais au très apprécié Professeur Okazaki. La directrice était venue elle-même me chercher à l’auberge pour me proposer ce rôle. J’avais accepté ne trouvant plus d’attrait à rien depuis la mort de ma femme. Et j’avais eut raison de penser que Poudlard m’apporterait beaucoup : j’y avais retrouvé ma petite fille Alice et j’aimais enseigner, quoi que je ne sois peut être pas le plus qualifié. Mais surtout ce que j’aimais dans ce poste d’enseignant c’était… ma veste en tweed avec des empiècement de cuir aux niveau des coudes. Vieux rêve de gosse : c’était ainsi que j’avais toujours vu mes professeurs et quitte à en être un autant l’être jusqu’au bout non ?

Je regardais par la fenêtre en même temps que je rangeais les cours d’aujourd’hui dans ma pochette, en me disant qu’aujourd’hui je prendrais mon déjeuner en compagnie de mes collègues plutôt que dans ma chambre. Ce serait un bon moyen de faire leurs connaissances. Effectivement lorsque j’étais arrivée ici en tant qu’enseignant c’était les mangemorts qui dirigeaient l’école et je n’avais guère eut le temps de rencontrer mes collègues. Mais désormais que les sbires du mage noir s’en étaient allé je pouvais réparer cette erreur. Et quoi de mieux qu’un petit déjeuner pour nouer des liens ? J’avais appris au cours de ma carrière d’aubergiste que si des affinités pouvaient se former autour d’une choppe de bière, les amitiés, elles, prenaient souvent forme autour d’une bonne tasse de café et d’une bonne vielle assiette remplie d’œufs-bacon. Je n’espérais pourtant pas nouer une réelle amitié, tous mes collègues étaient bien plus jeune que moi, d’environ… trente ans ? Je pourrais être leurs pères pour la plupart. Mais qu’importe qui ne tente rien n’a rien. J’attrapais ma pochette et sortais de ma chambre.

Je faisais un détour par la volière pour poster une lettre à mon petit fils, Owen qui faisait ses études à Salem et qui dans sa dernière missive me faisait part de ce que sa sœur lui faisait endurer. Le pauvre, Annabelle est vraiment une peste avec lui. Je suis bien content que la dernière soit à Poudlard et qu’elle n’ai pas à subir tout ca !

Une fois la lettre envoyé je retournais vers la grande salle, le trou béant que Winch avait fait n’avait toujours pas été bouché, et il faisait plutôt froid. Je rejoignais la table des professeurs où déjà cinq d’entre eux prenaient le petit-déjeuner.

- Bonjour.
Dis-je poliment. Et bon appétit. Rajoutais-je avec un sourire.

Je me posais sur la chaise à côté de celle de Nathanaël Fleming, le plus « nouveau » d’entre nous. Je n’avais jamais eut l’occasion de lui parler ni même de me présenter : il fallait remédier à cette erreur :

- Je suis Torin MacFarlan, professeur d’arithmancie. Comment allez-vous ? Lui demandais-je en souriant, tandis que je me servais une tasse de café et que je remplissais mon assiette de toutes les bonnes choses qui se trouvaient sur la table. Malgré le talent culinaire de mon frère, les petits plats de Fillan n’étaient pas aussi bon que ceux préparé par les elfes de maisons. Cependant il faudrait bien que je me garde de le lui faire remarquer.
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Nathanaël Fleming


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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeVen 24 Fév - 22:21

Bien que j'appréciai le calme autour de moi, je commençais à trouver le silence pesant. Les élèves se faisaient bien entendu un devoir d'entretenir un bruit de fond, mais de mon côté je me sentais un peu seul, si bien que je m'étais mis à psychoter; on ne serait pas dimanche par hasard, quelqu'un m'aurait prévenu n'est-ce pas???
Heureusement, le professeur Hazel Woodley arriva à point nommé pour égayer ma journée.


- Alors Fleming, vos nouveaux appartements vous plaisent ?
-Comment pourrait-il en être autrement?
Répliquai-je avec une pointe d'ironie, en repensant à mon réveil chaotique.

Woodley était une femme délicieuse: blonde, charmante, sûre d'elle et à l'énigmatique sourire enchanteur... J'eus presque du mal à détacher mon regard d'elle pour me servir une part de flan. (Presque, car rien ne pouvait vraiment m'empêcher de me servir une part de flan, en réalité...)
Le temps que je l'entame et que je me re-serve du café, je m'aperçus que Naoko Nakamura avait rejoint notre table.


- C'est plutôt à son dos qu'il faudrait poser cette question. Les lits sont tellement inconfortables que dormir dans la baignoire est presque mieux.

Je lui répondis par un sourire entendu. Il était évident que cette armée de prof sexy dans l'école était LA CAUSE de l'existence de ces lits misérables! Après tout, on ne pouvait pas décemment engager ce genre de femme tout en leur proposant une couche confortable, sans quoi il y aurait perpétuellement une queue impossible devant leur porte, c'était évident!
Enfin, en ce qui me concernait, pour une nuit avec Nakamura j'aurais volontiers dormi sur un plancher humide, sillonné par les cafards et rongé aux mites!
Arf, j'étais si anti-romantique quelques fois...


-Bonjour ! déclara la voix mélodieuse d'Arthur Doherty quelques minutes plus tard.
-Bonjour!

Enfin une présence masculine, c'était plutôt agréable. Doherty avait exactement le profil d'un fantasme sur patte et j'étais prêt à parier que ses élèves, consciencieuses et dévouées, se faisaient toujours une joie d'arroser toutes les plantes qui se trouvaient dans les serres... avec leur bave.
J'en étais à ma huitième tartine et ma troisième gaufre quand je me demandai quelle pouvait bien être la nature des liens entre tous ces hommes et ces femmes qui vivaient perpétuellement sous le même toit... Après tout, je n'étais pas encore familiarisé avec l'équipe mais tout le monde ici semblait jeune et plein de vie et il aurait été normal que certains d'entre eux entretiennent des relations plus que professionnelles...
Cette question me trottait dans la tête lorsque Gabriel Sawyer se joignit à notre joyeuse troupe en déclarant de but en blanc:

- Mademoiselle Nakamura, votre nuit s’est-elle bien passée ?

Pour le coup, mon couteau me glissa des mains, heurta mon assiette au passage dans un bruit métallique et répandit une large trainée de confiture sur la nappe.

-Ah parce que vous... -Je laissai ma phrase en suspens, mon regard allant de l'un à l'autre frénétiquement.- Je n'étais pas au courant!

Je reportai mon attention sur le café et m'en servi un troisième bol. Dire que j'avais eu des vues sur Nakamura il n'y avait pas quinze minutes!!!! Il fallait vraiment que je me renseigne sur ce qui se passait ici quand les élèves dormaient à poings fermés, si je ne voulais pas me retrouver avec deux yeux au beurre noir dans les plus brefs délais...!

- Bonjour. Et bon appétit.

Je sursautai presque en remarquant qu'Aidan O'Connelly s'était assis à côté de moi.

- Je suis Torin MacFarlan, professeur d’arithmancie. Comment allez-vous ?

Ah... et bien, au moins quelqu'un qui prenait la peine de se présenter! C'était tout de même fou que j'ai été obligé de jouer les détective pour découvrir l'identité de chacun ici...

-Très bien, merci. Et vous-même? Et j'ajoutai, pour la forme: Nathanaël Fleming, étude des runes.

Arithmancie, étude des runes... Que des calculs étranges et des symboles barbares, j'étais sûr que nous allions nous entendre à merveille!
Plein d'entrain, je me servis du Pudding et avalai une grande gorgée de café. L'homme à côté de moi était d'un certain âge et je supposais que les commérages n'étaient pas du tout son genre mais je n'aurais sû dire pourquoi, il m'inspirait confiance. Alors, je me penchai discrètement dans sa direction et murmurai:


-Je viens de découvrir que le professeur Naoko Nakamura entretenait une liaison avec Gabriel Sawyer... Y a-t-il d'autres choses dans ce goût là que je suis censé savoir?

Je l'interrogeai du regard tout en ingurgitant une nouvelle gorgée de café. J'aurais menti si j'avais dit que je n'étais pas pendu aux lèvres de MacFarlan, mais d'un autre côté, le flan m'appelait d'une manière irrésistible et si je ne m'abusais, je ne m'en étais pas encore servi une part ce matin! Or, un petit déjeuner sans flanc n'était pas un petit déjeuner et je m'empressai donc de reporter mon attention sur l'objet de ma convoitise... .
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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeDim 4 Mar - 16:10

On aurait presque pu croire que nous nous étions donné rendez vous. D'un autre côté, le contraire aurait été difficile ! Parce que dès lors qu'il s'agissait de s'empiffrer et de se mettre quelque chose sous la dent (de manière élégante ou pas), nul doute que tout le monde répondait immédiatement présent ! Effectivement, j'eus tôt fait de saluer Fleming, que le reste de la joyeuse troupe commençait à arriver, avec Kelsey en tête de file.

-Comment pourrait-il en être autrement?

Je haussai les épaules d'un air énigmatique, mon petit sourire toujours accroché aux lèvres... Après tout, nous étions tous passés par là, et pour ma part, je ne m'étais pas gênée pour remettre les lieux à mon goût, sans même me poser la question de savoir si j'en avais l'autorisation ou pas.

- C'est plutôt à son dos qu'il faudrait poser cette question. Les lits sont tellement inconfortables que dormir dans la baignoire est presque mieux.

J'entrepris d'avaler une gorgée de mon jus de citrouille, pour signifier que je savais exactement de quoi ils parlaient – ou presque. S'ils savaient eux aussi ! Disons plus tôt que je me contentais seulement d'être un minimum compatissante.. !

- C'est vrai. On devrait en toucher un mot ou deux à Wayland,
commentai-je sur le ton de la conversation, tout en me faisant la remarque que j'avais la chance d'être à ma place... Et eux d'être à la leur ! Mais dites moi ma chère ! Je ne savais pas que vous aviez installé vos draps dans votre baignoire !

Et oui, il n'y avait pas que les élèves que j'aimais taquiner, car les professeurs ne faisaient pas exception, à la différence près que je m'efforçais d'être un poil plus aimable pour que tout ce petit mélange de mots explosifs passent comme une lettre à la poste ! (Je ne savais pas ce qu'étais « la poste » en question, mais j'avais un jour entendu un moldu le dire, et comme j'avais trouvé ça très marrant, je me plaisais bien à l'employer de temps en temps!). D'autant que connaissant le phénomène Meryl Kelsey, elle n'allait sûrement pas s'en formaliser. D'ailleurs, entre elle et Sawyer, je devais dire que j'étais très bien entourée !


- Mademoiselle Nakamura, votre nuit s’est-elle bien passée ?


Je pris bien soin d'étaler correctement le beurre sur l'une de mes énièmes tartines, avant de répondre :


- Ma foi, je dois dire que contrairement à mes deux collègues, mon dos n'a pas eu à se plaindre... Qu'en est-il du vôtre ?
Poursuivis-je sans me formaliser outre mesure du gros mensonge que je venais de leur servir à tous, en guise de supplément de petit déjeuner.

De mensonge ? Mais ce n'en était même pas un ! Mon dos se portait très bien parce qu'à l'inverse des autres, je ne prenais pas refuge dans ma salle de bain. Je fis un « Nyarkpouarkark » mentalement dans ma tête, car je n'étais pas prête de leur révéler mon petit secret bien trop contente d'avoir quelque chose dont les collègues étaient dépourvus ! Et le plus drôle la dedans vous voyez, c'était que s'ils le voulaient, eux aussi ils pouvaient, résoudre tout leur petits problèmes musculaires d'un simple coup de baguette magique !


Toutefois mon petit plaisir personnel du moment fut interrompu par un très désagréable bruit dont... Fleming était l'auteur. Je claquai ma langue contre mon palet, agacée de cet événement qui venait gâcher ma savoureuse victoire, pleine de beurre et de confiture, de surcroît !

-Ah parce que vous... Je n'étais pas au courant!


N'étant pas réputée pour être très patiente, j'allais expliquer de manière très concise qu'il ne s'adressait pas à la bonne personne en regardant Kelsey, puisque Nakamura, c'était moi, mais c'était sans compter sur l'idée diabolique qui venait de germer dans mon esprit au même instant, et qui allait servir de bizutage sur ce pauvre petit Fleming, dont l'esprit était apparemment bien troublé... J'ouvrai la bouche en grand pour mimer l'étonnement :

- Mais moi non plus Nakamura ! Vous auriez pu me dire, que c'était des galipettes que vous faisiez dans votre baignoire ! J'appuyai mon regard en direction de Kelsey pour lui faire comprendre que j'avais quelque chose en tête.

Heureusement pour notre petite équipée, MacFarlan vint à son tour nous rejoindre et après avoir salué tout le monde, entra en grande discussion avec ma précédente victime. Non peu fière de mon méfait accompli, je croquai avec délice dans un nouveau morceau de pain beurré, impatiente de voir la suite des événements, tout en espérant que le reste des professeurs jouent le jeu, eux aussi !
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Meryl Kelsey


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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeJeu 15 Mar - 19:34

Ils étaient bien mignons à arriver au compte-goutte et à tous se saluer poliment tout en prenant place sur leur chaise et en servant goulument pour certains. Comme Meryl qui ne concevait pas entamer une journée de cours, parfois très très longue, sans avoir fait un petit-déjeuner en bonne et due forme. Il était capital pour elle de bien manger le matin, ne serait-ce que pour soutenir le regard insolent des élèves, imaginer leurs retenues futures et surtout écouter leurs âneries qui volaient rarement haut. En tout cas, la directrice de Gryffondor ne se fit pas prier deux fois avant de se resservir en pancakes et muffins et envoyait au diable les bonnes manières : elle avait faim alors elle leur faisait un joli doigt d’honneur. Fuck ! Et puis c'est bon : elle n'avait plus dix ans et papa et maman n'étaient pas là alors ils ne pourraient rien lui dire.

-Comment pourrait-il en être autrement?

Sa voisine haussa les épaules et elle avala une gorgée de thé. Par là, il sous-entendait clairement que sa nuit avait été détestable à cause de l’inconfort de son matelas. Meryl acquiesça : ces matelas étaient pire qu’inconfortables ! A tel point qu’il faudrait inventer un nouveau mot pour les désigner. La jeune femme en était même venue à passer de longues heures dans des instituts de massage pour soulager ses maux de dos qui la lançaient toute la journée. Et puis allez dire aux élèves que c’est à cause de votre matelas, eux si intelligents et si purs auraient vite fait de réinterpréter vos propos. Ahlalala ceux-là parfois, elle les mangerait tout crus.

- C'est vrai. On devrait en toucher un mot ou deux à Wayland. Mais dites moi ma chère ! Je ne savais pas que vous aviez installé vos draps dans votre baignoire !

Meryl eut un sourire et en même temps, rattrapa de la main une pépite de chocolat tombée de son muffin. Il s’agissait là d’une sorte de sempiternel jeu entre elle et Nakamura, ancienne Serpentard, que de se lancer de gentilles vannes et à vrai dire, elle trouvait cela plaisant. Parce qu’à son arrivée à Poudlard en tant que professeur, elles étaient trois, trois amies : Lise Bradley, Willow Mc Poppy et elle. Mais les deux cousines et amies avaient été appelées à enseigner ailleurs, laissant donc la directrice de Gryffondor seule. Enfin seule, elle s’entendait bien avec ses collègues là n’est pas le problème mais quand elle avait appris la nomination de ses deux meilleures amies, indéniablement le fil de ses souvenirs d’élève lui était remonté devant les yeux. Encore aujourd’hui elle continuait de prendre de leurs nouvelles par lettres mais n’avait encore jamais eu l’occasion de les revoir : chacune d’entre elles avait des occupations, sans parler de l’épisode des Mangemorts.

- Vous savez, on trouve ses aises où l’on peut. Dit-elle en un sourire avant de croquer une nouvelle fois dans son muffin dont elle se délectait. Mais être réveillé par une douche froide est nettement moins agréable, je vous le confirme.

Par mesure de confidentialité et de respect de la vie privée de Mademoiselle Meryl Kelsey, nous tairons ces faits pouvant être jugés compromettant.

Les autres professeurs continuaient d’arriver un par un, tous se saluant avant de s’asseoir et de commencer son petit-déjeuner. Elle vit arriver Doherty, le nouvel enseignant de Défense contre les forces du mal et sur qui courait une rumeur avec l’une des élèves, la non moins connue Lilian Easter à qui elle avait déjà eu affaire suite à sa « nuit de folie » avec Charles Carlton dans la tour d’astronomie. Alors celui-là, un de ses plus grands bonheurs serait de lui faire bouffer tous les yeux de Strangulots du lac, pendu la tête en bas par les pieds et en caleçon.

Trop occupée à boire du thé et attaquer la dégustation de ses pancakes au sirop d’érable, Meryl ne prit aucunement part à la discussion qui s’établissait autour d’elle et c’est seulement lorsque Nakamura se retourna vers elle qu’elle comprit qu’elle avait loupé un Poudlard Express.


- Mais moi non plus Nakamura ! Vous auriez pu me dire, que c'était des galipettes que vous faisiez dans votre baignoire !

La tasse de thé dans les mains, ses yeux verts ouverts comme des yeux d’elfe de maison, elle fixait Nakamura et Fleming qui la regardait plutôt bizarrement. Puis elle vit le regard insistant de sa collègue et comprit immédiatement où elle voulait en venir. Là, elle recouvra un air normal sur son visage et reposa sa tasse de thé comme si de rien n’était.

- Oh ! Ca ?! Mais comment l’avez-vous su ? Je lui avais pourtant bien dit de ne rien répéter à personne ! Ceci est censé être secret. S’il venait à vous en parler, faites comme si vous ne saviez rien. J’irais lui en parler tout à l’heure au fond de ma baignoire…

Elle adressa un clin d’œil malicieux à Nakamura et Fleming avant de porter à sa bouche, et toujours dans cet esprit de blague, la parcelle de pancake piquée sur sa fourchette. On aurait vraiment dit des enfants, comme ceux qu’ils ne tarderaient pas à retrouver.
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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeVen 4 Mai - 22:39

Peu à peu, les autres professeurs arrivèrent, et s’assirent à table, tous plus ou moins souriant, face à cette nouvelle matinée de printemps, de renouveau, heureux de pouvoir manger à table sans sentir sur eux les regards mécontents des mangemort et de baisser la tête sous l’ambiance morose qui se dégageait autrefois de la grande salle. Il n’y avait rien à dire de plus : tout était beaucoup mieux ainsi. Enfin, les habitants du château pouvaient respirer, et pour montrer couronner cette victoire, quoi de mieux qu’un petit déjeuner entre professeurs ? Regardant le nouveau professeur d’arithmancie s’installer sur l’un des chaises, Gabriel entreprit de se préparer son petit déjeuner. Il secoua sa baguette et attrapa agilement la théière qui avait docilement parcouru la moitié de la table, il se versa une tasse entière, et y rajouta du lait. Il trempa légèrement ses lèvres dans son thé, et constatant qu’il n’était pas trop brûlant, bus quelques petites gorgées. Revigoré par le breuvage, il sourit de plus belle. Après quoi, avisant la montagne de pancake qui trônait dans une assiette, non loin de lui, il en attrapa quelques-uns qu’il arrosa généreusement de sirop d’érable. Il écouta vaguement les banalités que se lançaient ses collègues, et dégusta enfin la nourriture de son assiette. Le sirop d’érable fit revenir en sa mémoire quelques bribes de son enfance, et de la cuisine de sa mère.

Soudainement nostalgique, ses yeux naviguèrent dans la salle jusqu’à la table des Serpentard. Et avant même qu’il ne se rende compte de ce qu’il était en train de faire, il rencontra Sa chevelure blonde. Détourna brusquement le regard, il reporta son attention sur ses pancakes, puis, remarquant qu’il jouait à l’insociable avec ses chers collègues, il décida d’écouter un peu plus attentivement leur discussion.


- Mais moi non plus Nakamura ! Vous auriez pu me dire, que c'était des galipettes que vous faisiez dans votre baignoire ! Dit justement Nakamura.

Ne comprenant pas un traître mot de ce que venait dire le professeur de potion, il la regarda avec une expression légèrement ahurie. Puis, glissant ses pupilles jusqu’au nouveau, Flemming, qui regardait en direction de Kelsey, il comprit. Un léger sourire s’étira sur ses lèvres. Pauvre Flemming, il n’allait plus rien y comprendre. Il eut presque envie de terminer sadiquement le jeu de sa chère voisine, mais trop gentil pour faire une telle chose, Gabriel baissa les yeux et masqua son rire, replongeant sa fourchette dans son assiette, attendant la réponse de la fausse Nakamura, tout du moins… si elle comprenait ce que sa collègue essayait de faire. Voyant que rien ne venait, il releva la tête, et apercevant celle, légèrement ébahie, de Kesley, il pouffa de rire et plongea le nez de sa tasse de thé. Après quoi, avec une aisance étonnante, la chère professeure répondit avec un clin d’œil malicieux.

-Oh ! Ca ?! Mais comment l’avez-vous su ? Je lui avais pourtant bien dit de ne rien répéter à personne ! Ceci est censé être secret. S’il venait à vous en parler, faites comme si vous ne saviez rien. J’irais lui en parler tout à l’heure au fond de ma baignoire…

Se doutant bien qu’elle parlait de quelconque amant, il ne s’en formalisa pas le moins du monde, et bu une nouvelle gorgée de thé, masquant son grand sourire. Puis, voyant qu’Arthur semblait s’ennuyer dans son coin, il décida de lui parler. Il reposa délicatement sa tasse de thé, et d’un air très naturel, s’adressa à son collègue :

-Et vous, Gabriel, vous avez bien dormis ? Demanda-t-il avec un clin d’œil entendu, espérant que celui-ci avait suivis la conversation un minimum, et qu’il jouerait aussi bien le jeu que les deux jeunes femmes à ses côtés.

Le jeune homme se retint de rire. Malheureusement pour lui, Flemming était tombé sur un mauvais jour : les professeurs avaient grand besoin de divertissement, et il semblait en être la cible, en beau matin. La seule qu’espérait Gabriel, c’est qu’il ne le prenne pas trop mal, une fois qu’il comprendrait la supercherie dont il était la victime. Mais, tant pis, ils avaient trop besoin d’amusement pour s’en faire, et puis, quelques petites blagues de temps en temps, ça ne faisait pas de mal. Tranquillement, il reprit une bouchée de pancake et laissa son regard fixé sur Arthur. Il repensa à son arrivée ici, et remercia silencieusement les autres professeurs de ne lui avoir jamais fait ce genre de blague, alors qu’il était encore nouveau. Bon, certes, ils en avaient certainement eu envie, mais ils avaient l’air de s’être retenus. Ah, que c’était loin, tout cela. Bien que cela fasse bientôt un an qu’il enseignait ici, il avait encore l’impression d’être un nouveau, qui découvrait son lieu d’enseignement. C’était si étrange de voir qu’à présent, il n’était plus la petit nouveau, et que d’autres prenaient sa place. Que le temps passait vite ! .

[Mille excuses pour ce retard!]
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Arthur Doherty


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MessageSujet: Re: We all need a break... fast! [PV]   We all need a break... fast! [PV] Icon_minitimeSam 5 Mai - 12:53

Décidément, je n'étais pas dans mon assiette aujourd'hui et mes cours à suivre ne m'enchantaient pas vraiment. Au programme ? Théorie sur les créatures maléfiques, ensuite théorie sur les créatures maléfiques puis théorie sur les créatures maléfiques et ainsi de suite pour toutes mes heures de cours. Croquant dans mon muffin j'attendais le compte rendu de la nuit de ma collègue. Non pas que cela m'intéresse réellement, c'était simplement par pure politesse.

- Ma foi, je dois dire que contrairement à mes deux collègues, mon dos n'a pas eu à se plaindre... Qu'en est-il du vôtre ?

J'observais Fleming qui avait subitement lâché son couteau suite à notre petit dialogue dans un bruit fort déplaisant. Il y avait un problème ? Je n'ai même pas eu le temps de répondre à mademoiselle Nakamura que le nouveau professeur prit la parole.


- Ah parce que vous... Je n'étais pas au courant !

Je ne compris pas tout de suite, surtout que ma phrase n'avait aucun second sens à mes yeux. L'autre chose qui me surprit c'est qu'il ne s'adressait pas à la bonne Nakamura, enfin je voulais dire son regard se posait tour à tour sur Meryl Kelsey et moi-même. Je croquais une nouvelle fois dans mon petit gâteau, ne comprenant pas vraiment ce qui était en train de se passer. Dans ces cas-là, je préférais me taire, sourire et écouter ce que les autres allaient répondre, en espérant que je comprenne enfin quelque chose. Je pris quand la peine de sourire à monsieur MacFarlan qui venait entre temps de s’installer entre Fleming et moi-même. Le courage de cet homme forçait le respect. C’était une personne digne de confiance et très sympathique. D’ailleurs j’ai remarqué qu’il s’était présenté au nouveau professeur d’étude de runes, chose qu’aucuns autres d’entre nous n’avaient pris la peine de faire. Dans ma tête tout faisait tilt. Il nous confondait tous ! C’était le dernier arrivé et personne n’avait pris le soin de décliner son identité. Apparemment mes collègues féminines s’amusèrent de la situation tandis que Fleming murmurait je ne sais quoi à l’oreille de mon voisin.

- Mais moi non plus Nakamura ! Vous auriez pu me dire, que c'était des galipettes que vous faisiez dans votre baignoire !

C’était justement Nakamura qui s’adressait à Kelsey. Je ne savais pas qui le professeur d’étude de runes prenait pour qui, mais à ce que j’avais compris, Kelsey était devenue Nakamura, Nakamura était peut-être devenue Kelsey ou une autre femme du corps professorale et quant à moi j’avais la certitude d’avoir échangé mon identité avec Gabriel. Toute cette petite scène m’amusait, je devais bien l’avouer. Autant entrer dans leur jeu.

- Oh ! Ça ?! Mais comment l’avez-vous su ? Je lui avais pourtant bien dit de ne rien répéter à personne ! Ceci est censé être secret. S’il venait à vous en parler, faites comme si vous ne saviez rien. J’irais lui en parler tout à l’heure au fond de ma baignoire…

J'avais envie de rire, il faut dire que la situation s'y prêtait. Dans un petit soupir discret je pris une nouvelle gorgée de café. Le liquide me réchauffait et je commençais à chasser mes idées noires. Alors que je m’apprêtais à entamer mon second muffin chocolaté, la voix de Gabriel ou plutôt de Doherty se fit entendre.

- Et vous, Gabriel, vous avez bien dormis ?

Apparemment c'était à mon tour d'entrer en scène. J'allais pouvoir m'amuser de cette nouvelle identité et continuer le petit jeu de mes camarades. On avait vraiment besoin de décompresser et tant pis si c'était au détriment de ce pauvre Fleming. Il n'y avait rien de bien méchant de toute manière. Avec un sourire malicieux je tournais la tête vers tous mes collègues avant de déclarer.

- Comme vient de le dire ma chère mademoiselle Nakamura, la baignoire n'est pas vraiment le top du confort. Mais en définitive ma nuit c'est très bien passée. Très agréable.

J'aimais accentué certain mot, pour bien insister sur cette "fabuleuse nuit" en compagnie de ma collègue. Je bus rapidement une gorgée de café avant de rire. Le fait de m'imaginer en compagnie de Kelsey dans sa baignoire était très plaisant. Heureusement que l'ambiance était bon enfant, sinon elle aurait été capable de m'arracher les yeux pour ces insinuations salaces.

- J'espère que vous êtes contente mademoiselle Nakamura. Maintenant tout le monde est au courant pour nos nuits dans votre salle de bain... ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie.

Oui j'aimais bien en rajouter une couche. Je commençais à me prendre au jeu en plus. Quoi de mieux que de simuler une dispute entre "amants". J'espérais seulement que Kelsey - enfin "Nakamura" pour le pauvre Fleming - allait me suivre sans rechigner. Je remplis de nouveau ma tasse de café et j'adressais un sourire toujours aussi taquin à l'assemblée avant de porter une nouvelle fois la tasse à mes lèvres. Que le temps passait vite, nous n'étions plus les nouveaux professeurs à présent. J'étais quand même désolé pour ce bizutage dont le professeur Fleming était victime.
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