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| Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé | |
| Auteur | Message |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Sam 17 Déc - 0:47 | |
| Et voilààààààààààààà https://www.dailymotion.com/video/x39r3h_pow-wow_news
- Spoiler:
Puisqu'aujourd'hui était un jour saint, autant vous faire un aveu : la magie de Noël avait existé pour moi pour la première fois à Poudlard, au bal de ma première année. J'avais découvert que oui, il était possible de se trouver dans une pièce avec autant de jolies filles sur leur 31, dans des robes bien décolletée comme il faut, et que le tout finissait bien souvent dans les salles communes en petite fête des plus plaisantes. Bref, Noël à Poudlard c'était vraiment Noël. Alors que chez moi c'était un jour comme un autre, si ce n'est qu'on avait le droit à la visite de la Grosse Voisine Baveuse – surnom admirablement trouvé par Coop – qui venait nous donner des chocolats dégueulasses qu'elle faisait elle-même avec des trucs d'origine douteuse. Depuis six ans maintenant je passais Noël ici, parce que c'était bien mieux que dans ma banlieue pourrie. A part mon frère, d'ailleurs, ma vraie famille se trouvait à Poudlard, et je n'avais jamais regretté une seule fois de ne pas être rentré à Bristol.
En tout cas en ce moment c'était la fête continue, au château. Ces connards de Mangemorts étaient partis, chassés comme des malpropres par les Aurors et les profs, et honnêtement, ça faisait un bien fou. C'était comme si c'était l'été tout d'un coup, tout le monde avait retrouvé le sourire, les punitions, les contraintes avaient été levées et les élèves riaient et parlaient fort à nouveau. Bon, sauf les Serpentard évidement, qui eux tiraient un peu la gueule, mais ça ça ne gênait personne, et moi le premier. J'avais des tas de choses à faire, comme fêter la bonne nouvelle avec à peu près toutes les personnes de ce château qui m'étaient sympathiques, et comme il y avait des tas, j'étais très pris. Inutile de dire que je rattrapais toutes ces soirées de merde où on avait pas pu bouger ou se réunir tous à cause des couvre-feu à la con. Il n'y avait pas un soir où je m'étais couché tôt depuis la libération de Poudlard, et je dormais en cours plus qu'à l'habitude, mais pour une fois les profs ne râlaient pas, tellement ils étaient tous contents, eux aussi. Et puis les vacances étaient arrivées, enfin, et j'avais dormi une journée non-stop, avant de me relancer dans des après-midi de poker ou de bataille de boules de neige endiablées, et de soirées à n'en plus finir. Je revivais. On revivait tous, et ça faisait chaud au coeur. J'avais l'impression que tout était oublié, et je profitais encore plus de chaque instant. J'avais même vu des profs un peu éméchés un soir dans les couloirs, alors... Il y avait un vent de folie qui soufflait sur le château, et rien n'aurait pu me faire plaisir. C'était la liberté retrouvée.
Sans doute pour ça que j'avais tout fait pour être libre, dans tous les sens du terme. La venue des Mangemots m'avait moins au donné une leçon : profiter de chaque instant ne suffisait pas. Il fallait plus, il fallait prendre tout ce qui se passait, même ce qui était impossible. Pas question de passer à côté de quoi que ce soit, tout était trop fragile, au fond.
Du coup, en enfilant mon costard - eh oui, j'en mettais rarement, mais on ne pouvait pas dire que le Bal de Noël n'était pas une grande occasion - je me félicitais déjà de la soirée à venir, parce que je savais qu'elle allait être agréable. Bal, boisson, filles et robes de soirée? Il ne m'en fallait pas plus.
Comme souvent des mecs de Gryffondor avaient organisé un petit before dans la salle co - on savait vivre, que voulez-vous - et je m'installai avec eux alors que la Grande Salle n'était pas encore ouverte. Tout le monde était sur son 31, tout le monde s'amusait, c'était comme si ces semaines terribles n'avaient pas eu lieu. C'était parfait. Dehors il commençait à tomber quelques flocons, et c'était juste la sensation la plus merveilleuse du monde de siroter un petit Pur-Feu marchandé au noir tout près de la cheminée, alors que les filles descendaient plus mignonnes les unes que les autres de leur dortoir. Là où j'étais absolument clairvoyant voyez-vous, c'est qu'en ayant aucune cavalière officielle, toutes les nanas de ce soir étaient potentiellement mes futures cavalières, et je n'avais qu'à feuilleter le catalogue pour faire mon choix, ce qui n'était pas pour me déplaire. En tout cas, l'heure approchait, et après avoir fini mon fond de verre, je partis avec mes potes en direction de la salle de bal; on riait comme des bossus sans aucune retenue et c'était redevenu normal, comme si l'épisode de ces connards de Mangemorts n'avait jamais existé.
Evidemment à Poudlard on avait les moyens en matière de cotillons et compagnie, et la salle était sur-décorée, comme d'habitude. Il y avait toujours ces satanés petits anges de Noël de merde qui volaient un peu partout en balançant de la fausse neige qui brillait - alors eux je ne pouvais pas les blairer - mais le reste était grandiose, vraiment grande classe. Il y avait un groupe de musique au fond et la salle était déjà bien remplie, une buvette digne de ce nom - bien que les profs nous jetaient des regards stressés en pensant "oh-mon-dieu-ces-jeunes-ne-pensent-qu'à-la-débauche-surveillons-les" alors que dans une heure ou deux ils seraient trop pompettes pour nous gérer un tant soit peu. Et bien sûr le plus grandiose dans tout ça c'était ces dames, habillées et maquillées comme des poupées, ce qui ne pouvait pas plus me ravir.
Un pote me fila un coup de coude et me montra la piste de danse au milieu; les Miss & Mister allaient ouvrir le bal. J'avais en pleine mire Katie - alors elle, elle était décidément de plus en plus canon - et Fray et je ne retins pas un ricanement. Mister Serdaigle : ce titre lui allait comme un gant, à peu près autant que si Rantanplan se faisait sacrer roi au royaume des imbéciles (no offense). Mais mon ricanement s'étouffa dans ma gorge quand les deux Serdaigle se décalèrent et me laissèrent apercevoir la suite... La bombasse dans sa mini robe rouge n'était autre que Taylord et je ne pus retenir, cette fois, un petit sifflement songeur. Ok. Donc ce soir, le niveau était haut, très haut. Les deux blonds coupèrent ensuite mon champ de vision et je suivis un pote qui allait se chercher à boire, un peu la tête ailleurs.
Ça faisait de moi le plus fier des mecs que Taylord soit Miss car elle le méritait, vraiment - je ne pensais pas connaître une fille aussi courageuse et aussi représentative de Gryffondor. Je n'avais pas eu l'occasion de lui dire, vu que je vivais de manière complètement décalée ces derniers temps. J'étais plutôt content que ce soit Alex qui reprenne mon titre, parce que j'avais fait mon temps, et que bizarrement, j'avais eu tellement de choses en tête ces derniers temps que ça n'avait même pas affecté mon honneur. Taylord me rendait fier pour deux. Par contre, ça m'avait fait un petit quelque chose que Ulrich soit Mister Serpentard, parce que je préférais éviter de me rappeler ce qui nous opposait, et le fait qu'il obtienne ce titre me rendait un peu... méfiant. Et si au fond je ne le connaissais pas si bien que ça? Mais bon, ce soir, je n'avais pas envie d'y penser.
Les couples s'étaient défaits sur la piste et tout le monde se mettait à danser et à discuter, et je partis avec un groupe de meufs de quatrième année qui ma foi étaient bien agréables. Au bout d'une petite demi-heure, je partis vers la buvette nous réapprovisionner en boisson, et me faufilai dans la foule. Et je vis - on ne pouvait pas la louper avec sa robe rouge pétant - Taylord juste un peu plus loin. J'attrapai deux coupes et me dirigeai vers elle. Je lui en mis une d'office dans les mains en lui lançant un petit sourire...
Putain, c'est pas possible, heureusement que j'avais un minimum de self-control. Je ne l'avais jamais vue comme ça, maquillée, ses grands yeux en amande brillaient, ses cheveux avaient l'air tout doux, sa robe... laissait entrevoir juste ce qu'il fallait. Tout d'un coup il faisait super chaud dans cette salle de bal. Mais je me forçai à décrocher quelques mots avant que ce silence devienne bizarre et surtout - surtout - de ne pas regarder trop bas mais bien ses yeux, parce qu'on le sait tous, Taylord Reegan a la gifle facile.
- C'est pas possible, tu n'as jamais autant ressemblé à une fille que ce soir! la raillai-je en guise de bonsoir.
Une manière comme une autre de lui dire qu'elle était sur-canon, mais bon, je ne me faisais pas de bile, Taylord avait autant de goût que moi pour les non-dits.
- Et alors, elle est où ta horde de cavaliers? continuai-je à me moquer.
Il y avait quelque chose dans son regard qui maintenait le mien complètement captif, et j'avais l'impression de respirer un peu difficilement. Je me levai mon verre vers elle et bus une gorgée pour essayer de faire couler tout ça.
Dernière édition par Chuck Carlton le Lun 2 Jan - 19:00, édité 1 fois |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Sam 17 Déc - 16:54 | |
| Oh, tu l'as mise !!! *_* ♪ You and Me - Lifehouse- Spoiler:
Cause it's you and me and all of the people with nothing to do Nothing to lose And it's you and me and all of the people And I don't know why, I can't keep my eyes off of you
All of the things that I want to say just aren't coming out right I'm tripping on words You've got my head spinning I don't know where to go from here
La fin de la première chanson achevée, je faisais un bisou sur la joue d'Alex pour le remercier avant de nous séparer tout les deux de chaque côté de la piste. Avait-il passé un bon moment ou un véritable calvaire, je ne lui avais pas posé la question, mais on ne pouvait pas nier -même moi qui faisais comme si de rien était- que j'étais une piètre danseuse. Au moins, il fallait voir le bon côté des choses : j'étais restée sur mes deux guibolles sans me tordre la cheville et donc tomber par terre, et ça, c'était un exploit non négligeable. Je m'étais laissée porter par la foule et en moins de temps qu'il n'en faut pour cligner de l'œil, j'avais déjà un premier verre de champagne entre les doigts. La danse, mine de rien, ça donne soif et puisque qu'elles étaient toutes là, à nous tendre les bras avec l'air de dire qu'on pouvait se servir autant de fois qu'on le voulait, pourquoi s'en passer ?
Je n'avais pas vu le temps passer car j'étais entrée en grande conversation avec une fille qui s'était retrouvée à être tout près de moi au même moment. Incapable de dire depuis combien de temps nous étions là environ, elle m'abandonna pour retrouver son copain qui l'invitait à la rejoindre sur la piste d'un signe de la main. Je posai mon verre, croisai les jambes l'une devant l'autre, cherchant du regard, le premier garçon solitaire avec qui je pourrai m'amuser. Après tout, si je me retrouvai sans cavalier ce soir, ce n'était pas pour rien, mais bien parce que je l'avais voulu sans réussir à déterminer moi même pourquoi est-ce que j'avais à chaque fois décliné poliment les invitations, sans, en plus de ça, donner aucune explication valable à mon interlocuteur, qui souvent s'était retrouvée la mine à moitié déconfite. D'abord, je n'avais pas compris pourquoi il y en avait autant qui se bousculaient au portillon, avant d'en arriver à la conclusion qu'être Miss devait changer bien des choses. Soit. Bah pour moi, ça ne changeait rien.
Action. Je n'allais pas rester statique plus longtemps et m'apprêtai à foncer dans le tas comme une boule de bowling tout en me disant qu'on verrait bien ce qui se passerait, lorsque je l'aperçus une nouvelle fois; le temps que je reprenne mes esprits, parce que j'avais la bouche légèrement entrouverte sous la surprise et que je m'étais stoppée dans mon élan, Chuck était à ma hauteur. En y réfléchissant bien, on ne s'était pas vraiment adressé la parole -ou alors vite fait- depuis que les mangemorts avaient pris la poudre d'escampette. Moi aussi j'avais disparu subitement à la fin de la bataille et durant plusieurs jours, j'avais voulu rester seule, me renfermant un peu sur moi même, car perdue dans mes pensées. Je me refaisais souvent le film dans ma tête, mais en essayant de modifier la fin; mine du rien j'avais du mal à accepter que dans cette histoire, je devais rester sur ma faim et que j'avais peut être raté mon unique chance de rendre la monnaie de leur pièce à ces ordures. C'était comme ça de toute façon, comme toujours et si au début, je m'étais dit que faire la fête ne me ramènerai pas mes parents, ne pas la faire ne les ramènerai pas non plus, alors je m'étais de nouveau mêlée aux autres et au moins, la bonne humeur était communicative.
Je me sentais toujours toute bizarre aux côtés de Chuck, car même si j'avais exprimé à haute voix ce que je ressentais, j'essayais encore de me convaincre que c'était faux, faux, et archi faux, que ce n'était rien d'autre qu'un effet placebo et que ça allait passer. Heureusement, je pouvais prétendre ne pas trop mal me débrouiller pour cacher mes sentiments, même si depuis que j'avais quitté la piste de danse, je n'avais pas arrêté de poser mon regard partout où c'était possible dans le vague espoir de le retrouver entre deux visages. Je mourrai d'envie de le voir, mais en même temps j'avais une pointe d'angoisse à cette idée de découvrir avec qui il s'était pointé, parce que bien évidemment il n'avait pas fallut longtemps pour que tout le monde apprenne que l'histoire avec Lilian, et bien, qu'elle n'était plus, mais qu'avec ça, ressurgissait de vieilles habitudes que j'avais plus ou moins oublié,les mois passés aidant, à savoir que Carlton ne restait jamais seul, le nez au vent, bien longtemps.
J'avais vaguement pu voir où il se trouvait en détournant la tête pendant que je discutai avec ma camarade, au milieu d'un attroupement de blondasses, mais ce ne fut que de courte durée car il y eu un nouveau mouvement de gens; il y avait vraiment beaucoup trop de monde dans cette école et les personnes n'étaient jamais là au bon moment, mais par contre, ils se trouvaient toujours au mauvais endroit. Bref, toujours est-il qu'en les voyant, je refusai d'être comme ces greluches, la bouche en coeur et peinturlurées comme des clowns de cirque; elles étaient ridicules, bêtes, et moches par dessus le marché, et à chaque instant que j'avais pensé ces mots, j'avais enfoncé mon cure dent rageusement dans la framboise que je n'avais pas mangé, mais qui se retrouvait défigurée en mode confiture tout au fond de ma coupe. Le seul truc avec lequel j'essayai de me rassurer, c'était qu'il n'avait l'air d'être avec personne en particulier... Mais même. Toutes, là, c'était déjà trop.
Et puis pof, il s'était dit que c'était tout à fait normal de débarquer comme ça, sans prévenir, comme une fleur, le plus naturellement du monde ! Je réalisai que je pouvais gober des mouches tandis que je restais stupidement bloquée sur mes pieds et fermai la bouche, comme si ça allait me donner meilleure constance. En même temps, il fallait dire que je ne savais pas trop comment réagir face à lui après tout ce qu'il s'était produit entre temps. La vraie dernière discussion que nous avions eu tout les deux, on s'était engueulé comme des poissonniers et lorsqu'on s'était reparlé ensuite, c'était lors de la nouvelle attaque dans la grande salle qui semblait avoir tout effacé, pourtant, je ne savais pas à quoi m'en tenir et j'avais de nouveau cette retenue, comme avant, lorsqu'on était pas encore potes. Comme lorsqu'on fait un rêve tellement fort, qu'on le vit tellement fort qu'au réveil on a l'impression que cela s'est vraiment passé et qu'on ne sait plus quel comportement adopter avec la personne concernée qui a fait partie intégrante du songe cette nuit là. Un peu comme maintenant.
- C'est pas possible, tu n'as jamais autant ressemblé à une fille que ce soir!
Okay, donc en fait, rien avait changé. Fait un pas en avant j'en fait trois en arrière, du coup je me rembrunis, mécontente de la tournure que prenais les événements, avalant plusieurs gorgées d'un coup pour que la couleuvre passe. Je savais que je n'étais pas dans mon domaine de prédilection, pas dans mon élément, que je ne me sentais pas en sécurité, parce que toutes les filles -au moins- de la salle en connaissaient dix fois plus en matière de fringues, de chichis, et j'en passe et des meilleures, et elles faisaient toutes ça comme s'il ne s'agissait ni plus ni moins que d'une simple formalité. Alors que moi, je faisais vraiment des efforts pour paraître plus féminine chaque jour, alors si ce n'était que maintenant qu'il le remarquait, merci, vraiment !
- Fais gaffe, j'en ai d'autres en stock, répliquai-je d'un ton narquois, un peu mal lunée. Je voulais lui dire que tout ça, ce n'était pas anodin, que ce n'était pas pour rien, mais après tout tant pis pour lui, s'il ne comprenait pas, je n'allais pas lui faire un dessin ! Et puis maintenant que c'était dit, j'allais devoir retrouver tout au fin fond de l'armoire les robes que Ruth m'avait forcé à acheter, mais que je n'avais pas encore mise; psychologiquement parlant on allait dire que depuis qu'elle s'était mise en tête de refaire ma garde robe, il y avait certaines jupes que j'acceptais de mettre sans trop rechigner, mais bon, il y en avait d'autres... voilà quoi. Et bien, très bien, parfait même : ça allait être l'occasion de les dépoussiérer un peu !
- Mais c'est vrai que j'ai de la marge avant d'arriver à la cheville de tes super copines... poursuivis-je, partie comme je l'étais. Non, non, non, je n'étais absolument pas jalouse, j'avais bien le droit de les trouver idiotes quand même ! Et puis, après tout, c'était lui qui avait lancé les hostilités en premier.
- Et alors, elle est où ta horde de cavaliers?
- Et toi, qu'est-ce que tu as fait de l'heureuse élue ? Répondis-je du tac au tac, tout en évitant sa question, un peu vexée, le timbre de voix un peu plus bas que la normale car j'avais peur qu'il décèle quoi que ce soit, si jamais je venais à parler trop fort et donc ne plus contrôler la neutralité que je m'efforçai de conserver. Elle ne te convenait pas assez alors tu as fait exprès de la perdre ? Très classe. Je replongeai mon nez dans ma coupe pour dire que je ne restais pas plantée là, à ne pas pouvoir le quitter des yeux, que j'avais oublié tout les autres dans la pièce et que je ne voyais que lui, avant de réaliser qu'en fait, elle était déjà vide. Et bien tant mieux parce qu'il en restait plein d'autres sur la table et je ne tardai pas à remplacer la mienne par une nouvelle. Je profitai de cet instant pour me rapprocher de Chuck pour parer toute éventualité, dès fois qu'il en ait déjà marre et qu'il file de nouveau, ce que, au fond, je ne voulais surtout pas. Là, je n'avais qu'à tendre le bras pour lui attraper le poignet et le retenir.
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Dim 18 Déc - 15:19 | |
| Moi vouloir être chat Et ne risquer de tes doigts Que leurs caresses sur moi Je te montrerai de quoi Etre capable un gros chat Et la souris ce sera... Taylord, Taylord, Taylord... Comment dire : Taylord était un poème à elle toute seule. Elle était tellement unique en son genre, tellement parfaite sous certains aspects et tellement insupportable sous d'autres que j'aurais pu discourir sur sa petite tête sans me trouver à court de mots. Non mais c'est vrai : citez moi une seule nana qui découvre le maquillage et les robes à 16 ans? Citez moi une seule nana qui vous retourne une baffe quand vous avez la bonne idée de l'embrasser? Et j'en passe et des meilleures. Mais en même temps, ça faisait tellement longtemps que je me la coltinais que je commençais à la connaître sur le bout des doigts, et ses défauts me faisaient sourire maintenant. Enfin, jusqu'à ce qu'ils me foutent en rogne, mais ce soir, ce n'était pas au programme. Même Coop ne pourrait pas m'embêter - d'ailleurs je ne savais pas où il était ce gosse mais il avait intérêt à se tenir tranquille - parce qu'un soir de Noël c'était déjà sacré, mais alors un soir de Noël après qu'on aie foutu une belle raclée aux partisans du Klu-Klux-Klan version sorcier, c'était juste le Nirvana. Et croyez-moi, je m'y connais en plaisirs absolus.
Et donc Acte 1, scène 2 : la chère petite Miss Gryffondor se retrouve seule en pleine foule, après avoir valsé au bras de son cavalier et Mister, Alex Turner. Chose étrange, pour le commun des mortels, hein? Eh bien pour Taylord Reegan, non. Taylord c'est un peu l'outsider dans les types de personnages de séries, c'est celle qui fait des trucs improbables et complètement à contre-courant, NOTAMMENT et pour ne citer personne, qui refuse ouvertement de se faire embrasser par celui dont toutes les filles rêvent. N'est-ce pas. Enfin bon, on va dire que c'est de l'histoire ancienne, mais merde, n'empêche que sa baffe, elle m'était toujours restée en travers de la gorge. Non mais est-ce qu'on me met une baffe, franchement?! A moi?! C'était bien la première fois!
Passons. Ce soir, je ne me mettais pas en rogne, je l'avais dit.
De toute façon, j'avais l'esprit préoccupé par bien autre chose. Imaginez un peu la scène : Taylord est petite. Taylord a une jolie robe, et donc, un joli décolleté. Taylord n'a plus onze ans. Taylord a donc des atouts féminins (je suis sympa j'aurais pu dire des nibards) qu'on voit particulièrement bien grâce à ce joli décolleté. Le problème, c'est que moi, j'étais grand. Bien plus grand qu'elle et sa petite taille de moineau. Et donc, absolument indépendamment de ma volonté - si si, je vous assure - j'avais vue plongeante et direct sur son décolleté. C'est les lois de la physique, ça. Quelqu'un de grand a les yeux qui plongent dans le décolleté de quelqu'une de plus petite. Oui, oui. Partant de ce constat, je faisais comment, moi?! Je n'étais pas Superman, je n'avais pas de super-pouvoirs pour m'enlever des idées salaces de la tête, c'était plutôt l'inverse, et j'avais beau tout faire pour ne pas regarder trop bas, son putain de décolleté m'attirait comme un aimant. Je savais pertinemment que les filles n'aimaient pas qu'on leur fasse la conversation de cette façon et surtout je n'avais pas envie que Taylord le prenne mal, mais voilà, je n'étais qu'un mec, je crois que c'était la seule conclusion que je pouvais tirer.
Surtout qu'avec sa coiffure et ses cheveux relevés, et sa robe sans bretelles, je voyais sa nuque et ses épaules et sa peau nue, et comment dire, je commençais à avoir vraiment trop chaud, c'était un peu la fournaise ici, non mais je vous jure, est-ce que je mets torse nu sous ma veste moi? non, alors hein, elle ne me faisait rien pour m'aider non plus. Bon sang, Taylord n'était pas canon ce soir, elle était monstrueusement sur-sexy, et je n'allais pas tarder à avoir une crise cardiaque.
- Fais gaffe, j'en ai d'autres en stock. Oooooh, elle était vexée mémère! Bon, bon point pour moi, elle n'avait pas - ou pas encore - remarqué que j'étais à moitié en train de suffoquer. Il faut dire que je focalisais toutes mes forces pour éviter de regarder ses seins, et pour l'instant, j'arrivais à peu près à me maintenir à hauteur de son visage. Mais c'est vrai que j'ai de la marge avant d'arriver à la cheville de tes super copines...
Ah tiens! Pas possible, il arrive donc à Taylord d'éprouver des sentiments identiques à ceux du commun des mortels?!
Pour le coup elle m'avait surpris, et me mis à rire franchement. Ah, quelle cool soirée! Je me sentais d'une telle bonne humeur que rien n'aurait pu déranger. Et cette petite Tay-Tay qui était jalouse, dites-moi! Incroyable! Quel joli miracle de Noël!
- Tu veux que je te dise? J'étais parti, le champagne plus la joie de cette soirée me montait à la tête, et je sentais que rien n'aurait pu m'empêcher de sourire. C'est elles qui ne t'arrivent pas à la cheville. Tu es magnifique ce soir ma petite, je croyais que tu avais compris mon non-compliment, avouai-je en lui faisant un petit clin d'oeil. Puisque je parlais d'un ton enjoué, comme si je blaguais, elle pouvait tout aussi bien prendre ça encore pour une moquerie, mais je savais moi-même combien c'était sincère, et d'ailleurs, c'était même plus que sincère parce que j'étais au bord de l'évanouissement depuis tout à l'heure, je le rappelle.
Je faillis pour appuyer mes paroles lui mettre le bras autour des épaules mais NON, SURTOUT PAS, NON!! Je retins mon geste juste à temps et laissai retomber mon bras comme un pingouin, remerciant le ciel et ces foutus anges balanceurs de neige qui chantaient comme des casseroles d'avoir pu m'arrêter à temps. Non parce que si j'avais touché sa peau nue, alors là, c'était fini. J'aurais eu envie de lui caresser tout le corps, on m'aurait jugé pour tentative de viol, et j'aurais fini mes jours à Azkaban à jouer aux cartes avec Sacha Winch, alors merci bien.
- Et toi, qu'est-ce que tu as fait de l'heureuse élue ? Elle ne te convenait pas assez alors tu as fait exprès de la perdre ? Très classe.
Gnagnagna. Elle me prenait pour qui? Moi madame je n'avais pas de cavalière parce que je l'avais voulu, alors zut, hein.
- J'ai pas pu choisir, dans la masse, alors j'ai préféré y aller seul, lui répondis-je sur le même ton moqueur et provoquant. Et puis tu sais, en ce moment, j'ai des envies de liberté, continuai-je dans le but de lui rappeler ou de lui confirmer que j'étais célibataire à présent, juste comme ça. Des envies de liberté...... En fait, ce n'était peut-être pas la meilleure formulation... Enfin, que je suis libre quoi. Oui enfin bon euuuh... Comment me sortir de là...
- Déjà vide?! Tiens, prends donc une autre coupe!
Je lui mis d"office une autre coupe de champagne dans la main avec la ferme envie de me fracasser la tête contre un mur, mais je gardais bonne figure, je-ne-regardais-surtout-pas-le-décolleté-de-Taylord, j'avalais une grande gorgée, attendis quelques instants et repris d'un air parfaitement décontracté :
- Ne me dis pas que je ne t'ai pas encore invitée à danser? Quel affront. Viens donc, ma jolie, l'invitai-je en lui tendant la main, avec un petit sourire séducteur. Si elle pouvait accepter et oublier ce qui venait de se passer alors qu'on allait fêter ça sur la piste de danse, ça m'arrangeait.
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Lun 19 Déc - 21:54 | |
| - Citation :
- Et cette petite Tay-Tay qui était jalouse, dites-moi! Incroyable! Quel joli miracle de Noël!
Parfois je te déteste...
Au début, je m'en voulais; d'avoir toutes ces pensées auxquelles je m'interdisais de songer parce que je n'avais de cesse de me dire que ce n'était pas sympa à la fois pour Scott qui pouvait très bien imaginer que j'avais eu vite fait de l'oublier, alors que ce n'était pas vrai. Plusieurs fois j'avais eu envie de le voir ou même de le saluer dans les couloirs, mais dans la pratique, ça s'avérait être beaucoup plus compliqué que prévu et à présent il y avait cette nouvelle barrière qui me déplaisait et que j'avais envie de faire sauter, mais je savais que je n'avais pas le droit de la forcer. Après tout, il était bien en droit de me détester, même si imaginer que c'était le cas me serrait l'estomac. Et puis il y avait Lilian. Ce n'était pas cool pour elle non plus et lorsque je ressentais de la jalousie à son égard, j'avais mauvaise conscience et j'en étais venue à la conclusion que c'était comme ça, que j'allais devoir m'y faire, bon gré mal gré, et Chuck et Lilian était en couple et puis c'était tout. Pourtant, alors que je n'avais pas trop le choix que d'accepter l'affaire et me plaindre en silence, la donne avait changé entre temps. Quand je l'avais appris, j'avais fait comme si de rien était en peignant un air désinvolte sur mon visage, signe que je m'en foutais complètement, mais je n'avais pas pu empêcher mes sentiments de faire surface plus que jamais. Ça non plus ce n'était pas cool, mais après tout, j'étais comme n'importe quelle fille de mon âge.
J'avais toujours fait passer les autres avant moi, même si pour cela, je devais m'effacer. Je m'en étais très bien accommodée avec le temps et puis moi, ces trucs de filles qui courent après les garçons, ça ne m'intéressait pas, je trouvais ça débile, leur comportement à deux balles et six francs six sous qui pouvait modifier leur façon d'être du tout au tout. A croire qu'on ne pouvait pas choisir; quand ça vous touche, il faut faire avec. Et puis merde, j'avais bien le droit d'être égoïste si je le voulais; car après tout ce n'était pas comme si la Gryffondor qui s'était prétendue être mon amie me l'avait rendu, et de manière injustifiée. A croire que finalement elle n'était pas aussi noble que j'avais pu le penser auparavant, car bizarrement, depuis sa rupture, elle ne cessait de me jeter des regards assassins comme si elle me tenait pour responsable, alors que dans les faits, je n'avais rien fait, si ce n'est avoir tout un tas de scénarios peu plausibles, car je ne me faisais pas trop d'illusions; Chuck, c'était Chuck, et moi je restais moi, en chaussures à talons ou pas.
Alors forcément s'il y avait un truc qui me titillait plus que tout c'était qu'on me mêle à ces histoires de nanas pré pubères dont je me serais bien passée. Ça jasait dans tout les sens, mais en même temps, c'était ce que faisaient toutes ces nenettes, alors si Lilian s'était abaissée à leur niveau, c'était qu'elle était tombée bien bas, mais je ne comptais pas me battre à coup de rouges à lèvres, parce que c'était bien connu, les mains, c'est plus pratique. Pour le moment, je m'étais contentée de la dévisager avec insistance quand celle ci essayait de me transpercer du regard. Qu'est-ce qu'elle voulait que je lui dise ? Que j'étais désolée ? Je n'allais pas lui laisser le privilège de lui mentir et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais tomber dans le cliché de qui allait être la plus belle ce soir; je restais fidèle à moi même, je n'en avais jamais eu honte. Je n'avais pas besoin de mes plus beaux atours pour avoir confiance en moi. ...de toute façon, une fille, c'est bête.
C'était plutôt l'inverse, même si je laissais paraître le contraire parce que j'étais trop fière pour que quelqu'un le remarque, je préférais passer inaperçue dans mes shorts en jeans, car au moins, je ne ressentais pas l'intense désir d'être belle en toutes circonstances pour me sentir exister. Je savais ce que je valais c'était le plus important, mais quand même, quand je faisais des efforts, j'étais comme tout le monde, j'aimais bien qu'on le remarque, alors si Chuck n'y mettait pas un peu du sien aussi !
- Tu veux que je te dise? C'est elles qui ne t'arrivent pas à la cheville. Tu es magnifique ce soir ma petite, je croyais que tu avais compris mon non-compliment.
Oh et puis le reste, finalement, on s'en foutait. Par habitude, je m'étais préparée à répliquer un truc bien tranchant avant même de savoir ce qu'il allait dire parce que j'étais vexée. Que s'il préférait les chemises à carreaux il fallait le dire tout de suite blablabla, bref la routine habituelle, mais il m'avait pas coupé l'herbe sous le pied avant même que je ne puisse réagir. Logique, quand on coupe l'herbe sous le pied d'une personne, soit. J'ouvrai la bouche, avant de la refermer comme un poisson, il n'aurait plus manqué que des bulles d'air s'en échappent à la place des mots pour que la comparaison soit parfaite. Je sentais mes lèvres sourirent sans même avoir demandé ma mâchoire de s'étirer. Ce n'était qu'un détail.
- Ça va, t'es pas trop mal non plus pour une fois, ajoutai-je d'un air entendu. J'étais en fait à des kilomètres à la ronde de ce qui pouvait se passer tout autour de nous, tellement ça m'était égal; de toute façon je faisais trop d'efforts pour essayer de paraître naturelle pour me soucier du reste.
- J'ai pas pu choisir, dans la masse, alors j'ai préféré y aller seul. Et puis tu sais, en ce moment, j'ai des envies de liberté. Enfin, que je suis libre quoi.
Mon sourire s'effaça aussi rapidement qu'il était apparu et j'eus tôt fait de détourner le regard pour masquer ma déception. Chuck, c'était Chuck, et moi je restais moi, d'accord on connaît la chanson, mais je n'avais pas envisagé ce tournant. C'était vrai ça d'ailleurs, pourquoi est-ce que j'étais déçue, je n'avais aucune raison de l'être, après tout j'avais toujours été la première à critiquer sa façon de faire et là... j'avais envie de la critiquer encore plus du coup, mais je ne pouvais n'en vouloir qu'à moi même, parce que je m'étais faite avoir comme une bleue, visant mes espérances un peu trop loin, un peu trop hautes. Je n'étais rien de plus qu'une fille au milieu de tant d'autres, après tout.
Qu'est-ce que je disais, une fille, c'est bête. Il y avait des jours où j'aurais vraiment préféré être un poisson; j'étais tout à fait capable de l'interpréter en plus, comme je l'avais prouvé quelques secondes plus tôt en postulant pour le rôle !
- Oh, lâchai-je malgré moi. Bien sûr. Ça aussi, c'était sorti tout seul, comme si c'était le moment et j'avais envie de le récupérer frénétiquement, avant qu'il ne s'évapore dans l'atmosphère étouffante de la salle, et... hop, trop tard. C'est vrai que sorciers ou pas... Ils auraient pu investir dans la clim cette année. - Déjà vide?! Tiens, prends donc une autre coupe!
Je sentis la chaleur me monter aux joues et maquillage ou pas, je savais qu'il n'allait pas m'être d'une grande utilité pour cacher les rougeurs, alors pour faire bonne figure, je piquai une fois encore le nez dans le champagne. Ce qu'il y avait de bien avec une coupe de champagne, c'est que ça pouvait être multifonctions, comme le smartphone de Ruth qui ne cessait de me vanter ses mérites alors que je lui disais que ce n'était pas pour deux mois d'été que j'allais en avoir besoin d'un. Bref, quand vous ne voulez pas parler à quelqu'un, vous feintez en avalant quelques gorgées, lorsque vous voulez déborder de confiance, vous tenez élégamment la coupe à bout de bras, quand quelqu'un vous emmerde, vous pouvez balancer son contenu à la figure, ou alors tout cela pouvait se résumer à la simple occupation de boire un verre, au lieu de sortir quelque chose de stupide... Ce que j'étais tout justement en train de faire, parce que tout un tas de choses stupides, me venaient en tête, là, maintenant, tout de suite ! - Ne me dis pas que je ne t'ai pas encore invitée à danser? Quel affront. Viens donc, ma jolie.
Comment est-ce que j'avais la capacité de passer du noir au blanc en une fraction de seconde ? Pas le peine de poser la question, moi non plus, je n'en savais rien. Oublié l'épisode précédent, les yeux brillants, j'entrelaçai mes doigts dans les siens tout en ordonnant mentalement à mon cœur d'arrêter de menacer d'exploser d'une minute à l'autre, me concentrant plutôt sur ma main, car je savais que si je ne faisais pas attention, j'allais trop serrer la sienne, ce qui était tout à fait à l'opposé de ce que je voulais dégager; une allure calme et décontractée, alors qu'à l'intérieur, rien était calme et décontracté. Paradoxalement, ma démarche, s'était faite légère alors que nous rejoignons la piste de danse, comme si en cet instant, rien n'aurait pu me faire descendre de mon nuage. J'évitai de croiser son regard, de peur de déceler quoi que ce soit qui me déplaise et ne gâche ce moment qui n'appartenait qu'à moi. J'enroulai mes bras autour de son cou, mes pensées n'allant plus vers mes pieds dont je ne savais pas quoi faire lorsqu'il s'agissait de virevolter au milieu des autres, mais vers tout autre chose. Et là aussi j'essayai de ne plus réfléchir, même si inévitablement, c'était trop tard. Tout près que j'étais, ma tête pouvait venir sur loger sur son épaule, comme si cet emplacement avait toujours était fait pour elle. Je n'avais jamais remarqué qu'il sentait si bon lorsqu'il n'y avait pas l'odeur du tabac froid pour le masquer et je fermai les yeux tout en me mordant la lèvre inférieure, pour refréner le soudain désir d'embrasser son cou que je pouvais effleurer avec le bout de mon nez... Calme et décontractée. Voyons !
Mais quand même, je me blottis un peu plus, tout en espérant qu'il ne sente mon pouls qui battait aussi vite qu'une théière qu'on aurait oublié sur le feu. Je me laissai bercer par le rythme de la musique en réalisant soudain qu'il valait peut être mieux que je parle, quitte à ce que ce soit n'importe quoi, avant que ça ne devienne trop... bizarre.
- Je veux savoir ton secret maintenant, je m'éloignai juste ce qui m'était nécessaire pour pouvoir le fixer dans les yeux, même si je ne savais pas ce qui était le plus perturbant, le toiser, ou non. J'allais terminer ma phrase mais la fin de la chanson me coupa dans mon élan; il y eu un mouvement général, entre les élèves qui quittaient la piste et ceux qui venaient à présent l'occuper. Prise de court, et plantée comme un piquet, je ne savais pas si c'était l'unique danse que nous aurions tout les deux ce soir, ou alors si j'avais le droit d'en demander une autre. Parce que j'en crevais d'envie. |
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Stephen Fray Élève de 6ème année
Nombre de messages : 1054 Localisation : Prohibée. Date d'inscription : 24/09/2007 Feuille de personnage Particularités: Défenses. Ami(e)s: Risques. Âme soeur: Danger.
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Mar 20 Déc - 0:52 | |
| - Spoiler:
– Et alors, le mari de Gamp a soudain eu des crampes terribles à l'estomac et est allé tout cracher aux toilettes, et devinez ce qui est sorti ? Eh oui, mesdemoiselles, les jouets en bois de leur fils Travis ! Et c'est comme ça que Gamp a pu établir avec certitude que la magie ne pouvait pas créer d'aliments. Parce que c'était une femme, ajoutai-je en levant mon verre – remarquant avec inquiétude qu'il était vide. Et les femmes…
Je tapotais mon crâne pour illustrer mes propos, un peu mollement.
– … Elles en ont là-dedans.
Les gloussements s'élevèrent autour de moi et je souris. L'une de mes admiratrices, une Poufsouffle avec des yeux de biches absolument ravissants, se chargea à ma place de remplir de nouveau mon verre.
– Bien sûr – merci – bien sûr, le mari de Gamp était un Moldu, alors ça peut expliquer qu'il ne se soit pas méfié en trouvant tous ses chocolats laissés à son attention dans sa cuisine alors qu'il venait d'annoncer à sa femme qu'il la trompait avec la Comtesse… poursuivis-je. Mais l'important – l'important ! – dans cette histoire, mes ravissantes colombes, c'est que… WOW !! Vous avez vu ça ??
Je désignai du doigt ce qui avait capté mon attention (OUI, mon sens de l'observation était toujours là, plus précis qu'un radar automatique, plus aiguisé que toutes les lames de l'armurerie d'Eusèbe tranchant la tête de la Gorgone qui EST une créature mythologique réelle, comme le stipule le Livre de Norbert Dragonneau, Vie et Habitat des Animaux Fantastiques, et je me sens partir alors je vais fermer ce qui me semble être une très longue parenthèse si vous voulez bien, maintenant). Oh mon – AU mon dieu, était-ce bien TAYLORD REEGAN dans cette sulfureuse robe rouge à l'élégant plissé, coupée si… loin de ses genoux ? Je vais vous dire, ma foi : j'étais ébahi. Ébobi. Grave choqué. Voilà sans doute la raison pour laquelle je ne l'avais pas repérée plus tôt : sachant qu'elle avait été élue Miss Gryffondor, je lui avais réservé une danse pour célébrer notre double victoire – en simples et bons amis que nous étions bien entendu –, mais à ce moment là je ne l'avais tout simplement pas reconnue. Et puis, j'avais été un peu obnubilé par Katie aussi, qui mine de rien se défendait. D'ailleurs, où était-elle ? Je l'avais laissée peut-être cinq minutes… dix, maximum… après avoir été chercher à boire à la buvette et…
Et d'ailleurs, puisqu'on en parle, il y avait cette fille à la buvette qui distribuait les boissons… Un ange tombé du ciel. Elle avait de ces yeux ! Sûr que je les avais déjà vu quelque part, mais où ?
– Cette musique me rend FOU ! m'écriai-je avant de me lancer à nouveau sur la piste, attrapant la Poufsouffle par le poignet.
(Je vais en profiter pour passer un appel : jeune amie aux yeux délicats, j'ai malencontreusement oublié ton nom, mais si tu te souviens de moi, je t'en conjure, contacte-moi. Le souvenir de tes bras s'agitant en l'air contre les miens me hante.)
Comme la musique ralentissait, les couples plus distincts commencèrent à se former sur la piste, et je me calmai un peu, les bras de ma Poufsouffle délicieusement enroulés autour de mon cou. Divine sensation de paix intérieure. Du coin de l'œil, je vis Mister et Miss Poufsouffle qui, fidèles à leur image de parfait petit couple heureux, se calinaient en plein milieu de la piste. Scott semblait se concentrer pour ne pas marcher sur les pieds de Lilian – ce qui en toute justice devait effectivement représenter une certaine difficulté dans la mesure où sa robe, absolument magnifique, digne d'une princesse de conte de fées, menaçait de l'engloutir s'il se rapprochait trop. LA sirène de Poudlard n'avait pas fait dans la demi-mesure et avec ses talons elle dépassait presque mon ami qui pouvait pourtant se venter d'être grand. J'avais envie de lui dire qu'il était ridicule, que cette piètre tentative de vengeance contre Taylord et Carlton ne lui faisait pas honneur, et qu'il aurait plutôt dû invité Haley parce qu'elle était si mignonne dans sa robe et je ne pouvais pas supporter l'idée de la savoir seule, sans personne avec qui danser cette valse féérique. Il fallait que j'invite Haley, me dis-je brusquement !
Mais à cet instant, mon regard fut attiré par un éclair rouge : une fois de plus, j'aperçus Taylord qui dansait avec… Carlton.
Oh là là. Quelle surprise. (Vous sentez les puissantes ondes d'ironie traverser votre corps…)
Ils étaient là, tous rouges et chancelant, comme deux pingouins à Hawaii, et ils se regardaient à tour de rôle – jamais dans les yeux, jamais ! Oh bon sang. Quelqu'un allait-il se décider à les pousser dans le dos ? On se serait cru dans la Belle et la Bête, franchement. Avec Carlton dans le rôle de la Bête, bien sûr. Mais si quelqu'un pouvait réussir en le transformer en beau jeune homme aimable et roux (BONUS !), alors c'était bien Taylord Reegan.
Mais non ! Car la chanson s'arrêta soudain. Et cet idiot de chanteur repartait sur un petit air folklorique entraînant ! Ce n'était pas possible, qu'est-ce qui… Nom d'un bouse de dragon, Woodley venait de descendre de la scène ! Elle avait dû demandé aux musiciens d'improviser un air irlandais, ce tue-l'amour ! Quelle sadique. Ma Poufsouffle m'échappa, attrapée au vol par un Serpentard qui, j'en étais sûr, n'en ferait qu'une bouchée, tel un chasseur de papillon ayant attrapé un rare morpho dans ses filets. Entraîné par le mouvement général, je vis que Taylord était séparée de Carlton et embarquée dans ma direction. J'eus tout juste le temps de l'attraper avant qu'un autre garçon moins bienveillant ne se jette sur elle.
– Hop là ! Tu viens par ici, lui lançai-je avec entrain.
Par le pied verreux de la marmite de Beedle, cette robe rouge ! Ça la changeait. On s'habituait à ses shorts en jean et ses chemises de gardienne de vaches. Sans offense. L'occasion de nous rappeler que l'Amérique, c'est aussi Hollywood et ses femmes fatales ! – Ressaisis-toi, intimai-je à Taylord tout en la faisant virevolter. On dirait qu'on t'a lancé un sortilège de cuisson !
Elle passa sous mon bras et moi sous le sien. Heather Lass nous dépassa, bondissant joyeusement tel un mouton en vadrouille, le bras enroulé autour de l'épaule d'une fille aussi rousse qu'elle, une bouteille dans sa main libre. Nous nous écartâmes prudemment sur leur passage.
– Je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, mais tu es terrible dans cette robe, ajoutai-je avec un sourire un peu ému – que j'espérais purement amical. J'oserais même dire… (Un pas sur le côté…) que tu es… (on tourne…) la plus belle ce soir… (et on change de partenaire !) Et c'est le grand soir ! Tu sais ce qu'on dit, c'est maintenant ou jamais ! Alors…
Je pivotai, aperçus Carlton. Son regard croisa le mien, et il n'était pas franchement sympathique. En fait, il semblait possédé par l'envie de me tuer dans l'instant. J'usai de mon seul et unique moyen de défense : je poussai littéralement Taylord dans sa direction. – … FONCE !
Ça ne rata pas : Carlton en bon gentleman (sans le gentle) qu'il était la rattrapa à temps et sembla totalement m'oublier, tandis que je m'éclipsai en direction de la scène. Je jouai des coudes pour parvenir jusqu'aux musiciens et, usant pour une fois de la souplesse de ce corps longiligne dont la nature m'avait si généreusement doté, je me tendis par dessus la batterie et tapai sur l'épaule du chanteur qui reposait sa gorge malmené.
– BESOIN D'UNE PAUSE ??? m'égosillai-je par-dessus le vacarme.
Après une conversation menée avec difficulté, quelques instants plus tard, ma voix amplifiée par magie, je m'adressai à la foule. – HRRM HRM ! Mesdames et Messieurs les Professeurs… Chers camarades… JE VOUS SOUHAITE À TOUS UN JOYEUX NOËL !!
(Bon sang Taylord, qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi.)
– J'aimerais dédier cette chanson à quelqu'un de très spécial que j'ai rencontré ce soir, ajoutai-je avec un clin d'œil – Ô ma Biche, nulle trace de toi parmi l'assistance gloussante, hélas.
A ce signal, les musiciens entamèrent l'air lent et romantique que je leur avais décrit. Oui, je maîtrise parfaitement le solfège, non mais franchement, est-ce que ça vous étonne ?
– What day is it? And in what month? This clock never seemed so alive I can't keep up and I can't back down I've been losing so much time
(EEEEET REFRAIN !)
Cause it's you and me and all of the people with nothing to do Nothing to lose And it's you and me and all of the people And I don't know why, I can't keep my eyes off of you
All of the things that I want to say just aren't coming out right I'm tripping on words You've got my head spinning…
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(… Oui, j'ai complétement craqué mon slip.)
Dernière édition par Stephen Fray le Jeu 22 Déc - 2:12, édité 5 fois |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Mar 20 Déc - 14:06 | |
| Deux choses : Tay-Tay : oui mais parfois tu m'adores , et Stephen : arrête les amphétamines!
Et puis : - Citation :
- On se serait cru dans la Belle et la Bête, franchement. Avec Carlton dans le rôle de la Bête, bien sûr.
Fuck. Off.
Cette robe. Cette robe! Cetterobecetterobecetterobe. Non vraiment, j'allais pas pouvoir m'y faire. Pour le coup Taylord avait fait mieux que Cendrillon, ce soir. Elle était devenue méga sexy comme ça, sans prévenir. Attention! Non pas que je ne kiffais pas ses shorts et ses bottes de cowboy, au contraire. Ça lui donnait du chien comme on dit, et ça lui allait super bien. Mais bon, disons que le décolleté, ça faisait son petit effet, enfin personnellement, ça me rendait... dingue. Ce qui fait que - et voilà comment Taylord me pousse à la décadence - j'étais obligé de noyer tout ça dans le champagne! Tout à fait indépendamment de ma volonté. En fait, j'avais un peu l'impression que tout était indépendant de ma volonté ce soir. J'étais sensé m'amuser avec n'importe qui puisque pour la première fois j'étais libre et je n'avais pas de cavalière, et voilà qu'une espèce de Taylord sur pattes avec sa robe mini-mini me clouait sur place, et à vrai dire je ne savais même pas ce qui se passait en dehors de nous; et en plus, j'en étais à je ne sais pas combien de coupes alors que justement dans ce genre de circonstances il fallait mieux rester sobre un minimum, parce qu'éviter de regarder son décolleté en étant clean c'était déjà chaud, mais alors si j'étais défoncé, autant vous dire que ce n'était plus avec les yeux que j'allais le regarder.
La solution? Penser à ma prof de musique de primaire, celle qui puait et qui avait tellement de bourrelets qu'on les confondait avec ses seins. Son rouge à lèvres débordait toujours et elle avait autant de poils sur le caillou qu'une pomme de terre. Dans le genre de tue-l'amour elle était au top, et c'était toujours l'image que je m'imposais quand la situation devenait critique. PENSER A ELLE. Surtout.- Ça va, t'es pas trop mal non plus pour une fois.Je la remerciai d'un sourire - sûrement un peu crispé - sans m'appesantir sur le sujet. C'était déjà assez dur comme ça, hein.
Et donc ENCORE UNE FOIS, Taylord m'a poussé à la connerie, puisque dans une tentative désespérée de faire croire que tout allait bien ou de changer le sujet de conversation, j'avais expliqué que j'étais libre etc, et que j'avais eu envie de me vider la coupe de champagne non pas dans le gosier mais sur la tête. La réponse de cette chère petite Reegan ne s'était pas fait attendre : - Oh, Bien sûr. Et voilà. Je ne savais pas trop ce que son air tout d'un coup un peu renfermé voulait dire, mais une chose était sûre, j'avais fait une connerie. Et merde. En même temps, ce soir, la situation m'échappait de A à Z, alors autant faire les choses à fond, non? J'ouvris la bouche pour tenter de rattraper le coup, pour lui dire que je n'avais pas voulu dire ce que j'avais dit, mais comme je ne savais ni ce que j'avais voulu dire, ni le sens véritable de ce que j'avais dit, ni ce que voulait dire ce qu'elle avait dit, au final je ne savais plus rien, donc autant ne rien dire.
Ok donc là il faut ralentir sur le champagne, mon petit Chuck. C'est que j'avais déjà une petite dose de Pur-Feu d'avance, je vous le rappelle.
Danser : elle était là la solution. D'autant plus que ça me permettait de lui prendre la main en toute tranquillité. Elle avait une main toute petite et toute fine. D'ailleurs en vrai je ne lui avais jamais pris la main, non? Eh ben voilà. C'était bien dommage. Parce que c'était très agréable. Hmm... L'effet Taylord était vraiment très bizarre. Cétait bien la première fois que prendre la main d'une fille me faisait autant d'effet. Du calme! C'était juste sa main, hein. Bref, j'allais en venir à la conclusion, en m'arrêtant au milieu de la piste de danse et en commençant à danser avec elle, que, miracle!, je n'avais plus besoin de me concentrer pour ne pas regarder ses seins, mais là encore une fois, NON, le sort en avait décidé autrement. Car maintenant, ses seins étaient contre moi. Voilà. Merci. Je faisais comment, moi?! A vrai dire, Taylord toute entière était contre moi, plus proche qu'elle ne l'avait jamais été, et en plus cette petite ingénue, elle avait mis ses bras autour de moi et sa tête sur mon épaule, et j'avais envie de mourir ou de rester comme ça 1000 ans ou de faire je ne sais pas quoi mais j'avais chaud chaud chaud et quand je sentais sa taille entre mes bras c'était... C'était un peu comme si il y avait un tsunami à l'intérieur de moi et il me fallait du champagne et encore du champagne sinon j'allais exploser.
Bon sang, Taylord! Qu'est-ce qu'elle m'avait fait ce soir?! Je ne dis pas que je n'étais pas sensible à son charme en temps normal mais là... Surtout qu'il y avait toujours son sale caractère mêlé au mien qui m'empêchait de fantasmer complètement, mais là c'était pire que tout, j'en étais à me demander quel genre de sous-vêtements elle portait sous sa robe, non, non, vite, la prof de musique!!!
Je la sentis s'écarter de moi - non! - mais en même temps, oui! parce que j'allais pouvoir reprendre mes esprits... - et je la vis de face, ses yeux plongés dans les miens, et elle était tout prêt, et j'avais un peu l'impression de la voir d'une nouvelle façon. C'était quoi ce regard... Elle ne m'avait jamais regardé comme ça. Du coup, j'étais hypnotisé. Bon sang, qu'est-ce que j'étais con ce soir! Un vrai débutant!- Je veux savoir ton secret maintenant.Mon secret? Mon secret là maintenant tout de suite c'est que j'avais envie de l'embrasser comme elle n'en avait pas idée.
Et puis pouf elle disparu, la chanson s'était arrêtée, il y avait eu un mouvement de foule, du genre "eh les mecs on change de cavalière!" non mais merde, est-ce que j'avais demandé un instant à changer de cavalière, moi?! Je me mis sur le bord de la piste et tentai de scruter le monde pour retrouver Taylord...
... C'est alors que je me rendis compte, et seulement maintenant, ce que cette fête était devenue. Bon, les bals de Noël à la base, c'était déjà la grosse teuf de l'année, donc ça ne finissait jamais aussi sagement que ça avait commencé. Mais là, sûrement parce que le château se sentait de nouveau libre, eh bien... eh bien c'était carrément la folie. En fait, ça ressemblait à nos fêtes en salle commune de Gryffondor, sauf que tout le monde s'y mettait, même les profs! Tout le monde dansait dans tous les sens, tout le monde se marrait, les gens faisaient n'importe quoi et il y avait clairement des élèves qui étaient déjà bien attaqués. Ok. Ok! Moi les fêtes comme ça, c'était mon grand kiff, alors je n'allais pas me plaindre! Mais avant tout, il me fallait retrouver Taylord pour poursuivre là où on en était restés et - ... quoi?! C'était moi ou Lilian dansait avec Scott au milieu de la piste?! Non mais je rêve. Je rêve! Un Serdaigle! Mais enfin! Un Serdaigle. Ah bravo! Et puis en parlant de Serdaigle ce n'était pas Fray là que j’apercevais là qui dansait comme un beau diable, ou plutôt comme si il était possédé par un espèce de démon bizarre qui lui faisait faire des gestes d'extra-terrestres? Si! PARDON? Et il dansait avec... Taylord! Le tuer. Voilà ce que j'allais faire. Oui, parfaitement. Je m'avançais dans la foule et me rapprochais, avant de m'arrêter à nouveau : nouveau détail au tableau.
Fray dansait comme si sa vie en dépendait et semblait raconter plein de trucs à Taylord, mais, MAIS, pire encore, il avait l'air complètement arraché. Je me pinçai l'arrête du nez sans pouvoir retenir :
- Oh c'est pas vrai, mais quel con.
Je veux dire, quand on a DÉJÀ des proportions à être bizarre-insupportable-dérangé, on ne boit pas. Surtout pas. Donner à boire à Stephen c'était offrir un briquet à pyromane. Vous voyez le tableau?
En tout cas j'étais nettement inquiet, parce que ce n'était pas lui qui allait sauter sur Taylord et sa robe taille réduite, je lui faisais au moins confiance pour ça, il était son ami. Et puis il avait d'autres chats à fouetter je crois bien, entre l'autre hystérique de Wayland et l'autre coincée de Collins.
Bon, eh bien, il était l'heure de boire un verre, voilà ce que j'en dis. Je me tournai vers la buvette et saluai la jolie barmaid avant de l'inviter à mon tour pour une petite danse - mais ça, c'est une autre histoire.
Alors que je me trouvai de nouveau pas loin des deux zigs, Fray-l'alcoolique sembla me voir, et je lui rendis un regard peu aimable, parce qu'on ne change pas les bonnes vieilles habitudes, avant de voir Taylord filer vers moi - j'ouvris les bras pour la rattraper alors qu'elle était projetée toute contre moi. sans réfléchir, je la rattrapai par la taille et par l'épaule et alors là... Woooooow! J'avais ma main posée sur sa nuque et son épaule dénudés et elle avait la peau douce comme je l'avais imaginé, je sentais la chaleur de son corps, j'imaginais le reste, et il aurait fallu me mettre un flingue sur la tempe pour que je la lâche.
- Viens, murmurai-je, sentant que cette fois je dérapai complètement, que ce n'était même pas que la situation m'échappait, c'est qu'elle me pointait du doigt en se foutant ouvertement de ma gueule. Mais j'avais envie de n'être qu'avec elle, qu'elle me regarde comme elle avait fait tout à l'heure, de comprendre ce qui se passait dans ce bal qui était nettement différent de toute ce que j'aurais pu imaginer.
- C'est pas vrai - mais qu'est-ce qu'il fait?! Je nous avais tiré sur le bord de la piste, dans un endroit où il y avait plus de place, où les gens ne dansaient pas, et également en dehors des lumières de la piste. C'était tamisé, et c'était juste ce qu'il nous fallait. Sauf que de là, on voyait nettement la scène avec les musiciens, et on voyait nettement cet imbécile de Fray grimper les marches et parler au mec, puis - non non non - s'avancer et...
Chanter. Oui oui, chanter.
- Mais il est complètement arraché, ton pote, dis-je à Taylord d'un air à la fois blasé et au bord du fou rire.
Heureusement qu'il avait une jolie voix, parce que en plus vu la chanson qu'il commençait à nous siffler, il y avait de quoi se pendre. Je regrettais de ne pas avoir de portable, dommage pour une fois les moldus surpassaient les sorciers, parce qu'il y avait de quoi filmer et balancer sur tous les réseaux sociaux du monde entier. Je l'écoutais en ricanant sous cape alors que j'avais toujours mon bras fermement posé sur Taylord, de la même manière que j'aurais pu lui accrocher un panneau "CHASSE GARDÉE" autour du cou. Je ricanai aussi pour éviter de penser aux paroles de la chanson qui, euh, me semblaient un peu trop... Un peu trop coller avec la situation. Je levai le nez pour éviter de regarder Taylord qui brusquement me semblait trop proche et...
Du gui?!
Non, là il faut arrêter. C'est au nouvel an le gui, que je sache?! Pffff. Pas possible. Ok, la situation se foutait définitivement de ma gueule. Elle était bien installée avec un bol de pop-corn et elle se fendait la poire. Comme j'étais resté bloqué le nez en l'air, je sentis que Taylord suivait mon regard et que donc elle voyait ce putain de gui au-dessus de nos têtes. Et elle pensait à la même chose que moi, évidemment, parce que Taylord comme moi, on était pas nés de la dernière pluie.
- T'es même pas cap, fis-je en riant et en baissant le regard vers elle. Ha ha ha. |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Mer 21 Déc - 15:47 | |
| C'était seulement maintenant que je remarquai que tout les gens autour de moi ne marchaient plus très droit. Bien fait. Voilà ce que c'était que de trop abuser du champagne, et... j'écartai mes deux bras pour retrouver mon équilibre parce que j'avais la vague impression de tanguer, mais en même temps, tout flottait tout autour comme si la grande salle était devenu un gros nuage géant sur lequel tout les élèves de l'école se dandinaient. J'allais attraper la main que ce garçon qu'il me semblait déjà avoir vu quelque part, mais où, quand, comment et pourquoi, ça restait un grand mystère, mais le temps de cligner des yeux dans l'espoir que le sol redevienne droit, mon partenaire avait changé... ah tiens, Stephen, qu'est-ce qu'il faisait ici ? La question se formulait mentalement, pourtant j'étais incapable de la formuler à haute voix. Tant pis, je n'avais plus qu'à espérer que Stephen Fray, en plus d'être surdoué était doté du don de télépathie !
La danse plus enlevée me faisait monter la chaleur à la tête, et je me demandais, comment, par quel exploit je n'avais pas encore glissé par terre, en tout cas je n'empêchai pas mes pieds de faire ce que bon leur semblaient; en fait je les avais complètement oublié, peut être qu'on les avait coupé et que c'était pour ça que je n'entendais pas de plaintes du côté du Serdaigle. Beuark, ça devait être bizarre, quelqu'un qui se baladait avec des pieds coupés !
– Ressaisis-toi. On dirait qu'on t'a lancé un sortilège de cuisson !
Je ne comprenais pas la moitié de ce qu'il était en train de dire, en fait ses lèvres avaient l'air de bouger au rythme de la musique au lieu d'émettre de véritables sons, mais ce que j'avais réussi à saisir ne me rassurait pas tant que ça; je lui jetai un coup d'œil inquiet.
- Quoi ? Qui est en train de cuire ? Ce qui me faisait penser que je ne savais pas où était passé Chuck, déjà que sans bouger, ça tournait beaucoup, alors si je tournais tout en suivant les pas de Stephen,, ça bougeait encore plus ! Non mais non, je voulais bien concevoir qu'ils aient des comptes à régler ceux là -et apparemment, je n'avais pas trop le droit de m'en mêler...- mais quand même, de là à en venir à de tels extrêmes, je ne pouvais pas rester là sans rien dire ! J'ouvrai une première fois la bouche.
– Je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, mais tu es terrible dans cette robe, mais d'abord, je souris, en réponse au sien; où en étais-je ? J'oserais même dire… que tu es… la plus belle ce soir… il avait sûrement deviné la question qui me brulait la langue et usait de ce vil stratagème pour m'en dissuader, mais j'étais déjà en train de lâcher sa main et il allait aussi me filer d'entre les pattes ! Et c'est le grand soir ! Tu sais ce qu'on dit, c'est maintenant ou jamais ! Alors… FONCE !
Il ne me laissa même pas la chance de lui dire que je ne tenais absolument pas à me reconvertir en boule de pétanque que je roulai -c'est l'idée de la boule de pétanque- un peu plus loin dans ce que j'avais vu reconnaitre comme étant les bras de Chuck (ouf, il avait finalement abandonné le plan de le faire bouillir aux petits oignons dans une marmite – même si je l'aurai stoppé dans cette affreuse entreprise avant).
- Wouuuuuh..! Je laissai tomber tout le poids du corps sur lui, car de toute façon, je n'avais plus de pieds, je baissai la tête en même temps, tiens, ils sont encore là...
Je pris sa main sur mon épaule pour m'accrocher parce que je sentais que j'allais tomber d'un instant à l'autre, si je ne trouvais pas rapidement une chaise où m'asseoir...
- Viens.
J'avais bien envie de lui faire remarquer, que s'il me demandait de le suivre au bout du monde, je le ferai, mais j'étais trop concentrée à ce qu'il ne disparaisse pas une seconde fois dans la foule pour réussir à faire ces deux choses en même temps. Maintenant que j'y pensais, je m'étais tellement employée à l'éloigner de moi durant toutes ces années, qu'à présent, il me semblait tout simplement inimaginable de devoir un jour lui lâcher la main. Ce qui en soi, était une réaction purement scientifique.
- C'est pas vrai - mais qu'est-ce qu'il fait?!
Je regardais vaguement là où il regardait, sans pour autant voir ce qu'il était en train de se tramer dans le coin (il y avait un des chanteurs qui ressemblait tellement à Stephen !), car du peu que j'arrivais encore à réfléchir, je m'imaginai juste en train de me blottir un peu plus, d'ailleurs, je joignis le geste à la pensée en croyant dur comme faire que ça ne se remarquerait pas; je lançai un coup d'œil mauvais à une fille que j'estimais qu'elle était beaucoup trop proche pour que cela ne paraisse pas étrange et je nous faisais déplacer pour lui tourner le dos. Elle pouvait toujours courir pour que ce soit moi qui bouge !
- Bah tu vois... je n'arrivais pas au bout de ma phrase parce que ça s'avérait être trop compliqué d'organiser les mots pour que ce soit compréhensible, les uns après les autres. A la place, je lui tapotai la joue avec mon autre main libre, tout en étant incapable de lâcher son regard, parce qu'il était fascinant quand il ne s'employait à tout cacher derrière, t'es un peu bête parfois, dis-je sans vraiment y penser et avec affection, d'ailleurs, je pouffai déjà, parce que ça aussi c'était un peu bête. Le chanteur, sosie de Stephen, comme le terme l'indiquait avait entamé une autre chanson, que si dans un autre contexte, j'aurai pu immédiatement replacée, là, il n'y avait que l'air qui me disait quelque chose, mais l'essentiel, c'était qu'il me plaisait; j'avais déjà envie de retourner sur la piste de danse, alors que je tenais tout juste debout, et ça parce que mes jambes le voulaient bien.
- Mais il est complètement arraché, ton pote.
Hmmm, mais non, je ne le connaissais pas ce gars, tout ce que je pouvais en dire c'est qu'il avait un peu du forcer sur le dose de polynectar. J'essayai de l'entraîner avec moi, même si j'avais la sensation que mes bras n'étaient autre que de vulgaires chamallows, tout mous et incapables de fournir le moindre effort. Chuck, quant à lui, avait l'air bien décidé à ne pas bouger, le nez dans les airs comme si c'était la première fois qu'il voyait le ciel magique de la grande salle. C'était vrai qu'il était beau, encore plus particulièrement ce soir, mais, mais, mais... mais il y avait ce détail, cet infime détail que je venais tout juste d'apercevoir à mon tour.
- T'es même pas cap.
C'était donc pour ça qu'il essayait de muter en lampadaire, et sur le coup, je me sentis me rembrunir, traversée par tout un tas de sentiments dont j'ignorai absolument tout jusqu'à présent. Bien sûr. Oui. C'était évident. Tout comme Chuck qui n'avait pas de cavalière, qui l'avait plus que bien précisé, et au fond, je ne pouvais m'empêcher de me dire que ce n'était une occasion comme une autre, et qu'il aurait pu dire exactement la même chose à une fille lambda qui aurait été en cet instant précis, à ma place. Dans les faits, ça ne me posait pas trop de problèmes, parce que j'y avais songé toute la soirée, sans franchir le pas, à cause de ce fichu, ce putain de détail qui m'empêchait de croire que je pouvais être la seule à avoir ce privilège. Il y avait trop de nanas dans cette école et à moins de les éradiquer de tout les coins de couloirs, je ne pouvais pas faire grand chose pour parvenir à mes fins. Voilà. Je les détestais toutes autant qu'elles étaient.
Piquée au vif je le jaugeai d'un air un peu supérieur. Pire que de la purée, c'était de la véritable soupe de petits pois que j'avais à la place du cerveau.
- Tu paries ? Un point partout; on ne dit pas non à un pari, blablabla, je n'avais même pas besoin d'attendre sa réponse pour connaître le fond de sa pensée et pour une fois, j'étais plutôt fière d'avoir une longueur d'avance. Comme dans un rêve -parce que je n'étais pas sûre que cette scène ait vraiment lieu- je m'étais tournée pour lui faire face et joignis une nouvelle fois mes mains derrière son cou en prenant soin de les faire passer sous le col de sa chemise; à ce simple contact, mon cœur s'emballa encore plus, si c'était possible, et l'instant d'après, je me hissai sur mes pieds pour être à hauteur de son visage. Sans lui laisser le moindre temps de réaction, je posai mes lèvres sur les siennes et n'avais plus jamais envie de m'en détacher, les pressai une nouvelle fois, avant de m'en séparer après une durée que j'étais incapable de déterminer. Ah ben oui, quitte à faire les choses, autant qu'elles soient faites correctement, un défi c'était un défi, et pourtant j'avais envie de recommencer immédiatement, tout en sachant que c'était impossible, que ma chance était passée, que je l'avais prise, mais qu'elle ne se renouvellerai pas. Mais ses lèvres étaient toutes douces; ce dont je n'avais même pas fait attention quelques années plus tôt, lorsqu'il m'avait fait le coup, mais pour ma défense, il ne m'en avait pas franchement laissé l'occasion non plus. Est-ce que j'avais dit que ça tanguait drôlement, dans le coin ?
- J'ai gagné, lui soufflai-je dans l'oreille, sans oser le regarder mais en pouffant à moitié, encore bien sous l'emprise de l'alcool. D'ailleurs, je ne disais pas non à une nouvelle coupe de champagne... Je ne savais pas trop ce que j'avais gagné exactement, car je ne lui avais pas laissé le loisir de définir quoi que ce soit, alors, si j'avais le droit de demander quoi que ce soit, c'était de rester, là, comme ça, tout simplement. J'avais oublié ce qu'il se passait tout autour, même si un peu plus tôt, javais été traversée par des inquiétudes diverses et variées, comme si Haruhi passait une bonne soirée parce qu'elle n'avait pas de cavalier, si Scott n'était pas en train de se faire manger tout cru par Lilian – je ne lui faisais pas confiance et ce qui se tramait ne me plaisait pas franchement; si Stephen avait mis ou non à exécution sa menace de faire du potage d'élèves de Poudlard... De toute façon, je ne pouvais venir en aide à personne puisque j'étais partie trop loin pour avoir envie de revenir aussi vite. |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Jeu 22 Déc - 16:50 | |
| Taylord m'arriva comme si on m'avait balancé un gros colis dans les bras, sans ménagement. Aussi content que j'étais de la serrer contre moi, je ne pouvais m'empêcher de remarquer que...
- Wouuuuuh..! Tiens, ils sont encore là...
... Elle était complètement pétée. Bon sang, il se passait quoi ce soir? J'eus un regard circulaire et oui, en fait, oui, Fray et Taylord n'était pas les seuls dans le cas, ça commençait à faire n'importe quoi autour de nous, et même les profs paraissaient pas trop trop nets. BON. Et donc, j'étais le seul - pour l'instant - à peu près lucide. MOI. Excuse-me, anyone?! Bon ok j'avais de l'entraînement et ce n'était pas un ou deux pur-feu et quatre, cinq, je ne sais pas trop combien de coupes de champagne qui allaient me faire danser la salsa en slip, mais quand même! Chuck Carlton sobre au milieu d'une foule ivre et en délire, si ce n'est pas rêver, ça. J'avalai ma salive. Quelque chose clochait. Mais je crois que je commençai à comprendre... Que je commençai à entrevoir qu'il se passait quelque chose de bien au dessus de ça et qui m'empêchait d'être complètement arraché. Il y avait Taylord dans mes bras et j'avais l'impression qu'on aurait pu m'injecter en intraveineuse de l'alcool à 90 que je ne l'aurais pas lâché.
Taylord, donc, parlons en : elle était pendue à moi et venait de me faire une petite caresse sur la joue comme si j'étais un clebs moyen avant de marmonner quelque chose dans sa barbe et de pouffer comme une greluche. Très bien. Complètement faite, donc. Je ne pus me retenir et me mis à rire, même si j'essayais de pas trop lui rire au nez pour pas qu'elle se vexe - oh et puis, quand on est pété, on ne comprend rien à rien, alors! J'éclatai de rire et elle souriait aussi, et ses joues étaient toutes roses, ses yeux brillaient comme jamais et les coins de sa bouche avaient apparemment envie de rester en l'air et j'avais envie de la plaquer contre le mur et de l'embrasser et de lui arracher sa robe - ce qui dans quelques coupes supplémentaires serait peut-être d'ailleurs envisageable, étant donné qu'elle ne se rappellerait de rien demain.
Mais bon, non, là, ce ne serait pas une baffe que je me prendrais, elle me réveillerait avec une tronçonneuse et me hacherait menu avant que j'ai eu le temps de me rappeler mon nom.
Ma soirée avait pris un tout autre tournant : j'étais devenu garde-chiourme de notre nouvelle Miss qui n'était même pas capable de tenir la route, puisqu'après quelques verres dans le nez, elle délirait complètement. Je l'avais fait passer devant moi et j'étais obligé de la tenir par la taille pour qu'elle marche droit. Autant vous dire que j'en profitais bien et que j'étalais bien mes mains, mais le problème, c'est qu'en me trouvant derrière elle, je voyais non seulement sa nuque et la limite de sa robe sur son dos, mais, et c'était ça le pire, je pouvais voir le bas de sa robe qui bougeait quand elle marchait, qui se relevait un peu, je pouvais voir ses cuisses et...
Oh putain. Oh mon dieu.
Maintenant j'avais les mains sur ses épaules et toucher sa peau c'était comme mettre les doigts dans une prise électrique : il y avait du courant dans tout mon corps, de la pointe de mes cheveux jusqu'au fin fond de mon ventre. Comment elle faisait?! Je me sentais tellement bizarre, tellement bien, mais je ne comprenais rien à ce qui se passait.
Finalement c'était facile de la faire faire ce que je voulais, parce que non seulement je savais qu'elle ne dirait jamais non à un pari, mais en plus, avec tout ce qu'elle avait bu, elle était trop loin pour tilter qu'elle allait m'embrasser.
- Tu paries ?
Elle me coupa le sifflet en se dressant sur la pointe des pieds - cette espèce de petit moineau - et là, là, là mes amis, même la belle voix de l'autre Serdaigle déchaîné, je ne l'entendis plus. Taylord m'embrassait, enfin, elle posait ses lèvres sur les miennes et non seulement je ne respirais plus mais en plus de ça mon circuit intérieur avait complètement disjoncté, pouf, je ne sentais plus rien ou si, je sentais juste que c'était comme un gigantesque feu d'artifice à l'intérieur de moi et que si jamais elle arrêtait j'allais mourir. Je sentais son souffle, la chaleur de son visage, ses lèvres étaient douces, parfaites, comme je les avais trèèès souvent imaginées; j'avais envie de les manger mais je ne pouvais pas parce que comme un connard j'avais parié un stupide bisou sous ce putain de gui à la con alors que je voulais l'embrasser pendant des heures et pas pendant deux secondes et demi. Ses mains sur mon cou me donnaient des frissons et je serrai son bras nu d'une main sans pouvoir me retenir. Tellement fort que je sentais son os - bon il n'était pas très loin sous sa peau il faut dire - et que j'avais l'impression qu'au fond elle était toute fragile, toute petite, et j'avais envie de la serrer dans mes bras longtemps et très fort de de dégommer tout ceux qui auraient pu l'approcher. J'avais envie de l'emprisonner de mon autre bras et la forcer à m'embrasser mais déjà elle se dégageait doucement - non, une nouvelle fois elle embrassa mes lèvres et je suivis les siennes avidement, et c'était le bouquet final de mon feu d'artifice, mais hop, ça y'est, c'était fini. J'avais les yeux fixés dans le vide et je ne voyais rien si ce n'est que Taylord venait de m'embrasser et que Taylord venait de m'embrasser et que Taylord venait de m'embrasser et que Taylord venait de m'embrasser et que j'étais bloqué comme un con.
- J'ai gagné, souffla-t-elle dans mon oreille - non mais c'était quoi ces manières d'allumeuse?! Non mais Taylord! Mais ça ne va pas! Mais elle me connaissait pourtant! Non mais merde là! Non franchement quelqu'un manipulait toute cette soirée comme une grosse marionnette et se foutait vraiment de ma gueule. Non seulement Taylord s'habillait d'une telle manière que je ne pouvais pas aligner deux mots sans dire n'importe quoi, mais en plus, elle m'embrassait tout en rappelant bien sûr que c'était un pari et rien qui aurait pu me laisser croire qu'elle voulait recommencer, et pour finir, elle me susurrait des trucs à l'oreille, non mais, moi aussi je pouvais lui susurrer des cochonneries à l'oreille, et ça risquait de ne pas être triste!
Putain.
J'avais bien envie de lui dire qu'elle avait gagné le droit de recommencer, mais la musique était repartie de plus belle et me coupa la chique. Ensuite, je me dis : bon, fais comme tu fais d'habitude, tu la ré-embrasses et puis voilà. On n'allait quand même pas y passer la soirée. Mais le truc, c'est que... C'était impossible. Il y avait un truc qui me bloquait. Ou sinon je pouvais aussi me fracasser la tête contre le mur d'énervement et tomber dans les pommes dans les bras de Taylord et elle me ferait du bouche à bouche. Et elle se pencherait et je verrais ses seins. Ah oui, tiens, pas mal. Mais bon, ça restait ENCORE un bisou qui était en échange de quelque chose. Ou bien je buvais un tonneau entier de pur-feu et là j'emmenais Taylord dans un recoin secret du château et je lui faisais tout ce qui me passait par la tête sans réfléchir comme je le faisais maintenant. C'était vraiment chiant, de réfléchir comme ça. C'est pour ça que Fray était si insupportable. Il réfléchissait trop.
Tiens d'ailleurs en parlant de l'autre grande anguille, il avait fini de nous chanter sa sérénade, mais il était où maintenant? Non parce que non seulement j'avais Taylord a gérer mais je ne voulais pas non plus qu'il fasse de conneries plus grosses que monter sur la scène et se mettre à chanter alors qu'en temps normal ça ne serait JAMAIS arrivé. Mais d'un autre côté ça me faisait bien marrer, et je me demandais comment il allait réagir dans quelques heures en le réalisant...
- Wo wo wo wo!!! Comme un aimant Taylord commençait à filer en douce vers une petite table pas loin de nous où des coupes magiques apparaissaient dès que quelqu'un en prenait une. Je la retins par la taille - oui parce que je n'avais pas enlevé mes mains - et lui pris le visage entre mes deux mains pour capter son regard - elle tanguait comme un catamaran un jour de grand vent. Tu vas te calmer sur le champagne, tu fais n'importe quoi, ma petite, lui dis-je avec un petit sourire aux lèvres mais je ne pouvais m'empêcher de le dire fermement. Non parce que je ne voulais pas non plus qu'elle nous fasse un malaise, avec ce qui s'était passé, elle en viendrait sûrement à dire que c'était de ma faute, telle que je la connaissais.
Tu fais n'importe quoi, COMME M'EMBRASSER. Message reçu?!
Si seulement elle avait été un peu plus explicite aussi, merde! J'aurais su si c'était une grosse blague ou pas... Putain de gui, voilà. J'avais soif, tout d'un coup.
- Moi par contre, je peux, la narguai-je en attrapant une coupe et la buvant d'un coup. Cul sec. Ras le bol d'être sobre et de me prendre la tête. J'allais être bourré comme Taylord et faire n'importe quoi moi aussi et BASTA. C'est d'ailleurs en tendant le bras pour la reposer que je me rendis compte que mon autre main se baladait sur la joue, la tempe, le cou, l'épaule de Taylord, qu'elle était descendue le long de son dos et que je la serrais maintenant par la taille. Oui oui, je la tripotais tranquillement. En même temps, ça ne paraissait pas la gêner, ou bien, elle ne sentait pas.
Non mais quel bordel! J'allais jamais sortir de là vivant.
- Tu veux... Non, plus exactement : Tu peux danser, tu crois? Autant qu'on fasse quelque chose, qui m'éviterait de trop me noyer dans son regard, qui me permettrait de la serrer contre moi, que je meurs et qu'on en finisse. |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Ven 23 Déc - 16:45 | |
| Je desserrai tout juste mon étreinte que je me disais que ce n'était pas assez, que j'en voulais plus, que j'étais en droit d'en demander plus en guise de dédommagement de toutes les années précédentes et qu'il n'avait pas intérêt à me dire non parce que ce serait vraiment l'hôpital qui se foutait de la charité. Je fermai les yeux, d'abord parce que j'avais l'impression que ça bougeait un peu moins, que je ne voyais plus tout les éclats lumineux tout autour de nous, mais comme ça, j'avais encore un peu l'impression, même si ce n'était que pour quelques secondes, que nous étions en train de nous embrasser et que si je voulais m'en souvenir, je devais m'empresser de capter chaque détail avant qu'il ne soit trop tard. Mais même ça, c'était bien trop court, je pouvais me refaire je ne sais pas combien de fois le film dans la tête, ça restait toujours le même baiser trop court dont je devais me satisfaire. Pourquoi est-ce que je ne l'avais pas prolongé d'abord ? Et puis d'abord, pourquoi on en était venu à s'embrasser ? Mes pensées se mélangeaient les unes aux autres si bien que maintenant, je craignais que cela ne se soit jamais produit et que je l'avais tout simplement rêvé. Non, pas possible.
Parce que j'avais encore le goût de ses lèvres sur les miennes, que c'était comme un bonbon acidulé qu'on donne à un gosse quand il a bien fait ses devoirs ou alors qu'il a été sage au terme de sa séance avec le dentiste. Et bien là, c'était pareil, j'en voulais un autre, j'en voulais un tout de suite, parce que moi aussi j'étais sage et que ce n'était absolument pas juste qu'on me mette cette tentation juste sous mon nez, que le meilleur moyen que j'avais d'y remédier, c'était soit d'y céder ou alors de prendre congé, mais cette seconde alternative n'était même pas envisageable. Très bien. Puisque c'était comme ça, j'allais me trouver autre chose à me mettre sous la dent et donc dans l'estomac et même si je n'avais plus tout à fait les yeux en face des trous, comme un radar à objets, mon regard avait capté les coupes de champagne – il y en avait partout et dans tout les sens, j'avais même cru en voir une géante danser sur la piste de danse, mais le temps de cligner des yeux, elle avait disparu – et c'était ce qu'il me fallait pour combler le manque; c'était ça ou alors je prenais le luxe d'embrasser Chuck encore une fois. Voire plus.
Et puis ça paraissait si simple, hop, j'avais seulement à tendre le bras, à m'avancer un peu...
- Wo wo wo wo!!! Rien d'alarmant de prime abord, même si on me bloquait le passage avec une force invisible, ou alors parce que moi même je ne sentais plus du tout les muscles et qu'une pichenette aurait pu me faire tomber par terre. Tu vas te calmer sur le champagne, tu fais n'importe quoi, ma petite.
Non mais je me rendais compte seulement maintenant qu'il n'avait pas répondu à ma question de tout à l'heure, et que ce n'était pas sympa, que je voulais savoir comment il faisait parce qu'à chaque fois que nos regards respectifs se croisaient, je n'arrivais plus à me séparer du sien, que quand il souriait, j'avais envie de sourire encore plus et que je ne pouvais pas dire non et crier au scandale si je n'avais subitement plus le droit de boire ce que je voulais.
- C'est toi qui fait n'importe quoi, lui fis-je savoir. Je ne savais pas trop de quoi retournait le fond du truc et s'il y avait bien un fautif, mais vu que justement, à chaque fois, c'était toujours de sa faute et lui qui était en tort, c'est que ça devait encore être le cas cette fois ci. Et puis comme il allait très certainement trouver encore une fois le moyen de me contredire, j'allais me faire un plaisir de le démontrer, mais... mais ça semblait soudain un peu trop compliqué à expliquer, parce que sinon, ça voulait dire que je ne pouvait plus rassembler toutes mes capacités pour tenir debout parce que mes deux pieds retrouvés n'avaient pas l'air de m'être d'une très grande utilité, donc puisque là aussi il fallait faire un choix...
- Moi par contre, je peux.
Je ne commentais pas, parce que j'en venais à envier le sort de cette coupe qui ne savait pas le chance qu'elle avait et que je voulais être à sa place, qu'il y avait peut être un moyen avec un peu de chance qu'il existe un sortilège dans ce goût qui puisse me transformer en verre à pieds, pour combler mon désir; après tout il y en avait bien un pour faire muter en lapins, des statues de lapins, alors très honnêtement, je ne m'étonnais plus de rien.
Mais je ne me plaignais pas ceci dit de mon sort, et plus je sentais le contact de ses doigts sur ma peau, plus j'avais besoin de faire pareil comme si tout à coup mon pronostic vital était engagé et que ça aurait été de la véritable folie que de m'éloigner ne serait-ce que d'un millionième de centimètre. Je sentais ces espèces de chatouillements partout comme ci c'était ceux si qui guidaient à présent chacun de mes mouvements et que je ne pouvais pas faire autrement que d'obéir pour les faire taire, mais au contraire, ça ne faisait que les augmenter un peu plus. J'étais toujours pendue au cou de Chuck et c'était drôle parce que je faisais le geste avant de penser que ce que j'étais en train de faire, c'était ce que je voulais faire et que j'allais faire, comme si ces deux parties de mon cerveau s'étaient détraquées et qu'au lieu de réfléchir avant d'agir, elles avaient inversé les rôles. Je me disais tout à coup qu'il avait trop de vêtements sur lui et que j'avais bien envie de les lui enlever pour pouvoir toucher sa peau et être encore plus proche donc; d'une main soudainement experte, elle avait glissé jusqu'à son nœud de cravate que j'avais juste à desserrer un peu pour...
Ce qu'il a de très étrange, avec l'alcool, c'est qu'on peut parfois être touché -et sans prévenir- par des éclairs de lucidité dont on avait oublié l'existence jusque alors. Je réalisai un peu brusquement à mon goût qu'en plus d'avoir embrassé Chuck Carlton, m'était traversée l'idée folle de vouloir lui virer ses fringues en pleine société et que par conséquent, il y avait un gros problème dans l'équation. Heureusement, alors que je m'étais arrêtée tout aussi subitement qu'il coupa court à ce que je venais d'imaginer et... non, non, non !!! Non. Vraiment. Surtout pas. Je devais arrêter d'y penser, et tout de suite !
- Tu veux... Tu peux danser, tu crois?
- Et pourquoi pas ? Non parce qu'il fallait pas croire, même dans la pire des situations à savoir que quand on boit un peu trop, on ne sait plus vraiment ce qu'on fait, il me restait quand même un semblant de fierté, à croire que c'était livré et intégré directement avec le modèle Taylord, et qu'on ne pouvait pas l'enlever sans détraquer le système. La rythme de la musique était un peu plus enlevé et si mes premiers pas ainsi que les premières danses étaient un peu laborieuse parce que c'était difficile de bouger plus que ça ne bougeait déjà sans bouger, je sentais progressivement que mes idées, dans l'ensemble, devenaient un peu plus claires et que je pouvais reconnaître les visages de ceux qui se trouvaient autour de nous sans les apparenter à de grosses citrouilles. Ce qui tomba un peu près pile au moment ou une nouvelle chanson, plus lente, me permis de me serrer un peu plus contre Chuck sans que ça paraisse trop louche. Je ne savais pas trop depuis combien de temps on dansait, mais je n'avais pas envie d'arrêter. Mais pourtant, il y avait ce truc qui me titillait et qui m'empêchait pleinement de profiter de l'instant présent, car il y avait encore des détails qui m'échappaient. A présent qu'on s'était embrassé, pourquoi ne pas recommencer ? Chuck était de ces personnes qui prenaient ce genre d'initiative et inconsciemment, je m'étais attendue à ce que ce soit le cas, et pourtant, rien de tel ne s'était produit, comme si finalement, cela n'avait été rien de plus que de l'ordre du pari et qu'il fallait s'en tenir là, qu'il n'y avait rien de plus, ni aucun sous entendu. Je n'étais plus très sûre de moi tout à coup.
Le seul atout que je pouvais encore tirer pour en profiter un peu, c'était de faire croire que j'étais encore sous les effets de l'alcool, alors que je les avais senti se dissiper un peu, mais ça, il n'était pas obligé de le savoir. Tout comme je savais par avance que ce n'était pas une bonne idée mais que cela permettait à mes sentiments de rester cachés derrière. Je collai mon front contre sa joue, avec le désir de ne plus jamais m'en séparer, mais malheureusement, ce ne fut que le temps de quelques secondes, avec les dernières notes de musique. J'ouvris les yeux pour regarder un peu tout ce qu'il se passait autour de nous : la salle avait l'air de s'être un peu vidée, et il y avait plus de place également sur la piste de danse.
- J'ai soif, lui dis-je doucement, en me rendant compte que j'avais le gorge sèche; mais ce n'était pas de champagne dont j'avais besoin pour me désaltérer, mais plutôt d'un bon jus de citrouille. Ce qui me faisait penser que je n'en avais pas bu une goutte de la soirée. Il en restait un gros récipient sur un table dont une partie du contenu avait été renversée dessus et pas loin, un groupe de Gryffondor qui devaient certainement faire partie des rares à réussir à encore discuter avec animation et je ne doutais pas pas qu'ils allaient nous accoster au passage.
- C'était cool, ce soir, je le retins par la main, pour prolonger une ultime fois le moment. Je me permis même un dernier bisou sur la joue, qui passerait inaperçu, comparé au reste. Et puis là, ça n'engageait à rien. Même si c'était là le principal problème. Il était temps de sortir du rêve. |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Et la souris ce s'ra toi [PV] - Terminé Sam 24 Déc - 1:01 | |
| Est-ce que je vous ai déjà parlé de tous mes fantasmes avec Taylord? Non? Eh ben c'est dommage, parce qu'ils en valent le coup.
Je me rappelai même d'une fois où je m'étais réveillé en sursaut et en pestant parce que j'allais concrétiser et que je m'étais retrouvé dans mon lit, dans ma chambre chez mes parents. Il m'avait fallu plusieurs secondes avant de percuter et j'étais resté assis dans mon lit comme un con. Et là - car cet imbécile est toujours là quand il faut pas - Coop s'était réveillé lui aussi et m'avait le plus simplement du monde demandé si "je ne voulais pas un peu de pudding". Etant donné que j'avais encore la vision de Taylord en petite tenue à l'esprit, non, je n'avais vraiment pas envie de pudding, et j'avais dit à Coop de dégager de mon pieu et de retourner dans le sien parce que je n'en avais rien à foutre de ses cauchemars à la con, mais comme il était en fait à moitié réveillé puisqu'il racontait n'importe quoi, il s'était rendormi sans m'écouter, et pire, il s'était rendormi en diagonal du lit. J'avais pas réussi à le pousser et je m'étais vautré sur lui en soupirant, tout en espérant que le rêve avec Taylord reprenne là où j'en étais resté, mais que dalle. Je m'étais re-réveillé et c'était le matin, et j'avais viré Coop en l'attrapant par son col et je l'avais foutu dehors, parce qu'à cause de lui, je n'avais pas pu me taper Taylord dans mon rêve. Bref, pourquoi je raconte ça?
Ah oui! Les fantasmes avec Taylord. Taylord dans une voiture. Taylord sous la douche. Taylord en costume d'infirmière. Taylord qui... Bon. Stop. Surtout ne pas penser à ça, la situation était déjà assez critique.
J'étais un peu comme les soldats US dans Pearl Harbor, je sentais la bombe planer au-dessus de ma tête, je sentais que tout allait exploser, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me marrer une dernière fois avec les autres en disant gaiement "hey! C'est un beau jour pour mourir!". Oui parce que s'il ne se passait pas un truc un peu plus concret, j'allais devenir dingue. J'allais péter une durite. Mais une grosse, grosse, grosse durite. - C'est toi qui fait n'importe quoi, me marmonna Taylord, aussi ronde qu'une queue de pelle. J'aurais bien aimé faire une petite pause, un petit arrêt sur image, et boum, un retour en arrière, 5 saisons et plusieurs épisodes avant, à l'époque où elle me regardait encore comme si j'étais une horde de grizzli à moi tout seul et me griffait la main - oui oui, rappelons-le! - et ce genre d'autres petites sympathies. J'aurais bien aimé lui montrer l'avenir à ce moment là, juste pour rigoler. Et lui dire TU VOIS ma petite que tu vas m'embrasser un jour, non mais!
Bon ok, je ne savais toujours pas comment définir ce qui s'était passé, mais merde, hein.
- Je crois que tu ne m'as jamais vu faire n'importe quoi, sifflai-je entre mes dents. J'avais la mâchoire toute crispée tout d'un coup, et j'avalai une gorgée, vite. Non parce que je pouvais aussi faire n'importe quoi à savoir concrétiser l'un de mes fantasmes là maintenant tout de suite par terre dans la salle de bal. C'était une option.
Mais tout de suite, ça m'amenait à la même question - encore et toujours : pourquoi?! Ce n'était pas ma première soirée, ce n'était pas ma première coupe, et c'était loin d'être la première gonzesse pendue à mon cou. Et j'avais toujours agi pareil, et que je te roule une pelle, et que je t'emmène dans un endroit tranquille, et basta. Là avec cette sale engeance qu'était Taylord j'étais aussi démuni qu'un pingouin devant une machine à écrire. Je regardai mes mains sans doigts, les touches de la machine, et je me disais "comment je fais?!"... Ce qui avait un petit quelque chose de vraiment chiant et de vraiment frustrant. Mais dans le genre... Vraiment.
Surtout qu'elle glissait ses mains sur mon torse et sur mes épaules et dans mon cou et qu'elle... Et si je lui disais "Ecoute Taylord, prenons une chambre!"? Mais non, encore une fois, je voyais la Taylord en vrai, je voyais son petit sourire mystérieux, son regard un peu distant, je voyais nos attitudes en miroir, et je me voyais mourir dans mon coin avec mes fantasmes tout seul comme un imbécile. Nice.
(Je vais encore une fois passer de Taylord à Fray mais voyez-y plutôt une manière de me refroidir le système qu'autre chose - surtout toi, Stephen. )
Sur la piste, derrière elle, Fray était en train de simuler l'autruche, ou l'anémone de mer, à savoir qu'il bougeait comme au gré d'un courant et les bras en l'air. Ok. Je vidai ma coupe. Tout le monde était vraiment torché. J'avais envie de tout oublier ou bien de tout revivre en boucle, je ne savais pas trop. Lilian et Scott discutaient près du bar. Megane et Wayne meganewaynisaient en tout tranquillité, du genre nous sommes des petits anges, nous sommes blonds et nous sommes heureux dans le monde parfait des rires et des chants, et blablabla. Ambre avait l'air d'un sceau à glace, comme d'habitude. Mais elle était bien canon dans sa petite robe, il fallait bien lui reconnaître ça. Ulrich... Ulrich avait l'air de se demander ce qu'il foutait là, et j'avais bien envie de lui dire tope-là mon pote, je suis aussi perdu que toi. Haley était retournée vaquer à ses occupations de débauche - SARCASME - et Katie tenait tant bien que mal le rythme de l'autre grande gigue complètement imbibée.
Il fallait qu'on danse et que je la serre contre moi et que dans le feu d'action, elle soit amenée à rapprocher son visage du mien. VOILA.
Au final, c'était une danse étrange. A chaque moment j'avais l'impression que j'allais lui donner le baiser de sa vie mais à chaque moment elle avait un petit mouvement Taylordesque du genre "lalalala-je-suis-mystérieuse-et-intouchable-tu-ne-m'auras-pas" qui me figeait complètement et je la voyais passer sa main dans mon cou ou poser son front contre ma joue et je sentais son souffle sur mes lèvres et je faisais tous les efforts du monde et de la galaxie pour réfréner mes ardeurs et je subissais ses gestes de petite allumeuse que je ne lui connaissais pas mais qui me rendaient complètement... dépendant. Ce soir j'étais vraiment le plus crétin de tous, mais je ne pouvais rien faire. Elle m'avait jeté un sort, la bougresse, il n'y avait pas d'autre explication. Je ne savais même pas depuis combien de temps on dansait, je ne voyais que les lumières tamisées dessiner des ombres sur sa peau, j'imaginais son corps, je le sentais contre moi, je passais mes mains dans son dos, sur sa nuque. Je respirai ses cheveux, son odeur. Le rythme de la musique baissa un peu et je me rendis compte que j'étais incapable de définir ce qui nous était arrivé, si j'étais au summum de la frustration ou qu'au contraire j'avais frôlé l'orgasme.- J'ai soif, dit-elle tout bas. Mais elle était tout contre moi et sa voix résonna dans mon cerveau.
Ses lèvres qui bougeaient, raaah...
Comme un robot j'attrapai un verre de jus de citrouille et lui tendis. Parfait, décuve donc. Décuve et réalise ce que tu as fait et décide-toi, merde.
Il y avait toute une bande de Gryffondor pas loin de nous et je répondis d'un signe de tête au salut de mes potes. J'eus une petite idée de génie au moment même où Taylord m'embrassait un traître sur la joue - hélas - et disait d'une voix un peu triste :- C'était cool, ce soir.Je lui lançai un regard mystérieux doublé d'un petit sourire en coin.
- Parce que tu crois que c'est fini?...
Le bal touchait à sa fin peut-être mais... Mais il restait toute la nuit et on était jeunes! Je serrai la main de Taylord dans la mienne et l'obligeai à me suivre, et je marchai vers les autres.
- J'imagine qu'on dit en salle commune? demandai-je d'un air entendu. - Evidemment, et on a même un joli stock, de quoi tenir toute la nuit...
- Je vais prévenir les autres! Ils se dispersèrent en un éclair et je suivis ceux qui restaient et qui se tiraient de la salle de bal. Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt, à cette deuxième partie de soirée?! C'était maintenant que tout commençait... Je jetai un regard vers Taylord et sa si jolie robe; elle avait encore les joues toutes roses mais je sentais sa démarche plus assurée.
- A moins que tu aies peur de nous suivre? Je la narguai d'un petit sourire moqueur. Mais elle pouvait toujours essayer de se barrer, je n'allais pas lâcher sa main de si tôt.La suite au prochain numéro -> http://collegepoudlard.virtuaboard.com/t18259-echec-et-mat-cc |
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