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L'innocence perdue [PV]

 
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 L'innocence perdue [PV]

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Lilian Easter


Lilian Easter
Assistante à Sainte Mangouste



Féminin
Nombre de messages : 4765
Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
Date d'inscription : 31/10/2007

Feuille de personnage
Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeJeu 22 Déc - 23:39

Nous nous trouvions à New-York et c'est là que Lilian faisait son shopping habituel. Les bras chargés de gros sacs, la belle avait tout l'air d'une princesse moderne. Chaussée sur des talons comme à son habitude, elle marchait gracieusement dans les rues américaines pour se rendre à l'hôtel des parents de son ami Graham. Une fois qu'elle y fut, on lui adressa une chambre, la même que d'habitude, grande et spacieuse, tout pour plaire et satisfaire la Sirène. Pressée de se détendre, elle fila en vitesse dans la salle de bain afin de s'y faire couler un bon bain chaud et se remettre de sa virée quelque peu fatigante. Hé oui, on n'a jamais dit que faire du shopping, essayer chaussures et vêtements par dizaine n'était pas crevant, même quand on s'appelle Lilian Easter. Allongée dans la baignoire, elle s'endormait presque quand elle fut soudain réveillée par un violent coup contre la porte de sa chambre. Alertée, elle enfila furtivement un peignoir et ne prit même pas le temps d'enrouler ses cheveux trempés dans une serviette et sortit de la salle de bain emplie de vapeur. Les coups continuaient et redoublaient d'intensité, de même que les battements de son cœur dans sa poitrine. Une chose était sûre : ce n'était pas un colis car le garçon d'hôtel ne taperait pas si violemment contre la porte et ferait preuve de plus de délicatesse. Quand elle ouvrit la porte, Lilian fut presque poussée contre le mur par la personne qui ne se fit pas prier pour entrer dans sa chambre.

Apeurée mais néanmoins furieuse (on ne pénètre pas dans sa chambre de la sorte, quand même bien on s'appelle Jésus Christ) elle se retourna, prête à incendier la personne sur place. Personne pour le moins vêtue bizarrement : costume rouge et bleu avec une grosse araignée noire dans le dos. Et merde ! Elle qui avait horreur des araignée était tombée sur le fétichiste de ces êtres répugnants. Mais cela ne l'empêcherait pas de l'engueuler en bonne et due forme. Ok il est peut-être fou d'elle mais il peut toquer à la porte de sa chambre gentiment, sans la dégommer. Et puis, non il n'y avait pas d'invasion d'araignées dans le Palacium, si c'était une blague, elle n'était pas d'elle. L'homme (parce qu'il s'agissait d'un homme au vu de ce que moulait merveilleusement bien le costume. Oooouuuuh Lilian croquerait bien un bout de ce postérieur...) lui demanda alors tout en se retournant où était le départ de l'incendie. Etonnée, Lilian lui répondit qu'il n'y avait aucun feu dans sa chambre ; la seule vapeur était celle issue de son bain. Alors l'inconnu se plaça droit devant elle, et étant donné qu'il était plus grand qu'elle et qu'elle ne portait pas de talons, la belle du lever son regard vers lui et plonger ses yeux dans ceux blancs de son costume ce qui lui donnait un air monstrueusement mystérieux. C'est alors qu'il lui sortit une phrase dont elle se souviendrait toujours : « Vous avez raison mademoiselle. Il n'y a que vous qui êtes en feu ! ». Lilian n'eut même pas à se pincer la lèvre qu'elle se rua sur l'homme araignée et leur chute sur le sol fit un bruit sourd.

Quand elle ouvrit les yeux, la belle rouge et or ne trouva que son oreiller blanc et n'entendait que ses amies qui la pressaient pour qu'elle se lève. Oh oui c'est vrai qu'aujourd'hui c'était la rentrée. Encore endormie et tirant avec elle les derniers lambeaux de son rêve, elle se dissimula sous sa couette avant que ses compagne ne sortent les armes de destruction massive de sommeil en tirant ladite couette de son corps. Bien obligée de se lever, la jeune fille s'étira comme un chat, comme elle en avait l'habitude, les bras bien étendus devant et le bassin soulevé et c'est à ce moment qu'elle se remémora le rêve pour le moins étrange qu'elle venait de faire. Se redressant sur son lit, elle passa sa main délicate dans ses cheveux emmêlés avant de se stopper net et d'ouvrir de grands yeux. OH MON DIEU ! Oh my Gosh ! Madre de Dios ! La rouge et or venait de comprendre de qui elle avait rêvé : oui oui, il s'agissait bien de Spider Man. Se passant la main sur le visage, elle comprenait de mieux en mieux. Elle avait rêvé qu'elle et Spider Man faisaient des choses pas très catholiques alors que lui venait de s'introduire dans sa chambre d'hôtel pour un incendie qui n'existait pas. Enfin, qui n'existait pas vraiment. Parce que, ok, qu'on puisse dire que temps à autres, Lilian était chaude comme la braise passe (et encore, voilà, Lilian n'aimait que moyennement cette expression), de là à dire qu'elle était un véritable incendie à elle toute seule... Et pourquoi c'était Spider Man qui était venu au lieu des pompiers ? Cela aurait paru plus logique ! Enfin, les super-héros, elle ne disait pas non mais voilà, elle se demandait bien comment elle avait pu rêver de lui, et de choses pareilles alors qu'il n'y avait aucun rapport entre tout cela et sa vie à Poudlard.

Enfin, elle aurait tout le temps d’y réfléchir et de même disserter dessus en cours si l’envie lui prenait mais toujours est-il qu’il était maintenant plus que temps qu’elle se prépare à aller en cours. Glissant comme une anguille hors de son lit, elle se dirigea vers la salle de bain de laquelle elle ne sortit que vingt minutes plus tard en sous-vêtements (oui, minimum vingt minutes, sinon ce n’est pas Lilian qui se trouve dans la salle de bain, même quand elle est pressée) pour enfiler son uniforme : chemise déboutonnée jusqu’où il faut, bas en laine blancs, richelieu à talons, pull dont le col en V arrivait pile là où la chemise était déboutonnée là où il faut, mini-jupe de rigueur, la longue chevelure déployée qui coulait sur ses épaules et volait dans son sillage, de longues boucles d’oreilles dorées rappelant des ailes d’anges, du mascara, du crayon et un léger trait d’eye-liner sur la paupière, du rose sur les lèvres, le sac au creux du coude, un dernier papillonnement de paupières devant le miroir avec le petit sourire malicieux qui va avec et Lilian était fin prête à descendre en cours. Enfin ! La belle descendit presque en courant les marches de son dortoir afin de rattraper ses amies et se rendre avec elle dans la Grande Salle pour le petit-déjeuner.

Après avoir avalé deux pancakes et un chocolat chaud, elle croquait dans une pomme quand elle fut rattrapée par le temps et obligée d’aller en cours de… Défense contre les forces du mal. Tant mieux ! Son professeur était un homme charmant et les cours avec lui s’avéraient parfois littéralement passionnant. Et Lilian n’était pas la seule à penser la même chose : toutes les filles de son cours le regardait, le dévorait des yeux à chaque fois qu’il parlait, toujours faisant plus ou moins des allusions ou des gestes évocateurs. Sauf que ces filles n’avaient aucune maîtrise, aucune classe. Lilian, rien qu’en secouant la tête et en soulevant ses cheveux soyeux de sa main délicate, elle avait la moitié du château à ses pieds. L’autre moitié lui tombait aux pieds quand elle terminait en aguichant l’assemblée par un regard irrésistiblement malicieux et son sourire en coin charmeur. De toute façon, Lilian était belle et rien qu’en l’affirmant, on pouvait presque voir les yeux des hommes sortir de leurs orbites et leur cœur bondir hors de leur poitrine. Et personne ne pouvait en dire autant.

Evidemment, la belle lionne arriva presque en retard à son cours tant les garçons se pressaient devant elle pour obtenir un simple sourire ou coup d’œil. Dur dur d’être sublime. Enfin. Quand elle passa la porte, elle salua son professeur avant de s’asseoir auprès d’une de ses amies qui l’attendait parce qu’elle n’avait pas daigné attendre que les garçons décollent de la Sirène pour la laisser passer. Bien sûr, Lilian ne put s’empêcher de lui raconter son rêve étrange de cette nuit, quand bien même le cours de Mr Doherty avait commencé. Mr. Doherty qui la rappela rapidement à l’ordre et auquel la belle sirène se contenta d’adresser un sourire faussement ingénu et de fixer son regard avant de le détourner en premier, non sans esquisser un énième sourire en coin séducteur. Puis, pendant la suite du cours, la jeune fille fut prise d’une irrésistible envie de s’amuser avec une de ses camarades assise un peu plus loin devant elle. Amie à qui elle ne cessa d’adresser des signes évocateurs (exagérés et seulement pour s’amuser) tels des clins d’œil, des passages de langue sur ses lèvres, un pincement de lèvre inférieure avec ses dents accompagné du haussement de sourcil évocateur, la pulpe de son index qui descendait de sa bouche jusqu’à son menton, des signes de la main tout sauf innocents (oui remarquez que notre belle s’éclatait comme elle le pouvait en cours) et bien évidemment, à chaque fois que Mr. Doherty cessait de parler, elle reprenait une pose exagérément sage en croisant ses longues jambes, posant ses mains sur ses cuisses fines et regardant son professeur avec un air sur son visage angélique qui prouvait bien qu’elle n’était pas au top niveau de sa concentration - qu'elle n'était même pas du tout concentrée et très peu attentive au cour - mais qu’il ne pouvait pas démontrer que c’était elle la coupable.

Le cours toucha à sa fin et alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller et rejoindre ses amies qui l’attendaient hors de la salle, Lilian se retourna vers son professeur avec un splendide coup d’épaule qui fit voler sa sublime chevelure filamenteuse (combo ultime vous remarquerez).


- A demain Monsieur !

A peine avait-elle tourné les talons qu’elle fut stoppée net dans son élan.


- Non à tout de suite.

Alors ici nous assistons à un pivot de trente degrés, un demi-tour quoi, avec en prime un air étonné sur le visage qui se décrit en un haussement de sourcil et des yeux grands ouverts et bien entendu, les cheveux qui volent.

- Pardon ?

Lilian n’avait pas besoin d’avoir 210 de QI pour savoir que ce n’était pas forcément bon pour elle et que son professeur, bien qu’il n’en ait pas eu l’air, avait remarqué son petit manège en cours. Oh mon Dieu ! Lilian eu une révélation : il avait cru que les signes adressés par simple amusement à sa copine s’adressaient à lui ! Oh non l’angoisse !


- Mademoiselle Easter, dans mon bureau tout de suite !

Lilian crut sur le coup qu’elle allait s’évanouir. Il venait de la piéger et lui demandait de se rendre dans son bureau pour… Aaaah ! Et si elle ne s’exécutait pas, elle pouvait dire adieu à une bonne note à ses ASPIC ! Quoiqu’attendez, il s’agissait de Mister Doherty ! Pas du nouveau professeur d’Arithmancie qui pourrait être son grand-père et puis elle ne se trouvait dans un mauvais film réservé aux mecs (et quels mecs. Beurk). Non, il s’agissait de Mr. Doherty, le prof le plus sexy de Poudlard avec Mr. Fleming. Haha ! Enfin elle savait que le style d’élève pas si innocente qu’elle n’en donne l’air allait payer ! Lilian, surprise de penser ainsi, mon Dieu cela ne convenait pas à une jeune fille bien élevée et à LA Sirène de Poudlard qu’elle était, s'étonna elle-même. Non, son professeur allait juste lui passer un savon mais il ne tenait qu’à elle d’user de ses charmes (et quels charmes. Grrrr) pour adoucir sa peine. Oh non, Lilian n’allait pas se retenir.

A nouveau sûre d’elle comme elle l’était depuis toujours, elle releva le menton, secoua furtivement la tête afin de dégager ses épaules et se dirigea vers le bureau dans lequel son professeur se trouvait déjà. Un dernier coup d’œil sur sa poitrine afin de s’assurer que les boutons étaient bien déboutonnés, on tire un peu la chemise et le pull vers le bas, on remonte légèrement la jupe, on réajuste correctement le soutien-gorge pour que tout soit parfait, on souffle un grand coup et on y va.


- Vous vouliez me voir Monsieur ?

La Sirène séductrice à outrance se tenait sur le seuil de la porte, droite et les mains croisées sur sa jupe. Ses grands yeux bleus dévisageaient discrètement son professeur et elle prenait sur elle pour ne pas se mordre la lèvre inférieure, signe qu’elle était totalement séduite. Lilian attendait l’action de la part de Mr. Doherty afin de pouvoir dégainer ses armes de persuasion qui pouvaient s’avérer plus que convaincantes. Hey, she's a love bomb !
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Arthur Doherty


Arthur Doherty
Professeur de Défense contre les forces du mal



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Particularités: Fut un temps où j'étais chasseur de dragons, mais je n'aime pas parler de ça.
Ami(e)s: Cela fait longtemps que je n'en ai plus.
Âme soeur: Parler de mon ex-femme est une chose qui m’énerve profondément.

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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeDim 5 Fév - 20:39

La routine refaisait surface après notre victoire sur le mal. Tous les jours, je rejouais la même mélodie : je me réveillais tôt souvent à cause d'un cauchemar, puis je me préparais, j'allais prendre mon petit-déjeuner, je donnais mes cours à qui voulait bien écouter, je retournais manger, je redonnais des cours, pour finalement remonter dans ma chambre pour corriger les copies souvent médiocres des quelques élèves ponctuels daignant me les rendre. Je connaissais la chanson par coeur et honnêtement le disque commençait déjà à rayer dès la première lecture. J'avais besoin de quelque chose de nouveau de faire un cours hors du commun et quoi de mieux que d'expérimenter ça ce soir avec mes premières années ! Un cours uniquement réserver à la pratique et leur enseigner les bases du duel me tirerait de mon train-train quotidien, du moins je l'espérais. Et puis merde, ce n'est pas tous les jours qu'on s'entraîne au duel comme il se doit en première année ! C'était original et au moins ils n'allaient pas tous discuter de leur dernière beuglante ou de Nakamura et Woodley qui leur flanquaient la frousse. Cela variait souvent entre mes deux collègues, mais il est important de souligner que moi-même je ne faisais pas trop le fier devant elles, c'est vrai qu'elles avaient... leurs humeurs dira-t-on. Bref.

Le réveil fut un peu difficile cela dit, car j'avais mes premières années qu'à la fin de la journée et je commençais ma journée avec les septième année de Gryffondors. Depuis la libération de l'école c'est comme s'ils avaient envie de ne plus rien faire. Mais alors plus rien du tout. Pour être sincère, il devait y avoir deux jeunes hommes qui suivaient mon cours avec l'attention qu'il méritait. Oh oui les demoiselles étaient attentives... au mouvement de mon postérieur quand je marchais dans la salle ou quand je me rendais au tableau. Comme si je ne m'en étais pas rendu compte. Note à moi-même : penser à venir en cours avec ma cape dès demain. Cela les obligera peut-être à être plus attentives. Et si elles sont gentilles et attentives pour le reste de l'année peut-être et je tiens à accentuer ce peut-être. Donc je disais que si elles sont gentilles et attentives pour le reste de l'année peut-être que je viendrais donner cours en boxer... Non c'est une blague, je le donnerais
nu.

Hum hum. Je me suis donc difficilement levé de mon lit et je dus me résoudre à me préparer pour un premier cours qui allait être long. Je pris rapidement une douche chaude et une fois sorti de la salle de bain je revêtis une chemise bleue marine et un jean noir avant de me saisir de ma sacoche et de ma baguette. Je commençais à être en retard, je ne me suis donc pas attardé dans la Grande Salle, prenant juste le temps d'avaler mon café. Je devais être dans ma salle avant l'arrivée des premiers élèves, je ne sais pas pourquoi j'appliquais cette règle en permanence, quand on y pense arriver avant ou après eux ne changer rien. Je pouvais même faire une entrée comme mes professeurs faisaient à l'époque. Vous savez, ils arrivaient toujours en ouvrant brusquement la porte avant de se poser gracieusement sur leur bureau. Cela avait une certaine classe.

Assis derrière mon bureau, ce fut les filles qui entrèrent les premières, étonnant n'est-ce pas ? Une troupe de garçon arriva ensuite avec des yeux de merlans frits, euh... Excusez-moi ? Des garçons entrant dans ma salle de classe avec des airs d'amoureux transis sur la figure ? Intérieurement je commençais à flipper. Est-ce qu'ils avaient réussi à lire dans mes pensées ce matin quand je disais que je donnerais mon cours nu ? Je compris quand je vis la jeune Easter faire son entrée en bonne et due forme. Elle me sauvait sans le savoir d'une crise cardiaque. Décidément avec elle en cours, mon taux d'audience déjà faible allait être réduit à néant. Enfin autant essayer quand même.

Comme prévu l’attention des élèves étaient en dessous du niveau zéro. Je dus même reprendre Easter une fois, elle m’avait l’air bien énervée aujourd’hui. Je décidais donc de la surveiller discrètement et croyez-moi ce n’était pas triste. Figurez-vous que mademoiselle Lilian Easter ne trouve rien de mieux à faire en cours de défense que d’aguicher sa copine d’en face. Et en plus elle se foutait de moi, car à chaque fois que je la regardais elle prenait son petit air de sainte. Elle commençait à m’agacer et j’allais lui faire passer l’envie de se foutre de moi. Cela tombait bien j’avais une heure de libre après la fin de ce cours. Fin que j’attendais avec impatience.



- Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, bonne journée et n'oubliez pas vos devoirs pour la semaine prochaine.

Les élèves s'empressèrent de quitter la salle et Easter fut la dernière à sortir. Elle se tourna vers moi.

- A demain Monsieur !

Elle me facilitait vraiment la tâche. Il était temps d'attaquer.

- Non à tout de suite.

Touché.

- Pardon ?

Et maintenant le coup de grâce.

- Mademoiselle Easter, dans mon bureau tout de suite !

Coulé.

Je tournais les talons et montais prestement les escaliers menant à mon bureau. Je m’installais et attendais patiemment qu’Easter daigne monter. Ce qu’elle fit quelques minutes plus tard quand je La vis à l’embrasure de la porte. Je la fixais dans les yeux. La provocation n’était pas une activité lassante pour la Gryffondor. Tout en elle respirait l’incitation. A croire qu’elle me mettait au défi. Elle n’avait pas froid aux yeux, mais malheureusement pour elle ce n’était pas aujourd’hui, ni demain, ni un autre jour que j’allais répondre à son appel.


- Vous vouliez me voir Monsieur ?

Je me suis levé et me plaça devant mon bureau à moitié assis dessus et les bras croisés. Une moue agacé sur le visage je m’apprêtais à répliquer.

- Mademoiselle Easter, j’aimerais qu’à l’avenir vous déclariez votre désir à votre petite-amie en dehors de mes cours. Ce n’est pas vraiment un endroit approprié.

Elle me provoquait, je la provoquais. A mon avis et vu sa réputation, le fait que je remette en doute son orientation sexuelle n’allait pas lui plaire et la suite non plus.

- Je vous demanderez donc trois parchemins en plus des deux demandés sur les Inferi pour la semaine prochaine.

La vengeance… quel met succulent.
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Lilian Easter


Lilian Easter
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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
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Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeVen 17 Fév - 16:30

Lilian savait qu’elle jouait avec le feu. Elle s’en fichait. Elle aimait cela. Cela faisait partie d’elle, de son comportement, de sa façon d’agir et personne ne pourrait la changer. Quand bien même elle jouait une partie risquée en face de son professeur de Défense contre les Forces du Mal. Oui la belle s’en fichait royalement. Elle aimait cette sensation, sentir le défi s’offrir à elle tout en sachant qu’elle risquait de croquer dans le fruit défendu et s’attirer les représailles de son cher professeur. Mais sa vie au final n’était qu’une succession de milliers de défis et chaque jour le but était de ramener le plus de garçons à ses pieds chaussés sur des talons toujours plus hauts. Chaque jour elle devait relever le défi d’être plus belle que belle, de savoir se vêtir comme personne ne saurait jamais le faire avec autant de goût et de classe qu’elle. La Sirène savait qu’elle remportait toujours tout haut la main, affichant fièrement sa victoire en marchant assurément sur ses talons aiguilles, de sa démarche chaloupée et gracieuse qui ferait pâlir d’envie les plus grands mannequins de défilés tellement la façon dont ses hanches se mouvaient était hypnotique.

Lilian savait qu’elle risquait gros en jouant contre son professeur. La lionne savait qu’il lui était supérieur en autorité et qu’il lui serait plus qu’aisé de la couper sec dans son élan. Mais Lilian savait également que tout cela apportait du piquant, du danger au jeu qui rendait la partie follement plus intéressante. La sirène avait toujours adoré titiller, provoquer jusqu’au summum ceux qui l’intéressaient et peut-être depuis sa rupture avec Chuck, appréciait encore plus ce jeu dont elle se délectait. Parce qu’il était finalement inscrit dans ses gênes. Tout en elle n’est fait que pour provoquer et c’est grâce à cette provocation qu’elle parvenait à séduire. De par son physique, elle était naturellement insolente et l’était davantage quand elle ajoutait sa touche vestimentaire personnelle qui renforçait cette insolence. De par son caractère elle était presque scandaleuse. Un véritable ange sous un physique de déesse tentatrice. Mais elle était également infernale et terrible quand elle dévoilait cet autre coté impulsif, lui aussi légendaire. A elle seule elle était provoquante et se jouait de son prénom et de ses synonymes. Tout pour elle était sujet au jeu, à ce jeu pervers auquel elle se livrait et entraînait avec elle tous les jolis cœurs traînant à ses pieds. Mais ce jeu allait toujours dans son sens car c’était elle et elle seule qui édictait ses propres règles et les contournait, par conséquent, à sa guise. Elle faisait ce qu’elle voulait. Elle était Lilian Easter, LA Sirène de Poudlard, déesse irrésistible de la séduction et de la beauté et tout le monde faisait ce qu’elle ordonnait.

Et ce n’était sûrement pas Doherty qui l’arrêterait. Bien au contraire. Et puis cela ferait parler les commères et elle serait de nouveau l’objet de toutes les attentions et convoitises. Lilian avait qui elle voulait quand elle voulait, d’un simple battement de cils alors un peu de réticence de temps à autre ne lui ferait aucun mal. De toute façon, il succomberait très vite devant ce sublime décolleté et elle tenterait de lui faire oublier son ex-femme (oui elle avait remarqué qu’il ne portait pas d’alliance. Puis au pire un homme marié aussi mignon que lui ça ne se refuse pas).

Quand elle entra dans le bureau de Doherty, celui-ci l’attendait appuyé sur son bureau et les bras croisé sur sa poitrine. Il n’avait pas vraiment l’air content de son attitude lors de son cours et Lilian savait qu’il allait la lui reprocher. La jeune fille saurait se défendre mais avancer l’argument selon lequel regarder le magnifique postérieur de son postérieur était follement plus passionnant que le cours pencherait en sa faveur. Cependant elle ne s’inquiétait pas trop, elle saurait retourner la situation à son avantage. Comme d’habitude.


- Mademoiselle Easter, j’aimerais qu’à l’avenir vous déclariez votre désir à votre petite-amie en dehors de mes cours. Ce n’est pas vraiment un endroit approprié.

Au départ surprise par les paroles de Doherty, Lilian recula d’abord la tête en fronçant légèrement les sourcils avant de se parer de nouveau d’un air légèrement joueur et séducteur. Bien évidemment qu’il reprochait son attitude avec Kaitlin mais elle ne comprenait pas pourquoi, à ce moment-là, il ne la convoquait pas aussi dans son bureau. Kaitlin avait joué le jeu également, elle n’était pas la seule fautive.

- Monsieur, je suis désolée que tout cela ait pu vous rendre jaloux mais sachez qu’entre Kaitlin et moi, il n’y a que de l’amitié. Commença-t-elle, usant de sa voix de velours charmeuse. D’ailleurs pourquoi ne pas l’avoir convoquée elle aussi ? Je n’étais pas seule comme vous avez pu le remarquer.

Audacieuse, elle n’avait pas froid à ses beaux yeux bleus et ne regrettait aucunement ses paroles, quand bien même elles pouvaient s’avérer déplacées face à un professeur. Au pire, que se passerait-il ? Il lui filerait une retenue ? Des devoirs supplémentaires ? La bonne affaire ! C’était peu comparé à ce qu’elle était en train de faire ; s’approcher dangereusement du fruit tentateur sans hésitation. Parce que Lilian n’hésitait jamais. Sauf quand il s’agissait de choisir ses vêtements mais là, c’est une autre histoire. Elle savait que lui pensait qu’elle n’apprécierait pas ses paroles mais au contraire, cela la faisait presque sourire. Elle savait qu’elle pouvait avoir autant de succès chez les filles que chez les garçons alors ce n’était pas sans flatter son égo déjà un peu trop démesuré par moment. Cependant, elle allait toutefois déchanter quand Doherty continua sur sa lancée.


- Je vous demanderez donc trois parchemins en plus des deux demandés sur les Inferi pour la semaine prochaine.

Ses grands yeux bleus s’ouvrirent sous le haussement de sourcils interloqué. Trois ? Trois parchemins ? Mais il n’y avait rien de plus à raconter sur les Inferi que deux parchemins ! Comment voulait-il qu’elle en fasse trois supplémentaires ? La sirène poussa un soupir aussi étonné que désespéré. C’est un petit vicieux. Tant mieux cela serait encore plus drôle. Ok Lilian, on se ressaisit et on reprend là où en était. Elle écrirait gros. Et là, il ne pourrait rien lui dire parce qu’elle lui aurait bien rendu trois parchemins supplémentaires en plus des deux autres. Il n’avait pas précisé comment ils devaient être remplis ces parchemins. La Sirène se redressa et croisa ses bras sous sa poitrine généreuse et offerte aux regards, volontairement pour la soulever et tout en finesse, déplaça son poids sur sa fine jambe gauche et plia légèrement sa jambe droite en appuyant sur sa chaussure haut perchée.

- D’accord. Lilian regardait son professeur droit dans les yeux, d’un air on ne peut plus sérieux qui contrastait totalement avec celui séducteur qu’elle avait eu quelques secondes auparavant.

La sirène savait qu’il était parfois utile de couler dans le sens souhaité par un homme car ainsi, il était plus facile de lui demander autre chose. Une sorte de chantage. Elle a fait ceci, il ferait cela. Lilian était décidemment une experte dans ce jeu. Toutefois, elle n’ajouta rien, de peur de franchir la ligne qui lui coûterait un point et la placerait en position de faiblesse. Or, c’était tout ce qu’elle ne souhaitait pas. Néanmoins, la jeune fille était tout de même étonnée qu’il ne lui file pas une sanction plus sévère, non pas qu’elle allait se plaindre mais étant donné l’attitude peu, pas du tout attentive qu’elle avait eue, elle s’attendait à pire. Enfin, c’est surtout parce qu’elle avait rapidement trouvé une combine pour passer moins de temps à plancher sur les Inferi qui était des êtres abominablement affreux et dont elle espérait ne jamais croiser le chemin.

Croyez-le ou non, il s’est avéré qu’elle avait tendu l’oreille au début du cours. Et puis elle savait ce que c’était, elle connaissait les bases des Inferi, de nombreux septième années lui en avaient parlé quand elle n’était encore qu’en sixième et cinquième année et que les rumeurs des Mangemorts rôdant autour de Poudlard se faisaient de plus en plus fréquentes. Elle les avait également abordés en ce même cours, une année auparavant et fort heureusement pour elle, n’avait jamais eu à se servir de sortilèges de Défense contre eux. Et puis au pire, il ne lui serait nullement difficile de rattraper le cours sur un gentil garçon et enfin, ce n’est pas comme si elle était une pauvre idiote qui savait à peine compter jusqu’à dix.

Mais là n’était pas la question. Bien consciente du terrain glissant sur lequel elle se trouvait, la Sirène désirait encore jouer un peu, quitte à se mettre en danger. C’est pourquoi elle se déhancha totalement, basculant tout son poids sur sa jambe droite qui se tendit et délesta sa jambe gauche qui se plia.


- Monsieur j’ai une question : avez-vous déjà vu des Inferi ?

Insolente et provocatrice qu’elle était, Lilian inclina légèrement la tête sur le côté, faisant couler sur son épaule quelques mèches filamenteuses. Ses lèvres esquissèrent un sourire timide mais non moins charmeur qui alluma quelques étincelles de malice dans les grands océans paradisiaques. Insolente et provocatrice, elle le resterait jusqu’au bout.
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Arthur Doherty


Arthur Doherty
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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeSam 28 Avr - 16:49

Lilian Easter était une élève dangereuse. Son attitude était provocatrice à l'extrême. Son regard mutin à souhait et c'était sans parler de son physique. La demoiselle n'était qu'âgée de dix-sept ou dix-huit ans, mais son attitude était déjà celle d'une femme fatale. À trop vouloir m'amuser avec elle, je risquais fortement de me bruler les ailes. La demoiselle était connue dans l'école. J'ai ouïe dire qu'on l'a surnommée « sirène » de cette école. Enfin les ragots d'adolescents, je n'y fais pas plus attention que ça, pas plus que je lis le journal de l'école. Ma vie personnelle était déjà bien assez compliqué pour que je perde mon temps avec ce genre de choses.

En attendant la jeune Easter était venue dans mon bureau comme je l'avais souhaité et je lui avais fournis de quoi s'occuper cette semaine. Je n'appréciais pas le fait que l'on se paye ma tête et j'avais estimé juste de la punir elle. Apparemment mon avis n'était pas partagé par la demoiselle de Gryffondor. Je pus apercevoir, la surprise sur son visage. Surprise qu'elle effaça bien vite, mais je savais que j'avais touché juste. Insinuer une histoire amoureuse entre elle et son amie l'avait fait réagir.


- Monsieur, je suis désolée que tout cela ait pu vous rendre jaloux mais sachez qu’entre Kaitlin et moi, il n’y a que de l’amitié. D’ailleurs pourquoi ne pas l’avoir convoquée elle aussi ? Je n’étais pas seule comme vous avez pu le remarquer.

Un simple sourire narquois en guise de réponse. À vrai dire son amie n'était que rarement dissipée et cela faisait un moment que mademoiselle Easter se croyait tout permis dans mon cours. Elle se prenait peut-être pour une reine dans le château, mais dans mon cours, j'étais le seul titulaire des pleins pouvoirs et j'étais le seul souverain de cette salle de classe. Depuis mon arrivée c'était ainsi et ce n'était pas une élève séductrice qui allait changer mes règles. Je savais que tous les élèves avaient une sainte horreur des parchemins supplémentaires, surtout quand le sujet ne permettait pas de faire des pages en plus. Comme avec les Inferis par exemple. Rien de mieux pour montrer à la jeune femme qui représentait l'autorité.

- D’accord.

Un regard sérieux, une voix beaucoup plus posé. Son changement d’attitude ne me surpris pas tant que ça. Lilian Easter était une actrice. Malgré son air sérieux, sa posture respirait la provocation. Elle me faisait penser à mon ex-femme. Le petit jeu auquel je jouais dangereusement avec mon élève ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui auquel j’ai joué avec Chloé avant de l’inviter. Nous avions jouer et elle avait perdu… Avec le recul, je me suis rendu compte qu’en réalité, il était dans mon intérêt de perdre. Elle m’avait séduite et j’avais signé mon arrêt de mort. Les femmes sont cruelles et se servent de leurs atouts pour nous faire sombrer. J’avais retenu la leçon et je m’étais juré de ne plus me laisser avoir par une de ces viles créatures. Le jeu était trop tentant et la jeune Easter était en de nombreux points désirables, mais je n’étais pas ce genre d’homme qui avait besoin de se sentir beau en séduisant leurs jeunes élèves naïves.

- Monsieur j’ai une question : avez-vous déjà vu des Inferi ?

- Non. Fort heureusement.

Non, je n'étais pas ce genre d'homme, mais la tentation du jeu était bien trop puissante. Elle savait comment jouer de son corps de manière efficace. Je posais mes deux mains à plat sur mon bureau et je me levais. Je fixais ses yeux abyssaux. Contournant le meuble, je m'approchais à pas lents de la demoiselle. Aucune fébrilité n'émanait de moi. Je savais exactement ce que je faisais, j'étais en pleine possession de mes moyens. Son insolence et sa provocation me poussait à jouer ce jeu interdit. J'allais peut-être trop loin, peut-être avais déjà franchi la limite. J'étais non loin d'elle à présent et je pouvais détailler chaque parcelle de son visage. Je me refusais de baisser les yeux de peur de sombrer définitivement. Je continuais d'avancer vers elle la forçant à reculer jusqu'à ce qu'elle se plaque contre le mur beige de mon bureau. Je posais ma main droite sur ce même mur laissant mon bras tendu. Nos visages proches je plongeais mon regard dans le sien. Ses yeux étaient d'un bleu envoutant. Je n'allais pas craquer, je voulais seulement la frustrer. J'approchais mes lèvres tout près de son oreille. Je pouvais sentir le parfum enivrant de ses cheveux.

- Ne vous faites pas d'illusions mademoiselle Easter, le chant des sirènes ne m'atteins pas, lui glissais-je dans un susurre.

Me détachant légèrement, je continuais d'observer son visage angélique, avec toujours cette distance scandaleusement courte entre nos lèvres.

- Et n'essayez pas de me faire changer d'avis.
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Lilian Easter


Lilian Easter
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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeVen 18 Mai - 14:59

Plus les secondes et les minutes passaient, plus la séduction animait les moindres cellules du corps de Lilian qui respirait à chaque fois un peu plus l’odeur du défi qui s’offrait à elle. Cette fragrance, elle ne la connaissait que trop bien et à chaque fois la tentation d’y céder était immense. Gryffondor et Sirène jusqu’au bout des ongles, elle aimait jouer avec le feu, sentir les flammes lécher sa peau de perle sans la brûler, elle aimait sentir leur chaleur près de son corps divin. Elle aimait jouer avec la tentation parce qu’au final, la tentation ; c’était elle.

Depuis toujours elle adorait relever les défis qui se présentaient à elle, depuis toujours elle aimait séduire les hommes. Cela ne changerait jamais. Elle était belle et savait qu’elle plaisait alors la jeune fille avait bien du mal à se retenir de séduire. Et puis, chaque nouveau joli cœur était en quelque sorte un nouveau défi à relever même si cela relevait du quotidien pour elle. Son défi étant peut-être celui d’avoir le tableau de chasse le plus grand de toute l’histoire de Poudlard, Lilian continuait à séduire. Consciemment ou non. De voir alors qu’elle pouvait pimenter le jeu avec son professeur de défense contre les forces du mal était pour elle une chance inespérée. Il s’agissait pour elle de prouver de quoi elle était capable et en l’occurrence, elle était capable de tout. Séduire un homme, qu’il ait son âge ou dix ans de plus ne lui faisait pas peur, qu’il soit élève ou professeur ne l’effrayait pas. Car elle était joueuse et tout ce qui se prêtait au jeu était une occasion de s’amuser.

Parce que la Sirène s’amusait et adorait cela. Il s’agissait pour elle de son jeu favori car c’était elle qui fixait les règles et décidait quand la partie s’arrêtait. Elle était la maîtresse incontestée de ce jeu qu’était la séduction et personne ne viendrait en douter. Tout le monde la connaissait ainsi et toutes les filles savaient pertinemment à quel point il était dangereux de s’aventurer sur le terrain de chasse et de jeu de la lionne rouge et or. C’était y entré à ses risques et périls car la sublime ne laissait aucune autre fille pénétrer son antre de séduction. Les seuls autorisés à y évoluer en paix étaient les jeunes hommes qui rejoignaient petit à petit sa cour imposante. La première qu’elle croisait en train de « séduire » un de ses sujets devrait répondre de ses actes ou bien s’enfuir sur le champ, au risque de subir ses foudres vengeresses. Car Lilian était comme une lionne devant une carcasse fraîche de gazelle : les autres ne pourraient y manger seulement lorsqu’elle aurait terminé son repas. Sinon, elle n’hésitait pas à sortir les griffes et à s’en servir pour leur prouver qu’elle ne plaisantait pas. C’était peut-être dur, peut-être injuste mais c’était ainsi : Lilian était la souveraine et personne ne contestait les ordres qu’elle donnait. Que les filles prennent leur mal en patience : la Sirène s’en irait bientôt du château. Mais est-ce que les garçons l’oublieraient pour autant ? Rien n’est moins sûr.

Est-ce que Doherty l’oublierait ? Allez savoir. Peut-être se souviendrait-il de cette jeune fille incroyablement belle qui se fichait parfois bien trop de son cours et qu’il avait remise à sa place, c’est-à-dire celle d’une simple élève. Mais Lilian ne s’avouait pas vaincue si facilement car tout n’était pas encore terminé et la partie encore loin d’être jouée. Et puis au pire, elle avait encore bien des cours à passer avec lui !


- Non. Fort heureusement.

Dommage. Elle qui aurait pu espérer lui soutirer subtilement quelques informations, elle devrait repasser. Cependant, la superbe tenta de masquer sa déception en posant de nouveau son sublime regard sur son professeur. Néanmoins, là encore se présentait une opportunité pour elle de jouer.

- J’avais donc raison. Beaucoup d’élèves disent que vous en avez vus avant de venir ici mais j’ai toujours su que c’était faux. Vous étiez un chasseur de dragons avant, n’est-ce pas ?

Lilian se souvint du jour où elle avait surpris une conversation entre sa directrice de maison, Mademoiselle Kelsey et le professeur Nakamura qui parlaient justement du nouveau professeur de défense contre les forces du mal et qui avait été un éminent chasseur de dragons par le passé. Toutes deux se trouvaient dans le bureau de Kelsey devant lequel la jeune fille attendait avant d’y entrer pour justifier son absence de la veille. La belle avait été malade et même si elle avait réussi à tenir bon le premier cours, à la fin de celui-ci elle s’était précipitée aux toilettes des filles pour s’enfermer dans une cabine et n’en ressortir qu’une bonne dizaine de minutes plus tard.

Les dragons avaient toujours intéressé Lilian qui trouvait ces créatures fascinantes et impressionnantes. C’est pourquoi elle comprenait en partie pour quelles raisons Doherty avait été nommé au poste de DCFM. Se trouver face à un dragon devait être une chose incroyable et Lilian avait beau être courageuse et appartenir à Gryffondor, même devant un dragon inoffensif il y avait fort à parier qu’elle ne serait pas rassurée. Cependant, perdue dans ses pensées, elle ne vit pas son professeur changer littéralement de plan d’attaque.

Celui-ci venait de faire le tour de son bureau et s’avançait dangereusement vers elle. Néanmoins soumise à son autorité, quand bien même elle s’appelait Lilian Easter, la belle fut contrainte de reculer au fur et à mesure qu’il avançait sans jamais toutefois baisser son regard ; une façon de lui prouver qu’elle le respectait certes mais qu’elle n’était pas comme toutes les autres élèves naïves.


- Ne vous faites pas d'illusions mademoiselle Easter, le chant des sirènes ne m'atteins pas.

Il venait de la bloquer contre le mur de son bureau et elle avait désormais le délicieux loisir de détailler son visage qui était à la hauteur de ses espérances. Ainsi donc sa réputation arrivait même aux oreilles des professeurs, intéressant. Quand il murmura à son oreille, quand elle sentit son souffle sur sa joue, elle sentit son échine se hérisser mais ne put s’empêcher de sourire malicieusement en coin, ravie d’entendre que son surnom la précédait. Puis il se retira légèrement mais la distance entre leurs visages restait scandaleusement indécente ce qui illumina les étincelles de la séduction dans les lagunes de la Sirène.

- Et n'essayez pas de me faire changer d'avis.

Lilian haussa un sourcil et pinça sa langue dans sa bouche. Doherty venait de terminer son tour c’était donc à elle de jouer. Et étant donné les cartes qu’elle avait en main, il y avait fort à parier qu’elle tenterait le tout pour le tout ce qui rendrait la partie encore plus follement intéressante. Malicieuse et irrésistible à outrance, ce fut à son tour de se rapprocher de son professeur pour lui susurrer quelques mots à l’oreille.

- Mais peut-être que je ne suis pas comme toutes ces sirènes justement…

Joueuse jusqu’au bout des ongles, elle sentait le souffle de Doherty sur son cou de cygne, dégagé de ses cheveux de soie alors que le lobe d’oreille de son professeur était à la merci de ses lèvres roses et taquines. D’ailleurs, ses dents banches frôlèrent le lobe si subtilement que la belle fut ravie de son jeu.

Tout son corps, toutes ses cellules étaient en alerte et la rouge et or respirait la séduction. C’était pour ce genre de sensations qu’elle vivait et cela lui faisait un bien fou de savoir qu’elle parvenait à faire ce qu’elle voulait au cours du jeu. Mais elle n’avait pas fini de jouer, il lui restait encore une dernière chose à faire avant de redonner la main à Doherty.


- Et puis, qui a dit que je voulais vous faire changer d’avis ? Murmura-t-elle encore une fois de sa voix de velours avant de se retirer pour de nouveau défier le regard de son professeur.

La jeune fille se reposa contre le mur sans quitter les yeux de Doherty et tout en haussant un de ses sourcils pour ajouter de la grandeur à son regard déjà immense et appuyer ses dires et la séduction qui trônait dans sa voix et ses paroles. Lilian touchait au fruit défendu qui reposait entre ses mains et maintenant, il fallait attendre qu’elle plante ses dents dans la chair tendre.
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Arthur Doherty


Arthur Doherty
Professeur de Défense contre les forces du mal



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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeMar 29 Mai - 0:52

https://www.youtube.com/watch?v=RF0HhrwIwp0&ob=av3e
Hot as a fever
Rattling bones
I could just taste it
Taste it

Easter me faisait revivre les meilleurs moments de ma jeunesse. La fougue de la chasse que cela soit celle d’un dragon ou celle d’une femme, celle de mon ex-femme. Elle ne ressemblait pourtant pas à Chloé, elle n’avait rien de Chloé. Ni les traits, ni le caractère. Elle était tellement en dessous de Chloé. Aucune femme ne pouvait égaler Chloé Bodson. J’avais tellement lutté pour l’avoir. J’avais risqué ma vie, uniquement pour pouvoir l’inviter à diner. Son sale caractère, cette manie qu’elle avait de vouloir être égale à l’homme, cette force et cette endurance, sa beauté glaciale et sauvage. Elle était celle que j’attendais, mais apparemment ce n’était plus mon cas, parce que je ne pouvais plus chasser et qu’elle ne voulait pas un « pantouflard ». Je devais la chasser de mes pensées, elle ne m’aimait pas, je devais tuer cet espoir de la serrer encore contre moi un jour. Elle m’empoisonnait. Mon passé m’empoisonnait. Easter m’empoisonnait. Ce jeu m’empoisonnait. Et si en fait j’étais moi-même le poison ? Si la source de tous mes problèmes n’était qu’en fin de compte moi-même ?

J'avais chaud. J'avais senti cette température monter dans mon bureau dès l'instant où j'avais bloqué mon élève contre le mur. Je n'avais pas prêté attention à sa remarque concernant l'ancien chasseur de dragons que j'ai pu être. Je n'en avais royalement rien à foutre des rumeurs d'adolescents sexuellement frustrés. J'écoutais et je jetais aussitôt. Parfois certaines phrases ou étiquettes restaient gravées dans ma mémoire comme l'association du nom Lilian Easter avec le mot sirène. Cette jeune femme, savait parfaitement comment réveiller mes sens trop longtemps endormis. Je n'avais jamais fréquenté d'autres femmes après Chloé. Je m'étais noyé dans l'alcool de sa faute et j'avais vaincu ce vice. Easter ne ferait que m'entraîner dans une autre forme de dépendance. La séduction, la tentation, la curiosité. Je voulais savoir ce que ça fait, savoir quel gout ça a.*

Mon souffle chaud caressait son visage. Je sentais son corps qui frissonnait et mes yeux captèrent son regard mutin, son sourire malicieux. Elle respirait tentation, elle vivait tentation, elle était tentation. J’avais joué, c’était à son tour. Son souffle délicat me faisait languir encore et toujours plus. Je voyais son cou blanc à ma merci et l’envie d’y déposer mes lèvres devenait persistante, mais c’était son tour, je ne pouvais pas intervenir.


- Mais peut-être que je ne suis pas comme toutes ces sirènes justement…

Elle était bien pire. Elle était le danger à l’état pur et elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait en voulant jouer de la sorte avec son professeur. J’étais conscient des risques que je prenais en la laissant faire. Je risquais ma place à Poudlard. Je risquais une nouvelle dépression. Je risquais un retour prématuré à l’alcool. Je n’avais pas besoin de ça. J’avais seulement besoin d’assouvir ces pulsions animales qui m’animait depuis le début de cet entretien.

- Et puis, qui a dit que je voulais vous faire changer d’avis ?

Je sentais ses lèvres effleurant mon oreille. Elle me rendait fou, mais je ne voulais pas céder. J’étais la figure d’autorité et je blesserais mon orgueil à la laisser gagner ce jeu. Easter se colla d’elle-même contre le mur. Mon sourire se voulait mutin. Mon regard trahissait mon envie de braver l’interdit. Celui d’Easter aussi. La même étincelle brillait dans nos yeux. Ma main s’empara de ma baguette placée comme d’habitude dans ma poche arrière et sans la quitter du regard, je fermais la porte d’un mouvement sec et je fermais à clé, avant de jeter ma baguette sur le sol. Ma main se posa de nouveau sur le mur, enfermant de nouveau la Gryffondor.

- Je suis vraiment navré pour vous mademoiselle Easter, mais je vais devoir vous coller pour votre impertinence.

Je voulais la pousser à bout. Je voulais pousser cette effrontée à la faute. La faire craquer. Je n'étais pas l'un de ces adolescents qu'elle avait l'habitude de séduire. Je pouvais me maitriser. Je pouvais lui résister, même si cela était difficile. La tension de la pièce était palpable. Dans ma tête un tas de scénario se bousculaient. Je me voyais l'arracher du mur où elle s'était de nouveau collée volontairement, puis l'allonger sur le sol avant d'emprisonner ses lèvres et ainsi me libérer de toute cette accumulation de sous-entendus. Je me voyais également la porter et la déposer sur mon bureau avant de pouvoir profiter de ses lèvres comme je l'entendais. J'essayais de chasser aux mieux ces images malsaines de ma tête. Je devais garder mon sang-froid, la faire céder. Je me sentais si vivant. Jouer à un jeu si dangereux si interdit était si gratifiant. J'en devenais ridicule. L'image du professeur se sentant obligé de séduire ses étudiantes pour se sentir viril... Je ne voulais pas être comme ça, mais la tentation émanant d'Easter était si grande. Comment résister à son appel ? Comment la frustrer sans me frustrer moi-même ?

Ma main gauche s’empara doucement de la nuque de la jeune femme. Sa chevelure comme un rideau de soie glissa sur ma main abîmée par les chasses aux dragons effrénées que j’ai vécus plus jeune. Ma main droite parcourut le mur avant d’arriver aux niveaux de ses fines jambes. Je la posais ensuite sur sa cuisse, me baissant un peu pour pouvoir attraper l’arrière de son genou et ainsi lever la jambe droite de la Gryffondor. Elle était de cette manière plus proche de moi que jamais. Je l’avais certainement surprise et je continuais dans ma lancée en posant mon front brûlant contre le sien. Mon souffle était rauque et court. Je réussis néanmoins à articuler quelques mots.


- À moins que vous ne préféreriez que j'appelle le professeur Woodley pour qu'elle se charge de votre sanction. Je serai dans l'obligation de vous laisser partir...

If it's not forever
If it's just tonight
Oh we're still the greatest
The greatest

* Celle-là elle est pour toi *-*
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Lilian Easter


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Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeMer 30 Mai - 0:22

*

Your eyes are sparkling with teenage fire
I'll satisfy your mad desires cause

I love playing with fire
And I don't wanna get burned
I love playing with fire
And I don't think I'll ever learn


Non Lilian n’avait pas peur. Non elle ne craignait rien. Pourquoi aurait-elle peur ? Que craignait-elle ? Une retenue ? La belle affaire ! Que son professeur aille en parler à la directrice ? Lui aussi serait en cause car c’était lui qui l’avait bloquée contre le mur et non l’inverse. Lilian savait tout de même où se trouvaient les limites et malgré son air mutin, séducteur et coquin à outrance, elle n’oubliait jamais le respect. Doherty avait au moins dix ans de plus qu’elle, elle savait où était sa place. Même s’il était clair que les limites s’amenuisaient au fur et à mesure que Doherty se rapprochait d’elle et à chaque fois qu’elle sentait son souffle tiède sur sa peau de perle. A chaque fois qu’elle sentait sa respiration, inconsciemment sa peau se hérissait sur sa colonne vertébrale et elle prenait sur elle pour masquer ses frissons, les dissimuler sous un sourire ou un regard charmeur.

En Doherty Lilian voyait une sorte de challenge, un défi personnel qui lui tendait les bras, outre évidemment le fait qu’elle le trouve terriblement craquant. Et il est clair qu’elle était loin d’être la seule : toutes les élèves, de onze à dix-huit ans craquaient pour l’ancien chasseur de dragons, ce qui expliquait en partie pourquoi les meilleures notes de ses cours étaient détenues en général par les garçons, sauf évidemment pour ces filles qui étaient complètement imperméables et insensibles à ces créatures humaines appelées garçons. Enfin, elles étaient quand même en franche minorité. Alors que pour toutes les autres, les attitudes étaient toujours les mêmes : regards admiratifs, ébahis et surtout niais, des soupirs de joie quand le professeur daignait les saluer dans le couloir et un poster de lui dans leur dortoir. Ce genre de filles qui tentaient de prendre des cours particulier avec lui, dans le seul but de l’admirer un peu plus et d’essayer de le séduire. Alors là, si elles voulaient du cours particulier, elles n’avaient qu’à regarder Lilian !

Si toutes les filles du cours n’étaient pas parties du cours lorsque Doherty convoqua la superbe, il eût été certain qu’elles se seraient toutes stoppées dans leur élan, reconsidérant les paroles de leur professeur dans leur tête avant de faire volte-face et se ruer sur la porte du bureau pour en entendre les moindres bribes de conversation entre l’élève et le professeur. C’est ce qu’on appelle des commères. Ces mêmes commères qui ensuite seraient reparties – discrètement ou non – ébruiter tout ce qu’elles avaient entendu, racontant que Lilian et Doherty s’étaient enfermés dans le bureau de ce dernier après qu’il l’ait convoquée et tout le château aurait été au courant en, allez, trois jours. Tout le monde savait comment le principe des rumeurs fonctionnait. Elles arrivaient comme cela, comme un cheveu sur la soupe en plein milieu d’une discussion entre élèves ou alors parce que le sujet s’y prêtait. Alors ce dernier pouvait varier : Lilian Easter LA Sirène de Poudlard ou le cours de DCFM ; les deux revenant régulièrement. Et puis une, puis deux, puis trois, puis dix, puis trente et enfin tous les élèves étaient informés de faits vrais ou faux et se plaisaient à ajouter parfois certains détails pour rendre la chose encore plus intéressante.

Mais Lilian n’avait que faire de toutes ces rumeurs futures, au contraire, elle trouvait cela tellement amusant que des élèves se régalent de scènes de sa vie ; signe que la leur était beaucoup plus ennuyeuse. Mais cela était dû à son statut qui lui conférait une sorte de rôle de déesse et par sa démesure, tous les faits et gestes d’un dieu se répercutent sur le monde du commun des mortels. En tout cas, Lilian se fichait bien de savoir si tous trouveraient cette aventure passionnante – elle n’en doutait pas une seule seconde – car pour elle, tout ce qui l’intéressait s’incarnait en la personne inattendue de son professeur. Et la belle n’était pas encore au bout de ses surprises.

Soudain, ses deux diamants envoûtants aperçurent une étincelle dans le regard brun mêlé de vert de Doherty. Cette étincelle leur était tellement familière puisque c’était elle qui les faisait briller ordinairement, celle qui les faisait scintiller au fond des lagunes paradisiaques comme des bijoux perdus et inaccessibles. Non, Lilian ne se regardait pas dans le miroir des yeux de son professeur : lui aussi bouillait à l’intérieure et l’étincelle au fond des prunelles vertes était la sienne. Cela fit bien évidemment sourire la magnifique sirène qui se ravissait de voir que Doherty entrait peu à peu dans son jeu et que la porte des dernières limites se refermerait bientôt sur lui. Cependant, elle le laissa jouer, en grande connaisseuse qu’elle était quand bien même elle n’était aucunement patiente.


- Je suis vraiment navré pour vous mademoiselle Easter, mais je vais devoir vous coller pour votre impertinence.

La porte venait de se verrouiller. Aux paroles de son professeur, Lilian fronça légèrement les sourcils. En fait, c’était surtout que s’il la collait, il s’agirait de sa première retenue en sept ans et annoncer à ses parents qu’elle avait été collée parce qu’elle avait séduit – et encore, le mot semblait bien faible lorsqu’on voyait leur situation – son professeur lui plaisait moyennement, même si elle n’était pas obligée de leur dire la vérité ou qu’elle avait été collée tout court. Imaginez la tête des parents Easter. Il était clair qu’ils enfermeraient à contrecœur leur fille dans un couvent pour une durée indéterminée. Non je plaisante, ils ne sont pas aussi durs que cela. Et puis vous voyez Lilian en bonne sœur ? Hé. Néanmoins, la sublime se ressaisit suffisamment vite pour que son froncement de sourcils ne laisse paraître un éventuel désarçonnement. Cependant, elle n’eut pas le temps de répondre que son professeur emprisonna sa nuque d’une main et releva sa jambe droite de l’autre. Si une éventuelle surprise, un éventuel étonnement avait habité ses yeux azurs, il n’était plus désormais car la séduction innée de la jeune fille avait repris sa place et brillait plus que jamais sous l’attrait du jeu dans les lagunes caribéennes.

- À moins que vous ne préféreriez que j'appelle le professeur Woodley pour qu'elle se charge de votre sanction. Je serai dans l'obligation de vous laisser partir...

Un nouveau sourire séducteur étira les lèvres pulpeuses et roses de la Sirène et séductrice jusqu’au bout des ongles, elle osa dépasser légèrement les limites imposées par le protocole et ses deux mains remontèrent le long des bras de son professeur, sans pour autant les toucher ou les caresser et ses mains s’agrippèrent sur sa nuque.

- Vous venez de verrouiller la porte, il serait un peu idiot de me faire sortir maintenant. Elle venait de baisser les yeux et de pencher légèrement sa tête sur le côté dans le but d’appuyer ses dires. Tant qu’on y est, autant faire cela ici. Je veux dire, vous m’aurez à l’œil et donc aucun risque. Et là, la superbe Sirène releva les yeux, plus séductrice et magnifique que jamais, son sourire en coin irrésistible sur le velours rose. Et entre nous, avez-vous vraiment envie d’appeler le professeur Woodley pour qu’elle vienne me chercher ?

La belle en doutait sérieusement mais se retint d’ajouter quoique ce soit. Elle savait qu’elle évoluait dans un terrain dangereux, truffé de mines qui à un moment ou un autre menaçaient d’exploser si elle posait le pied au mauvais endroit. Elle savait pertinemment que chacune de ses paroles laissait la possibilité à son professeur de la lâcher et lui filer une retenue ingrate. Elle se doutait également que Doherty avait une idée derrière la tête sinon cette étincelle n’allumerait pas son regard. Mais Lilian savait également que le risque zéro n’existait jamais et elle aurait beau manier avec précision ses paroles, vérifier minutieusement les endroits où elle posait les pieds, jamais elle ne pourrait être totalement sûre de s’en sortir réellement victorieuse ou du moins, comme elle l’était avec ses jolis cœurs. Car Doherty était loin d’être comme tous ses jolis cœurs par son statut. Il était le seul à détenir l’autorité dans cette pièce et Lilian avait beau être LA Sirène de Poudlard, elle devrait s’y plier, bon gré mal gré ; lui n’en aurait rien à faire.

Peut-être qu’un instant, un court instant, la belle eut une sorte de prise de conscience, se rendant compte qu’elle jouait trop près du feu et que si celui le désirait, il brûlerait sa peau sans se poser de question. Elle seule subirait les ravages de ses langes brûlantes, lui s’en sortirait sain et sauf. Enfin sain, façon de parler. N’importe quel homme ne redevient jamais réellement sain d’esprit après avoir croisé la route de Lilian Easter qui emportait entre ses longs doigts de fée une parcelle de son âme. Et sauf… Qui peut-être se considérer comme sauf lorsqu’un bout de son cœur a été enlevé et que son esprit ne pense qu’à cette magnifique, cette sublime jeune fille. Les dommages collatéraux, si dommage il y avait risqueraient de s’étendre chez les deux parties car ni l’une ni l’autre ne ressortirait pareille et réellement indemne.

Cependant, Lilian se ressaisit en se disant qu’il s’agissait d’un risque à prendre, d’une folie à vivre et que les seuls moments de sa vie qu’elle risquait de regretter seraient ceux où elle n’aurait pas agi. Or, elle refusait de rester là sans rien faire alors que son professeur emprisonnait sa jambe et sa nuque entre ses mains. Au pire elle écoperait d’une retenue, son professeur la verrait comme ces jeunes filles prêtes à tout et n’importe quoi pour réussir, peu lui importait. Elle refusait d’être passive alors que c’est toujours elle qui menait la danse et faisait tourner la tête de chaque garçon qu’elle croisait. Elle refusait de changer ses habitudes, elle refusait de faire comme toutes ces filles inexpérimentées. Non. Elle était Lilian Easter et justement, elle n’était pas comme toutes ces filles. Elle était LA Sirène de Poudlard, celle qui avait les garçons à ses pieds en un seul battement de cils, en un seul sourire charmeur et ravissant et grâce à un seul baiser, elle les faisait tous soupirer son prénom dans leurs rêves les plus fous et les plus secrets. Elle était telle une déesse de la beauté et de la séduction alors il était inimaginable pour elle de se livrer aux mêmes bassesses et activités que les humains ordinaires. Et Doherty non plus n’était pas ordinaire.

Alors, laissant son instinct et sa nature agir pour elle, Lilian décroisa ses doigts autour de la nuque de son professeur pour faire glisser ceux de la main droite contre son cou, non loin de la pomme d’Adam et s’arrêter juste sous le premier bouton défait de sa chemise. Son professeur devait sentir son pouls battre dans son poignet gauche contre sa nuque mais Lilian s’en fichait royalement. Certes la jeune fille n’avait jamais été patiente et Dieu sait qu’elle mourrait d’envie d’ouvrir sans précaution la chemise de Doherty et de lui dévorer les lèvres mais ce n’était pas à elle de faire le premier pas. La galanterie tout de même. Les lagunes paradisiaques aguichèrent le regard de Doherty tandis que ses doigts descendaient vers le deuxième bouton avec lequel ils commencèrent à jouer malicieusement. Lilian sentait le feu sous la pulpe de ses doigts ; elle le sentait prêt à bondir et envahir la pièce. L’air entre son professeur et elle s’était électrifié et l’atmosphère lourde et pesante planait au-dessus de leurs têtes séparées de quelques indécents centimètres. Et puis, parce qu’elle n’en pouvait plus d’attendre mais aussi parce qu’elle tenait à rester dans les dernières limites, elle déboutonna le bouton blanc de la chemise de Doherty avant de le gratifier de nouveau d’un regard à la fois séducteur mais mêlé d’une sorte d’innocence et d’un air follement jouer. Parce que même si elle n’était plus cette ingénue qui s’incarnait un instant dans son regard magnifique, Lilian jouait avec le feu et en était bien consciente.
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Arthur Doherty


Arthur Doherty
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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeVen 3 Aoû - 17:07

Something tells me you made me lose it, ‘cause everything keeps shaking around.
We can cut the rule, make these walls go boom.
We can do this right here and now.







L'interdit. C'était tellement excitant. Cela électrifiait l'ambiance. Cela apportait du piment dans ce jeu de séduction qui me semblait interminable. Je voyais dans le regard aguicheur d'Easter comme une lueur. Elle aussi, elle n'attendait plus que cela. L'envie de nous jeter l'un sur l'autre comme deux bêtes sauvages grandissait chaque seconde. À cet instant-ci je me demandais comment j'arrivais encore à tenir. J'essayais toujours un peu plus de repousser cette échéance redoutable. Une échéance qui allait bien heureusement être inévitable. Personne ne m'avait déjà allumé comme elle le faisait. C'était vraiment bon de sentir le désir m'envahir doucement et de ne pas répondre à l'appel de la chair. Plus il y aurait de retenue et plus l'acte serait savoureux. Je n'arrivais même plus à savoir si c'était bien ou mal de fantasmer sur une jeune fille qui avait la moitié de mon âge. Certes, elle était majeure, mais c'était mon élève et je n'avais pas le droit de risquer mon emploi seulement pour satisfaire mes envies d'homme. Résister à son appel. Ne pas écouter le chant de cette sirène qui était tout sauf innocente. Cela devenait de plus en plus difficile et sentir sa peau délicate en contact avec la mienne me rendait fou. Ses bras s'enroulant autour de ma nuque. Son souffle dans mon cou. La main que j'avais posée sous son genou remontait le long de sa cuisse.

- Vous venez de verrouiller la porte, il serait un peu idiot de me faire sortir maintenant. Tant qu’on y est, autant faire cela ici. Je veux dire, vous m’aurez à l’œil et donc aucun risque. Et entre nous, avez-vous vraiment envie d’appeler le professeur Woodley pour qu’elle vienne me chercher ?

Des idées plus que malsaines me vinrent à l'esprit. De telles idées perverses devraient être prohibées. Je me rendais compte à ce moment que j'étais réellement en manque. M'abstenir aussi longtemps pour ensuite vivre un tel duel rempli de sous-entendus était vraiment nocif pour moi. Je n'avais plus la force mentale pour me contrôler entièrement. Je n'avais plus ce self control de quand j'étais chasseur. Mon divorce m'avait bien plus affecté que je ne l'aurais voulu et depuis, soyons franc, mon activité sexuelle ressemblait à l'encéphalogramme d'une grenouille. Autant vous dire qu'arriver dans cette école qui était remplie de charmantes enseignantes ne vous laissait pas indifférent et il m'était arrivé plus d'une fois de m'imaginer rejoindre certaines dans leurs chambres afin de s'adonner bestialement à des jeux d'adultes. Des jeux auxquels la jeune Easter semblait déjà avoir goûté au vu de son attitude et son assurance, mais surtout au vu de la réputation de séductrice qu'elle avait dans l'école.

- Cela ne serait pas bien difficile pour moi de faire marche arrière maintenant...En ce qui concerne Woodley, cela sera ma parole contre la vôtre, Easter. Et vu le peu d'affection que cette femme vous porte, je suis certain que ma parole l'emportera et nul doute que j'apprécierais le fait de vous voir emmener par cette furie.

Si quelque chose devrait se passer, alors cela serait purement physique. Il était hors de question qu'une histoire naisse entre nous. Ce fut à ce moment que je sentis ses doigts glisser le long de mon cou. Ses caresses aussi douces que de la soie étaient semblables à de légères décharges électriques cherchant à exciter mon corps. Je soutenais son regard de braise, je répondais à ses sourires en coin. J'adoptais son attitude outrageusement sensuelle. Je sentais les battements de son coeur à travers son poignet. Cela trahissait son excitation, malgré le détachement qu'elle essayait d'avoir. Elle avait tout autant envie de m'embrasser que j'en avais envie, mais je savais qu'elle ne ferait rien. Si aucun de nous ne voulait céder, alors nous allions devoir céder ensemble. C'était le seul moyen pour que sa fierté (et la mienne) reste intacte. L'interdit était ce qui l'excitait le plus et je devais avouer que cela me plaisait de savoir que flirter de la sorte avec une élève était dangereux. Sa main joua avec les boutons de ma chemise. La distance entre nos lèvres était encore plus courte qu'avant et je pouvais créer le contact uniquement en penchant un tout petit peu mon visage vers le sien. Finalement elle défit le premier bouton de ma chemise. Cela me fit rire et je profitais de cet effet de surprise pour lâcher soudainement sa jambe et la faire ainsi basculer vers moi. J'avais atteint mon but, c'étaient ses lèvres qui emprisonnèrent les miennes et non l'inverse.

Même si j’avais légèrement rusé pour obtenir ce baiser, le contact de ses lèvres sur les miennes ne fit que m’enflammer encore plus. Je prolongeais ce baiser avec fougue en passant une main dans les cheveux de la Gryffondor et en pressant un peu plus ma bouche contre la sienne, l’empêchant ainsi de rompre ce merveilleux contact. Je menais le jeu et j’en profitais. Quand je me décidais enfin à me détacher de ses divines lèvres roses, je n’avais qu’une seule envie. Celle de recommencer encore et encore.


- Décidément Easter, vous n'avez pas froid aux yeux. Embrasser votre professeur de la sorte...

L'énerver toujours un peu plus. J'adorais cette situation. À mon tour, je laissais mes mains abimées retirer son petit pull pour ensuite défaire un puis deux boutons de son chemisier qui laissait déjà apparaitre sa poitrine. Dans une caresse je remontais ma main gauche jusqu'à son visage puis je la laissais se glisser dans ses cheveux soyeux. Mes lèvres se déposèrent délicatement sur son cou blanc. Sa peau frémissait tout autant que la mienne et je me permettais de descendre encore un peu mes baisers jusqu'à son buste avant de remonter et d'emprisonner brièvement ses lèvres.

- Mettons-nous d'accord sur une chose. Tout ceci restera purement sexuel.

Sans attendre une seconde de plus, je la décollais du mur et la déposais sur mon bureau tandis que je goûtais avec toujours plus d'envie à ses lèvres. Bien ou mal, je n'avais que faire. Elle était tellement désirable et il n'en tenait qu'à elle de tout arrêter, mais on pouvait lire dans ses yeux cette envie de passer au niveau supérieur. Elle s'empressa de dégager les quelques objets qui encombraient le meuble et elle s'allongea en souriant. Avec un sourire mutin, je continuais de défaire un à un les boutons de son chemisier avant de passer une main dans son dos et de la relever facilement vers moi. Son chemisier était complètement ouvert et elle m'aida rapidement à le retirer avant qu'elle ne vienne s'emparer de mes lèvres. Rompant volontairement le baiser, je fixais ses yeux bleus avant de descendre doucement l'une des bretelles de son soutien-gorge. Posant délicatement ma main sur son buste presque nu, je lui demandais dans un souffle.

- Vous êtes vraiment certaine de vouloir continuer ?

En tout cas, je l'espérais et je commençais à avoir chaud avec cette chemise sur le dos.
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MessageSujet: Re: L'innocence perdue [PV]   L'innocence perdue  [PV] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 15:57

*

Come with me.
Let me be your fantasy.
Won't you be my fantasy ?
Welcome to my fantasy.
I'll take you to extasy.

L'atmosphère était tellement électrique dans le bureau de Doherty que l'on se serait cru juste avant un orage. Car c'était bel et bien un orage qui ne saurait tarder à éclater. Lilian comme son professeur se retenaient, jouaient avec les nerfs de l'autre jusqu'à l'usure et surtout parce qu'aucun des deux ne voulait céder en premier. C'était ainsi : jamais Lilian ne cédait face à un homme. Toujours eux d'abord, c'était toujours à eux de s'incliner, de capituler face aux armes de persuasion massive et aux charmes irrésistibles qu'elle déployait et maniait à la perfection. Toujours elle savait comment agir, quand replacer sa mèche derrière son oreille, sourire malicieusement, défier le regard de ses sublimes yeux qu'ils vénéraient tous. Elle savait user de sa voix de velours sensuelle pour les faire fondre un peu plus, quitte à jouer la fausse enfant encore ingénue, ce qui achevaient de rendre les hommes fous et ivres de ses lèvres ainsi que de son corps avant même d'y avoir goûter. Car elle était faite ainsi : tous la voulaient et peut-être qu'elle aussi en avait envie mais avec elle, ce n'était pas la galanterie qui était respectée : les hommes d'abord.

Lilian était une reine et c'était elle qui décidait comment ses sujets devaient agir. Et ces derniers la respectaient. Tous faisaient ce qu'elle souhaitait. Tout, absolument tout. Ils la suivaient du regard, la désiraient, l'embrassaient, se jetaient d'une falaise s'il le fallait. Tous s'exécutaient pour avoir l'attention de la belle car tous vivaient un perpétuel combat de coqs dès lors que la Sirène honorait une pièce de sa présence. Tous voulaient mieux faire que le voisin, tous désiraient avoir l'attention de la sublime : tous ne la voulaient rien que pour eux seuls. Tout homme normalement constitué ne voulait qu'une chose lorsqu'il rencontrait ou croisait Lilian : l'avoir. Cependant, n'est pas encore né celui qui muselera LA Sirène de Poudlard. C'était brider un cheval sauvage, enfermer dans une cage dorée un oiseau de paradis que de convoiter la belle pour son simple plaisir : jamais elle ne tiendrait la durée. Quelques temps certes elle apprécierait mais tôt ou tard, l'appel de la liberté résonnerait de nouveau à ses oreilles, réveillant ses sens endormis et ce pour quoi elle semblait vivre. Elle ne concevait pas de rester attachée trop longtemps : l'épisode de Chuck n'avait été qu'on ne peut plus clair. Plus elle s'attachait plus cela faisait mal à la fin et il était hors de question pour elle de vivre une deuxième fois la même épreuve. Une fois elle s'était laissée prendre au piège, pas deux.

Cependant, avec son professeur, elle avait affaire à quelque chose qu'elle ne connaissait pas réellement. Certes il avait peut-être le double de son âge, cel aà la rigueur elle s'en fichait quelque peu : un homme reste un homme, avec des désirs et Lilian savait qu'il ne tiendrait pas longtemps devant son petit manège de séduction. Mais ce qu'elle n'avait pas vraiment prévu, c'était qu'il lui résiste aussi longtemps. Elle ne le pensait pas capable de lui tenir tête aussi longtemps à vrai dire. Peu de garçons, pour ne pas dire aucun ne la défiaient bien longtemps ; Chuck à la rigueur mais tous cédaient et l'embrassaient par la suite. Tous deux avaient leur fierté qui leur interdisait de flancher et c'était cette dernière qui rendait le climat si pesant au-dessus d'eux. Pourtant, Dieu sait que si elle le souhaitait, Lilian lui tombait immédiatement dans les bras mais elle était incapable de rendre les armes face à lui. Parce que c'était un nouveau défi qui se dressait devant elle, qu'elle voulait repousser ses limites quand bien même elle était plutôt impatiente pour ce genre de choses. Mais le voir lui tenir tête, défier ses azurs irrésistibles, ses lèvres tendres et son corps divin la poussait à ne pas céder et à continuer, quand bien même cela commençait à lui coûter de sa patience.


- Cela ne serait pas bien difficile pour moi de faire marche arrière maintenant...En ce qui concerne Woodley, cela sera ma parole contre la vôtre, Easter. Et vu le peu d'affection que cette femme vous porte, je suis certain que ma parole l'emportera et nul doute que j'apprécierais le fait de vous voir emmener par cette furie.

La belle Lilian haussa un sourcil, un seul et baissa de nouveau les yeux, en laissant ses dents d'ivoire taquiner ses lèvres tendres, histoire de lui faire perdre un peu plus de raison. Elle jouait la carte de la fausse gêne, comme si cela pouvait l'arrêter ; elle était lancée et ne s'arrêterait que lorsqu'elle aurait ce qu'elle voulait. Une seule personne pouvait la stopper : c'était Doherty lui-même mais à voir l'étincelle qui grandissait chaque seconde un peu plus dans son regard, la jeune fille avait bien du mal à croire qu'il serait capable de lui dire stop là tout de suite maintenant.

- Au pire nous pouvons laisser Mademoiselle Woodley là où elle est...

Lilian commençait sérieusement à se languir d'attendre que son professeur cède et le ton de sa voix, à la fin de sa phrase, l'avait légèrement trahie. Tant pis, peu lui importait maintenant. Elle aurait ce qu'elle voulait elle le savait. De plus, elle n'eut pas à attendre longtemps puisque la main qui errait sur sa cuisse la lâcha juste après que la sirène eut défait le bouton de la chemise et la belle bascula vers les lèvres de son professeur, n'ayant aucun moyen d'éviter. Cependant, si elle regretta légèrement de s'être faite avoir de la sorte, elle ne regretta en rien le baiser de son professeur. La fougue pressait leurs lèvres et obligea son professeur à lui passer une main dans ses longs cheveux soyeux, ce qui ne fit que la rapprocher de lui. Ravie de succomber à ses lèvres, la jeune fille avait de plus en plus de mal à se retenir et son corps longiligne et harmonieux se pressait un peu plus contre celui de son professeur.


- Décidément Easter, vous n'avez pas froid aux yeux. Embrasser votre professeur de la sorte...

Elle retira son visage légèrement amusé par ses dires tandis qu'il commençait à lui retirer son pull pour mieux le dévisager de ses deux magnifiques diamants azurs, toujours cette étincelle de malice qui les faisait davantage briller et les rendait encore plus beaux.

- Et vous, vous n'avez pas non plus froid aux yeux : céder ainsi aux appels des sirènes... Cependant, les grands azurs ne restèrent pas ouverts bien longtemps car les baisers délicats de son professeur sur son cou commencèrent à lui faire perdre patience. C'était là le début de sa zone sensible, Chuck le savait très bien mais Doherty non.


- Mettons-nous d'accord sur une chose. Tout ceci restera purement sexuel.

Là, Lilian rouvrit les yeux comme si l'on venait de la réveiller en plein milieu d'un rêve. Son regard et celui du professeur se croisèrent, un semblant d'interrogation et de doute dans les prunelles de ce dernier.

- C'est ce que nous voulons tous les deux, non ? Encore une fois elle avait parlé sans se déparer de son assurance naturelle et que beaucoup lui enviaient. Ses sourcils haussés au-dessus de ses yeux ne faisaient qu'agrandir son regard et appuyaient ses dires. Non elle regrettait rien.

A peine avait-elle répondu qu'elle sentit son corps se soulever puis s'allonger sur le bureau de son professeur. Un sourire étira ses lèvres tendres alors qu'elle continuait de l'embrasser et que lui défaisait peu à peu les boutons de son chemisier. Puis de nouveau, alors que sa poitrine parfaite recouverte de soie et de satin aguichait son regard, Doherty s'arrêta encore une fois, penché au-dessus de la sublime jeune fille qui n'attendait qu'une chose : qu'il continue à l'embrasser encore et encore.


- Vous êtes vraiment certaine de vouloir continuer ?

Elle n'avait pas envie de répondre à cette question alors elle redressa son buste et attrapa délicatement mais fermement le visage de son professeur entre ses deux mains de fée. Elle pressa ses lèvres contre les siennes afin de lui donner un baiser d'abord tendre puis de plus en plus fougueux, tentant de lui transmettre sa réponse par ce baiser. Il comprendrait, il n'était pas totalement idiot tout de même. Puis, lorsqu'elle rompit le baiser, tenant toujours le visage de Doherty entre ses mains douces, elle l'aguicha d'un regard non seulement malicieux car la malice ne semblait plus quitter ses iris depuis l'instant où elle était entrée dans ce bureau mais d'une part également de tendresse ce qui la rendait tellement magnifique et davantage irrésistible. Après quelques secondes elle l'embrassa de nouveau tandis que ses mains descendaient le long de sa nuque pour descendre sur son torse et continuer de déboutonner la chemise.

Une fois ce travail achevé, ses mains commencèrent à ôter la chemise blanche du dos de Doherty et la belle s'allongea de nouveau sur le bois du bureau, ses mains amenant le visage de Doherty à elle. Parce que maintenant, même si elle était à lui, elle restait Sirène et donc, il était à elle également.
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