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"So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]

 
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 "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]

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MessageSujet: "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]   "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.] Icon_minitimeJeu 15 Déc - 19:26



Spoiler:



Anthéa Hallows. Quel prénom n’est-ce pas ? Anthéa. Six lettres. Trois voyelles et trois consonnes. Bref, c’était un prénom des plus parfaits, rien que mathématiquement parlant. Mais outre cela, il était aussi si peu commun, si délicat, c’était comme une marque de fabrique. Combien de fille sur terre s’appelait ainsi ? Tellement peu. C’était un prénom qui restait, qui s’imprégnait, que l’on ne pouvait confondre. Il était mémorable, destiné à être porté par une fille avec du caractère, une fille qui sortirai du lot. On n’avait pas le droit d’être niaise, d’être inintéressante, d’être stupide ou désagréable, lorsqu’on s’appelait ainsi. On était contraint d’être magnifique, d’être intelligente, d’être sympathique. On avait un devoir envers la société : être mémorable. Anthéa Hallows. A cette pensée, le visage de Jules s’étira en un grand sourire. Anthéa Hallows. Il allait au bal avec Anthéa Hallows.

Il s’assit sur son lit, fixant son smoking qu’il avait étendu sur la couverture. Noir, sobre, coupé à la perfection. C’était Irina, l’elfe de maison de la famille qui lui avait envoyé, expliquant que c’était un cadeau des parents Saint-James qui, trop occupés à travailler, n’avait pas pu joindre de lettre. Original, comme scénario, songea Jules, avec un rire jaune. Il était le dernier encore dans son dortoir, tous ses camarades déjà dans la salle commune, à régler les derniers détails pour la soirée. Jules lui, avait pris son temps : il n’était que 7h32 et il avait rendez-vous à 8 heures avec Anthéa devant la grande salle. Anthéa. Il sourit une nouvelle fois, rayonnant. Il n’aurait pas pu imaginer mieux comme cavalière. Et elle avait acceptée, en plus. C’est un carton plein pour le rouge et or, qui, un air stupidement heureux sur le visage, se décida à enfiler l’ensemble envoyé par ses paternels.

Une fois le tout mit, il jeta un regard à son reflet dans le grand miroir en pied du dortoir, et éclata de rire. Il ressemblait à un pingouin dans cet accoutrement. La veste rendait ses épaules carrées, et il n’avait jamais eu l’air aussi sérieux de toute sa vie. Certes, il avait déjà porté un bon nombre de costume, mais ce soir, il ne sut pourquoi, c’était comme une révélation : il se sentait ridicule là-dedans. Il avait l’impression d’étouffer. L’une des raisons était peut-être surement qu’inconsciemment, Jules associait ce maudit ensemble à ses parents, donc à l’étouffement. Mais ce soir, il sortait au bal avec Anthéa. Anthéa Hallows. Pas question donc de passer pour un clown ! Il retira sa veste de costard, remonta les manches de sa chemise, et ajusta son nœud papillon doré. Là déjà, comme ça, il était bien mieux. Plus… Décontracté. Plus lui en fait.

Il se concentra alors sur son visage. Toujours la même gueule, cette expression insolente qui exaspérait la plupart des gens autour de lui. Il se sourit à lui-même, riant. Il avait tout l’air d’un gentleman ce soir. Le garçon tenta, en vain bien sûr, de se coiffer, mais ses cheveux formaient des épis dans tous les sens. Bon, cela avait un certain charme n’est-ce pas ? La mèche, le petit côté dandy… Ce n’était pas si mal non ? Il soupira, passant un peigne dans sa tignasse brune. Sans résultat, une nouvelle fois. Il s’assit sur son lit, abandonnant. Jules s’inspecta sous toutes les coutures, il n’avait pas l’air mal du tout. Il espérait que ça suffirait pour Anthéa.

Le Gryffondor n’en revenait toujours pas. Il s’y était pris à la dernière minute pour inviter une fille, enfin, bien après la moitié des élèves. Bon, il avait toujours eu la jolie demoiselle en tête, mais n’avait pas vraiment songé se lancer. Non, il n’avait pas peur ou quoi que ce soit. Jules avait juste cru que Anthéa serait déjà prise, et depuis bien longtemps. Pour lui, il n’y avait même aucun doute, une fille avec autant de charme, ça ne restait pas libre bien longtemps. Elle était si jolie, si convoitée… N’importe quel garçon devrait s’être rué sur elle dès l’annonce du bal. Le rouge et or ferma les yeux, imaginant la délicate fillette en train de se préparer, dans son dortoir. Il eut un sourire encore plus grand. Quelle tenue allait-elle bien pouvoir sortir ? Dans tous les cas, elle serait surement splendide. Et il ferait un sacré pair, tout le deux. Oui, aller au bal avec Anthéa Hallows était définitivement la meilleure idée qu’il avait eue cette année.

A vrai dire, il ne la connaissait pas si bien que cela. Ils étaient tous les deux en première année, à Gryffondor, la meilleure des maisons bien entendu. Jules ne lui avait pas adressé la parole les premiers mois de cours, bien qu’il l’ait repéré bien sûr. Comment pouvait-on la rater de toute manière ? La rumeur courait qu’elle avait des origines vélanes, et personnellement, le Gryffondor ne pouvait s’empêcher d’au fond de lui, être persuadé que c’était vrai. Car à chaque fois qu’elle rentrait dans une pièce, lui et la plupart des autres garçons d’ailleurs, se sentaient quasi-obligé de se tourner vers elle pour l’admirer. Rien qu’un instant, qu’une seconde suffisait, et on était comblé. Il faut dire qu’elle était vraiment, vraiment jolie, malgré son jeune âge.

Ses cheveux étaient telle une cascade blonde, qui déferlait sur son dos en une masse aérienne et douce. Ses yeux étaient d’un bleu translucide qui obligeait presque à la fixer dans ses pupilles, comme si l’on était hypnotisé. C’était très impressionnant comme spectacle en fait. Mais ce n’était pas si qui attirait tant Jules, c’était la bouche de la jeune fille. Jamais il n’avait jamais vu de lèvres si délicates, elles étaient sensuelles, pulpeuses, d’une forme incroyable : c’était quasi impossible pour le garçon de ne pas les regarder lorsqu’il parlait avec elle. Bien sûr, le tout était complété d’un corps magnifique, svelte et grand. En tout point, Anthéa Hallows était vraiment une fille incroyable.

Et comme ça ne suffisait pas pour le rendre charmante, il fallait que la jeune fille soit une personne agréable et sympathique. C’était même plus que ça, elle avait ce genre de caractère que Jules adorait. Elle était avenante, joyeuse, drôle, mais aussi très franche. Cette qualité, qui parfois s’avérait être un défaut, avait fait rire comme jamais le Gryffondor lorsqu’un jour, il avait fait sa connaissance en s’asseyant à côté d’elle en cours de potions (jamais il ne remercierait son professeur assez pour l’y avoir envoyé). C’était il y a environ 2 mois, et depuis, il lui avait parfois reparlé, dans la salle commune ou au détour d’un couloir ou d’un cours. Il l’appréciait bien, sa manière de ne jamais savoir mâcher ses mots était pour lui un trait de caractère adorable qui le faisait rire à chacune de leur discussion.

Grâce à sa facilité à communiquer, il n’avait pas eu de problème à lui parler, même lorsqu’elle était entouré d’une foule d’amie (souvent très jolie aussi il faut dire), au contraire, il était même devenu ami avec la plupart des personnes de sa maison et de son année. Même si il ne pouvait pas dire qu’il connaissait Anthéa très bien, elle ne lui était pas totalement inconnue, et pour ce qu’il avait vu, il avait envie d’en savoir plus. Lorsque Dylan, un garçon un peu joufflue mais sympathique de Serdaigle lui avait fait remarqué que la jolie Gryffondor était toujours libre, Jules n’avait pas hésité une seconde. Il avait, encore une fois, tenté de se coiffer pour être présentable, et avait été voir la demoiselle dans la salle commune. Ni une ni deux, il lui avait demandé, avec son sourire et sa gueule d’ange si elle voulait un cavalier pour le bal, et que si oui, il irait avec plaisir avec une jolie fille comme elle. Du banal, du classique. Ca n’en restait pas moins vrai.

S’assurant qu’il était prêt, il noua ses lacets et descendit de son dortoir, sortir de la salle commune et prit la direction de la grande salle. Il discutait avec un groupe de première année, tout en regardant autour de lui les autres élèves. Tout le monde était d’un chic assez impressionnant, c’était beau à voir. Le château lui, était illuminé de partout, et une musique douce provenait de la grande salle où tout le monde se dirigeait. Jules, de sa démarche gracieuse, riait aux éclats aux blagues de ses camarades, tout en se demandant à quoi Anthéa ressemblerait ce soir. C’était un peu comme attendre d’être ébloui par un éclair. Et Jules n’aimait pas attendre. Tous ses camarades enviaient d’ailleurs le jeune homme d’y aller avec la jolie Gryffondor, car ils n’avaient tous eu la chance d’avoir une cavalière. Ni une cavalière aussi magnifique que celle du jeune Saint-James. Sauf peut-être Edouard, et la jolie Lucy. Non, non, non, pensa Jules. Anthéa vaut mieux que toute les cavalières des autres, même réunies.

Il arriva devant la grande salle, et alors que tous ses camarades pénétraient dedans, Jules jeta un coup d’œil à sa montre doré : 19h58. C’était parfait. Il regarda autour de lui, cherchant des yeux la jeune fille. Son visage était radieux, et son cerveau ne cessait de répéter dans sa tête, Jules, tu vas au bal avec elle. Avec Anthéa Hallows. Il allait au bal avec Anthéa Hallows.
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MessageSujet: Re: "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]   "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.] Icon_minitimeJeu 15 Déc - 23:12

Tenue et coiffure d'Anthéa:
Spoiler:



La jeune fille passa ses doigts dans le tissu doux de sa robe, émerveillée. Dire qu’elle avait rêvé toute sa courte vie, de participer à un bal, et de porter une robe magnifique serait un mensonge. Non, Le rêve de la jeune lionne, durant de nombreuses années, avait été de s’embarquer sur un navire et voyager à travers le monde, visiter des pays mystérieux et inconnus, des îles tropicales où les oiseaux aux plumes chatoyantes fuyaient à votre passage. Mais, elle n’était pas contre le fait de participer à un bal, d’autant plus qu’on racontait que celui-ci était particulièrement réussis. Le bal de Poudlard. Autrefois, elle aurait refusé tout net d’y participer, mais depuis quelques temps de grands changements s’étaient opérés en elle, et ces changements avaient des noms : Maya et Georgia, qui avaient débarquées durant les dernières vacances, et qui avaient tout chamboulées. Avant, Anthéa était une vraie sauvage. Elle ne se coiffait que rarement, s’habillait avec les premières choses qui lui tombaient sous la main, et revenait très souvent sale le soir, après ses escapades dans les champs qui entouraient la maison. Tant de fois, sa gouvernante, et la femme de ménage l’avaient sévèrement réprimandée, notamment lorsqu’elle faisait des bêtises et cassait la vaisselle lors de ses colères, mais jamais cela n’avait porté ses fruits. Il avait fallu que ses deux chères cousine viennent à la maison, et soient très franche, pour que la mentalité de la jeune fille change. Elles étaient arrivé un tard, un matin, et avaient vu Anthéa courir dans entre les arbres, sale et décoiffée. Les deux jeunes filles, alors déjà bien féminines, n’avaient cessé de s’horrifier sur la tenue et l’apparence de leur petite cousine.

Tout d’abord, très vexée par les critiques virulentes de ses deux cousines, la petite lionne s’était réfugiée dans sa chambre, très en colère. Puis, pour la première fois depuis bien longtemps, avait pris une glace et s’y était regardée. Alors qu’auparavant, jamais elle n’avait prêté réelle attention à son physique, elle s’était observée avec attention. Et peu à peu, l’état de ses cheveux, de sa peau, de tout son corps l’avaient choquée. Elle s’était alors couchée sans avoir mangé, et le lendemain matin, pour prouver aux deux jeunes filles qui logeaient chez elle, qu’elle pouvait être jolie quand elle le voulait, elle s’était levée plus tôt, et s’était postée dans la salle de bain. Avec une farouche volonté, elle avait pris la brosse et s’était acharnée sur ses cheveux, presque avec fureur. Lorsqu’ils avaient été entièrement coiffés, elle s’était trouvé un visage nouveau, déjà plus beau qu’avant. Elle s’était alors passé les doigts dans sa chevelure, s’étonnant de les trouver si doux et soyeux. Attrapant ensuite une boite de maquillage qui trainait par là –surement à l’une de ses cousines-, elle essaya, avec une patience peu commune, de s’en appliquer sur les yeux. Cependant, elle ne l’avait jamais fait, et au bout de plusieurs échecs, elle commença à s’énerver.

Ce n’est que plusieurs de dizaines de minutes plus tard que, Maya entrant dans la salle de bain, la découvrit, pleurant de frustration, assise au milieu de la pièce, le maquillage éparpillé autour d’elle. Anthéa lui avait alors lancé son regard le plus noir, et sa cousine, avait ri. A partir de ce moment-là, Maya et Georgia, fières d’avoir pu convertir leur jeune cousine à la féminisation, l’emmenèrent dans tous les magasins sorciers et moldus possibles, lui refaisant avec un plaisir non dissimulé tout sa garde-robe. Au début, la jeune lionne avait trouvé cela horrifiant, puis peu à peu, y avait pris goût, avec l’aide de ses deux acolytes. Les deux jeunes cousines lui avaient également donné un carnet remplis de tous tas de sort utile pour les cheveux et le maquillage, qui lui servirait probablement à Poudlard, ou pour une soirée. Si au début, elle avait regretté ses escapades dans la nature, peu à peu, cette envie avait disparu, au profit d’une autre : la danse. Elle avait pris quelques cours étant plus petite, puis avait bien vite arrêté, dégoûté par la rigueur de telles pratiques. Mais, elle avait recommencé, et chose étrange, cela lui avait énormément plus. Ses parents, voyant qu’enfin elle s’intéressait à des activités plus féminines avaient proposé de lui donner d’autre cours qui lui seraient utiles plus tard, et, avec les arguments imparables de ses cousines, elle avait accepté, et avais appris tout un tas de choses dont elle n’aurait jamais cru que cela existait, et notamment, plusieurs danses de salon.

En repensant aux cours où elle s’était énervée, la jeune fille eut un sourire. Au final, ses cousines avaient bien fait de la pousser à en prendre, car ils pourraient bien lui servir ce soir. Un bal ! Non, décidément, elle ne s’y faisait pas. Jamais elle n’aurait cru pouvoir y participer ! Et pourtant ! Elle passa sa main aux doigts vernis en violet clair dans ses longs cheveux blonds. Lorsqu’elle était revenue à Poudlard, vêtue avec goût, coiffée, les ongles manucurés, les yeux soulignés de maquillage, elle avait vu les garçons changer d’attitude envers elle. Avant, elle n’hésitait à frapper les plus téméraires, et plus aucun garçon ne l’approchait. A quoi bon ? Elle n’était qu’une petite sauvageonne qui donnait des claques aux garçons. Mais depuis, elle avait passé deux semaines en compagnie de deux charmantes jeunes filles qui lui avaient peu à peu transmis leur mode de pensée, et aussi certaines de leurs manies. Les garçons, elle ne s’y était pas vraiment intéressé, mais vu les regards qu’ils lui lançaient maintenant et leurs comportements, elle avait été obligée de les côtoyer plus souvent. Elle s’y était doucement faite, mais elle n’aimait tout de même pas qu’ils s’approchent trop d’elle. Cependant, elle avait dû s’y faire.

Elle revint sur terre lorsque des gloussements se firent entendre à travers la porte de la salle de bain. Jetant un regard sur le réveil, qui ornait sa table de nuit, elle haussa les épaules. Elle avait largement le temps. Elle attrapa son carnet de sortilège de beauté, sa robe, et fila dans la salle de bain. Elle fila directement sous la douche et se savonna énergiquement. Une fois ses cheveux lavés, elle s’enroula dans une longue et douce serviette blanche. Elle soupira et utilisa un sort de séchage, pratique, rapide. Puis, ouvrit son carnet à la page coiffure. Feuilletant un moment le livre, elle trouva son bonheur, et entama une longue série de mouvement circulaire au-dessus de sa tête, et peu à peu, ses longues mèches dorées se mouvèrent pour former un chignon. A peu près satisfaite du résultat, elle retourna dans le dortoir et dénicha son parfum dans sa trousse de toilette. L’essence florale flotta quelques secondes autour d’elle, puis elle s’y habitua et ne la sentit plus. Elle revêtit avec lenteur sa robe en mousseline violette pâle, et à nouveau passa ses doigts dessus, appréciant la douceur du tissu. A nouveau, elle se dirigea vers la salle de bain, et passa sur ses yeux et ses lèvres sa baguette, se rappelant d’une formule pour le maquillage.

Alors, elle enfila des ballerines noires et se rendit dans la salle commune de gryffondor, et d’ici, se mit à marcher en direction de la grande salle, là où se déroulerait principalement le bal. A côté d’elle, des filles surexcitées sautillaient, et elle se mit à rire face au spectacle qu’elles offraient. Elle descendit les marches et une fois arrivé en bas, chercha des yeux son cavalier. Elle secoua la tête. Non, elle ne s’y habituerait pas. Son partenaire était en fait un garçon de sa maison, qu’elle n’avait autrefois remarqué, mais qui depuis quelques temps lui parlait souvent. Depuis qu’elle avait changé, en fait. Elle le trouvait plutôt sympa, et avait été contente de partager quelques cours à ses côtés. Au début, elle ne pensait pas aller au bal, ou en tout cas, seule. Et puis, plusieurs garçons lui avait demandé de l’accompagné. Elle avait été réticente, n’aimant pas se lier à un parfait inconnu pour une soirée. Oui, ça aurait pu être agréable, mais elle se serait probablement sentie mal à l’aise. Alors, quand Jules lui avait demandé, elle avait immédiatement accepté, libérée d’un poids. Après cela, elle avait pu dire à chaque garçon l’abordant, qu’elle avait déjà un cavalier. Elle connaissait plus ou moins Jules, et savait qu’il ne ferait pas n’importe quoi, ou du moins, elle savait qu’avec lui, elle passerait surement un bon moment. Elle finit par le trouvé, planté au milieu des élèves en tenues de soirée. Il était habillé d’une chemise blanche et d’un nœud papillon doré, ce qui, en fait, le rendait plutôt élégant, mais élégant cool. Ses cheveux bruns partaient en tous sens et il avait un air légèrement émerveillé plaqué sur le visage. Tous ces détails firent sourire Anthéa qui se dirigea d’un pas joyeux vers lui. Une musique douce se faisait entendre et l’ambiance était déjà au rendez-vous. Rendue joyeuse par tous ces gens sur leur 31 et par les discussions fiévreuses qui résonnaient çà et là, elle passa derrière son cavalier, et cacha ses yeux de ses mains
.

-Hey, devine qui c’est !

Puis éclatant de rire, impatiente de voir de face son partenaire, elle se mit devant lui, et lui sourit.

-Pouh, si tu savais comme les filles sont surexcitée là-haut, c’est un vrai calvaire de rester avec elles ! Elles n’avaient fait que crier, se battre pour le maquillage, crier encore, se disputer violement pour des histoires de chiffons, et pleurer. Autant dire qu’Anthéa, peu patiente, en avait vite eu raz-le-bol. Heureusement, elle n’avait pas mis longtemps à se préparer, et elle avait rapidement pu se défaire de ces oies caqueteuses. Après quoi, fixant son regard sur le jeune garçon qui l’accompagnait, elle tira doucement sur son nœud papillon en s’exclamant :

-Ouh, que tu es élégant ! Je connais des filles qui vont être jalouses de moi ! Rit-elle en lui faisant un clin d’œil.
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MessageSujet: Re: "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]   "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.] Icon_minitimeMar 20 Déc - 23:12

Jules était impatient, et ses pieds ne cessaient de taper nerveusement le sol tandis que ses yeux cherchaient à travers la foule le visage doux et gracieux d’Anthéa. Il n’avait pas peur, au contraire, il sentait chaque parcelle de son corps animée par une impatience qu’il connaissait bien. En effet, le rouge et or était quelqu’un de très vif, et son corps était soumis à ce trop-plein d’énergie assez régulièrement. Chaque moindre attente, chaque seconde gâchée à regarder sa montre rendait le garçon fou, car il aimait tant avoir tout, tout de suite ! Il gémit, se mordant la lèvre et levant, par habitude, les yeux aux ciels. Il avait envie qu’Elle arrive, que la soirée commence une bonne fois pour toute. Il était sur d’ailleurs que cette dernière serait remplie de surprise, car la jolie Gryffondor n’était pas une fille prévisible. Cependant, le première année n’appréhendait pas le moins du monde. Il aimait l’aventure, il adorait ça. Cela lui rappelait les après-midis dans le parc du domaine familial, à explorer la forêt environnante avec Emmanuelle, à construire des cabanes ou à jouer au cache-cache. Il adorait fouiller la nature, à la recherche de trésor perdu ou enfoui, de trouvailles, d’aventures. Même sa rencontre avec un sanglier sauvage, lorsqu’il avait 8 ans, ne l’avait pas le moins du monde effrayé. Au contraire, il avait ris. Mais bon ce soir, il n’avait pas à faire à une bête, mais plutôt à une belle.

Il décida donc d’occuper son esprit à regarder ce qui se passait un peu autour de lui. Il faut dire que c’était une véritable effervescence, et ses yeux verts étaient éblouis par la quantité de couleur qui défilait devant lui. C’était comme une peinture moderne si on plissait les yeux, on ne distinguait alors plus que des nuances, des formes et des tissus qui se mouvaient de toute part. C’était assez impressionnant. Jules rouvrit ses paupières pour discerner des visages familiers. Il y avait bien certains connus, mais le garçon ne s’attarda pas dessus, trouvant un jeu bien plus amusant : repérer les couples les mieux, ou les moins bien, accordés. C’était simple, mais cela occupait rapidement l’esprit du Gryffondor qui se prit vite au jeu. Par exemple, les deux élèves qui, semblait-il, étaient en sixième année, s’avançant au milieu de la foule, créèrent un silence étourdi, était un couple plutôt réussi. La pâleur du garçon contrasté magnifiquement avec la couleur chocolat de la peau de la jeune fille. Bref, c’était un assemblage réussi. Mais on ne pouvait pas en dire autant de celui qui les suivait, qui devait être les meilleures amis respectifs des deux de devant. La robe de la fille était d’un rose pétard et le smoking du garçon d’un vieux blanc sale. Le tout réunit formait un ensemble très disgracieux qui fit rire Jules.

Mais il n’eut pas le temps de rire plus longtemps. Il sentit deux mains lui barraient la vue, se posant délicatement sur ses yeux. Il sentit sa peau frissonnée sous sa chemise, et un sourire s’étira sur son visage, lui donnant, il supposait, un air des plus ridicules. Une jolie voix, mélodieuse, retentit à ses oreilles comme le tintement d’une clochette. C’était Elle, inévitablement.


-Hey, devine qui c’est !

- Hum, vraiment aucune idée ! répondit Jules en riant.

A peine avait-il finit sa phrase qu’Anthéa s’était plantée devant lui, rayonnante, accompagnée d’une odeur de fleur. D’ailleurs, si elle l’avait fait quelques secondes avant, Jules n’aurait surement pas répondu à sa blague, car en la voyant de face, il fut comme frappé par la jeune fille. Frappé par sa beauté, encore plus ce soir que d’habitude. Le Gryffondor tenta de rester normal, mais ne put s’empêcher de la détailler avec précision, étonné et ravit par chaque petites choses qu’il voyait. La jeune fille portait une robe ni trop longue ni trop courte, violette claire, faite dans une matière aérienne. Surement de la mousseline, ou du tulle. Jules ne connaissait pas grand-chose à la couture, de toute manière. Les longues jambes de la rouge et or se terminait par de petites ballerines noires qui chaussaient ses pieds délicats. Terminant son inspection, le Gryffondor s’autorisa à la regarder en face, admirant son visage. Il en fut une nouvelle fois soufflé. Elle était vraiment terrible comme ça, songea-t-il. Ses cheveux étaient relevés en chignon désordonné, bien que chaque mèche tombe à la perfection. Elle était maquillé certes, mais légèrement, ne faisant ressorti que les meilleurs traits de son visage : les pomettes, les lèvres, les yeux… Vraiment, il n’avait rien à redire. Il était ébahit.

Il songea alors qu’Anthéa n’avait pas toujours été ainsi. Non, ne vous inquiétez pas, jamais, au grand jamais, elle n’avait été laide. L’idée était tout bonnement inconcevable. Non, elle avait juste été légèrement plus… Sauvage. En fait, c’était le genre de fille que Jules regardait en soupirant, pensant qu’elle pourrait être divine si elle faisait un peu plus attention à elle. Avant, la rouge et or avait les cheveux en bataille, les habits froissés et sales, et elle avait tout d’une petite casse-cou. Pour être honnête, elle faisait parfois un peu peur à Jules, car il savait qu’elle n’hésitait pas à se battre, à mordre ou à frapper les garçons. Or, le garçon avait été éduqué à se comporter comme un gentleman, ce qui était donc assez troublant lorsque l’on se retrouvait face à une fille qui elle, n’avait rien à faire de vos manières, voir les détestait. Le Gryffondor avait donc alors gardé ses distances avec la fillette. Pourtant, au retour des vacances, il avait cru qu’une nouvelle recrue venait d’arriver à Poudlard. Il se rappela de son arrivée dans la salle commune, le jour de la rentrée. Tous les garçons en avaient été subjugués, Jules le premier. Elle était coiffée, manucurée, gracieuse, délicate, bref, le total opposé. On avait eu du mal à la reconnaitre. Jules sortit de sa rêverie au son du rire d’Anthéa
.


-Pouh, si tu savais comme les filles sont surexcitée là-haut, c’est un vrai calvaire de rester avec elles !

Jules rit aussi, imaginant le bordel qu’il devait régner à l’étage, dans les dortoirs et les salles des bains des filles. Les cris… Il en frissonna presque, rien qu’en l’imaginant. Le bal était tellement important pour la gente féminine… Anthéa visiblement, échappait à la règle. Le Gryffondor songea surtout qu’elle, elle n’avait pas besoin de passer des heures à se préparer. Elle était jolie dans tous les cas, et s’embellir devait être rapide, mais rageant à voir pour ses camarades qui devaient tenter pour tous les moyens de lui ressembler. Dieu merci, les garçons ne se comportaient pas ainsi pour cette soirée auxquels ils accordaient peu d’importance. Pour eux, c’était surtout une excuse pour boire et tenter d’embrasser leurs cavalières. Le première année était lui cependant un peu plus éduqué, et voyait plus cela comme une tradition. Mais au point de se battre pour un smoking qu’il avait « vu avant toi », peut-être pas.

-Je n’imagine même pas ! Je sens que ce soir, on va être servi niveau gloussement et rire niais ! Mais bon, je te rappelle que c’est « le bal », répondit Jules, encadrant le mot bal de guillemet avec ses doigts, et en imitant une voix féminine exagérée.

Anthéa sourit, regardant le garçon dans les yeux. Elle l’examinant, et tirant sur le nœud papillon de celui-ci, elle parla d’une voix hilare, accompagnant le tout d’un clin d’œil.


-Ouh, que tu es élégant ! Je connais des filles quivont être jalouses de moi !

-Merci ! Jules eut aussi un rire, et son visage se fendit en un rictus heureux. J’avoue que je ne sais pas si je vais rester toute la soirée avec toi, avec la tooonne d’admiratrices que j’ai ! Il rit une nouvelle fois. Je rigole bien sûr. Pas question que je te laisse ! Car si tu savais le nombre de garçon qui te sauterait alors dessus ! Tu es vraiment magnifique ce soir!

Le garçon remarqua alors un serveur posté devant les grandes portes de la salle, tenant un plateau où était disposé des coupes de différents boissons. Faisant signe à Anthéa d’attendre, il bondit vers lui, embarquant deux verres de champagnes. Jules adorait cette boisson, et en plus, s’étant renseignée à l’avance, tant que l’on ne consommait pas du whisky pur feu, les mineurs pouvaient boire, raisonnablement bien sûr, quelques verres d’alcool. Assez surement pour avoir les yeux qui brillent. De son jeune âge, mais aussi de son poids plume, le Gryffondor ne tenait pas du tout la boisson, et l’avait appris à ses dépens au mariage de sa tante, durant les vacances. Il avait fini les coupes que les adultes laissaient trainés, pensant qu’il rirait juste alors plus facilement, comme sa mère lorsqu’elle avait bu trop de muscat. Il n’avait vraiment pas imaginé qu’il finira allongé sur le sol, avec l’impression qu’on allait lui arracher les intestins, avec en prime la tête qui tournait, et une migraine incroyable le lendemain matin, plus une bonne correction de ses parents. Il avait donc plutôt intérêt à faire attention. Il revint vers Anthéa et lui tendit la coupe avec un grand sourire.

-On devrait porter un toast avant ce début de soir ! Il leva son verre, plongeant ses yeux dans les pupilles bleutés de la jeune fille. A quoi le portons-nous ?
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MessageSujet: Re: "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]   "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.] Icon_minitimeSam 24 Déc - 22:19

- Hum, vraiment aucune idée ! Avait-il répondu en riant.

La jeune fille s’était jointe rapidement à son rire. Elle avait levé les yeux au ciel devant sa réplique, et avait mis les mains sur ses hanches. Non mais ! Ses doigts, fins et longs avaient de nouveau touchés la mousseline légère qui composait sa robe, et sans vraiment s’en rendre compte, elle avait attrapa le tissus pour le toucher à nouveau et apprécier sa texture. Ce geste, elle l’avait déjà fait tant de fois qu’elle ne le comptait même plus. Elle n’avait réellement pas l’habitude de s’habiller aussi bien, et surtout de se montrer dans cette tenue devant autant de monde. Bien heureusement, la plupart des personnes qu’elle croisait semblaient s’être prises au jeu du bal, et tout le monde était parfaitement bien habillé, à part quelques individus qui regardaient autour d’eux l’air blasé, presque dégoûtés, même. Haussant un sourcil, la jeune fille les dévisagea un moment. Pourquoi venaient-ils ici s’ils se sentaient si mal ? Ils avaient qu’à rester dans leur dortoir, et bouquiner, ou bien même dormir. Elle connaissait du monde qui avait préférés rester en haut plutôt que de se montrer au bal, le plus souvent c’était des filles qui n’avaient simplement pas trouvé de cavalier, ou bien qui avait vu le garçon de leurs rêves demander à d’autres filles de les accompagner. Pour sa part, jamais Anthéa n’aurait raté cet évènement, et si seulement elle l’avait fait, ses deux cousines l’auraient harcelée de lettre jusqu’à ce qu’elle y aille. Et même si Anthéa leur en aurait voulu de faire cela, elle comprenait maintenant pourquoi elles avaient tant insisté pour qu’elle y aille. Du peu qu’elle avait vu, elle trouvait cela merveilleux. Elle détaillait avec surprise tous les gens qui passaient, impressionnée de les voir habillé élégamment, et de ne pas avoir sur leur dos les uniformes sombre de tous les jours. Les filles, principalement, étaient magnifiques dans leurs robes aux couleurs chatoyantes. Et dire que ces charmantes demoiselles étaient, il y a quelques secondes plus tôt, de parfaites harpie, hurlante et échevelée.

-Je n’imagine même pas ! Je sens que ce soir, on va être servi niveau gloussement et rire niais ! Mais bon, je te rappelle que c’est « le bal ». Dit-il en se servant de ses doigts pour mimer les guillemets.

Depuis qu’elle avait changé, plusieurs filles, justement celles qui gloussaient, avaient abordé la jeune lionne, et sous les bons –ou pour cette fois-ci, mauvais- conseils de ses cousines, Anthéa était allée vers elle. Il est vrai que c’était plutôt plaisant d’avoir des « amies » pour faire du shopping, ou pour discuter des ragots qui circulaient dans Poudlard, mais l’impétueuse rouge et or ne pouvais plus supporter les gloussements incessants des jeunes filles. Un garçon leur parlait, quelques secondes plus tard, elles gloussaient comme des oies en le regardant. Anthéa se mettait à côté d’un garçon en cours, elles gloussaient. En fait, la jeune fille avait rapidement remarqué qu’elle riait niaisement pour un rien. Parfois, elle s’était surprise à faire de même, et depuis elle évitait de rire pour rien, surveillant même ses sourires. C’était tout simplement insupportable, et depuis, elle essayait de trainer avec d’autres personnes un peu plus matures, même si elle continuait à aller avec elle, juste pour le shopping et les coquetteries.
LE bal, comme le soulignait Jules. Oui, c’était la soirée où l’on célébrait la fuite des Mangemorts, et avant tout, c’était une sorte de tradition qui se perpétuait, probablement depuis les tout débuts de l’école. Au début de l’année, Anthéa l’avait trouvé totalement stupide, et puis, à cause de ses deux cousines, elle avait commença à trouver cela… distrayant. Plus ou moins. Et puis, maintenant qu’elle était là, il fallait avouer que ce n’était pas si mal que cela, surtout avec son cavalier, qu’elle connaissait plus ou moins, et qui avait au moins un peu de présence d’esprit ! Parfois, elle apercevait des garçons qui la suivaient des yeux et qui ne pouvaient aligner deux mots de corrects quand elle était à leurs côtés. Il y en avait peu, mais ça l’énervait tellement qu’elle partait. Là, au moins, il arrivait à parler, et était même drôle
.

-Merci ! Jules sourit. J’avoue que je ne sais pas si je vais rester toute la soirée avec toi, avec la tooonne d’admiratrices que j’ai ! Je rigole bien sûr. Pas question que je te laisse ! Car si tu savais le nombre de garçon qui te sauterait alors dessus ! Tu es vraiment magnifique ce soir!

Tout d’abord, Anthéa ne put que lever les yeux au ciel en riant devant les bêtises prononcées par son compagnon, puis, la deuxième partie de la phrase la laissa légèrement gênée. Elle ne rougit pas, ce n’était pas son genre, mais elle n’était pas vraiment habituée aux compliments, elle qui avait eu droit à tant de regard méprisant, quelques mois plus tôt !

-Tu raconte n’importe quoi ! Mais, merci quand même. Sourit-elle.

Alors, Jules fit un léger signe à la jeune lionne qui ne comprit pas le moins du monde son attention. Elle l’observa partir avec une pointe d’étonnement, et resta plantée là, au milieu. Pendant un court instant, elle resta là, sans aucune réaction, et faillit s’énerver devant le comportement du garçon. Mais, quand elle le vit revenir avec deux coupes dans les mains, elle calma immédiatement les vagues houleuses de colère qui montait en elle et se réprimanda intérieurement. Franchement, pourquoi s’énerver pour cela ? Il était juste allé lui chercher à boire. Evidemment, il aurait pu le lui dire au lieu de lui faire un simple geste, mais ce n’était pas la peine de se mettre en colère pour si peu ! Non, elle n’était pas en colère, juste légèrement agacée. Elle leva les yeux au ciel, et sourit largement, comme pour essayer de se faire pardonner ses saut d’humeur, et attrapa le verre qu’il lui tendait doucement, en souriant lui aussi. Elle jeta un regard au liquide ambré qui pétillait au fond de son verre et reconnu du Champagne. Elle huma le parfum de la boisson et se rappela les quelques verres que son père avait bien voulu lui accorder quand elle était petite. Elle aimait assez ces boissons pétillantes qui lui piquaient allègrement la langue et le palais, cela lui avait fait faire de drôle de grimace, les premières fois qu’elle avait goûtées !

-On devrait porter un toast avant ce début de soir ! Il leva les yeux et les plongea dans ceux d’Anthéa. La jeune fille qui avait commencé à porter le verre à ses lèvres interrompit son geste.
-Oui, pourquoi pas !
-A quoi le portons-nous ?

Ah, bonne question. La lionne fronça les sourcils tout en réfléchissant rapidement. A quoi pouvaient-ils porter leur toast ? Souvent, lorsque ses parents le faisaient, c’était pour une nouvelle année, un anniversaire, ou un mariage. Pour un sujet important, et heureux, en somme. Mais là, qu’y avait-il de spécial ? Qu’y avait-il de particulier à fêter ? Ah, oui, la libération de Poudlard ! C’était LE but de la soirée, et la jeune fille pensa que c’était une bonne idée de célébrer cela. Tant de gens avaient été torturés, blessés, et ils avaient vécus de longs mois dans la peur, alors, oui, c’était un bon sujet. Joyeux et prometteur.

-Sur la Libération du château. Et puis, pourquoi pas sur l’amitié ? Dit-elle en faisant un clin d’œil à Jules.

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MessageSujet: Re: "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]   "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.] Icon_minitimeJeu 29 Déc - 13:33

-Oui, pourquoi pas ! répondit gaiement Anthéa.

Jules se sentit soulagé, car revenant avec les deux coupes, il avait cru avoir une once d’agacement dans les yeux bleus de la jeune fille. Du fait qu’il était parti subitement sans dire où il allait ? Surement. Le garçon se mordit l’intérieur de la joue, légèrement honteux de son attitude. Ce n’était pas des manières de gentlemen, pas celle qu’on lui avait apprise ! Et dieu sait combien il en avait appris, des manières ! Pour être honnête, il avait même eu des cours de sa tante Michelle, sur la danse, la tenue à table, comment se coiffer –bizarrement, celui-là n’avait jamais réussi à porter ses fruits- ou même comment nouer une cravate. C’était, selon ses parents, ainsi que l’on formait un bon Saint-James, comment on rendait un garçon un modèle pour les autres. Parfois, Jules avait l’impression d’être une poupée que l’on modelait au bon gré des envies de sa famille, et l’idée le rendait malade. Il n’avait pas envie de plaire à ses parents, alors là, pas du tout. Cependant, consciencieux de plaire au reste de la société, il avait docilement écouté ses leçons qu’il trouvait, soit dit en passant, légèrement ridicule, et les avait reproduite à chaque diner auquel ses parents le trainait. Mais lorsqu’il était chez lui, mais surtout que papa et maman y étaient aussi, l’attitude du Gryffondor changeait du tout au tout. D’éduqué, propre sur lui et poli, il devenait insolent, mesquin, et n’hésitait pas rentrer couvert de boue après ses escapes dans la forêt avec Emmanuelle. Bien sûr, cela mettait ses parents dans une rage folle ! Mais avant que l’orage et la punition ne s’abattent, ils recevaient un hibou du ministère, et devaient partir sans attendre. Jules entendait encore le « crac » singulier du transplanage dans le fond de ses tympans.

Mais ce soir, il avait plutôt intérêt à savoir se tenir, et il savait qu’il n’avait pas marqué de point en disparaissant ainsi. Mais il était ainsi, le Jules. Vif, changeant. Lorsqu’une idée germait dans son esprit, il devait la mettre en œuvre, par tous les moyens possibles. Il haïssait l’attente, lui pour qui chaque chose était une source possible d’amusement, d’aventure et de découverte. Il voyait une nouveauté, et voilà qu’il avait envie de s’en approcher, de la toucher, de la découvrir ! Jules ne tenait pas vraiment en place, à tel point que petit, ses parents l’avaient cru hyperactif. Enfin, c’était l’une des amies de sa mère qui l’avait suggéré, car Madame Saint-James était, elle, bien trop occupé pour s’en soucier. Le garçon se rappelait encore du rendez-vous chez le médecin de famille, qui lui avait fait faire tout un tas de test. A l’époque, Jules n’ayant que 7 ans, il n’avait pas vraiment compris ce qui se tramait autour de lui, se contentant de répondre, dessiner, mimer et raconter ce qui lui passait par la tête. Il ne comprenait pas que si le résultat de cet étrange examen s’avérait positif, il serait surement devenu la honte de la famille, et obliger à prendre un tas de traitement. Dieu merci, le docteur avait simplement conclu que c’était un garçon très vif et curieux, un peu trop certes, mais que cela était normal pour son âge. En bref, rien d’alarmant, et que cette agitation serait surement de courte durée. Eh bien, il avait tort ! L’enfant impatient qu’il était n’avait pas disparu, au contraire, et en grandissant, ce trait de caractère s’était accentué. De plus, plus il devenait âgé, plus son champ de jeu s’élargissait, et il découvrait de nouvelle chose, les filles, finir les coupes de champagne, et pleins d’autre passe-temps et de nouveaux jouets.

D’ailleurs, ceux-ci ne duraient jamais bien longtemps. Jules se laissait de tout, si vite ! Dès qu’il obtenait ce qu’il désirait, le sentiment délicieux de désir qui l’avait animé jusque-là disparaissait, le laissant déçu et renfrogné. A vrai dire, rien ne lui allait jamais, rien n’était « à sa hauteur », il en voulait toujours plus, encore plus ! S’il voulait le mini balai qu’il avait vu dans une vitrine du chemin de traverse, le Gryffondor en rêvait jour et nuit, espérant de tout son cœur les obtenir. Puis, quand à force à de persuasion, il l’obtenait, cela ne lui convenait plus. Le mini-balai n’était pas comme il fallait, pas aussi bien que le nouveau modèle qu’il avait vu dans la boutique d’à côté. Et ses parents, souhaitant surement remplir le vide de leur absence, continuaient de le gâter, sans même réfléchir aux sommes parfois colossales qu’engloutissaient les dépenses entrainées par ces achats. Et les jouets, les habits, les livres s’entassaient dans l’immense chambre du manoir Saint-James. Parfois, c’était la petite Emmanuelle qui les récupérait, et s’en servait. Et cela était égal à Jules, qui, même si il n’aimait pas spécialement prêter ses affaires, aurait volontiers donné n’importe quoi à sa petite sœur chérie. Cette dernière n’était tout de même pas mal lotie, couverte elle aussi de présents des paternels Saint-James. Et hop, une poupée vélane, et hop, un livre sur les animaux magiques… La petite fille elle, les rentabilisait bien plus. D’ailleurs, elle ne demandait pas autant que son frère. Elle, elle était raisonnable, et ne cessait de répéter de sa petite voix fluette à Jules « Tu as déjà eu un livre sur le même sujet le mois dernier, t’es sur que c’est raisonnable ? ». Le garçon levait les yeux au ciel, ébouriffait les cheveux de la petite fille et lui répondait en riant « Tu n’ennuierais non, si j’étais raisonnable, tu ne crois pas ? » Et Emmanuelle riait aux éclats, et ils partaient tous les deux jouer. Une vague de nostalgie l’envahit, et secoua la tête, la chassant et se reconcentrant sur sa jolie cavalière.


-Sur la Libération du château. Et puis, pourquoi pas sur l’amitié ?

La libération du château ! Quelle bonne idée. Tout cela était arrivé si… Brusquement. Un beau soir, une agitation monstre s’était installée dans le château, les Aurors, les Mangemorts… Rien qu’en y repensant, Jules en était toujours autant troublé. Il y avait eu des blessés, des morts. L’idée lui faisait tourner la tête ! Tout ça pour une histoire de pureté du sang, d’origine. Toutes ces revendications le mettaient extrêmement mal à l’aise, car il venait d’une famille de Sang-Pur, et il n’était donc pas rare d’entendre dans des diners de ses parents un invité lancer « Cette pauvre fille s’est marié à un Sang-de-Bourbe, vous rendez vous compte ! » Et le reste de la table se jetait des regards outragés, contrariés et choqués, murmurant des choses à voix basses en fronçant les sourcils. Bien sûr, il avait fallu un certain temps au garçon pour comprendre tout ça. Mais lorsqu’il eut enfin saisit le sens du mot « Sang-de-Bourbe », il sentit une vague d’incompréhension mêlé au dégout, qui déferla sur ses parents. Cependant, il n’en pipa pas un mot, ne voulant pas s’attirer d’ennuis pendant les diners, mais au fond de lui, Jules avait souvent envie de crier « Mais qu’est-ce qu’on s’en fiche, à la fin ! ». Parce qu’en vrai, c’était ça la grande question, qu’est-ce qu’on leur reprocher, à tous ces « Sang-de-Bourbe » ? On ne choisit pas sa famille, c’est un fait. Et Jules le savait bien, très bien. Et qu’avaient fait les Moldus de si affreux ? Certes, ils ne savaient pas utilisés la magie… Cela les rendaient-ils inférieurs aux sorciers ? Le Gryffondor ne voulait pas trop y penser, son esprit tiraillé entre les dires de sa famille, et ce que lui-même constatait ou parfois lisait. Il se souvenait d’ailleurs de ce livre, un des seuls qui avait lu de sa vie, qui racontait une histoire d’amour entre un sorcier et une moldue. Sa mère n’avait bien évidemment pas fait attention à ce qu’elle achetait, sinon jamais elle n’aurait laissé un tel livre entrer dans le manoir Saint-James. En tout cas, l’histoire montrait que finalement, les êtres dénués de pouvoir magique possédaient tout de même un cœur, un cerveau, et marchaient en tout point comme les sorciers. Cela avait bouleversé Jules.

Mais maitenant, c’était fini. Les Mangemorts n’étaient plus dans le château, et le Gryffondor sentait une vague de bonheur se répandre dans chaque salle, chaque couloir de Poudlard. Les élèves étaient soulagés, finalement libre de pouvoir s’exprimer, afficher les origines… Tous ne semblaient pas satisfaits de ce retournement de situation, mais aucune protestation trop grande ne s’était élevée. Et puis, ce bal de Noël, il était aussi là pour célébrer la disparition des Mangemorts, la libération de Poudlard ! Preuve que c’était un désir commun que de célébrer cela. Au fond de lui, il se demanda ce que pensaient ses parents de tout ça. Etaient-ils au courant ? Surement. De toute évidence, dans les connaissances, voire les amis proches Saint-James, se baladaient quelques personnes à l’avant-bras tatoué. Jules en était sûr, et cela lui provoqua un nouveau sentiment proche de la nausée. Et si ses parents en étaient ?! Si ils voulaient que Jules en soit un ?! Impossible de toute manière, il était déjà la honte de la famille, maintenant qu’il était à Gryffondor, ils n’auraient jamais osé le proposer pour servir Vous-Savez-Qui. C’était bien trop gênant. De toute manière, cela arrangeait le garçon, qui n’avait aucune envie d’aider ce mouvement, ou même d’entrer dans les « Purgateurs ». Bon, il n’allait peut-être pas non plus faire de la résistance… Chaque chose en son temps. Jules ne savait pas vraiment où son esprit en était. Mais pour le moment, il était là, au bal, avec la fabuleuse Anthéa, et il allait passer une soirée agréable. Au diable ses problèmes d’origines, de famille, au diable tout ça. Il regarda la Gryffondor qui lui avait fait un clin d’œil, lui rendit, et leur coupe s’entrechoquèrent dans un petit bruit de verre cristallin.



-Je pense que c’est une merveilleuse idée, pour un toast !

Et il porta sa coupe à la bouche, sentant le liquide pétillant et doré descendre le long de sa gorge. C’était délicieux. Il ne vida pas la coupe d’une traite cependant. Il aurait surement besoin de force dans quelques instants, lorsqu’il s’agira de faire tournoyer sa cavalière au rythme de la musique. Peut-être lui faudra-t-il une autre coupe, songea le garçon. Il devait par contre garder toute sa tête ! Il tenait à ne pas finir par terre, pas comme au mariage. Il ne se le pardonnerait pas. Jules tendit son bras libre à Anthéa, et lui souriant, lui demanda de sa voix la plus polie, tout en riant.

-Si vous le permettez Mademoiselle, peut-être pourrions-nous entrer ? Je serai très flatté de danser avec une fille comme vous !



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MessageSujet: Re: "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.]   "So what do you recommend to encourage affection? Dancing." [PV A.] Icon_minitimeJeu 26 Jan - 21:06

-Je pense que c’est une merveilleuse idée, pour un toast !

Anthéa lui sourit doucement pour le remercier de ce presque compliment. Ses yeux brillèrent et elle changea son verre de main, l’attrapant dans sa main gauche afin de pouvoir faire avec sa main droite tout ce qu’elle souhaitait , soit remettre ses cheveux ou sa robe en place, ou alors attraper plus habilement quelque chose si elle en avait besoin. Elle vit Jules boire sa coupe entière de champagne et l’imita bien vite en prenant quelques petites gorgées du liquide pétillant. Elle le garda un petit moment en bouche afin de sentir pleinement les saveurs de celui-ci et avala doucement, appréhendant la descente dans sa gorge. Toutefois, rien ne la brûla et elle prit d’autres gorgées, rassurée sur le sort de sa gorge. Finalement, elle finit avec lenteur sa coupe, et un léger regret la traversa quand elle s’aperçut qu’il n’y avait pas plus de boisson que cela dans son verre. Mais, sa conscience reprit le dessus sur ses envies et elle fit abstraction de son subit désir de reprendre un verre. Elle savait que cela ne serait pas vraiment respectable pour son cavalier, et elle ne souhaitait surtout pas faire la une des journaux le lendemain, si elle finissait complètement ivre-morte après cinq bouteilles vidées. Et puis, elle ne savait absolument pas si elle tenait bien ou non l’alcool, n’ayant pas eu d’expérience autre que celle-ci jusqu’à maintenant. Oui, parfois son père lui avait tendu quelques fonds de verre de cognac, mais c’était si infime qu’elle n’avait rien ressentit. Tant mieux, si disait-elle souvent. Mieux valait-il qu’elle ne sache pour l’instant, elle aurait bien assez de temps pour tester toute sorte de choses… plus tard. Mais, bien vite, l’esprit d’aventure qu’elle tentait parfois de brider surgissait, et elle souhaitait goûter à toutes les expériences possibles, maintenant ! Se retenant à grand peine, elle posa son verre sur une table proche, s’éloignant subrepticement de Jules, puis, n’en reprit un, sa conscience faisant tranquillement son œuvre dans son esprit. Alors, elle revint vers son cavalier et lui adressa un sourire joyeux. La musique qu’elle entendait venir de la grande salle la rendait frétillante, presque euphorique. Que serait-ce donc quand elle serait à l’intérieur ? Mais alors qu’elle se demandait comment était décorée la salle, elle vit du coin de l’œil Jules faire un mouvement, puis aperçu son bras tendu galamment vers elle. En riant, et d’une voix polie, il lui demanda, tel un gentleman :

- Si vous le permettez Mademoiselle, peut-être pourrions-nous entrer ? Je serai très flatté de danser avec une fille comme vous !
-Mais bien sûr mon cher, allons-y !

Il l’entraîna alors à travers la masse de personne qui grouillait devant l’entrée et malgré l’ambiance douce et polie, elle faillit se faire percuter plusieurs fois, et dû user de ses forces ainsi que des coudes pour parvenir au portes. Ceci dégrada légèrement son humeur, et elle fronçait déjà les sourcils, une mimique de colère sur le visage. Cependant, lorsqu’elle sentit que Jules l’amenait vers la piste de danse, tous les petites choses qui l’avaient agacée disparurent, et elle se laissa emporter par le petit brun. Mais alors qu’ils allaient se placer afin de danser une valse, elle se plaça d’elle-même, et commença presque directement à bouger au rythme de la musique. Un petit sourire joueur se plaça sur ses lèvres tandis qu’elle menait elle-même la danse, menant Jules du bout des bras. A vrai dire, elle avait appris à être mener, et non à la faire, cependant, elle avait souvent regardé son professeur faire les mouvements, et à présent, de mémoire, elle les répétait, dansant avec légèreté et grâce. Elle fut contente d’avoir choisi des ballerines et non des chaussures à talons haute comme des immeubles car elle aurait eu beaucoup de mal à se déplacer aussi gracieusement. Et puis, elle était déjà plutôt grande pour son âge, et aurait été, si vraiment elle avait mis des talons très hauts, un peu plus grande que Jules, ce qui la dérangeait, en fait. Dans sa tête, l’homme avait toujours été plus grand de nature que la femme, car son père était plus grand que sa mère. Mais, au final, lorsque l’homme était plus grand, il prenait la place de dominant, ce que n’aimait pas Anthéa. Elle n’aimait être dominée, sauf pour certaines danses, ou il était nécessaire de l’être. Toutefois, dans la vie de tous les jours, elle détestait se faire petite, s’écraser sous quelqu’un, que ce soit un camarade, ou même certains professeurs.

Observant les réactions de Jules, la jeune blonde continua de mener la danse, et elle savait que cela aurait été au plus grand daim de son professeur. Cependant, elle s’amusait à faire cela, choquer un peu, bouleverser quelques petites traditions. Et puis, lorsque Jules reprendrais la danse, elle le laisserait faire, il fallait seulement qu’il ose s’imposer face à elle. Dans un coin de sa tête, la petite fille se demandait s’il le ferait, ou s’il était le genre de garçon à se plier aux quatre volontés des filles. Elle tourna à nouveau, ses pieds suivant avec perfection les temps de la danse, les yeux dans ceux du jeune garçon, rieurs. Détaillant encore son partenaire, elle se félicita d’avoir accepté sa demande, car elle savait qu’il était probablement l’un des plus fréquentables garçons de sa classe. Les autres… les autres étaient plus… moins… ils n’étaient pas comme lui, en fait. Ils n’étaient pas aussi sympas. Et puis voilà, elle était simplement contente de l’avoir à ses côtés, car il était une très bonne connaissance et elle savait qu’elle pourrait probablement s’en faire un bon ami à l’avenir. Et puis, en plus de tout cela, il dansait bien, même étant dominé. La musique changea, mais ce fut à nouveau une valse qui s’envola dans les airs, et continuant son petit manège de femme dominante, la petite fille virevoltait en compagnie du jeune lion, croisant certains couples qui avaient l’air mal à l’aise, et d’autres qui se collaient comme si leur vie en dépendait. Puis, alors que depuis quelques temps, la même sorte de musique s’élevait dans les airs, elle changea brusquement, passant du assez lent et classique, à une danse latino : la salsa. Eclatant de rire, la petite fille se détacha de son cavalier, et se recula, bougeant le bas de sa robe à droite et à gauche, selon le rythme de la musique. Elle se rapprocha ensuite de Jules en jouant des jambes, pointant ses pieds en cadence, elle passa sur sa gauche, puis, le contourna et se retrouva à nouveau devant lui. Riant encore, elle se recula en froufroutant le bas de sa robe au tissu soyeux. Après quoi, elle retourna près de Jules en mettant une main sur son, épaule et levant l’autre en l’air, puis lui lança
:

-Allez, toi qui sait si bien danser la valse, tu as du apprendre ça aussi, non ? Sourit-elle.

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