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Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.

 
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 Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.

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Casey Roberts


Casey Roberts
Élève de 3ème année



Féminin
Nombre de messages : 389
Localisation : Je cherche encore le plan de l'école, avec «Vous êtes ici» indiqué d'une croix rouge...
Date d'inscription : 14/12/2011

Feuille de personnage
Particularités: Âmes sensibles, s'abstenir.
Ami(e)s: Les autres. Mais avant, il y a Sasha.
Âme soeur: Dans tout les cas, il vaut mieux qu'il ait une grosse boîte de mouchoirs en papier... Mais je crois que Seb a prévu le stock ..!

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MessageSujet: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeMer 1 Fév - 18:36


J'avais enlevé ma moufle que j'avais fourré dans ma poche, pour serrer les doigts de la jeune fille entre les miens. Ils étaient tout froids, et malgré l'intérieur polaire de mes gants, mes mains étaient aussi frigorifiées que si je les avais plongé dans la neige et les y avait laissé pendant des heures. Bientôt, cela ne serait plus qu'un mauvais souvenir, parce que nous étions justement en train de prendre la route en direction du château qui ne m'avait jamais semblé être aussi loin – mais en même temps nous étions à l'autre bout du parc, et comme il était grand, ça faisait une petite trotte, mine de rien. J'évitai de trop parler, parce que ça aussi, j'avais l'impression que c'était un trop gros effort à accomplir, déjà que marcher dans la neige, à moitié boiteuse, n'avait rien de ce qu'on pouvait appeler une partie de plaisir. Je serrai donc des dents, cachées sous mes lèvres glacées, ne cessant de me répéter qu'il ne me restait plus que quelques mètres à franchir avant de passer les grandes portes en chêne pour atterrir dans le hall...

Si cela m'avait fait un choc au moment de sortir, un peu plus tôt, en sortant parce que le froid s'était aussitôt emparé de chaque parcelle de ma peau visible en contact avec l'air, là c'était exactement l'inverse qui se produisit. Il ne faisait pas forcément très chaud dans cette partie du château parce que c'était surtout un lieu de transit ou de rassemblement, pourtant la différence de température était tellement importante par rapport à celle de l'extérieur que je sentis mes joues me bruler rapidement et je n'avais aucun doute que si je me regardais dans un miroir dans cet instant même que j'aurais pu constater qu'elles étaient toutes roses, parce que c'était la sensation qu'elles me donnaient.

Je n'avais toujours pas lâché ma partenaire de fortune et à vrai dire, je n'en avais pas très envie parce que ça présence me rassurait. Les seuls témoins de notre échec avaient été les garçons contre lesquels nous avions fait la bataille de boules de neige et personne ne nous prêtait attention tout autour de nous, alors pourquoi j'avais le sentiment que tout le monde avait les yeux braqués sur moi et que c'était tout juste s'ils ne me pointaient pas du doigt eux aussi en riant ? Nous n'avions même pas eu le droit à notre revanche – même si je m'en passais bien à la réflexion – et tout à coup, je sentis une nouvelle fois ma gorge se serrer et essayait d'user du peu d'honneur que j'avais et, qu'il me restait encore, pour ne pas fondre en larmes.

Je pleurais souvent pour rien et quand c'était le cas, je voyais papa froncer les sourcils en signe de mécontentement et dans ces moments là, je me sentais encore plus mal et ça ne m'aidait en rien à arranger les choses. Il disait qu'il était temps pour moi d'apprendre de me contrôler un peu, que tout n'allait pas toujours comme on le voulait et que ce n'était pas parce qu'on ne réussissait pas du premier coup qu'il fallait en arriver à de tels extrêmes, et que je n'étais plus un bébé. Mais je n'y pouvais rien moi, ça venait tout seul et ensuite, ça ne voulait pas s'arrêter. Pourquoi il ne m'avait pas expliquer où se trouvait le bouton stop ? Comme ça s'actionnait ? Maman, elle, elle était moins radicale, plus douce et c'était elle qui se chargeait d'essuyer mon visage quand vraiment ça n'allait plus, en m'expliquant doucement qu'il ne fallait pas se mettre dans des états pareils pour si peu, mais que ce n'était pas grave et qu'il fallait seulement que j'en ai conscience.

Maman, elle ne s'énervait pas. Pas avec moi.

L'univers était totalement différent que ce soit dans notre maison, ou alors la maison de papa. Parce que c'était maman qui avait gardé celle où on vivait tout les trois ensemble, avant. Avant. Je ne l'aimais pas ce mot : il avait deux syllabes, séparées par une lettre tranchante, tout comme ce que ce terme présageait. Pourtant, j'étais toujours contente d'aller voir papa ! A chaque fois ! Mais voilà. Ce n'était pas pareil.

Les cachots, eux par contre, étaient gelés ! C'était de nouveau un mauvais moment à passer, mais en compagnie de la blonde il était nettement moins désagréable que tout à l'heure ! J'avais de la chance, parce qu'en unissant nos mémoires, nous arrivâmes sans problèmes jusqu'à l'entrée de notre salle commune et je n'avais pas le souvenir que c'était en fin de compte si facile d'arriver jusque ici... Mais bon, il fallait quand même préciser que la plupart du temps, je me perdais parce que je prenais le mauvais embranchement, alors forcément, ce n'était pas pour m'aider...

Parce que la pièce était bien plus accueillante que les mur austères que nous venions de quitter ! En plus, la chance nous souriait enfin, car il y avait justement un canapé qui n'attendait que nous, dans lequel nous allions confortablement pouvoir nous installer. Trépignant d'impatience, j'enlevai à la va vite ma grosse veste qui restait coincée au niveau de mes poignets, mes bottes et ma première épaisseur de pull pour les placer devant le feu afin que les vêtements sèchent. On m'avait bien dit qu'il y avait un sortilège à exécuter avec la baguette magique pour ça, mais on ne l'avait pas appris, donc pour le moment, on faisait ce qu'on pouvait avec les moyens du bord...

Frottant mes deux paumes entre elles de contentement, je pris place tout au fond du sofa avec la ferme intention de ne plus jamais en sortir, du moins, pas tant que je ne serai parfaitement réchauffée ! Je fermai les yeux durant quelques secondes, histoire d'en profiter et je sentis déjà mes muscles se tirer. Les courbatures commençaient à se faire connaître, et je ne parlais même pas de mon genou !

- Je crois que nous allons bien dormir ce soir... arrivai-je néanmoins à dire à mon amie, toute patraque que j'étais. Par contre, je ne sais pas toi, mais je ne suis pas sûre d'arriver à mettre un pied devant l'autre demain matin !

Je tentai de rire, mais ce ne fut pas très fructueux, car en même temps, ça me faisait affreusement mal aux côtes ! On ne m'y reprendrait plus à faire des batailles de boules de neige avec des gars plus forts et plus âgés que moi...
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeSam 11 Fév - 14:28

C'était l'heure de rentrer au château, nous en trépignons d'impatience. Nous avions perdu lamentablement, j'étais déçue, je me sentais responsable parce que j'avais construit le mur et il s'était effondré. Mon amie boitait déjà et j'étais crispée de froid, de la neige était rentrée dans mon manteau et me coulait le long du dos, ce qui faillit m'arracher un cri lorsqu'une goutte glissa sur ma colonne vertébrale et mouilla mon tee-shirt.
Nous nous étions relevées péniblement, époussetées comme on pouvait et commencé à grimper vers le dortoir. Malheureusement, le château était placé sur une petite colline, mais cela rendait la tâche bien plus difficile que prévue lorsque la neige était montée d'au moins un centimètre et qu'elle était plus fraîche et gelée que jamais. Nos mains se joignirent, on ne parlait pas, mais c'était plus facile de monter ça à deux, surtout que la petite fille avait besoin de moi, son genou avait l'air de lui faire mal. Nos jambes frêles s'enfonçaient dans la neige dure et c'était horrible de sentir le vent glacé et la neige nous atteindre aussi facilement les pieds, plusieurs lames tranchantes nous lacérer le visage. Je n'arrêtais pas de renifler, peut-être parce que j'avais un rhume, que je ne sentais plus mon nez ou alors parce que je pleurais. A chaque fois que l'autre fille voulait s'arrêter pour reprendre son souffle, j'étais ravie. Je souriais quand même, parce qu'au final ce n'était pas grave de perdre, mais c'était énervant d'être humiliée de la sorte. Je l'aidais avec mon bras gauche à soulever ses pieds pour marcher dans la neige, nous étions vite essoufflées, nos manteaux nous étouffaient, nos écharpes nous protégeaient du froid mais ce n'était pas agréable de respirer dans de la laine et nos mouvements n'étaient pas très libres, un peu robotisés à cause de nos couches de vêtements.


- Au fait, c'est comment ton prénom ? Moi, c'est Casey...

Je me retournai vers elle, toute souriante. Elle portait un joli prénom, ça lui allait bien ! Dans un souffle je lui répondis :

- Coleen.

Puis je glissai sur la neige et tomba la tête la première dans la neige, j'en avais marre, je retins un juron dans mon écharpe. Puis je me relevai avec l'aide de mes bras frigorifiés et commença à rire. J'étais ridicule ! Je fis attention de ne pas tomber en arrière et de dévaler la pente sur le dos, car je savais que je n'avais aucune envie de recommencer cette ascension épuisante.

Je m'efforçais de penser aux couvertures, au chocolat chaud et à la cheminée de la salle commune qui m'attendait et cela semblait me faire avancer plus vite. Nous nous retrouvâmes alors dans le hall d'entrée, il faisait quand même froid, mais le vent ne nous secouait plus les cheveux et il n'y avait plus de neige. Nous étions trempées, si bien qu'une flaque se répandit vite sur le seuil de la porte d'entrée, nos manteaux, nos bottes et nos gants gouttaient sur le sol. Nous nous dépêchâmes de descendre les cachots pour que le surveillant ne nous surprennent pas à salir le hall et nous faire nettoyer cette belle grande flaque d'eau glacée et boueuse.
Arrivée dans la salle commune, une aura chaude et conviviale m'envahit. Mes joues s'embrasèrent, elles passaient du froid au chaud, cela faisait un peu mal. Casey se précipita près de la cheminée et retira ses vêtements qu'elle fit sécher près du feu. Je préférai aller me changer directement, monta quatre à quatre les escaliers du dortoir, je jetai mes vêtements trempés au pied de mon lit et alla rejoindre Casey.
Elle était pelotonnée sur un fauteuil, assise en tailleur. Je m'assis à même le sol, à côté du feu et lui lança une couverture qui se trouvait à côté de moi pour qu'elle puisse la mettre sur ses épaules.


- Je crois que nous allons bien dormir ce soir... me dit-elle d'une voix fatiguée. Par contre, je ne sais pas toi, mais je ne suis pas sûre d'arriver à mettre un pied devant l'autre demain matin !

Je sourit faiblement. Elle n'avait pas eu de chance pour son genou, j'avais peur que ce soit grave. Je m'approchai d'elle à quatre pattes et arrivée à la hauteur de son genou je lui demanda :

- Je peux regarder ?

Elle me laissa y jeter un œil, relevant son pantalon. Je remarquai qu'elle portait simplement un jean, c'était normal que la boule de neige lui ait fait mal, en plus son jean était déjà mouillé lorsque c'était arrivé. Lorsque son genou fut à l'air libre, je fronçai les sourcils : il était très rouge et enflé. Elle s'était peut-être tordu le genou en tombant, ou justement, elle était peut-être tombée sur un caillou...

- Ça te fait vraiment mal ? Te souviens-tu si tu es tombée sur quelque chose de dur tout à l'heure ?

Peut-être que demain ce serait réglé, mais valait mieux prévenir que guérir, on ne savait jamais.

- Désolée. J'espère que ce n'est pas trop grave...
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Casey Roberts


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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeSam 18 Fév - 15:52

La salle commune des Poufsouffle était tellement rassurante ! Elle contrastait avec les cachots qui me fichaient toujours une trouille bleu à chaque fois que j'y mettais un pied soit pour rejoindre les dortoirs, soit pour me rendre en cours et j'avais toujours une boule nouée au fond de ma gorge, encore plus lorsque j'étais contrainte de faire le chemin toute seule. J'étais si envieuse des Serdaigle et des Gryffondor, car pour avoir discuté avec certaines personnes dans ma classe et qui appartenaient à ces maisons, en ce qui les concernaient, elles se trouvaient en hauteur, bien au chaud et bien protégée.

Pourtant, mis à part ça, je l'aimais bien quand même ma salle commune ! Tout les fauteuils et les canapés étaient confortables. Après, il y en avait qui étaient mieux placés que d'autres et la plupart lorsque j'arrivais, les meilleures places étaient déjà prises et parfois il y avait tellement de monde qu'il n'y avait plus d'autre choix que de s'asseoir par terre, mais là encore, le sol était chaud et le tapis moelleux, même si ça ne remplaçait jamais de bons gros coussins. J'attendais Coleen, qui elle était allée se changer alors que moi je n'avais pas eu la force de faire un pas de plus, et même si ça faisait de longues semaines que j'étais à Poudlard à présent, je ne pouvais pas cesser de m'émerveiller de cette pièce qui grouillait de Poufsouffle, à chaque fois que j'y étais.

Je me plaisais bien à Poudlard. Mais il me manquait quelque chose.

C'était papa et maman dont j'avais besoin. Est-ce qu'à eux, je leur manquais ? J'espérais que oui et me le répétais tout les soirs, comme une berceuse, avant de m'endormir. Eux aussi ils pensaient à moi avant de fermer les paupières et de faire de beaux rêves ?

Coleen venait de redescendre et je lui adressai un sourire qui se voulait franc, mais même ça, c'était difficile, parce que j'avais mal jusque dans le visage. Qui pouvait songer un seul instant que de faire une bataille de boules de neige pourrait s'avérer être aussi dramatique ? Je ne voulais pas trop songer aux jours qui allaient suivre, même si je venais de l'évoquer, ainsi qu'à toutes les courbatures que nous allions devoir supporter en serrant les dents pendant une bonne semaine au moins ! Là c'était l'heure du repos, mais ça non plus ce n'était pas facile quand justement on a mal de partout ! J'avais laissé pendre ma jambe dont le genou me faisait atrocement souffrir. Mais elle aussi, je n'arrivait pas à en faire abstraction.

- Je peux regarder ?

Je finis par hocher la tête, faiblarde. Je me mordis intérieurement la lèvre, pour ne pas me mettre à pleurer de nouveau. Je ne voulais pas que Coleen pense que j'étais une pleurnicharde, alors que des garçons de notre classe s'étaient déjà amuser à le colporter ! Doucement, j'attrapai le pan de mon jeans pour le relever et détournai immédiatement la tête sur le côté, prise de haut de cœur parce que ce n'était vraiment pas joli à voir. C'était un gros bleu, tout bleu, même qu'il tendait vers le violet. Courageusement, je regardai de nouveau, en même temps que mon amie. Il n'avait pas l'air d'être plus gros que d'habitude ?

- Ça te fait vraiment mal ? Te souviens-tu si tu es tombée sur quelque chose de dur tout à l'heure ?

Je hochai la tête en signe de négation, mais essayait tout de même de me remémorer mes pas et mes actions, depuis que j'avais poussé la porte du hall pour aller dans le parc tout à l'heure, jusqu'à maintenant. Je savais que la boule de neige qui m'avait tapée m'avait à moitié faite glissée parce que le sol n'était pas très stable, tout plein de neige qu'il était. Peut être me l'étais-je tordue à ce moment là ?

- C'est peut être un faux mouvement ? Lui demandai-je.

En fait, je voulais qu'elle trouve une solution, sans que nous soyons obligées de nous rendre à l'infirmerie pour arranger ça. Et rien que d'y penser, les larmes me montèrent de nouveau aux yeux, mais au prix d'un gros effort, j'arrivai à les retenir. Je ne veux pas que Coleen me prenne pour une pleurnicharde, j'ai dit !

- Désolée. J'espère que ce n'est pas trop grave...

Moi non plus... je pinçai les lèvres, contrariée. Mais avec un peu de chance, demain matin, il n'y paraîtrait plus rien au réveil ? Une bonne nuit de sommeil, c'était le meilleur régime que j'avais envie de me prescrire ! Oui, je n'avais qu'à me dire ça, et le crépitement du feu, à la fois me consolait et semblait me dire qu'il était également d'accord avec moi.

- Tu as mal quelque part toi aussi ?
C'était une bête question, et je connaissais déjà la réponse. J'ajoutai, plus à un endroit qu'à un autre ?

Parler, cela me permettait un peu d'oublier le reste. Et puis avec la blonde, je me sentais bien, un peu mieux, car l'un dans l'autre, à présent, nous étions liées par notre mésaventure de cet après midi.

- Il ne manque plus que le chocolat chaud !
Continuai-je, avec plus d'entrain. Mais à vrai dire, ça ne me disait pas trop de devoir me lever une nouvelle fois pour rejoindre la grande salle, même si j'entendis au même moment mon ventre gargouiller, dans le but de me convaincre.

Et puis en fait, je n'étais pas très sûre de me lever pour aller me lover sous la couette de mon lit, partie que comme je l'étais, j'étais bonne pour passer ma nuit ici... mais ça non plus, ça ne me disait trop rien ! Mais si je le lui proposai, peut être que Coleen voudrait bien faire du camping dans la salle commune, avec moi ?
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:59

Je n'y connaissais rien moi en médecine. Tout ce que je savais, c'était quand ça faisait mal, parce qu'en général c'était pas joli à voir. Quand ça faisait des frissons dans le dos ou que c'était dégoûtant, en général oui, ça faisait mal. Pour le genou de Casey, je ne savais pas. Je pensais qu'elle avait mal, parce qu'elle boitait et qu'elle grimaçait. Son genou était bleu, violet, un peu moche, mais surtout très enflé et ce n'était pas très rassurant. Maman m'avait toujours dit qu'il ne fallait pas rire avec les bobos du quotidien et que si le voisin d'à côté avait perdu un doigt c'était parce qu'il avait oublié de se désinfecter son doigt coupé à cause de son couteau à pain...
Je me retirais cette pensée de la tête, je n'avais pas envie qu'on ampute Casey moi ! Surtout que c'était en partie ma faute si elle s'était fait mal, je l'avais incitée à me rejoindre ! Les larmes me montèrent aux yeux. Voilà, à chaque fois je gâchais tout ! J'étais trop nulle comme copine...
Et même si j'étais triste, je pensais quand même à Casey qui devait souffrir de l'intérieur de son genou, parce que je crois que l'extérieur ça semblait aller. Heureusement que l'on étaient rentrées tôt, nous étions bien au sec à côté de la cheminée, il n'y avait aucun bruit à part le crépitement des flammes dans l'âtre et le grattement des plumes sur les tables derrière le canapé où certains Poufsouffle faisaient leurs devoirs. Le feu me berçait, j'étais tellement fatiguée. J'avais envie de m'endormir sur le tapis moelleux de la salle commune, peu importe si on se moquait de moi ou si je me réveillais, perdue, en plein milieu de la nuit. Je me sentais bien, réchauffée et la compagnie de Casey me rassurait.


- C'est peut être un faux mouvement ?

Sa voix me ramena à la raison. Un faux mouvement ? Je voyais les larmes monter dans ses yeux. Ah non ! Il fallait être forte dans ce genre de situation ! On allait trouver une solution, je n'allais pas la laisser dans cet état !

- Tu as mal quelque part toi aussi ? Plus à un endroit qu'à un autre ? me demanda t-elle.

Les yeux rivés sur les flammes qui dansaient dans la cheminée, je hochai la tête de gauche à droite. Je n'avais mal nul part, j'étais juste un peu fatiguée. Après tout, des journées comme ça à Poudlard, c'était rare, et puis on s'était quand même bien amusées malgré sa blessure.
Soudain, mes yeux s'écarquillèrent. Je me levai à la vitesse de l'éclair et ordonna à Casey de ne pas bouger du fauteuil, je devais aller chercher quelque chose dans mon dortoir. Je montai les escaliers du dortoir des filles quatre à quatre puis m'arrêtai devant ma valise, fouillant l'intérieur en désordre. Lorsque j'eus trouvé mon petit trésor je redescendis et m'exclamai devant Casey :


- De la crème pour les contusions !

Je me dépéchai d'en étaler sur tout son genou. Je détestais la texture de ce truc Moldu que ma mère m'avait donné, mais c'était très efficace, surtout quand on détestait l'infirmerie ! En plus, ça ne sentait pas bon du tout, mais vallait mieux en mettre maintenant.

- Voilà fini ! Et maintenant : on se repose mademoiselle ! dis-je un air malicieux accroché au visage.

- Il ne manque plus que le chocolat chaud ! ajouta Casey, souriante.

Je plongeai mon regard dans le sien, elle était gentille. Son ventre gargouilla un peu, tandis que je refermai le bouchon de la crème et que je m'allongeai par terre, les bras croisés derrière la tête, tout en observant les tapisseries du plafond de la salle commune.
Casey semblait réfléchir aussi, ou peut-être souffrir en silence. Cette idée m'arracha un faible sourire : la pauvre ! Elle n'avait pas de chance...
J'étais contente d'avoir fait sa rencontre, je sentais qu'on allait bien s'entendre, moi qui avait si peu de copines. Peut-être parce qu'elle me ressemblait un peu mine de rien et elle avait le même air que moi quand elle riait ou qu'elle était triste, c'était bizarre. C'était peut-être mon reflet dans un miroir...en brune.


Je tournai la tête vers Casey qui jouait avec l'une des mèches de ses cheveux. D'une voix hésitante, j'osai lui demander :

- Alors, t'en penses quoi d'ici ? Tu te plais à Poudlard ?
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeJeu 1 Mar - 15:57

C'était peut être un peu exagéré, parce que je ne connaissais Coleen que depuis quelques heures seulement, et pourtant j'avais l'impression qu'elle était depuis toujours la sœur que je n'avais jamais eu. Mes amies moldues m'avaient souvent dit que j'avais de la chance d'être enfant unique parce que comme ça, je pouvais avoir tout ce que je voulais, que je n'avais pas besoin de partager quoi que ce soit – elles, elles m'affirmaient qu'elles passaient leur temps à se disputer avec leurs frères et sœurs et que c'était un plus un calvaire qu'autre choses, qu'il en fallait pour tout le monde et que parfois il fallait se restreindre. Dans le fond, elles n'avaient pas complètement tort, puisqu'à présent que papa et maman n'étaient plus ensemble, c'était flagrant, j'avais beaucoup de choses en double et ils ne me refusaient pas grand chose dans le seul but de combler le vide et de me faire plaisir.

Mais moi ce n'était pas d'une montagne de cadeaux que je voulais.

Seulement que les deux personnes auxquelles je tenais le plus soient de nouveau amoureux comme au premier jour ? C'était le seul souhait que je formulais tout les soirs avant de me coucher en espérant de tout cœur qu'un jour il se réalise enfin. Cependant, les jours passaient et rien ne venait, laissant s'émietter l'espoir que j'avais de revoir un jour notre famille unie. C'était pour ça, qu'une sœur avec qui j'aurais pu partager tout ces sentiments qui défilaient n'aurait pas été de trop, quelqu'un avec qui j'aurais pu me confier et qui ressentait tout à fait ce que je moi je ressentais, c'était ce que je voulais. Bien entendu, je n'avais aucune idée du passé de Coleen avant Poudlard et son histoire était sans doute tout autre, mais le simple fait d'être en sa compagnie et de la regarder sourire, ça me mettait de bonne humeur, alors j'avais envie de prolonger ce moment un peu plus longtemps. Quelle chance que nous soyons toutes les deux dans la même maison !

J'avais encore une fois fermé les yeux en espérant avec ça que le douleur s'estompe un peu, mais en fait, je crois bien que c'était encore pire, car je ne pouvais plus que penser à cela. Vraiment ? Pas si sur, parce que la Poufsouffle qui elle aussi était restée silencieuse jusqu'à maintenant se leva vivement, comme si elle venait d'être frappée par un coup de génie et disparu dans les dortoirs pendant quelques minutes en m'ordonnant de l'attendre – je pouvais acquitter de cette tâche sans trop de mal étant donné la blessure de guerre dont j'avais écopé. Elle ne tarda pas toutefois à réapparaître, tout en brandissant devant mon nez le saint Graal :

- De la crème pour les contusions !

Je reconnus immédiatement le tube ; maman avait le même à la maison, et retrouvai le sourire en même temps. Quelle aubaine que ma nouvelle amie soit aussi prévoyante ! Lui laissant le rôle de l'infirmière, je ne pouvais pas m'empêcher malgré tout de rire, même si j'avais mal, lorsqu'elle étala la pommade. J'étais chatouilleuse, et comme elle y allait tout doucement pour ne pas m'accabler d'avantage, on pouvait aisément imaginer le tableau qu'on était en train de faire toutes les deux !

- Voilà fini ! Et maintenant : on se repose mademoiselle !

- D'accord docteur ! Acquiesçai-je en retrouvant le sourire et en jouant le jeu.

Bien entendu, la douleur n'allait pas disparaître immédiatement ; ç'aurait été trop simple sinon et je pris la décision mentale de me dire que si ça n'allait pas mieux d'ici demain que j'irai quand même voir Mme Pomfresh, même si cette perspective ne m'enchantait guère. Même si avec toutes les potions qu'elle devait avoir en stock, elle trouverait vite le remède pour me soigner, elle me disputerait pour ne pas avoir fait attention et en rajouterait une couche en me réprimandant parce que je n'étais pas venue la voir tout de suite. Et je le savais, parce que c'était toujours comme ça lorsque quelqu'un élevait la voix, que j'allais me mettre à pleurer à chaudes larmes, mais que cela ne l'attendrirait pas pour autant.

- Alors, t'en penses quoi d'ici ? Tu te plais à Poudlard ?

Je hochai la tête pour lui dire oui avec véhémence. Poudlard ? J'avais tellement de choses à raconter sur Poudlard !

- Bien sûr ! Je ponctuai mon exclamation d'un grand sourire. Je ne sais pas toi, mais moi je ne savais pas que les sorciers, les pouvoirs magiques et tout ça, ça pouvait exister. D'ailleurs, ça me fait rire la façon dont ils appellent les gens comme mes parents, les moldus, c'est rigolo comme mot, tu ne trouves pas ?

J'avais grandi comme n'importe quelle petite fille ordinaire, alors même si j'étais « dans le bain » depuis la rentrée, j'étais toujours émerveillée lorsqu'un professeur nous faisait une démonstration avec sa baguette magique comme si ce n'était qu'une simple formalité ! Et dire qu'un jour, j'allais pouvoir faire pareil !

- Tu as toujours su que tu étais une sorcière toi ? Poursuivis-je curieuse d'en apprendre plus sur la blonde, avec qui j'avais envie de partager tout mes secrets à présent !
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeDim 1 Avr - 17:29

Mon corps se réchauffait petit à petit, les flammes me léchaient le dos tellement j'étais près du feu. Le problème, était que j'avais froid sur le reste du corps, alors pour que la chaleur se diffuse entièrement, je n'arrêtais pas de gesticuler dans tous les sens pour trouver une position confortable sur le tapis et pouvoir me sentir à l'aise et au sec.
J'avais très envie d'apprendre à connaître Casey, on était dans la même classe et on ne s'était jamais vraiment parlées, c'était dommage. Je regrettais d'être aussi timide avec les autres élèves, c'était tellement handicapant. Mais c'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à faire le premier pas, je paniquais à chaque fois. Dans la campagne de Manchester, là où mes parents vivaient, je n'avais pas vraiment ce problème, mes voisins étaient bons-vivants et mes parents les connaissaient depuis longtemps. Grâce à eux, j'avais appris beaucoup de choses sur les animaux, je savais monter à cheval, j'avais dressé mon chien. Je savais aussi guérir les petites blessures comme celle de Casey par exemple. Pourtant je n'étais pas quelqu'un de très autonome, mes parents avaient toujours été aux petits soins pour moi. Je me demandais alors quelle devait être la vie de Casey avant Poudlard, on se ressemblait peut-être un peu, mais je ne voulais pas me faire d'idées trop vite, on ne se connaissait que depuis quelques heures après tout.


- D'accord docteur !

J'éclatai de rire, cela me faisait penser aux jeux auxquels on jouait lorsqu'on était enfant, au docteur, à la poupée. J'avais eu à un Noël, la panoplie complète du docteur, mais comme je n'avais jamais de partenaire de jeu, mon chat ou mon chien servait alors de patient. Évidemment, je ne me rendais absolument pas compte de ce que je leur infligeait, heureusement que les jouets étaient en plastique !

- Bien sûr ! s'exclama Casey. Je ne sais pas toi, mais moi je ne savais pas que les sorciers, les pouvoirs magiques et tout ça, ça pouvait exister.

Je haussai les sourcils. Elle n'avait donc jamais rien vu du monde sorcier auparavant ?

- D'ailleurs, ça me fait rire la façon dont ils appellent les gens comme mes parents, les moldus, c'est rigolo comme mot, tu ne trouves pas ?

- Toi aussi tes parents sont moldus ? m'écriai-je, le sourire aux lèvres. Oh si tu savais comme ça me fait plaisir, je ne serais plus la seule dans ce cas !

Des étoiles brillaient dans mes yeux à ce moment-là, je ne savais pas pourquoi, mais j'étais très heureuse d'avoir enfin une alliée, quelqu'un avec qui parler de la vie en dehors du château.


- Tu as toujours su que tu étais une sorcière toi ? me demanda Casey.

- Non pas du tout ! Tu sais mes parents ont été très choqués quand ils ont appris la nouvelle. Ma mère était très triste de me voir partir et mon père un peu méfiant. Au début, ils ont crus que c'était une farce, une sorte de kidnapping si tu vois ce que je veux dire. Puis lorsque je suis partie et que j'ai envoyé ma première lettre, ils se sont moins inquiétés.

Je soupirai, ils étaient peut-être moins inquiets c'était certain, mais du coup, je recevais de moins en moins de lettres. Il était vrai que c'était très étrange de voir arriver un hibou sur le rebord de sa fenêtre avec une lettre accrochée à la patte. Je savais qu'il leur fallait un temps d'adaptation, mais j’espérais que ce ne soit pas trop long, j'étais quand même leur seule fille, je ne voulais pas qu'ils m'oublie !

- Et toi Casey vas-y ! Raconte-moi un peu ! lui dis-je, un grand sourire aux lèvres.
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Casey Roberts


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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 20:32

J'étais contente d'avoir finalement rencontré une personne avec laquelle je pouvais discuter. Non pas que ce ne soit pas le cas avec les autres élèves de l'école, mais on allait dire que si certains aimaient beaucoup raconter leur vie, ils n'étaient pas tout le temps friands des miennes alors dans ces cas là malheureusement, ça tournait vite court, et je me retrouvais être celle qui écoutait au lieu d'être celle qui parlait. Oh, dans l'absolu, ça ne me dérangeait pas ! Mais en ce moment même, ça ne m'était pas désagréable de répondre aux questions de Coleen, et elle me laissait suffisamment de temps pour pouvoir en placer une, mais aussi de l'interroger à mon tour. Cette échange prenait une douce tournure, et puis après tout, j'en devais bien une à la Poufsouffle !

- Toi aussi tes parents sont moldus ?


Prise soudainement dans mon enthousiasme, je hochai la tête avec vigueur, comme si cette conversation était devenue ma vitamine C et me donnait un regain d'énergie inattendu. Je joignis mes deux mains sous l'excitation de pouvoir me lancer dans des explications un peu plus poussée, le regard brillant.

- Oui ! Par contre, je ne suis pas sûre qu'ils aient vraiment compris ce que voulait dire « moldu » dans mes lettres... dis-je d'une façon qui pouvait laisser penser que je me faisais cette remarque par moi même, comme si je venais seulement de faire cette constatation.

Du coup, j'avais très envie moi aussi d'en savoir un peu plus sur mon amie, ainsi que ses origines. A mon tour, je la questionnai sur sa famille, m'inclinant légèrement en avant, prête à boire chacune de ses paroles. J'avais hâte qu'elle me fasse partager ses expériences, tout comme je voulais lui parler des miennes !

- Non pas du tout ! Tu sais mes parents ont été très choqués quand ils ont appris la nouvelle. Ma mère était très triste de me voir partir et mon père un peu méfiant. Au début, ils ont crus que c'était une farce, une sorte de kidnapping si tu vois ce que je veux dire. Puis lorsque je suis partie et que j'ai envoyé ma première lettre, ils se sont moins inquiétés.

C'était tout juste si je me rendais compte à la fin que j'avais la bouche légèrement entrouverte, pendant que je l'écoutai patiemment me conter la réaction de ses parents ! Mais en même temps, nos deux vie tout à coup me semblaient si pleines de similitudes que c'en était presque étonnant, et je me surpris à me mettre à songer que nous pourrions presque toutes les deux être comme des sœurs. Cette idée me revenait souvent à l'esprit, mais je n'y pouvais rien, moi quand quelque chose n'allait pas, la seule personne à laquelle je pouvais me confier, c'était ma maman, car quand je me mettais à pleurer parce que j'étais triste, mes copines rigolaient en disant que je faisais bien tout un foin pour pas grand chose. J'imaginais qu'une grande sœur, c'était quelque chose de tout à fait différent, que même si parfois on était en désaccord avec elle, quand on avait un gros chagrin, elle répondait toujours présente pour nous consoler. Ou alors une jumelle ? Il y en avait deux dans l'école dans laquelle j'allais avant d'arriver à Poudlard, même si là encore je n'étais pas très amies avec elle, mais je savais qu'elles se disaient tout et qu'elles avaient des liens très étroits et forts entre elles. Moi aussi, je voulais avoir un genre de relation comme celle ci avec quelqu'un...

- Et toi Casey vas-y ! Raconte-moi un peu !

Je replaçai la mèche de cheveux qui me gênait et me tombait devant les yeux, avant de me lancer dans mon récit :

- Je comprends, pour moi aussi c'était un peu pareil. Mais c'est vrai que c'est dur à croire au départ, pour moi, la magie, ce n'était qu'avec les magiciens qui sortent des lapins de leur chapeau ! Ils disaient que c'était une blague d’hurluberlus, et que je ferais mieux d'arrêter d'y penser, mais ensuite, j'en ai reçu une autre comme on avait jeté la première sur des informations sur comment rejoindre le chemin de traverse. C'est là qu'ils ont commencé à y croire... Enfin, ma maman est plus compréhensive que mon papa
, ajoutai-je sur une touche un peu plus maussade, parce que lui les grimoires et tout ça, moins j'en parlais et plus ça avait l'air de le convenir.

Bah ! Il allait bien finir par s'habituer un jour, j'étais partie pour sept ans d'études au château, alors qu'il le veuille ou pas, ça allait être un petit peu difficile pour faire marche arrière. Surtout depuis que j'étais étudiante ici à des kilomètres de Londres !

- Je ne sais pas toi, mais j'ai très envie d'apprendre plein de sortilèges, pour faire comme les élèves plus âgés !

Mais pas tout à fait comme eux quand même, parce que j'étais tombée sur des personnes, qui ne les utilisaient pas toujours à bon escient, pour faire des farces, et comme il y avait eu une fois ou deux ou j'avais été la cible, je ne voulais pas faire subir à d'autres que qu'on m'avait fait subir à moi...

- Le truc qui ne change pas entre ce que disent les moldus et ce que font les sorciers, ce sont les balais volants ! Même si j'ai un peu le vertige...

C'était sûr que ce n'était pas moi qui allait intégrer l'équipe de Quidditch un jour, mais avoir les pieds autre part ailleurs que sur terre, c'était quand même cool et surtout bien pratique pour se déplacer ! Parler des différences et des similitudes entre nos deux mondes, partie comme je l'étais, ça pouvait bien durer encore des heures... Surtout si j'en gagnais une nouvelle amie à la clé !
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeMar 17 Avr - 21:41

Tout allait bien pour le moment, Casey avait tellement de conversation que le temps passait trop vite ! Je lui disais tout ce qui me passait par la tête, c'était comme si depuis des mois les mots m'avaient manqués et que maintenant, en face d'une fille que je ne connaissais que depuis quelques heures, je me lâchais entièrement. J'osais enfin rire de toutes mes dents et me confier, car je ne me sentais pas jugée, je savais que Casey ne me prenait pas pour un bébé ou pour une imbécile et cela me donnait encore plus de confiance en moi ! Tout allait bien, c'était ça le principal !

- Oui ! Par contre, je ne suis pas sûre qu'ils aient vraiment compris ce que voulait dire « moldu » dans mes lettres...

Mon cœur battait la chamade, je me sentais enfin comprise ! Les parents ne comprenaient jamais rien de toute façon. A croire qu'ils ne faisaient pas vraiment d'efforts, surtout pour ce qui concernait la magie...
Mais je les comprenait un peu, c'était difficile de se faire à l'idée que votre petit fille de onze ans était une sorcière. Je pense qu'ils avaient du avoir peur au début et qu'ils étaient sûrement les seuls du pays à avoir donné la vie à un bébé pas comme les autres. Cela me rendait triste aussi, parce que vivre dans un internat n'était pas facile et je n'avais jamais été habituée à vivre sans mes parents. Je voyais Poudlard comme une deuxième maison, on s'amusait quand même bien et l'école regorgeait de coins secrets et d'endroits que je n'avais pas encore visité, j'avais du temps devant moi ! D'ailleurs je me disais que je pourrais le faire avec Casey maintenant, c'était beaucoup plus amusant à deux !


- Je comprends, pour moi aussi c'était un peu pareil, dit Casey. Mais c'est vrai que c'est dur à croire au départ, pour moi, la magie, ce n'était qu'avec les magiciens qui sortent des lapins de leur chapeau ! Je hochai la tête, en signe d'accord. Ils disaient que c'était une blague d’hurluberlus, et que je ferais mieux d'arrêter d'y penser, mais ensuite, j'en ai reçu une autre comme on avait jeté la première sur des informations sur comment rejoindre le chemin de traverse. C'est là qu'ils ont commencé à y croire... Enfin, ma maman est plus compréhensive que mon papa.

Je levai les yeux vers le plafond, pensive. C'était quand même une drôle de chose mine de rien, ce qu'il nous arrivait, fillettes de onze ans et demi. Je prenais ça comme une chance immense, tombée du ciel.

- Tu sais moi c'était un peu plus difficile, répondis-je. Mes parents sont assez croyants, donc la magie et tout ça, ça les effrait un peu...

Parler de ça me faisait pleurer en général. J'étais peut-être ultra-sensible, mais pour ce genre de sujet c'était plutôt compréhensible. J'avais peur que mes parents me prennent pour un monstre. Je voulais rester à jamais leur petite préférée...

- Je ne sais pas toi, mais j'ai très envie d'apprendre plein de sortilèges, pour faire comme les élèves plus âgés ! ajouta Casey.

- Oui c'est sûr ! Ça viendra avec le temps j'en suis certaine, on a plein de choses nouvelles a découvrir, c'est plutôt excitant tu ne trouves pas ? lui demandai-je, mon entrain retrouvé.

Je lui souris doucement. C'était pour ce genre de choses que je rêvais d'avoir des amis à Poudlard. Étudier, apprendre ensemble ou même s'aider pour certains sortilèges ! Vivre cette incroyable expérience qu'était Poudlard à plusieurs était beaucoup plus enrichissant !


- Le truc qui ne change pas entre ce que disent les moldus et ce que font les sorciers, ce sont les balais volants ! Même si j'ai un peu le vertige...

Je me redressais d'un coup, soudainement intéressée. Le Quidditch était un sport que j'avais très envie d'essayer. Peut-être que Casey voulait bien une fois m'accompagner ?

- Oh moi ça me donne très envie ! Mais bon je suis une vraie maladroite, quand je n'ai plus les pieds sur terre je suis toujours obligée de me faire mal !

J'éclatai de rire en me rappelant la fois où j'étais montée dans le pommier du voisin pour récupérer mon cerf-volant. Une des branche s'était brisée sous mon poids et je m'étais retrouvée par terre recouverte de pommes. Quand je vous disais que je n'étais pas très chanceuse, ce n'était pas des paroles en l'air !
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeLun 23 Avr - 13:39

C'était bien de pouvoir discuter de choses avec des personnes qui voyaient de quoi vous pouviez parler. Pour en revenir aux lettres que j'envoyais à mes parents, j'avais toujours envie de leur raconter pleins de choses, que je me plaisais ici, que je m'étais fait des nouveaux amis qui étaient des sorciers comme moi et dont certains le savaient depuis longtemps parce qu'ils étaient eux même issus de familles sorcières. Qu'on utilisait notre baguette magique pour transformer des objets, même si c'était tout simple pour l'instant, qu'on faisait des potions magiques qui avaient toutes des propriétés différentes... Et qu'un seul parchemin, même en résumant tout ça ne suffirait pas. Le seul souci, c'était que comme pour eux, c'était un univers qui leur était totalement inconnu, mettre des mots sur tout ça, alors que de leur côté ils n'avaient pas le droit d'en parler, c'était quelque chose de difficile et j'avais sans arrêt l'impression ces derniers temps que des obstacles s'étaient construits entre nous, comme si nous ne nous comprenions plus sur tout les points, parce que j'étais devenue trop différente d'eux...

Pourtant, j'étais bel et bien restée la même ! J'avais juste le droit d'utiliser une baguette magique quand j'étais à l'école, donc ça ne devait pas les inquiéter tant que ça puisque je n'avais pas le droit de pratiquer la magie en dehors de ces murs... Je voyais que maman dans ses réponses essayait de faire des efforts en me posant quelques questions, mais papa, soit il me laissait poireauter pendant des semaines sans me donner de nouvelles et quand c'était le cas, il n'évoquait en aucun cas tout se qui se rapportait à ce monde qui de toute façon n'était pas le sien... Pourtant, je savais que ce n'était pas parce qu'il m'en voulait. C'était juste qu'il s'obstinait à ne pas vouloir en entendre parler, à ne pas vouloir comprendre... Mais je ne voulais pas m'y résoudre ; il m'aimait plus que le reste, j'en étais certaine et il finirait bien par passer au dessus de tout ce qu'il lui semblait être insurmontable... J'espérais.

- Tu sais moi c'était un peu plus difficile. Mes parents sont assez croyants, donc la magie et tout ça, ça les effrait un peu...

C'était vrai que même si nous avions l'air d'avoir de nombreux points communs, là encore, ça avait l'air d'être autre chose, qui me laissait penser que je ne voulais pas être à sa place. Peut être parce que c'était assez compliqué pour moi à la base et en rajouter n'aidait pas à arranger les choses... Mais je compatissais : quand on avait tous les pieds sur terre et qu'on était certain que toutes ces élucubrations n'existaient pas, bouleverser des codes qu'on avait mis tant de temps à bâtir, ça avait de quoi donner à réfléchir. Là où je ne suivais plus, c'était pourquoi se braquer et aller à l'encontre de la magie ? Au contraire, c'était le rêve de tout les enfants de voir que de telles choses étaient possibles et qu'elles pouvaient se réaliser, alors pourquoi en avoir peur ?

- Qu'est-ce qui les a poussé à te laisser venir à Poudlard alors ?
J'avais la curiosité un peu maladive, et la plupart de temps ne me rendait qu'après coup que je n'avais pas vraiment usé de tact. Il n'y avait plus qu'à se dire que Coleen ne le prendrait pas mal !

Parce qu'ils ne pouvaient pas être aussi incompréhensifs que ça s'ils avaient accepter qu'elle déploie ses ailes pour qu'elle aille étudier loin d'eux quelque chose dont ils ignoraient tout...

- Oui c'est sûr ! Ça viendra avec le temps j'en suis certaine, on a plein de choses nouvelles a découvrir, c'est plutôt excitant tu ne trouves pas ?

Je hochai la tête avec véhémence. Nous avions beau être ici depuis plusieurs mois à présent, à chaque fois que je discutais de tout ça avec quelqu'un, j'étais emballée au point de ne jamais vouloir m'arrêter. Alors si en plus cette personne était dans ma maison, n'essayait pas de me faire un coup en douce mais était une née moldue comme moi, je ne voyais vraiment pas ce qu'il fallait que je demande de plus !

- J'espère que je vais y arriver quand même... trouvai-je malgré tout le moyen de m'inquiéter. Il y a des trucs qui ont l'air si difficiles que je me demande comment font les autres pour le faire en un tour de main de baguette magique... L'expression s'y prête finalement ! Terminai-je sur une note que je souhaitais un peu plus joyeuse, même si j'étais plus angoissée que je ne voulais bien l'admettre.

Ce qu'il y avait de bien, c'est que nous avions plein d'autres sujets à aborder se rapportant à cela mais qui pourtant n'avaient rien à voir avec les cours ! Le Quidditch par exemple !

- Oh moi ça me donne très envie ! Mais bon je suis une vraie maladroite, quand je n'ai plus les pieds sur terre je suis toujours obligée de me faire mal !


Je souris. Parce que c'était vrai que dit comme ça, j'imaginais tout à fait la scène avec nous deux ayant du mal à monter sur nos balais magiques, voler quelques mètres au dessus du sol, avant de toutes les deux nous rentrer dedans et de terminer notre course dans l'herbe – très tendre c'était ça l'avantage – du terrain de Quidditch ! Ce n'était que mon imagination qui vagabondait par ci par là, mais j'étais sûre que ça pouvait très bien nous arriver !

- On pourra essayer toutes les deux si tu veux, proposai-je. Bon je ne pensais vraiment pas que cela soit ma vocation mais ça ne coûtait rien de tenter ! Comme ça, on pourra s’entraider !

Et affronter les moqueries des autres, on ne savait jamais comment ils pouvaient réagir parce qu'ils n'étaient pas tous aussi gentils que Coleen... Je sentais qu'avec la Poufsouffle à mes côtés, j'étais capable de gravir des montagnes !
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeVen 18 Mai - 14:48

Parfois, c'était étrange de se réveiller le matin, dans son lit à baldaquin noir et jaune, recouvert d'une épaisse couverture moelleuse et de rappeler que l'on était une sorcière. J'avais encore besoin d'un certain temps d'adaptation pour m'y faire parfois et c'était ennuyeux parce que toutes les filles de mon dortoir étaient habituées et pas moi, j'avais l'impression d'être une intruse. J'avais beau essayer de m'intégrer rien n'y faisait, je me sentais différente. Et pourtant les filles de Poufsouffle étaient toutes très gentilles, quoiqu'un peu lunatiques malheureusement et je ne savais pas si elle me prenait pour une gamine ou pour quelqu'un d'intéressant la plupart du temps. Des fois, j'avais encore besoin de mes petits caprices que ma maman m'accordait, comme par exemple le bon chocolat chaud devant la télévision le matin, les câlins de ma mère ou les surnoms mignons que mon père m'accordait. J'étais triste de penser qu'ils étaient loin de moi à présent et qu'ils devaient sûrement vivre normalement, quelques fois m'oublier même. Et ça me brisait un petit bout de cœur à chaque fois, parce que j'avais besoin d'encore un peu d'amour chaque jour et ce brutal coup de hache au cordon ombilical me rendrait triste jour après jour.

- Qu'est-ce qui les a poussé à te laisser venir à Poudlard alors ?

Je fermais les yeux. La question de Casey me serra le cœur brutalement. Une vague de souvenirs remontèrent à la surface et une boule gonfla douloureusement dans ma gorge, m'empêchant de parler, tandis que mes yeux s'embuèrent de larmes que je chassais très vite d'un clignement d’œil.
Le jour où j'avais reçu ma lettre à Poudlard avait été terrible. C'était un jour comme les autres, en plein mois d'août. Mes parents avaient voulu me faire étudier au collège catholique de Liverpool à la rentrée, j'avais été contre puis à force de m'y opposer j'avais compris que mes parents auraient le dernier mot. D'un ton boudeur, la journée était passée sans trop d'incidents quand soudain le claquement du battant de l'ouverture de la boîte aux lettres, cette petite ouverture au bas de notre porte, avait résonné dans la soirée.
Intriguée, j'étais descendue voir de quoi il s'agissait, mes parents rouspétant contre le fait que de sales gamins s'amusaient encore à glisser de faux courriers. Et là, elle était là, la lettre pour Poudlard. Je l'avais ouverte discrètement, tandis que mes parents me regardaient du coin de l’œil, assis dans le canapé. Mon souffle s'était coupé lorsque je l'avais dévorée des yeux et je m'étais approchée, tremblante vers mon père, à qui je lui avais tendu le parchemin.
Une fois lue, son teint était devenu livide, ma mère qui lisait par-dessus son épaule avait retenu un cri. Dans la maison, personne ne comprenait rien à ce qui se passait. Mon père m'avait regardé et m'avait ordonné d'aller me coucher. Je n'avais pas dormi de la nuit à cause des cris de mes parents qui se criaient dessus au rez-de-chaussé et surtout à cause de la lettre qui trottait dans mon esprit.


- Je ne sais pas, lâchai-je soudain. Ils en sont sûrement venus à la conclusion qu'on ne pouvait rien y changer : je suis une sorcière quoi !

J’espérais que Casey comprenait un peu ce que j'essayais de lui dire. Je n'aimais pas trop parler de mes parents comme ça, les gens les trouvaient bizarres avec toutes leurs croyances un peu trop poussées. Mais au fond, ils voulaient mon bien, même si il fallait faire des concessions, comme par exemple ne plus aborder le thème de la magie sous leur toit...

- Et toi tes parents, ils ont dit quoi ? lui demandai-je, souriante.

Casey semblait être le même genre de fille un peu comme moi au fond. J'avais envie de partager encore plein de choses et faire des trucs normaux avec elle, comme faire nos devoirs, parler côte à côte dans les couloirs ou manger face à face à l'heure du repas. Et des trucs un peu plus drôles comme se raconter des choses inutiles, parler pour ne rien dire ou partager des secrets. Ça me manquait, une vraie amie.


- J'espère que je vais y arriver quand même... dit Casey. Il y a des trucs qui ont l'air si difficiles que je me demande comment font les autres pour le faire en un tour de main de baguette magique... L'expression s'y prête finalement !

Je rigolai doucement. Au fond je m'inquiétais un peu aussi finalement, la peur de l'échec, personne n'aimait ça, surtout pour une première année à Poudlard !

- Ne t'inquiète pas Casey, ça se passera bien ! Les professeurs sont là pour nous aider et puis maintenant, si tu veux, on ferra nos devoirs ensemble !

Mon ton se voulait rassurant, mais Casey avait sûrement du déceler un peu d’appréhension dans ma voix. Avec Casey à mes côtés, ça serait déjà plus rassurant. On allait pouvoir s'aider pour les devoirs à rendre, la métamorphose, les entraînements à faire après la classe.

- D'ailleurs ! Tu sais faire quelque chose avec ta baguette toi ? demandai-je, avide de savoir si elle savait s'en servir.

Il y avait encore tant de choses à découvrir, comme par exemple le Quidditch ! Même si je n'aimais pas tellement le sport, je voulais à tout prix essayer de grimper sur un balai. Au début, ça devait faire un peu peur, puis à force, le vent dans les cheveux et la sensation de voler devaient être très agréable, j'en étais sûre !


- On pourra essayer toutes les deux si tu veux ! Comme ça, on pourra s’entraider !

Des étoiles s'illuminèrent dans mes yeux, je hochai la tête vigoureusement, un grand sourire aux lèvres. Je frappai dans mes mains, complètement excitée à l'idée de pouvoir faire ça avec ma nouvelle copine.

- Mais oui ! Ça sera grandiose tu verras ! J'ai tellement hâte si tu savais, riais-je aux éclats.

La soirée était loin d'être terminée, pour sur !
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Casey Roberts


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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeJeu 24 Mai - 20:40

Il y avait quelque chose pour laquelle papa et maman se mettaient toujours d'accord – à croire que c'était dans l'unique but de le faire exprès – c'était pour dire que je ne savais pas vraiment faire preuve de tact et que d'une façon ou d'une autre je finissais toujours par mettre les pieds dans le plat et soulever des sujets épineux, tellement épineux qu'ils se trouvaient très bien là où ils étaient. Oh non, ce n'était pas dans le but de mettre le bazar ! Parce que le souci avec ce genre de défaut, c'est que bien souvent on ne se rendait absolument pas compte de l'instant où l'on était en train de commettre une bourde. Comme... maintenant.

- Je ne sais pas. Ils en sont sûrement venus à la conclusion qu'on ne pouvait rien y changer : je suis une sorcière quoi !

Non seulement je n'étais pas contrariante, mais rien ne me mettait plus mal à l'aise que lorsque je contrariait quelqu'un d'autre ! Le visage de Coleen me signifia qu'il ne valait mieux pas trop insister sur le sujet, sûrement parce que nous n'étions pas assez proches pour cela. Même si j'avais envie dans savoir plus évidemment mais que j'étais bien trop polie et respectait bien trop son avis pour oser être insistante...

- Et toi tes parents, ils ont dit quoi ?


Glouuups... Voilà que sans le savoir, elles échangeaient les rôles. C'était de bonne guerre tout comme un juste retour des choses. Si je me sentie l'espace d'un instant un peu triste à cette évocation, je gardais cependant le sourire. J'avais encore un peu du mal à m'y faire, mais vu que je n'avais pas trop le choix, l'accepter ou ne pas l'accepter... ça revenait un peu du pareil au même.

- Ils ont eu des réactions tout les deux très différentes... Bon c'est vrai qu'ils ont du mal à être sur la même longueur d'ondes... tentai-je de plaisanter pour détendre l'atmosphère. Ma maman l'a plutôt bien pris parce que comme tu dis, on ne peut rien y faire... Mon papa, bah... c'est pas trop son truc...

Je baissai la tête un instant. Ça ne voulait pas dire pour autant que j'étais une personne différente, simplement parce qu'à présent, j'étais une sorcière ! Et puis apparemment on avait le don dès la naissance, c'était dans les gènes, donc pas quelque chose qui s’attrape. C'était comme ça, un point c'est tout, mais il n'avait vraiment pas l'air d'être du même avis que le mien et ce n'était pas faute de lui raconter dans mes lettres tout ce que nous faisions à Poudlard...

Et puis de toute façon, il y avait encore trop de choses que nous ignorions à propos du château seul, des nombreux passages secrets dont il regorgeait, les tours de magie que nous allions apprendre... je fis d'ailleurs part de mes inquiétudes à ma nouvelle amie – qu'elle soit prévenue, parce que je ne risquais plus de la lâcher à présent ! - et ce qu'il y avait de bien, c'était que tel un miroir, j'avais un peu l'impression de me reconnaître en Coleen. Finalement même si nous avions échangé pour la première fois depuis seulement quelques heures, j'avais l'impression que nous avions déjà tellement de choses en commun, ce qui rendait la proximité beaucoup plus agréable...

- Ne t'inquiète pas Casey, ça se passera bien ! Les professeurs sont là pour nous aider et puis maintenant, si tu veux, on ferra nos devoirs ensemble !

C'était également l'appui rassurant qu'il me manquait jusqu'à présent. Je faisais souvent toute une montagne pour pas grand chose parce que tout me semblait insurmontable et moi à côté de tout cela, j'avais l'air d'être tellement minuscule... Le plus bizarre, c'était qu'une fois que c'était fait, le plus souvent je me rendais compte qu'il n'y avait vraiment pas de quoi s'inquiéter pour si peu, et qu'en fait c'était très facile, et que je voulais recommencer le plus vite possible ! Enfin... quand ce n'était pas trop effrayant !

- Je veux bien. Les cours de potions sont tellement difficiles... lui avouai-je parce que je savais qu'elle ne se moquerait pas de moi, comme d'autres avaient pu le faire.

Parce qu'à chaque fois, c'était l'angoisse pour le pas faire sauter mon chaudron en plein cours ! Et puis Naoko Nakamura n'avait pas le visage avenant de Katie Jones, et elle me faisait un peu peur, donc si je pouvais éviter d'avoir des heures de colles...

- D'ailleurs ! Tu sais faire quelque chose avec ta baguette toi ?


Je répondis par l'affirmative presque immédiatement en hochant frénétiquement la tête. Mine de rien, je réalisais que j'avais retenu deux ou trois trucs dans les autres matières ! Et avec Hazel Woodley qui elle aussi prétendait au titre de la femme la plus effrayante de Poudlard, il valait mieux être attentif durant ses cours...

- J'arrive à faire léviter les objets !
M'exclamai-je, enthousiaste. Enfin... me rattrapai-je bien vite cependant. Un peu quoi. Je haussai les épaules. Je te montre ?

Sans me faire prier, je sorti délicatement ma baguette magique et cherchai des yeux quelques chose à faire voler dans les airs. A ma disposition devant moi, il y avait un livre de métamorphose. Il avait l'air d'être un peu lourd, mais qu'importe ! Il fallait bien commencer quelque part, non ? Je prononçai la formule magique « Wingardium leviosa » tout en tournant et abaissant la baguette magique tandis que je pointai le volume de son extrémité. Il y eu une petite seconde d'attente avant que mon objet se soulève de quelques centimètres, se stabilise, mais c'est également ce moment là qu'un élève présent dans la salle commune choisi pour éternuer, me déstabilisant – il y eu un pouf, et le manuel retomba lourdement sur la table.

- Je vais m'entraîner encore un peu, déclarai-je devant ce résultat, mais quand même, ce n'était pas si mal, non ?

C'est tout naturellement que la discussion dévia donc sur le Quidditch, où là il n'y avait pas besoin de baguette magique pour voler, mais d'un balai ! Franchement la discipline m'émerveillait tout autant qu'elle me faisait peur, et je n'étais pas sûre d'avoir les aptitudes pour réussir... Pas du premier coup en tout cas. Heureusement, là encore Coleen eut l'air de me dire que je pouvais compter sur elle dans n'importe qu'elle circonstances, même celle ci ! Et rien que cette perspective, j'avais déjà hâte que nous fassions toutes ces choses ensemble !

- Mais oui ! Ça sera grandiose tu verras ! J'ai tellement hâte si tu savais.

Et justement, elle lisait dans mes pensées !

- Les premiers cours de vol vont bientôt commencer je crois... si mes souvenirs étaient exacts. Mais je ne m'attardais pas là dessus. Il y avait tellement de trucs que j'avais envie de partager avec elle tout à coup que je n'avais aucune idée d'où commencer !! Ça te dit qu'on explore le château un prochain week end ? Lui demandai-je pleine d'entrain, me sentant presque courageuse avec ma nouvelle alliée à mes côtés. On pourra en profiter pour découvrir de nouveaux passages secrets comme ça ! Car m'aventurer toute seule dans les coins les plus sombres... Et puis, c'était également l'occasion pour que nous puissions passez encore plus de temps ensemble... J'espérais qu'elle allait me dire oui !!
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeLun 18 Juin - 18:48

Je n'aurais jamais pensé que discuter avec une fille de mon âge aurait pu être aussi simple. Avec les garçons, j'y arrivais mieux parce qu'ils se prenaient pas trop le crâne avec des histoires de jalousie, c'était ça un peu le problème des filles maintenant et c'était bien dommage ! J'avais peur des représailles lorsque je discutais avec un garçon de mon âge, je sentais les regards voraces des filles derrière moi qui me disait « ne l'approche pas ». Je n'avais aucune envie de lui faire un bisou sur la bouche - berk ! J'avais l'impression qu'elles ne me comprenaient pas et cela m'énervait parce que je faisais tout pour être acceptée ! J'essayais de m'intéresser aux mêmes sujets qu'elles, mais en vain. A vrai dire je m'ennuyais vite, tout ce qui leur importait c'était leur vernis à ongle et leur ruban dans les cheveux. Je préférais parler cent fois plus de livres ou de cartes à collectionner dans les Chocogrenouilles, si possible avec Casey en plus maintenant que je savais qu'elle m'appréciait (du moins je l'espérais) !

- Ils ont eu des réactions tout les deux très différentes... Bon c'est vrai qu'ils ont du mal à être sur la même longueur d'ondes... me dit Casey un petit sourire gêné accroché aux lèvres. Ma maman l'a plutôt bien pris parce que comme tu dis, on ne peut rien y faire... Mon papa, bah... c'est pas trop son truc..

Je regrettai tout de suite d'avoir relancé le sujet. Je voyais que ce n'était pas une conversation qui nous rendait très joyeuse l'une comme l'autre et je préférais en rester là. J'avais à présent toute ma scolarité à Poudlard pour découvrir la vie de Casey et ses secrets et je me promettais de ne jamais la forcer : délicatesse, c'était le mot d'ordre !
Même si cette proximité était agréable, je préférai ne pas trop m'emballer. J'avais connu des coups durs en matière d'amitié et je ne voulais pas les revivre une nouvelle fois. Au fil des jours, une personne pouvait changer et vous faire du mal et même si Casey paraissait aussi honnête et pure que de l'eau, je n'avais pas envie de donner encore sans recevoir...


- Je veux bien. Les cours de potions sont tellement difficiles...

Je lui fis un grand sourire, même si je ne la connaissais pas encore très bien, je savais que je pourrais lui faire confiance au niveau des études. J'adorais les potions et la métamorphose et elle semblait être bonne dans les matières où je n'excellais pas vraiment. C'était utile car nous étions au final assez complémentaire, je pouvais l'aider et elle aussi, du bon travail d'équipe !

- Tu verras, la rassurai-je. Ce n'est pas si difficile que ça en à l'air ! Tout est une question de timing et d'équilibre ! Il faut être minutieux !

Après mes quelques conseils, je la vis sortir sa baguette de sa poche et la tendre vers un bouquin de métamorphose. Bouche bée, je la regardai exécuter le sortilège de lévitation devant mes yeux ébahis. Le sortilège fonctionna et le livre s’éleva dans les airs, mais retomba lourdement sur la table lorsque Casey fut déconcentrée à cause d'un élève qui avait lâché un éternuement.

- Je vais m'entraîner encore un peu, fit Casey un peu déçue.

Je frappai très vite dans mes mains, toute souriante et lui fit d'un ton chaleureux :


- C'était très bien ! Pour une de tes premières fois tu sais ce n'est pas facile de soulever un manuel aussi gros que celui de métamorphose !

J'aimais beaucoup parler de ce que j'aimais avec les autres. Surtout avec Casey, je savais qu'elle m'écouterait. Avec les autres filles ce n'était pas aussi simple, j'avais peur de leur dire que j'aimais lire le soir dans ma chambre ou que je dormais encore avec une peluche. On me prenait souvent pour une petite fille de huit ans et je savais qu'au fond, j'étais peut-être encore une petite fille gâtée.

- Les premiers cours de vol vont bientôt commencer je crois... hésita Casey, songeuse. Ça te dit qu'on explore le château un prochain week end ? On pourra en profiter pour découvrir de nouveaux passages secrets comme ça !

Si j'avais pu lui sauter dans les bras je l'aurais fait, mais ma timidité me l'empêchait. Mes joues prirent une teinte un peu rouge et je fis le sourire le plus joyeux que je pouvais faire. Des étoiles dans mes yeux scintillèrent quand je me disais que j'allais enfin pouvoir me balader avec quelqu'un à mes côtés dans les couloirs de l'école ! Mon cœur battait la chamade, je me sentais tellement bien !

- Ce serait génial ! M'exclamai-je, les joues en feu. Je n'ai encore jamais osé m'aventurer dans les étages supérieurs !

Mais la dure réalité des choses me rattrapa. Je ne pus m'empêcher de bailler comme un enfant, les yeux brillants de larmes. La fatigue et les courbatures de cet après-midi m'avait assommée. Je m'étirais et fit à Casey d'une voix exténuée :

- Quelle heure est-il ? Je regardai ma montre et retint un cri de surprise. Il est déjà si tard ? Mon dieu je n'ai pas vu le temps passer avec toi Casey !
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Casey Roberts


Casey Roberts
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de fumée sans feu ! .Coleen.   Il n'y a pas de fumée sans feu !  .Coleen. Icon_minitimeMer 27 Juin - 15:34

- Tu verras, Ce n'est pas si difficile que ça en à l'air ! Tout est une question de timing et d'équilibre ! Il faut être minutieux !

Justement, je n'étais pas certaine d'y arriver aussi facilement, il fallait être précis, et ce n'était pas comme en cuisine ou si on rajoutait grammes de beurre en plus, mis à part être plus gras, ça n'allait pas changer grand chose et le gâteau serait toujours aussi délicieux. En potions, une seule erreur et tout pouvait vous exploser à la figure la seconde suivante sans même y être préparé, et ce n'était pas non plus comme si Madame Nakamura était connue pour être très conciliante... Heureusement qu'on faisait souvent les potions à deux, comme ça je me mettais avec quelqu'un qui ne se débrouillait pas trop mal encore pour limiter les dégâts car notre professeur me faisait frissonner à chaque mouvement de cape et c'était encore pire lorsqu'elle décidait de passer juste derrière mon nez, avec son nez menaçant qui plongeait dans notre chaudron juste ensuite, avant de faire une remarque désagréable et de passer son chemin pour aller embêter d'autres personnes. Brrrr ! Mais avec Coleen comme alliée, j'allais en ressortir plus forte, j'en étais sûre !

Je lui montrais là où je me débrouillais déjà un peu mieux, même si ce n'était pas grâce là non plus à la prof de sortilèges et la seule évocation de Hazel Woodley dans mes pensées m'effrayèrent – je la chassais bien vite dans un coin de ma tête. Si mes résultats étaient loin d'être concluants il devait toujours y avoir pire que moi, mais bon, c'était toujours un peu frustrant de se rater avant la fin... Une fois encore pourtant Coleen n'en fit rien.

- C'était très bien ! Pour une de tes premières fois tu sais ce n'est pas facile de soulever un manuel aussi gros que celui de métamorphose !


Vu comme ça, elle n'avait pas complètement tort, c'était vrai qu'il était assez gros, ce bouquin, mais jamais je n'aurais utilisé cette pirouette pour m'en vanter. J'eus cependant un sourire, parce que ce n'était pas si désagréable de se faire complimenter, et comme je n'en avais pas encore reçu beaucoup pour le moment, ça aurait été mentir que de prétendre le contraire...

Le timbre enjoué et confiant de la Poufsouffle me poussa donc à aller au bout de mes pensées, tout en espérant très fort malgré tout qu'elle accepterait ma proposition ; après tout, même si nous nous découvrions des points communs au fur et à mesure que nous discutions, rien ne disait que là aussi, elle allait me suivre... et j'aurais pu la comprendre car même à deux, certains couloirs paraissaient si peu accueillants que ça ne donnait pas trop envie de s'y aventurer... A moins que la curiosité ne prenne le dessus et je savais que dans mon cas, neuf fois sur dix, ça marchait.

- Ce serait génial ! Je n'ai encore jamais osé m'aventurer dans les étages supérieurs !

Cette fois ci, je souris vraiment en découvrant toutes les dents, enchantée de cette nouvelle perspective. Coleen avait tout l'air d'être exactement dans le même esprit que moi alors, et cela acheva de lui porter toute ma confiance où du moins une grande partie. De toute manière papa disait tout le temps qu'avec moi, ce n'était pas très difficile et que c'était d'ailleurs ce qui me valait souvent des ennuis, mais qu'importe ; lui même aurait avoué sans peine en observant la blonde qu'il était tout à fait impossible que se cache derrière un vil personnage manipulateur et je m'interdisais de simplement y songer. Je voulais malgré tout que cette journée reste parfaite, malgré les bleus et le bosses dont nous avions écopé, mais au moins en prime, j'avais eu bien plus parce qu'il y avait une nouvelle amie à mes côtés. Et ça, ça n'avait pas de prix.

- Il paraît qu'il y a un dragon qui garde une porte restée secrète au quatrième étage... l'informai-je d'un ton à la fois surexcité, même s'il aurait fallut me traîner de force pour aller le vérifier par moi même, mais ça, c'était un garçon de première année de Gryffondor qui me l'avait dit et peut être que maintenant que j'y réfléchissais un peu plus, ce n'était ni plus ni moins qu'une farce.. Je me demandais comment on pouvait faire rentrer un dragon à Poudlard et avait bien envie de savoir, si c'était vrai, ce qu'il y avait derrière cette fameuse porte... C'est ok alors ! La prochaine fois, on cherche de nouveaux passages secrets pour se rendre plus vite en cours de métamorphose !!

Je poussai ensuite un profond soupir en même temps que Coleen se mit à bâiller, signe de la fatigue qui malgré la discussion animée, nous guettait depuis le début.

- Quelle heure est-il ? Il est déjà si tard ? Mon dieu je n'ai pas vu le temps passer avec toi Casey !

En effet, un coup d’œil sur sa montre, me permit de constater que l'heure était déjà bien avancée. Je sentais tout mes muscles se faire lourds et pourtant, après l'exercice que nous avions fait plus tôt, je mourrais de faim et je ne savais pas celui qui allait l'emporter sur l'autre. Finalement, au prix d'un effort surhumain, et en faisant la grimace, je me redressai et me levai.

- On dit que c'est toujours comme ça, quand on s'amuse, et j'espérai, même si pour l'instant c'était mon lit qui m'appelait, qu'il y en aurait de nombreuses autres encore. J'ai très envie d'aller manger un morceau. Est-ce que tu aurais le courage de m'accompagner jusqu'à la grande salle ? Arrivai-je même à plaisanter.

Je tendis ma main pour lui proposer de se hisser à son tour. Quelles nouvelles aventures nous réservaient-on encore ?
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