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| Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini | |
| Auteur | Message |
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Lun 27 Fév - 20:56 | |
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Les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures, c'est ce qu'on dit non ? Et bien j'étais particulièrement d'accord avec ce qu'on disait parce que là, ça ne me faisait plus marrer du tout du tout !
C'était un fait avéré, je n'étais pas vraiment vaillante, même si par simple esprit de contradiction, je disais toujours le contraire à maman, dans le seul but de l'énerver un peu pour lui prouver qu'une fois de plus, je n'étais pas d'accord avec elle. Mais dans les faits, c'était une autre histoire, et celle que j'allais devoir vivre, je le sentais, allait être encore pire que l'épisode « j'enfreins-le-règlement-pour-aller-chercher-mon-chat-en-plein-milieu-de-la-nuit ». A la petite différence, c'est vrai, qu'il n'y aurait pas cette fois-ci une horde de professeurs, désireux de me mettre une retenue bien méritée, à mes trousses.
Mais alors que j'étais sur le pas de la porte de la maison hantée de la fête foraine, je me disais que tout de même, peut être que je préférais le sourire sadique de Naoko Nakamura, à celui beaucoup plus effrayant des fantômes qui devaient certaine m'attendre à l'intérieur ! Tout ça n'était parti de rien : on ou avait appris quelques jours plus tôt, alors qu'on était tous en train de prendre notre repas de midi dans la Grande Salle, qu'une fête foraine itinérante allait s'installer pour quelques semaines à Pré-Au-Lard, et que, cerise sur le gâteau, à cette occasion, tout les élèves de l'école, y compris ceux de première et deuxième année qui habituellement n'avaient pas le droit de sortir du château ! Comme tout les autres élèves, cette nouvelle m'avait réjouie, et moi qui était toujours très concentrée sur mes cours, j'avouais avoir eu du mal à penser à autre chose qu'à aller m'amuser là bas !
Bien sûr, il y avait quelques règles qui avaient été fixées, comme celles de devoir se rendre jusqu'au village par groupe de plusieurs, parce qu'il ne s'agissait pas pour l'un d'entre nous de se perdre ! J'étais donc avec mon groupe de copines, les mains camouflées dans mes gants parce qu'il faisait un froid de canard à l'extérieur, et après avoir resserré mon écharpe (parce que là aussi, il ne fallait pas de prendre froid !) je suivis d'un bon pas mes amis jusqu'à Pré-Au-Lard.
C'était fas-ci-nant. Ça ressemblait un peu aux grandes foires où papa m'avait déjà emmené, lorsque j'étais plus petite (parce qu'en général, c'était maman qui ne voulait pas y mettre les pieds parce qu'elle prétextait qu'il y avait trop de monde. Pff, c'était n'importe quoi ce qu'elle disait de toute façon, il y en avait tout autant du monde, dans ses brocantes ridicules!) sauf que là, il y avait le facteur magie en plus et dans cet univers, j'étais aussi à l'aise que dans un poisson dans l'eau. Ça brillait se partout, ça bougeait dans tout les sens, c'était exactement ce qu'il me fallait pour profiter de quelques heures en dehors de Poudlard ! Avant de commencer une quelconque activité, on s'était dirigé tout de suite vers les stand où il y avait tout un tas de bonnes choses à boire et à manger, tout comme certains mets donc je ne connaissais absolument pas l'existence ! Préférant donc m'en tenir à des valeurs sûres je demandais à la vendeuse qui s'occupait de moi une pomme d'amour, dans laquelle je m'empressai de croquer avec avidité.
Ensuite, nous commençâmes à faire le tour des manèges, sans avoir aucun idée de savoir avec lequel nous allions commencer à nous amuser. Chacune y allait de son avis et personne n'était d'accord avec personne. J'étais persuadée d'obtenir gain de cause avec la patinoire (qui n'aimait pas patiner ?!) cependant, je n'avais pas du tout prévu ce qui allait suivre. Je terminai d'engloutir ma gourmandise lorsque l'une de mes amies me défia d'aller dans la maison hantée... seule. Et que si je ne le faisais pas, j'avais un gage. Donc c'est là qu'on revient à cette histoire d'esprit de contradiction : bien sûr que je n'avais vraiment pas envie d'y aller, dans cette maison hantée ! Mais qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? Je ne voulais pas leur avouer que j'étais une peureuse et que je préférais me balader avec l'un de ces affreux chapeaux de toutes les couleurs, très criards et sans aucun goût ! A ça non ! Jamais de la vie même !
Donc après avoir ronchonner un peu, je finis par accepter, de mauvaise grâce de me rendre dans le lieu le plus sordide de la fête foraine, en solitaire. La main toute frémissante, je poussai finalement la porte d'entrée, pour me retrouver immédiatement, engloutie dans une pièce qui était plongée dans le noir, avec des bruits, soit qu'il était impossible de reconnaître, soit tout à fait identifiable, comme le craquement du parquet, qui était encore plus effrayant que lorsqu'on était spectateur de la scène, quand on regarde un film ! Déjà que dans ces moments là, j'étais recroquevillée sur le canapé en enfonçant mes ongles dans le coussin que je tenais sur mes genoux pour me cacher les yeux lorsque j'avais trop peur, là, c'était encore pire !
- Il y a quelqu'un ? Osai-je demander, mais oui, mais oui, c'était comme dans les films, je vous dis, et j'espérais de tout cœur que l'issue ne serait pas non plus la même qu'à la fin de ces terribles scénarios qui se terminaient toujours mal ! Mon dieu, et si vraiment, ça allait être le cas ?
Non, non, il fallait que je retrouve ma logique de Serdaigle, et vite, parce qu'il en allait de ma survie, je le rappelle ! C'était ça, une vois très gentille allait me répondre qu'elle aussi elle était perdue, et que par conséquent, nous allions pouvoir unir nos forces pour sortir tout les deux en un seul morceau de cette maison du Diable !
J'eus malheureusement pour seule réponse le bruit d'un volet qui claque, de fait, je bondis sur le côté en poussant une exclamation de surprise, parce que c'était soit ça, soit la crise cardiaque. Donc pour résumer la situation, cela ne faisait même pas cinq minutes que j'étais dans cet endroit lugubre, et j'étais déjà entrain de fondre de peur à petit feu, sans savoir si oui ou non, mon cœur allait lâcher avant que je puisse connaître le grand amour ou pas, et entre nous, passer l'arme à gauche sans même avoir jamais rencontré l'homme de ma vie, ce n'était même pas envisageable !!! Retrouvant mon courage l'espace d'un instant à cause de cette révélation, je pris le risque de faire quelques pas dans l'obscurité, mais comme on y voyait rien, je trébuchai sur un des trous à moitié enfoncés dans le sol et m'écroulai un peu plus loin, tout en agrémentant cette « petite » chute d'un cri suraiguë.
Mais qu'allait-il m'arriver de pire à présent ?
Dernière édition par Prudence C. Hodgkin le Ven 11 Mai - 15:57, édité 1 fois |
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Ana Falkowsky Élève de 6ème année
Nombre de messages : 1098 Localisation : Cachée, et ne t'avise pas de venir m'embêter. Date d'inscription : 19/01/2012 Feuille de personnage Particularités: Ami(e)s: Eh bien pas si peu que ça à la réflexion... Je sais, ça mnque un peu de crédibilité pour une ex-solitaire. Âme soeur: Et si il ne m'aime pas en retour, ça compte quand même ?
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Sam 28 Avr - 22:32 | |
| Une fête foraine à Pré-Au-Lard. Une fête foraine à Pré-Au-Lard. Une fête foraine à Pré-Au-Lard. Depuis que l'annonce a été faite, tous les élèves n'ont plus que cette phrase en bouche. Une fête foraine à Pré-Au-Lard. Si cet évènement semblait rendre tout le monde assez euphorique, ce n'était pas mon cas. Cela faisait longtemps que j'avais envie de sortir de l'enceinte de Poudlard, et j'avais plus d'une fois tenté de convaincre Woodley de me laisser aller à Pré-Au-Lard avant la 3ème année, sans résultats. Et le jour où cela m'était enfin autorisé c'était pour... une fête gigantesque qui regrouperait à peu près tous les élèves. Le seul intérêt pour moi d'y aller étant d'être seule, cette fête foraine ne m'était pas très utile. Mais l'air au château se faisait étouffant, et ceux qui y étaient déjà allés ne faisaient qu'en vanter les mérites. Et puis il me fallait reconnaître qu'après avoir scruté le château de fond en comble à la recherche d'endroits déserts où me poser, je me retrouvais un peu à sec maintenant; la fête foraine m'offrirait une sorte de "nouveau terrain". Et j'avais une idée très précise de l'endroit où je pourrais aisément me cacher, et où peu d'élèves iraient. La maison hantée. J'y avait déjà été dans une fête foraine Moldue, et les bonhommes déguisés dedans m'avaient tellement énervés à me toucher les cheveux en poussant des cris glauques que j'avais inconsciemment mis le feu à tout le manège. Je chassais d'un mouvement sec ces souvenirs; il appartenaient au passé et ça ne servait à rien de repenser à cette période. ici, les choses seraient très différentes. Ignorant donc à merveille les avertissements de professeurs nous disant d'y aller en groupe -je n'avais même pas songé obéir un seul instant-, je m'étais rendue d'un pas pressé à Pré-Au-Lard, assez tôt pour éviter de voir trop de monde. C'était tel que je me l'étais imaginé: un vaste horizon à découvrir, avec plein de petites maisons et une ambiance très British. Enfin, sûrement au quotidien, mais là, des visages enthousiastes passaient de partout, que ce soit les élèves ou les commerçants, cette fête semblait ravir tout le monde. Levant les yeux aux ciels, je traçais jusqu'à la fameuse maison hantée. Là encore, je ne m'étais pas trompée: personne en vue. Il faut avouer que le lieu n'était pas très avenant, cynique juste ce qu'il faut, quelques bruits glauques émanant de l'intérieur. Mais il en fallait plus pour me décourager, je montais d'un pas énergique sur l'estrade et poussais la porte qui grinça horriblement. A peine avais-je refermé celle-ci que je me retrouvais plongée dans une obscurité envahissante. Parfait. Je prononçais un "Lumos", fis quelques pas, puis m'assis par terre dans un endroit qui semblait convenable. Je jetais un coup d’œil rapide autour de moi, avant de hausser un sourcil. Autour de moi trainaient fantômes ayant l'air shootés, crapauds teints en noirs avec des yeux brillants et flippants, quelques araignées, une famille de chauve-souries, ainsi que quelques autres créatures magiques dont le nom m'échappait. J'éteignis ma baguette d'un murmure. Ils y étaient allés fort. Enfin, les rares personnes qui oseraient s'aventurer là serait probablement des Gryffondors héroïques, plein de courage et bien décidés à braver la terrible maison hantée, donc il leur en faudrait plus pour leur faire peur. Tant mieux. Comme ça ils ne resteraient pas agglutinés là, et n'auraient pas le temps de me repérer. A priori, mon plan était parfait! Il ne restait plus qu'à attendre que ma malchance vienne tout gâcher.
Une ou deux heures plus tard, 4 ou 5 braves héros après, j'entendis une nouvelle fois la porte se pousser avec le même grincement hérissant que les fois précédentes. Mais celui-ci ne fut pas suivi des habituels pas déterminés, courant presque pour éviter de regarder ce qu'il y avait autour. Cette fois, à peine la porte refermée, j'entendis une voix féminine et visiblement effrayée murmurer:
- Il y a quelqu'un ?
Ah celle-là, je n'y avait pas encore eu droit. Alors il y avait vraiment des gens qui posaient ce genre de questions, espérant qu'un fantôme vienne se présenter? Je commençais à douter de la quantité de matière grise que devait posséder la nouvelle entrante. Et mes soupçons furent confirmés lorsque un volet claqua et que j'entendis la fille pousser un petit cri strident, suivi d'une respiration saccadée. Elle n'avait toujours pas bougé du seuil de la porte, quand elle sembla retrouver un peu de contenance, et se décida à faire quelques pas. Visiblement, elle non plus n'était pas chanceuse et avait marché tout droit vers les trous provoqués par le boulet attaché à un fantôme. Elle tomba dans un gros boum, contrastant bien avec le cri suraiguë qu'elle poussa juste après. Elle était à quelques centimètres de moi, et son cri m'avait déchiré les tympans. Et ça, ça m'énervait. Elle ne semblait pas m'avoir remarqué, et je comptais bien en profiter, ainsi que de sa nature visiblement pas très courageuse: sans aucun bruit, j'attrapais rapidement sa jambe comme dans les films d'horreur. Rien que d'imaginer la potentielle tête que pouvait avoir la trouillarde que je tenais, j'eus envie d'éclater de rire. Je n'avais pas la moindre idée de qui il s'agissait, mais j'imaginais une petite blonde aux grands yeux bleus de Poufsouffle. Histoire d'en rajouter, je décidais de faire un bon bruit qui la ferait flipper à coup sûr.
-Hooouuuuuuuuhhhhhh.... fis-je d'une voix lente et grave, franchement glauque.
J'avais maintenant franchement envie de rigoler, mais je me retenais, prolongeant mon bruitage à l'aide de respiration bruyante et petits rires sadiques. J'aurais beaucoup donné pour savoir ce qu'elle pouvait penser à ce moment là, elle devait hésiter entre la résurrection de Lord Voldemort ou le Diable lui même. Je tenais peut-être un peu des deux.
Dernière édition par Ana Falkowsky le Mar 1 Mai - 17:12, édité 1 fois |
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Dim 29 Avr - 18:34 | |
| Il m'avait semblé que cette chute avait duré des heures. Que chaque mouvement était décortiqué en tout un tas d'autres secondes plus inutiles les unes que les autres, ayant pour seul intérêt de me faire sentir cette sensation de perte d'équilibre encore plus fort. Quelques secondes plus tard et c'était définitivement terminé, je respirais la poussière qu'il y avait entre et sur les planches de bois, face contre terre.
Mais déjà, l'heure n'était plus aux jérémiades. Tout ça avait beau avoir un grand côté dramatique, cela ne m'empêchait pas de perdre le nord, loin de là ! Je m'étais assise, d'abord pour regarder là où mes jambes avaient été écorchées et poussai des soupirs contraints tout en me disant que ce ne serait pas très esthétique à voir avec la jupe de l'uniforme. Mon dieu ! En parlant de tenue, je me redressai plus vite que si j'avais été foudroyée par le Saint Esprit lui même et me rapprochai de la fenêtre la plus proche pour essayer de récolter un peu de lumière, ce qui était loin d'être choses facile étant donné l'obscurité qui régnait en ces lieux ! Méthodiquement, j'inspectai mes vêtements, tout en les époussetant soigneusement : il ne s'agissait pas qu'ils soient abîmés ! Je préférais largement avoir des bleus, des bosses, n'importe quoi à la place pourvu que le tissu ne soit pas déchiré quelque part ! Mais apparemment, le pire avait été évité de justesse, à mon plus grand soulagement, du même fait, j'en avais presque oublié le lieu où je me trouvais vraiment, ainsi qu'à quel point il était censé me faire peur...
-Hooouuuuuuuuhhhhhh....
Mais croyez le, ça n'avait été que de courte durée ! Effectivement, ma réaction ne se fit pas attendre, et en guise de réponse, je poussai un autre hurlement strident, un peu dans le même genre que celui qui s'était échappé de ma bouche quelques minutes plus tôt, avec la double dose d'effroi en plus !
Je n'avais jamais été quelqu'un de courageuse. Et ce n'était pas maintenant que j'avais plus envie de l'être. A ce propos, et pour ne pas changer, maman en avait de bonnes sur le sujet, puisqu'elle n'en perdait pas une dès qu'il s'agissait de faire des critiques peu constructives à mon égard. Elle ne cessait de répéter que j'avais beaucoup trop d'imagination, que tout ce que j'inventais dans ma tête n'existait pas, et que de toute façon, j'avais passé l'âge de toutes ces sottises. Et sinon.. ? Est-ce que j'avais besoin de rappeler que c'était cette même maman qui était une sorcière et qui par conséquent avait le droit d'avoir tout, sauf celui d'avoir les pieds sur terre ????!!!!! C'était bien beau d'avoir l'esprit matérialiste et d'être organisée, moi même, j'aimais quand les choses étaient bien faites, mais dans son cas, je trouvais que c'était beaucoup trop poussé à l'extrême, et que de toute façon, elle faisait ça dans l'unique but de m'embêter ! Comme du fait qu'elle aimait bien me rappeler que le prince charmant n'existait pas alors que je croyais dur comme fer, qu'il était là, quelque part, mais que c'était juste qu'il attendait le bon moment avant de se montrer. Oooooooh, mais peut être que c'était lui qui s'était caché dans la maison hantée ?
Hum... Non, impossible. J'avais beau être en état de panique intense, la jugeote qu'il me restait m'interdisait de sombrer dans ses bêtises. Je ne voulais pas d'un amoureux comme fantôme, moi, non merci! Si c'était pour avoir peur toute ma vie à ses côtés dans cette endroit lugubre qui me donnait des frissons à chaque bruit douteux, je préférais à la limite faire vœux de chasteté, même en me payant, cela ne changerait rien et... oui mais avec tout cet argent, j'allais pouvoir m'acheter plein de jolies choses... Non non non !!! Jugeote, jugeote, jugeote !
On avait beau dire ce qu'on voulait, ma logique me faisait malgré tout faux bon, dans ce moment tout à fait critique comme si elle même avait voulu prendre des vacances. Non mais dites moi, elle n'aurait pas pu prendre un autre jour au lieu de celui ci ???? Soit. Je pouvais crier tout ce que je voulais, ça ne changerait rien, à part peut être celui d'avoir encore plus peur du propre cri que je poussai. C'était le moment d'agir, de régir pour être plus juste, avant que mon cœur ne se fasse un arrêt cardiaque, à cause de toute cette pression qui avait pris possession de moi ! La main toute tremblotante, je plongeai ma main dans ma poche pour y prendre ma baguette magique et la tenir bien fermement dans ma main, y enfonçant mes ongles soigneusement vernis par la même occasion.
- Lumos, murmurai-je à voix toute basse, et j'étais contente de constater, qu'à défaut du reste, j'étais toujours capable de jeter des sorts en cas de besoin ! J'essayai vainement d'éclairer les environs, toutefois un vilain problème vint s'imposer à moi : je n'osais plus faire ni un pas en arrière, ni un pas en avant, sur le côté, où tout ce que vous voulez, tant tout mes muscles étaient pétrifiés et refusaient de faire quoi que ce soit, malgré les ordres mentaux que je lançais via mon cerveau. Bon... Ce n'était pas plus mal de rester où j'étais finalement, même si je n'avais qu'une envie, c'était celle de partir en courant et de m'avouer vaincue auprès de mes amies ! Mais comme mes jambes avaient l'air d'en avoir décidé autrement...
- Je n'ai pas peur de toi, espèce de... fantôme, annonçai-je dans le vide, alors que ma voix était en train de trahir le contraire. Malheureusement, j'avais déjà peur de la réponse que j'allais avoir. Je me débrouille en sortilèges, prévins-je, plus sûre de moi, parce que là dessus je savais que j'avais raison : on me l'avait répété plusieurs fois déjà. De toute façon, je parlais plus pour moi même, puisque je ne savais même pas à qui je m'adressai, et puis c'était un moyen efficace de me rassurer. Les fantômes, ça n'existe pas. Je venais de me ranger du côté de maman. Et rien que pour ça, j'avais envie de me foutre des baffes.
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Ana Falkowsky Élève de 6ème année
Nombre de messages : 1098 Localisation : Cachée, et ne t'avise pas de venir m'embêter. Date d'inscription : 19/01/2012 Feuille de personnage Particularités: Ami(e)s: Eh bien pas si peu que ça à la réflexion... Je sais, ça mnque un peu de crédibilité pour une ex-solitaire. Âme soeur: Et si il ne m'aime pas en retour, ça compte quand même ?
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Lun 30 Avr - 15:47 | |
| Une simple question me travaillait. Qu'est ce que je foutais là, dans le noir, à embêter une fille que je ne connaissais pas, au milieu de fantômes et autres créatures de ce genre?!Même l'ennui a ses limites, et si je voulais être seule, j'avais plutôt intérêt à faire partir cette fille le plus vite possible. Mais déjà qu'elle semblait avoir du mal à faire trois pas sans tomber, j'avais du mal à l'imaginer quitter la salle rapidement. J'eus droit à un nouveau hurlement terrifié en réponse à mon espèce de bruitage. Je l'avais cherché, mais il m'avait quand même déchiré les tympans une nouvelle fois. C'était une fois de trop. Tant pis pour la solitude, j'allais encore "m'amuser" un peu avec cette fille qui semblait décidément pas très maligne. Je préparais mon mauvais coup suivant quand elle me prouva pour la première fois qu'elle était dotée d'un minimum d'intelligence.
-Lumos, murmura-t-elle d'une voix tendue.
En voilà, une bonne idée, dis moi! Cependant, son sortilège n'était pas des plus utiles, car il n'éclairait à peu près qu'elle. J'étais derrière elle, alors je ne devinait qu'une masse de cheveux châtains qui avaient du être joliment bouclés avant sa chute, ainsi que des vêtements aussi mignons que poussiéreux. Comme un petit air de... poupée? Princesse? Sainte nitouche? Un peu des trois. Ce qui collait totalement avec ce que j'avais pu voir d'elle: pas très courageuse, du genre à hurler pour rien, pas très vive d'esprit et peut-être pas la lumière à tous les étages non plus.
- Je n'ai pas peur de toi, espèce de... fantôme, commença-t-elle, l'air d'y croire à peu près autant que moi.
Non? Tu n'a pas hurlé deux fois en quelques minutes? Je levais mes sourcils, perplexe face à cette déclaration pas des plus crédibles. Elle cherchait à faire quoi au juste? Me prouver qu'au fond, il y avait un peu de Gryffondor en elle? Bien caché mais tout de même présent? J'avoue avoir du mal à y croire...
-Je me débrouille en sortilèges, continua la fille, comme une menace. Ohoo! Me voilà prévenue! Les fantômes, ça n'existe pas.
Là, j'aurais bien aimé que son Lumos éclaire un peu plus que son visage afin qu'elle constate l'énormité qu'elle venait de sortir. Les fantômes qui n'existent pas? C'est une phrase que les Moldus disent à leurs enfants pour les rassurer, non? Mais elle ne tient pas ici, à Poudlard, l'école de Magie où l'on pouvait trouver une salle qui apparaît et disparaît, des tableaux qui discutent entre eux, des escaliers qui n'en font qu'à leur tête. Alors, très franchement, débattre de l'existence des fantômes... Mais elle se rendrait compte de son erreur bien assez tôt. Ma priorité pour le moment était de lui faire une bonne frayeur. J'analysais rapidement la situation: la fille était toujours dos à moi, sa baguette éclairant son visage que je ne voyais pas mais que je devinais terrifié. J'étais à environ 1m derrière elle, et dans ce silence, elle m'entendrait approcher. Alors il faudrait faire vite. Je ne pris même pas vraiment la peine de réfléchir, et sautais sur elle d'un bond félin, nous faisant tomber toute les deux, avant de me remettre à hurler de plus belle:
-HOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHH !!!!!!!!
Sa baguette était tombé de ses mains un peu plus loin, et du mauvais sens -pour elle-: elle ne nous éclairait plus du tout, son côté allumé tourné vers le pied poussiéreux d'une table. Voilà qui était parfait. Si elle n'avait pas déjà fait un arrêt cardiaque, alors elle devait se pisser dessus -mais comme j'étais sur elle, je préférais quand même l'arrêt cardiaque. Allez, je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin. M'empêchant de respirer afin qu'elle ne reconnaisse pas mon souffle humain qui me trahirait, je me fis rouler sur le côté avant de retourner en position assise, juste à côté d'elle. Maintenant que nous étions dans le noir le plus complet, je ne devinais plus rien d'elle. Alors c'est à tâtons que je cherchais quelque à toucher, un bras, une jambe, voire sa tête. Gagné: je touchais une matière un peu... filandreuse? Enfin, ses cheveux quoi. Sûrement soyeux dans une autre vie, mais plus emmêlés qu'autre chose à présent. Lentement, je soulevais mèche de cheveux par mèche de cheveux, ce que je savais très agaçant, ou plutôt flippant pour les gens normaux, surtout dans le noir. Mais sans aucun bruit, c'était plus bizarre qu'effrayant, et puis je voulais vraiment qu'elle me prenne pour une créature, alors je repris mes cris.
-Huuuuuh....Hoooooohh...
Un rictus avait pris forme sur mes lèvres, ainsi qu'une envie de rire que je retins sans mal néanmoins. Elle n'avait vraiment pas de chance d'être tombée sur moi, et moi beaucoup de chance d'être tombée sur elle...
Dernière édition par Ana Falkowsky le Mer 9 Mai - 20:21, édité 2 fois |
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Mar 1 Mai - 15:41 | |
| La situation qui était déjà assez critique avait l'air de l'être de plus en plus au fur et à mesure que je restais plantée ici, sans rien faire à brandir ma baguette magique à bout de bras, même si, évidemment, ça ne servait pas à grand chose. On se rassurait comme on le pouvait hein, même en disant des bêtises telles que les fantômes qui n'existent pas, mais il fallait se mettre à ma place aussi un peu ! Ma mère avait beau être une sorcière et tout ce qu'on voulait qui allait avec, parfois on se posait des questions, et si elle m'avait déjà parlé d'ectoplasmes quand je lui demandais qu'elle m'en apprenne plus sur Poudlard quand j'étais encore petite, il n'avait rien à voir avec les monstres effrayants qui pouvaient se cacher dans une maison hantée. Et c'était vrai ! Tout ceux que j'avais vu jusqu'à présent se balader dans les couloirs de l'école s'étaient révélés être forts sympathiques. Il y avait bien le Baron Sanglant auquel je n'avais pas trop envie de me frotter, mais pour le reste on ne pouvait pas dire que les autres aient été désagréables. Mes voilà dans ces cas là, c'était mes mauvaises habitudes moldues reprenaient le dessus, ce qui me faisait par conséquent dire tout et n'importe quoi. Il y a une explication logique dans tout, après ça aussi c'est logique ! Restait plus qu'à ce que je la découvre là aussi...
Voir les choses sous ce nouvel angle me donna tout de suite l'assurance qu'il me manquait jusqu'à présent. Quand bien même une menace errait dans le coin, j'avais toujours ma baguette magique pour me défendre et c'était une arme redoutable quand on savait s'en servir. Et je n'hésiterai pas à le faire ! Ce n'était ni plus ni moins, après tout, que légitime ! Non, mais vraiment, dans quel guêpier est-ce que j'avais encore réussi à me fourrer, je me le demandais bien...
-HOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHH !!!!!!!!
Je n'eus cependant pas le temps de répliquer avec un énième cri cette fois ci : la surprise avait été trop intense pour moi qui était déjà prête à bondir dans tout les sens au moindre nouveau bruit suspect – oui il me semblait avoir repris partiellement contrôle sur mon corps – et là, cela me coupa carrément le sifflet. Dans la panique ma baguette magique me glissa carrément des mains pour aller rouler dans un bruit de bois contre le parquet quelques mètres plus tard, à mon plus grand désespoir. Pour une fois, je réagis vite ; j'avais deux mains et jusqu'à preuve du contraire, je savais m'en servir ! Fermant les yeux pour protéger mes pupilles, j’essayais de repousser cet assaillant dont j'ignorais tout, en ne me gênant pas au passage pour griffer sa peau, et...
Attendez... Sa peau ?! J'eus seulement le temps de me faire cette remarque intérieurement que mon antagoniste s'était déjà dégagé de là, et en un sens, t ant mieux. Mon cerveau se mettant à fonctionner à la vitesse de la lumière, il ne me fallut qu'à peine moins de plusieurs secondes si c'était possible pour comprendre que toutes mes craintes de départ étaient totalement infondées, parce que vous m'excuserez du peu, mais jusqu'à preuve du contraire, les fantômes alors non seulement ça ne disait pas « hoouuuuuuuu » en couinant dans tout les sens, du moins pas ceux de Poudlard – quelle idiote, pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ????! la peur, ça vous fait vraiment réfléchir n'importe comment – mais ce n'était pas avec de la chair qu'ils allaient réussir à passer à travers les murs, pas besoin de s'appeler Merlin pour savoir ça !!! Tout de suite, c'était beaucoup moins effrayant, mais surtout... Beaucoup moins drôle.
Car s'il y avait bien un truc qui me faisait changer de visage du tout au tout, s'il y avait bien un truc qui me rendait mauvaise, c'était qu'on s'attaque de près ou de loin à mon apparence et tout ce qui si rapportait. Et en l'occurrence, là, c'était, beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup TROP près ! J'estimais en effet avoir un goût pour les belles choses au dessus de la moyenne et en général ne le cachais, pas même si bien sûr ça ne plaisait pas à tout le monde, car personne n'aime entendre les critiques, mais en même temps, il fallait quand même admettre qu'il n'y avait bien que la vérité qui blessait, ni plus, ni moins. Bien sûr, je me défendais avec véhémence, lorsque j'étais l'objet de critiques, parce qu'il y a des choses qu'on ne pouvait pas laisser passer, mais alors de salir mes fringues, non mais ma vengeance risquait d'être terrible !
-Huuuuuh....Hoooooohh...
Non mais je rêve, en plus cette, cette... bref on osait toucher mes cheveux ????? Cette fois ci, c'était assez, il y a des limites qu'on a pas le droit de franchir, sous peine de le regretter amèrement !
- Arrière, espèce de sale répugnant strangulot ! M'exclamai-je sans amabilité aucune, honteuse qui plus est, d'avoir été humiliée de la sorte. Ça n'allait pas se passer comme ça ! Je n'étais pas du genre à me battre, mais ça aussi, ça risquait de changer ! Je me jetai sans plus attendre du côté où l'on avait soulevé ma jolie chevelure, passant du statut de proie à celui de prédateur, en me jetant à moitié dans le vide, mais heureusement j'avais quand même réussi à atteindre ma cible, qui se défendait plutôt bien elle aussi, dans le noir ! A croire qu'un sens en moins sollicitait tout les autres, et j'étais bien décidée à me servir de chacun pour parvenir à mes fins ! Nous roulâmes encore une fois en nous débattant mutuellement, avant que je ne réussisse à me débarrasser encore une fois de ce pot de colle – j'avais repéré ma baguette magique et c'était l'occasion inespérée de la récupérer ! Je tendis le bras pour m'en emparer fermement, car on ne me reprendrait pas de sitôt à la lâcher, et me relevai tant de bien que de mal, et surtout de mal, parce qu'avec toutes ces chutes à répétitions, cette fois, c'était certain que j'allais avoir des tonnes de bleus ! Furieuse, j'éclairai en direction de là où j'avais laissé ma victime. Ça n'allait pas se passer comme ça ! (petite impression de déjà vu...)
- Non mais pour qui tu te prends ? Demandai-je sèchement avec une hautaine. C'est pas parce que tu es la souillon de la maison hantée que ça te permet de transformer les autres en serpillière ! Enfin, nous pouvions nous dévisager, sous la lumière inquiétante de la baguette magique, lui conférant des traits un peu bizarres. Même s'il ne me semblait pas l'avoir déjà vu, elle ne semblait pas bien plus âgée que moi, ce qui avait le don de me mettre encore plus en pétards. Elle allait me le payer !!!!
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Ana Falkowsky Élève de 6ème année
Nombre de messages : 1098 Localisation : Cachée, et ne t'avise pas de venir m'embêter. Date d'inscription : 19/01/2012 Feuille de personnage Particularités: Ami(e)s: Eh bien pas si peu que ça à la réflexion... Je sais, ça mnque un peu de crédibilité pour une ex-solitaire. Âme soeur: Et si il ne m'aime pas en retour, ça compte quand même ?
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Mar 1 Mai - 17:11 | |
| Il ne faut pas se fier aux apparences, ou du moins à ce que l'on voit d'elles à la lueur d'une baguette magique. C'est qu'elle griffait, l'autre! Agitant ses bras dans tout les sens, toutes griffes dehors, je ne traînais pas à me relever, ne tenant pas à avoir le visage en lambeaux. Et tandis que je me mettais à toucher ses cheveux, elle eu une réaction pour le moins imprévisible. Je m'attendais plus à ce qu'elle se mette à pleurer, quelque chose comme ça, mais visiblement mes gestes semblaient plutôt l'avoir énervée. Alors quoi? Je l'avais décoiffée? Pas sûre qu'elle s'en remette...
-Arrière, espèce de sale répugnant strangulot ! me hurla-t-elle d'une voix outrée.
Oh, j'aurais presque versé une larme pour l'insulte. Par contre, me sauter dessus comme une malotrue, ça, j'avoue que je ne l'aurais pas cru. Car c'était bien ce qu'elle était en train de faire, cette folle! Elle m'écrasais, et se débattait tout autant que moi. Nous étions à peu près de poids et taille égale, donc tout se qui pouvait faire pencher la balancer vers une issue ou une autre était l'expérience. Mais je devais l'avoir sacrément mis en rogne, car toute fleur bleue qu'elle était, elle en donnait des coups! Je répliquais avec autant de force, et nous roulions, tantôt elle sur moi, tantôt moi sur elle. Je commençais à en avoir franchement marre au bout de quelques minutes, l'endroit n'étant pas spécialement confortable, le sol moelleux et puis on allait pas passer la nuit à faire ça non plus! L'autre sembla penser pareil, car au bout d'une dizaine minutes de roulades et de coups, elle finit par rattraper sa baguette et se relever. Je me redressais, moi aussi, attendant de voir ce qu'elle allait faire. A présent, je la voyais mieux, et de face surtout: une brune de ma classe que j'avais déjà vue. ses précieux cheveux étaient en désordre monstre et j'imaginais sans mal sa tête si elle avait un miroir sous les yeux. D'un autre côté, je ne donnais pas cher des miens qui devaient être dans un état semblable, sinon pire. Tranquillement, je me mis à m'épousseter, toujours assise, tandis que l'autre tourna sa baguette allumée vers moi afin de m'éclairer. Elle me fixais d'un air profondément énervé, et ses beaux vêtements tout crades lui donnaient l'air d'un vieux balais. Je ne put retenir un sourire, qui se transforma en rictus provocateur à l'attention de la brune.
-Non mais pour qui tu te prends? C'est pas parce que tu es la souillon de la maison hantée que ça te permet de transformer les autres en serpillière ! me sortit-elle dans une parfaite imitation de la Serpentarde type.
Non, vraiment, ça ne lui allait pas le type "fille hautaine". Je lui préférais largement le côté intello-sainte-nitouche qu'elle arborait en permanence en classe. Mais bon, elle semblait vraiment en colère, et déterminée à me vexer coûte que coûte: raté! Elle était bien trop drôle dans son rôle de méchante que je ne pouvais même pas m'énerver. De plus, me battre un bon coup m'avait défoulé plus que jamais, ou plutôt échauffée. Alors si maintenant elle voulait en arriver aux sorts, j'étais partante, plutôt deux fois qu'une!
-Ne t'inquiète pas, tu n'as pas besoin de moi pour ressembler à une serpillère. D'ailleurs tu ferais un bien meilleur souillon que moi, ça te dirais?
Le tout agrémenté d'un grand sourire ironique. Si après cela, elle ne me sautais pas dessus encore une fois -ça allait devenir une habitude entre nous! Si elle optais pour un duel de sortilèges, je ne comptais pas le faire assise; aussi, je me relevais d'un bond, n'ayant pas l'intention de montrer qu'elle m'avait quand même fait mal, cette folle! Je sortis ma baguette de ma robe qui, par je ne sais quel miracle, n'était pas cassée -tant mieux pour moi, j'aurais eu l'air fine sinon. La seule lumière de la pièce était sa baguette, et c'était également le seul obstacle qui nous séparait. On se regardait, elle toujours avec son air ultra-contrarié et moi, mon sourire ayant laissé place à un visage fermé, mais déterminé. Je la jaugeais rapidement de mon regard glacé; une Serdaigle, plutôt intelligente donc, et douée en cours de sortilèges, si ma mémoire est bonne. Je n'étais pas certaine à 100% de pouvoir l'emporter, la colère qu'elle me témoignait pouvant décupler ses capacités; mais hors de question que je me résigne, ou pire encore, que je présente des excuses. Après tout, si elle avait si peur de tout ce qui est un peu étrange, elle n'avait qu'à pas venir ici, et me déranger de la sorte! Si je n'avais pas fait un peu bouger les choses, elle serait encore sur le pas de la porte! Maintenant elle voulait en découdre, histoire de se venger de l'humiliation qu'elle avait subi. Elle aussi, comme Keenan, devait trembler de peur à ce que tout le monde apprenne ce genre d'histoire. Si j'avais étais une âme charitable type Poufsouffle, je l'aurais bien invité à s'asseoir un moment et fait la morale de long en large sur le fait que le regard des autres ne comptait pas tant que l'on était resté soi même. Mais je n'étais pas une Poufsouffle, et encore moins une âme charitable, et je devais avouer que la colère et la peur de cette fille m'amusait bien depuis tout à l'heure. Pas question de gâcher ça par un sermon!
-Alors, c'est quoi le plan? lui lançais-je.
Mon regard toujours planté dans le sien, je cherchais une faille dans sa détermination, mais n'en trouvait pas. Eh bien, si un jour j'avais imaginé que Miss sainte nitouche serait amenée à se battre, je ne l'aurais pas cru! C'est quand plus, elle le voulait dur comme fer! Je ne put retenir un nouveau sourire. J'avais hâte de voir ce qu'elle valait.
-On se jette des sorts jusqu'à que mort s'ensuive?
Oh, je l'imaginais déjà frémir à cette idée. "Mourir dans un endroit aussi glauque, oh non, ça alors, non!" Elle devait plutôt rêver une fin type tragédie américaine comme m'en faisait voir parfois mes parents; où à la fin, la fille mourait dans les bras de l'homme de sa vie qui pleurait toute les larmes de son corps. Ça me donnait la nausée ce genre de fin, j'avais du mal à aspirer à ce genre de chose, comme mourir dans les bras de quelqu'un. Je trouverais ça humiliant et gênant de crever sous les yeux d'une personne! Mais chacun sa conception des choses...
-Parce que si c'est ça, je suis partante.
Alors, ma jolie serpillère? Tu vas faire quoi maintenant? Te dégonfler ou lancer l'offensive? Abandonner ou te battre jusqu'à épuisement? Car je n'étais pas décidée à arrêter avant, si je prenais l'avantage -et j'y comptais bien- elle aurait beau me supplier, je ne suis pas du genre à avoir pitié! Et si il fallait se battre à mort pour décider de qui gagne, j'étais toujours de la partie. C'était pas demain la veille qu'une pseudo-princesse allait me remettre à ma place!
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Lun 7 Mai - 19:51 | |
| Cette fille était décidément plus que méprisante, et de fait, j'étais bien décidée moi aussi de la prendre de haut en y ajoutant tout le mépris qu'il était nécessaire pour la mettre mal à l'aise. Ses sourires à répétitions avaient de quoi m'irriter encore plus que ça ne l'était déjà, mais je faisais tout mon possible pour garder des traits impassibles : ce qu'il fallait avant tout à présent, c'était de retrouver cette dignité perdue et croyez le ou non, j'avais l'habitude de ce genre d’exercice, parce qu'entre ma mère qui m'emmenait dans des endroits où je me faisais la plus discrète possible pour ne pas qu'on m'associe à elle parce que j'avais honte, et ma mère qui me refusait tel ou tel vêtement parce qu'elle prétextait que c'était trop cher – encore et toujours, ne se lassait-elle donc jamais de ce genre de charabia incessant ?! - je savais à quoi m'en tenir, et il aurait fallut me passer sur le corps, plutôt de croire que j'allais baissé les bras, après avoir été humiliée de la sorte !
Dommage pour mon interlocutrice, j'étais bornée dans mon genre. Ça ne payait pas toujours, parce que le sang qui coulait dans mes veines, c'était avant tout celui de maman, et elle aussi se débrouillait plus que pas mal dans ce domaine, à l'inverse de papa qui lui faisait toujours en sorte d'éviter les conflits de quelque nature que ce soit. C'était pour ça que je préférais passer du temps avec papa, parce que quoi qu'il arrive il finissait toujours par admettre que j'avais raison, et il n'y avait plein de plus agréable que ce sentiment de supériorité qu'on acquiert à ce moment là ! Ça ne voulait pas pour autant dire que papa était bête. Non, ça signifiait juste que lui au moins, il me comprenait.
-Ne t'inquiète pas, tu n'as pas besoin de moi pour ressembler à une serpillère. D'ailleurs tu ferais un bien meilleur souillon que moi, ça te dirais?
Je répondis à son sourire par un autre, la condescendance en plus. Pathétique. Pitoyable. Je n'allais pas me laisser atteindre par des insultes comme celles ci, surtout de la part d'une personne qui visiblement ne comprenait rien de la vie parce qu'elle préférait s'enfermer dans cette pièce lugubre, au lieu de profiter de la lumière du jour ! Je fus tentée de lui demander si elle avait été un vampire dans une autre vie, mais à la réflexion, elle allait peut être prendre cette remarque pour un compliment. A la place, j'eus une petite exclamation moqueuse, en la dévisageant de haut en bas.
- Ça je ne te le fais pas dire ! Parce que ce n'est pas à toi que le prince charmant va apporter son précieux chausson de verre ! Mais si, Cendrillon, sa vieille marâtre et tout ça !!! Moi je voulais bien être la plus jolie des servantes si c'était pour que l'homme de ma vie vienne un jour frapper à ma porte, car il était évident que j'étais la meilleure prétendante au titre ! L'autre ? Elle n'avait aucune chance la pauvre, car moi, dans tout les cas, je savais m'en sortir avec classe et élégance, tout n'était question que d'état d'esprit ! Elle par contre...
- Désolée, dis-je d'une voix faussement compatissante, mais tu vas devoir l'attendre encore longtemps. Ce qu'il y avait de bien dans la colère, c'était qu'à présent, j'en avais presque oublié que nous nous trouvions dans la maison hantée. Il faisait toujours aussi sombre mais comparé à l'affront que venait de me faire, de vulgaires toiles d'araignées, c'était immonde certes, mais c'était bien au moins le cadet de mes soucis ! J'avais toujours ma baguette magique pointée dans sa direction et j'étais déjà en train de faire la liste des sortilèges que je maîtrisais mieux que d'autres, et la liste était assez longue. Ben oui ! Il ne faut pas croire ! Les Serdaigle étaient aussi doués, qu'il s'agisse de la théorie comme de la pratique !
-Alors, c'est quoi le plan?
Ah elle voulait déjà le savoir ? Très bien. A ses risques et périls. Parce qu'elle n'allait plus le garder bien longtemps son sourire niais, c'est moi qui vous le dit !
-On se jette des sorts jusqu'à que mort s'ensuive?
- C'est une bonne idée, je ne savais pas que tu cachais un cerveau là dessous, non en fait ce n'était pas une bonne idée du tout, on est bien d'accord, mais elle était aussi jeune que moi apparemment, et même si elle se révélait très douée en sortilèges elle aussi, de là à ce que le combat dégénère totalement, on en était encore loin. C'était bien de croire en ses capacités, mais quand même, dans tout les cas, s'il y avait une personne qui devait l'emporter sur l'autre, c'était moi ! Je ne cachais pas que je la trouvais agaçante à souhait, et c'était comme si je me retrouvais face à un miroir : la façon qu'elle avait de se comporter me donnait envie de faire pareil. Si ça m'énervait quand elle répliquait, quand je faisais de même, ça devait bien l'énerver aussi. Pas besoin d'être un grand génie pour ça, il suffisait de s'en remettre un peu à sa logique et le tour était joué ! Mais comme personne ne savait jamais s'en servir, c'était pour ça que la plupart du temps ce qui aurait pu être réglé en l'espace de cinq minutes prenaient des heures. M'enfin, vu comme elle m'avait l'air futée celle là, ça aurait été une véritable perte de temps d'essayer de lui apprendre quoi que ce soit !
-Parce que si c'est ça, je suis partante.
J’accueillis cette remarque avec un rire un peu semblable à celui que j'avais utilisé pas plus tard que tout à l'heure. Elle aurait presque pu paraître touchante, mais honnêtement, est-ce qu'elle croyait qu'elle constituait pour moi un obstacle, une menace, où que sais-je encore ?! Je savais sur quel terrain je me trouvais. J'étais loin d'être inquiète. Ce qui aurait pu me tenir en souci par contre, c'était de me dire que passée une certaine heure, les organisateurs de la fête foraine allait sûrement fermer les attractions ! Et s'ils ne faisaient pas attention et que nous restions tout de même dedans ?! Rester toute une nuit en sa compagnie ? Jamais de la vie !
- Ma pauvre, je ne suis pas sûre qu'on joue dans la même cours... C'était même plus que certain, et pour appuyer mes paroles, je ramenai enfin ma baguette magique vers moi et prononçai une nouvelle formule que j'avais lu dans un livre à la bibliothèque et que j'avais trouvé tellement sensationnel que je m'étais empressée de l'apprendre par cœur. L'instant d'après mes vêtements étaient ôtés de toute poussière et si j'allais devoir les inspecter minutieusement pour voir s'il avait été abîmés en rentrant au château, en l'espace de quelques secondes, le plus gros venait d'être fait. Sors-les à quelqu'un d'autre, tes histoires de gamines. Après tout c'était elle qui avait commencé ! Elle n'était pas à plaindre ! Parce que pour s'amuser à faire peur aux gens comme ça et ensuite s'amuser à leur sauter dessus, il ne fallait pas avoir un très grand âge mental. Il fallait savoir tirer sa révérence lorsqu'on estimait que c'était le bon moment. Je ne pensais pas avoir perdu où m'être dégonflée, mais ça aurait été trop lui faire plaisir que de rentrer dans son jeu, et j'étais bien trop au dessus d'elle pour m'abaisser à un tel niveau de la sorte. Juste pour lui prouver qu'elle n'avait pas à douter de l'étendue de mes talents ma voix s'éleva une nouvelle fois pour prononcer le nom d'un nouveau sort tandis que je dirigeai mon bout de bois vers la table la plus proche, près de la fenêtre donc où il y avait une rose fanée dans un vase que je fis exploser, déversant mon agacement sur un objet plutôt que sur ma camarade.
Sans un mot ni un regard, je fis volte face pour me diriger vers la porte et retrouver l'air libre. Enfin, je respirais de nouveau !!!
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Ana Falkowsky Élève de 6ème année
Nombre de messages : 1098 Localisation : Cachée, et ne t'avise pas de venir m'embêter. Date d'inscription : 19/01/2012 Feuille de personnage Particularités: Ami(e)s: Eh bien pas si peu que ça à la réflexion... Je sais, ça mnque un peu de crédibilité pour une ex-solitaire. Âme soeur: Et si il ne m'aime pas en retour, ça compte quand même ?
| Sujet: Re: Bibbidi-Bobbidi... BOO !!! ~Ana ~Fini Mer 9 Mai - 20:25 | |
| Il y a vraiment des personnes avec qui on ne pourrait jamais s'entendre, même en faisant des efforts pas possibles. Vous me direz, la plupart des gens entrent pour moi dans cette catégorie, mais cette fille dépassait du lot! Elle m'énervait avec ses manières ridicules et sa manière de penser à côté de la plaque. D'une manière générale, tout ce qui touche aux princesses me passait au dessus de la tête. Mais le fait qu'elle le montre autant, son côté nunuche et pathétique à souhait me donner envie de lui arracher cheveux par cheveux. Ces mêmes cheveux qui l'avaient fait sortir de ses gonds y a des ça cinq minutes, lorsqu'elle je lui ait touché. Elle était effrayée, et d'un coup, elle a comme changé de caractère, et m'a sauté dessus, toutes griffes dehors. Peut-être a-t-elle finalement réalisé que mes espèces de cris faisaient plus humains qu'autre chose... Ma remarque sur le fait qu'elle fasse plus souillon que moi l'avait sûrement vexée, mais comme Keenan, elle gardait ses airs fiers de reine blessée dans son orgueil et me répondit par un sourire provocateur, me dévisageant de haut en bas. Mouais. - Ça je ne te le fais pas dire ! Parce que ce n'est pas à toi que le prince charmant va apporter son précieux chausson de verre !Euh...? Tout d'abord, elle m'approuvait sur le fait qu'elle soit un meilleur souillon que moi, soit, pourquoi pas, après tout elle avait peut-être le sens du réalisme. Mais alors le délire du prince charmant et du -je cite- "précieux chausson de verre", alors là, je suivais pas. Pourquoi un pauvre gars m'apporterait-il un chausson en... Et puis d'abord, comment un chausson peut-il être en verre?! Il en devient plus décoratif que mettable... Là, vraiment, j'étais larguée. Je levais un sourcil interrogateur vers la fille qui, elle, semblait totalement convaincue de ce qu'elle venait de m'avancer, et certainement pas prête à m'expliquer. Tant pis...-Désolée, mais tu vas devoir l'attendre encore longtemps, minauda-t-elle d'un air qu'elle voulait sûrement attristé.
Ce que je n'étais pas, à vrai dire, je nageais plutôt en pleine incompréhension. Je vais devoir attendre longtemps quoi? Le prince ou le chausson en verre? De toute manière, aucun des deux ne me serait très utiles, alors ils pouvaient prendre tout le temps qu'ils voulaient. Même en y mettant toute la meilleure volonté du monde, là, je devais avouée que j'étais larguée. Qu'est ce que c'était que ces histoires à coucher dehors?
Finalement, je soupirais et décidais de chasser toute ces idées ridicules de ma tête, avant qu'elle ne m'envahissent comme ça semblait être le cas de ma "camarade". Si elle rêvait d'homme ridiculement chevaleresque sortant des discours à l'eau de rose, et lui apportant un foutu chausson en verre -mais pourquoi en verre?! et puis, les chaussons, on a vu plus glamour...-, c'était son problème. Comme disait parfois papa, "je m'en lave les mains!". - C'est une bonne idée, je ne savais pas que tu cachais un cerveau là dessous, répondit-elle à ma provocation.
J'hésitais à lui dire que je m'étais posée exactement la même question à propos d'elle quelques minutes plus tôt... Mais son égo de Serdaigle devait sûrement lui fournir l'ultime certitude de posséder un cerveau, et pas des moindres, ainsi que pourquoi pas des capacités hors du commun, une beauté foudroyante, et un prince charmant lui apportant un chausson en verre... -CE TRUC M’OBSÈDE! A vrai dire, je ne les aimais pas tellement, ces Serdaigles. Ils ne battaient pas les Gryffondors encore -d'ailleurs je pense que c'est infaisable, rien que le fait que toute ma famille en soit en fait les pires sans concurrence aucune- mais je devais avouer qu'ils me tapaient sérieusement sur le système. Eux et leur manie du par-cœur! Ils ne pouvaient pas simplement lire un livre, en retenir l'idée principale, et ressortir les principales caractéristiques lorsque le sujet venait en cours?! Eh bien non, ces énergumènes ne fonctionnent pas comme ça. Ils ne lisent pas un livre, ils l'apprennent. Ils ne citent pas deux trois phrases, il ressortent le bouquin à l'oral. Côté lourdeur, il n'étaient pas si loin des Gryffys...
Ma question sur le plan sembla lui faire presque plaisir, et lui donna un petit air féroce qui me fit hausser les sourcils. On m'avait déjà fait remarquer que j'étais lunatique, mais dans le genre, elle était pas mal aussi. Elle était quand même passée en l'espace de quelques minutes à nunuche-terrifiée-agressive-hautaine-féroce. Ouais, ouais, quand même. A vrai dire, elle restait toujours hautaine, ou en tout cas, faisait des efforts surhumains pour en avoir l'air. Elle accueillit ma proposition ma un petit rire ridicule comme elle m'avait déjà sortit, avant de répondre:- Ma pauvre, je ne suis pas sûre qu'on joue dans la même cours... effectivement, il me semble que toi, tu es toujours avec les princesses et les chevaliers. Sors-les à quelqu'un d'autre, tes histoires de gamines.Là, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité! C'est vrai que se battre à mort, c'est pour les gamines, ben voyons, qu'elle idiote je fais! Et les princes qui apportent un chausson en verre très glamour et parfaitement inutile aux demoiselles, ça, peut-être, c'est MATURE?! Je levais les yeux au ciel. Elle me courrait sur le haricot, elle, mais à un point!
-Je ne te le fais pas dire, va donc parler de tes contes de fées à quelqu'un que ça intéresse. Mais ça m'étonnerait que tu trouves, les gens normaux ont passé l'âge de croire à ça.
Elle sortit sa baguette, et toujours avec son ridicule air hautain, fit exploser un vase près de moi. J'osais espérer qu'elle ne me visais pas... Parce que là, si elle visait si bien que ça, le combat allait vite tirer à sa fin! Et puis soudain, elle fit demi tour et s'en alla, un visage qu'elle devait vouloir digne et impassible. Je la regardais sortir, médusée. Elle venait vraiment de se barrer alors qu'une minute plus tôt, elle semblait prête à se battre?! Finalement, elle s'était dégonflée, je ne devrais pas en être étonnée. Son égo de Serdaigle avait peu être laissé un peu de place à la logique et elle avait peut-être réalisé qu'elle avait une chance de finir ici, sans que personne ne la vois? Je ne le saurais jamais.
Je me contentais de rallumer ma baguette, chercher un coin à peu près propre où m'allonger afin de passer la nuit tranquille, loin de Poudlard, des gens, des filles comme je venais d'en croiser aujourd'hui. Enfin seule.
FIN! |
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