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| Back to school (pv)(terminé) | |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Back to school (pv)(terminé) Ven 12 Aoû - 16:18 | |
| BUSE rime avec ruse, les gars. Et croyez-moi ou pas, il n'y a pas que ces connards de Serpentard qui ont le privilège d'être un peu malin, cela dit, je leur reste le privilège du reste, du mépris et de la connerie, on s'en passe très bien, je vous assure. Bref.
BREVET UNIVERSEL DE SORCELLERIE ÉLÉMENTAIRE
Le candidat est admis s'il obtient l'une des notes suivantes: Optimal (O) Effort exceptionnel (E) Acceptable (A) Le candidat est recalé s'il obtient l'une des notes suivantes: Piètre (P) Désolant (D) Troll (T)
Charles Carlton a obtenu :
Soin aux Créatures Magiques : P Astronomie : A Potions : A Sortilèges : E Défense contre les forces du Mal : E Divination : D Botanique : P Histoire de la Magie : T Métamorphose : A Etude des Moldus : E Arithmancie : A C'était ce que j'avais reçu vers la fin du mois de juillet, alors que tous ces souvenirs de BUSE étaient loin derrière moi vu que ce qui était fait était fait, point barre. J'avoue que je m'y étais donné pas mal le mois juste avant les exams, mais une fois tout ça bouclé, je n'en avais plus rien eu à foutre, life is life, inutile de se prendre la tête quand quelque chose appartient au passé. Du coup, je ne pensais même plus qu'un jour ou l'autre j'allais recevoir mes notes, et pouf, un hibou avait frappé au carreau miteux de notre cuisine alors que j'émergeais difficilement devant mon thé d'une soirée de la veille, et que la télé de ma mère, que j'entendais à travers le contre-plaqué qui séparait la cuisine du salon, crachait déjà ses conneries de télé-achat. Qui dit hibou grand duc dit Poudlard, et j'eus du mal à choper le parchemin, et d'une parce que je détestais ces piafs, et de deux, parce que j'avais encore un pied dans le lit et les idées pas très fraîches. C'est là que j'avais percuté que ce devait être les résultats des BUSE, et j'avais lu le parchemin dubitativement, parce qu'honnêtement, je n'avais aucune idée de ce que j'avais pu donner.
N'empêche que les gars, j'avais sept BUSE!!! Sept!! Incroyable. Ça, c'était la bonne nouvelle de la journée. Bon, l'étude des Moldus je n'avais aucun mérite, et la DCFM non plus, étant donné que c'était la seule matière pour laquelle j'avais un minimum d'intérêt (et encore, quand on faisait des épreuves pratiques). Mais le reste, l'astronomie, les potions, les sortilèges, la métamorphose et l'arithmancie... Bon sang, mais Taylord avait un don pour enseigner, son avenir était tout tracé! Puisqu'elle avait accepté de m'aider, j'avais passé pas mal de temps avec elle, elle m'avait refilé ses cours et expliqué les grandes lignes, eh ben mon gars, voilà qui avait été efficace. De ma vie je n'avais jamais ouvert le livre de métamorphose, et voilà que je me tapais un A! Miracle! Et en potions, pareil! La matière que je détestais! Non vraiment, je m'inclinais à jamais devant le pouvoir des nanas pour assurer à l'école. J'avais fourré le parchemin dans la poche arrière de mon jean et je ne l'avais plus trop ouverte des vacances, mais cette reconnaissance que je devais à Taylord m'avait tout de même trotté dans la tête tout ce temps là. Pour les BUSE, inutile de les montrer à mes parents qui n'en avaient strictement rien à carrer et qui devaient d'ailleurs hésiter quant à mon année scolaire. En temps normal j'aurais partagé ça avec Coop, mais depuis qu'on avait appris la triste nouvelle, je préférais éviter de lui foutre le seum encore plus. Du coup, j'avais oublié tout ça, et pendant deux mois, comme d'habitude, j'avais vécu comme si Poudlard n'existait pas, puisque ma mère était trop flemmarde pour se servir de sa baguette, et que je n'avais pas encore ces putain 17 ans de majorité... J'avais toujours l'impression d'avoir deux vies, à Bristol et à Poudlard, et celle de Poudlard était bien plus trépidante, bien qu'à Bristol je passe mon temps à faire la fête. Le truc c'est que je ne pouvais pas tout partager avec mon gang d'ici. Le truc aussi c'était que l'année passée à Poudlard s'était passée avec une invasion de Mangemorts, ce qui évidemment avaient calmé quelques ardeurs. Mais bon, demain est un jour nouveau, comme on dit.
Le mois d'Août avait été particulièrement chaud et sec, et j'avais passé pas mal de temps avec mon frère dans nos endroits habituels, nos préférés, soit le long de la baie, soit dans le terrain vague qui depuis le temps était devenu notre deuxième maison, soit sur le toit d'un immeuble désaffecté qui surplombait tout le quartier et qui avait vu sur la mer, et qui était vraiment très agréable. En juillet j'avais eu vraiment besoin de me vider l'esprit, et je m'étais rendu compte - ce qui m'avait d'ailleurs donné envie de me taper la tête contre les murs - que j'avais délaissé Coop alors que c'était le moment où il avait le plus besoin de moi. Du coup, je passais mes journées avec lui, parfois mes soirées, mais comme toujours quand on passait trop de temps ensemble, on finissait par ne plus se supporter donc je sortais quand même au moins un soir sur deux. D'ailleurs, un soir je l'avais même emmené avec moi, tout en l'ayant fait jurer qu'il ne boirait ni ne fumerait rien (règle numéro un, il ne pouvait fumer ou boire qu'avec moi), et le problème c'est que je n'avais pas trop respecté cette condition et j'avais fini un peu arraché, tout ça parce qu'un de mes potes avait décidé de nous faire goûter un cocktail de son invention, super bon mais super traître, qui m'avait fait tourner la tête en moins de deux. Bref, javais fini par plus ou moins embrasser une jolie petite rousse, ce qui m'avait valu une remarque de mon propre petit frère sur le chemin du retour :
- Je croyais que t'avais une copine. (bon bien sûr, il faut se mettre dans l'ambiance, il état deux heures du mat' et je ne marchais pas très droit. Et Coop avait la formidable capacité d'être sérieux comme tout dans les moments les plus inapropriés.) - Ben oui, et alors? - Tu as embrassé une fille. - Non. - Je t'ai vu. - Non. - Elle était rousse et c'était la soeur de Luke. - ... Sa soeur?! Oh merde... - Tu vois que tu l'as embrassée! - Bon, oui, et alors? - Eh bien tu as une copine. (Notez comme cette conversation est insupportable, surtout quand on ne pense qu'à une chose : se coucher). - Oui, et alors?! (putain ce qu'il pouvait être chiant). - Eh ben ça se fait pas! (si jeune et déjà moralisateur...) - Eh ben tant pis! (soupir excédé. Mais cet imbécile n'avait pas l'air de lâcher l'affaire.) - Moi, je trouve ça méchant, et j'aime pas quand t'es méchant. - Mais putain... Déjà ma copine n'en saura rien, et en plus, j'étais bourré, et c'était juste un bisou, c'est tout. C'est une amie, cette fille. Rien de plus. - Tu embrasses tes amis, toi? - Ben pourquoi pas? - Les garçons aussi? - Putain... Ta gueule, Coop.
Vous voyez, ce gosse n'est pas un cadeau. Enfin, tout ça pour dire, que le mois d'août je l'avais passé avec lui - plus ou moins difficilement - à bronzer sous ce temps brûlant, et que ma foi j'étais pas mal black, ce qui était cool car les étés ici n'étaient pas toujours radieux. Mais plus le temps passait plus j'avais hâte de retourner à Poudlard, parce que sortir - dormir - bronzer, c'était cool d'accord, mais je ne sais pas, cet été me semblait différent et je commençais à m'ennuyer, chose que je détestais le plus au monde. Avec les Serpentard. Et les Serdaigle. Mais j'avais des scrupules d'abandonner Coop... Je savais qu'il cachait tout mais que rester à la maison était la torture pour lui. Qu'est-ce que je pouvais faire, là était bien le problème... Putain, quelle merde... Au moins, être à Poudlard m'éloignait de tout ça.
Ça m'avait plaisir de revenir au château, ma véritable maison, encore un peu marqué de ce qui lui était arrivé, mais qui se relevait tant bien que mal. Je sentais bien que les élèves y pensaient, tous, mais bon, life goes on, comme on dit. C'était bien la dernière chose à faire que de se morfondre. Au contraire, la disparition des Mangemorts m'avait donné une énergie nouvelle. Que je me gardais bien de contenir, et dès que je m'étais installé, les festivités avaient commencé dans la salle commune, et j'étais plus enjoué et bruyant que d'habitude (ce qui avait d'ailleurs fait peur au 1ère années j'en suis sûr, mais bon ils allaient vite s'habituer, les nains!).
Et puis, le premier week-end de la rentrée, je m'étais résolu à faire ce qui m'avait trotté dans la tête tout l'été. Juste après le déjeuner, j'avais fait signe à Taylord, dans le hall d'entrée. J'étais content de la revoir, en fait; après deux mois hors d'ici et ajouté à cela le fait que nous étions amis, j'avais l'impression de remettre les compteurs à zéro. Je lui avais lancé un grand sourire et fait la bise.
- Ça va, Tay'?
Elle devait se demander où je voulais en venir, puisqu'on voyait bien que j'avais quelque chose en tête.
- C'était comment les vacances? Je t'ai manqué? ajoutai-je, car on ne se renie pas...
En même temps, on aurait tout le temps de se raconter ça si on passait l'après-midi ensemble. Je renchéris :
- Dis, euh, je voulais te remercier pour les Buse... Je crois que je n'aurais pas autant réussi sans toi. Et toi, ça a été?... Je me demandais si tu avais envie qu'on aille dehors et que je t'apprenne quelques trucs de baseball?
Elle m'avait dit un jour qu'elle avait déjà vu des matchs et qu'elle aurait bien aimé essayé. J'avais réfléchi pas mal de temps à comment la remercier, et j'avais un peu séché, puis j'avais pensé à ça. En fait, je ne traînais jamais avec des filles sans sortir avec elle, et je m'étais retrouvé un peu con, du coup. Mais bon, Taylord était une fille cool qui aimait le sport et l'extérieur, alors je pense qu'on pouvait passer du bon temps.
Dernière édition par Chuck Carlton le Mer 7 Mar - 22:03, édité 1 fois |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Mer 17 Aoû - 17:05 | |
| En y réfléchissant de plus près, l'été était ma saison préférée. Ce n'était un secret pour personne en fait car j'étais la première à dire à qui voulait bien l'entendre que je détestais la pluie. Si encore j'étais protégée par un toit bienveillant au dessus de ma tête lors d'une averse, ca passait, mais être dessus, il n'y avait rien de pire, alors à part si je n'avais pas le choix -ce qui pouvait arriver plus souvent qu'on ne le pensait- il n'était pas question pour moi de mettre le serait-ce qu'un ongle dehors. Le temps se reflétait souvent sur mon humeur, même si je faisais la plupart du temps des efforts; imaginez un peu en Ecosse la flotte faisait partie intégrante du paysage, tirer la gueule sept jours sur sept, même pour moi, ce n'était pas une sensation des plus agréables que de sentir ses traits tirer vers le bas, parce qu'on a l'impression de ressembler à un chien mouillé après avoir traversé le parc en courant avec pour seule protection sa main au dessus du crâne.
Alors nécessairement, quand arrivait le mois de Juin, cela signifiait également le début des beaux jours et de la chaleur. Cela voulait aussi sous entendre qu'il s'agissait de la fin des cours, et même si je passais du bon temps à Poudlard, à chaque fois, je n'avais qu'une envie, partir me ressourcer dans la poussière poisseuse du Texas qui se collait contre ma peau parce qu'il faisait trop chaud. Et puis, avec tout ce qu'il s'était passé, je n'avais que plus envie quitter ce qui avait été le sujet de contrariétés pendant de nombreuses semaines. La vie moldue et simple, comme au ranch, c'était justement ce qu'il me fallait à la fois pour me ressourcer mais aussi pour partir du bon pied à la rentrée. Mais ca c'était ce que je m'étais dit au moment de mettre un pied dans les écuries au début de l'été qui une fois encore était passé à une vitesse faramineuse; ou encore plus vite si ca existait.
Généralement, je passais toujours de bonnes vacances là bas et faisait en sorte de profiter de chaque instant. Mais là ca avait été encore mieux que je ne l'aurais pu espérer et pour cause ! Déjà, si j'étais quelqu'un d'assez sage d'une manière générale lorsque j'étais à Poudlard, car je n'avais pas perdu l'idée de devoir connaître la magie sur le bout des doigts, je redevenais la petite fille qui aimait s'amuser pendant les longues soirée autour du feu. Bien sûr il m'en avait fallu du temps avant de vouloir devenir insouciante le temps de deux mois, mais ce n'était pas en me morfondant que j'allais avancer, donc, quitte à déconnecter, autant le faire jusqu'au bout. Après tout, les gens qui travaillaient au ranch ainsi que mes amis de toujours étaient un peu comme ma seconde famille, alors à part eux, je ne voyais pas avec qui je pouvais faire tout ca sans craindre quoi que ce soit. Si parfois je me disais que j'étais deux personnes différente, plus le temps passait plus elles se confondaient, car même à l'école, mon comportement avait changé. Plus décontractée, je m'accordais de plus en plus d'écarts et ca ne me déplaisait pas, alors pourquoi ne pas continuer ?
Ne brulons pas les étapes toutefois, j'en étais encore aux merveilleux moments que j'avais passé. J'y repensais sans arrêt et à chaque fois que j'avais le malheur de fermer les paupières, c'était encore pire car immédiatement ses beaux yeux bruns vifs, m'observait néanmoins avec douceur. En arrivant au tout début de l'été, je m'étais douté qu'on me cachait plus ou moins quelque chose car les regards en coin que se lançaient mon oncle et ma tante voulaient tout dire. Et bien je ne m'étais pas trompée puisque qu'ils avaient décidé de m'offrir, pour mon anniversaire que j'avais fêté le mois précédent, un nouveau cheval, ou plutôt devrais-je dire, une jument. Je n'avais pas oublié Sunset, au contraire; comme à chaque fois j'allais lui rendre visite en Arizona pour constater qu'il se portait comme une charme. Pour en revenir à la petite merveille qui était à présent mienne ce n'était pas une bête racée, mais ca, ca n'avait aucune importance à mes yeux, à la robe Palomino. Elle était encore jeune malgré son pied déjà sûr, alors j'allais en plus de ca pouvoir m'occuper de son dressage. Evidemment lorsque j'étais à Poudlard, ca allait être plus compliqué que prévu, mais j'avais déjà en tête de revenir pour Noël, même si les vacances étaient plus courtes. j'avais quand même beaucoup d'argent de côté, cela ne me ferait aucun mal de faire une petite coupure au beau milieu de l'année ! Elle répondait au nom de Hibiscus, et nous nous connaissions depuis quelques temps en fait, puisque à la base, elle avait été récupérée pour les écuries, et depuis le départ de Sunset des années plus tôt, c'avait toujours été pour elle que j'avais affiché une préférence.
Si au départ, je n'en étais pas revenue, c'était pourtant bien vrai, alors dès que j'avais un peu de temps libre devant moi, entre deux nettoyages de box, je m'empressais de la monter ou la faisais marcher en longe à mes côtés. Avec tout les événements qui avaient eu lieu à Poudlard, elle avait réussi à me faire décompresser et ainsi oublier un peu tout ca, et mes vacances s'en étaient retrouvées à être encore plus géniales que d'habitude. Car pour couronner le tout un autre poids venait de soulager ma conscience. Si jusqu'à maintenant je n'avais jamais osé, j'avais finalement pris mon courage à deux main et était allée frapper à la porte du bureau de Sara Wayland, avant de quitter l'école pour lui expliquer que la situation laquelle je vivais, c'est à dire, être dans le plus grand secret quant à ma condition de sorcière ne me convenait plus et devoir inventer tout un tas de subterfuges à faire avaler à ma famille me mettait de plus en plus mal à l'aise. Au bout d'une longue discussion, j'avais obtenu le droit de révéler qui j'étais à mon oncle ma tante et ma cousine, en gros les personnes chez lesquelles je vivais depuis la mort de mes parents. Ca n'avait pas été facile et cela n'avait pas été une partie de plaisir non plus; au départ la pilule eu du mal à passer, jusqu'à ce que j'utilise ma baguette magique sous leur yeux pour leur faire comprendre que ce n'était pas une blague. Ils m'en avaient un peu voulu d'avoir gardé ca pour moi aussi longtemps mais s'étaient empressés de demander des détails sur absolument tout, ce qui me pris un moment car ca faisait quand même cinq ans que j'étais à Poudlard. La plus excitée de tous était sans conteste ma cousine avec laquelle j'étais par la même occasion devenu plus proche qu'auparavant.
Aussi furent-ils émerveillés par un hibou grand duc qui un matin frappa à la fenêtre de la cuisine, alors que je ne m'y attendais pas. Il ne me fallut pas longtemps pour le souvenir des B.U.S.E. Pour lesquelles ma tante porta un grand intérêt étant donné que c'était « un examen et que par conséquent c'était important ». Je pouvais la jouer vache et inventer n'importe quoi puisque les notations n'étaient pas les mêmes que celles des moldus, mais je n'eus même pas à le faire puisque les résultats avaient carrément été au delà de mes espérances : Soin aux Créatures Magiques : O Astronomie : E Potions : A Sortilèges : E Défense contre les forces du Mal : O Divination : A Botanique : E Histoire de la Magie : A Métamorphose : E Etude des Moldus : O Arithmancie : A Je les avais TOUTES eus ! Je ne niais pas que j'avais beaucoup travaillé dessus et que c'était intérieurement ce que j'espérais mais de là à avoir trois Optimal, c'était le top du top, et je n'en étais pas peu fière. Si en Etude des Moldus à la limite ce n'était pas difficile pour moi, pour le reste, c'était autre chose, je n'allais pas cracher dessus !
J'avais eu le temps de fêter ca comme il se devait; en plus des nombreuses soirées que nous avions organisé pour tout et n'importe quoi. Les vacances touchaient déjà à leur fin et le temps de la rentrée était déjà là, même si ca ne se sentait pas encore car il y avait bien évidemment eu une fête au terme de la cérémonie de répartition. Et oui, à Gryffondor, tout les prétextes étaient bons pour s'amuser ! Là, c'était le premier week end de la rentrée, alors nous ne croulions pas franchement sous les devoirs aussi avais-je prévu de me la couler douce tant que c'était encore possible. Je remontai les marches du hall, lorsque j'entendis une voix familière m'interpeller :
- Ca va, Tay'?
Je faisais une affreuse grimace en entendant Carlton écorcher mon prénom, mais l'agrémentait d'un sourire. Ma bonne humeur n'était pas retombée, même si j'avais été un peu déçue de devoir déjà quitter Hibiscus pour plusieurs mois.
- C'était comment les vacances? Je t'ai manqué?
Mon visage ne manqua pas de s'illuminer; c'était que j'en avais presque envie de lui raconter ma vie à Chuck, c'était ce qui prouvait à quel point nous avions fait un grand pas dans notre « relation » !
- On ne pouvait pas faire mieux, alors en fait non, je n'ai même pas eu le temps de penser à toi, déclarai-je en plaisantant, avec un petit haussement de sourcils.
- Dis, euh, je voulais te remercier pour les Buse... Je crois que je n'aurais pas autant réussi sans toi. Et toi, ça a été?... Je me demandais si tu avais envie qu'on aille dehors et que je t'apprenne quelques trucs de baseball?
Je le regardais alors avec un intérêt non dissimulé, désireuse d'en savoir plus. Après tout, avec l'énergie que j'avais dépensé pour lui venir en aide su ce coup, j'espérai bien ne pas avoir été mauvaise professeur et que cela ai porté ses fruits !
- C'est vrai, tu t'en es sorti ? Enfin, je veux dire, c'était évident... me rattrapai-je in extremis me souvenant soudain du dernier scandale que j'avais déclenché la dernière fois que je n'avais pas bien pesé mes mots avec lui; je n'avais pas du tout d'en créer un autre. Tu en a eu combien ? Moi je n'ai franchement pas eu à me plaindre, ca a été comme sur des roulettes, tu ne peux pas savoir quel soulagement c'est ! Je marquai un temps, pour reprendre mon souffle, avant de continuer :
- Oui, allons y ! J'amorçai un pas vers les quelques marches qui me séparaient du sol, avant de me stopper de nouveau et baisser la tête instinctivement vers ma tenue.
Ma cousine, n'avait pas perdu à l'esprit l'idée que je ressemble enfin à une « fille », aussi, nous étions allées faire les boutiques et elle m'avait harceler pour acheter des robes et des jupes enfin tout ce qui pouvait montrer que je faisais partie du sexe féminin, alors même pour les chaussures, nous y étions restées un temps fou. Là, j'avais d'une une robe vertes pomme qui descendaient presque jusqu'au genou, pas l'idéal donc pour faire du base ball. Je levai mon index pour l'inciter au silence et lui empêcher de répliquer.
- Laisse moi cinq minutes. J'arrive tout de suite. Ni une ni deux je filai jusqu'à la salle commune en empruntant un ou deux passages secrets dont j'avais connaissances pour enfiler des fringues plus confortables, c'est à dire un habituel short et un tee shirt. Bah, oui, on allait quand même pas à la noce ! Je redescendais aussi sec pour que nous puissions tout les deux emprunter le chemin de la sortie vers le parc. Chuck m'emmena non loin du saule cogneur, sans s'en approcher de trop près, et j'espérais vraiment être suffisamment douée pour ne pas envoyer une balle de son côté, car certain certain que si elle passaient entre ses branches, nous n'allions jamais la retrouvée intacte.
- Okay... je l'interrogeai du regard, balançant les bras d'avant en arrière, alors, je fais quoi maintenant ? C'était bizarre d'inverser les rôles, car à présent c'était Chuck le professeur, et moi l'élève. |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Ven 26 Aoû - 17:40 | |
| J'en avais presque oublié son accent texan un peu traînant, à force de vadrouiller dans ma banlieue de Bristol où notre parler n'avait rien de celui des banlieues américaines. Ça me fit sourire. Taylord était toute bronzée, et on aurait dit que ses deux mois lui avaient renforcé son accent, justement. J'avais l'impression qu'elle me rapportait un petit morceau des États-Unis. Je n'y étais allé qu'une fois, et je n'étais pas prêt d'oublier. Ce que j'avais envie d'y retourner... En tout cas, Taylord avait plutôt bonne mine, et dans sa petite tenue de fille, elle était tout à fait mignonne. Mais son regard toujours un peu voilé ne trompait personne, en tout cas pas moi. Aussi bien qu'ait pu être son été, je me doutais qu'il n'avait sans doute pas été simple de dormir après ce que les Mangemorts lui avaient fait subir. Mais je la connaissais bien. Dans le genre je garde tout pour moi au fond de moi et je mets un mouchoir dessus, elle était aussi forte que moi. Simplement, j'avais compris que c'était une qualité autant qu'un défaut. Ce qu'on cachait et qu'on oubliait, ça ne nous faisait plus de mal. Le seul problème c'était qu'on retombait dessus. C'était encore plus fort, quand on se le mangeait en pleine gueule. Enfin bon, prédire l'avenir, c'était loin d'être mon truc. Hier c'était hier, aujourd'hui tout allait bien, et tant mieux. Demain n'était pas encore là, à quoi bon s'en préoccuper?
Elle m'avait souri comme je lui avais souri juste avant, et je notais que dans ces retrouvailles il y avait un petit quelque chose de différent. Cool! J'avais envie de passer un peu de temps avec elle, de l'embêter tranquillement, sans que ça tourne en règlement de comptes. Taylord et moi, on était prompts à dégainer...
- On ne pouvait pas faire mieux, alors en fait non, me dit-elle avec ce même air que j'employais quand je parlais, la plupart du temps. Ce ton là pouvait dire tout et son contraire, ce qui était bien pratique pour s'exprimer sans rien dévoiler.
- Je prends ça pour un oui, ma petite, dis-je sur le même ton, levant un sourcil dans une réplique exacte de son geste, sans m'en rendre compte.
- C'est vrai, tu t'en es sorti ? Enfin, je veux dire, c'était évident... - je lui lançais un regard faussement méchant - Tu en a eu combien ? Moi je n'ai franchement pas eu à me plaindre, ca a été comme sur des roulettes, tu ne peux pas savoir quel soulagement c'est !
- Moi? J'ai eu des O partout! Oh et pour toi je ne suis pas étonné... J'ai toujours su qu'il y avait une part de Serdaigle en toi...
Dit avec le sourire ça passait - enfin, j'espérais que ça passe. Vu de l'extérieur ce n'est qu'une petite blague inoffensive, mais si on me connaissait un minimum, on savait pertinemment qu'à mes yeux, Serdaigle = gros bouffons inutiles, tribu de geeks boutonneux et sûrs d'eux, tout aussi antipathiques les uns que les autres, cruellement dépourvu de rock'n'roll, avec en tête Fray et McBeth qui, d'ailleurs, formaient un fort joli couple. Pourquoi ne se mettaient-ils pas ensemble, tiens? On aurait eu la paix, et surtout la gente féminine de Poudlard aurait été débarrassée de deux boulets, parce que je ne sais pas pourquoi, mais ils lorgnaient sur des morceaux de choix, ce qui avait le don de m'agacer doublement.
Enfin bon! Ça pouvait tout aussi bien être interprété comme une grosse blaguounette, hein. Comme je l'avais dit d'un ton badin et avec un sourire, mon charme allait se charger de faire passer cela comme une lettre à la poste.
En tout cas j'avais tapé dans le mille, car elle paraissait contente de ma proposition. C'était déjà ça - on ne sait jamais avec les filles, quand on fait des trucs cool genre quand on essaye de les embrasser, elles vous retournent une baffe. Qui savait ce qui m'attendait alors que je proposais une inoffensive partie de baseball, je vous le demande?! Face à son air soudain enjoué je ne réagis pas et je la regardai faire un pas avant d'un air amusé. J'eus un petite rire quand elle regarda sa propre tenue, pas du tout appropriée. Tu m'étonnes! Mais ça lui allait bien, quand même. Ce n'était pas trop la Taylord à laquelle j'étais habitué, mais c'était une surprise plutôt agréable. Elle était bien faite, et dans sa petite robe moulante, je ne pouvais que comprendre les mecs du hall qui ne pouvaient passer à côté d'elle sans se retourner sur leur passage.
Mouais, c'est ça, c'était mieux qu'elle aille se changer, tiens.
- Laisse moi cinq minutes. J'arrive tout de suite.
- Absolument, fis-je en approuvant vigoureusement la bonne idée qu'elle avait de mettre une tenue un peu plus décente. Je t'attends là, Cendrillon, rajoutai-je avec nonchalance, en m'adossant au mur.
J'eus le temps pour faire apparaître grâce à un Accio ce qu'il fallait pour jouer, et puis Taylord revint quelques minutes après. Je la préférais presque dans ce genre de tenues, son jean déchiré, son t-shirt un peu grand, qui laissait voir des choses quand elle bougeait ou se penchait... C'était plus la Taylord un peu roots que j'avais connue, celle que j'imaginais très bien dans les vastes plaines du Texas, avec son chapeau de paille et ses bottes de cow-boy. Plus qu'une robe, cette image avait un côté follement excitant, sur lequel il ne fallait absolument pas que je m'attarde si je ne voulais pas foirer notre rendez-vous des plus amicaux.
Il faisait encore très beau et chaud dehors, mais il y avait tout de même ce petit air frais très agréable qui rappelait que l'été touchait à sa fin. Le mois de septembre était et avait toujours été un de mes préférés, avec le mois de juillet. Juillet parce que c'était les vacances, qu'il était toujours agréable de penser que les cours étaient finis et qu'on allait plus rien glander pendant tout l'été. Et puis, en juillet il faisait souvent beau mais pas trop chaud, les gens ne partaient pas trop en vacances parce que leurs parents travaillaient, bref, juillet, c'était le mois parfait pour s'éclater. Après, Août, je m'emmerdais souvent, et puis, il faisait trop chaud, ou alors, très moche. Si bien que Septembre, surtout depuis que j'étais à Poudlard, c'était retrouver tous mes potes d'ici, c'était profiter du temps encore passable, c'était la tranquillité aussi, car le début des cours n'était jamais trop intense. Donc j'aimais bien.
Sur le chemin, je sortis, coinçant sous mon bras la batte et le gant, une boulette de papier que je défroissai du mieux que je pus avant de le montrer à Taylord : c'était mes notes de BUSE.
- Avoue que j'ai assuré, hein? demandai-je fièrement. Bien sûr ses cours m'avaient beaucoup aidé, mais n'empêche que me connaissant, j'avais vraiment géré, ce qui n'était pas toujours le cas quand il s'agissait des études.
J'avais choisi d'aller vers le Saule Cogneur parce que non seulement c'était là où il y avait le moins de monde, mais en plus, aussi, parce que je doutais que les tirs de Taylord soient très performants pour l'instant, donc se mettre en plein milieu du parc aurait été peu responsable. Et puis, c'était drôle quand une balle atterrissait dans le saule. Il devenait ouf, et ça me faisait toujours marrer. Cet arbre avait quelque chose de ridicule, à être aussi teigneux qu'un chien de garde mais à être enraciné au sol et donc incapable de faire quoi que ce soit à quelque chose pourvu de pattes ou de jambes.
- Okay... alors, je fais quoi maintenant ?
Je laissai tomber mon gant et quelques balles par terre, et fichai la batte entre les mains de Taylord. Elle avait l'air enthousiaste et ça me faisait plaisir; sa bonne humeur se propageait jusqu'à la mienne.
- Tu prends ça, et tu fais attention à ne pas faire culbuto... me moquai-je gentiment. Ma batte pesait son petit poids, et Taylord, avec son petit gabarit, n'avait rien de la carrure d'un joueur de baseball. Cela dit je savais qu'elle était sportive, mais il y avait plus de deux mois que je ne l'avais embêtée, donc il fallait bien fêter nos retrouvailles.
- Ensuite, tu te mets comme ça... C'était plus facile de lui montrer que de lui expliquer, aussi, je lui fis prendre la batte dans ses deux mains, et puis je me plaçai dans son dos, passant mes bras au-dessus de ses épaules. Je posai mes mains sur les siennes et repris : ... Quand tu attends ta balle, tu as les jambes un peu fléchies, pour pouvoir bien ajuster ton tir. Tu as la batte levée à la hauteur de ton épaule, comme ça... Et puis quand tu tapes, tu déplies bien tes bras, et tu laisses ton geste se terminer, la batte doit arriver au-dessus de ton autre épaule.
Lentement, je fis passer la batte devant elle, avant de la passer de l'autre côté de son corps.
- Voilà, fis-je en la lâchant, après, c'est que de l'entraînement. Je vais te lancer la balle et tu essayes, d'acc?
Je lui lançai un petit clin d’œil et allai un peu plus loin, histoire d'avoir l'espace nécessaire pour lui lancer la balle. Après avoir fait quelques pas, je me retournai, tout sourire :
- Ah, et j'oubliais, à chaque balle que tu rates, tu me dois une bière!
Et je lançai, pas trop fort et de façon pas trop bâtarde, la petite balle en cuir vers Taylord. |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Dim 4 Sep - 16:20 | |
| J'avais juste hâte de savoir transplaner, pour enfin pouvoir me déplacer librement d'un endroit à un autre sans avoir de contraintes ! Car en effet, c'était bien beau les progrès et la technologie moldu, mais ca ne faisait pas tout, bien qu'on soit tous très content d'avoir des trains et des avions pour pouvoir se déplacer à une vitesse assez rapide d'un point a un point b. Mais après, pour en avoir beaucoup entendu parlé, le transplanage, ca avait de quoi faire rêver, c'était la gamme au dessus, le nec plus ultra alors forcément, c'était plus séduisant comme moyen de déplacement que d'attendre pendant des heures, chargé comme une mule, dans une gare routière, que le bus n'arrive enfin, le conducteur ne s'excusant même pas de son retard, comme si c'était tout à fait normal de faire poireauter les gens. Au moins, à présent, j'étais en âge de passer le permis, ce que j'allais très certainement faire lors de mon prochain retour aux Etats Unis.
Mais pour l'instant, j'étais à Poudlard en compagnie de Chuck, toujours aussi fidèle à lui même si ce n'est que nous avions fait un grand pas en avant ces derniers mois en ne nous tapant limite plus dessus à chaque fois qu'on se voyait, et ca ce n'était pas rien, il y avait même un petit côté reposant qui n'était pas du tout déplaisant. J'avais même terminé par m'habituer à ses remarques habituelles, car un chat reste un chat et en ce qui concernait le Gryffondor, il n'y avait peut être plus rien d'autres à faire depuis longtemps, et même moi, aussi têtue que j'étais, j'avais abandonné.
- Moi? J'ai eu des O partout! Oh et pour toi je ne suis pas étonné... J'ai toujours su qu'il y avait une part de Serdaigle en toi...
Je ne prenais pas sa remarque au sérieux, même si je devais bien l'avouer, j'étais quand même curieuse de savoir ce qu'il en était et aussi voir par la même occasion si j'étais bon professeur ou non, mais j'avais de mon mieux dans tout les cas; après, je ne pouvais pas travailler à la place de Chuck, mais il était quand même moins bête qu'il ne voulait bien le montrer, aller savoir pourquoi, alors finalement il s'en était peut être bien sorti. Je haussai les épaules avec désinvolture, avoir ses B.U.S.E. était une bonne chose de faite, à présent, il fallait se concentrer sur les A.S.P.I.C alors autant dire que nous avions du temps devant nous puisque nous commencions à peine notre sixième année, mais malgré cela, j'entendais déjà les professeurs nous rabâcher les oreilles avec ca, comme si notre vie en dépendait. Et ca me fatiguait d'avance.
Mais au moins, nous ne croulions pas sous les devoir, pas encore en tout cas, alors tout les élèves de l'école en profitait. Les mauvais jours n'étaient pas encore revenus, c'était tout bénef pour nous et la plupart étaient déjà sûrement autour du lac en train de mettre les pieds dans l'eau même si elle était sans aucun doute trop froide pour se baigner. Histoire de se dire que l'été n'était pas tout à fait terminé... C'était aussi pour cela que la perspective d'une petite partie de baseball n'était pas bête, et puis, aimant le sport en général, je préférais largement ca que de parler chiffon dans la salle commune avec les autres filles, alors que ce n'était pas aux centres de mes préoccupations. D'ailleurs, je voyais très mal certaines se jeter dans l'herbe sans avoir peur d'avoir les vêtements tout verts, ce dont je n'avais même pas à me poser la question car j'avais aussi en stock dans mon armoire magique des fringues qui feraient parfaitement l'affaire.
- Absolument. Je t'attends là, Cendrillon.
Je lui adressai un clin d'œil avant de filer à la va vite, je ne tardai pas comme il n'y avait pas trop à réfléchir quant au choix de la tenue et prenait ce qui passait par là, ce qui, il fallait le préciser était quand même nettement plus confortable ! C'était dans ces cas là que je ne comprenais pas pourquoi je me cassais autant la tête...
L'air du parc me fit un bien fou. Je n'aimais décidément pas être enfermée et combien de fois avais-je regretté que Poudlard ne soit pas dans un pays chaud plutôt qu'en Ecosse ? On faisait avec ce qu'on avait, cela durerait le temps que ca durerait, mais au moins aujourd'hui la pluie n'avait pas décidée d'être de la partie. De toute façon, ca tombait bien, parce qu'elle n'y était absolument pas conviée !
- Avoue que j'ai assuré, hein?
Je reportai mon attention sur Chuck et le parchemin qu'il me montrait. Je l'attrapai tout en le parcourant rapidement des yeux, en prenant garde à ne pas trébucher en même temps sur une pierre et tomber avant même de commencer ce qui aurait été fort problématique, et je laissai un sourire s'afficher sur mon visage.
- C'est vrai. Et bien tu n'as plus qu'à continuer comme ca maintenant ! Ajoutai-je avec un regard entendu, car je le voyais déjà se reposer sur ses lauriers comme le plus dur était fait. Mais ne soyons pas mauvaise langue et peut être qu'après tout, il avait vraiment pris de bonnes résolutions en ce qui concernait les cours ! Du coin de l'œil, je fixai le saule cogneur qui avait l'air plus calme que d'habitude, alors soit c'était bon signe, soit au contraire ca ne présageait rien de bon, aussi préférais-je me conforter dans l'idée de la première hypothèse même s'il y avait de fortes chances qu'elle soit fausse. L'essentiel étant que nous sayons suffisamment pour sa faire attaquer, j'attrapai la batte que Chuck me donnait.
- Tu prends ça, et tu fais attention à ne pas faire culbuto...
Je pinçai les lèvres et plus vivement la soulevait avec une apparente légèreté. Bon, c'était sûr que ce n'était pas une plume, mais quand même, j'étais bien décidée à lui montrer une bonne fois pour toutes que moi aussi, malgré mon apparence, j'avais des muscles. Il aurait même dû s'en souvenir ! C'était ca l'avantage de vivre dans un ranch et de ne jamais rester les bras croisés, ce qui était un véritable plus je dois dire, même si ce n'était pas le genre de vie que tout le monde pouvait affectionner...
- Tu me prends pour qui ? Demandai-je sur le ton de la gentille provocation, une lueur dans les yeux qui lui laissait signifier que j'étais tout à fait prête à lui montrer ce que j'avais dans le ventre.
- Ensuite, tu te mets comme ça... Quand tu attends ta balle, tu as les jambes un peu fléchies, pour pouvoir bien ajuster ton tir. Tu as la batte levée à la hauteur de ton épaule, comme ça... Et puis quand tu tapes, tu déplies bien tes bras, et tu laisses ton geste se terminer, la batte doit arriver au-dessus de ton autre épaule.
Docile, je le laissais mener la danse, ne pouvant m'empêcher de penser que de toute façon, ca ne pouvait pas être sorcier; j'avais déjà vu des matchs à la télé et en vrai, tant que je tapai dans la balle, tout allait bien.
- Voilà, après, c'est que de l'entraînement. Je vais te lancer la balle et tu essayes, d'acc?
Je hochai la tête, sûre de moi.
- C'est parti ! Mentalement, je revoyais tout les conseils qu'il venait de m'apprendre; jambes fléchies batte à hauteur d'épaule, déplier les bras au moment de tirer... Vu comme ca, ca n'avait franchement pas l'air compliqué, je n'avais plus qu'à mettre tout ca en pratique et le tour était joué !
- Ah, et j'oubliais, à chaque balle que tu rates, tu me dois une bière!
- Ca n'arrivera pas ! Ca par contre, c'était moins sûr car même si j'avais bon espoir de ne pas être trop planche même un enfant prodige avait peu de chances de réussir à chaque coup. Ma seule consolation était de me dire que les elfes de maison devait sûrement garder bien au chaud tout un tas de bièreaubeurre dans les cuisines de l'école... La première balle arrivait et moi je me voyais taper dedans avec fierté, pour pouvoir jeter un petit regard suffisant à Chuck, pour lui montrer que c'était gagné d'avance. A la place, je tournai sur moi même, tapant dans l'air. La balle quant à elle, je ne savais pas où elle était passée, mais il était certain que je ne l'avais pas touché... Titubant légèrement, je clignai plusieurs fois des yeux, et répliquai avant que Chuck n'ait le temps de dire quoi que ce soit.
- Je sais déjà ce que tu vas dire. Alors ne dis rien ! Cela ne servirait pas à parer les moqueries qui allaient fuser d'une seconde à l'autre, aussi me remettais-je en place pour lui signifier qu'on pouvait y aller de nouveau. |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Mer 7 Sep - 16:37 | |
| En fait tout était plus simple. Ça me faisait bizarre de le constater, mais c'était le cas. Considérer Taylord comme une amie rendait les choses plus claires et plus évidentes; j'avais l'impression d'aller me promener le plus normalement du monde avec mon meilleur pote ou mon frère, rien de plus. Le problème, enfin, si on peut considérer ça comme un problème, c'est que Taylord était une fille. Ces trucs avec des cheveux longs qui rigolent ou pleurent tout le temps et vous rendent débile en un seul regard un peu trop osé. Voilà, l'équation, c'était ça. Et le fait que Taylord soit une fille, c'était le grain de sable qui grippait tout le système. J'étais bien avec elle, et on s'entendait encore mieux quand on tablait sur l'amitié et pas sur autre chose. Mais voilà : je ne voyais absolument pas comment il était possible qu'un mec et une nana soient amis, et soient amis point barre. Bien sûre j'avais des potes filles, mais on avait déjà fricoté ensemble et ce n'était ps exclu qu'on recommence. La nature est faite comme ça, n'y pouvais rien. Les garçons et les filles s'attirent comme des aimants, on ne peut pas lutter. Certains s'attirent plus ou moins, mais s'attirent quand même. La seule explication qui aurait pu détrôner ma théorie, c'est que Taylord aime les filles autant que moi, mais j'avais la preuve en images du contraire. Enfin, ça se discute. C'est vrai qu'on pouvait apparenter les Serdaigle à des fillettes. Mais bon. Ne nous compliquons pas la tâche. J'étais dans un impasse : Taylord et moi, on était amis, mais c'était impossible. Easy.
- C'est vrai. Et bien tu n'as plus qu'à continuer comme ca maintenant !
Le pire, c'est que je savais qu'il y avait des aspects de moi qu'elle connaissait sur le bout des doigts. Son regard en disait long, et il disait d'ailleurs, je peux même le retranscrire : tu as bien travaillé mais je te connais, maintenant que les examens sont passés et que tu les as eus, tu ne vas plus rien foutre, ce qui est parfaitement débile parce que tu vas te retrouver dans la même merde un an plus tard, alors que si tu travaillais petit à petit, ça serait bien plus facile pour toi. Voilà ce qu'il disait, son regard. A savoir l'entière vérité, je le reconnais, mais elle voyait aussi très clair en moi : j'avais assez taffé pour une année entière et il n'était pas question je devienne un "élève assidu", j'avais d'autres choses à foutre. J'avais bien réussi une fois à rattraper tout mon retard, je ne voyais pas pourquoi ça ne pouvait pas se reproduire. Enfin, j'avais été aidé, d'accord. Mais Taylord n'allait quand même pas me laisser dans la merde, si?
- Evidemment, dis-je avec un sourire qui indiquait tout son contraire, mais je riais en même temps, ce qui pouvait donc dire que c'était de la fausse ironie, ou bien, de la fausse fausse ironie, en fait, ce qui pouvait dire tout et n'importe quoi et qui me dédouanait de tout engagement.
Elle me faisait rire, avec ses petits airs de fiérote, alors que je moquais gentiment de sa son gabarit. Quand je me plaçai derrière elle, je remarquai que c'était la première fois que j'étais si proche d'elle, physiquement, sans qu'il n'y ait aucune électricité dans l'air. Terrible, terrible. Tout de même, je ne pouvais pas être ami avec une fille que je n'avais même pas rien qu'embrassé, une toute petite fois!... Bref, en tout cas, je voyais nettement sa peau toute bronzée, je sentais son parfum, que j'avais toujours beaucoup aimé, parce que j'avais toujours l'impression que c'était un petit bout d'Amérique qui venait jusqu'à moi. D'ailleurs, on n'avait jamais parlé de la fois où j'étais aux Etats-Unis, Taylord et moi. Bon bien sûr, c'était avec Lilian, et Taylord n'étant pas mon pote, je me voyais mal lui raconter nos exploits. Mais bon, j'étais allé aux states, merde! Et si il y avait bien une personne qui pouvait comprendre ce que ça représentait pour moi, c'était bien elle...
Je lui laissai quelques minutes pour s'entraîner et partis plus loin. En fait, j'avais beau tourner et retourner le problème Taylord dans ma tête, je ne lui trouvais aucune solution. Bizarre bizarre.
- Ca n'arrivera pas !
- Tu parles Charles, lui lançai-je avec un regard qui signifiait que je ne m'attendais pas à ce qu'elle réussisse. (Et, oui, ça m'arrivait de rire des choses qui ne me font pas rire...)
Je lançai et, comme prévu, elle tira, loupant la balle évidemment, et, emportée par son élan, tournicota sur elle-même dans une position tellement drôle et anti-glamour que je me mis à rire, mais à rire! La balle s'était tirée je ne sais où, et pourtant, honnêtement, je n'avais pas tiré méchamment. Mais Taylord avait surestimé, comme tous les débutants, la largeur de la batte. En attendant je me marrais, mais je marrais!...
- Je sais déjà ce que tu vas dire. Alors ne dis rien !
Qu'elle se rassure - je n'en étais pas capable pour l'instant. Surtout qu'elle avait l'air tellement sérieuse, avec ma batte entre les mains, même qu'elle s'était remise en place et me faisait signe d'un ton professionnel de poursuivre l'entraînement! Je vous jure, celle-là, quel phénomène. Je sortis ma baguette et parvins à articuler un pauvre "accio balle" et la balle en question m'atterrit dans la main. Je rigolais encore dans ma barbe avant de lancer, et je visais Taylord, pas trop vite, pour que ce ne soit pas trop dur à rattraper.
Cette fois, elle réussit à taper la balle, mais du bout de la batte, ce qui envoya ma pauvre balle non seulement à une vitesse phénoménale mais en plus... en plein sur le Saule Cogneur. Je vis comme au ralenti la balle cogner une des branches noueuses de l'arbre, et puis, après une seconde de silence, l'arbre bougea et une de ses branches vint frapper un coup énorme dans ma balle qui partit, tout droit, comme un boulet de canon, dans ma direction; j'eus juste le temps de me baisser - je sentis l'air quand la balle me passa au-dessus de la tête - et j'entendis un "crac". Je me retournai pour voir la balle, enfin, ce qu'il en restait, tomber en miettes, car elle venait de se fracasser contre le tronc d'un inoffensif pin du parc, qui n'avait rien demandé à personne.
- Ah oui quand même, fis-je, stupéfait. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une balle de baseball, mais c'est en cuir, et c'est à peu près aussi indestructible qu'un mur en béton armé. Heureusement que j'ai pensé à tout, fis-je en me tournant vers Taylord et en sortant une autre balle de ma poche. Je ne lui en voulais pas, j'avais déjà perdu un tas de balle depuis que je jouais.
- Alors, tu vois, c'est un peu comme lui qu'il faut tirer - je montrais ce connard de Saule, qui, je dois bien l'avouer, tirait droit et fort, juste comme il faut - avec l'envie de me tuer en moins. Tu penses que tu vas y arriver? lui demandai-je, amusé. Je crois que je ne préférais pas savoir le nombre de fois où elle avait eu envie de me tuer.
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Lun 12 Sep - 18:33 | |
| Quand on vit au milieu de la poussière, il est très souvent difficile de vouloir avoir l'air coquette, même en faisant des efforts. Efforts très souvent mis à néant au moment critique où il fallait mettre le pied dehors car il y a toujours une grosse marre de boue ou du crottin de cheval pour vous rappeler que vous habitez dans un ranch et pas dans un hôtel quatre étoiles. Quand on baigne dedans depuis la naissance, on y prend même plus attention, c'était aussi pour cela que ca me faisait doucement rigoler de voir ces filles qui prétendaient adorer les animaux, mais qui n'allaient pas lever un seul de leurs doigts manucurés pour récurer un box. Dans un sens, elles pouvaient aussi être impressionnante, car pour une raison que j'ignorais totalement, elles arrivaient malgré tout à garder leur pantalon immaculé jusqu'à la fin de la journée, ce qui se révélait être de l'ordre de l'exploit, car même en se roulant les pouces il était difficile de passer au travers de la vie des écuries. Ou alors, elles se changeaient entre temps dans le plus grand secret, ce qui tout de suite expliquait bien des choses.
C'était pour cela que la perspective de faire une partie de baseball n'était pas pour me déranger, au contraire, car difficile de faire du sport avec des talons hauts, quoi que, en porter pouvait se révéler être un véritable exercice. Certes on ne me forçait à rien, mais quand même, la perspective d'être comparée à une guenon jusqu'à la fin de ma vie par certaines autres élèves ne faisaient pas partie de mes projets, et c'était aussi comme une sorte de revanche personnelle quand je leur adressai un petit sourire suffisant pour leur faire comprendre que finalement je n'avais rien à leur envier depuis que j'avais compris l'utilité d'une robe; même si au fond, je m'en fichai pas mal. Ce que je trouvais drôle, c'était de voir leur mine supérieure se défaire légèrement; et rien que ca, c'était un grand pas mais aussi une victoire.
Mais ca à part, je n'aurai jamais imaginé faire cela un jour dans le parc de Poudlard en compagnie de Chuck Carlton. En fait, jusqu'à il y a quelques temps cela aurait été irréalisable, à croire que finalement, beaucoup de choses avaient changés que ce soit en bon ou mauvais, en tout cas, une nouvelle étape avait été franchie et en ce qui concernait notre relation, je n'en étais pas mécontente. Je n'avais plus l'impression que Chuck brisait la bulle qui constituait mon espace vital, à chaque fois qu'il était un peu près – d'ailleurs, je n'y pensais même pas alors qu'il me montrait la procédure à suivre pour tirer correctement dans la balle. Cela avait pris de nombreuses années, mais tout était possible et tout portait à croire qu'il avait enfin compris que tant que notre relation était amicale, tout allait bien pour moi. Mais cela ne m'avait pas empêché de sentir des frissons parcourir mon échine même si je m'étais bien gardée de le lui faire savoir...
C'était à moi de faire mes preuves à présent, car j'étais bien déterminée à lui prouver que je n'étais pas comme ces filles en porcelaine dont la peau en était tout aussi blanche -rien que ca, ce n'était pas mon cas- et que même si en apparence je n'avais pas la corpulence d'un rugbyman, je cachais bien ma force; pas question de passer pour celle aux yeux de biche, frêle chétive et fragile. J'avais ma fierté, moi.
Pour le moment, c'était plutôt mal parti, car je faisais un tour de 180 degrés, si bien que je tournai la tête dans plusieurs direction avant de voir où se trouvait exactement Chuck. Les lèvres pincées, je faisais mine d'ignorer ses moqueries que j'avais prévu à l'instant même ou je m'étais sentie frapper dans le vent et je tentais de rester la plus concentrée possible, ce qui n'était pas une mince affaire étant donné que Carlton ne semblait pas encore décidé à s'arrêter de rigoler comme une vieille tortue. Je faisais alors mine d'attendre comme pour dire, « ce n'est pas très sérieux tout ca », et enfin, nous pouvions de nouveau faire une tentative.
Tentative déjà beaucoup plus fructueuse, si bien que je n'étais pas certaine moi même pour le coup d'avoir réussi. Je n'eus toutefois de lui lancer un regard qui signifiait « tu vois, je te l'avais bien dit » que j'entendais un grondement venant du saule cogneur -car je n'avais pas prêté attention d'où la balle était allée, savoir que j'avais tapé dedans m'avait suffit pour être satisfaite et le temps de tourner la tête dans le direction de l'arbre, je fermai les yeux et haussai les épaules en entendant la malheureuse balle se faire déchiqueter en morceaux alors qu'elle n'avait rien fait de mal. Au moment de rouvrir les paupières je pouvais juste constater qu'elle était en miettes et que même en étant un excellent sorcier doué en Sortilèges, il n'y avait absolument plus rien à faire pour elle...
- Ah oui quand même.
Je faisais la moue pour appuyer ses propos, avant de renchérir à mon tour sur un ton faussement professionnel, pour plaisanter : - Ce sont les risques du métier...
Enfin, j'allais quand même éviter de faire renouveler l'expérience à un autre cobaye, même si j'étais bien contente que ce soit la balle qui ait subi le funeste destin plutôt que l'un de nous deux.
- Heureusement que j'ai pensé à tout. Alors, tu vois, c'est un peu comme lui qu'il faut tirer, avec l'envie de me tuer en moins. Tu penses que tu vas y arriver?
- En ce qui concerne le dernier point, je ne sais pas trop... je faisais une nouvelle fois la grimace, car je n'étais évidemment pas sérieuse; même s'il n'y avait pas si longtemps que ca finalement, j'aurai trouvé que c'était l'occasion en or. D'un signe de la tête, je lui indiquai que c'était bon, qu'il pouvait y aller de nouveau. Cette fois, je ne me plantai pas non plus et n'envoyait pas ma victime dans l'autre monde, car ce fut l'inverse; elle vola sur à peine quelques mètres avant de retomber mollement sur le sol. Rien de très extraordinaire, mais au moins j'avais rempli ma part du marché, à savoir, ne pas tuer Chuck. Les autres essais ne furent pas très convaincants non plus, et je me sentais déjà m'agacer légèrement, surtout quand je me loupai carrément et que je ne touchai même pas mon objectif, même si je faisais en sorte de le montrer le moins possible. Mais en fin de compte, je réussissais un lancé que je ne trouvais pas trop mal et je cherchai immédiatement l'approbation du brun.
- Ah ben tu vois ? Lui fis-je remarquer sur un air de « j'avais raison ». Il ne m'avait juste fallu qu'une dizaine d'essais pour m'en sortir... Ce n'est pas très compliqué finalement... Mais je savais déjà qu'une fois de plus, j'avais parlé trop vite ! |
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Chuck Carlton Adulte
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| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Jeu 15 Sep - 17:02 | |
| Du coup, je ne savais pas quelle attitude adopter. Enfin, si, je savais, on jouait au baseball, c'était cool, etc. Mais au fond, ça nous menait où ce délire? On s'entendait bien maintenant, mais on agissait toujours de la même manière, de ce côté-là, Taylord savait exactement comment m'embêter et moi de même. Tout comme je savais quoi faire pour l'amuser. Putain, elle aurait été un mec et tout aurait été tellement plus facile, on aurait été potes et je n'aurais pas eu à me poser toutes ces questions à la con. Et en même temps, ça m'agaçait. Ce n'était pas du tout mon style de me prendre la tête sur ce genre de trucs. La fille me plaisait, et il se passait ce qu'il se passait, ensuite, on restait ou pas amis, ça dépendait, et tout allait pour le mieux. Et voilà que Miss Reegan venait contrecarrer l'ordre naturel des choses! Celle-là, depuis le début elle avait été chiante, et elle continuait à l'être. Mais voilà : j'avais appris à l'apprécier pour ce qu'elle était vraiment, avec le temps. Alors, quoi? J'étais coincé comme un con, maintenant.
- En ce qui concerne le dernier point, je ne sais pas trop...
- Tu m'étonnes, répondis-je sur le même ton sarcastique. C'était exactement les pensées qui me traversaient l'esprit. Je "ne savais pas trop".
Jouer au baseball était vraiment l'occupation qui me vidait le mieux l'esprit : c'était exactement ce qu'il me fallait en cet instant. Je me concentrais pour bien lancer la balle à Taylord, je sentais le mouvement se décomposer, ma jambe se lever, mon bras partir vers l'avant. J'y avais tellement joué que ces gestes étaient devenus une habitude pour moi, un truc que j'aurais pu faire à n'importe quelle heure du jour et de la nuit sans que ça me demande un quelconque effort. Depuis tout petit, depuis, en réalité, que je regardais les retransmissions des compétitions sur notre écran tout pourri de télévision, j'étais tombé amoureux de ce sport. Forcément, au début, je ne captais rien. Les règles, la façon de compter les points, les mecs qui couraient à de différents endroits à chaque fois. Mais petit à petit, à force de passer des heures scotché devant la télé, j'avais tout enregistré. Les astuces, les trucs à éviter, etc. Évidemment, il n'avait pas fallu plus longtemps pour que je veuille y jouer, et autant vous dire que quand on habitait dans un endroit aussi pourri que ma banlieue, ça a avait été la croix et la bannière pour dénicher un prof et une équipe. Mais j'avais toujours été très persuasif, et j'avais branché plusieurs de mes potes, avec qui on se retrouvait tous les mercredis et les samedis après-midi au gymnase municipal, et on avait même trouvé un prof de sport, trop content de nous apprendre ce sport alors que les seuls trucs qui intéressaient les gens par chez nous, c'était le foot et le rugby.
Ces après-midi là restent les meilleurs moments de mon enfance. Souvent j'emmenais Coop, et il nous regardait, ou bien il s'entraînait avec nous, quand on ne faisait pas de match. J'étais capitaine de l'équipe, puisque c'était moi qui avait lancé l'idée. Mais c'était plus qu'une équipe : c'était une famille. Le baseball avait fait naître entre nous des liens qui ne ressemblaient en rien aux simples liens de camaraderie. Nous étions tous devenus frères, et aujourd'hui encore, les mecs avec qui j'avais grandi et appris à jouer au baseball, restaient mes amis les plus proches - enfin, côté moldu. Ça avait été assez dur de les quitter en rentrant à Poudlard, mais en dehors de ça, ma vie était tellement pourrie à Bristol que je n'avais pas regretté pour autant. Et puis, je les voyais l'été, encore, pour ceux qui n'avaient pas déménagé. A chaque fois, c'était la même chose : j'avais l'impression de ne les avoir jamais quittés. Comme mon frère. Finalement, c'est faux de dire qu'on ne choisit pas sa famille. Bon, mes parents, ok, je ne les avais pas choisis et si j'avais du les choisir ça n'aurait sûrement pas été eux, mais tous les mecs de l'équipe étaient ma famille, et eux, je les avais choisis.
Jouer au baseball me rappelait tous ces gens, tous ces bons moments, et me donnait toujours le cœur léger. Je n'arrivais pas pour autant à résoudre l'équation Taylord + amitié = wtf?, mais plus je m'appliquais à lui lancer la balle et à la conseiller quant à la manière de frapper avec la batte, moins je me focalisai là-dessus, et plus je m'amusais. Surtout quand elle manqua de me scalper avec son tir raté. Mais je devais bien avouer qu'après quelques essais, elle n'était pas mauvaise, et moi qui avais fait passer plein d'essais pendant tout le temps où j'étais capitaine, franchement, elle aurait été certainement dans mon top 5 des nouvelles recrues prometteuses.
- Ah ben tu vois ? Ce n'est pas très compliqué finalement...
- C'est ça, tu n'as plus qu'à t'inscrire en Major League, raillai-je en lui lançant un coup d’œil ironique. Elle avait pas mal relancé un de mes tirs et je rattrapai la balle dans le creux de mon gant. Je lui lançai plusieurs fois encore, et elle ratait de moins en moins la balle - bon, de temps en temps évidemment - mais on pouvait dire qu'il y avait une sensible amélioration.
- Bon, on échange les rôles, maintenant que tu gères un peu le truc? lui proposai-je. Tu as vu comment je faisais pour lancer, tu me vises et après tu essayes de rattraper mon tir? Ben oui, on était que deux, on était obligé de minimiser les rôles. Comme ça, tu vas voir ce que c'est de vraiment taper dans une balle, rajoutai-je avec un petit sourire provocateur accompagné d'un clin d’œil.
J'avais bien fait de choisir ce coin du parc, car il n'y avait personne pour nous faire chier. Je n'avais pas envie par d'être dérangé par des groupes d'élèves qui soit nous regarderaient en pouffant et en faisant des messes basses, soit qui nous lanceraient des coups d’œil indignés car on s'amusait au lieu de se recueillir après les tragiques évènements qui s'étaient passés à Poudlard. Les Mangemorts avaient comme emporté l'innocence du château, et ça me mettait en rogne. Je faisais tout pour ne pas me laisser plomber le moral et m'amuser tout comme avant. Mais parfois, je devais me forcer. Un peu. Pour la première fois.
Merde, si Taylord elle-même, l'une des victimes les plus concernées par ce qu'avaient fait les Mangemorts, prenait du bon temps, c'était que c'était la bonne attitude à adopter, non?!
Je m'avançai vers elle pour lui tendre balle et gant et récupérer la batte. J'adorais cette sensation de tenir ma batte entre les mains : ça et ma baguette me donnaient l'impression d'être invincible. Mais je ne repartis tout de suite, et posai ma batte sur mon épaule, alors que le soleil m'éblouissait et que je devais plisser les yeux pour regarder Taylord. Elle n'avait pas maigri, c'était déjà ça - j'avais eu peur qu'après ce qu'il se soit passé, elle soit retombée dans ses travers. Mais je me demandais si elle allait vouloir en parler.
- Tu ne m'as pas raconté ce que tu as fait pendant les vacances? dis-je pour lancer le sujet. C'était cool de retourner chez toi, j'imagine? ajoutai-je en souriant. Putain, combien je donnerais pour aller en un claquement de doigts passer deux mois aux states... Et ça n'a pas été trop dur après... Après ce qui s'est passé? Enfin, tu vois quoi...
J'eus un petit haussement d'épaules dans un signe de fatalité. On ne pouvait pas changer le passé. Mais je m'en foutais. Moi, c'était le présent qui m'importait. Je tentai de sonder le regard brun de Taylord, mais comme d'habitude, comme si j'étais devant un miroir, elle ne laissait rien paraître. |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Lun 19 Sep - 17:45 | |
| Smells like teen spirit- Spoiler:
Load up on guns and Bring your friends It's fun to lose And to pretend She's overboard And self assured Oh no, I know a dirty word
Hello hello hello hello
I'm worse at what I do best And for this gift I feel blessed Our little group has all it's been And always will be until the end
Hello hello hello hello
With the lights out it's less dangerous Here we are now Entertain us I feel stupid and contagious Here we are now Entertain us A mulatto An albino A mosquito My Libido Yeah
Hello hello
With the lights out it's less dangerous Here we are now Entertain us I feel stupid and contagious Here we are now Entertain us A mulatto An albino A mosquito My Libido Yeah A denial A denial
Pas besoin d'aller au théâtre pour jouer un rôle; en ce qui me concernait, le mien me collait tellement à la peau comme un vêtement mouillé que c'était tout comme si je ne l'enlevais plus. J'avais pris la décision de le revêtir le jour même où l'on m'avait catalogué au rang de la petite fille qui était encore bien trop jeune pour pouvoir faire son deuil, la preuve en était que mon but n'avait jamais divergé depuis. Cela n'avait pas été sans conséquences puisque je m'étais refermée comme une huitre, ne laissant apparaître sur mon visage ou dans mes gestes seulement ce dont j'avais envie. Je savais qui j'étais réellement, aujourd'hui du moins, car je m'étais perdue quelques fois en route, et même si j'avais laissé voir depuis quelques nouvelles facettes, j'avais toujours cette crainte de devoir révéler ce qui moi même; m'effrayait.
Pour Chuck, c'était un peu pareil et nous l'avions compris tout les deux, le but étant à présent de contourner ces difficultés pour tenter d'aller plus loin. Mais c'était un peu un pas en avant et trois pas en arrière, comme si nous marchions sur des dalle fragiles dont il fallait éviter celle qui pouvaient nous bruler les pieds de celles qui nous protégeait. C'était facile d'être amis, oui; mais un mouvement de travers et le fil fragile qui c'était timidement construit pouvait bruler d'une seconde à l'autre. Je n'en n'avais pas envie; je ne voulais pas de nouvelles batailles qui finalement n'avaient menées à rien à chaque fois. A croire que moi aussi, j'avais pris en maturité.
Mais je l'avais mise de côté pour le moment, elle aussi pouvait bien prendre quelques vacances de temps en temps !
- C'est ça, tu n'as plus qu'à t'inscrire en Major League.
J'acquiesçais de la manière la plus sérieuse du monde même si j'avais bien du mal à y croire moi même, pour lui signifier que j'en étais tout à fait capable, par pur esprit de provocation là encore. On ne se refait pas...
- A ton avis pourquoi j'ai accepté ta proposition ? demandai-je avec un clin d'oeil.
Seul bémol, la Major League je ne voyais absolument pas ce que c'était, un truc pour les pro peut être, bref, ce n'était pas une préoccupation qui allait m'empêcher de dormir sur mes deux oreilles ce soir, même si je me gardais bien de lui poser la question, histoire de ne pas paraître encore moins dans le coup que je ne l'étais déjà...
- Bon, on échange les rôles, maintenant que tu gères un peu le truc? Tu as vu comment je faisais pour lancer, tu me vises et après tu essayes de rattraper mon tir? Comme ça, tu vas voir ce que c'est de vraiment taper dans une balle.
Boarf, ca ne devait pas être plus difficile que de tenter de toucher une balle qui n'en faisait qu'à sa tête et qui volait dans toutes les directions sauf la mienne -oui oui, c'était bien la faute de la balle !- je lui cédai la batte sans aucune résistance et prenais sa place. J'eus toutefois vite fait de prendre au sérieux les propos de Chuck parce que je ne prenais même pas le risque de rattraper le premier lancer qui me fonçait droit dessus un peu comme à la manière du saule cogneur, précédemment. J'avais encore deux bras et deux jambes et même si je ne doutais pas des mixtures magiques mais infâmes de Madame Pomfresh, je préférais quand même éviter de devoir faire un petit tour par la case infirmerie dans la mesure du possible !!
- Wow, toi par contre, tu n'as aucun scrupules, lui fis-je remarquer dans un haussement de sourcils, tandis que je me préparai déjà à une nouvelle attaque. Le tout était de se jeter à l'eau, mais là encore je loupai la moitié des balles; même si de mon point de vue, ce n'était pas plus mal, ce n'était pas glorieux non plus. Ca ne me décourageait pas pour autant; j'en avais vu d'autres. Mais une pause bien méritée s'imposait et profiter de l'herbe molle du parc, alors qu'il faisait un temps d'été, il n'y avait rien de mieux. Comme quoi, pour être bien, il ne fallait pas des choses trop compliquées, la simplicité répondait bien souvent à tout mes besoins.
- Tu ne m'as pas raconté ce que tu as fait pendant les vacances? C'était cool de retourner chez toi, j'imagine?
Je le devançai presque en répondant par l'affirmation avec un sourire. Cette année, il aurait été difficile de faire mieux !
- Du cheval, commençai-je d'abord pour le narguer un peu à mon tour en ne disant que le minimum possible, même si effectivement, ca résumait tout à fait les deux mois qui venaient de passer. Je ne m'arrêtai néanmoins pas là lui racontant comment se passait la plupart des journées types agrémentées parfois par des ballades de nuit pour aller dormir sous les étoiles. J'ai surtout été occupée par Hibiscus, mon esprit étant complètement monopolisé par elle, je l'avais bien évidemment mentionné dans mon récit qui avait pris d'énormes proportions. Et puis, je suis allée quelques jours en Arizona, pour aller Sunset, comme à chaque fois... Je restais cette fois ci plus vague sur le sujet. Ca me serrait toujours un peu la gorge d'en parler, car même si j'avais eu le temps de me faire à l'idée que nos chemins n'avaient pas eu le choix que de prendre des tournants différents, il avait toujours eu une place importante dans ma vie et devoir le quitter alors que tout s'était écroulé en même temps, forcément, la séparation avait été plus difficile que prévu... J'avais le souvenir d'avoir déjà évoqué le cheval avec Chuck, même si je doutai qu'à l'époque il y ait accordé une attention particulière pour s'en souvenir...
- Et toi ? C'était dans des moments comme celui ci que je voyais à quel point les choses avaient changé entre nous deux. Qui aurait pu prédir, qu'un jour, je serai ici à lui raconter ma vie alors que je m'étais refusée à le faire pendant des années, mais surtout que je m'intéressais à la sienne ! Ton frère va bien ? osai-je questionner, même si cela risquait d'assombrir la conversation et la gaieté dont elle était empreinte. Je me souvenais de la dernière fois qu'il en avait parlé, et apparemment il n'était pas au meilleur de sa forme. Alors forcément, je voulais savoir ce qu'il en était à présent, ayant l'impression d'avoir perdu tellement de temps en ignorant beaucoup plus de choses que je ne le pensais de Chuck.
Etait-ce possible de rattraper tout ce temps ou est-ce que j'arrivais déjà trop tard ? Sans savoir pourquoi, j'espérais vraiment que non.
- Et ça n'a pas été trop dur après... Après ce qui s'est passé? Enfin, tu vois quoi...
Plongeant dans mes pensées, je me taisais. J'avais évoqué beaucoup de choses à mon oncle et ma tante lorsque était venu le temps des explications, mais certains points avait volontairement été mis de côté. Comment leur faire part de la zone d'ombre du monde de la magie, avec Voldemort et ses sbires, ces mêmes personnes qui après tout avait pris mes parents pour cible sans aucune raison valable... Il y avait déjà ca, mais si en plus j'avais eu à leur dire que les mangemorts là encore avaient débarqués à Poudlard et n'avaient pas été un modèle de gentillesse, alors je pouvais être certaine que jamais ils ne m'auraient autorisé à revenir par la suite. C'était ca qui m'avait contrarié, enfin pouvoir leur révéler la vérité, mais paradoxalement devoir faire de nouvelles cachoteries... C'était un cercle vicieux dont on ne voulait pas me laisser sortir, alors j'avais trouvé une excuse bidon pour les bleus, cicatrices, blessures et autres griffures en prétendant tout un tas d'autres histoires qui les avaient inquiété, mais dont la connaissance de mon caractère casse coup avait réussi à apaiser.
- Je n'ai pas eu trop le temps d'y penser... c'était en partie vrai, car entre le remue ménage qu'il y avait eu au château, l'inquiétude vis à vis de mes autres amis victimes de la violence des mangemorts, la résistance, les examens qui étaient venus se caler entre deux... Et puis l'été si chargé et pleins de promesses qui laissait signifier qu'une nouvelle page était en train de se tourner. Mais non, malgré tout cela, rien n'était simple et ce nuage sombre avait été omniprésent et avait plané au dessus de nos têtes pendant tout ce temps comme une lourde menace, si bien que j'avais eu beau faire tout ce que je voulais pour l'oublier, il y avait toujours eu, ne serait-ce qu'un infime détail pour me le rappeler. A part avec Scott, je ne m'étais jamais posée calmement pour en parler, et même nous deux, par la suite nous n'avions pu évoqué le sujet. Ca ne voulait pas dire pour autant qu'on se mentait, ni même qu'on se voilait la face.
- Non, ce n'est pas facile, admettais-je finalement, ce qui n'était pas mon genre, surtout avec Chuck. Mais face à l'adversité, on se serrait les coudes, ce qui me poussait peut être à me confier et maintenant que j'avais pu prendre un peu de recul, je voyais les choses autrement. Ou du moins essayais. Rien qu'en baissant les yeux, je pouvais voir les tâches sombres des entailles qui étaient ancrées dans ma peau. J'avais bon espoir qu'avec le temps, elles partent, même si chacune d'entre elle, à chaque fois que je les observais, me rappelaient ce qu'il c'était passé, ainsi que mes nombreux doutes qui étaient nés suite à cela, car j'avais eu beau essayer de me convaincre que j'avais ma place ici, comme tout les autres, j'avais malgré tout, toujours le doute que ma baguette ne réponde plus à mes demandes comme si elle s'était elle aussi rendu compte que je n'étais pas digne de lui donner des ordres.
- C'est comme si la crainte des élèves était restée au château, preuve en était que je ne pouvais pas exprimer clairement ce que je pensais. Ne préférant pas m'avancer vers cette pente glissante, je donnais plus d'aplomb dans ma voix pour montrer qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter avant de poursuivre, la seule solution, c'est juste d'avancer et d'aller un peu plus loin... Je levai alors mon regard vers le sien, en quête de son approbation. Est-ce que je croyais seulement à ce que je disais ? |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Jeu 22 Sep - 18:24 | |
| http://www.deezer.com/listen-548688- Wow, toi par contre, tu n'as aucun scrupules!- Depuis le temps, je pensais que tu le savais, lui répondis-je en me marrant, tandis que je suivais mon tir des yeux. Ma foi, je n'avais pas perdu la main, et la balle avait filé à la vitesse de l'éclair juste selon la bonne trajectoire que je lui avais imposé. J'avais senti le craquement sec dans tous les muscles de mon bras quand la batte avait heurté la lourde balle en cuir. Rien ne valait cette sensation, et l'air agréable de cet après-midi d'été. C'était bien la preuve que les beaux jours venaient toujours après l'orage; ou plutôt qu'il fallait bien un peu de meilleur pour nous faire supporter le pire. C'était bien fait, la vie. C'était bâtard mais bien fait. En tout cas, j'étais plutôt content de moi car mon idée s'avérait très bonne : Taylord avait l'air de s'amuser autant que moi. Je sais bien que les filles c'était plutôt mon rayon, mais dans le genre de relation d'avec Taylord, c'était tout autre chose et autant dire que je me faisais l'impression d'un bleu qui faisait son entrée dans la cour de l'école. Finalement je ne m'en sortais pas si mal - comme quoi le baseball était vraiment fédérateur, et c'était la deuxième fois que je le constatais. Je me surpris même à regretter que Coop ne soit pas là. Il aurait adoré jouer avec nous, il aurait adoré se trouver dans le parc de Poudlard et voir enfin le château, et je crois aussi qu'il aurait adoré Taylord car elle ne ressemblait en rien aux "petites minettes écervelées" que je ramenais à la maison, comme il aimait à le dire. Je lui avais déjà mis quelques baffes parce qu'il tenait cette réplique d'un film et il se croyait intelligent, mais au fond, il n'avait pas foncièrement tort, mais en même temps, toutes les filles ne sont pas à la fois canons et spirituelles, ça se saurait sinon. Ça se compense. Enfin, il y en a aussi qui ont les deux, et c'est généralement celles-là que je me tape, mais que voulez-vous, mon petit frère un peu trop vertueux voit le mal partout.
Bref, il aurait kiffé Taylord, j'en étais sûr, qui elle d'ailleurs au passage appartenait à cette espèce de filles canons ET intelligentes, combo. Mais avant qu'il la voit il allait couler de l'eau sous les ponts, car ce n'était pas demain qu'il allait pouvoir mettre un pied à Poudlard. Life is life.
Au tir aussi elle se débrouillait pas mal, bien qu'il lui manque un peu de bouteille, parce que ce n'était pas demain la veille qu'elle m'enverrait une balle impossible à rattraper. Mais au moins elle visait juste et bien, et j'essayai de lui renvoyer pas trop méchamment pour qu'elle puisse les rattraper - mais parfois le coup m'échappait et la balle allait se perdre loin derrière nous. L'avantage d'être un sorcier, c'est que je n'avais pas besoin de courir partout pour la récupérer; un simple Accio suffisait. J'avais d'ailleurs hâte d'avoir cette putain de majorité qui me faciliterait tellement la tâche... Tout serait plus simple, je pourrai rentrer bien plus souvent voir mon frère, chez nous je n'aurais pas à me conduire comme le plus banal des moldus, et j'avais vraiment hâte de prendre pleinement mon indépendance. Plus que huit mois à tenir - ça me paraissait le bout du monde. J'étais sûr que Taylord pensait la même chose, et d'ailleurs à bien y réfléchir, ça n'avait rien d'étonnant. Au fond, on avait beaucoup de ressemblances... Une vie pourrie, et bien pire pour elle que pour moi, une situation dont on voulait se tirer malgré le fatalisme qui voulait le contraire, une passion à laquelle on se raccrochait, cette volonté de ne jamais baisser les bras. On avait beau avoir des caractères très opposés, il y avait un truc en nous d'un peu jumeau.
J'acceptai sa proposition de se reposer un peu, après tout on avait joué pendant une bonne heure, et je me rendis compte en m'asseyant dans l'herbe qu'on avait bien mérité un peu de repos. Je sortis une bouteille en verre de mon sac et en proposai à Taylord - c'était du jus de citrouille gardé bien frais par magie. Ça, c'était un truc qui me manquait vachement quand j'étais à Bristol, car ça valait tous les sodas du monde. Je me laissai tomber sur le dos dans un soupir de satisfaction. Le ciel était éblouissant et je fermai les paupières deux minutes, la tête reposée sur mes mains. Et j'écoutai Taylord sans broncher, qui me raconta pendant quelques bonnes minutes ce qu'elle avait fait de ses vacances, son nouveau cheval, ses balades... Putain, elle me vendait du rêve, rien que d'imaginer les plaines qu'elle devait traverser au galop... Ça me foutait en rogne d'être coincé en Grande-Bretagne pour l'instant, qui me paraissait tellement minable à côté! Vivement que je puisse me barrer... En tout cas Taylord avait l'air d'avoir bien profité de ses vacances et je me redressai, pour me retrouver assis à côté d'elle. J'avalai quelques gorgées de jus de citrouille pour combler ma soif.- ... J'ai surtout été occupée par Hibiscus. Et puis, je suis allée quelques jours en Arizona, pour aller voir Sunset, comme à chaque fois...Je ne me rappelai plus trop qui était Sunset, son cheval sûrement, mais pourquoi elle avait changé, c'était un peu vague dans mon esprit, car elle avait du me raconter ça entre deux engueulades. C'était la première fois depuis longtemps qu'on avait une discussion sensée et sans interruption, et c'était franchement sympathique, d'autant plus que je n'avais pas trop la tête à ça. Oh bien sûr on se cherchait un peu, on se marrait, mais au fond je n'avais pas envie qu'on se prenne la tête car on avait bien d'autres problèmes plus importants, alors inutile d'en rajouter.
- C'est cool! Bon bah il ne te reste plus qu'à m'emmener là-bas et à m'apprendre les rudiments du métier... fis-je avec un petit sourire. Bordel, qu'est ce que j'aurais donné pour vivre en Arizona dans un ranch avec des mecs qui savaient profiter de la vie! Nos pauvres collines d’Écosse me paraissaient ridicules à côté de ça. Et puis, si dans ma banlieue il était absolument inenvisageable de faire du cheval sans passer pour une fillette qui aime les poneys, avec Taylord au moins j'étais sûre qu'elle n'allait pas me juger sur ça. Enfin, ce n'était que des paroles en l'air évidemment, je ne me voyais pas trop squatter chez une fille que j'emmerdais - et réciproquement - depuis maintenant six ans, même si c'était cool pour le moment. - Et toi ? Ton frère va bien ?Ah, oui, évidemment. Quand on pose ce genre de question on s'attend forcément à ce qu'il y ait un retour. Putain. Comment dire que mon été n'avait pas de gueule à côté du sien, comment dire que j'avais envie de me loger une balle dans la tête en pensant à l'enfer qui avait commencé pour mon frère? J'avalai une gorgée pour me donner une contenance, un peu pris de court.
J'haussai les épaules comme si elle m'avait demandé tout simplement si j'avais un stylo à lui prêter, et m'apprêtai à répondre, mais une boule était montée dans ma gorge.
Oh, génial, après avoir avoué que j'aimais les poneys, j'allais pleurer comme une fillette.
- Non, répondis-je enfin, me forçant à adopter une attitude décontractée. Mais j'avais la tête un peu tournée, le temps de reprendre mes esprits. Je veux dire, rien de pire, mais il est malade, quoi. J'ai passé l'été à lui changer les idées, mais bon, il ne viendra pas à Poudlard et passe sa journée à boire des potions. C'est pas forcément la vie dont j'aurais rêvé pour lui, conclus-je amèrement. C'était tout sauf ça, effectivement. Et ça me tuait d'être là, moi, loin de lui, de penser qu'il aurait dû entamer sa première année déjà, et que je ne pouvais strictement rien faire pour lui, et qu'il se faisait chier pour nous, comme ça avait toujours été le cas, mais au moins, avant, il y avait la perspective d'enfin aller à Poudlard qui rendait le calvaire moins long...
Moins j'y pensais mieux je me portais. Il suffisait juste de trouver le bouton qui m'empêchait d'y penser... Je sortis nerveusement un paquet de clopes de ma poche, en plantai une entre mes lèvres et l'allumai du bout de ma baguette. Ça aussi c'était le kiff - pas besoin de galérer à retrouver son briquet. Je tirai une bouffée, puis deux, et respirai longuement. De toute façon, toutes ces merdes qui nous arrivaient, on n'y pouvait rien, non? Elles me donnaient envie de tout casser autour de moi, mais inutile de gaspiller mes forces. Aujourd'hui, je n'avais pas le courage de chambouler le destin.
Mon regard suivit celui de Taylord quand il se posa sur ses bras qui portaient encore les cicatrices des gâteries du Mangemort qui l'avait torturée. Je sentis mon poil se hérisser - bon sang, ceux-là, si ils recroisaient un jour mon chemin...- Je n'ai pas eu trop le temps d'y penser... Tu parles. C'était exactement ce que je me disais aussi, mais c'était exactement l'inverse qui se produisait. On ne voulait pas y penser, mais les images montaient d'elles-mêmes. Un silence s'installa, un peu lourd, parce que nous étions tous les deux plongés dans des souvenirs peu agréables. On entendit le petit crépitement de ma cigarette quand j'inspirai une nouvelle bouffée. - Non, ce n'est pas facile.Voilà qui était rare - mais c'était logique après tout, Taylord avait subi un traumatisme.
- Je sais, grognai-je, sentant la colère monter en moi. Tu en pas parlé à ta tante?... Question peut-être bête en apparence, mais si j'avais été à sa place, je n'aurais jamais tout raconté à mon frère, parce qu'il se serait fait trop de souci pour moi. Le problème, c'est que si elle avait tout gardé pour elle, elle devait morfler dix fois plus.
C'était la première fois qu'elle m'apparaissait si fragile, et cette constatation acheva de me casser un peu plus le moral. Je n'arrivais pas à décoller mes yeux d'elle et malgré son teint tout bronzé, le soleil qui faisait des reflets cuivré dans ses cheveux, je la voyais tellement vulnérable, tellement touchée, qu'elle réveilla mes instincts de grand frère protecteur. J'attrapai sa main et sans réfléchir, me penchai vers elle et l'embrassai sur la joue. Je serrai un peu sa main avant de la relâcher et d'aspirer une dernière latte de ma cigarette. Puis j'envoyai le mégot voler un peu plus loin d'une pichenette, tout en sachant pertinemment que Taylord allait me jeter un regard désapprobateur car oh-mon-dieu-je-suis-horrible-je-pollue-la-planète.- C'est comme si la crainte des élèves était restée au château, la seule solution, c'est juste d'avancer et d'aller un peu plus loin...Elle me regardait droit dans les yeux, et si je n'étais pas certain du sens de sa phrase, si elle était rhétorique, affirmative, interrogative ou quoi - j'avais l'impression qu'elle cherchait à ce que je l'approuve. J'étais d'accord dans les faits. Mais dans la pratique...
- Évidemment, dis-je pourtant avec conviction. Elle avait plus besoin de soutien que de voir que j'étais à peu près aussi désespéré qu'elle pour l'instant. C'est ce qu'on a toujours fait de toute façon, non? ajoutai-je avec un petit sourire.
Après avoir vu mon petit frère forcé de dire adieu à ses rêves, je ne pouvais pas supporter de voir d'autres gens auxquels je tenais baisser les bras à cause de ce destin de merde. Je me fis alors une promesse : j'allais tout faire pour que Taylord aille mieux, et tant pis si pour ça je devais me coltiner ses amis pourris de Serdaigle - d'ailleurs je me demandais si elle avait eu vent par notre cher camarade en commun, Stephen Fray, qu'elle avait déclenché pour je ne sais quelles obscures raisons une légère petite bagarre... Mais bon en même temps, ça m'arrangeait qu'elle ne sache pas, entre nous.
- Écoute, commençai-je en jouant machinalement avec ma balle de baseball. Elle faisait un bruit sourd quand elle retombait dans ma paume. De toute façon on est tous dans le même bateau, et je ne compte pas te laisser tranquille... Tu me connais, je suis bon à ça, fis-je en lui donnant un petit coup d'épaule. On fera autant d'après-midi baseball qu'il te faut pour te remonter le moral, et on fera la fête pour se changer les idées... et tu pourras même inviter Scott!...
... Si c'est pas du sacrifice, ça!
Dernière édition par Chuck Carlton le Mar 27 Sep - 13:40, édité 1 fois |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Ven 23 Sep - 21:04 | |
| Même si je n'en parlais pas souvent, mon sujet de conversation favori était bien entendu celui des chevaux. Je pouvais en parler pendant des heures sans me lasser, parce que j'avais toujours quelque chose à raconter, même ce qui concernait le plus inintéressant aux yeux de certains, mais qu'importait, pour moi c'était chaque petit détail qui comptait et ce qui pouvait paraître le plus ennuyeux pouvait bien souvent se révéler être le plus important ! Toutefois, ce n'était pas à Poudlard que je parlais de tout cela; je ne savais pas avec qui partager cette passion qui passait son temps me dévorer, quoi que si il y avait Lilian qui elle aussi, avait un cheval m'avait-elle apprit et c'était justement bien de pouvoir discuter avec une personne qui ne vous regardait pas avec des yeux de merlans fris parce que vous étiez en train d'employer des termes un peu plus techniques. Mais en même temps, il était difficile d'en vouloir aux autres, aussi j'avais pris l'habitude inverse, c'est à dire ne pas en parler, alors ca me faisait tout bizarre de parler de mon été, qui plus est à Chuck. Mais j'avais vraiment envie de lui expliquer dans les moindres détails si bien que je ne me posais pas un seul instant la question à savoir si mon discours était barbant ou non.
Je me rendais compte que j'avais beaucoup parlé car ma gorge était sèche, aussi acceptais-je de bonne grâce la bouteille de jus de citrouille que le garçon me tendait.
- C'est cool! Bon bah il ne te reste plus qu'à m'emmener là-bas et à m'apprendre les rudiments du métier...
Je haussai les épaules un peu prise de court, mais en décidant tout de même de répondre sur le ton de la rigolade :
- Il faut bien commencer par un bout de toute façon ! Enfin, ce n'est pas si simple que ca... mais tu peux toujours venir le vérifier par toi même ! Ce n'était pas du sérieux et j'avais presque la certitude qu'il oublierait bien vite cette proposition que j'avais balancé à la va vite sans réfléchir, car la conversation se portait là dessus. Après tout, Chuck restait Chuck, et moi... je restais moi.
Mais c'était vraiment sincère lorsque je lui retournai à mon tour la question, ce n'était pas juste pour la forme, histoire d'être polie, ce qu'il devait sûrement savoir d'ailleurs car je n'avais pas été un modèle d'amabilité avec lui jusqu'il y a peu. Inconsciemment, je me mettais à sa place, et je ne pouvais que comprendre ce qu'on ressentait face à quelque chose dont on ne pouvait rien y faire, si ce n'est observer, impuissant, espérant que le temps rendrait les choses moins douloureuses, même si dans tout les cas, il ne les effaçait pas.
- Non. Je veux dire, rien de pire, mais il est malade, quoi. J'ai passé l'été à lui changer les idées, mais bon, il ne viendra pas à Poudlard et passe sa journée à boire des potions. C'est pas forcément la vie dont j'aurais rêvé pour lui.
Je n'avais aucune idée de comment réagir, quelle attitude adopter ou encore quoi dire. Du même fait, je restais silencieuse pendant quelques secondes avant de me rendre compte que ca ne faisait qu'empirer la situation, car l'air devenait lourd, pesant. Je devais dire quelque chose, et vite, et un truc pas stupide de préférence.
- C'est sûr. Je ne pouvais m'empêcher de voir le regard émerveillé de Blake à chaque fois qu'il allait rendre visite à son poney, ce qui me rendit un peu nauséeuse. Mais ca va aller mieux. Ca devait. Pouvais-je me permettre d'affirmer de tels propos ? En tout cas, j'en avais pris le droit, car tout ce qui était de cet ordre dépassait ma logique. Finalement, les traces du passé était toujours bien ancrées et j'étais incapable d'admettre d'un ton fataliste que si on avait enlever la vie à quelqu'un, c'était parce que c'était le destin et qu'il n'y avait rien d'autre affaire si ce n'est accepter. Non, pas quand on atteint même pas la dizaine d'années. La tournure que prenait la discussion ne fut pas franchement pour me remonter le moral non plus car à présent, c'était le visage cruel des mangemorts que j'avais bien du mal à chasser de mon esprit malgré tout mes efforts. Je ne savais pas s'il était possible de haïr des personnes de la sorte au point de vouloir les voir disparaître de la surface de la Terre, mais si c'était le cas, c'était exactement ce que j'étais en train de ressentir en ce moment. Des êtres pareils, ils ne méritaient aucune pitié, ils ne méritaient même pas de vivre, et pourtant, eux par contre, ces ordures, ils étaient bien là et ce n'était pas faute d'essayer de s'en débarrasser.
- Je sais. Tu en pas parlé à ta tante?...
Je secouai frénétiquement la tête en signe de négation prête à m'exclamer que ce n'était même pas la peine d'y penser, mais je ne m'étais pas attendue à ce qui suivit. J'eus un léger sursaut de surprise lorsque je sentais le contact de la main de Chuck sur la mienne, sans pour autant la déloger vigoureusement, comme il m'était déjà arrivé de le faire et là encore je me faisais la réflexion que beaucoup de choses avaient changé en ce qui nous concernait tout les deux. Cette chaleur me rassurait, même si je clignai bêtement plusieurs fois des yeux rapidement encore un peu perturbée parce qui venait de se produire. En même temps, je n'avais pas été habituée à autant de gentillesse et de douceur de sa part, alors forcément quand ce se produisait, c'était toujours un peu surprenant, c'est tout. Mais du coup, je me sentais encore plus nulle, car j'avais l'impression encore et toujours de ne pas connaître un quart de la personnalité de Chuck, et je m'en sentais honteuse. Le regard voilé, j'observai la cigarette retomber un peu plus loin dans l'herbe et fermai un peu plus fort les paupières cette fois ci pour me remettre une bonne fois pour toutes les idées en place.
- Ca craint ce que tu fais, crus-je bon de préciser en faisant référence au mégot, mais aussi pour cacher mon trouble. Il s'en foutait, ca je le savais, mais c'était plus fort que moi. Et puis comme ca j'évitai aussi le sujet délicat dans lequel je ne voulais absolument pas m'engager, contournant une fois de plus la question. J'avais du mal à l'admettre, mais j'avais peur de revoir un jour une flopée de mangemorts plus terrifiants et nombreux les uns que les autres débarquer à Poudlard une nouvelle fois, et ce que j'espérai c'était que Chuck m'affirme que non, tout irait bien, même si c'était complètement faux. On nous avait poussé dans nos derniers retranchements alors forcément, on faisait comme on le pouvait...
- Évidemment. C'est ce qu'on a toujours fait de toute façon, non?
Je haussai une nouvelle fois les épaules, comme si une lourde fatigue venait de s'abattre sur moi et qu'il n'y avait plus rien à faire pour qu'elle disparaisse. Ou alors ce n'était peut être juste que le contre coup du base ball.
- Écoute, De toute façon on est tous dans le même bateau, et je ne compte pas te laisser tranquille... Tu me connais, je suis bon à ça. On fera autant d'après-midi baseball qu'il te faut pour te remonter le moral, et on fera la fête pour se changer les idées... et tu pourras même inviter Scott!...
Dans un soudain regain d'énergie -sûrement à cause de ses paroles- je me redressais parce que je m'étais tassée sur moi même pour avoir l'air plus grande et imposante, ce qui semblait de premier abord plutôt compliqué quand on était assis. Bref.
- Mais qu'est-ce que tu crois, je vais bien ! Bon aller, ce n'était qu'un petit mensonge de rien du tout, ce n'était pas bien méchant quand même ! Pour le lui prouvait je le poussai à mon tour, mais pour avoir la chance de le faire bouger ne serait-ce qu'un peu, et prenait un peu d'élan, mais finalement j'avais plus de chance de me défoncer l'épaule qu'autre chose -je venais d'en vivre l'expérience et masquai la grimace que j'avais envie de faire- et j'y allais du coup avec le plat de mes deux mains; allez bouge ! Cependant, je souriais, pour répondre ironiquement à sa proposition, bah tu vois que tu sais faire des efforts de temps en temps ! Je poursuivais mon manège et décidai finalement de tricher; tout les moyens étaient bons pour gagner, à la guerre, comme à la guerre, même si pour le coup, c'était moi qui était en train de le chercher pour une fois, et pas l'inverse. Je le pinçai a la taille, point stratégique que tout le monde était censé craindre et portai cette fois tout mon poids contre lui. Je préférais encore m'amuser, même tout en sachant les nouvelles épreuves qui allaient m'attendre, et ne pas y penser pour encore quelques heures au lieu de ressasser le passé, que de toute façon, on ne pouvait pas changer.
- Tu verras, affirmai-je sûre de moi ou presque, tu le regrettas le jour ou l'élève dépassera le maître. Je parlais de base ball bien sûr, même si les chances était plus qu'infimes pour que ce jour arrive... |
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Chuck Carlton Adulte
Nombre de messages : 2817 Localisation : Là où on peut faire la fête ! Date d'inscription : 03/03/2010 Célébrité : Adam Brody Feuille de personnage Particularités: i should have known better Ami(e)s: Emmy-Nem, Haley, mon petit lapin! Oh vous inquiétez pas, ça nous choque autant que vous... ; Joy, eh ouais comme quoi ! ; Ruby Miss Parfaite ; Lilian, the one and only Âme soeur: come to me my sweetest friend can you feel my heart again i'll take you back where you belong and this will be our favorite song
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Mar 27 Sep - 14:50 | |
| Je ne comptais plus le nombre de conversations sans queue ni tête qu'on avait eu avec Taylord. La plupart du temps c'était comme ça, le jeu du chat et de la souris, je dis un truc, elle dit le contraire, etc. Parfois ça me faisait royalement chier - surtout au début, quand je croyais encore qu'on pouvait se mettre Taylord dans la poche en deux temps trois mouvements; mais non, Mademoiselle préférait les Serdaigle inintéressants et sans expérience - elle avait vraiment des côtés bizarres. Maintenant, en fait, ça me faisait marrer. En même temps, depuis le temps, si je me mettais en rogne à chaque fois, j'allais finir avec des ulcères. Reegan était tordue et à prendre avec des pincettes, il suffisait de le savoir, et roulez jeunesse. Par exemple, si on voulait savoir un truc vraiment personnel sur elle, le meilleur moyen de jamais le savoir était de lui poser la question directement. Admettez qu'il y avait de quoi devenir chèvre - mais maintenant que je le savais je rusais, et depuis quelques temps j'arrivais pas mal à mes fins. En fait je crois qu'on avait un peu gagné mutuellement la confiance de l'autre, comme quoi, les miracles existent.
C'est pour ça que je savais très bien que son invitation était en l'air. De toute façon, on aurait été bien embêté, franchement, et ça me faisait rire rien que d'y penser : nous tous les deux partir en vacances? Mais au bout de deux jours c'était le bain de sang assuré! On avait évolué et dans le bon sens, mais bon, avec Taylord c'était comme avec Coop, il suffisait d'un petit truc pour qu'on s'énerve et alors là, c'était tout sauf tendre.
C'était drôle cette manie qu'avait les gens de Poudlard à s'inviter les uns les autres, c'était un des trucs qui m'avait surpris ici. J'entendais dans les dortoirs "je suis allé chez machin cet été..." et ça me surprenait toujours un peu. C'était là que je me rendais compte que mes parents étaient vraiment cons - encore plus que ce que je pensais. Mon frère et moi, on avait jamais eu le droit d'inviter qui que ce soit à la maison pour plus d'une après-midi. La raison était simple : ma feignasse de mère n'avait pas envie de se bouger le cul de devant sa télé outre-mesure, et mon père, eh bien mon père, il était transparent et enfermé dans son garage, comme à l'habitude, mais il ne voulait sûrement pas prendre le risque d'être dérangé. Tu parles d'une famille. Je 'en avais jamais vraiment souffert, parce que tous mes potes habitaient dans le quartier, que je pouvais aller chez eux, et que ce n'était pas comme si on habitait loin les uns des autres. L'été chez Lilian avait été une première pour mois : c'était ma première fois aux States mais c'était en plus la première fois que je partais en vacances chez quelqu'un autre que ma tante. Tout s'était bien passé et je n'avais pas été un poids pour les parents - j'étais revenu avec encore plus de mépris pour les miens, si c'était possible. D'ailleurs, ils ne m'avaient même pas demandé où j'étais, il n'y avait que Coop qui savait. Quelle bande de mollusques. J'avais hâte d'avoir mon chez moi pour ne plus croiser leur sale gueule. De toute façon, ma mère n'allait pas tarder à muter en coussin comme ceux du canapé où elle se vautrait toute la journée, et mon père, en verre de whisky. Les choses seraient tout de suite plus simples. Putain, ce que Coop devait se faire chier seul avec eux à la maison!
Comme si elle lisait dans mes pensées, Taylord continua sur le sujet :
- C'est sûr. Mais ca va aller mieux.
J'haussai les épaules et regardai droit devant moi. Mieux? Mieux comment? Coop était dans un cul-de-sac, je ne voyais vraiment pas comment ça pouvait aller mieux. Je n'avais pas besoin qu'on essaye de me remonter le moral en me rassurant, parce que je savais pertinemment que, non, ça ne pouvait pas aller mieux. Ça irait, parce que c'était bien obligé, mais pas mieux.
- Je ne crois pas aux miracles, dis-je sur un ton détaché mais mon attitude indiquait clairement que je ne souhaitais pas continuer sur le sujet.
Après tout, elle pouvait bien respecter mon mutisme tout comme j'étais bien obligé de respecter le sien. J'avais envoyé valdinguer ma cigarette et au lieu de répondre à ma question, elle se contenta de me réprimander, comme je l'avais prévu:
- Ca craint ce que tu fais
Remarquez, avec un peu de pratique, je pouvais tirer quelques conclusions de cette dérobade faite dans les règles de l'art. Genre je n'avais pas remarqué peut-être! Mais une chose était sûre : Taylord n'en avait pas parlé à sa tante, ou bien très peu, sinon elle n'aurait pas évité le sujet. Elle était bête tiens, elle aurait mieux fait de feinter plutôt que de croire que j'étais assez neuneu pour ne pas voir clair dans son petit jeu. Mais d'un côté ça m'embêtait pour elle, qu'elle ne dise rien et garde tout. D'un autre côté je faisais exactement pareil, alors j'étais mal placé pour lui faire la morale...
- Toi aussi, lui retournai-je le reproche, même si ça concernait tout autre chose, et je tournai mon visage vers elle, la regardant bien en face avec un grand sourire. Il y avait moyen qu'elle comprenne de quoi je parle.
Pourquoi les filles avaient toujours des âmes d'écolo? Je veux dire, ok, c'était triste ce qui arrivait à la planète, l'homme polluait de plus en plus, etc. Mais j'avais l'impression maintenant que chacun de nos faits et gestes étaient analysés. Du genre, au supermarché, si on avait pas au mois un produit bio dans nos courses, les autres clients nous jetaient des regards noirs lourds de reproches. Quoi, ce n'était pas parce que j'achetais une pauvre brique de lait soit-disant "bio" que la face du monde allait redevenir saine et pure! Il allait vraiment falloir m'expliquer pourquoi ce combat de tous les jours semblait concerner bien plus les filles que les mecs, qui se mettaient à tout acheter bio jusqu'à leurs fringues, et qui voyaient maintenant en nous des monstres dangereux pour la galaxie si on avait le malheur de jeter un pauvre mégot ou un pauvre bout de papier par terre. La dictature de l'écologie, c'est terrible. Du coup, j'avais à chaque fois un malin plaisir, bien plus qu'avant, à jeter des trucs dehors, comme si je faisais là un truc de totalement interdit et que je bravais dangereusement les règles.
En tout cas ma pollution intempestive eut pour effet d'alléger un peu l'atmosphère, ainsi que ma proposition à propos du Serdaigle, et je sentis Taylord retrouver un peu de sa bonne humeur, comme moi par la même occasion.
- Mais qu'est-ce que tu crois, je vais bien !
Ah la garce! Elle m'avait sauté dessus et s'échinait à faire ce que j'avais fait précédemment - à savoir la bousculer d'un coup d'épaule. Ce qui était drôle, c'est que elle, elle avait beau y mettre toutes ses forces de moineau, elle pouvait toujours courir pour que je m'effondre. Je lui jetai un regard blasé alors qu'elle essayait tant bien que mal de me faire bouger d'un pouce.
- Bah tu vois que tu sais faire des efforts de temps en temps !
Gnagnagna. Voilà, j'étais sympa deux minutes, et elle se moquait!...
- Fais gaffe, toi par contre tes efforts vont te tuer, me moquai-je ouvertement, et déjà je rigolais de la voir s'évertuer à faire un truc impossible.
Je commençai à m'y mettre moi aussi, essayant de lui bloquer les mains pour l'empêcher d'arriver à ses fins, mais elle se débattait bien la petite! Jeu-de-mains-jeu-de-vilains comme le disent les grands, mais je vous avoue que pour l'instant j'étais plutôt occupé à faire une savante prise à Taylord histoire de la bloquer, mais elle était agile, et...
- Aïeuuh! La tricheuse! Elle m'avait pincé et j'étais tombé, parce que, oui, évidemment, c'était un endroit sensible et j'étais chatouilleux. Traître! grognai-je alors que je mangeai l'herbe pour l'instant, tandis que Taylord avait réussi son petit manège et qu'elle essayait de me coincer à terre. Bon, il ne fallait pas trop rêver non plus...
- Tu verras, tu le regrettas le jour ou l'élève dépassera le maître...
- J'aimerais bien voir ça, marmonnai-je du mieux que je pouvais la face contre terre avant de me débattre et de sauter sur mes pieds - elle allait morfler. En deux temps trois mouvements je lui coinçai les poignets, lui attrapai les jambes et la hissai sur mon dos. Ha haaaa! Je la portai comme un sac à patates, la tête en bas, et je fis quelques pas vers le Saule Cogneur. Je la sentais se battre et ses gestes me chatouillaient, ce qui me faisait rire, et marcher pas très droit.
- Je me demande si tu vas trouver une bonne raison pour que je ne te jette pas la tête la première dans les branches de notre ami le saule? la narguai-je. Après tout, elle m'avait bien foutu à l'eau la dernière fois!... |
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Jeu 29 Sep - 20:48 | |
| Je n'étais pas la mieux placée pour donner des conseils, ca c'était clair. Je n'étais pas bien placée tout court pour donner des conseils, surtout comme ceux que j'étais en train de proposer à Chuck, parce que j'étais la première à ne pas m'y tenir. Mais bon, je ne devais pas être la seule à agir ainsi, car on applique jamais pour soi ce qu'on dit aux autres, mais en même temps, on avait tous la même excuse; on était jamais objectif avec soi même alors la tâche s'avérait être plus compliquée.
Mais voilà, ca me rendait un peu triste son histoire, et ca touchait un de mes points très sensible. Je ne pouvais pas rester là comme si de rien était en disant sur un ton pessimiste « toute façon, ca ne peut pas être pire ». C'était dans ma nature d'essayer d'entrevoir la lumière là ou il n'y en avait plus, c'était la seule raison qui me permettait d'avancer, alors si je ne l'appliquais pas sur les autres, je pouvais aussi aller me tirer une balle maintenant pour en finir. Mais même ca, c'était quelque chose que je n'arrivais pas à concevoir. C'était peut être naïf, mais en attendant pour ce qui était de me donner du courage, ca marchait, alors je n'allais pas m'en priver. Je voulais que Chuck comprenne cela mais pour le moment, c'était mal barré.
- Je ne crois pas aux miracles.
Je gardais le silence, même si j'étais désireuse d'insister, ce que je ne fis toutefois pas. Contrairement à certains, je connaissais les limites et savais lorsqu'il fallait s'arrêter, bien que la forte envie de le secouer comme un prunier et lui dire que son frère ne voulait sûrement pas entendre sa de sa part était tentante. Alors quoi, c'était ca sa vie, et personne ne pourrait rien y faire ? C'était une conception des choses que je ne comprenais pas, mais Chuck n'était pas à blâmer. Je pouvais dire que malheureusement, je savais ce que c'était que de se sentir complètement impuissant pour venir en aide les gens qu'on aime. Je ne voulais pas croire que plus rien était possible alors si en plus autour de lui il entendait qu'il était temps de baisser les bras, forcément ca ne devait pas l'aider à se sentir mieux !
- Tu devrais, ajoutai-je malgré tout pour clôturer le sujet. Ce n'était pas le moment de déclencher une nouvelle dispute, surtout sur un point aussi délicat, alors c'était mieux si la conversation s'orientait sur autre chose, alors au choix, oui parlons un peu de nos bonnes vieilles copines les cigarettes ! Okay, on ne pouvait pas y faire grand chose et empêcher tout le monde de balancer leur mégot par terre, à moins d'arrêter de fumer à la limite, ce qui était dans le bien de tous en fait, même si personne ne s'en rendait compte. Bref, cette habitude je ne pouvais pas lui demander de me quitter comme ca, car on m'avait toujours dit et répété que c'était dangereux de fumer dans les centres équestres et près du foin, que forcément, il suffisait d'un rien et d'une clope mal éteinte pour que le feu s'engage. C'était un scénario catastrophe qui avait tout de même peu de chances d'arriver, mais on ne pouvait jamais prévoir, alors dans ces cas là, le mieux c'était encore d'être prudent. Bien sûr il y avait toujours des petits malins pour passer outre ces recommandations, ce qui avait le don de m'agacer, mais dans ce combat, je savais que c'était perdu d'avance. Mais là, c'était en l'occurrence un bon moyen pour rebondir.
- Toi aussi.
Je tournai cette fois ci vivement la tête dans sa direction, piquée au vif. Forcément, ca me retombait sur la gueule, sinon c'était pas drôle.
- Bien sûr, bien évidemment, je vais débarquer comme ca comme une fleur et déclarant le plus sereinement du monde, que whouhou des foldingues ont débarqué à Poudlard ! M'insurgeai-je, c'est ridicule, elle ne savait même pas ce que c'était Poudlard jusqu'à cet été ! Je m'étais emportée sur le coup, sans avoir vraiment comprit ce qu'il avait voulu dire par là et voilà que maintenant je venais de lui apprendre un truc que j'aurais plutôt préféré omettre. Agacée d'avoir été prise à mon propre jeu, je boudais pendant quelques secondes, mais ca s'avérait être plus difficile que je ne le pensais, parce que déjà, je revenais à la charge en le titillant, ou devrais-je dire en essayant car la tâche s'avérait être plus difficile que prévu; il ne fallait pas se leurrer, si je pouvais encore me défendre en m'en sortir avec dignité avec une fille -parce que je n'y allais pas de mains morte quand je me battais pour de bon et je me contentais pas de tirer les cheveux de mon adversaire, les poings c'était beaucoup plus difficile; et d'ailleurs maintenant que j'y pensais ca me semblait loin le temps où je me bagarrais. Avais-je gagné en maturité ? Cela étant, je n'avais pas affaire au même gabarit, et j'avais beau faire ce que je voulais, ca ne servait à rien.
- Fais gaffe, toi par contre tes efforts vont te tuer.
Je n'hésitai plus cette fois et y allait franco, sans résultat. Qu'on aille pas me dire ensuite que c'était payant d'y mettre de la bonne volonté !
- Cours toujours, répliquai-je sur un ton qui laissait à deviner que j'avais déjà quelque chose en tête. Car effectivement, c'était bien le cas. Dans la bataille, tout les moyens étaient bons pour gagner, même si pour cela il fallait se montrer plus fourbe et rusé que son antagoniste. Ce qui comptait, c'était le résultat, et il en allait de ma fierté de gagner, même si c'était de la façon la plus mesquine qui soit ! D'ailleurs, ca ne manqua pas et je ne laissai pas le temps à Chuck de se redresser pour m'appuyer sur lui complètement.
- Gagné ! M'exclamai-je victorieuse, tandis qu'il marmonnai je ne sais quoi.
En vérité, je n'avais pas écouté, ce qui allait peut être courir à ma perte. Dans la bataille tout les moyens étaient bons pour gagner... Je m'agitai en repoussant Chuck avec mes mains pour l'empêcher de s'approcher et me laisser le temps nécessaire pour reculer mais c'était déjà trop tard. Je poussai une exclamation de surprise lorsque mes pieds se décollaient du sol -à part lorsque j'étais à cheval, je détestais ne pas avoir les pattes sur terre, n'ayant en plus de ca aucune confiance en mon partenaire qui, le connaissant, pouvait bien tout tenter en cet instant !- et je m'accrochai tant de bien que de mal de peur de tomber ou qu'il ne me lâche.
- Je me demande si tu vas trouver une bonne raison pour que je ne te jette pas la tête la première dans les branches de notre ami le saule?
J'arrêtai de gigoter pendant quelques secondes, pensive, alors que la tête en bas, le sang commençait à me monter à la tête.
- Tu ne le feras pas, déclarai-je enfin en lui tapotant le dos avec le plat de la main, comme si c'était évident. En attendant, je disais ca, mais j'espérai quand même qu'il ne mette pas sa menace à exécution celui là, et l'idée folle me traversa l'esprit qu'avec toutes les crasses qu'on s'étaient fait mutuellement, il pouvait en être tout à fait capable après tout. Je pourrai même t'en donner des tonnes, mais pour ca, tu vas devoir me reposer par terre, précisai-je quand même pour sauver ma peau, même si pour cela, je devais pactiser avec le diable.
Je me sentais glisser vers l'avant et me retrouvais face à Chuck, accrochée à son cou et fermant les yeux pendant quelques secondes, le temps que mes neurones se remettent en place parce que j'avais la tête qui tournait. Voilà, c'était bien mieux comme ca !
- Déjà, il faudra prévoir quelqu'un d'autre pour te sortir de la merde au moment de réviser tes ASPIC... dis-je doucement. Et oui, je tenais mes promesses, surtout que là, c'était l'argument de taille que je lui lançai. Alors je pense que dans ton intérêt, le mieux, c'est d'en rester là. Je marquai un temps de pause. Et puis, je te manquerai trop. Mon cœur s'accéléra à une vitesse fulgurante lorsque je réalisais que la distance entre nous deux était plus que pas raisonnable et je me dégageai finalement tout en tentant d'ignorer les fourmillements étranges qui allait du bout de mes doigts jusqu'à mes avants bras; sensation dont je ne pouvais définir si elle était désagréable ou pas, parce que je ne l'avais encore jamais ressentie auparavant. Comme à chaque fois que j'étais prise de court, je clignai plusieurs fois bêtement des yeux. C'était le moment d'enchainer là, n'importe quoi qui cacherait mon malaise ainsi que cette perturbation passagère. Je ne comprenais pas parce qu'il n'y avait sûrement rien à comprendre et c'était aussi simple que ca !
- J'ai faim, prononçai-je enfin. C'était presque vrai. Le sport, ca creuse, et de mon regard tout laissait indiquer que je m'attendais à ce qu'il fasse apparaître comme par enchantement un gâteau au chocolat. On était dans une école de sorcellerie, oui ou non ? |
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Chuck Carlton Adulte
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| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Lun 3 Oct - 13:19 | |
| - Bien sûr, bien évidemment, je vais débarquer comme ca comme une fleur et déclarant le plus sereinement du monde, que whouhou des foldingues ont débarqué à Poudlard ! C'est ridicule, elle ne savait même pas ce que c'était Poudlard jusqu'à cet été !
Je levai un sourcil alors qu'elle haussait le ton et essayai de m'imaginer Taylord "débarquer" chez elle en disant tranquillement "wouhou, des foldingues ont débarqué à Poudlard!". Non, vraiment, ça ne lui ressemblait pas, je la voyais plutôt rentrer sans rien dire ou au mieux un petit "ça va" et mâcher son frein en silence. Mais bon, peut-être que "des foldingues ont débarqué à Poudlard" n'était pas le meilleur moyen choisi pour exprimer la situation. Il fallait toujours que cette nana tombe dans l'extrême. Et pour que ce soit moi qui le remarque, c'est qu'elle pratiquait un haut niveau de compétition! Je ne relevai pas le détail sur sa tante; à vrai dire je commençais à avoir un peu du mal à comprendre la famille de Taylord, mais je ne pouvais pas trop lui demander "hey, fais-moi une liste de ceux qui sont encore vivants et de ceux qui sont sorciers" sans risquer de la froisser, bien évidemment. Donc, sa tante qu'elle rejoignait l'été, était moldue. Et elle avait un ranch. En même temps, qui n'avait pas de ranch dans ces coins-là...
- T'es peut-être pas obligée de lui dire comme ça, en même temps, relevai-je alors qu'elle voulait visiblement changer de sujet mais c'était un peu trop espérer de croire que je lui laisserai le dernier mot. Amis peut-être, mais cela n'allait pas changer les règles pour autant. Avec une fille comme Reegan, il valait mieux fixer des limites très vite, sans quoi je ne donnais pas cher de ma peau. Elle était bien gentille mais je savais qu'elle était capable du pire - d'ailleurs j'en avais eu un petit aperçu, merci pour moi.
Ça me faisait chier de la voir dans cet état - un état que je ne savais pas trop décrire puisqu'elle cachait tout et ne disait rien - mais avec le minimum d'infos que j'avais réussi à lui arracher, je savais très bien qu'elle n'était pas au top de se forme. Qui l'était de toute façon, alors que chacun avait au moins un ami qui s'était fait dézinguer par les Mangemorts, et qu'on avait tous eu très très peur. D'un côté je félicitais Taylord de ne pas se laisser aller et de pleurer comme une madeleine, parce que je me serais trouvé un peu con, mais d'un autre côté c'était frustrant de la voir tout ravaler en silence. C'est bon, j'étais à Gryffondor, je connaissais sur le bout des doigts les notions de courage et de dépassement de soi. Mais elle n'était pas obligée de jouer à ce jeu-là avec moi! Enfin, précision : c'est ce que nous faisions depuis le début, elle comme moi. Mais j'aurais juste bien aimé que pour une fois le voile se tire un peu plus que d'habitude. Même avec Stephen Fray, j'avais fait un pas en avant. Alors merde, si c'était le cas avec lui, ça pouvait être le cas avec tout le monde!... Mais encore une fois j'écartai le sujet de mon esprit, parce que mon petit doigt me disait qu'il valait mieux éviter d'apprendre à Taylord que j'avais foutu un pain dans la gueule de son pote qui avait été le premier à venir la voir sur son lit de malade. Je ne l'avais pas accompagné et j'étais allé voir Lilian directement, parce que ça me faisait trop bizarre de débarquer avec Fray au chevet de Taylord, mais je m'étais assuré dès que j'étais entré dans l'infirmerie qu'elle allait bien. Et puis je n'avais pas osé de toute façon, estimant qu'elle serait sans doute plus à l'aise avec ses petits potes de Serdaigle qu'elle semblait tant aimer. Chacun ses goûts.
J'avais envie d'une autre clope, alors que j'avais à peine fini la première. Et j'avais même envie d'une bièraubeurre. Cet été, j'avais pas mal forcé sur ces deux points, et le retour à Poudlard m'avait fait comme un brusque sevrage dans le genre pas mal désagréable. C'est bon, hein, après l'année qu'on venait de se taper et en plus cet été pourri où j'avais joué les garde-malades, je pouvais bien trouver du réconfort là où je pouvais.
Considérations que je pouvais pour l'instant repousser puisqu'après m'avoir lâchement pincé, Taylord avait réussi à me foutre par terre et se permettait même un cri de victoire. Ma chère petite, c'était un peu trop se vanter. Je n'avais qu'à éternuer pour qu'elle vole quelques mètres plus loin, qu'on ne me fasse pas rire!
Je la hissai donc sur mon dos et elle s'agrippa à mon t-shirt comme un bébé singe terrorisé qui fait une balade dans les arbres pour la première fois (oui, je suis sûre que vous appréciez l'image, vous aussi).
- Tu ne le feras pas, fit-elle en me tapotant le dos de la main.
- Eh oh, je ne suis pas un poney, marmonnai-je sans pour autant desserrer ma prise. Ah oui, je ne le ferais pas? C'était de la provocation? Je continuai à avancer mine de rien vers l'arbre - mais pas trop quand même histoire de ne pas me prendre un coup de branche.
- Je pourrai même t'en donner des tonnes, mais pour ça, tu vas devoir me reposer par terre.
- J'ai beau chercher, je n'en vois aucune, continuai-je à la narguer, sans cacher mon sourire. En fait, l'imaginer pendue la tête en bas avait quelque chose de vraiment drôle. Mais j'acceptai de bonne grâce de la relâcher, parce qu'évidemment, je n'étais pas assez fou pour la balancer dans cet arbre barge et pourrir ensuite en prison pour homicide volontaire pour le restant de mes jours.
Bon Prince, donc, je la fis glisser vers l'avant, l'attrapant par la taille alors que se pieds retrouvaient le sol. Je la vis papillonner des yeux et j'eus un petit rire moqueur, ça devait faire la même sensation que quand on se levait trop vite, la tête tournait et on ne voyait plus très clair. Je ne bougeai, attendant qu'elle me dise donc ses "bonnes raisons" avant de lui rire ouvertement au nez. Tout en me disant que je la tenais par la taille, qu'elle était tout contre moi, qu'elle me tenait par le cou, et que si l'envie me prenait je pouvais tout à fait faire ce que deux personnes saines d'esprit auraient fait en temps normal, mais avec Taylord, il fallait mieux se méfier des guet-apens de ce genre, et à vrai dire j'étais plutôt faire de moi parce qu'à force de me répéter que nous étions amis, j'arrivais très bien à me retenir. Enfin, jusqu'à ce que je me rende compte que je tenais sa taille toute fine entre mes mains et que j'avais bien envie de la serrer un peu plus fort.
- Déjà, il faudra prévoir quelqu'un d'autre pour te sortir de la merde au moment de réviser tes ASPIC...
Argument de poids, un point pour elle. Je hochai la tête mais ne bougeai pas pour autant; les cours n'allaient tout de même pas lui suffire comme excuse!
- Alors je pense que dans ton intérêt, le mieux, c'est d'en rester là... Et puis, je te manquerai trop.
Cette fois j'éclatai de rire et lui lançai un petit regard mesquin.
- Ben oui, je n'aurais plus personne à embêter, et je dois dire que dans le genre tu es la meilleure!
Ceci dit, c'est vrai que, d'une manière ou d'une autre, Taylord me manquerait si elle n'était plus là - ce qui me mettait un peu un coup au moral d'ailleurs, en y pensant. Après ce que nous avions vécu à Poudlard, l'imaginer "plus là" avait quelque chose d'un peu angoissant.
Elle s'extirpa de mes bras tout d'un coup et eut l'air bizarre pendant quelques instants. Pourquoi? Aucune idée. Je m'étirai comme si de rien n'était et m'apprêtait à me re-assoir par terre, quand elle prononça d'une voix de princesse autoritaire:
- J'ai faim.
- Vos désirs sont des ordres, ma chère, dis-je en m'asseyant pourtant. C'est toi la plus Serdaigle de nous deux, c'est toi la boss en Sortilèges, non?
Je lui jetai un petit coup d'oeil pour la narguer, sous-entendu, c'était à elle de faire apparaître la bouffe. J'avais eu la bonne idée d'apporter à boire, on pouvait se partager les tâches, non?! Ah les filles de nos jours, elles se croyaient vraiment tout permis!... En tout cas, je n'avais rien contre un bon petit goûter bien tranquillement installé sur l'herbe du parc.
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Taylord Reegan Élève de 7ème année
Nombre de messages : 2576 Localisation : Ben regarde, sur ma licorne magique... Ah, tu la vois ? Okay, arrête le jus de citrouille alors, visiblement ça te fait pas que du bien. Date d'inscription : 26/02/2010 Feuille de personnage Particularités: J'ai dix doigts. C'est fou hein. Ami(e)s: C'est comme la poussière d'étoiles. Si t'y prends pas gaffe, elle s'effrite entre tes doigts... Âme soeur: Il a un petit faible pour les cow-girls.
| Sujet: Re: Back to school (pv)(terminé) Mar 4 Oct - 23:41 | |
| Mes lèvres se pincèrent encore plus tandis que je subissais une réplique type à la Carlton.
- T'es peut-être pas obligée de lui dire comme ça, en même temps.
Je préférai ne pas relever, ayant bonne conscience pour une fois et prévoyant d'exploser si jamais je répondais à ce que j'apparentai à de la provocation. Je ne pouvais pas en vouloir à Chuck pourtant; il n'était pas à ma place, et peut être qu'il était plus objectif sur la question que moi, mais quand même, il pouvait aussi se mettre dans ma peau le temps de quelques secondes et comprendre que même en utilisant des pincettes, ma tante n'hésiterait pas à m'enfermer jusqu'à la fin de mes jours dans ma chambre, ne m'autorisant même plus à sortir ne serait-ce que dans les écuries. Bon d'accord, j'exagérai un peu, mais à peine. Et puis c'était comme ca et puis c'est tout, elle avait bien d'autres soucis comme ca, pour qu'en plus je lui en recolle un sur le dos; depuis le temps je la connaissais bien, car elle s'inquiétait plus pour les autres que pour elle même si bien que par moments je me demandais comment elle faisait pour ne pas oublier de boire ou manger. Combien de fois n'avait-elle pas répété qu'elle avait perdu assez d'êtres chers comme ca et qu'il n'était pas envisageable que je ne fasse pas attention à moi. En fait, je la voyais tout à fait capable de protéger chaque coin de meuble pour éviter que je m'égratigne et même si elle ne l'avait jamais fait, il valait mieux pour moi que je ne lui en donne pas l'idée. Déjà qu'à chaque fois que je lui faisais le coup de disparaître plusieurs jours à cheval elle me lançait un regard accusateur signifiant que je n'étais qu'une inconsciente... C'est vrai que parfois je n'étais pas sympa.
Donc voilà, pour le coup, je préférais autant la préserver, cela ne lui ferait de toute façon pas de mal. Mais expliquer tout ca à Chuck, tout ce que je ressentais... Nous avions franchi un grand pas déjà tout les deux, mais me lancer dans un roman maintenant... Je ne me sentais pas capable.
- D'accord j'y penserai. Mais ne pense pas me revoir à Poudlard ensuite ! Sous-entendais-je malgré tout, désireuse d'avoir le dernier mot jusqu'à la fin.
C'était donc le bon moment pour clore le sujet une bonne fois pour toute et j'avais en plus de ca besoin de toutes mes capacités pour avoir la chance de venir à bout de l'armoire à glace à laquelle je m'attaquai. Je trouvais que j'étais plutôt bien partie; il ne s'était pas attendu à ce que je sois aussi vicieuse donc nécessairement cela avait joué en ma faveur, inutile de préciser que j'en avais profité un max. L'important, c'était d'y croire, et j'y croyais la preuve en était que ca portait ses fruits. Je ne pouvais cacher ma mine réjouie et victorieuse car ce n'était pas donné à tout le monde que de foutre à terre Chuck Carlton et je me voyais déjà m'en vanter dans tout les couloirs de l'école – bon, c'était plus du fictif qu'autre chose, ce n'était pas mon genre que d'aller pavaner comme un coq en clamant à qui voulait l'entendre mon nouvel exploit. Bah ca n'aurait pas fait de mal à son égo en fin de compte, mais comme ma manière de gagne n'avait pas été loyale ce n'était pas tip top de ma part et...
Et à cause de toutes ces élucubrations tordues et tortueuses -oui, oui c'était juste par manque d'attention que je le faisais avoir à mon tour- je me retrouvais sans avoir le temps de dire ouf, la tête en bas. Ca par contre c'était carrément de la triche car sans cela même Chuck savait qu'il me surpassait, alors pas simple gentillesse, il aurait pu s'en passer ! Depuis quand Chuck Carlton était-il gentil ?
Ce n'était pas le moment, l'heure était plus grave, je devais sauver ma peau, même si en soi, je ne craignais pas grand chose; à moins de supposer que le Gryffondor ait envie d'un mort sur les bras et personne de saint d'esprit n'en aurait eu envie. Après on pouvait aussi se demander si Chuck Carlton était quelqu'un de Saint d'esprit, certes... mais ca ce n'était pas pour me rassurer alors je préférais rester sur mes gardes.
- Eh oh, je ne suis pas un poney.
Instinctivement je recommençai à m'agiter alors que ce dernier continuait progressivement son avancée. J'attrapai son poignet et le tirait vers moi – donc pour lui vers l'arrière.
- Du calme Lucky Luke..! Quand même, je préférai s'il ne bougeai plus. Un poney, peut être pas, poursuivis-je en guise de réponse, mais une mule ca ne fait aucun doute ! Ca n'allait pas arranger mon affaire certes, mais là, on était bien d'accord, l'occasion était trop bonne. Enfin, c'était à présent le moment de plaider ma cause, et là dessus, j'avais déjà plus de certitudes.
- J'ai beau chercher, je n'en vois aucune.
Attend un peu mon coco; je le voyais déjà être en train de galérer le soir à la bibliothèque à la lumière de sa baguette magique entreprenant des révisions de dernière minute, la veille des examens. J'en rigolais d'avance !
Je lui exposai donc mon point de vue mais ma voix c'était faite plus incertaine au moment de conclure, même si je l'avais fait sur le ton de la plaisanterie. Bizarrement j'appréhendais sa réaction... et pourquoi me direz vous ? Si seulement moi même j'en connaissais la raison... Si ce n'est que celle qu'il eu n'était pas ce à quoi je m'attendais.
- Ben oui, je n'aurais plus personne à embêter, et je dois dire que dans le genre tu es la meilleure!
Sans m'en rendre compte, j'avais légèrement resserré mon étreinte et le dévisageai pendant plusieurs secondes sans rien dire avant dé réaliser dans la position dans laquelle je me trouvais. Doucement, je me glissai hors de ses bras, mais ce n'était que pour rétorquer plus vivement :
- Toi c'est sûr que tu ne me manqueras pas ! M'exclamai-je sur un ton entendu, rien que pour le plaisir de l'asticoter, mais aussi pour que ma gêne passagère passe à la trappe. C'était peut être ca l'avantage avec Chuck; ce dont à quoi je pensais, il ne pouvait pas y penser, ou du moins il ne devait pas être aussi tordu et paranoïaque que moi pour que cela lui vienne à l'esprit, et c'était un bon point pour moi. Je me faisais trop de films. Il n'y avait pas de films. Voilà, il n'y en avait pas. Mais je ne pouvais m'empêcher de me dire que ce que je venais de formuler à haute voix était totalement faux... Si bien sûr que si, même si je refusais de l'avouer que Chuck me manquerait...
Mais pour l'heure il s'agissait de trouver la parade, alors j'avais dit la première chose qui m'avait traversé l'esprit à savoir la nourriture et en plus l'heure se prêtait tout à fait au goûter. Mission détourner l'attention, réussie.
- Vos désirs sont des ordres, ma chère, c'est toi la plus Serdaigle de nous deux, c'est toi la boss en Sortilèges, non?
Je haussai les épaules. Je n'étais plus très sûre de moi ces derniers temps et en réalité les vacances n'avaient pas arranger les choses. Je mettais ca de côté, j'avais tout le temps d'y réfléchir plus tard, et à la place je lui tendais plutôt la main pour l'inciter à se relever; je voulais bien concéder que je le faisais un peu tourner en bourrique aujourd'hui.
- Ou alors on va voir ce qu'il reste sur les tables de la grande salle, suggérai-je sans lui laisser tellement le choix puisque je l'entraînais à ma suite pour rejoindre le château. Mais j'étais presque un peu déçue que cette journée se termine aussi vite.
{Terminé}
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