Sujet: HC | This is a story about a girl who was a cloud Mar 28 Fév - 22:05
« Moi ? Chose inutile, frêle, fragile, livide ; légume non-désiré arrivé à maturité dans le ventre d'une mère froide et implacable, fruit pourri d'un père incapable d'affection ? Très peu de choses à dire. Intéressantes, tout au moins. Et que diriez-vous plutôt de disserter sur les Veracrasses ? Là, je pense pouvoir être en mesure de vous garantir une bonne longueur de parchemin. Non ? Je vous assure que vous allez le regretter si vous insistez. Sincèrement, quel intérêt y a t-il à déblatérer longuement sur ma timidité exacerbée, mes fâcheuses manies à rougir et pleurer pour la plus futile des choses, mon physique banal, ma taille moyenne, mon incapacité à aimer correctement quelqu'un qui jamais n'éprouvera la pareille et ma tendance à être la victime des plus violents transports haineux ? Saviez-vous que le Veracrasse pouvait atteindre la taille incroyable de trente centimètres ? Et qu'il s'avère souvent très utile dans l'utilisation de certaines potions ? Aussi, si il peut paraître peu ragoûtant à première vue, il est cependant végétarien. D'ailleurs, que pensez-vous des végétariens ? »
Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays, Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n’existent pas.) [...] Les brasiers, pleuvant aux rafales de givre, - Douceurs ! - les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. [...] O Douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, - ô douceurs ! Arthur Rimbaud, Barbare
Dernière édition par Haley Collins le Lun 24 Sep - 16:58, édité 10 fois
Haley Collins
Élève de 7ème année
Nombre de messages : 1535 Localisation : Sous un cerisier. Date d'inscription : 24/12/2007
Sujet: Re: HC | This is a story about a girl who was a cloud Mer 29 Fév - 22:09
Bribes de souvenirs & photos
A travers les âges...
(1) Treize mois : prise chez un photographe professionnel afin d'illustrer les invitations au baptême - (2) Huit ans : chez sa grand-mère maternelle, lors d'un petit-déjeuner, un matin d'hiver - (3) Onze ans : premiers pas à Poudlard (4) Treize ans : photo prise la semaine suivant le décès de son père, lors d'un rassemblement à ce propos - (5) Quatorze ans : le soir de son quatorzième anniversaire - (6) Seize ans : au bal de Noël 2012, légèrement maquillée
Quelques souvenirs...
Lors de la fête organisée pour son septième anniversaire, en compagnie de sa mère, Catherine. Si plusieurs photos les mettent toutes deux en scène - en apparence joviales et complices -, Haley a jeté toutes les photographies qu'elle possédait de son père seul à la mort de celui-ci.
Spoiler:
L'été de sa treizième année, sa mère, désirant voir sa fille exceller dans toutes les disciplines, l'obligea à s'inscrire deux mois dans des cours de théâtre organisés pour occuper les jeunes londoniens pendant leurs grandes vacances. Cette photo a été prise lors de la représentation en public, le dernier jour, alors qu'elle jouait la plus classique des pièces - Roméo et Juliette - en compagnie d'un de ses partenaires. Cette expérience artistique l'ayant laissée plus timide et réservée que jamais, sa mère ne refit aucune tentative.
Spoiler:
Avec une fille de son quartier londonien pendant une fête des voisins qui a eu lieu l'été de ses quinze ans. Haley n'a développé aucun contact particulier avec les habitants de son quartier qui l'effrayaient pour la plupart. Son père décédé, sa famille ne se résume désormais plus qu'à sa mère dépressive et à une cousine récemment révélée qui ne souhaite pas entendre parler d'elle.
Spoiler:
Haley Collins
Élève de 7ème année
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Elle songea que Haley était ce genre de personne qui reste discrète et douce à tout moment et que bien qu'elle ne le mette pas en avant faisait preuve d'une grande sensibilité et d'une grande tendresse envers les autres, et Heather sentit son coeur se serrer en pensant que la Serdaigle était le type même de la soeur qu'elle aurait toujours désirée.
Haley Collins ! Une perle, cette fille. Pas chiante, plutôt timide et silencieuse, mais jamais au point de vous effrayer par des silences menaçants. Et surtout, sa voix était grave et douce, pas perçante et autoritaire. Avec Haley, on avait la paix.
Son physique s'accordait apparemment à sa personnalité : délavé. Peau d'une pâleur affligeante, plutôt lisse mais rougie à certains endroits – nerveuse – cernes profonds – pas nécessairement une preuve de mauvaise santé, mais des insomnies probablement dues au stress et aux lectures tardives – des joues rondes – elle mange normalement. Ses cheveux raides étaient d'un châtain ordinaire, plus brun que blond. La seule originalité, c'était ses yeux. D'un bleu surprenant, si clairs qu'on les aurait dit transparents, comme du cristal. Elle serait passée pour aveugle, n'eusse son regard été si expressif.
Haley était une grande armoire vide où chacun entreposait ses petits trésors pour être sûr et certain qu'ils soient bien à l'abri. Mais filons donc la métaphore plus loin, voulez-vous ? Que se passerait-il si, d'aventure, l'armoire se révélait pleine à craquer et disons, explosait sans crier gare ? A moins qu'il ne s'agisse d'une armoire magique, plus grande à l'intérieure qu'à l'extérieure – comme un espace dimensionnel indépendant aussi vaste qu'une cathédrale. Ou alors, une poubelle enchantée qui détruirait peu à peu son contenu ! Mais sinon, quoi ? On empile, on entasse, et un beau jour : BOUM.
Ça me procurait une joie immense – bon, peut-être pas de la joie… disons que j'éprouvais un fort sentiment de plénitude à être ainsi, plongé dans une discussion avec Haley Collins. Elle me rendait heureux, elle ne me cassait pas les pieds avec des histoires de potion, de chat ou de je ne sais quoi encore qui n'avait aucune espèce d'importance.
C'était Haley qui avait parlé. Surprise, je la regardai fixement. Ah tiens, le porte-manteau avait donc une voix? Et une langue? Drôle. Son effort de suivre Fray partout où il allait même dans les chemins les plus pathétiques et vaniteux relança un peu plus la nausée qui me tenaillait les entrailles. Elle comme lui me faisaient vomir. Et elle, avec cette timidité maladive, c'était comme si elle s'était écrit en gros sur le front "frappez-moi", j'en mourrais d'envie!! J'avais envie de la secouer comme un prunier.
A part être niaise elle ne m'avait rien fait, pourtant. Mais elle dégageait quelque chose qui me gênait, qui me faisait horreur.
Sa plate vie, sa vie de pauvre fille inutile et transparente que personne ne remarquait, pas même le garçon qu'elle suivait sans relâche comme un bon petit cocker bien dressé. Elle me donnait envie de rire à m'en irriter la gorge, à m'en crever les poumons.
Laissez-moi vous dire que c'était un choc : moi qui la croyait si gentille, si angélique… Il s'avérait qu'un démon sommeillait dans les profondeurs de ses grands yeux bleus d'innocente enfant, et Lizlor Wayland, par ses frasques, l'avait visiblement réveillé.
D'habitude, chaque fois que j'entrais dans une pièce où se trouvait Haley, celle-ci se redressait aussitôt, avec un petit sourire et de grands yeux illuminés. Elle ne courrait pas vers moi mais attendait que je vienne vers elle – car je venais toujours vers elle pour la saluer, même quand il ne semblait y avoir aucune raison. [...] Haley était plus… simple, que Taylord et Scott. [...] Elle était toujours là au moment où je ne m'y attendais pas. Elle avait, en fait, le don d'être là quand personne n'y était.
Elle était toujours silencieuse, toujours dans son coin, toujours un peu secrète, mais les fois où je lui avais parlé je l'avais trouvé sympathique et j'avais décelé derrière son énorme timidité quelque chose qui me plaisait.
Sa voix était douce comme je me l'étais imaginée, mais un peu plus aiguë, et plus ténue, aussi. Elle représentait Haley à la perfection : jolie mais craintive, fragile, tout en retenue, mystérieuse, un peu. C'était cela : Haley représentait réellement un mystère à mes yeux.
C'était cette personnalité même qui était intéressante en soi, parce que si Haley ne semblait rien dégager, c'était peut être qu'au contraire, elle avait beaucoup de secrets et d'histoires à raconter toutes plus passionnantes les unes que les autres, mais qu'elle les gardait pour elle, parce qu'un secret, ca ne se révèle pas. Elle inspirait la confiance, l'oreille à votre écoute à laquelle on était moins réticent à expliquer ses angoisses et ses doutes, parce qu'on savait que cette conversation ne filtrerait jamais. Elle ne faisait pas partie de la catégorie de ceux qui en font trop pour que justement on n'en sache le moins possible sur leur compte -ce qui allait a l'encontre de la logique- mais se rangeait plus dans celle qu'on laissait bien trop souvent de côté alors que si on y prenait un peu plus attention, on se rendait compte qu'elle avait toute son importance.
Inviter Haley Collins et son sempiternel balai dans le cul pour une danse au bal de Noël, ça relevait du gros gag, mais ça relevait surtout du miracle (pour elle) et donc ça collait bien avec le thème.
Bref, pas besoin d'être Einstein pour deviner que Fray n'en avait rien à carrer d'Haley mais que Haley devait se pâmer pour ses beaux... ses beaux... ses beaux quoi? Bref, elle le kiffait quoi. (Permettez-moi de rire). Et fatalement, ce soir, elle devait être en mode princesse abandonnée, ouin ouin ouin, mon beau prince ne m'invite même pas à danser, ouin ouin ouin il danse avec une autre fille, ouin ouin ouin elle est plus belle que moi et bien plus appréciée de mon prince, et blablabla : RELOU.
Haley, c'était pareil! Il fallait quelqu'un qui lui dise qu'il était temps de se réveiller, sans quoi elle allait crever seule et pucelle avec ses 26 chats dans une maison comme celle de ma voisine avec ses bigoudis sur la tête, qui sentait la pisse et le vieux patchouli bon marché!
Bonjour! Je m'appelle Haley Collins et je dégage autant d'énergie qu'un mec qui suce les pissenlits par la racine... Mais bon sang, elle avait envie de vivre cette nana au moins, ou quoi?!
Au fond elle était touchante, quand même, je devais bien l'avouer [...] Alors que techniquement les gens comme ça me donnaient envie de les buter, là, j'avais juste envie de tout faire pour qu'elle s'émancipe un peu. Bingo : quand je la reposai au sol elle se mit à rire - à RIRE, yeaaah! 1000 points! Vous débloquez le niveau 3! - et à parler d'une voix plutôt amusée - il y avait donc bien quelqu'un dans ce corps sans vie!
Haley, elle attendait sur le quai d'une gare que son train vienne la chercher et qu'elle puisse rentrer dedans. Mais s'il ne venait pas, ce n'était pas parce qu'il n'existait pas, mais parce qu'elle n'attendait pas sur le bon quai. Ce qu'il fallait, c'était qu'on l'emmène au bon endroit.
Haley Collins c'est un peu comme un courant d'air, elle est un peu transparente et elle ne fait trop rien d'elle-même, sauf si vous lui ouvrez la porte et les fenêtres. Donc, j'ouvrais. Histoire de bouger tout ça un peu. Surtout que ces derniers temps, non seulement elle ressemblait à un courant d'air de grenier, à savoir encore plus humide et renfermé qu'un courant d'air ordinaire, mais en plus, c'était limite si elle n'étais pas aussi effrayante qu'un courant d'air de maison hanté, avec les fantômes pas loin derrière.
Oui parce que évidemment : j'aurais pu approcher Haley à une soirée, ou bien un week-end quand on était tous dehors à profiter du temps libre... mais non. Non! Haley Collins ne sort pas. Haley Collins ne boit pas. Haley Collins ne s'amuse pas. Haley Collins mène la vie d'une ménagère des années 50, seule avec ses trente chats, ses romans à l'eau de rose et ses plantes en pots.
Rappelons-le : l'existence d'Haley s'apparentait à celle d'une nonne emprisonnée dans la plus haute tour d'un château infernal en pleine montagne sauvage des Carpates, donc fatalement, on lui aurait annoncé en grande pompe qu'elle venait de gagner la grosse cagnotte du loto qu'elle n'aurait pas paru plus enthousiaste.
Je jetais un coup d’œil à cette chère enfant qui plissait les yeux sous le soleil et soupirait de plus belle, comme si chaque pas lui était aussi douloureux qu'une balle dans la tête. Je ne fis aucun commentaire sur ses habits qui tenaient à la fois de la fillette de dix ans et de la grand-mère célibataire avec ses 26 chats, mu par je ne sais quelle présence d'esprit qui ne me ressemblait pas.
La vie d'Haley devait tenir dans un mouchoir de poche et être aussi chiante qu'un dimanche de novembre pluvieux et froid où on ne peut ni sortir, ni rien faire du tout que de croupir dans sa chambre pourrie au fond d'une banlieue misérable. Mais oui, tiens, à propos, on savait quoi de la vie d'Haley? [...] Donc on disait quoi sur Haley, on disait... Hmmm... On disait... Hmmm!... Ah, bah on disait rien. Enfin, on parlait d'elle, mais quand on parlait de Fray, ou de Wayland quoi. Haley c'était le dessous de bouteille. Pourtant utile, mais dont tout le monde se foutait quand il y avait une bouteille dessus et un verre bien plein à côté. Je me rappelai juste vaguement d'une discussion où quelqu'un avait dit "C'est qui Haley Collins"? - "Une Serdaigle" - "Elle est comment?" - "Euh bah euh..." - haussement d'épaules - "Elle est euh, elle est gentille, quoi". Voilà. Gentille. Le mot donc qu'on utilise après avoir hésité cinq minutes parce qu'aucun adjectif ne nous vient à l'esprit et que gentille c'est le mot parfait qui glisse comme une lettre à la poste et qui ne veut rien dire. Ouais, elle était pas méchante, Haley. Mais rien de plus.
Je m'étais en fait rendue compte qu'elle n'était pas juste une pauvre fille gourde, mais une fille un peu malheureuse qui avait bien besoin d'un petit coup de pouce. Et puis quand elle avait souri et ri elle était mignonne et drôle, un peu, sans compter qu'elle était vraiment bien foute, et ce n'était pas vraiment mon genre de laisser pourrir dans un coin une fort jolie mademoiselle. Et puis depuis bah je m'étais un peu attaché à elle sans le faire exprès, lui parlant quand je la croisais dans les couloirs, tout ça tout ça. Elle avait un éclat dans ses grands yeux bleus bien trop mélancolique pour que l'abandonne à son triste sort.
- Mais Haley, c'est juste que je t'aime bien. Pourquoi tu vois le mal partout? Je suis bien placé pour savoir que... Les apparences, tout ça, on en fait ce qu'on en veut, pas vrai? Y'a pas de coup fourré, on pourrait être amis. ... Non? J'ajoutai un petit sourire charmeur, en partie parce que ces phrases m'avaient couté bien plus que je ne l'aurais imaginé et que je n'étais pas trop trop familier avec autant de franchise et de sincérité surtout quand ça concernait des trucs comme ça... J'avais la désagréable impression de me mettre à nu devant elle et j'aurais préféré que ce soit plutôt l'inverse - au sens propre comme au figuré, évidemment.
Mais mes pensées se détachèrent quelques instants, parce que je repensais à Haley et fatalement je repensais à ce soir étrange mais délicieux où nous nous étions embrassés, contre toute attente, et aux fois où je lui avais parlé depuis, bien qu'avec sa timidité et la mienne nous n'allions pas très loin. C'était idiot, songeai-je. J'aimais beaucoup Haley. Je me sentais proche d'elle, et je n'aimais pas comment les autres la traitaient - en particulier Stephen. Mais en ce moment, Stephen... Stephen avait, je crois, des occupations bien plus rouges et dorées que la pauvre Haley. Il fallait que je me force à lui parler un peu plus, me dis-je, me trouvant ridicule par la même occasion, parce que je n'étais vraiment pas doué pour ce genre de choses.
Rarement, je crois, je n'avais vu une personne avec des yeux si impressionnants. Ils étaient beaux, de ce genre de bleu qui change selon la lumière et semble être composé de petits cristaux taillés dans des pierres différentes, de tous les bleus différents qui puissent exister. [...] J'aurais pu rester des heures, en vérité, à observer ses yeux car ils n'avaient de ce fait jamais la même lueur, la même couleur, car la mer en était bien trop changeante. Parfois le bleu était sombre comme un soir de tempête et le bleu profond et foncé respirait la nostalgie et les tourments, parfois, plus comme aujourd'hui, les petits cristaux étaient plus clairs et se mêlaient de gris, de bleu ciel et de bleu roi et malgré la timidité d'Haley ses yeux brillaient plus forts, comme si ils avaient été la partie de son être qui était capable d'exprimer sa réelle lumière. J'aimais Haley pour cette discrétion qui la caractérisait, d'ailleurs; elle était comme moi, réservée et timide, mais pourquoi au fond avions-nous besoin d'être expansifs et de nous montrer? Elle au moins me comprenait et c'était reposant d'être à ses côtés, les silences n'étaient pas pesants et je me sentais confiant, comme si ce double veillait sur moi, d'une manière ou d'une autre.
Je me rappelai cette atmosphère étrange, froide et triste... Le ciel que l'on voyait se découper par la fenêtre, la force brillante des étoiles et tout ce que j'avais mis au clair ce soir-là. Et puis Haley, nos cœurs tristes, sa présence qui avait été une cure, et notre baiser, qui était arrivé sans que nous nous y soyons préparés et qui nous avait surpris sans pour autant nous offusquer. C'était un souvenir peu ordinaire. Cela ressemblait à un rêve, et pourtant je savais que ça ne l'était pas car toutes les fois ensuite où j'avais parlé et côtoyé Haley l'ombre de cette soirée planait au-dessus de nous. Ce n'était plus comme avant, il s'était passé quelque chose et si pourtant cela n'avait rien de dramatique nous le sentions tous les deux.
- Tu ne seras jamais désagréable, la rassurai-je d'une voix que je voulais forte mais qui me semblait plus ou moins mal assurée. Si seulement elle savait que c'était vrai et que ce n'était pas elle qui risquait de m'importuner, mais tous les autres qui interféraient autour de nous... Et puis je me sentais un peu coupable du bal, j'aurais aimé inviter Haley, oui, mais j'avais eu besoin de partager ce moment avec Lilian, et je n'étais pas certain qu'Haley soit en mesure de le comprendre.
À peine avais-je mis un pied dans la grande salle que j'avais reconnu son visage. Son regard était fuyant, vague. Je m'étais installée à la table de ma maison assez éloignée d'elle. C'était étrange, elle était entourée de plusieurs personnes, mais c'était comme si elle était isolée du monde. Personne ne faisait attention à elle. Elle était comme invisible aux yeux de tous les autres élèves. Pourtant, elle regardait bien quelqu'un.
Haley Collins
Élève de 7ème année
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Sujet: Re: HC | This is a story about a girl who was a cloud Dim 15 Juil - 16:52
Représentations
Dessins
Portrait - 2009 - by LadyBee
Spoiler:
Haley & Stephen : "Brilliant !" - 2012 - by LadyBee
Spoiler:
Haley & Stephen : "Your touch magnetizing feels like I am floating" - 2012 - by LadyBee
Spoiler:
Haley au bal de Noël - 2012 - by LadyBee
Spoiler:
Haley au bal de Noël (2) - 2012 - by LadyBee
Spoiler:
Haley & Scott en cours de Botanique - 2012 - by LadyBee
Spoiler:
Jeune Haley - 2012 - by LadyBee
Spoiler:
Textes, Chansons, Poèmes
This is a story about a girl who was a cloud. Once she burst on a mountain and he made her burst into tears. She kept falling in love until she fell on earth. (And so the cloud became a pond.) Some trapped her and they threw rocks at her but she had nowhere else to go so she stayed. Some of them said she came from the sea but she had no memory left so she decided to go and look for it. (And so the pond became a river.) She ran from the rocks and she rained from the mountain, trying not looking back though the road was winding, and some went sailing on her face saying "I got your back" (And so the river dived into the sea.) When the girl met the sea it said "girl can you swim ?" The girl couldn't, but she didn't really mind She said "drowning in water is no different than drowning in the sky at least there are plenty of fish in the sea, right ?" (And so the girl became a seashell.) And so the girl became a seashell, poème de LadyBee
I am all the days That you choose to ignore You are all I need
I'm in the middle of your picture Lying in the reeds I am a moth Who just wants to share your light
I'm just an insect Trying to get out of the night I only stick with you Because there are no others
You’re all I need I'm in the middle of your picture Lying in the reeds You're all I need de Radiohead♫
Où suis-je ? Qu'ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais. Ah ! Ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais ? Le cruel ! De quel œil il m'a congédiée ! Sans pitié, sans douleur au moins étudiée. L'ai-je vu se troubler et me plaindre un moment ? En ai-je pu tirer un seul gémissement ? Muet à mes soupirs, tranquille à mes alarmes, Semblait-il seulement qu'il eût part à mes larmes ? Et je le plains encore ! Et, pour comble d'ennui, Mon cœur, mon lâche cœur s'intéresse pour lui. Je tremble au seul penser du coup qui le menace, Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce. Non, ne révoquons point l'arrêt de mon courroux : Qu'il périsse ! Aussi bien il ne vit plus pour nous. Extrait d'Andromaque de Racine
Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! Il pleure sur mon coeur, poème de Paul Verlaine
Wake up look me in the eyes again I need to feel your hand upon my face Words can relay nice They can cut you open And the silence surrounds you and hunts you I think I might’ve inhale you I could feel you behind my eyes You gotten into my bloodstream I could feel you floating in me Bloodstream de Stateless♫
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Spleen, poème de Baudelaire
Vidéos
Haley sur "Never Let Me Go" de Florence & The Machine, par Ruby Standiford
Holly & Haley sur "Breathe Me" de Sia, par Holly Dilay
Haley & Stephen sur "Every breathe you take" de Scala & Kolacny Brothers, par Holly Dilay
Lizlor & Stephen & Haley sur "Paradise Circus" de Massive Attack, par Lady Bee
FanMix
By LadyBee
Cliquer ici pour le détail des chansons :
the sea - my brightest diamond
the sea floated up the river into the sky
something she thought eternal something like childhood is gone…
breathe me - sia
be my friend, hold me wrap me up, unfold me i am small, and needy warm me up, and breathe me
teardrop - massive attack
black flowers blossom fearless on my breath teardrop on the fire fearless on my
water is my eye most faithful mirror fearless on my breath teardrop on the fire
rain - cécile corbel
[instrumental]
falling - florence & the machine
sometimes i wish for falling, wish for the release wish for falling through the air to give me some relief because falling's not the problem, when i'm falling i'm at peace it's only when i hit the ground it causes all the grief
foutain - sara lov
fountain, fountain we are the same
you with the water, and me with the pain turning it over, again and again
don't you wish you could throw your pennies back at them ?
ponds - biggi hilmars
[instrumental]
icebound stream - laura veirs
a battered heath on the shore will make her keep and wait for more but underneath her icebound stream the water pours, the water pours
the river - pj harvey
and we walked without words and we walked with our lives two silent birds circled by
like our pain in the river and we followed the river and we followed the road and we walked through this land
and we called it a home but he wanted the sun and i wanted the whole and the white light scatters
au port - camille
hé, petite fille ! on est jamais deux à partir y en a toujours un pour larguer l'autre pour languir au port hé, petite cruche ! avec tes pots de confiture tu partiras en sucette mais pas à l'aventure au nord
mais lui c'est différent, il est né sur le mont blanc, c'est un grand alpiniste, un amant monument, tu as perdu sa piste…
silent sea - kt tunstall
oh when i find the controls i'll go where i like i'll know where i want to be but maybe for now i'll stay right here on a silent sea
la noyée - yann tiersen
[instrumental]
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