| | "L'art aide à vivre" -PV- | |
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Nathanaël Oryon Elève de 6ème année & Préfet
Nombre de messages : 1271 Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars... Date d'inscription : 18/02/2011 Feuille de personnage Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ? Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!! Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...
| Sujet: "L'art aide à vivre" -PV- Mar 12 Juin - 14:44 | |
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7h du matin, mon réveil sonna. Je l’éteignis de suite. Aujourd’hui je n’avais pas envie de me lever. Une grande première, en fait j’avais surtout de bonne raison de ne pas vouloir me lever. Déjà je n’avais pas le moral, je ne voulais pas croisée les regards de pitié des gens qui avait assister à la scène de rupture d’hier et ensuite je ne voulais pas entendre les sarcasmes de mon meilleur qui me dirait qu’il m’avait prévenu et que de toute façon j’avais mieux à penser qu’à cette sang mêlée qui m’avait plus fait souffrir qu’autre chose. Oui il n’allait pas dans la dentelle, c’était pour cela que je ne voulais pas le voir. Je refermais mes yeux en amande dans l’espoir de me rendormir. Mais les seules images qui hanté mes pensées étaient celle de la vieil. Comment pourrais-je dormir avec de telles images en tête ? Je me mis sur mon côté gauche face au mur. J’avais eu la chance d’avoir ce lit. Je l’avais tant maudis et maintenant je le remerciais d’avoir cette emplacement. Je fixais les briques en attendant qu’il n’y ai plus une seule abeille dans ce dortoir.
9h, le dortoir était complétement vide. Les affamés de Poufsouffle étaient tous descendu prendre le petit déjeuner, emportant avec eux leurs blagues douteuses, le grognement de ventre et leur conversation puéril. C’était une chance que je ne pouvais pas rater. Je sautais de mon lit qui m’avait servi d’excuse temporaire pour ne pas affronter les autres, attrapa des vêtements préparer par les soins de mon meilleur ami, qui avait eu l’extrême gentillesse de faire ça pour moi mais à quel prix, et fila sous la douche. Douche qui fut si rapide que l’on se serait demander si je l’avais vraiment prise, seule l’odeur de mon gel douche pouvait le prouver. Je retournais discrètement dans le dortoir afin de voir si personne n’était revenu. Grande chance pour moi personne n’était là. Je pris mon sac et parti. Descendant doucement les escaliers qui menaient au salon de la salle commune pour ne pas me faire repéraient. Je sais cela fait un peu trop, mais honnêtement, je n’avais vraiment mais vraiment pas envie de croiser quelqu’un aujourd’hui.
Une fois dans les cachots, cela devint plus facile de passer inaperçu. Je me faufilais de groupe d’élèves en groupe d’élèves. D’ailleurs ces élèves me regardaient bizarrement, mais je ne voyais pas du tout pourquoi. Peut-être parce que j’étais un poufsouffle parmi des serpentard. Non ils ne seraient quand même pas aussi restrictifs à Serpentard. J’atteins enfin le grand hall, je me mis à me demander si je devais aller prendre un petit déjeuner ou pas. J’avançais doucement vers la grande salle. Des regards de méfiance étaient braquer sur moi, mais je n’en avais rien à faire des autres pour la première fois depuis des lustres. La réponse à ma réflexion fut vite trouver quand j’aperçu à la table de Poufsouffle mon très chère ami. Je fis immédiatement demi-tour et grippa les escaliers. D’ailleurs ces maudis escaliers bouger vraiment beaucoup, si cela ne fessait pas trois ans que j’étais dans cette école, ils auraient réussi à me donner le tournis et à me faire perdre. Voilà maintenant c’était certain, à éviter tout le monde comme ça, je devenais un vrai solitaire.
La solitude… Un mot que je connais que trop bien. Surtout ces temps-ci. Je venais de me faire jeter par la seule personne que j’aimais. La pire c’est que je m’étais laissé faire, sans rien dire, sans essayer de comprendre. Ce qu’il y avait de plus misérable encore c’est que mon cœur souffrait alors que ma conscience me disait que j’avais fait le bon choix. Pourquoi les histoires d’amour était-elle aussi horrible à vivre ? Surement pour punir les êtres qui veulent heureux. Maintenant je sais pourquoi je ne voulais pas m’attacher autant à quelqu’un cela fessait souffrir, encore plus que si je m’étais blessé. Voilà à quoi allait rimer ma vie maintenant. Ne plus m’attacher aux gens, fuirent ces gens, fuir l’amour car rien que le mot me donne envie de vomir et de pleurer. Bon j’allais vite m’adapter vu qu’avant de venir dans cette école, je passais mon temps seul et ce n’était pas plus mal.
Je montais jusqu’au 5ème étages, car pour le moment, il était trop tôt pour que je remette les pieds au 6ème étage, là où je m’étais fait jeter comme une paire de chaussette trouer dont on n’avait plus l’utilité. Et puis, je n’étais jamais aller au 5ème sauf pour y suivre des cours et aller aux toilettes. D’ailleurs j’y fis un détour dans ses toilettes, je sais que cela n’a pas d’importance mais j’aime bien raconter ma vie. Puis je me remis en route vers quoi, ça je ne le savais pas moi-même. Je déambulais dans les longs couloirs de cet étage. Les tableaux étaient vraiment beaux, et même s’il ne l’aurait pas été j’aurais dit qu’ils étaient magnifiques. Je me stoppais net devant une porte. Il était écrit Atelier d’art. Je gigotais la tête tout en me demandant ce qu’il pouvait bien y avoir derrière cette porte.
Je me décidais à y entrer. A l’intérieur il y avait tout le nécessaire pour faire de l’art : de l’argile, de la peinture, des toiles vierge d’autre pas… Les murs étaient semblables à ceux des autres salles du collège. Je ne savais pas très bien dessiner mais je me débrouillais bien quand même, enfin mes arbres ressemblaient à des arbres, je savais dessiner des paysages. Mon seul problème c’était les personnes, généralement on pensait que je dessinais des montres sorti tout droit d’un film d’horreur ou autre, mais jamais on avait trouvé quelque chose d’humain là-dedans. De toute façon chacun avait sa définition du mot art, sinon on n’appellerait pas cela de l’art. Et puis c’était un moyen d’échapper au conformisme que de s’exprimer avec l’art.
Enfin passons, j’étais un dessinateur très douer, en même temps moi c’était plutôt la musique qui me brancher, bref, par contre je savais faire de la poterie et de la sculpture dans de l’argile. Et puis m’amuser aller surement m’éviter de penser à ce qui s’était passé. Alors j’attrapais le nécessaire pour me mettre à faire de la poterie. Je me mis en place sur le tabouret qui était confortable et commença mon œuvre, oui cela n’allait surement pas ressembler à un chef-d’œuvre vous pouvez me croire. J’eu à peine commencé que j’entendis la porte s’ouvrir.
« Salut ! »
J’avais lancé cela dans le but de ne pas paraitre trop désagréable. Pourtant je ne m’étais pas retourné pour voir qui était entré dans la pièce. D’ailleurs comme je ne voulais voir personne, je fis semblant de m’intéresser à ma poterie. Encore je ne fessais pas si semblant que cela, vu que je m’y intéressais vraiment. Secrètement, j’espérais que cette personne viendrait me parler, car oui je ne voulais pas parler aujourd’hui mais je ne pouvais pas me résigner à ne jamais parler. En plus, si elle devait rester dans cette salle autant en profité pour faire connaissance. J’étais un garçon indécis et je l’assumais complétement. Pour ne pas la laisser penser que j’étais un mal poli fini et pourri, je repris la parole.
« Moi c’est Nathanaël et toi ? Tu es venu ici pour faire quoi ? »
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Sasha Greenhorn Élève de 3ème année
Nombre de messages : 303 Date d'inscription : 08/06/2012 Feuille de personnage Particularités: Aveugle. Ami(e)s: Casey est la plus chouette. Les cookies après. Âme soeur: J'ai une soeur moi?
| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Mar 12 Juin - 16:56 | |
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Beaucoup de gens reprochaient à Poufsouffle l’emplacement de sa salle commune. En fait, nous étions terrés dans les sous-sols, au même titre que nos amis les Serpentards. Si nous suivions une certaine logique, ça avait du sens. Les blaireaux et les serpents vivaient dans leurs trous/terriers/repère enfuis, tandis que les aigles eux, avaient des nids dans les hauteurs. Bon malheureusement cette théorie était imparfaite car les Gryffondors, dont l’emblème était le lion, étaient également dans une des tours du septième étage. Et je n’étais pas sûre qu’ils dorment dans les hauteurs de la savane, les bestioles. Mais soit, pourquoi pas. Après tous les griffons, dont visiblement on tirait le nom de la maison des rouges et ors, étaient bien des créatures ailées. Mais dans ce cas-là, pourquoi n’était-ce pas l’animal totem de la maison ? Peut-être parce que Gryffondor sonne bien que Liondor. Et puis vous me direz que je m’embête pour rien car après tout, on appelait bien les Poufsouffle les abeilles, alors que notre animal était le blaireau. Et le nom de notre n’avait rien à voir avec cette animal. Serdaigle avait du sens, les sers d’un aigle, l’oiseau, ok ok. Serpentard, le serpent tout paraissait logique jusque-là. Mais Poufsouffle ? Vous voyez le rapport ? Personnellement, je le cherche encore.
Bref je m’étais égarée dans mes pensées et déviée du sujet principal : l’emplacement de notre salle commune. Il est vrai que les tours avaient l’avantage d’avoir une vue sur le parc, d’être ensoleillées etc. Alors que nous, sous le lac, le soleil n’avait rien de naturel. Cependant, je me félicitais intérieurement d’être tombée dans une maison dont les dortoirs étaient en sous-sol ! Cela ne me faisait qu’une série de marche à descendre ou monter par exemple pour aller prendre mon petit-déjeuner ou sortir dans le parc. Je ne me voyais pas faire sept étages matin et soir pour la belle vue des tours que de toute manière, je ne pouvais pas voir. Soleil et décors artificiels ? Cela ne changeait strictement rien à mon quotidien. L’entrée derrière les tonneaux n’était peut-être pas la plus facile d’accès, je devais l’avouer. Je m’étais plusieurs fois cognée le pied sur ceux-ci mais qu’importe, ce n’était pas aussi douloureux que rater une marche. Et puis je trouvais souvent en chemin des élèves pour me guider, Serpentard ou Poufsouffle. Je trouvais d’ailleurs que nous étions bien cruels avec les vert et argent : ils ne mordaient pas tous. Bien sûr parfois j’entendais un groupe d’élève me frôler alors que je tâtonnais complètement perdue contre les murs, et ils ne s’arrêtaient pas. Mais je m’en fichais, après tout ils ne pouvaient pas deviner mon état. Ou le fait que je sois perdue. Les deux même.
Je m’étais levée vers sept heures moins dix ce matin. J’avais pris cette habitude de me réveiller quelques minutes plutôt que mes camarades –personne ne bougeait avant sept heures dix en général- parce que c’était plus commode pour moi. Les couloirs et le dortoir encore vide et silencieux, je pouvais me déplacer à mon aise sans risquer de bousculer quelqu’un. Mon ouïe étant nettement développée, le bip-bip faible de ma montre en plastique suffisait largement pour me tirer de mes rêveries. C’était d’ailleurs toujours très douloureux de sortir du sommeil, car c’était les seuls moments où je voyais de nouveau. En effet, n’étant pas aveugle de naissance, j’avais encore la possibilité d’imaginer dans mon cerveau. Je faisais ça à longueur de journée bien entendu, mais quand je rêvais c’était différent. Je pouvais me laisser porter par les images que mon esprit traçait par lui-même. Il n’y avait pas de vérités, d’approximations, juste des images. Je ne pouvais pas me tromper sur le physique d’une personne, changé au fur et à mesure. C’était juste comme ça, mon rêve et point barre. J’aurais adoré rêver dix minutes de plus chaque matin. Mais je devais me rendre à l’évidence et admettre que c’était bien plus pratique. Je pouvais me rendre dans les douches tranquillement sans encombre et quand je quittais la salle pour aller prendre mon petit-déjeuner, les couloirs étaient encore vides. Où seulement empruntés par les matinaux.
Je savais que ce n’était pas une solution à long terme et que cela donnait l’impression que j’évitais les autres. Mais j’avais besoin de prendre mes marques et mes repères avant. J’avais rapidement expliqué à mes camarades de dortoir la raison pour laquelle je me levais si tôt. Elles m’avaient proposé de m’aider le matin, mais je ne voulais pas être un poids dont il fallait s’occuper. Je devais apprendre à me débrouiller toute seule, comme je l’avais toujours fais car c’était ainsi que mes parents m’avaient élevé. J’étais aveugle, oui. Mais je n’étais pas encore bonne à jeter. Aujourd’hui donc, et comme à mon habitude, j’étais la première à finir mon petit déjeuner dans la grande salle. J’avais encore beaucoup de mal avec le porridge et le bacon. J’avais donc demandé aux elfes de maison de prévoir sur la table de Poufsouffle du riz avec du poisson ou du porc. Et de la sauce soja aussi. Ils m’avaient demandés si je voulais vraiment ça le matin et j’avais éclaté de rire. Oui, au Japon c’était ça que je mangeais tout le matin. Même si mes parents étaient anglais, ils s’étaient bien vite habitués à la tradition culinaire du pays. Et oui, j’avais toujours une paire de baguette dans mon sac ! Les fourchettes, très peu pour moi.
Alors que j’avais fini d’engloutir mon bol de riz, je me levais lentement. J’avais décidé aujourd’hui d’aller à la salle de musique du 5ième étage dans laquelle je m’étais déjà rendue plusieurs fois. J’avais laissé ma flûte et ma guitare dans le dortoir mais tant pis, il y avait tous les instruments nécessaires. A contre cœur, je sortis ma canne et commençai à m’avancer dans le hall. C’était l’heure où les élèves commençaient à descendre en masse et s’ils ne faisaient pas attention, je m’en prenais toujours un dans la tête. Je montais les escaliers lentement et prudemment, les oreilles prêtes à décrypter le moindre bruit. Me déplacer dans ce château n’était pas facile car les escaliers avaient tendance à pas mal bouger. Dieu merci, je commençais à assimiler les tableaux des couloirs et quand j’entendais par exemple le petit moine se plaindre de la taille du bout de fromage qu’on lui avait coupé, je savais que j’étais dans l’aile droite du troisième étage. Mais c’était très grand et j’avais encore du mal à m’y faire. Petit à petit l’oiseau fait son nid n’est-ce pas ? Ce matin les escaliers semblèrent être clément pour une fois car j’atteignis le cinquième étage sans encombre. Je dus demander mon chemin à un élève au hasard pour être sûre que j’étais dans le bon étage mais au final, c’était une réussite. Le cœur léger, j’avançai en serrant ma canne le long du couloir où se trouvait la salle de musique.
Tâtant le mur, je finis par trouver la porte qui me semblait mener au lieu que je cherchais. Je rangeais ma canne, fière de moi et posai la mains sur la poignée avec un sourire. Cependant lorsque je la poussais, mon nez fut envahi d’odeurs qui n’étaient pas celle qu’on trouvait dans une salle de musique. Cela sentait la peinture, le produit nettoyant, la terre et la poussière. Un bruit de fond m’indiquait visiblement que quelqu’un jouait ou utilisait de la boue car j’entendais la matière couiner alors qu’on lui donnait forme tout en trappant ses mains dans l’eau. Visiblement donc, je n’étais pas seule. Et j’avais atterrie dans la salle des Arts.- Salut !Un garçon. A environ 5mètres de moi me semblait-il. C’était lui qui utilisait la boue ou l’argile. Je n’avais pas entendu de bruit de chaise, signe qu’il n’avait pas bougé. Soit il était face à moi, soit il n’avait pas pris la peine de se retourner.
- Bonjour.
J’avais répondu poliment et doucement. Faisant un petit pas dans la pièce, je sentis une table à ma droite sur laquelle je m’agrippais. Je n’osais plus bouger, imaginant le nombre d’affaires autour de moi : pot de peinture, pinceaux, chevalets, crayons, j’en passe et des meilleurs.- Moi c’est Nathanaël et toi ? Tu es venu ici pour faire quoi ? J’adressais un sourire au garçon, dans le vide peut-être car si j’en croyais mes sensations, il était penché sur sa poterie. Ou sa boue. Ou truc du genre.
-Sasha. Je présume que je ne suis pas dans la salle de musique n’est-ce pas ? Je reportais mon attention sur le bruit de boue que l’on malaxe. Tu fais de la poterie non ? |
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Nathanaël Oryon Elève de 6ème année & Préfet
Nombre de messages : 1271 Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars... Date d'inscription : 18/02/2011 Feuille de personnage Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ? Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!! Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...
| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Mar 12 Juin - 19:50 | |
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- Bonjour.Je ne l’entendis pas bouger. Soit je m’étais montré désagréable sans le vouloir, soit elle était extrêmes timide ou soit je ne sais pas du tout. Je pensais surtout à la première hypothèse, car je me l’avouais à moi-même parfois je me montrais méchant sans vraiment le vouloir, ChaeRin me l’aillant reprocher lors de notre première rencontre, je ne pouvais que croire à cela. Enfin le fait qu’elle soit timide aussi. Je dis elle, car malgré que je ne me sois pas retourner, je savais à son timbre de voix que c’était une fille, ou bien un garçon a la voix très efféminer enfin j’avais un gros doute la dessus. Plutôt que de rester dans une atmosphère calme, et un peu sordide à mon gout, je relançais la conversation en me présentant et en lui demandant ce qu’elle faisait ici. La présentation c’était pour me rattrapait d’avoir juste dit salut, et surtout pour être poli. En revanche la question c’était mon incroyable curiosité maladive et surtout parce qu’elle n’avançait pas d’un pouce. Je trouvais cela étrange car si elle était venue dans cette salle, ce n’était surement pas pour jouer les décorations d’intérieur ou regarder les autres travaillés. Quoi que, moi j’allais bien dans les gradins des terrains de quidditch pour regarder les gens jouer, alors il était possible qu’elle soit venue dans la salle d’art pour voir les artistes peindre. Dommage pour elle, j’étais un artiste mais un artiste musicaux et mon talent en art était plus que limité. Je continuais tranquillement de malaxé le mélange de terre tout en me demandant pourquoi elle n’avançait toujours pas. Ce pourrait-il qu’elle soit réellement timide ? Après tout qu’elle soit timide ou non cela n’était pas mon problème. Au pire des cas je parlerais seul ou pas du tout. Revenons à nos moutons : la poterie. J’adorais cela. C’était un peu comme faire la cuisine, sauf que j’étais plus doué en poterie qu’en cuisine. De toute façon à part les glaces, je ne savais rien faire d’autre en cuisine. Alors autant dire que je ne savais pas cuisiner cela allé largement plus vite. Je fus stoppé net dans ma réflexion par la voix de la jeune fille. - Citation :
- -Sasha. Je présume que je ne suis pas dans la salle de musique n’est-ce pas ? Tu fais de la poterie non ?
Sasha… Pas courant comme prénom. Cela me fessais penser au Pokemon. Vous savez le dessin-animé où il y a un petit garçon du nom de Sacha qui part à l’aventure pour attraper des créatures étranges dans les contrés d’un endroit sur une planète qui n’est pas la nôtre. Ok je m’arrête de suite de penser à ça. Il fallait vraiment que j’arrête la télé et au plus vite. A partir d’aujourd’hui, je l’allumerais juste pour regarder les informations et les chaines culturelles… Non je rigole, je vais juste arrêter les dessin-animés enfin je vais essayer la tentation est forte quand on a une petite sœur chez soi. Enfin j’ai bien dit les dessin-animé, les films d’animation ça compte pas pour moi. Car je me vois mal arrêter de regarder Toys Story ou les films d’Ayao Miazaki, c’est juste impossible que je vive sans ça. C’est comme si on arrêtait de me nourrir, j’y survivrais pas. Je gigotais vivement la tête pour arrêter de penser ainsi et je me consentais sur la suite de sa phrase. Bien sûr que l’on n’était pas dans la salle de musique. Elle était aveugle ou quoi !? Il y avait que des trucs pour faire de la peinture, de la poterie, de la mosaïque et j’en passe des meilleurs. Et c’était quoi cette phrase « Tu fais de la poterie non ? ». Ça ne se voyait pas. Non je m’amuse à toucher un mélange d’argile, de marne et de silice, juste parce que je ne savais pas quoi faire de ma journée. Donc je me suis dit, aller pourquoi je n’irais pas dans la salle d’art pour être crade et pour toucher un mélange de terre qui rappeler vaguement la boue. Sérieux, il fallait qu’elle ouvre les yeux. Bien sûr que je faisais de la poterie. « Bien sûr qu’on est pas dans la salle du musique et que je fais de la poterie, ça se voit non ? Tu es aveugle ma parole »Je me stoppais net dans ma parole. Pas parce que je devenais mal poli, ça non j’en avais l’habitude, mais plutôt parce que mes paroles m’avaient fait l’effet d’une gifle, un peu comme celle que j’avais reçu la vieil. Oui cela eut l’effet d’un électrochoc. Si elle était vraiment aveugle… Cela expliquerait le fait qu’elle n’avance pas vers moi, qu’elle ne sache pas dans quelle salle elle se trouve, qu’elle me demande si je faisais de la poterie. Tout devenait clair maintenant. Elle n’était pas timide, juste non voyante. Je me levais rapidement, lançant de côté mon œuvre et m’avança doucement vers elle. C’était bien une fille. D’accord cela faisait un quart d’heure que je parlais d’elle comme une fille, mais je ne savais pas vraiment si elle en était une ou pas. Enfin c’était donc une fille cheveux brun et yeux bleu. Mais quand je dis bleu c’est bleu extrêmement clair. D’ailleurs cette couleur me choqua quelque peu. Visiblement elle était en première année, enfin je ne pouvais pas juger, j’ai déjà vu de quatrième année plus petite que des premières années. Enfin passons, euphorique à l’idée qu’elle soit réellement aveugle et surtout un taquin de nature. Je fis le tour d’elle et la regarda de haut en bas. Je sais je ne devrais pas la regarder comme si c’était une créature inconnue. Enfin pour moi elle l’était, car c’était la première fois que je voyais une non-voyante, si elle le fuse réellement bien entendu. J’approchais ma main de ses yeux et la bougea comme pour lui dire salut de la main. Aucune réaction de ses yeux. Soit elle était surement bonne comédienne, soit j’avais raison. La deuxième hypothèse était la seule que je voulais croire. J’étais aux anges, c’était la première fois que je voyais une aveugle. C’était encore plus excitant que de voir une fée manger un fruit en pleine forêt ou voir une hydre sortir de l’eau. J’avais le sourire aux lèvres et dit d’une voix enthousiasme : « Tu es vraiment… aveugle ? C’est génial… Enfin pour toi peut être pas, pour moi oui. Je n’ai jamais vu d’aveugle de ma petite vie. »Je la pris par la main et la guida vers un tabouret juste à côté de l’endroit où je faisais de la poterie et l’aida à s’assoir. Heureux comme jamais, je me remis à l’ouvrage. C’était magnifique, la première fois que j’allais parler avec une aveugle. Bon il allait peut falloir que j’arrête de parler d’elle comme d’une bête curieuse. J’essayais de me rappeler son nom… C’était quoi déjà ? Un truc avec Pokemon ? Non, ça un rapport avec Pokemon… Sasha voilà son prénom c’est Sasha. « Alors Sasha, dis-moi, ça fait quoi d’être aveugle ? Tu sais faire de la poterie ? Et pourquoi tu cherchais la salle de musique ? » La pauvre fille, en étant entrent dans cette salle, elle n’avait surement pas deviné qu’elle allait tomber sur moi. Le plus grand bavard, poseur de question et curieux de l’école, si ce n’était pas carrément de la terre. Je n’arrivais pas à m’enlever le sourire joyeux et amuser de mon visage.
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Sasha Greenhorn Élève de 3ème année
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| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Mer 13 Juin - 16:02 | |
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Le garçon semblait plus occupé par sa poterie que par moi. Je l’entendais encore malaxer la terre d’une manière qui me paraissait d’ailleurs un peu anarchique. Je n’étais pas sûre qu’il sache ce qu’il était en train de faire car j’entendais la boue se former et se déformer, comme si il n’arrivait à se décider sur ce qu’il faisait. Je ne bougeais toujours pas et lui non plus visiblement. Tant pis, je restais figée et accrochée à ma table sans faire de commentaire. Je devais avouer que j’étais un peu apeurée par l’idée d’être dans la salle d’art. C’était généralement des lieux où s’empilait une montagne d’œuvre et de choses diverses qui avait beaucoup de valeur. Je me voyais déjà trébucher sur une sculpture et la briser. J’étais adroite pour une fille dans ma situation mais tout avait des limites. Mentalement, je me représentais une pièce très éclairée remplie de série de tables, de chaises, de chevalets. Comme une sorte de slalom géant en fait. Et je devais avouer que je n’avais pas trop envie de me lancer dans un numéro d’acrobatie entre les pots de peintures ! Si le garçon était occupé, je n’avais qu’à faire demi-tour lentement, avec ma canne peut-être, et sortir sans demander mon reste.- Bien sûr qu’on est pas dans la salle du musique et que je fais de la poterie, ça se voit non ? Tu es aveugle ma parole. J’eus un rire. Combien de fois j’avais entendu cette phrase ici ! Les Anglais faisaient bien moins attention aux gens que les Japonais, il fallait bien le dire. Là-bas, on remarquait très vite ma condition et ils se mettaient tous à vouloir m’aider. C’était leur culture après tout d’être serviable. Les occidentaux eux, étaient bien plus égoïstes me semblait-il. Les vieilles dames toutes courbés au japonais tremblotant lorsqu’elles s’exprimaient et qui dans la rue me prenait la main pour m’amener au Seven Eleven du coin était une chose qui me manquait. Tout là-bas était adapté pour moi. Sur les trottoirs s’étendaient des carrés jaunes en relief, chaque relief représentant quelque chose. Ils étaient disposés tout le long de la voie, comme une mini trottoir pour non voyant. Et chaque carré avec sa spécificité. Si c’était les bandes verticales sur le relief, c’était que le chemin était droit. Un tournant ? Des petits ronds. Devant un escalier ? Des bandes horizontales. Ma canne me suffisait pour trouver le chemin, je déchiffrais les bandes jaunes et j’avançais sans trop de souci. Tout était également écrit en braille, des inscriptions sur les distributeurs de boisson aux stations de métro. C’était commode.
Ici c’était autre chose. C’était un peu débrouille toi ma grande. Les gens ne faisaient pas toujours attention et oui, j’avais déjà entendue le refrain « Mais t’es aveugle ou quoi ? » de nombreuses fois. Avant, ça aurait pu me vexer. Aujourd’hui encore, beaucoup de non-voyant l’aurait mal prit. Moi, ça me faisait rire. Le garçon venait de mettre les pieds dans le plat comme pas possible. Mais visiblement, énoncer la chose lui fit l’effet d’un éléctro-choc car j’entendis sa chaise se tourner (c’était probablement un tabouret) et il se leva, s’approchant de moi. Je ne bougeais pas, mes yeux dans le vide comme à mon habitude. Et puis je le sentis me tourner autour et un petit vent sur mon visage m’annonça qu’il agitait sa main devant mon visage. J’éclatais de rire, la main sur la bouche. Ce mec était d’une maladresse touchante. Pensait-il que je pouvais jouer la comédie ? Visiblement, il avait besoin de certaines preuves que j’étais visiblement en train de lui donner car je l’entendis pousser un soupir entre l’amusement, l’étonnement et le ravissement. Bon au moins, il n’avait pas l’air d’avoir peur de mon handicap. Oui, beaucoup de gens se sentaient toujours honteux quand ils réalisaient la chose et se mettait à prendre des pincettes avec moi, comme si j’étais une petite chose fragile que l’on pouvait briser à tout instant. Je n’aimais pas cette attitude mais en un sens je la comprenais.- Tu es vraiment… aveugle ? C’est génial… Enfin pour toi peut être pas, pour moi oui. Je n’ai jamais vu d’aveugle de ma petite vie. J’eus un nouveau rire. C’est génial… Oui oui je suis aveugle quelle merveille ! Tout cela n’était que de la curiosité innocente et je le comprenais. Moi aussi je n’avais jamais vu d’aveugle avant de le devenir, ou alors de loin. Je pensais que c’était une chose lointaine qui ne m’attendrait jamais, ni moi ni mes proches. Mais au final, j’avais vu faux. Mais les choses étaient ainsi non ? Que pouvais-je y faire ? Pendant les premiers mois après la maladie, alors que je m’enfermais petit à petit dans le noir et que mes yeux perdaient leur capacité à admirer tout autour de moi, j’avais pleuré comme une madeleine. Je me haïssais, je haïssais les gens autour de moi. C’était tellement injuste ! Je ne voulais pas être privé de ça. Je voulais voir. Et puis, au bout de plusieurs mois, environ six, les choses s’étaient tassées. J’avais appris le braille comme j’apprenais le japonais. J’avais découvert la musique, ou plutôt redécouverte. J’avais fait du solfège et un peu de flûte mais désormais, c’était une activité bien plus prenante. Mes autres sens s’étant développés, mon audition était extrêmement bonne et je m’étais même mis à la guitare. Et j’avais découvert la cuisine ! J’adorais ça, et malgré mon handicap, je pouvais passer des heures à batailler avec la balance ou le four pour faire mes gâteaux ou mes sushis. C’était presque amusant, comme un défi.
- Je suis une grande première alors ! Répliquai-je en riant.
Je sentis la main du garçon prendre la mienne et il me guida vers son plan de travail, m’asseyant sur un tabouret à côté du sien. Si sa voix en début de conversation paraissait grognonne, ma venue semblait le rendre presque euphorique. Cela avait un petit côté bête de foire mais je m’en fichais, son attitude me faisait plus rire qu’autre chose. Il avait l’air bavard, et j’aimais bien ça, je l’étais aussi.- Alors Sasha, dis-moi, ça fait quoi d’être aveugle ? Tu sais faire de la poterie ? Et pourquoi tu cherchais la salle de musique ? Waouh, ça en faisait des questions. Je ris de nouveau, faisant mine de réfléchir.
- Et bien ça fait que je peux te dire que ton lacet est défait. Je l’ai entendu traîner quand tu marchais. Je me tus une seconde, me concentrant. Ta lessive est aux agrumes, et ton parfum à la menthe poivrée non ? A moins que ça ne soit ton shampooing ou ton gel.
Je me tournais vers le garçon en souriant. Oui, mes sens étaient développés, bien plus que ceux d’un voyant. Mais c’était les seules choses qui me permettaient de me repérer après tout. Je tendis la main sur la table, cherchant un bout d’argile. Trouvant le bloc, j’en arrachais un bout que je mis à malaxer pour faire une petite boule, comme la forme d’un visage.
- Je joue de la flûte et de la guitare. J’aimerais bien essayer le piano aussi mais c’est plus difficile. Je n’ai jamais vraiment essayé la poterie, tu en fais souvent ? Je tentais à nouveau de malaxer le morceau d’argile. Tu ressembles à quoi ? Je pourrais te sculpter ! Achevai-je en plantant mes doigts dans la boule pour faire deux cavités semblables à des yeux, et une pour la bouche. Cela devait être assez grotesque, mais je m’amusais bien. |
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Nathanaël Oryon Elève de 6ème année & Préfet
Nombre de messages : 1271 Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars... Date d'inscription : 18/02/2011 Feuille de personnage Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ? Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!! Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...
| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Jeu 14 Juin - 23:08 | |
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Elle ria. Quand je lui dis qu’elle était aveugle sur un ton mécontent, elle me ria au nez. Je comprenais pourquoi, je venais de dire la vérité sans le vouloir. Cette attitude distante qu’elle avait depuis le début était justifiée en fin de compte. Je me doutais bien qu’elle avait surement du entendre ses mots plus d’une fois. Les gens étaient d’un égoïsme sans limite. Je sais, aujourd’hui je fessais moi aussi preuve de ce même égoïsme, mais j’avais mes raisons de l’être. Je voulais que l’on me laisse tranquille. Habituellement pouvait me demander n’importe quoi, venir me parler, même si l’apparence que je dégageais ne paresser pas accessible, j’aurais répondu avec bonheur et j’aurais même pris du plaisir à faire la conversation. Mais aujourd’hui ce n’était pas le cas. Pourtant ses rires et mon attitude maladroite m’amenaient à prendre un certain plaisir à la situation qui venait de dérouler. Je lui tournais autour comme un rappasse autour de sa proie. D’ailleurs elle allait devenir la proie de ma curiosité maladive. Quand je me mis à agiter ma main devant elle, elle éclata de rire et moi avec. J’avais besoin de preuves pour voir si elle ne voyait pas aussi bien la comédie que j’aurais pu le penser. En même temps, vu comment ses yeux étaient pâle, elle ne devait pas voir grand-chose, enfin c’était surement un mythe de vieux superstitieux, le fait que les gens aux yeux claire ne voyaient pas bien. D’ailleurs j’avais les yeux aussi noir que le gaie et pourtant j’avais des problèmes de vu qui empirer d’année en année. Surement parce que je fessais tout le contraire de ce que mon médecin me disait. Les lunettes étaient souvent dans leur boite et les lentilles de contact dans leur liquide le trois quart du temps. En fait je m’efforçais de mettre mes lentilles seulement quand j’avais cours et mes lunettes seulement quand j’avais mal à la tête ou quand je n’avais plus de lentille. D’ailleurs, il faudrait peur être que je m’alerte de l’état de mes yeux, car à un moment donner je ne pourrais plus faire marche arrière et portait des lunettes toute ma vie, non merci je préfère passer mon tour. Elle se mit de nouveau à rire quand je lui demandais le plus joyeusement du monde si elle était réellement aveugle, et aussi qu’elle était la première que je voyais, enfin plutôt à qui je parlais. Car en voir, j’en avais déjà croisé dans les rues de Londres. D’ailleurs une fois, j’avais même aidé un homme à descendre dans le métro tellement la société n’en avait que faire des aveugles. Bon je n’étais pas de ceux qui pensaient que les non-voyants étaient de petites choses fragiles. Ils avaient juste un sens en moins, certes l’un des plus important, mais ils y gagnaient au change. Leurs autres sens étaient extrêmement plus développer. Et puis, ils avaient le droit de vivre comme tout le monde, ils n’avaient certainement pas besoin que l’on leur rappel constamment leur handicape et que l’on prenne soins d’eux comme si c’était des bébés ou comme s’ils allaient mourir. J’étais d’accord pour l’aider à vivre mais pas pour les enfermer dans une bulle de protection. - Je suis une grande première alors ! « Oui effectivement, mais t’attend pas à ce que je sois plus gentil qu’avec les autres, dis-je en hochant la tête. »Je l’attrapais doucement par la main et l’amena là j’avais commencé mon œuvre. Œuvre qui resterait surement dans cette salle, car je n’avais pas envie pour le moment de la prendre avec moi. Enfin elle n’était même pas encore commencer, enfin plutôt elle était en cours de commencement. Alors que j’avais commencé la conversation avec sur un ton morne et un peu grognon, j’étais maintenant heureux, on pouvait même dire euphorique à l’idée de parler avec elle. Surtout d’en apprendre plus sur les non-voyants. Je sais cela donner l’impression de voir les étudier comme on étudie les créatures magique ou encore les animaux. Mais il fallait essayer de me comprendre un instant. J’étais face à l’inconnu. Et généralement quand je suis face à quelque chose ou quelqu’un que je ne connais pas, je me mets à me poser plein de question et je veux toujours en savoir plus sur lui. Par ailleurs beaucoup de personne m’avait reproché ce questionnement intempestif dont je faisais preuve. Et surtout c’était ma vitesse à dire les questions et la quantité incroyable de mots que je pouvais sortir de ma bouche en quelques minutes qui surprenait encore plus les gens. Malheureusement pour elle, elle n’échapperait pas à mon comportement démesurer face à l’inconnu. Je savais que j’étais maladroit, que je manquais de tact pas possible, mais c’était plus fort que moi. Ma curiosité prenait le dessus sur ma moralité. Alors je lui posais certaines questions, ne voulant pas me montrer trop indiscret, je posais celle qui me paresser le plus normal. S’il fut quelque chose de normal dans mon comportement bien entendu. Elle ria encore une fois, et je la suivis dans son rire mais le mien était un peu gêné. Je me dis que je n’aurais peut-être pas du poser autant de question d’un coup. Je la regardais pendant qu’elle semblait réfléchir. Soit elle pensait que j’étais complètement fou de poser autant de questions, soit elle se demandait à laquelle, elle devait répondre en premier, ou bien elle cherchait simplement les réponses à me donner. Dans les trois cas, cela me gêné quelque peu et je me remis à malaxer la boue, tout en l’humidifiant juste ce qu’il faut pour ne pas qu’elle sèche et surtout pour qu’elle soit maniable, espérant réussir ce que je souhaitais faire. - Citation :
- - Et bien ça fait que je peux te dire que ton lacet est défait. Je l’ai entendu traîner quand tu marchais. Ta lessive est aux agrumes, et ton parfum à la menthe poivrée non ? A moins que ça ne soit ton shampooing ou ton gel.
Je me stoppais net la regardant interloquer alors qu’elle me fessait un grand sourire. Certes elle avait un joli sourire qui aurait fait tomber plus d’un homme, et moi compris. Plutôt que de rester sans expression je lui souris, même si je savais qu’elle ne le verrait jamais, je ne pouvais pas la laisser sourire seule. Et puis sourire pour moi, allait me permettre d’oublier encore plus les mauvais souvenirs de la vieil. En même temps depuis que j’avais commencé à parler avec Sasha, j’avais oublié mes soucis. Ne croyez pas que j’ai un cœur d’artichaut, non loin de moi cette idée, enfin j’étais connu comme dragueur, mais enfin. Une personne, tout comme l’art pouvait m’aider à oublier les déceptions amoureuses. Enfin pour en revenir à ce qui m’étonner. Le lacet je comprenais, d’ailleurs j’en profitais pour le refaire. Mais la lessive et mon gel douche. Car oui mes dames, aujourd’hui le petit, ou grand comme vous voulez, Nathanaël n’avait pas mis de parfums. J’entends déjà des gens me huée et me lancer des pierres. Non je plaisante, je n’ai pas mis de parfum pour la simple et bonne raison que je n’avais pas eu l’intention de rencontrer qui que ce soit donc je ne voyais pas l’intérêt de me parfumer. Enfin bref, je me décidais enfin à ouvrir ma petite bouche. « Waouh, c’est prodigieux. Comment tu as su pour ma lessive et mon gel douche ? Oui parce que l’odeur de menthe poivrée c’est mon gel douche et non mon parfum. »Je me remis ensuite à mon œuvre. Tandis qu’elle prenait un peu d’argile. Je trouvais cela vraiment exceptionnel la façon dont elle cherchait l’argile. Vous me direz que tous les aveugles font cela mais pour moi c’était une grande première donc tout me semblait rose et violet. - Citation :
- - Je joue de la flûte et de la guitare. J’aimerais bien essayer le piano aussi mais c’est plus difficile. Je n’ai jamais vraiment essayé la poterie, tu en fais souvent ?
J’eue un petit rire. Alors il n’y avait pas que moi qui poser des questions à voir. Enfin la sienne était plutôt normal comparer aux miennes. Je lui souris et m’empressa de lui répondre. « Moi aussi je joue d’un instrument, enfin plutôt de plusieurs. Je suis plutôt touche à tout. Je joue surtout du violon et du piano. Mais j’aime bien la guitare et la harpe aussi. Si j’aurais eu le choix d’une école plutôt que de venir ici, j’aurais aimé aller dans une école d’art et suivre la formation classique mais je n’ai pas eu le choix de venir à Poudlard. Je fais de la poterie depuis mes 5 ans je crois. J’en suis plus sûr, c’est un vieux monsieur prêt de ma résidence secondaire qui m’a appris à en faire. D’ailleurs tous les été je vais sur sa tombe un déposer un vase fait par mes soins avec des fleurs que j’ai choisi moi-même. Enfin cela ne doit pas vraiment t’intéresser désoler. »J’avais un peu la larme à l’œil en parlant de ce vieux monsieur coréen. Il avait été très gentil avec moi, je lui en serais toujours reconnaissant de m’avoir appris tant de chose. C’est peut-être pour cela que j’allais sur sa tombe, plus parce que je le considérais comme mon grand-père que par simple politesse. Je me remis à l’ouvrage, le sourire toujours présent sur mon petit visage. C’était vraiment simple de parler avec elle. Je venais de parler d’une chose que personne ne connaissait. Et cela me faisait très bizarre car comment je pouvais me confier à quelqu’un que je connaissais à peine ? J’en avais aucunes idées. - Citation :
- Tu ressembles à quoi ? Je pourrais te sculpter !
C’était une très bonne idée. Même une excellente. Je riais un peu avant de prendre ces mains. Puis je regardais amuser l’argile. Si cela devait me ressembler je ne préfèrerais pas me voir dans un miroir. Je déposais doucement ses mains sur mon visage et lui dis gentiment et sur un air un peu amuser « Le mieux c’est que tu touches par toi-même, c’est un peu difficile de ce décrire quand on ne se regarde pas souvent dans un miroir. »Je riais de nouveau. Parfois j’avais des tournures de phrase assez étrange. Enfin c’était moi, Nathanaël Oryon, le garçon le plus maladroit de la terre. Enfin cette maladresse fessait aussi mon charme. Plein de gens me disaient que c’était mignon, même si moi je trouvais cela plutôt embêtant. « Sinon tu habites en Angleterre ? Personnellement je n’aime pas l’Angleterre, il pleut trop et je ne me sens pas moi-même ici. »
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Sasha Greenhorn Élève de 3ème année
Nombre de messages : 303 Date d'inscription : 08/06/2012 Feuille de personnage Particularités: Aveugle. Ami(e)s: Casey est la plus chouette. Les cookies après. Âme soeur: J'ai une soeur moi?
| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Mar 19 Juin - 15:38 | |
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Cette curiosité maladroite m’amusait. Cette attitude me plaisait car je la comprenais, étant de nature très curieuse également. Cela c’était d’ailleurs accentué depuis que j’avais perdu la vue et réalisé que du jour au lendemain, mon corps pouvait continuer à me lâcher. Tout était source d’exploration, le moindre objet était un véritable terrain de jeu. Je pouvais passer mes doigts sur une armoire pendant des heures sans jamais m’en lasser. Les courbures du bois, les gravures, la serrure, la vise, le moindre éclat. Je me représentais tout mentalement avec détail et patience. Je voulais me dépêcher pour pouvoir passer à autre chose, à une nouvelle découverte mais j’étais perfectionniste. Pas question de laisser mon imagination en suspens ! Je devais constamment l’aiguiser de nouvelles idées et représentations. Emmagasiné des voix, des sons, des sensations. Ne pas oublier celle d’avant. Pour toujours reconnaitre lorsque ma mère faisait du thon alors que j’avais demandé du saumon, pour savoir si la voisine avec sa canne était rentrée ou encore quel était le parfum que ma mère portait : celui que je lui avais offert ou celui de mon père ? C’était des détails certes. Mais moi, c’était la seule chose que je pouvais maitriser. - Oui effectivement, mais t’attend pas à ce que je sois plus gentil qu’avec les autres.Au moins, il était franc ! J’éclatais de rire tandis qu’il me conduisait devant la table. Il avait beau dire, il se comportait bien avec moi la preuve étant qu’il venait de me guider jusqu’à une chaise en me tenant la main. Du reste, j’approuvais son attitude. Je considérais que l’on me devait le respect comme envers n’importe qui d’autre, avec peut être un petit bonus aveugle certes. Mais si les gens n’aimaient pas ma personnalité, je ne leur demandais rien du tout et ils pouvaient aller jouer à ma mère Theresa autre part ! Parce qu’après tout je parlais beaucoup, je chantais toute seule, je touchais à tout et je passais mon temps à parler de cuisine et/ou à dire que j’avais faim. En plus, j’étais colérique et rancunière. Vous voyez le genre ? Eh bien certains n’aimaient pas ça. Tout comme je n’aimais pas les gens hautain, ni ceux qui disait ne pas être une personne qui aime les desserts. Je vous jure, vous pensiez que ça existait ! Moi, j’y croyais pas quand j’en ai rencontré une. Si vous n’aimez pas le sucre, à quoi se résume votre vie ? Y a anguilles sous roches, j’vous le dis moi !
- Et crois pas à ce que je le sois aussi ! Rétorquai-je du tac-au-tac.
C’est vrai après tout, que pensaient les gens ? Que j’étais un doux agneau ? J’veux dire on peut aussi voir plus loin que mon handicap. Enfin, ça avait toujours eu le don de m’énerver à quel point les gens voulaient vous coller des étiquettes. Avant même que je perde la vue, j’avais remarqué à quel point la société voulait nous mettre dans des boites. Nous étions ainsi réduits à quelques caractéristiques, physiques ou morales. La gentille fille, la chieuse, le bosseur, la romantique. Pensez-vous réellement que l’on puisse saisir quelqu’un en un mot ? Le réduire à ça ? C’était simplement car nous n’étions pas curieux voir égoïste et qu’il était bien plus facile de dire qu’untel était simplement comme ceci. Nous étions de toute manière dans une époque où il fallait aller plus vite non ? Recevoir plus vite, envoyer plus vite, télécharger plus vite, faire plus vite. Plus vite, plus vite, toujours plus vite. On ne prenait plus le temps de regarder ou de sentir les choses autour de nous, de profiter de la simple nature, des petites choses. A l’époque où je voyais encore, je contemplais les fleurs qui poussaient sur les bords des trottoirs Tokyoïtes tandis que tout le monde se pressait autour, téléphone en main, à planifier leur prochain rendez-vous professionnel. J’aimais à la fois ce côté dynamique de mon pays tout comme il pouvait m’insupporter. Mais en un sens, les japonais avait un rapport à la nature bien plus respectueux que nos amis les occidentaux !- Waouh, c’est prodigieux. Comment tu as su pour ma lessive et mon gel douche ? Oui parce que l’odeur de menthe poivrée c’est mon gel douche et non mon parfum.J’eus un sourire de triomphe et dans ma tête, un petit bonhomme s’agitait en faisant la danse de la joie. J’adorais ce genre de moment pour un tas de raison. Tout d’abord, parce que j’avais raison et ça c’était une fierté personnelle. Je devais me battre pour me représenter mon monde et je détestais me tromper. Et puis évidemment, j’aimais entendre le ton de voix de mes interlocuteurs changer quand j’énonçais ce qu’ils avaient mangés le midi ou leur lessive. Après la surprise, il y avait un espèce de ton qui sous-entendait le respect. Tout à coup on me prenait au sérieux, je n’étais pas juste la petite brune avec les yeux bleus dans le vague. J’avais des capacités que l’on pouvait même jugé étonnante ! Enfin techniquement tout le monde peut faire pareil. Je n’ai pas un meilleur odorat qu’un autre, je l’utilise simplement plus. Une personne qui passe la journée les yeux bandés finirait par comprendre la subtilité olfactive du monde. Enfin, une journée c’était peut-être un peu court, mais elle verra à quel point nos autres sens peuvent être utiles lorsqu’on les stimule assez pour qu’ils fonctionnent. En tout cas, maintenant Nathanaël savait à qui il avait à faire ! Je posais mon index sur mon nez et le tapotai.
- Je l’ai senti voyons ! Je me débrouille comme je peux tu sais ! Je suis habituée à me servir des sens que je peux. Expliquai-je avec un sourire non dissimulée. J’allais pas jouer les modestes quoi, j’étais contente de moi après tout.
J’entendis le garçon refaire son lacet et j’eus un nouveau sourire. J’étais trop forte ! Bon d’accord, j’arrête de me la ramener, et concentrons-nous sur l’argile voulez-vous ? Ce n’était pas facile à manier d’ailleurs, ça collait partout et je n’aimais pas des masses l’odeur ! Mais après tout c’était amusant ! J’adorais essayer de nouvelle chose et qui sait, peut-être que j’allais me découvrir un amour pour l’art ? Je ne pouvais malheureusement plus profiter des peintures, mais les sculptures je n’y avais jamais pensé tiens ! C’était un nouveau monde qui s’offrait à moi et je remerciais le hasard de m’avoir conduit dans cette pièce. Mon erreur première allait probablement devenir un superbe souvenir et qui sait, peut-être allais-je revenir ici avec Nathanaël pour continuer à sculpter non ? Ou alors pourrions-nous aller aussi jouer de la musique car il avait également l’air d’en connaître un rayon !- Moi aussi je joue d’un instrument, enfin plutôt de plusieurs. Je suis plutôt touche à tout. Je joue surtout du violon et du piano. Mais j’aime bien la guitare et la harpe aussi. Si j’aurais eu le choix d’une école plutôt que de venir ici, j’aurais aimé aller dans une école d’art et suivre la formation classique mais je n’ai pas eu le choix de venir à Poudlard. Je fais de la poterie depuis mes 5 ans je crois. J’en suis plus sûr, c’est un vieux monsieur prêt de ma résidence secondaire qui m’a appris à en faire. D’ailleurs tous les été je vais sur sa tombe un déposer un vase fait par mes soins avec des fleurs que j’ai choisi moi-même. Enfin cela ne doit pas vraiment t’intéresser désoler. J’écoutais attentivement son histoire ! Eh bien, il en connaissait des instruments, j’en étais presque jalouse ! J’eus un sourire entendu et secouai la tête en signe de négation.
- Cela ne m’embête pas, j’adore écouter les autres. Tes parents sont des sorciers ? Demandai-je avec un petit sourire.
Parce que si il était bavard, il ne savait pas qu’il était tombé sur la fille la plus curieuse de l’univers ! J’étais moi-même très bavarde mais pour le moment, c’était son tour de raconter. J’adorais découvrir de nouvelle chose via les autres et je notais déjà dans le coin de mon cerveau que j’aurais bien voulu l’entendre jouer du violon car j’adorais cette instrument. La harpe aussi, ça pouvait être chouette ! Mais d’abord, je sentis les mains de Nathanaël prendre les miennes et les déposer sur son visage.- Le mieux c’est que tu touches par toi-même, c’est un peu difficile de ce décrire quand on ne se regarde pas souvent dans un miroir. J’éclatais joyeusement de rire et me mis à parcourir rapidement son visage. Bon voyons ça. J’enregistrai mentalement chaque détail et commençai mon œuvre d’art. Ses cheveux, son nez, ses lèvres, ses paupières… Tiens ! Mais… Mais il était asiatique ?! Je tentais de contenir mon excitation et m’apprêtait à lui demander d’où il venait lorsqu’il me coupa l’arbre sous le pied.- Sinon tu habites en Angleterre ? Personnellement je n’aime pas l’Angleterre, il pleut trop et je ne me sens pas moi-même ici. Si j’avais essayé de ne pas être trop bavarde depuis notre rencontre, je ne pouvais désormais plus me retenir. J’avais donc trouvé quelqu’un qui me comprenait, qui ne venait pas d’ici ! J’eus un sourire triomphant et répondis d’une voix sur-excitée.
- Toi aussi tu n’es pas Anglais ? Tu viens d’Asie non ?! Désolé mais je l’ai remarqué avec tes yeux ! Continuai-je joyeusement. Je n’avais jamais mis les pieds en Angleterre avant, j’ai vécu toute ma vie au Japon ! C’est le meilleur pays du monde ! Enfin il ne fait pas toujours beau tu me diras, mais j’adore quand même ! J’aurais pu continuer des heures mais la politesse voulait que je me calme un peu. Tu viens d’où toi ? |
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Nathanaël Oryon Elève de 6ème année & Préfet
Nombre de messages : 1271 Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars... Date d'inscription : 18/02/2011 Feuille de personnage Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ? Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!! Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...
| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Dim 24 Juin - 21:43 | |
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Ma curiosité m’emportait toujours même quand je ne le voulais pas. C’était amusant et mignon pour certain, mais moi cela m’énerver. Je n’arrivais jamais à la contrôler et je sortais de bêtise pour énorme que n’importe lequel des animaux sur la planète Terre. J’en suis sûr, mes bêtises dépasser la superficie de la plus grosse et grand planète du système solaire. Sasha devait trouver cela amusant vu qu’elle n’arrêta pas de rire, mais moi ça me gêner. Bien que cela me gêne, je riais avec elle de ma stupide curiosité. Je lui dis que je ne serais pas plus gentil avec elle que je ne l’étais avec les autres, mais c’était faux. Elle n’était pas les autres. D’ailleurs instinctivement je venais de me contredire car je lui avais pris la main et l’avait amené à une chaise. Chose que d’ordinaire je n’aurais pas fait avec quelqu’un d’autre. - Citation :
- - Et crois pas à ce que je le sois aussi !
J’explosais de rire. Alors elle aussi n’était pas du genre super gentil. Enfin si on pouvait qualifier quelqu’un avec un seul mot bien entendu. Chose totalement stupide car pour qualifier quelqu’un avec un seul mot il faudrait qu’il ait une seule caractéristique ce qui tout bonnement impossible. Et je n’étais pas du genre à mettre des gens dans des boîtes avec marquer dessus : gentille, méchant, arrogant… Non les gens n’étaient pas faits d’une seule et une unique chose, ils ont plusieurs qualités et défaut qui empêche de le résumer à un seul mot. Et puis à quoi bon le réduire à un mot et de mettre dans le même lot d’autre personne qui ne se ressemble pas. Chaque humain est unique et il ne peut pas être qualifié d’une seule façon. Pour comprendre cela, enfin pour moi, il fallait être ouvert d’esprit et surtout ne pas s’arrête sur un seul détailler. Il faut prendre le temps de connaitre la personne, de la détailler et surtout de la comprendre. L’humain est complexe tout autant que les aliens et la nature. Et puis si on ne prenait pas le temps de connaitre, on aurait de grande surprise… Pour ma part, si on ne me connaissait pas, on me qualifierait de personne à ne surtout pas approcher, car j’avais un air hautain et détacher qui ne donner envie à personne de me connaitre. Mais quand on apprenait à me connaitre, on se rendait vite compte que j’étais quelqu’un d’assez simple et qui avait le cœur sur la main. Bon je ne vais pas mentir j’ai mes défauts aussi, je suis souvent de mauvaise humeur et un poil superficiel mais tout cela faisait mon charme et me rendait unique en mon genre. Ma curiosité me poussa à poser une question plutôt maladroite. Enfin à ce stade, elle n’était plus maladroite cette question, elle était idiote. Si ma tête n’était pas collé à mon corps on aurait pu se demander où elle était. Sasha posa son index sur mon nez et s’amusa à tapotait dessus. - Citation :
- - Je l’ai senti voyons ! Je me débrouille comme je peux-tu sais ! Je suis habituée à me servir des sens que je peux.
Comme je venais de le penser ma question était la question la plus idiote que je venais de sortir depuis un moment. Et ça façon de me répondre me l’avait fait comprendre. C’est vrai que cela couler de source. Comment fait-on pour reconnaitre les odeurs ? Réponse simple Nathanaël : On sent avec son nez. Ce que je pouvais être idiot parfois. J’avais vraiment honte de moi. Si j’aurais fait la taille d’une souris et s’il y avait eu un trou pour m’y cacher je crois que j’y serais allé sans attendre. « D’accord, dis-je en agitant légèrement la tête. »Si elle aurait pu me voir, je suis certain qu’elle aurait vu mes joue rouge de honte, voir même mon visage tellement j’étais gêné de la situation. Je refis mon lacet l’air de rien. Je me remis tranquillement à ma poterie, mais garder quand même un œil sur elle. Je sais cela peut paraitre paradoxale par rapport à mon affirmation d’avant, mais je me voyais mal la laisser face à son bloque d’argile si jamais elle venait à avoir un problème. Peut-être est-ce mon cote protecteur et gentil garçon bien élevé qui parler ou bien mon côté charmeur et servant de ces dames. Dans les deux cas, je comptais l’aider en cas de besoin. Et puis je servais mon intérêt personnel aussi, pouvoir avoir une amie en plus n’aller pas me gêner et surtout une nouvelle proie pour mon jeu de séduction et de vengeance sur Rita Minithya ne serait pas de refus. Je sais, je devenais perfide, calculateur et manipulateur mais je voulais montrer à cette demoiselle ce qu’elle avait perdu en me quittant. Mais étrangement je considérais Sasha comme une amie sur qui je pouvais compter, plus que comme un pion que je pourrais utiliser. Même si je pouvais surement compter mon nombre de véritable ami sur les doigts de ma main, une de plus ne serait pas de refus. Je me résignais moralement à utiliser Sasha comme pion. Si jamais des sentiments viendraient à naitre, ils ne seraient créer par le destin et je ne les aurais pas tissé moi-même dans un but mauvais. Je commençais à lui parler sur ma passion qu’était la musique et sur le fait que je savais faire de la poterie. J’étais un peu gêner de parler de cela avec quelqu’un que je connaissais à peine et pourtant cela me libérer d’un poids. Je n’en avais parlé à personne que j’allais sur la tombe de ce vieil homme, que ce soit ma famille ou mes amis personne ne le savait. Enfin personne sauf moi et cette tombe. Ce vieux monsieur avait été comme un grand père pour moi, j’étais heureux d’aller dans le pays natal de ma mère rien que pour le voir. Maintenant j’étais tout aussi heureux d’y retourner mais pour déposer une fleur et parler à une tombe pendant de longue heures. En y repensant les gens qui me voient assis là tous les étés à parler avec un bout de marbre doivent me prendre pour un fou. - Citation :
- - Cela ne m’embête pas, j’adore écouter les autres. Tes parents sont des sorciers ?
Cela ne l’embêter pas elle, mais moi oui. Je n’aimais pas trop raconter ma vie, soit parce que j’aimais entretenir un certain mystère, soit parce que je la trouvais tellement banal que je jugeais seul qu’elle n’intéresserait personne, donc je coupais souvent cours à la discussion. Mes parents, sujet extrêmement délicat depuis le début de l’année. Enfin maintenant que la fin d’année scolaire approcher, il devenait un peu plus dur pour moi d’en parler, même si je savais qu’il allait être dur de ne pas le faire. Car oui quel élève de Poudlard ne s’interroge pas sur le fait de savoir si la personne en face de lui avait des parents sorciers ou non ? Tout le monde la poser cette question, moi le premier. « Oui, ils sont sorciers comme tout le reste de ma famille, enfin sauf peut-être une personne que je ne connais pas encore… »Je soupirais profondément. Cette personne s’était mon beau-père. Je supposais qu’il l’était mais je n’en étais pas sûr. « Et toi, tes parents, ils sont sorciers aussi ? »Quelle belle façon de détourner la conversation. Enfin je veux dire, si j’aurais laissé un blanc monumental, elle m’aurait posé mille questions et ça je n’en voulais pas. Et puis j’étais poli donc je me sentais obliger de lui retourner sa question. Quand elle me demanda à quoi je ressemblais, je fus un peu déstabiliser avant de comprendre qu’elle voulait simplement me sculpter. Je pris donc ses mains et les posa sur mon visage. J’évitais fortement les miroirs car j’avais plutôt peur de l’image qu’ils reflétaient. Je savais que j’étais beau garçon –oui je suis narcissique– parce que je m’étais déjà regarder dans un miroir. Mais je n’aimais pas me voir, car je savais ce que penser les gens en me regardant. Et puis après avoir vu plusieurs films où l’on dit que les miroirs aident les esprits à venir dans le monde des vivants, vous commencez vite à baliser quand vous voyez un miroir. Enfin, il fallait que j’arrête de vivre dans les films et les livres moi, cela devenait inquiétant. Elle parcourra mon visage. Elle s’arrêta sur mes yeux. Mes yeux que je tenais de ma mère asiatique, d’ailleurs qu’est-ce que je ne tenais pas d’elle niveau physique. J’étais plus petit que mon frère à mon âge, je ressemblais à un asiatique alors que mon père était russe, j’avais les yeux noirs alors que j’aurais aimé les avoir bleu comme mon père ou vert comme ma grand-mère paternel. Enfin la seule différence entre elle et moi, c’était que j’étais un garçon. - Citation :
- - Toi aussi tu n’es pas Anglais ? Tu viens d’Asie non ?! Désolé mais je l’ai remarqué avec tes yeux ! Je n’avais jamais mis les pieds en Angleterre avant, j’ai vécu toute ma vie au Japon ! C’est le meilleur pays du monde ! Enfin il ne fait pas toujours beau tu me diras, mais j’adore quand même ! Tu viens d’où toi ?
Effectivement je n’étais pas anglais, d’ailleurs cela pouvait peut-être s’entendre à mon accent et surtout au mot que j’utilisais qui n’avait pas le même sens pour le Américains et les Anglais. Elle avait vécu au Japon. Tiens je n’y suis jamais mis les pieds là-bas. Je devrais peut être demandé à ma mère si je pouvais y aller. « Oui, je ne suis pas Anglais. Mais désoler de te décevoir, je ne viens pas d’Asie. Je suis Américain. Pour être honnête j’adore mes yeux mais je les aurais voulus d’une autre couleur. Mon père est russe et ma mère asiatique donc c’est pour cela que mes yeux sont bridés. Tu viens du Japon, j’y suis jamais allé, il va falloir y remédier. Par contre je suis allé en Corée, d’ailleurs j’y vais tous les ans c’est là-bas que se situe ma résidence secondaire. »Alors je n’étais pas le seul à poser des questions. Enfin elle en avait posé que trois mais c’était déjà un grand nombre pour moi. Je ne pouvais pas me laisser faire comme ça, il fallait que je contre-attaque, même si je paraissais idiot je devais le faire. « Tu n’as pas les yeux bridés, tes parents sont asiatique ? Tu es aveugle depuis…, je marquais un temps d’hésitation pour ne pas utiliser un mot que j’allais surement regretter, longtemps ? Ta couleur préférait c’est quoi ? Oh, et ton plat aussi ? Raconte-moi bien sur le Japon, s’il te plait.»
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Sasha Greenhorn Élève de 3ème année
Nombre de messages : 303 Date d'inscription : 08/06/2012 Feuille de personnage Particularités: Aveugle. Ami(e)s: Casey est la plus chouette. Les cookies après. Âme soeur: J'ai une soeur moi?
| Sujet: Re: "L'art aide à vivre" -PV- Jeu 28 Juin - 16:32 | |
| Une chose était certaine : Nathanaël était une personne très curieuse. Mais honnêtement, cela ne me dérangeait pas le moins du monde, au moins on avait de la conversation tous les deux. Et puis je ne pouvais que le comprendre, moi aussi j’avais toujours été attirée par l’inconnu. Même avant que je ne perde la vue, tout était sujet à l’exploration. Gamine, ma mère avait dû installer un système bidouillé manuellement avec des ficelles pour m’empêcher d’ouvrir les tiroirs de la cuisine car j’avais le don de les fouiller dès que je le pouvais. A la crèche, je faisais presque peur à celle qui devait me garder : dès qu’elles ouvraient le bac des jouets, elles me perdaient. Je touchais à tout, quitte à arracher des mains celui qui me plaisait si quelqu’un d’autre jouait avec. J’étais sans foi ni loi quand il s’agissait de ça, d’après ma mère. Je ne me souvenais pas trop de tout ça mais en grandissant il est vrai que je me souvenais jouer avec tout ce qui passait : même un nouveau magasin de pêche dans la rue voisine suffisait à faire ma journée. Une seule devise ? Tout ce que je ne connais pas doit être connu. Pour vous la faire simple ! Et ce n’était pas parce que je ne pouvais plus voir les nouvelles choses que je ne pouvais pas les découvrir d’une autre manière.
Je le sentis tressaillir lorsque je répliquais que je m’aidais des sens pour savoir tout cela. Visiblement, ma franchise désarmante l’avait quelque peu mis mal à l’aise. Il est vrai que j’y avais été un peu fort, et que mon intonation laisser à penser que tout ceci était évident et qu’il était bête de ne pas y avoir pensé. Mais je ne voulais pas du tout le dire comme ça, comme toujours j’avais parlé trop vite. Je comprenais très bien que les autres soient étonnés en me voyant. Honnêtement j’étais plutôt fière de moi, je me débrouillais très bien pour une personne qui n’avait pas ses yeux pour la guider. Les gens ne se doutaient d’ailleurs pas toujours que je souffrais de ce handicap, il avait fallu à Casey un bon quart d’heure avant que ma recherche infructueuse des œufs me trahissent. Je ne voulais pas cacher cela à qui que ce soit mais c’était parfois un défi personnel stupide de voir combien de temps je pouvais tenir sans être démasquée. Je poussais les limites et me challengeais moi-même constamment. Et les autres avaient parfois tendance à croire que les gens qui avaient perdu un de leur sens, ou un membre même, se laissaient abattre et restez terrés chez eux. Y en avait bien sûr ! Moi, j’avais onze ans et je n’étais pas décidée à enterrée ma vie !
-D’accord. Dit-il platement. - Désolé si j’ai eu l’air agressive, je sais que les gens ne se doutent pas de ça, je ne voulais pas être méchante. Répliquai-je avec un ton d’excuse.
Non parce qu’il fallait qu’il comprenne que je n’étais pas une méchante fille, hautaine. Et surtout pas qui utilisait son handicap comme excuse pour prendre les autres de haut en mode « Occupez-vous de moi ! » alors là pas question. Bien au contraire, j’étais autonome et je voulais être traitée à égal des autres. Oui, ils pouvaient m’aider, mais autant qu’on peut aider un voyant pour d’autre raison. Chacun avait besoin de l’aide des autres, c’était d’ailleurs le principe même de l’amitié.
- Oui, ils sont sorciers comme tout le reste de ma famille, enfin sauf peut-être une personne que je ne connais pas encore…
Je fronçais les sourcils en attendant le jeune homme grommeler et soupirer. De qui parlait-il ? Surtout, pourquoi ne le connaissait-il pas ? Oh, j’avais une idée !
- Ta mère va avoir un enfant ? M’exclamai-je joyeusement.
Parce que ça me paraissait la seule explication plausible non ? Sauf si il avait des frères et sœurs qui se mariaient ou un truc du genre.
- Et toi, tes parents, ils sont sorciers aussi ?
Et bien non pas du tout, ce n’était deux moldus pur souche. Je me souvenais encore du ton de voix de ma mère lorsqu’elle avait lu la lettre de Poudlard. Cela ne pouvait pas être vrai mais pas non plus une blague : c’était écrit en braille. Alors qui prendrait le temps de monter une arnaque pareil, et surtout qui s’en prendrait à moi une pauvre petite non-voyante. Et puis il avait eu des signes précurseurs, mais tout de même… Il y avait écrit à la fin de la lettre que quelqu’un allait venir nous expliquer tout ça dans deux jours à 13h00 pile. Et bien nous avions attendu patiemment et quand la sonnerie d’entrée avait retenti, j’avais su : quelque chose de spéciale allait arriver. Je devais avouer que j’étais tombée des nues en apprenant le monde magique. Ma mère avait eu cette stupide question de demander si la magie pouvait soigner mes yeux… Réponse négative. Mais qu’est-ce que Poudlard avait l’air intéressant ! Je trépignais d’impatience à l’idée d’aller en Angleterre apprendre la magie. Bien entendu j’étais très triste à l’idée de quitter Tokyo, mes parents, ma meilleure amie Yuria… A qui j’avais d’ailleurs tout raconté malgré le secret qu’on m’avait fait jurer ! Mais ça, ne le dites pas. En tout cas, si j’étais un peu apeurée, ma curiosité reprenait le dessus. J’étais une sorcière tout de même !
- Oui, je ne suis pas Anglais. Mais désoler de te décevoir, je ne viens pas d’Asie. Je suis Américain. Pour être honnête j’adore mes yeux mais je les aurais voulus d’une autre couleur. Mon père est russe et ma mère asiatique donc c’est pour cela que mes yeux sont bridés. Tu viens du Japon, j’y suis jamais allé, il va falloir y remédier. Par contre je suis allé en Corée, d’ailleurs j’y vais tous les ans c’est là-bas que se situe ma résidence secondaire.
Première réaction : déception. Seconde réaction : curiosité. Troisième réaction : excitation. J’eus une exclamation étouffée puis un grand sourire à son attention, tandis que d’ailleurs je continuais de modeler son visage du mieux que je le pouvais. Il avait de la chance de connaitre autant de culture, à la maison ça devait être super pour lui ! Ses parents avaient probablement pu lui donner une éducation multiculturelle ! La Corée avait l’air d’être un chouette pays mais je n’y avais jamais été : j’avais plutôt visité les pays du Sud de l’Asie comme la Malaisie ou la Thailande.
- Waouh, c’est génial ! Tu as beaucoup voyagé, à part la Corée ? J’adore l’Asie en tout cas, mais je n’ai jamais été en Corée ! Moi aussi il va falloir y remédier ! Dis-je avec un grand sourire. J’étais contente de me trouver des points communs avec le garçon et je sentais que nous pourrions bien nous entendre. Enfin, nous avions de toute évidence pleins de choses à nous raconter et j’adorais ça : les gens bavards me mettaient à l’aise ! Au moins il n’y avait pas de silence gêné. J’aurais d’ailleurs bien aimé faire de la musique avec lui, peut-être pourrait-il m’apprendre quelques trucs et vice-versa !
- Tu n’as pas les yeux bridés, tes parents sont asiatiques ? Tu es aveugle depuis… longtemps ? Ta couleur préférée c’est quoi ? Oh, et ton plat aussi ? Raconte-moi bien sur le Japon, s’il te plait.
- Non, ils sont venus travailler au Japon avant ma naissance mais ils sont anglais. Depuis que j’ai neuf ans, une maladie qui a touché ma rétine… Je marquais une pause et poussai un petit soupir. C’était ainsi… Que pouvais-je y faire ? Je décidai de reprendre plus joyeusement notre conversation. Avant c’était le doré, et toi ? J’adore le Curry Japonais, mais je préfère tout ce qui est sucré ! J’adore cuisiner d’ailleurs, surtout de la pâtisserie. Et toi ?
Nathanaël voulait aussi que je lui parle du Japon, mais en appuyant sur le bouton de ma montre, une petite voix électronique m’indiqua l’heure : j’allais être en retard à mon cours particulier de métamorphose avec une troisième année qui s’était proposée. Je fis la moue en me levant lentement.
- J’aimerais beaucoup te parler du Japon mais je dois y aller, j’ai un cours particulier… Mais on se reverra n’est-ce pas ? J’eus un petit rire à l’emploi du verbe voir. Enfin, je ne te verrais, je te sentirai ! Répliquai-je joyeusement. Oh et tu peux garder ça ! Cadeau pour te remercier de ce moment en ta compagnie. Je lui désignais la sculpture que j’avais faite de lui avec un rire, puis quittai lentement la pièce aidée de ma canne, sans manquer d’adresser un dernier grand sourire à Nathanaël.
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