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| Sous ses airs de crapaud ~Arthur | |
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Mar 12 Juin - 15:02 | |
| J'adorais les cours de métamorphose. J'aimais tout les cours en général, même les théoriques, car ça me permettait d'apprendre pleins de choses ; tout ce pleins de choses qu'avait omis de mentionner maman, ne parlant que de ce qui l'arrangeait du monde de la magie (quand elle en parlait) pendant dix ans. Dix ans que j'attendais, plus précisément, depuis que j'étais en âge de parler et de comprendre, qu'elle me raconte toutes les fabuleuses aventures qu'elle avait vécu à Poudlard avant moi, sans parler des nombreuses conquête qu'elle devait avoir au compteur. Elle m'avait déjà montré des photos d'elle de lorsqu'elle était plus jeune ; elle était toujours belle, c'était ce qui faisait l'un de ces principaux traits de sa personnalité, même si c'était d'une beauté différente – tout ce que je souhaitais, c'était de devenir tout aussi élégante et raffinée qu'elle à une époque. Après tout, c'était ce qu'il s'était passé pour ma sœur Brooke, il n'y avait aucune raison qu'il n'en soit pas de même pour moi, n'est-ce pas ? On l'avait dans le sang, ou on ne l'avait pas, et je comptais bien faire honneur à la famille Hodgkin.
Mais tout ça, pour maman, c'était du passé. Elle avait dit adieu aux belles soirées mondaines, des belles robes, des beaux bijoux et tout ce qui allait avec, et elle avait dit bonjour à une vie plus simple plus « saine » qu'elle disait en vivant comme la parfaite moldue qu'elle n'était pas depuis qu'elle avait rencontré papa. Ce n'était pas lui le coupable et même s'il n'avait pas été élevé de la même manière de ce qu'il m'en avait conté, il avait des valeurs tout aussi honorables. C'était maman, encore et toujours la seule fautive parce qu'elle avait renié une partie de sa vie ainsi que ses parents alors que papa l'aurait accepté n'importe comment : moi aussi, surtout quand on savait que mes grands parents avaient beaucoup d'argent !
Je poussai un soupir agacé reportant ma concentration sur le crapaud que nous étions censé transformer en porte-serviettes, et férue de conte de fées comme je l'étais, je trouvais cet exercice tout à fait ironique puisque à la base, tout le monde savait que les crapauds, dans les livres, se transformaient en prince pour peu qu'on leur fasse un bisou ! Je dois avouer que l'apparence du mien qui attendait patiemment sur la table qu'il passe à la casserole me rebutait un peu et je ne pouvais m'empêcher de tirer la grimace en m'imaginant devoir porter mes lèvres sur sa peau rugueuse. Il y avait nettement plus glamour comme situation, et à présent j'en voulais à ceux qui rédigeais les livres pour enfants d'avoir des idées pareilles ! Non mais vraiment, c'était n'importe quoi !
Et pourtant, je souhaitais plus que tout de voir mes rêves, enfin, se réaliser. Était-ce trop demander ? Pourquoi devait-on attendre la majorité pour se marier et avoir beaucoup d'enfants ? Ou se marier tout court, parce qu'avoir beaucoup d'enfants ne faisait pas encore partie de mes projets, et à la place je devais simplement me contenter d'imaginer quelle serait ma vie quelques années plus tard... Ça au moins, c'était permis. Je pouvais toujours passer outre la forme de mon prince qui pour le moment était la dernière chose à laquelle j'avais envie de donner un baiser mais tenter l'expérience quand même. Mais là aussi ça posait problème, parce que ce n'était pas franchement le genre de moment qu'on partageait en public, si vous voyez ce que je veux dire... Je ne voulais partager le plus beau jour de ma vie avec personne, et surtout pas dans une salle de classe, alors la seule solution qu'il me restait, c'était de voler le crapaud le soir venu lorsqu'il n'y avait plus cours, de m'enfermer dans la salle vide la plus proche et d'aller jusqu'au bout des mes envies les plus folles...
C'est donc boudeuse que je prononçai la formule magique tout en agitant ma baguette d'un air résigné, pour faire comme tout les autres qui arrivaient à un résultat plus ou moins concluant et... oh quelle surprise, du premier coup, mais voilà, je n'arrivais même pas à m'en réjouir ou même à m'en vanter, parce qu'embrasser comme si sa vie en dépendait un porte-serviettes, c'était à des années lumières de tout les projets romantiques auxquels j'avais songé depuis à peu près douze ans (oui oui, là aussi on compte la partie berceau et tout ça, parce que même si l'âge de raison ne se faisait qu'à 7 ans, j'étais certaine qu’inconsciemment, j'y avai toujours pensé. Je fis un petit sourire à Kelsey, en réponse au sien, qui semblait être satisfaite de mon travail. C'était déjà ça. Puis vint le moment où l'on devait tous remballer nos affaires car c'était déjà la fin du cours, comme de la journée, et comme il ne fallait pas que je sois en retard, je rangeai mon livre de métamorphose entre celui de Défenses Contre Les Forces Du Mal, et de Sortilèges, soulevait la chaise d'où je m'étais levée pour la remettre sous la table sans la faire grincer, et sortie en même temps que le reste des élèves, me joignant à quelques Serdaigle pour remonter vers notre salle commune.
Groupe que j'abandonnais bien vite cependant, car je me rendais compte en fouillant dans mon sac pour chercher autre chose que je n'avais plus ma plume et que j'avais sans doute dû l'oublier dans la salle de classe ; je dis aux autres que je les rejoignais et fis marche arrière, me dépêchant, parce que je n'avais pas envie de traîner dans les couloirs toute seule...
Je posai le pied sur la première marche et avait déjà levé l'autre pour descendre sur la seconde que l'escalier choisit précisément cette seconde pour dévier de sa trajectoire – comme d'habitude. Déséquilibrée, je me tordis la cheville et tombait vers l'avent, même si j'eus le bon sens de me rattraper à la rampe pour ne pas dévarouler tout en bas, m'évitant sûrement ainsi de nombreux bleus ou bosses. Il y eu un gros bruit, le temps que l'énorme marbre, bouge jusqu'à son nouveau point d'arrivée, puis le silence revint instantanément, plus pesant que jamais. Mes traits se déformaient sans que je ne puisse rien en contrôler, sous la douleur que me provoquait mon pied et je le massai durant un peu, avant d'entreprendre quoi que ce soit, inspirai puis tentai de me relever ; avant de me rasseoir tout aussi vite et de réprimer un cri de douleur en l'étouffant avec ma langue.
Je n'avais surtout pas besoin de ça maintenant, et je tapai du talon, avec celui qui était encore en un seul morceau, mais cette petite crise de colère ne servit à rien. La cheville était toute chaude et je penchai un peu la tête pour l'inspecter de plus près. Elle n'était pas encore très rouge, mais ce n'était pas comme quand on avait un faux mouvement que ça vous lançait deux minutes et que c'était terminé. Là, il y avait un pincement désagréable synonyme que l'articulation avait du en prendre un sacré coup et je mordis mes lèvres, pour ne pas me laisser aller aux gémissements, et également pour empêcher les larmes de couler sur mes joues, même si elles débordaient presque de mes yeux.
Et tout ça pour une stupide plume !
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Invité Invité
| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Mer 13 Juin - 22:57 | |
| Si on prenait en compte le fait que je n'étais pas foutu de prendre mes responsabilités, alors oui j'étais mal. Très mal. Mais comment pouvait-on me coller sur le bras un boulet pareil? Attention, j'ai beaucoup de respect pour mes camarades de classe, mais cela m'agaçais au plus haut point. Déjà que je n'étais pas très doué, si en plus je devais faire équipe avec la risée de la classe, nous n'allions pas faire long feu. Le cours de potion s'était donc très mal passé, comme je le présageais, mais cette fois, au lieu de m'ennuyer ferme, d'écouter le prof, de faire semblant de réfléchir tout en dessinant des patates - mes parchemins en était remplie- il nous avait demandé de nous regrouper par deux. Un autre Gryffondor qui se trouvait à côté de moi m'avait à moitié sauté dessus, persuadé que j'avais tout compris -c'était que je jouais bien la comédie. Autant dire qu'il avait vite changé d'opinion, non seulement je n'avais pas compris, même si j'avais un peu écouté, mais en plus je devais rattraper toutes les erreurs qu'il faisait. Au bout d'un certain temps Mme (?) Nakamura était venue vérifier le bon déroulement de la création de notre potion et je dois dire que déçue n'était pas un terme suffisamment fort pour qualifier son sentiment. Désespérée peut-être? Après avoir jeté un regard noir sur le Gryffondor j'étais sorti du cours les nerfs à vif.
J'acceptais d'échouer quand j'étais le seul impliqué, ça ce n'était pas un problème, mais que j'échoue par la faute d'un autre, ça s'en était un. Par ce qu'il avait vraiment foutu n'importe quoi celui là et si je le croisais dans notre salle commune je lui ferai surement comprendre qu'il ne fallait plus qu'il s'approche de moi, quelque soit le moyen.
Je sortais du cours en ronchonnant contre cet imbécile qui, lui, était persuadé que j'étais fautif, ben tiens! Je regardais les sous-sols d'un air dubitatif. Les cachots n'étaient pas loin, tout comme la salle commune des Poufsouffle et des Serpentard. Où? Je n'en avais évidemment aucune idée, mais il était vrai que je montrais une certaine curiosité et envie de le découvrir, juste pour voir ce qu'elles avaient de différent de la notre. Je soupirais en sentant l'humidité et les moisissures sur les murs, ce lieu n'était décidément pas des plus accueillant et il fallait vraiment aimer se loger sous terre pour accepter de tels conditions. A ce niveau là je préférais largement la hauteur de notre tour, certes plus exposée mais avec une vue imprenable sur le parc. Rien que pour ça, ça valait le coût d'être à Gryffondor. Je commençais à monter les escaliers, beaucoup moins pessimiste que je ne l'avais été quelques minutes plus tôt et saluais au passage mes autres camardes de classe en leur criant que je les verrais plus tard, vu qu'en fait, même si je les aimais bien, j'appréciais d'être un seul de temps en temps. C'était là d'un des principales inconvénients de Poudlard, j'avais beau avoir souffert de la solitude, j'étais heureux d'être aussi entouré et franchement je ne pouvais pas m'en passer mais les moments de répits étaient rares et j'espérais trouver un endroit où je pourrais me réfugier de temps à autre. Je décidais de me rendre à la tour des Gryffondors parce que comme il faisait beau, ils étaient tous partis dehors, d'où mon intérêt de m'y rendre. Je pourrais me poser pour bouquiner un peu tout en écoutant la musique, puis j'irais probablement m'entraîner sur le terrain de Quiddicth comme chaque fois que je pouvais le faire - la forme physique ça s’entretient!-.
Je commençais à être essoufflé quand j'atteignis le couloir du cinquième, un peu perdu par les infinis tournants de poudlard et j'étais surement très loin de ma salle commune. Tout à coup j'entendis un couinement un peu plus loin, vers les escaliers. Je n'étais pas du genre à courir vérifier que quelqu'un s'était fait mal ou attaqué, ou quoique ce soit d'autre, j'étais du genre prudent. Du genre qui attend patiemment que quelqu'un d'autre arrive pour aller voir si j'y étais. Ne voyant personne et entendant toujours le même gémissement inquiétant je décidais finalement de m'approcher. De loin, on aurait dit que j'avais la trouille, mais c'était surtout que je n'avais pas pour habitude de secourir les autres, j'étais loin d'être le héros légendaire des Gryffondors. Je fis un pas de plus et cela me permis d'apercevoir une jeune fille brune penchée sur sa cheville. Je me plaquais contre le mur un instant, caché. Il fallait que je reprenne mon calme, moi les filles, je ne savais pas comment les approcher. Elle avait surement besoin d'aide et j'étais le seul être capable de le lui apporter dans ce couloir. J'inspirais profondément et fis mine de rien en passant à côté d'elle, je pris alors un air surpris et catastrophé -un vrai comédien- et m'approchais précipitamment tandis qu'elle me fixait. Elle était jolie avec ses cheveux bouclés et son air de filles sage. Ça changeait des filles que j'avais rencontré jusqu'à présent, des Serpentards bien que tout à fait intéressantes, et j'irais plus loin qu'intéressante pour Lesly. Je posais de nouveau mon regard sur la fille. Celle ci était une Serdaigle si j'en croyais sa cravate et avait le regard intelligent. Je m'approchais d’elle, un sourire aux lèvres:
-Ca va? Mais non banane, tu vois bien! Ce que je pouvais être maladroit non de non de non... Je fermais les yeux un instant, ébranlé par ma stupide phrase qui entre nous n'attendait surement pas la réponse: "Oui super, ma cheville est juste foutue".
Je me rappelais alors que cette question je l'avais déjà posée. Et pas à n'importe qui, à Ana, la Serpentard du pont, et la dernière fois elle m'avait à moitié agressé. Faut dire que je l'avais lâchée m'enfin bon...
-Fais moi voir ta cheville,dis-je en m'installant à côté d'elle et en m'approchant de son pied. Non mais c'était que je faisais des progrès et pas qu'un peu! Tout à fais ravi de mon comportement, finalement assez acceptable avec une femme, je souriais pour moi-même. J'étais sacrément fier! Je posais un instant doucement mon doigt sur sa cheville en lui demandant: Ca te fait mal?
Pour une fois, pour la première fois j'approchais une fille sans cafouiller, sans la faire fuir -enfin, en même temps là elle ne pouvait pas tellement- sans la faire hurler. J'en avais fait du chemin depuis les sept ans!
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
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| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Ven 15 Juin - 15:15 | |
| Dans ma tête, je calculai déjà le nombre de pas qui me séparaient grosso modo de l'infirmerie ; la douleur, qui se faisait de plus en plus prononcée, m'empêchait de calculer avec précision, mais dans tout les cas, le résultat restait le même : c'était beaucoup trop loin et même si Mme Pomfresh avait cet instinct maternel si caractéristique, je doutais qu'elle ait les capacités de deviner que j'étais précisément en train de me vider de mon sang dans l'un des nombreux escaliers du sixième étages ! D'accord, d'accord, le sang en moins, mais ça n'en rendait pas pour autant la situation tout aussi délicate, parce que j'étais blessée, je souffrais le martyr si ce n'est plus et les lieux étaient plus déserts que jamais, et je pensais à ma belle plume qui n'attendait que moi dans la salle de cours de Métamorphose en me disant qu'avec un peu de chance Kelsey l'aurait vu et l'aurait gardé bien précieusement jusqu'à notre prochain cours où j'aurais pu lui demander de me la rendre... Non, parce qu'elle m'avait coûté cher, et j'avais dû batailler avec ma mère pendant de nombreuses minutes pour obtenir gain de cause, elle qui avait au départ jeté son dévolu sur une plume premier prix en affirmant qu'elle s'abîmerait tout aussi vite qu'une de qualité sois disant supérieure et que la changer serait moins coûteux qui le prix de départ était déjà bas. Oui. Complètement stupide. Dans mon malheur tout n'était pas perdu ; Kelsey étant une Gryffondor à la base, elle aurait l'honnêteté de la redonner à son propriétaire et non pas d'avoir la fourberie de prétendre ne l'avais jamais vu alors qu'elle l'avait caché bien précieusement dans l'un des tiroirs de son bureau fermé à double tours tout bien évidemment avec des sorts tellement complexes que même si j'étais brillante malgré ma deuxième année, je n'aurais eu aucune chance à tenter de le déverrouiller...
Et oui, j'étais à des années lumières des scénarios palpitants que j'affectionnais tant et ne pouvais que constater avec une certaine frustration non dissimulée (de toute façon les lieux étaient déserts et il n'y avait personne pour le voir) que la réalité, une fois n'est pas coutume, était tout autre. Moi qui avait pensé qu'être à Poudlard où il y régnait un flot de magie plus que n'importe où ailleurs dans le Royaume-Unis, pour le moment, je devais dire que parler de déception était un véritable euphémisme en ce qui me concernait et que si ce château avait tout de celui des contes de fée, avec les vilaines sorcières qui vivaient à l'intérieur pour retenir la princesse (Woodley en ligne de mire), pour le reste...
Pour le reste, un bruit me fit tendre l'oreille, et je détournai le visage dans cette direction pour voir de quoi il s'agissait, et là... et là ce fut comme dans un rêve, mais le genre de rêve qui n'en ai pas un parce que vous êtes parfaitement réveillé et que vous n'avait pas besoin de vous pincer la peau de dessus la main pour vérifier que c'était vraiment le cas : l'homme de ma vie, ou plutôt devrais-je dire celui qui allait devenir l'homme de ma vie incessamment sous peu (je voyais déjà notre maison et ses bras qui étaient chargés de cadeaux à mon intention) arriva un peu dans le même genre que les apparitions divines dans ces films qu'on appelait à l'eau de rose (alors qu'on est tous bien d'accord que c'était de là les meilleurs!) et je pouvais presque entendre la petite musique qu'on accolait toujours dans ces scènes en particulier : autant dire qu'il n'y avait pas de doutes possibles quant à l'identité de la personne et qu'on savait tous par avance comment cela allait se terminer après de nombreuses péripéties. Mais ça n'avait pas d'importance, puisque les aventures étaient toutes plus passionnantes les unes que les autres !
Je papillonnais plusieurs fois des cils, en espérant fortement que cela me donne l'air d'une biche qu'on avait blessé, et qu'une gentille personne (de sexe masculin cela va de soi) qui n'avait rien d'un méchant chasseur venait sauver d'un sort funeste. Je me sentais tellement moins contrariée tout à coup ! Je ne quittais pas le garçon du regard, convaincue qu'il serait assez bon gentleman pour ne pas passer son chemin comme s'il ne m'avait pas vu. Et en effet, il s'arrêta devant moi, tandis que j'avais levé les yeux, oubliant momentanément ma cheville, parce que j'étais déjà en train de retenir chacune des expressions qui passaient sur son visage (d'accord pour le moment pas beaucoup, mais chaque chose en son temps!) pour qu'il n'ait plus aucun secret pour moi et surtout que je les retienne à jamais...
-Ca va?
J'ouvris la bouche prête à lui demander de quoi est-ce qu'il parlait, et comme il indiquait mon pied, je me souvins brusquement que j'avais techniquement, d'après le diagnostic que j'avais moi même posé, la cheville foulée. Mais si c'était pour être avec en compagnie des plus agréables, je pouvais bien supporter toutes les douleurs du monde !
- Oh... quand même, il était grand temps de me reprendre, il ne fallait pas que je passe pour une potiche ! Après tout, j'étais une reine, ne l'oublions pas, je crois bien que je l'ai tordu... j'avançai la jambe pour lui montrer les dégâts. Je sus que j'avais remporté la première manche, lorsqu'il pris place sur la même marche que la mienne, et là, je crus que j'allais défaillir pour de bon. Même si je ne pus m'empêcher de remarquer, une mèche rebelle qui ne me plaisait pas du tout...
-Fais moi voir ta cheville.
Et au point où j'en étais, je voulais bien lui montrer tout ce qu'il désirait sans rechigner. Toutefois j'avais beau faire tout les efforts pour ne pas m'attarder sur cette mèche, décidément...
-Ca te fait mal?
Je poussai un profond soupir contraint, en allant chercher toute l'air disponible dans mes poumons. Sur ce coup, il n'avait pas idée !
- Tellement... me lamentai-je en trouvant le juste milieu afin de ne pas en faire des tonnes non plus, et puis après tout, c'était vrai que c'était loin d'être une partie de plaisir. Je crois que je ne vais pas pouvoir marcher pendant un long moment... dis-je mine de rien, alors que mon sous entendu n'avait rien d'un sous entendu. Mais après, ce n'était pas grave que je n'éprouverai aucun scrupules à lui demander de me porter jusqu'à l'infirmerie s'il ne comprenais pas immédiatement le message ! Dans d'autre circonstances, sans doute me serais-je déjà mise à pleurer à chaudes larmes à cause de la foulure, mais vu la tournure qu'elles prenaient... ça changeait la donne et j'avais du coup d'autres choses en tête et avait zappé l'étape des larmes comme si je venais d'apprendre un décès dans ma famille. Je passai une main sur le visage, à ce propos pour essuyer celles qui avaient couler précédemment et une fois de plus ma pupille fut attirée par sa mèche. Bon. Stop ! Sans lui demander son avis, je mis mes doigts dans ses cheveux pour les arranger à ma convenance, et lorsque ce fut fait, j'eus un petit sourire satisfait à son attention.
- Voilà. C'est beaucoup mieux comme ça, affirmai-je d'un ton presque autoritaire qui avait tout l'air de dire : tu n'as plus intérêt à y toucher maintenant ! Tu devrais te coiffer dans ce genre là plus souvent. Autrement dit : tout le temps.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Sam 28 Juil - 23:33 | |
| Il est peu dire qu'habituellement, je n'aurai même pas approché cette fille. Elle était mignonne, c'était vrai mais je n'étais pas du tout du genre à flairer les ennuis, et encore moins à supporter ceux des autres. Mais, comment pouvais-je la laisser là, blessée, alors qu'au fond je voulais bien la sauver. C'était surement mon côté Gryffondor qui ressortait soudainement, et croyez bien que je le regrettais. De puis que j'étais arrivé à Poudlard, rien n'avait eu d'importance, si ce n'est Lesly. Elle m'avait terriblement manquée et à vrai dire, elle m'avait apporté tellement de soleil, tellement de joie que désormais, j'envisageais ma vie à Poudlard d'une toute autre manière. J'étais resté le même, le garçon maladroit de San Fransisco, rieur et blagueur, bien qu'en sachant qu'un jour, tout cela me retomberait dessus, sans blague. Elle, était plus... plus gentille et sure d'elle, cela m'étonnais même parfois, j'adore son sourire et ses opinions bien choisis. Des deux, elle était très probablement la plus sincère tandis que je mentais sans remords sur moi, et ma petite vie de sorcier.
Soudain, je me retournais vers la jeune Serdaigle, y reportant mon attention. Mais qu'avait-elle bien pu faire pour tomber dans ces escaliers? Il va de soi qu'elle avait trébuché, mais à quoui pensait-elle dans ce cas là? Il fallait vraiment être déboussolé. Elle avait une expression sur le visage et je restais un instant perplexe. Bon... et? Et bien, je ne savais pas du tout ce qu'elle attendait de moi, puisque visiblement, elle attendait quelque chose. Les femmes n'imaginent même pas la pression que ça fait, je vous jure! Ces eyux qui semblait me demander de deviner me donnaient le tournis et puis de toute manière, ce qui m'importait, c'était bien sa cheville. Maintenant que j'y étais. Je la saisis donc un instant ce qui lui arracha un gémissement de douleur et la regardais. C'est clair que je ne ferai jamais carrière dans la médecine, je savais à peine reconnaitre une coupure profonde et une coupure net, d'ailleurs, y avait-il réellement une différence? Bref. Revenons en à nos moutons, ou plutôt au siens, parce que visiblement, elle était en plein rêve. J'agitais ma main libre devant ses yeux, inquiet et attendit assez patiemment qu'elle réagisse quand...
- Oh... je crois bien que je l'ai tordu...
Il ne fallait pas être Einstein pour le deviner, elle était tordu cette cheville et pas qu'un peu. Je la regardais dans les yeux pour lui affirmer ses dires et remarquais qu'elle semblait de nouveaux parmi nous. Tant mieux, si je pouvais terminer cette affaire le plus rapidement possible, ça m'arrangerait furieusement. Je lui souris et ne pus m'empêcher, au grand malheur de tous, de déclarer très fier:
-Ehhh y a pas que ça qui est tordu..., et BAM, je lui balançais un clin d'oeil. Ridicule, Arthur, vraiment très très ridicule. Cache toi.
Je me raclais la gorge, détournant les yeux tandis qu'elle ne semblait pas du tout saisir ce que je venais de dire. C'était surement très inapproprié, je le savais en plus, mais je n'avais pas pu m'en empêcher, la tentation avait été trop forte. Je crois bien que Lesly est la seule à rire de mes blagues. Moi, par chance, j'avais une auto dérision naturelle. Ce que j'avais envie de dire en réalité, c'était tout simplement qu'elle paraissait un peu perdu. D'où le jeu de mot. Je sais, c'est nul. Et je crois bien que si elle avait compris, s'aurait été encore plus gênant. Et si je venais de m'enquérir très dangereusement et maladroitement de son état mental, j'en profitais pour faire passer la sauce en me préoccupant de son état physique.
- Tellement...
Je restais là à la regarder dans le blanc des yeux, ne sachant toujours pas comment reagird evant de tels... messages... Il y en avait tellement! Venant de son expression, de ses yeux, de sa cheville, tout en elle véhiculait un message mais le truc... c'était que je ne savais pas lequel. Alors je restais perplexe, en attenant un peu plus de sa part. Car évidemment, si elle s'était tordu la cheville, elle avait mal, ça tombait sous le sens.
-Je crois que je ne vais pas pouvoir marcher pendant un long moment...
Elle comment à gémir et à m'implorer du regard et c'est à ce moment que mon esprit masculin capta son esprit à elle, féminin. Donnc... Elle voulait juste que je l'aide non? C'est sr qu'avec une jambe, elle ne ferait pas beaucoup de chemin. Je lançais un bruyant "OOhhhhhh" révélant ainsi que je venais de comprendre ce qu'elle voulait et je commençais à la tenir par l'épaule afin de la prendre dans mes bras. Ce que j'étais généreux tout de même.
-Oh, je suppose que... l'infirmerie peut-être? questionnais-je en passant mon bras sous ses genoux. Je commençais à marcher, la jeune Serdaigle dans les bras et comme le chemin risquais d'être un peu long, je tentais de meubler comme je le pouvais le couloir vide. Alors, tu es de Serdaigle hein? Chez les sorciers, vous soignez surement plus facilement que les moldus.Les potions tout ça quoi...
Niveau de discussion: 0. Il n'y avait rien de pire, je dit bien riennn, que de balancer des phrases aussi inutiles. Et pourtant, c'était bien comme ça que j'étais devenu populaire. En plus des farces que je réservais à certaines personnes. N'importe qui, cependant, m'aurais trouvé ridicule, j'aurais tout aussi bien pu parler du beau temps que ça aurait été bien plus intéressant. Mais peut-être ne m'écoutait-elle même pas car, un instant après, elle guida sa main vers mon visage, je louchais dessus et vis qu'elle malmenait une de mes mèches. Non mais... Elle passa sa main dans mes cheveux et je restais coi, regardant son sourire satisfait. C'était pas parce qu'elle était incapable de marcher qu'elle pouvait tripoter mes cheveux. Enfin, en même temps, ce n'était pas désagréable, elle me gênais cette mèche, mais je m'y étais habitué.
- Voilà. C'est beaucoup mieux comme ça. Tu devrais te coiffer dans ce genre là plus souvent.
Ok. Enfin, avec ou sans la mèche, moi, je ne faisais pas trop la différence. Nous nous approchions de l'infirmerie et je n'avais pas perdu mon ridicule sens de l'humour . -Tu devrais en faire de même pour les escaliers. Les éviter, si tu vois ce que je veux dire.
C'était moi ou bien je n'étais vraiment pas doué avec les filles?
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Ven 3 Aoû - 14:17 | |
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-Ehhh y a pas que ça qui est tordu...
Je battis des cils sans comprendre un traître mot de ce sous entendu, mais n'en fit rien. J'allais passer pour une idiote si je demandais des explications, et comme l'idée de base, était avant tout de me montrer sous mon meilleur jour... Tout du moins d'essayer, et j'espérai, à présent que je réfléchissais un peu, qu'il n'avait pas capté l'air déformé par la douleur qui m'avait habité pendant quelques instants lors de ma chute ! Je regrettais de ne pas avoir de miroir à portée de mains ; j'en avais bien un en réalité (sortir sans glace de poche du dortoir, c'était comme de se balader toute nue dans les couloirs de l'école !) précieusement rangé au fond de mon sac, mais si je m'en emparai pour m'arranger les cheveux devant mon preux chevalier qu'allait-il penser de moi ?! Que je m'intéressais plus à mon apparence qu'à sa personne ? Je tirai nerveusement sur quelques mèche en espérant que cela fasse l'affaire, tout en souriant bêtement à sa remarque, l'esprit encore tout embrumé, à cause de tout ce qu'il venait de se passer, tout ça en quelques minutes seulement ! J'agrémentais même le tout d'un petit rire. Rire sur commande, c'était un domaine dans lequel je me débrouillais bien, si bien qu'il paraissait authentique, du moins pour celui que j'avais choisi ! Je savais également faire le ironique, faites moi penser à vous le montrer un de ces jours...
Être une fille n'était décidément pas de tout repos !
Même si pour rien au monde, je n'aurais échangé mon corps avec celui d'un garçon, qui lui était censé représenter le symbole de la virilité, alors que nous autres, les filles, nous avions la possibilité de nous pomponner pendant des heures, et c'était toujours très apprécié de la gente masculine ! Alors quand parfois, je voyais ces espèces de souillons qui s'habillaient comme des hommes lorsqu'elles ne portaient pas leurs uniformes, c'était un véritable affront, et je ne me retenais jamais de faire une petite remarque désobligeante à leur passage. On avait pas idée, de faire des choses pareilles ! Il ne fallait pas qu'elles s'étonnent, si ensuite, de charmants garçons ne venaient pas leur rendre service lorsqu'elles se foulait la cheville dans les couloirs...
Je n'avais de cesse de renouveler mes soupirs, en plus de mes sous entendus, en espérant très fort que le message finisse par passer, car c'était nettement plus romantique, que de demander d'une voix d'ours, s'il pouvait bien me porter à l'infirmerie et que ça saute, sous peine de mourir sous la puissance de mes griffes ! Et puis, je n'étais pas un ours, et ne comptait pas le devenir un jour, alors je préférais m'en tenir à cette petite mise en scène pour laquelle j'étais parfaitement taillée pour le rôle !
Alors, il n'y avait pas de mots assez forts pour expliquer combien j'avais la sensation de voler sur un petit nuage lorsque je me sentis soudainement soulevée du sol comme une petite fleur qu'on vient porter à ses narines pour en sortir le parfum ! Une belle fleur, voilà ce que j'étais pas un espèce d'ours brun mal léché ! Je passai mes bras autour de mon prince par sécurité ; on ne sait jamais , je venais de me fouler une cheville, je n'avais pas envie que ce soit le cas pour l'autre, signe que je ne lui faisais pas une confiance totale, ce qui était la première raison, alors que le seconde était tellement plus glamour, car comme ça, je pouvais prolonger le contact physique jusqu'à son maximum et...... je crois que j'allais m'évanouir !
Même si j'allais faire l'effort de tenir le coup rien que pour ses beaux yeux, parce que si je perdais connaissance, je ne pouvais plus l'admirer, et ça, c'était quelque chose dont je ne pouvais pas me passer !
-Oh, je suppose que... l'infirmerie peut-être?
Je le laissai me porter sur quelques mètres en découvrant le monde sous un œil nouveau, puisque je flottais littéralement !
- J'espère que je ne suis pas trop lourde ? Interrogeai-je en feignant l'inquiétude, mais il pouvait me répondre oui dans l'instant que je ne risquais pas de le lâcher pour autant ! Qu'il ose me dire que j'étais grosse, et je ne répondais plus de rien, c'était lui qui risquait de connaître ce que c'était qu'une femme en colère ! Et puis ça aurait été tellement dommage, parce que n'est-ce pas que nous formions un si joli couple bien assorti ? Je détestais les journaliste du Daily Poudlard de ne pas se trouver dans le coin en cet instant ; ils n'étaient jamais là lorsqu'ils s'agissait d'immortaliser le plus beau jour de la vie d'une jeune fille en fleurs, mais dès qu'il fallait aller chercher des noises, ah ça oui, c'était toujours les premiers au courant ! Ce n'était qu'une bande d'incompétents, de chacals, de...
- Alors, tu es de Serdaigle hein? Chez les sorciers, vous soignez surement plus facilement que les moldus.Les potions tout ça quoi...
- Tu es moldu ! M'exclamai-je attendrie. Enfin... Non pas toi, me repris-je, mais ta famille oui alors ?! J'eus un petit soupir. Je n'ai jamais bu de potion de quoi que ce soit, a mère a une une perte de mémoire, elle ne sait pas qu'elle est sorcière... expliquai-je blasée de cette pensée, et la seule chose qui pouvait encore faire croire qu'elle en était belle et bien une, c'était sa baguette magique ; bien rangée au fond du tiroir de sa table de nuit, donc, qu'elle ne lui était d'aucune utilité. Parfois, je le demandais si je n'avais pas été échangé avec un autre bébé à ma naissance, quand je voyais la mère qu'on m'avait affublé. Comment pouvait-on avoir ne serait-ce que le quart de la moitié, les mêmes gènes ? Quand je voyais les autres mamans, toutes maquillées et bien habillées à la sortie de l'école, alors que la mienne m'attendait les mains dans les poches de son pantalon en jean tout usé et qui lui remontait jusqu'au nombril, il y avait toujours ce sentiment de honte qui s'emparait de moi, et souvent, je faisais comme si je ne la remarquais que lorsque j'étais assez loin de toutes mes copines pour qu'elles ne voient pas ce désastre... Même si c'était inévitable, elles l'avait vu, ça c'est sûr !
C'était pour ça que mon envie de perfection ne s'étendait non pas seulement sur moi, mais également toutes les autres personnes qui gravitaient autour de moi ; et pas le contraire ! Que mon preux chevalier se le tienne pour dit !
-Tu devrais en faire de même pour les escaliers. Les éviter, si tu vois ce que je veux dire.
Je piquai un fard. Quel culot !
- Plutôt compromettant lorsqu'on a envie de se rendre en cours ! Je relevai le menton pour afficher tout mon dédain mais ne perdais en rien de ma superbe, car tout un tas d'idées nouvelles avaient jailli durant ce court laps de temps, et m'empressai donc de les exposer :
- Ou sinon, il faudrait que je reste dans ma tour d'ivoire de Serdaigle, pour attendre désespérément qu'on vienne me sauver... retrouvant ma douceur rien qu'à cette simple perspective...
Qu'est-ce que j'étais bête ! Parce que c'était peut être ça son rêve le plus fou ! Venir en aide alors qu'elle était retenue prisonnière, la plus belle des princesses de Poudlard !
- Et comment s'appelle mon sauveur ? Lui demandai-je alors que nous avions oublié cet échange de politesses. J'oubliais presque même que j'étais blessée. Pourvu que l’infirmerie soit encore loin !
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Invité Invité
| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Mer 9 Jan - 11:30 | |
| Pour ainsi dire, j’avais jamais eu beaucoup de mal à être aimé des autres. C’était quelque chose que j’avais en moi, comme mon grand frère l’avait en lui. C’était comme ça. Après, ça venait très probablement du fait que j’aimais aider les autres, que j’étais toujours ouvert à toutes propositions, que j’étais respectueux, etc. Lesly me disais alors que j’étais un peu trop gentil avec les autres. Non pas qu’elle ne le soit pas elle ! C’est juste que Lesly était pas nouvelle à San Francisco, elle y était née. Du coup, forcément, moi qui venais de Mexico, j’avais vécu reclus dans notre gigantesque maison, près de ma mère, d’abord puis près d’une bonne. Elle m’a appris la valeur des choses, et surtout ne pas devenir une espèce de gros bourgeois prétentieux et arrogant. Pour ça, je la remercie ! Voyez comme les autres gosses de riches se comportent !
Sérieux, j’en avais juste ma claque de fréquenter les gros bourgeois de San Francisco. Mon père avait de l’argent, oui, mais on en a jamais fait l’étalage. Question de principe, c’est tout. Mon frère, c’était le parfait exemple, j’ai jamais manqué de rien quand j’étais petit. Je sais que j’ai eu beaucoup de chance et que je suis probablement la dernière personne à plaindre mais comme tout le monde, y avait une ombre au tableau. Je vivais désormais avec mon frère et sa copine, bien loin du chic de San Francisco, bien loin de Lesly. Bordel, j’avais tout perdu quand mon père était parti ! Mise à part l’argent, encore une fois, léguée à mon frère. Alors bien sûr, j’avais largement de quoi vivre, etc. Mais je préfèrerais de loin avoir mes parents près de moi. Je soupirais intérieurement en y pensant, parce que la jeune Serdaigle me rappelait les filles que je fréquentais à mon école, aux USA, avec Lesly. En fait, elle avait l’air de faire vachement attention à son physique, ce qui n’était pas plus mal quand même, hein.
Parce que cette jeune fille me rappelait mon enfance, je décidais de me montrer plus aimable que je ne l’étais déjà. Habituellement, j’avoue que je la regarderais avec indifférence, la porterais mais prendrais ça pour une corvée plutôt qu’autre chose. Mais là, c’était presque un plaisir de me relier à mon passé. Je lui souris finalement, la pris dans mes bras, et sans nul doute que j’y parvenais sans aucun problème vu que j’étais quand même assez baraqué pour mon âge et qu’elle était pas mal fluette. Elle me regardait avec des yeux de merlan frit.
- J'espère que je ne suis pas trop lourde ?
Et moi, j’étais obèse !
C’était quand même drôle qu’elle me pose la question, parce que j’allais surement pas répondre : « Ahhh si, justement, donc si tu pouvais faire un effort pour marcher, ce serait vraiment top. » Et puis non, hein, elle était pas du tout lourde! Je me contentais de lui sourire et de ne pas tomber moi –même, parce que là, ça devenait pas évident avec les escaliers à descendre. Enfaite, j’aimais quand même bien l’idée de la ramener à l’infirmerie et de l’aider. J’aimais aider les autres. Et puis bon, là, c’était quand même une fille, ça fait toujours plaisir.
- Tu es moldu !
J’observais un moment son regard attendri. J’avais vraiment pas besoin de lui mentir à elle. Alors non, mes deux parents n’étaient pas moldus. Mon père l’était en vérité, et avait épousé une sorcière. J’étais donc un sang-mêlé, mais je ne me souvenais pas avoir déjà pris des potions pour me soigner, vu que ma mère avait disparu assez tôt. Je n’eus pas le temps de développer que la belle Serdaigle souriais avec attendrissement et bonheur.
-Non pas toi, mais ta famille oui alors ?!
Plus ou moins du coup.
-Enfaite je suis un sang-mêlé, mais j’ai jamais vraiment connu ma mère donc bon… je lui explique en prenant un air gêné. C’était la première fois que j’avouais à quelqu’un que j’étais un sang-mêlé, parce que les reproches de Lesly m’avaient refroidi. Carrément.
J’ai pendant un moment le regard un peu triste, et je m’en veux terriblement. Pour Lesly, de lui avoir mentit alors qu’elle était mon amie. C’était quand même dommage, super dommage même. D’autant que maintenant, elle allait me détester. Alors comme je partais d’un mauvais pied, je préférais autant devenir l’amie de cette fille. Pour ça, il allait falloir que j’arrête de la vanner.
-Je n'ai jamais bu de potion de quoi que ce soit, ma mère a une une perte de mémoire, elle ne sait pas qu'elle est sorcière...
-On tous les deux des problèmes avec nos mère alors… Je lui dis en lui faisant un clin d’œil. Bon, ça démarre bien, on a un point commun. Ca va quand même toi ? Parce que ça doit quand même pas être évident de rentrer à Poudlard, comme ça et découvrir que sa propre mère est une sorcière, mais qu’elle ne s’en rappel plus. T’es une sang-mêlé aussi ? Elle pourrait me comprendre alors ! Parce que, si on avait tous les deux des problèmes familiaux, c’était déjà un peu de soutien ici.
Quelque part, j’ai du mal à dire si j’ai connu ma mère ou non. A Mexico, je me souviens seulement de ses beaux yeux bleus dont j’ai hérité. Peut-être qu’on pourrait, cette Serdaigle et moi, trouver les photos de jeunesse de nos mères, à Poudlard ! Ce serait vraiment trop cool ! Je ne savais même pas à quelle maison elle appartenait, c’est fou !
-Et si on allait fouiller les registres ensemble ? Ca c’était une bonne idée ! Bon, je ne savais pas trop si la Sedaigle était dans le genre à aller à la bibliothèque, ou de trainer avec moi, mais bon, elle avait l’air super sympa, non ? On trouverait surement quelque chose sur elles ?
J’étais soudainement plus joyeux ! Ce serait vraiment parfait ! Mais c’est là que j’ai balancé quelque chose de complètement stupide, quelque chose, ce genre de remarques qui fait fuir tout le monde. J’étais un peu maladroit, c’était un fait quand même, mais je ne pouvais pas aller contre. Du coup rien de surprenant qu’elle réplique sur la même logique. Compromettant pour se rendre en cours, oui, c’était sur. Mais visiblement très dangereux aussi .
- Ou sinon, il faudrait que je reste dans ma tour d'ivoire de Serdaigle, pour attendre désespérément qu'on vienne me sauver...
-C’est un perspective, je ris devant sa rêverie. Elle me fait marrer cette fille ! On la croirais tout droit sorti d’un conte de fée. Et je suis certain de pas me tromper en disant qu’elle croit au prince charmant, je me trompe ? Et puis je la vois très bien en haut de sa tour en soupirant, lassée, enchantée attendant que l’on vienne la libérer. C’était vraiment trop drôle !
- Et comment s'appelle mon sauveur ?
Le pire, c’était quand même que je m’appelais Arthur hein. Arthur, parce que si elle était un peu cultivée, et surtout élevé comme une moldue, elle saurait que Arhur avait été une sorte de prince avant de devenir un roi. Comme c’était ironique !
-Arthur, pour te servir, je la gratifiais de mon plus beau sourire et j’étais sur qu’à ce moment, je ressemblais vraiment à un de ces gars en jupette dans les films de moyen âge. J’étais surement assez courageux pour combattre un dragon –même si je serais surement croqué, cramé, calciné, la grande règle de 3C dans le guide du prince charmant- mais je n’avais pas ce genre de motivations. J’aimais simplement aider les autres, c’est tout. Et toi ?
C’était quand même la moindre des politesses. On atteignait le deuxième escalier, et j’en profitais pour réajuster la jeune fille, qui commençait à me glisser des mains. Avec delicatesse bien sur ! J’étais bien enfaite. J’avais l’impression de pouvoir rire et de trouver un peu de douceur et surement de compréhension. Donc de calme. Et ça faisait un bien fou avec tout le bazar dans la salle commune des Gryffondors!
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Prudence C. Hodgkin Élève de 4ème année
Nombre de messages : 598 Localisation : Là où ca brille ! Date d'inscription : 04/07/2011 Feuille de personnage Particularités: Précisément celles que je ne dirais pas. Ami(e)s: Tout ce qui brille et qui coûte cher ! Il faut savoir se montrer sensible aux belles choses... ! Mais Elleira et Brook aussi ! :) Âme soeur: Je suis une Princesse Charmante qui attend désespérément son Prince Charmant... (avec un bon porte-monnaie si possible !)
| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Lun 14 Jan - 13:23 | |
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-Enfaite je suis un sang-mêlé, mais j’ai jamais vraiment connu ma mère donc bon…
Je me tortillai légèrement dans ses bras pour avoir une position que me permettait de… Ah voilà, comme ça, je pouvais voir son visage en même temps que de lui parler, et surtout je pouvais voir son grand sourire avec ses dents parfaitement alignées e ce petit éclat au coin de l’œil qui, aaaaah…
- Ah bon ?? J’allais lui demander pourquoi, la mine franchement étonnée, mais me repris au dernier moment… Ah bon… le ton était tout de suite plus détaché laissant libre court à mon prince charmant de me raconter sa dramatique histoire ou pas….
Parce que bien sûr qu’elle était dramatique ! N’y avait-il pas de dramatiques histoires dans tous les contes de fées ?? Je n’étais pas peu fière d’avoir sur me contenir, parce que c’était une chose que me reprochait souvent maman – en même temps, elle me reprochait beaucoup de choses – de parfois manquer de tact. Je ne voyais pas les choses de la même manière évidemment, tout ça ce n’était que des sottises et elle les disait dans le seul but de m’énerver, je le savais, parce que ce n’était pas plutôt un intérêt de ma part envers mon interlocuteur si je lui posais toutes ces questions ? Déjà, j’imaginais le terrible récit qu’il allait me conter ; oui, j’espérais bien qu’il allait le faire, ce n’était qu’un sous-entendu, mais j’étais curieuse et je venais déjà de subir la frustration de ne pas aller jusqu’au bout de mes pensées par politesse, en récompense, j’avais bien le droit à un résumé détaillé de ses aventures !
-On tous les deux des problèmes avec nos mère alors… Ca va quand même toi ? T’es une sang-mêlé aussi ?
Je poussai un soupir savamment calculé pendant que je me raccrochais un peu plus à son cou.
- Oui, parce que mon père est moldu. Mais j’ai tellement eu peur d’être une Cracmol parce que ma mère n’utilise jamais sa baguette magique parce qu’elle trouve qu’elle « n’en a pas besoin ». Non mais à quoi ça sert alors ? En plus, elle ne m’a jamais laissé l’utilisé, je suis sûre qu’elle a fini par pourrir dans le tiroir où elle l’a rangé ! Tu ne trouves pas ça sidérant ??? Je cherchais son approbation, la mine scandalisée.
C’était quelque chose que je n’avais jamais compris ça. De la voir renier ses origines comme si c’était une maladie et qu’il fallait qu’elle se tienne éloignée de tout ce qui la rattachait de près ou de loin à la magie. Peuh ! J’aspirais à un bien meilleur avenir que de dégoter les meilleurs prix des produits sans marque dans les supermarchés, alors grand bien lui fasse !
-Et si on allait fouiller les registres ensemble ? On trouverait surement quelque chose sur elles ?
J’avais le cœur battant parce qu’on se rapprochait de plus en plus de l’infirmerie et que je ne voulais pas quitter mon bel aventurier si vite. C’était toujours quand on avait besoin que les escaliers bougent pour nous emmener trois étages plus haut qu’il fallait qu’ils se prennent pour la Belle au Bois Dormant des temps modernes !
Aussi son idée m’emballa-t-elle sitôt exposée. Pourquoi n’y avais pas pensé plus tôt ! Je savais que ma mère n’avait rien d’une petite fille posée comme elle l’était aujourd’hui dans ses pulls de jardinière qui sentaient les bégonias, et qu’elle avait eu une enfance sulfureuse. Papa avait déjà essayé de me raconter deux ou trois histoires et c’était de lui que je tenais toutes ces informations ; maman était rentrée au même moment et avait proclamé que de toute façon c’était du passé, que ça n’avait rien d’un exemple, avec une voix de grand-mère rongée par son passé. Je n’avais pas pu en savoir plus, mais avec ça, les choses allaient changer, c’est sûr !
- Je sais déjà dans quoi chercher !!! M’exclamai-je ravie. Dans les dossiers des élèves perturbateurs, c’était obligé ! Mais tu sais où est-ce qu’on peut le trouver ? Est-ce que… est-ce qu’on va devoir entrer par effraction dans le bureau de Monsieur O’Connelly ? Aussi réjouissante me paraissait le plan de trouver des informations sur la jeunesse de ma mère, contourner le règlement pour se faire, me faisait un peu peur, je n’aimais pas trop enfreindre les règles, même lorsque je les trouvais idiotes, comme cette terrible nuit avec Ruby où nous étions allées chercher Nawal qui s’était perdue dans le château…
C’était aussi pour ça qu’il devenait de plus en plus important de connaître le prénom de mon valeureux chevalier !!!
-Arthur, pour te servir.
J’eus une exclamation de surprise et comme je m’étais agitée sous le coup de cette INCROYABLE révélation, j’avais manqué de glisser de ses bras, aussi me rattrapai-je au dernier moment, les joues rougissantes de gêne, mais encore et surtout d’excitation !!!
- Oups, désolée. Je ne me rendis même pas compte que je me dandinais une seconde fois comme si on venait de m’apprendre les cadeaux que j’allais avoir pour mon anniversaire. Alooors ? Demandai-je la voix un peu plus aigüe qu’à l’ordinaire. Où est-ce que tu caches Escalibur, ton épée magique ? Un roi ! Encore mieux qu'un Prince !!!
Si alors ça, ce n’était pas l’ultime signe que nous n’étions pas fait l’un pour l’autre, alors je n’avais plus qu’à terminer dans un couvent !!!
- Et la princesse que tu tiens dans tes bras s’appelle Prudence !!! Comment ça, ça ne se faisait pas de parler de soi à la troisième personne ? Ce n’était quand même pas ma faute si Arthur avait des manières de gentleman qui me faisaient fondre !!!
La porte de l’infirmerie se matérialisa soudain dans mon champ de vision, et ma bonne humeur fana quelque peu – je ne voulais pas le quitter si vite ! Lorsque nous passâmes l’entrée, Mme Pomfresh, après lui avoir rapidement expliqué la situation, lui indiqua un lit où m’asseoir, pendant qu’elle allait chercher la potion nécessaire et de lui ordonner de retourner en cours, ne me laissant même pas l’espoir de croire qu’il allait encore un peu me tenir compagnie. Je me laissais faire, fragile, comme une fleur qui vient tout juste d’éclore…
- Et bien je suppose que c’est ici que nous allons devoir nous quitter… Mon regard se perdit au loin, avant de revenir subitement vers Arthur, mais j’espère que tu reviendras me sauver des terribles griffes de Mme Pomfresh pour qu’on puisse aller regarder les registres !!!
Réparer ma cheville foulée n’allait sûrement prendre que quelques minutes pour l’infirmière, mais c’est qu’il m’en coutait tellement de laisser mon prince disparaître dans la nature !!!
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Invité Invité
| Sujet: Re: Sous ses airs de crapaud ~Arthur Sam 26 Jan - 18:34 | |
| -Ah bon. Ah bon…
C’était pas vraiment facile de balancer comme ça à cette fille que j’avais jamais vu ma mère. Je l’avais vu, oui, mais je ne m’en souvenais pas du tout. Et puis, je considérais notre bonne comme ma mère, vu que c’était elle, et elle seule qui s’était occupée de moi. Donc, parler de ma mère ne me réjouissais pas des masses, je devais avouer. Après, bien sur, je rêvais de savoir quelque chose sur ma vrai mère, pourquoi elle était partie, quand, et pourquoi elle n’était tout simplement pas… pas là, avec nous. C’était quand même dingue cette histoire de disparition ! Voir carrément impossible ! i elle était partie, pourquoi l’aurait-elle fait ? Mon père n’était pas un tendre, mais il n’était pas violent avec sa famille. C’était même un bon père si on omettait qu’il jugeait inacceptable que l’un d’entre nous devienne une « tapette ».
-Ouais, tu sais, elle est parti quand on était petit alors… ben c’est bête quoi, je savais plus trop quoi dit alors je regardais ailleurs. Ca me gênait presque de ne pas pouvoir en dire plus. Parce que y avait rien d’autre à dire enfaite.
J’haussais les épaules et lui souris, cachant ma tristesse. Un homme ne pleure pas, à moins d’avoir une poussière dans l’œil. Et là pas de risque, la jeune Serdaigle que je portais dans mes bras était parfaitement propre, justement. Du coup, pendant qu’elle parlait, j’avais pas vraiment écouté, perdu dans mes pensées comme je l’étais. Ma mère. Oui, et si on pouvait retrouver sa trace à Poudlard ? Parce que à ce qu’en savait mon grand frère, contrairement ce qu’on pouvait penser, ma mère était certes mexicaine mais elle avait vécu en Angleterre toute son enfance. Donc c’était plus que probable vu que c’était une sorcière !
-Tu ne trouves pas ça sidérant ?
Je la regardais complètement ébahis et tentais de me rappeler de ce qu’elle venait de dire, accrochée à mon cou comme elle l’était… On parlait de nos mères ! Oui, donc elle avait probablement parlé de la sienne. Je réfléchissais à toute vitesse, ne sachant pas trop quelle expression prendre puis : Quelques brides me revinrent. La magie, une cracmol ?? Non, elle ne voulait pas de sa baguette ! Un peu comme Lesly !!! Enfin quelqu’un qui partageait mon opinion ! C’est clair que j’avais du mal à comprendre qu’on ne veuille pas de la magie. C’était tellement : cool ! Faire soulever des objets comme ça, sans rien faire à part parler et bouger un bout de bois, c’est le rêve ! Voler !
-Complètement ! Ma meilleure amie est un peu comme ça aussi, je lui souris en retour.
Puis me vint l’idée d’aller fouiller les registres ! Quelque chose d’exaltant ! Et puis on pourrait découvrir pas mal de choses ! Je pourrais enfin connaitre ma mère, même sur du papier. Ça m’aiderais à supporter l’idée qu’elle soit partie.
-Je sais dans quoi chercher !!! Mais tu sais où est-ce qu’on peut les trouver ? -Dans le bureau du surveillant je suppose ; je lui réponds avec un sourire malicieux. On allait pouvoir s’amuser tiens !
-Est-ce que…. Est-ce qu’on va devoir entrer par effraction dans le bureau de Monsieur O’Connelly ?
Ahhh, elle avait pas l’air de faire ça tous les jours ! Moi non plus d’ailleurs, même en deuxième année, j’avais pas forcement envie de me faire prendre pour rien ! Mes sales notes faisaient tout d’elle-même et c’est vrai que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Mais bon. Là, y avait pire.
-C’est un cas de force majeur, je dis le plus sérieusement du monde. Eh bien oui ! On avait pas vraiment le choix si on voulait avoir accès aux registres ! Fallait juste savoir quand il faisait ses rondes et ça devait se faire les doigts dans le nez !
Rien de plus simple ? Peut-être pas ! En tout cas, elle avait l’air emballée malgré sa soit dosant réticence ! Personne ne pouvait resister à cette prise de risque, aussi minime soit-elle. L’aventure, c’était le bien ! Et puis, tout content de moi, je lui balance mon prénom – Non mais Arthur, c’était quand même significatif non ?- et elle sursaute ! A tel point que je manque de la lacher ! Je la rattrape alors qu’elle s’accroche à mon cou et lui souris. Elle est sympa cette Serdaigle mais il faudrait quand même pas qu’elle glisse pour se faire encore plus mal. Et puis on approchait de l’infirmerie, aussi.
-Allooorss ? Où est-ce que tu caches Escalibur, ton épée magique ?
Cette fille était vraiment cool ! Elle connaissait bien l’histoire d’Arthur, et même pour une moldue c’était super, tout le monde ne pouvait pas s’en vanter ! D’ailleurs ici j’avais beaucoup de mal à me la péter en blanacant mon prénom à tout va, parce qu’à part quelques nés ou élevés moldu, les élèves n’en avait jamais entendu parler.
-Au septième, je lui souris avec ironie. Mais pour le coup, je crois pas que Wayland me laissera la toucher, jamais de la vie !Tu comprends, chez les Gryffondor on dit que seul de la main des plus courageux apparaît l’épée de Godric, et pour sur qu’un jour, je l’aurais dans mes mains cette épée !
-Et la princesse que tu tiens dans tes bras s’appelle Prudence !!!
C’était quand même marrant cette situation ! Elle avait l’air de la gente dame secourue par le preux chevalier –lui-même prince- ! Et le décor rejoignait parfaitement cette idée ! Un château moyenâgeux, quelle blague ! Il ne manque plus que mon fidèle destrier, parce que pour le coup, je marchais. Et puis elle avait quand même un joli prénom ! Si seulement il pouvait s’appliquer à elle, elle raterait moins les marches des escaliers !
-Par Merlin, c’est un signe ça ! J’éclate de rire ! Non mais c’est vrai, c’est nul mais elle pourrait se montrer plus prudente pour le coup. Ok, c’est nul.
Et sur cette mauvaise blague, nous arrivames à l’infirmerie, et je la déposais par terre avec douceur dans un des lits que Madame Pomfresh me montra. J’aurais bien aimé continuer de lui parler un peu mais… Mais madame Pomfresh m’ordonna d’aller en cours – aller en cours…-. Prudence me sourit en retour et m’expliqua qu’elle espérait me revoir, comme promis. Bien sur qu’on se reverrait, y avait pas de raison, je tenais toujours mes promesses ! Et elle semblait super sympa donc y avait pas de raisons !
-Compte sur moi ! Je lui fais signe en sortant de l’infirmerie.
Quelle se rétablisse vite, parce que cette sortie risquait d’être mémorable !
TERMINE! |
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