| | [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood | |
| Auteur | Message |
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Naoko Nakamura
Nombre de messages : 1300 Localisation : Au fin fond du double fond sans fond du trou noir... Date d'inscription : 20/05/2009 Feuille de personnage Particularités: Mais enfin... TOUT en moi est une particularité ! Ami(e)s: Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis Darling... Âme soeur: Pas besoin d'avoir en plus de ca un être encombrant dans les pattes !
| Sujet: [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood Dim 1 Juil - 19:19 | |
| Rappel de la battle imposée : - Citation :
- - Le thème de la rédaction : Vous décrirez le déroulement d'une chasse aux oeufs de Pâques
- Les consignes particulières : Vous participez vous même à cette chasse, donc rédaction à la première personne ! :D - Le nombre maximum de ligne : 3 pages words maxi - Autre : le thème s'y prête donc laissez parler votre imagination. Je voudrais un univers qui ressemble un peu à celui de Charlie et la Chocolaterie !
Voilà vous avez jusqu'au 09 Mai pour m'envoyer vos écrits ! Bonne chance !!! Place maintenant aux textes : Texte 1 :- Spoiler:
Ce matin était un matin comme les autres. On se lève, on mange, on s’habille. Aussi paisible qu’un jour ordinaire. En apparence. Tout est toujours en apparence. Dès que l’on creuse un peu, la vérité refait surface. Mais aujourd’hui, ce n’était pas le débat du jour. Non, en cette matinée plus qu’ensoleillé, se cachait un jour spécial. Jour qui revenait chaque année. Jour qui se répétait sans cesse dans les moindres détails. Rien ne changeait pour le plus grand bonheur des adultes. Parce que tout le monde sait que la nouveauté fait peur. Que la nouveauté ouvre des portes inconnues, prêtes à vous faire perdre vos plus précieux moyens. Et moi, comme chaque année depuis quinze ans, je retournais pour jouer à leur jeu. Jeu étrange, jeu de terreur. Vous ne me croyez pas ? Suivez-moi donc durant cette journée…
Vacances d’avril. Vacances de Pâques. Poules, lapins, cloches, œufs, chocolat. Tout cela était réuni en cette journée pour la chasse aux œufs de Pâques. Vous vous souvenez quand petit vous alliez dans votre jardin, ramassiez les morceaux de chocolats en tout genre et que vous remerciez les cloches ? Ici, à Bistrol, petits et grands participaient à cette chasse au trésor. Ce n’est qu’à l’âge de dix-sept ans que vous n’aviez plus le droit de mettre un pied dans cette immense salle comme ils aimaient l’appeler. Une sorte d’énorme local décoré façon grande forêt. Même si c’était pareil chaque année, dès que vous y mettiez un pied, votre esprit était toujours autant émerveillé.
Ce matin donc, toute la ville se réunissait sur la grande place afin de suivre le maire qui nous conduirait au paradis des tous petits. Les plus grands derrière. Après quelques minutes de marche, nous arrivions enfin devant l’imposant bâtiment. Comme à son habitude, le maire nous fit son petit discours, nous rappelant que ça ne servirait rien de nous battre pour tel ou tel œuf en chocolat, qu’il y avait de toute façon assez pour tout le monde, et qu’à la fin du parcours, il y aurait une récompense pour un seul enfant, une sorte de gagnant. Récompense qu’il y avait chaque année. Et je ne me rappelais pas d’avoir vu un seul gosse avec ce cadeau. A croire qu’ils se volatilisaient dans la nature.
Quatorze heures sonnait à l’horloge. Il était temps de se mettre en route. Pour une raison quelconque, je ne me sentais pas dans mon élément. Toutes les fibres de mon corps ressentaient comme un danger présent. Mais j’aurais été bien incapable de mettre ne fusse qu’un doigt dessus. Quoiqu’il en soit, nous pouvions enfin entrer dans l’antre des cloches de Pâques. Nos parents eux, nous attendaient à la buvette du coin, attendant que leurs mômes rapportent pleins de sucreries en tout genre. Pour ma part, je n’avais pas encore aperçu les miens. Oh, pas que je m’en tracassais, disons qu’ils étaient la plupart du temps absent. Et ce depuis maintenant presqu’un an. En tout et pour tout, je les voyais genre une ou deux fois par jours. Et encore, c’était beaucoup dire. Mais je ne m’en plaignais pas plus que ça. J’avais pris l’habitude de me débrouiller par moi-même, et de plus, ça me permettrait d’avoir plus de chocolat pour moi toute seule.
Alors que les portes s’ouvraient enfin, l’odeur d’un chocolat sucré remplit mes narines. Juste avec ça, j’avais déjà l’eau à la bouche. Mon esprit s’embrumait, j’avais envie de bousculer tout le monde pour arriver la première dans la pièce, et me jeter sur les sucreries en tout genre. La voix du maire me sortir de mes rêves. Il nous annonçait que la chasse aux œufs était enfin ouverte. Comme une nuée d’abeille, tous les jeunes gens foncèrent dans un seul mouvement vers cet endroit désiré de tous. Une fois que tout le monde fut à l’intérieur, les lourdes portes de chêne se refermèrent d’un seul coup derrière nous. C’était parti les amis. D’un seul coup, les plus jeunes se ruèrent sur les œufs qui étaient le plus voyant. Les plus âgés partirent eux dans les profondeurs de la pseudo-forêt. Moi, comme chaque année, pendant quelques minutes, je restais sur place, subjuguée par la beauté de l’endroit. A croire que c’était des fées qui avaient fait tout cela. Des arbres de toutes les couleurs montaient jusqu’au plafond couleur bleu ciel. De l’herbe rose recouvrait le sol dans son entièreté. Une douce musique flottait dans les airs, donnant envie de se coucher par terre et s’empiffrer de chocolat jusqu’à plus faim.
Je n’avançais pas par pas, regardant partout où mes yeux pouvaient se poser. J’avais envie de danser, de chanter. Néanmoins, je gardais ma bouche close. Tout était comme dans un conte de fée. Je m’accroupis face à un immense massif de rose couleur mauve. A l’intérieur une sucette à la fraise de la taille d’une main de géant trônait. Je l’extirpais vivement de sa cachette. Heureuse de mon acquisition, je la mis dans mon panier, tout en continuant mon chemin. Je croisais d’autres enfants de la ville, tous aussi joyeux les uns que les autres. Aucunes ambiances malsaines ne faisaient surface. On gambadait, courait, rigolait. Je planais sur un nuage. Après plus d’une heure de recherche, mon panier était aussi bourré qu’une dinde fourrée. Je n’avais encore rien gouté. Préférant garder toutes ces merveilles pour plus tard. Contrairement à moi, d’autres étaient barbouillé de chocolat ou se tenait le ventre parce qu’ils avaient trop mangé. Je me souvenais de l’année de mes huit ans où j’avais fait une crise de foie. J’avais tout mangé avant de sortir. Tout à coup, on entendit quelqu’un crier. Dans un seul mouvement, toutes les têtes se tournèrent vers la source du hurlement. Et c’est avec des yeux ronds comme des ballons que nous vîmes apparaître une énorme fontaine en trois parties. Chocolat, fraise et ce qui ressemblait à de la vanille. Une fois encore, on se rua tous ensemble vers cette merveille. Curieusement, il y avait assez de place pour que la centaine d’enfants puissent y tremper ses mains. Amoureuse de la fraise, mes mains dégoulinaient de se parfum exquis. Mes narines étaient emplies de ce doux arôme. Plus rien n’avait d’importance si ce n’est ce coulis de fruits rouges qui rampait le long de mes bras. Mon panier à mes pieds, mes doigts dans la fontaine, et plus rien ne comptait.
Peu à peu, je sentais que mon ventre devenait aussi lourd que de la pierre. Me rappelant de ma crise de foie, je me retirais tant bien que mal de la fontaine de tout désir. D’autres merveilles avaient fait leur apparition entre temps. Du plafond, on voyait tomber des petits bonbons ronds multicolores. Délicieux. Vous n’aviez qu’à lever la tête pour en gober. Des mini fleurs poussaient un peu partout, avec en leur centre un œuf de Pâques aux dessins étranges. Si vous aviez de la chance, vous tombiez sur un œuf au goût de violette. Sinon, c’était un simple œuf dur. L’herbe quant à elle, poussait à la vitesse d’un ras de marée. Bientôt, elle nous arriverait aux hanches. Si vous cueillez un bout et que vous le mettiez sur votre langue, celui-ci fondait comme neige au soleil, laissant un goût sucré sur vos papilles gustatives. Un délice. D’autres choses de ce genre firent leur apparition.
Il était presque cinq heures lorsque les sucreries de Pâques commencèrent à disparaitre. Signal qu’il fallait se diriger vers la sortie. Mon panier était plein à craquer, et mon ventre menaçait de faire pareil. Pour une raison quelconque, cette année avait été encore plus riche que les précédentes. Oh, nous n’allions pas nous en plaindre. Tandis que j’arrivais vers la sortie, un panneau lumineux fit son apparition devant moi. « Tournez à droite. Vous semblez être le prochain gagnant ». Je dus m’y reprendre à plusieurs fois avant de comprendre que c’était moi. J’allais enfin comprendre ce qu’était ce fameux cadeau. Mes parents allaient enfin revenir vers moi. Pas vraiment lucide après les tonnes de bonbons que j’avais avalé, je ne réfléchis pas à deux fois avant de m’engager dans le terrain en pente. Toute l’allée sentait les roses, des petites lucioles m’accompagnaient. Je me mis à danser, à chanter, et à gambader sur ce chemin de terre.
Ce n’est qu’au dernier moment que je me rendis compte qu’un gouffre s’ouvrit à dix centimètres de mes pieds. Trop tard pour faire demi-tour, je tombais en son creux. Dans ma course folle, je perdis mon panier. Et quelques mètres plus tard, je me retrouvais sur les fesses sur un matelas mou. Et je tombais dans les pommes. Je me réveillais quelques heures plus tard. J’étais dans une pièce noire. D’autres enfants m’entouraient. Des paniers conçus pour la chasse des œufs trônaient un peu partout. Levant la tête, j’aperçu le ciel sombre. Ainsi que des chaînes. Je tournais mon visage vers les enfants. Ils étaient terrorisés. Et je me rendis compte qu’ils n’étaient qu’autres que les anciens gagnants. A certains, ils manquaient un bras, à d’autres un doigt. Cicatrices, blessures en tout genre. Je compris que trop tard que j’étais tombée dans un piège. Voilà pourquoi nous ne revoyons jamais les gagnants. Nous étions voués à devenir les esclaves de Bistrol. « Bienvenue dans les sous terrains chère Savannah. Tu as eu l’honneur d’être choisie pour créer la prochaine chasse. A bientôt ». Voix d’outre tombe. Terreur ambiante. Mes parents étaient au courant. Eloignement. Proie. Esclave. Tous ces mots tournaient en boucle dans ma tête. Tout prenait un sens. Bistrol. Terreur. On ne pouvait partir de cette ville. On était voué l’échec à l’avance. Chasse aux œufs de Pâques ? Ou plus communément appelée chasse aux enfants pour Pâques. Je fermais les yeux.
Texte 2 : - Spoiler:
Je brûle la langue lorsque je prends une gorgée de mon chocolat chaud, une grimace disgracieuse tord mes traits. Il doit être 10 heures du matin et bien que le déjeuner soit servi d'ici deux bonnes heures, j'ai insisté pour prendre un petit déjeuner. C'est que même si ça n'est que pour une heure, j'aurai besoin d'énergie. N'importe quel adolescent a besoin d'énergie, bien sûr et l'excès est mauvais pour la santé, mais aujourd'hui, il faut vraiment que j'assure le coup. Aujourd'hui est un jour spécial, nous sommes le lundi de Pâques.
Je ne supporte pas la religion, mais c'est apparemment le cas du commun des mortels qui se sont démerdés pour transformer d'importantes et barbantes fêtes religieuses en évènements ultra-populaires. Il faut dire que fêter Noël, s'offrir des cadeaux, c'est nettement mieux que de fêter la naissance de Jésus. Eh bien pour le lundi de Pâques, c'est pareil. En vérité, on devrait célébrer la résurrection du même fils de Dieu, mais au lieu d'aller à la messe en bon chrétien, des « cloches magiques » passent partout et distribuent des friandises et des chocolats. Cool, non ? Je vis avec ma petite soeur dans un village perdu en pleine campagne et ma mère à l'habitude d'organiser avec les familles voisines une immense chasse aux oeufs dans la prairie de l'autre côté de la rivière. Une dizaine de gamins seront présents et bien que ce ne soit plus vraiment de mon âge, je tiens à participer à la compétition. Il faut dire que le chocolat est mon plus grand vice et que je ne saurais m'en priver.
Bref, aussi ironique que cela puisse paraitre, j'avais besoin de me remplir la panse pour pouvoir aller chercher de quoi me la remplir encore plus.
10 heures 23. Dans sept minutes exactement sera donné le top départ. Concentré, j'observe notre terrain de chasse alors que d'autres enfants me rejoignent joyeusement sur la ligne de départ. Une grande prairie avec quelques arbustes et arbre. Au loin on aperçoit la forêt, limite du terrain de jeu. Ma mère ne veut pas que l'on s'y aventure, mais je suis sûr que c'est à sa lisière que les plus beaux oeufs seront cachés. C'est décidé, c'est là-bas que j'irai en premier.
10 heures 29. 15 secondes, 10...7...3, 2, 1 GO ! On a donné le top départ. Je vois tous les mômes des voisins se ruer joyeusement vers les premiers oeufs que l'on peut apercevoir pendant que je cours tel un fou furieux vers la forêt. Inutile de préciser que je m'étale lamentablement par terre parce que mes pieds, le mouvement étant trop rapide pour eux, refusent de se poser correctement l'un devant l'autre. J'entends plusieurs gamins essayer de m'arrêter dans ma course folle : ils ont peur que je prenne tous les oeufs. Ils ont bien raison de s'inquiéter.
Lorsque j'arrive enfin à proximité de la lisière de la forêt, je ralentis le pas avant de m'écrouler au sol, tel un légume mou dénué de toute énergie. Après avoir repris mon souffle, je m'approche des arbres et arpente le sol, toujours plus concentré et attentif. Mais rien, il n'y a rien. J'ai beau passer des dizaines de m² au peigne fin, je ne trouve aucune friandise. C'est fou ce que j'ai pu être idiot ! J'ai laissé tous les oeufs faciles à trouver aux enfants pour ne rien trouver... Dépité, je vais m'asseoir contre le tronc d'un arbre dont les racines sont étonnement grandes et volumineuses.
« Ho, mais qu'est-ce que tu fais ? »
J'étouffe un cri surpris et me relève d'un bond. D'où sort cette voix ? Je suis pourtant
Venu seul jusqu'ici ! Personne ne m'a suivi j'en suis sur !
« Vous... Vous êtes qui ? Et vous êtes où !? » Je me tourne et me retourne dans tous les sens, à l'affut d'un mouvement suspect « Ré... Répondez ! » J'ai un peu peur, je suis même terrorisé et pour tout réconfort j'ai le droit à un rire grave et moqueur qui s'échappe d'un arbre derrière moi. Ce même arbre contre lequel j'étais assis.
« Détend-toi gamin... » Je me retourne face à l'arbre et cette fois hurle pour de bon. L'écorce brune du feuillus remua doucement et se déplaça de façon à former... Un visage.Un vrai, avec une branche qui pousse à vue d'oeil pour le nez, une grande fente pour la bouche, des petits trous qui semblent luire. Des yeux. Un visage sur un arbre. Un arbre qui a un visage. Terrorisé, mes muscles se tétanisent et refusent de bouger. La « bouche » de l'arbre se tord en un drôle de sourire et il tire la langue. Cette langue ressemble à une écorce géante et sur cette... langue, un petit oeuf brun. Comme du chocolat. Avant que j'aie pu esquisser le moindre geste, l'oeuf explosa littéralement. Les minuscules morceaux de coquille s'éparpillèrent dans les airs et avant de toucher le sol, de petites étincelles colorées s'en échappèrent. Mes yeux, à présent aussi ronds que des crottes de lapin se dirigèrent vers la langue de l'arbre, toujours tendue. A la place de l'oeuf, un petit oiseau qui remua doucement ses minuscules ailes brunes, sa petite tête brune, son petit corps brun. C'était dingue, jamais je n'avais un oiseau dont la couleur ressemblait autant à du... Chocolat. Toujours pétrifié, je regardai le minuscule volatile s'envoler maladroitement vers la prairie. L'arbre, toujours planté devant moi (il avait bien un visage, alors s'il lui poussait des jambes ça ne serait que la suite logique des choses), toussa et se remit à parler, d'une voix grave et amusée.
« Tu aurais dû le manger avant qu'il ne s'envole ! Il était en chocolat tu sais. »
Un arbre qui parle, un oiseau, un vrai, en chocolat. N'importe quoi. C'est fou. J'étais venu ici pour trouver de simples oeufs en chocolat et je trouve carrément un oiseau.
« Continue ta route dans la forêt, si tu as faim tu trouveras de quoi te remplir l'estomac. »
Sans demander mon reste et toujours en le fixant, je suis les directives de l'arbre. Je me demande si j'ai rêvé, parce que je ne trouve aucun autre arbre parlant ne m'adresse la parole. J'étais en train d'observer la cime de feuillus parfaitement normaux lorsque PAF, je m'étalai contre le sol encore une fois. Alors que je me relevais péniblement j'entendis des petits rires narquois surgir et je me retrouvai face à des Lutins. Des petits bonshommes à la peau bleuâtre et crochus de partout où l'on pouvait l'être qui rigolaient à en pleurer, apparemment très fiers du spectacle que j'avais pu leurs offrir.
« Arrêtez ! Arrêtez de vous moquer ! »
J'avais moins peur d'eux que de l'arbre, il faut dire qu'ils n'étaient pas très impressionnants. Mais je commençais à avoir de plus en plus à accepter la présence d'être aussi étranges. Heureusement pour moi, les petits êtres aux rires insupportables s'en allèrent sans trop m'embêter. Cela faisait un bon moment que je marchais et je commençais à être fatigué. Je n'avais toujours rien trouvé et commençai sérieusement à désespérer. Sans me relever je laissai reposer ma tête sur l'herbe étonnement douce et fraiche. Un détaille me perturbait, parce que cette même herbe sentait très bon. Un délicieux arôme de menthe fraiche venait me chatouiller les narines. Curieux, j'en arrache une poignée pour venir me la coller sous les nasaux. Elle sentait tellement bon que je l'engloutis sans plus attendre. C'était de la pâte d'amande à la menthe ! Après avoir mangé une deuxième poignée d'herbe, j'allai coller mon nez contre une immense pierre qui sentait la cannelle. Sans hésiter, je mords le rocher et sans me casser une dent, mâche doucement un morceau de l'immense bonbon à la cannelle. Ainsi l'arbre n'avait pas menti, je trouvai effectivement de quoi me remplir l'estomac. Alors que je me relevai à l'affut d'autres choses susceptibles d'être engloutie, une étrange masse me tomba sur la tête. Un nid. Mieux, un nid plein d'oeufs, des oeufs en chocolat ! Il y en avait des dizaines et je me demandai comment est-ce qu'il avait bien pu tous rentrer dans le nid. J'en fourrai un entre mes dents, le doux arôme de cacao se rependant dans ma bouche pour le plus grand plaisir de mes papilles. Le regardai de plus près le nid qui était en réalité construit de bâtons de réglisses.
J'en avais complètement oublié la chasse aux oeufs et posai le nid dans mon panier avant de repartir à la recherche d'autres friandises. C'était le paradis : je dénichais des cailloux qui s'avéraient être des chocolats au lait enrobés de sucre glace. Je rencontrai d'autres oiseaux en chocolat, mais pas seulement des volatils : également des papillons que je saisissais au vol pour les engloutir et bien sûr, un lapin nain que je décidais de ramener avec moi. Qu'est-ce que je serai fier de montrer cela aux autres enfants ! Mais il était tard et il fallait que je rentre. Je rebroussai chemin dans la forêt, arrachant au passage à quelques arbres des morceaux d'écorce qui étaient bien évidemment du chocolat. Ne me pressant pas, je ramassai un bouquet de fleurs en pâte d'amande et même quelques étranges fruits, tombés d'un arbre aux feuilles de malabar qui avaient gout de chips. C'était parfait ! Il y avait même de quoi faire un apéritif ! C'était d'ailleurs dommage que je n'ai pas de bouteille sur moi, car il me semblait bien que c'était du chocolat chaud qui coulait à la place du ruisseau et non pas de la boue.
J'étais à peine arrivé devant l'arbre à la lisière de la forêt que je la regrettais déjà. Le grand feuillus s'agita à ma vue et rigola doucement.
« Eh oh gamin, pas si vite ! Il faut que je te fasse payer des taxes, moi ! »
J'ouvrai de grands yeux. C'était trop beau pour être vrai, mais tout de même, un arbre que si prend pour un péage... ! Je ne croyais pas mes oreilles. « Des... Taxes ? »
« Ben oui, tu peux pas tout ramener avec toi. C'est une heure de sommeil le kilo de friandises »
« Des heures de sommeil ?! »
« Mais oui gamin, tu étais dans la forêt des fantasmes tu sais ? Si elle est là, c'est grâce aux rêves des enfants. Il faut que tu payes pour tout le temps que tu y as passé et tu as là 2 bons kilos de chocolat, alors viens dormir ou je serai obligé de saisir tout ça ».
Whoa. Je commençai vraiment à ne plus rien comprendre. Je ne voulais pas comprendre à vrai dire. Alors, sans discuter je venais m'allonger au pied de l'arbre et ce fut automatique : je m'endormais. Non pas parce que j'étais fatigué, mais parce que les lutins de tout à l'heure m'avait simplement et purement assommée à l'aide d'une grande branche. Et paf. Terminé.
Je me réveillai je ne sais combien de temps plus tard. L'arbre n'était plus qu'un simple arbre inanimé. Toutes mes victuailles avaient disparues, ou presque. Seul restait dans mon panier le nid de réglisse et un unique petit oeuf brun qui trônait au centre du nichoir.
Vous avez jusqu'au 08 Juilllet pour voter ! Encore bravo aux deux participants ! |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood Ven 6 Juil - 8:32 | |
| ... Pourquoi est-ce toujours aussi difficile de choisir un texte ? ;_;
Après une looongue réflexion, je vote pour le texte n°2 =] J'ai été assez perturbée par l'utilisation du présent, qui passe finalement au passé au milieu du texte, et certaines fautes/oubli (comme "je brûle la langue" au tout début) auraient pu être évitées. Le texte 1 me paraissait plus fluide, plus agréable à lire. Seulement le texte n°1, en voulant reproduire un univers Charlie et la Chocolaterie, est resté trop près de l'idée d'origine que l'on s'en fait et donc, pas de surprise (et puis, par pure histoire de goût, j'ai du mal avec les récits qui finissent mal, ça me met mal à l'aise x_o"). Le deuxième me paraissait sur ce point plus original, et j'aime le fait que l'on se demande toujours à la fin si le personnage a simplement rêvé... Ou non. |
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Naoko Nakamura
Nombre de messages : 1300 Localisation : Au fin fond du double fond sans fond du trou noir... Date d'inscription : 20/05/2009 Feuille de personnage Particularités: Mais enfin... TOUT en moi est une particularité ! Ami(e)s: Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis Darling... Âme soeur: Pas besoin d'avoir en plus de ca un être encombrant dans les pattes !
| Sujet: Re: [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood Sam 7 Juil - 23:29 | |
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Ruby Standiford-Wayland Apprentie à Sainte Mangouste
Nombre de messages : 2205 Localisation : Cachée. Date d'inscription : 03/09/2011 Feuille de personnage Particularités: « and from the rain comes a river running wild that will create an empire for you. » Ami(e)s: Lizlor; « Maybe home is nothing but two arms holding you tight when you’re at your worst. » Âme soeur: « Lover, when you don't lay with me I'm a huntress for a husband lost at sea. »
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Daphne Kasperek Assistante à l'infirmerie
Nombre de messages : 619 Localisation : Au mauvais endroit, au mauvais moment. Date d'inscription : 11/03/2012 Feuille de personnage Particularités: On s'en tape. Ami(e)s: Pas ici. Âme soeur: Hé ho, je m'appelle pas Blanche-Neige ! J'ai pas besoin des sept nains.
| Sujet: Re: [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood Lun 9 Juil - 16:07 | |
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Naoko Nakamura
Nombre de messages : 1300 Localisation : Au fin fond du double fond sans fond du trou noir... Date d'inscription : 20/05/2009 Feuille de personnage Particularités: Mais enfin... TOUT en moi est une particularité ! Ami(e)s: Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis Darling... Âme soeur: Pas besoin d'avoir en plus de ca un être encombrant dans les pattes !
| Sujet: Re: [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood Mar 10 Juil - 16:46 | |
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| Sujet: Re: [Sondage]Joy Windy VS Jay Blackwood | |
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