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Pif et Paf [N.O]

 
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 Pif et Paf [N.O]

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Sophie Watson


Sophie Watson
Élève de 7ème année



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Nombre de messages : 1204
Date d'inscription : 30/11/2008

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Particularités: Je collectionne les pokémon
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MessageSujet: Pif et Paf [N.O]   Pif et Paf [N.O] Icon_minitimeSam 28 Juil - 1:05

Spoiler:

Si il y avait une chose que je venais tout récemment d'apprendre, c'est que je ne pouvais pas passer toute ma vie a pleurer sur les lamentations passées. Il y a quelques années j'aurais été la première a me proposer dans toutes les nouvelles aventures possibles et imaginable. J'aurais été la première a trouver pathétique quelqu'un qui arrêtait le cours de sa vie pour se lamenter sur une erreur commise. J'aurais été la première a ne jamais avoir de regret. Quand je me forçais a regarder en arrière de cette manière, je me forçais également a retrouver la façon de pensées que j'avais eu trois ans plutôt. Et alors je me trouvais tellement pathétique, déplorable et ridicule a ce moment la. J'avais fait ce que je m’étais promise de ne jamais faire : j’étais tombée amoureuse, et je n'avais aucune idée de comment l’être. Le pire dans tout ça, c’était que je me trouvais dans une situation a amour unique, ce qui me mettait encore plus en colère contre moi même. Je me faisais mal moi même avec quelque chose que je ne voulais pas. C’était le pire des absurdité de ce monde, que l'amour.

Depuis que j’étais revenue, que j'avais naïvement cru que tout irait bien, je passais la plus grande partie de mon temps a me fuir moi même. J'ignorais toutes les pensées qui me troublaient en m'occupant l'esprit avec autre chose. Je pense même que depuis ma deuxième année, je n'ai jamais travailler aussi assidûment. C’était quand même étrange que l'homme ne puisse pas contrôler sa propre conscience, décider de ce qu'il voulait se rappeler et ce dont il voulait oublier. Si encore une pensine avait été mise a la disposition de tous, les choses auraient été plus simple. Oublier un traumatisme, revivre l'utopie. Les souvenirs et la mémoire sont un moyen de ne pas oublier les instants les plus heureux qu'on a vécu, mais ils sont également la pire des tortures qui puisse exister.

Revenons a nos moutons. Même si haïssais Ulrich autant que je l'aimais, même si je regrettais tous mes actes durant les trois dernières années, même si j’étais prise de pulsions meurtrières incontrôlables envers une rivale de Serdaigle, je ne voulais pas passer mes journées a me maudire encore plus. La joyeuse annonce d'une fête champêtre courait dans Poudlard, faisant frissonner et trépigner les élèves d’excitation. Au début, cette soudaine vague d'humeur joviale me mettait mal a l'aise et en rogne : je ne supportais pas de voir des gens s'amusait quand j’étais moi même dans une humeur triste et noire. Puis finalement, pourquoi pas ? Apres avoir réfléchis, je me disais qu'une fête était exactement ce qu'il me fallait pour me changer les idées. Les professeurs avaient laisser sous entendre la possibilité d'une After de la fête ou les jus de citrouilles et bierreaubeurre seraient remplacer par Whisky Pur Feu ou Vodka Red Dragon. Cet simple argument avait suffit pour me persuader de participer a la fête. De plus, seuls les élèves plus ages seraient permis a cette occasion, les petits agneaux seront donc au lit et ne risqueront pas de nous déranger.

Quoi de mieux, vraiment.

Etant donner que je détestais faire les choses a moitié, J'avais décider de me joindre a la fête des son ouverture. Tant pis si j'allais me faire casser les pieds par des mauviettes qui s'extasient sur les premières mélodies. Ils avaient l'air tellement ridicule a prendre une chose aussi ringarde au sérieux. Je me moquais de leur plaisir et du fait qu'un jour, j'avais été comme eux : pour moi, une fête sans sex ou sans alcool, ce n’était pas amusant. Pourquoi y aller, alors ? Pour la même raisons que je me donnais depuis quelques temps : me changer les idées. Je savais que je risquais d’être seule a la Première de la fête, mais ce n’était pas la solitude qui me gênait. Je m’assiérais sur un tronc coucher après avoir discrètement verser une goute de substance ethnologique dans ma boisson, et je regarderais les gens passer jusqu'à ce que mon heure vienne.

La carte esthétique était a rejouer se soir. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas enfiler une belle robe, me maquiller et passer du temps sur ma coiffure. Je voulais me faire belle, peut-être que cela aidera a remonter ma jauge de confiance en soi. Peut-etre qu’après tout, ca allait me faire du bien que pour une fois, quelqu'un me regardait. Je me permettais même d’espérer égoïstement attirer l'attention de quelqu'un. Finalement, rester seule assise dans mon coin a regarder les autres en attendant l'After ne semblait plus aussi intéressant que ça. Il fallait que j'oublie Ulrich, aussi difficile que cela puisse être. Je n'avais pas le choix. En fait, si, j'avais le choix. Et au fond, j'avais deja décider. J'allais reprendre Ulrich. J'allais le voler a Katie, je n'allais pas laisser une rival satisfaire ses plaisirs.

J’étais d’ailleurs convaincue que j'allait croiser les deux la se soir, et verra bien qui vivra les événement de ce soir. Je devais penser a un plan, un moyen de reconquérir ce qui devait être a moi. Un sourire machiavélique aux lèvres, je tirais mon énorme malle que j'avais laisser trop longtemps sous mon lit. Ce fut avec un petit frisson de plaisir que je savourais son ouverture, retrouvant tous mes vêtements adores. Je réfléchis un instant a ma tenue de se soir, et mis immédiatement de coter tout ce qui avait des couleurs trop pétantes. Rose, rouge et oranges furent donc balancées hors de ma vue, et après avoir plonges mon nez et mes mains dans cet combinaisons de soie, satin, coton et cashmere, j’hésitais finalement entre une jupe mi long noire ou verte, ou une robe plus volante mauve foncée. Fidèle a ma maison, j'optais pour la robe verte que j'assortie d'une paire de talons noires. Au moins, le vert me ferrait ressortir un minimum dans la nuit. Le reste me paraissait trop sombre.

Je passais rapidement sous la douche, et bien que je refusais de l'admettre, la légère excitation que j’éprouvais en moi me pressais. Le dortoir que je partageais avec d'autres jeunes serpentard était vide, je pouvais ainsi m'autoriser le luxe de l’appeler MON dortoir. Je fis sécher mes cheveux, enfilais ma robe, et ne fit que d'attacher mes cheveux en un simple chignon. Plus tard dans la soirée, je relâcherais mes cheveux, et cet coiffure les aurait forcer a onduler. J'optais pour un maquillage léger, insistant uniquement sur les yeux. Enfin j’étais prête, et le bruit qui émanait du bas de la salle commune me laissait comprendre que les aiguilles de l'horloge tournait, et que les gens se préparaient a rejoindre la fête.

J'allais me mettre dans mon coin du dortoir d'ou personne ne pouvait me voir, et j'attendis que tous mes minables camarades de maison soient prêts et aillent quitter la salle pour sortir a mon tour. Je me regardais une dernière fois dans le miroirs, et, me jugeant présentable, pris une profonde inspiration et sortie, ne sachant pas vraiment quoi penser. Apparemment, la fête avait fait un bel effet, car de la salle commune aux couloirs jusqu'au grand hall, tout était presque désert. Une fois dehors, je voyais depuis le parc les lueurs de la fête, les reflets orangers des citrouilles pas mur du potager. Beaucoup de monde était entrain de partir rejoindre les festivités. A la vue de tous les premières années qui s'y précipitaient, mal habilles avec des vêtements mal assortis, tout ma joie retombais. Soudain, je n’étais plus pressée, et mes claquement de mes talons noirs sur les pierres du chemin ralentit. Mon masque de petit enfant joyeux se perdit, remplacer par mon habituel visage froid et ennuyer. Ma foi, j'avais commencer, je devais y aller. Je n'avais qu'a espérer que la fête allait être différente de toutes les soirées de Saint Nitouche qu'organisaient les filles trop sage de Beaubatons. Dans ces fêtes la, il n'y avait pas d'alcool, peut de garçon, et par conséquent, peu de sexe. Une des rares soirées lors desquelles j'ai pu boire a ma guise en France était lors de la fête des vendanges. Tous les villageois s'extasiaient devant l'ouverture de la cueillette, épuisant leur stock de vin de l’année précédente, parrainant de la place affin d’accueillir les nouvelles bouteille qui viendrait bientôt. La musique était omniprésente, notamment le jazz, et tout autre chose un peu rustique et simple. Le tout donnait un air joyeux, une ambiance indéniablement agréable a vivre. Le son de la trompette est si délicieux, dans ces soirs solennels de célestes vendanges, qu’il s’infiltre comme une extase dans tous ceux dont elle chante les louanges. A savoir, tous les participant. Et le soirs, quand les étoiles pointaient leur lueurs, nous rappelant l'heure tardive qui dépassait le raisonnable, nous rentions tous chez nous, heureux, rond, mais conscient que le lendemain le réveil sera dur.

La bonne nouvelle était que, au fur et a mesure que je m'approchais, le buffet que j’apercevais semblait s’agrandir encore et encore. En effet, s'il y avait une chose qui suffisant toujours a me convaincre et me soudoyer, c’était la nourriture. S'il y avait de quoi manger, alors il était fort probable que je sois présente a l'occasion. J’avançais donc logiquement directement vers la table dressée, remplie de petits mets et pâtisserie. Je décidais de me faire sage sur la quantité d'aliment que j'allais ingurgiter ce soir. La fête avait un but socialisant, et devait permettre aux élevés de décompresser en s'amusant de cette lourde année. Je devais essayer de coller au schéma, aussi dur que cela pourrait se révéler comme tache. Je me servis pour le moment uniquement d'un mini éclaire au mocha dont je n'en fis qu'une bouchée, ainsi que d'un verre de jus de grenade dans lequel je fis glisser quelques goutes de rhum que j'avais amener dans une petite fiole avec moi. Je ne supportais pas de boire de l'eau aromatiser sans aucune puissance de goût. Je m’éloignais ensuite rapidement de la piste de danse. Pas que je n’étais pas dans l'humeur de danser, mais j'aurais très mal réagit si un gugusse débile fasse un faux mouvement et renverse tout mon breuvage sur ma modeste tenue.

Je regardais autour de moi : personne de mon maigre répertoire de connaissance était en vue. Tant pis. La soirée pouvait tout de même commencer.
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Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
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MessageSujet: Re: Pif et Paf [N.O]   Pif et Paf [N.O] Icon_minitimeDim 5 Aoû - 16:48

♥Pif & Paf ♥




Durant la semaine que j’avais passé en dehors de Poudlard, je n’avais rien fait d’extraordinaire, j’avais rendu visite à Rita, et le reste de la journée je l’avais passé dans ma chambre à pleurer. Cela faisait deux semaines qu’elle et moi avions rompu. Je n’avais toujours encaissé le choc. Devant les gens j’étais souriant et je faisais comme si cela ne m’avait pas affecté mais dès que l’occasion se présentait je me refugiais derrière la cabane d’Hagrid et je pleurais. Oui je pleurais. Bien que je lui aie affirmé n’être plus amoureux d’elle et avoir lâchement accepté que nous nous séparions, mon cœur n’arrêtait pas de battre pour elle malgré tout. J’avais même été jusqu’à la suivre pour ne pas la voir mourir. J’étais fou d’amour pour elle. Mais maintenant il fallait que je l’oublie à tout prix. Car je ne donnais jamais de seconde chance aux personnes, même si j’avais beaucoup de sentiments pour elle. Une chose était sure je ne ferais plus confiance au sentiment que l’on nomme : amour. Déjà que je n’étais pas un partisan de cette chose immonde et humaine, mais là elle venait de signer son arrêt de mort. Elle m’avait blessé encore plus profondément que je n’aurais pu y penser. C’était définitive je haïssais l’amour et je réfléchirais un peu plus avant de dévoiler mes sentiments à quelqu’un. Je ne commettrais plus la même erreur.

Enfin on annonça une fête champêtre à Poudlard… L’idée d’une fête ne me réjouissait pas trop. Déjà parce que je n’avais pas le moral à faire la fête et que deuxièmement la dernière fête que l’école avait organisée avait un goût amer dans ma bouche. Oui je parlais du bal de noël celui-là même où j’avais embrassé pour la première fois mon ex-copine. Cela me faisait très bizarre de parler de Rita en ses thermes mais c’était pourtant ceux qui la qualifié dans l’instant présent. Qui plus est, les élèves et les couples de l’école étaient tous aux anges de pouvoir participé à cette petite fête au potager. Moi les seules idées qui venaient en tête étaient de jeter des citrouilles sur les jolies couples et de mettre un bordel monstre à la fête. Des bruits de couloir disaient qu’il y aurait une After à cette soirée, mais que seules les plus âgées pourraient y entrer. A quoi bon faire une after si certaines personnes ne pouvaient pas y aller ? Surement parce qu’il y aura de l’alcool à la place de horrible jus de citrouille… Cela avait l’air prometteur mais je ne pouvais y mettre un pied et quand bien même j’arriverais à me glisser à l’intérieur de cette petite fête privée, je ne vois pas pourquoi j’y resterais je n’avais pas envie de m’amuser. On n’arrêtait pas de me demander si je viendrais à la fête. Je n’avais pas beaucoup d’amis mais ce qu’ils pouvaient être agaçants quand ils y mettaient.

Le soir de la fête champêtre, j’étais tranquillement installer sur mon lit à lire un roman moldu sur des vampires, le titre étant « La communauté du sud ». Ce livre était vraiment intéressant, enfin l’histoire me plaisait plutôt bien, elle n’était aussi exceptionnel que d’autres histoires mais enfin je n’étais pas très difficile en lecture. J’avais demandé à mes parents de m’acheter ce livre après avoir découvert la série télé qui était inspiré de celui-ci. Je préfère le livre à la série mais après c’est chacun ses goûts. J’étais donc en pleine lecture quand mon camarade de chambre entra en trombe dans la pièce et se mit à me hurler dessus. Je ne comprenais pas un seul mot qui sortait de sa bouche. Ne lui prêtant pas d'attention, il attrapa mon livre. Je le foudroyais du regard. Et il me demanda de me préparer pour la soirée. Le regard interloqué je me demandais pourquoi il voulait que je me prépare pour cette soirée dont je n’en avais strictement rien à faire. D’ailleurs je lui posais la question. Sa réponse fut simple, claire, net et alléchante : « D’après une fille de Poufsouffle, Rita y sera surement c’est l’occasion de la rendre jalouse, nan ? ». Vu sous cet angle là je ne pouvais pas refuser une seconde l’idée d’aller dans le potager. Et puis participer à cette fête me ferait surement oublier l’ennui que j’éprouvais depuis quelques jours et rehausserait ma bonne humeur.

Je sautais de mon lit et tirais la malle qui se trouvait en dessous. Elle était pleine de costume. J’étais encore pire qu’une fille avec une robe. Je ne savais pas quel costume mettre. J’en avais de différente couleurs et aussi différents types. J’en sortis trois qui me taper le plus dans l’œil. C’est-à-dire un noir classique mais chic, un rouge et un bleu. Oui aucuns n’était en accord avec ma maison, en même temps je me voyais mal arriver avec un costume jaune canard à une soirée, c’était peut-être au goût de certains mais ce n’était pas du mien. Je les passais en revu un à un. Le bleu me donnerais l’air de venir de la maison que je détestais Serdaigle mais j’aimais assez la matière et sa coupe donc je ne pouvais pas le retirer de la liste des costumes portables ce soir. Ensuite je regardais le noir, c’était très classique comme couleur, j’en avais déjà porté un au bal de noël. Je le rejetais dans la malle car si je remettais un costume noir les gens risqueraient de pensé que je recycle mes costumes, en même temps je suis un garçon je ne devrais pas avoir autant de costume à me mettre, deux devraient être largement suffisant. Il ne me restait plus que le rouge et le bleu. J’optais pour le costume bleu électrique, avec une chemise, une cravate et des chaussures noir. Je ne voulais pas passer inaperçu ce soir, surtout aux yeux d’une certaines personnes, et à ceux d’autres aussi. Et puis ces derniers temps je portais beaucoup de choses assez étranges donc cela ne devrait choquée personne.

Je filais rapidement sous la douche. J’étais enthousiaste à l’idée de pouvoir faire souffrir quelqu’un. Je devenais vraiment étrange, ou plutôt je devenais comme mon père. Un frisson me parcourut tout le long du dos. Je ne voulais pas lui ressembler et pourtant c’est ce qui se produisait. Quand on dit tel père tel fils l’expression m’allait à ravir. Je profitais de cette douche pour réfléchir à la meilleure manière de rendre jalouse mon ex. Devrais-je embrasser une fille ? Faire la cour à quelqu’un ? Danser peut-être ? Je ne savais pas vraiment, j’allais faire comme d’habitude, j’allais improviser. Après tous les vies calculer au millimètre étaient d’un ennuie plus que mortelle. Je quittais ma douche rafraichissante et m’habiller rapidement, tout en évitant de chiffonné mes vêtements. En même temps j’avais toujours la magie au cas où. Je me pressais car la fête avait commencé depuis quelques minutes déjà et que je ne devais pas arriver trop en retard de peur de rater une occasion en or. Je traversais la moitié de l’école en me hâtant sans courir pour autant.

On pouvait voir au loin la fête qui battait plus ou moins son plein. Je continuais de me rapprocher. Il y avait beaucoup de premières années. Mal fagoté et qui n’avait pas l’air d’être perturbé par leur tenue. Comme je l’avais pensé plus tôt dans le dortoir, certains étaient habillés en jaune. Sur les filles cela passé encore mais chez les garçons très peu. Maintenant que j’étais arrivé, je devais me trouver un coin calme où je pourrais repérer ce qui m’intéresse le plus, les filles. Mais en baladant mon regard je vis le buffet. Il était gigantesque. Il y avait plein de pâtisserie et d’autres choses. J’étais naturellement gourmand et j’avais beaucoup de mal à résister à ce genre de tentation. Je m’approchais du dit buffet et me servie deux éclaires, trois choux et une part de tarte au chocolat. Dans ma tête j’avais fait soft mais au vu des regards du garçon à côté de moi ce n’était pas le cas. De toute façon j’avais pris autant de chose car je savais que je ne retournerais pas à ce buffet de la soirée. Et vu la bande d’affamé qu’il y avait ici, j’avais sauvé quelques petites gourmandises. J’attrapais un verre d’eau mentholé. Oui j’adorais la menthe encore plus que les glaces. Le plus grand plaisir dans ma vie c’était les glaces choco-menthe j’en mangeais énormément durant l’été. Je me faisais souvent enguirlander car je mangeais dix pots de glace en une journée. Pour moi cela me paraissait vraiment peu mais pour ma mère cela ressembler au mont blanc ou une autre montagne plus haute au choix.

Je m’éloignais de la piste par soucis pour mon assiette et alla m’installer sur une citrouille. J’avais une vue d’ensemble sur tout le beau monde, enfin pas vraiment beau mais bon je me vois mal qualifié tout le monde de moche. La personne que j’étais venu volontairement torturé n’était pas là malheureusement. Ou bien elle était tout simplement en retard, cela ne m’étonnerait pas d’ailleurs. Il y avait plein de filles mais aucune d’elles ne m’intéressaient vraiment. Enfin c’était leur façon de danser et leur âge qui me faisait peur. Oui je n’allais pas sautait sur les petits jeunes quand même je n’étais pas désespérer à ce point.

Je baladais mon regard quand il arriva sur une jeune fille en robe verte. Son visage ne m’était pas inconnu. Où avais-je bien pu la voir ? Je réfléchis quelques secondes quand une petite lumière s’alluma dans mon cerveau. C’était au cours de potion que je l’avais vu, c’était sur elle que l’on devait tester les potions les plus réussite. J’avais adoré sa réplique destiné à la serdaigle. Je crois que je m’en souviendrais très longtemps d’ailleurs. Je pris mon assiette et me dirigea vers elle. Je posais mon verre et l’assiette sur une citrouille qui me ferait office de table à la place de chaise. J’allais commençais à faire la conversation quand un première année, un peu trop énerver poussa la demoiselle en vert. Et j’eu le privilège de recevoir sa boisson sur ma veste. Je le regardais méchamment avant de crier.

« Tu peux pas faire attention crétin !
-Désoler »


Il partit tellement vite que je ne pus lui infliger la correction qu’il méritait. Je me retrouvais ainsi comme un idiot devant elle. Je me demandais ce qu’elle avait dans son verre pour que l’odeur me paraisse aussi forte. J’enlevais doucement ma veste, priant pour que je n’aie rien sur ma chemise. Ouf il n’y avait pas la moindre trace de boisson. Je rapprochais doucement ma bouche de son oreille pour lui à voix à peine audible

« Il y avait de l’alcool dedans, n’est-ce pas ? »

Puis je repris une distance plutôt raisonnable. Jetant ma veste sur à côté de la citrouille-table. Oui c’est comme cela que j’avais décidé de nommer la citrouille. Je la regardais dans les yeux. Vu de près elle était vraiment pas mal pour une serpentard.

« Oh fait moi c’est Nathanaël mais appel Nath’ comme tout le monde. Tu t’amuses bien ici ? »
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MessageSujet: Re: Pif et Paf [N.O]   Pif et Paf [N.O] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 2:29

Est-ce que je devais me réjouir des vacances qui arrivaient a vitesse grand V? J'allais encore passer deux mois entier a glander dans mon manoir et prétendre m'amuser avec mes cousines et mon oncle et ma tante. Les écouter m'engueuler des que je suis un peu trop ''Serpentard'' a leur gout. Parce que si, je me fait engueuler par ma propre famille. Ca fait deux siècle que ma lignée n'avait pas été a Serpentard. J’étais le petit mouton noir qu'on essayait d'accepter. Et puis, bon, j’étais reconnaissante envers cet famille d'accueil et je feignais le bonheur pour les rendre heureux. Mais ils n'ont aucune idée de comment, ni qui je suis réellement. Il n'ont aucune idée de la double vie que je mens en parallèle de celle de cette petite prude sage que je donne comme image. Et ça allait me faire chier de jouer la comédie encore. Les regarder s'extasier sur tout et sur rien, comme la nouvelle coiffure de la tantine ou les fleurs qu'ont ramassées Erika et Elena. Puis quoi encore, pourquoi pas faire une priere avant chaque repas ou considérer toutes les bouteilles de jus de citrouille pour du Champagne? Et encore, c’était même pas bon le champagne. Si j'en buvais, c’était juste pour avoir l'esprit de fête qui l'accompagnait. C’était juste pour le ''pop'' quand on l'ouvre, voir le bouchon gicler le plus loin possible, et asperger toute la bande de mousse. Mais après, les bulles, le pétillant, le gout trop sec et peu aromatique, c’était pas mon truc. Encore le vin c'est un délice qui s’apprécie, c’était même probablement ma boisson préférée, mais le Champagne, voila quoi. Même les alcools fort je commençais a m'en lasser. J'en buvais encore parce que c'est comme ca que je noyais ma dépression. Viva la dolce vita. Ca brule la gorge, et même si ça peu être exquis, ça bourre trop vite et on a pas le temps de l’apprécier. C'est comme le bonheur, on est jamais heureux assez longtemps pour s'en souvenir.

Et c'est la qu'on réalise a quel point la vie peu être lassante. Je n’étais pas bien a Beaubatons. Je pensais que Poudlard serait ma renaissance, et même pas. J'arrive et je me choppe une haine féroce pour les Serdaigles et une peine de coeur. Je vais rentrer chez moi, et je me dépitais d'avance. Je ne serais probablement jamais complètement heureuse avec ce que j'ai, et n'arrivais jamais non plus a me contenter de mes possessions sans chercher plus loin. Pour moi, il y avait toujours un ''la bas'' qui était meilleure que mon ''ici'' et je faisait tout pour aller dans ce ''la bas'', quitte a déprimer dans mon ''ici''. Puis une fois que je me trouvais finalement dans mon ''la bas'', alors ce ''la bas'' perdait toute sa somptuosité et devenait un ''ici''. A ce moment la, je me trouvais encore un autre ''la bas'', plus accueillant, plus agréable, qui me faisait rêver. Je n'arriverais jamais a me poser a nul part. Je n'aurais jamais un endroit ou je serais tranquille, ou je pourrais me recueillir.

Du point de vue d'un moldu, le monde sorcier était un univers extrêmement troublant. Et pour nous alors, quel était notre petit espace fantastique ? Quel pouvait être, a nous, sorcier, notre monde idéal, une dimension dans laquelle nous pourrions espérer l'euphorie ? Je ne voulais pas croire que nous n'en avions pas. Pour nous, tout était réelle, que ce soit ces fantasme idiots des jeunes adolescents sur les vampires, jusqu'aux espérances cachées des gamins a voir des sirènes et des unicorne. Si seulement ils savaient a quel point l'image qu'ils se faisaient de ses créatures était faussée et si loin de la réalité... Jamais un vampire ne résisterais a l'odeur humaine pour des animaux, et ils sortiraient encore moins avec une adolescente de 17 ans. Jamais les licornes et unicornes ne se sont fait particulièrement romantique. Jamais les sirènes n'ont été belle et séductrices. Tous étaient de vils et vicieuses créatures. Et par dessus tout, celui que je trouvais a crever de rire, c’était cette légende que comme quoi les unicornes pétaient des arc-en-ciels.

C’était des histoires pour enfant ça. Les enfants, ils ne manquaient de rien. Dans leur petit cocon d'enfance, tout leur était livrer sur un plat d'argent. Ils n'avaient qu'a réclamer, et se servir. Ils n'avaient pas a se soucier de quoi que ce soit. Pour eux, c’était simple, tout ce résumait a des rêves d'un petit garçon en vert qui leur amène au pays imaginaire, ou d'un gouffre dans lequel on trouverait des lapins parlant et des chats invisibles au sourire perturbant. Leur soucis se limitait au bien être de leurs poupées. Le monde s’arrêtait aux barrière de leur jardin, a l'amour de leur entourage. Tout était tellement tranquille et innocent jadis.

Ainsi, même les enfants avaient leur échappatoire, un monde fantastique et troublant dans lequel ils pouvaient rêver. Mais nous, nous étions limiter a la réalité au sommet de toutes ses histoires. Et même sans cela, nous avions tous quitter l'enfance. Les nuits maintenant étaient différentes d'avant. Des lors, nous nous tortillons dans nos draps, la sueurs plaquant nos cheveux a notre front, l'angoisse des cauchemars, la crainte du monstre de sous le lit, la peur des ombres démoniaques qui se balançaient avec nonchalance sur le mur blanc en face de notre petit lit. Notre terreur s’arrêtait a l'inoffensif. Et nous avions grandis. Nous avions appris que tout cela n’était que des petites peur puéril, que oui, les monstres existaient cependant, qu'il ne fallait plus a avoir peur parce que tout cela faisait partie du quotidien. Et encore, le monstre qui vous dévore les pieds sous le lit n'est rien par rapport a ce que nous allions connaître plus tard. C’était la la différence entre un enfant sorcier et moldu. Ce dernier apprenait a cesser a croire a ce qui n'existait pas, alors que le sorcier s'habituait a vivre avec les horreurs de son enfance. A force, ça devenait banal. Maintenant, c’était des nuits prises par l'insomnie, a se retourner encore et encore, les songes occupes par les forces du mal et la crainte de ne pas vivre le jour de demain.

Eh oui, nous avions tous quitter notre cocon douillet, et le stade de l'adulte pointait timidement le bout de son nez. Entre temps, nous étions prisonnier d'une impasse temporelle de la croissance dans laquelle nous étions seuls face a tous les dangers et les injustices de la vie. Nous étions coinces dans l'adolescence. Et je l'emmerdais au plus profond de mon âme, cet adolescence. Hormis déjà les hormones de croissances qui faisait pousser des boutons d’acnés sur tous les beau garçons, au point de transformer leur visage en de cartes de constellation sur lesquelles on pourrait faire de l'astronomie, il fallait rajouter tous les sauts d'humeurs, les envies de meurtres, et toutes ces choses qui n'ont rien a faire dans la vie et dont on a pas besoin. Personnellement, j'avais de la chance de ne jamais avoir eu un gros volcan de sébum sur mon visage. J'avais préserver ma peau de belle enfant.

Une belle peau qui a manquer de peu de se faire frôler par un autre élève qui ne m’étais pas inconnu. Un élève de troisième année de Poufsouffle (je ne connaissais pas son prenom et je m'en moquais) venait de s'approcher de moi. Un peu trop près, a mon goût. Je ne dis rien, après tout, s'il voulait faire la conversation ou même tout simplement s'assoir, il avait le droit. Mais pourquoi a coter de moi ? Je ne doutais pas que la plupart des gens présent ce soir me connaissaient, et j’étais également persuadée que mon apparence ne laissait pas tout le monde indiffèrent, mais je n’étais pas encore d'humeur a accepter toute tentative d'approche. Pas après le mauvais coup d'Ulrich, en tout cas. Je me poussais un peu sur le coter, gardant mes distances avec ce nouveau venu.

En fait, j'aurais du garder mes distances avec toutes personnes présente lors de ce début de soirée, car malgré le fait que je me sois bien éloignée de la piste de danse pour éviter tout accident, il y avait quand même un petit gugusse de microbe de première année qui parvint a me percuter. Pour ne pas tacher ma robe mon réflexe a été d’éloigner ma boisson le plus possible de mon corps, de la sorte que mon voisin c'est pris tout le jus qu'il contenait. Je me mis a hurler sur la salle gosse mal élève bien qu'il avait déjà disparu dans la foule a nouveau. Dans ma tète, je venais de le tuer dix mille fois de suite.

« Il y avait de l’alcool dedans, n’est-ce pas ? »


Alors d'abord, on n'approchais jamais Sophie Watson d'aussi prêt que lui le faisait, sauf si on avait l'intention de finir dans son lit. Cet effronté de jeune garçon venait de me murmurer dans l'oreille, chose que je trouvais détestable. Une fois qu'il eu reculer, je jetais un coup d'oeil a mon voisin qui s’était pris toute ma boisson. Je ne m'excusais même pas. D'abord, OUI, il y avait de l'alcool, alcool qui a finis sur sa veste plutôt que dans mon estomac. Et puis, il n'avait qu'a pas être la a coter de moi. Je ne répondis même a sa question oralement, confirmant juste les soupçons alcoolique qu'avaient engendrer l'odeur de l’éthanol par un mouvement de tête. Dommage pour la veste, la matière semblait belle et le vêtement chère.

« Oh fait moi c’est Nathanaël mais appel Nath’ comme tout le monde. »

Oh au fait, moi j'en ai rien a foutre de ton nom. Je te l'ai pas demander, ce qui signifiait que je n'en avais strictement rien a foutre. C’était hyper débile comme principe de toujours se présenter. J’espérais juste qu'il n’était pas suffisamment naïf pour m'avoir donner son nom dans l’espérance que je m'en souvienne, parce que ne sera pas le cas. Il ne devait pas s'attendre a un début d’amitié non plus, parce que jamais je ne l'appellerais Nathanaël, et encore moins Nath. Ce sera toujours soit ''le petit troisième jaune'' ou son nom de famille. D'ailleurs, ce devait être la seule chose que je connaissait de lui, son nom de famille. Ca me suffisait déjà amplement. Puis par dessus tout, il était hors de question que je lui donne MON nom.

« Je sais qui tu es, Oryon. »

« Tu t’amuses bien ici ? »

Oh, l'ironie de la question. Je m’éclatais ici, c’était le nirvana de la fête, le summum de la perfection des festivités. Je faillis assassiner ce jeune effronté du regard. Devais-je répondre a la question, perdre mon temps, mon énergie et ma salive pour quelqu'un en qui je ne voyais aucun intérêt ? Non, je ne devrais pas. Mais je m’étais promise d’être gentille ce soir, et je fournirais, que je le veuille ou non, le minimum d'effort requis pour basculer dans ce que l'on appelle les gens ''sympa''. Techniquement, j'aurais cracher par terre. Bref, revenons. Par ''ici'', je supposais qu'il parlait de la fete, et non pas de Poudlard en général. De toute manière, la réponse reviendrais a la même. Dans les deux cas, je me faisais royalement chier. La vie était trop plate, tout comme les boissons dans cette fête. Il n 'y avait pas de piment, comme les plats que proposait Poudlard. Mais a quoi bon, cela va de soi, on ne peut rien y faire et vivre avec. Alors comme la bonne fille que je suis, je lui fit mon plus beau sourire, celui qui me donnait cet air de femme parfaite a qui personne ne pouvait résister, ce sourire qui illuminait tout mon visage et qui ne me donnait pas du tout l'impression que je manquais de modestie, et duquel je tentai d'enlever toute trace d'ironie et de sarcasme.

« Autant qu'un petit enfant aime les épinards, mon chéri . »


Et s'il avait l'audace de me répondre que lui, en tant qu'enfant, adooooooorait les épinards, alors je le transformerait en hachis parmentier que je servirais a un orphelinat avec des épinards comme condiment, qu'il se rend compte a quel point le stéréotype n'en était pas un : la majeur partie enfants détestaient effectivement les épinards.
Enlevant ce sourire qui devenait trop encombrant de mon visage, je me levai, ayant l'intention de remplir mon verre a nouveau, et accessoirement de me débarrasser de ce pot de colle. Quoi que s'il restait avec moi pour la soirée, ça ferait de la compagnie, et dans le plus fou des cas ou je reprendrais mes dessus, une conquête de plus. Suis moi ou lâche moi, c’était son choix.[/b]

[hrp= YEEEEH j'ai trouvé une connexion internet pour mes rps!]
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Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
Elève de 6ème année & Préfet



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Feuille de personnage
Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ?
Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!!
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MessageSujet: Re: Pif et Paf [N.O]   Pif et Paf [N.O] Icon_minitimeMer 31 Oct - 18:36

Les vacances d’été s’approchaient à grand pas, même à grande enjamber. Mais qu’est-ce que j’allais faire durant celles-ci. Déjà le mois de Juillet c’était soit en Corée ou soit à New-York car je ne connaissais pas la destination exact, j’allais le passer à jouer le garçon modèle devant l’ordure qui avait séduit ma mère. Oui je le qualifiais ainsi avant même de le connaitre peut être qu’après ce mois qui s’annoncer vraiment horrible, chiant et tous les adjectifs les plus horribles et ennuyant que le dictionnaire pouvait compter... Enfin je crois même que tous les adjectifs de la Terre ne suffisaient pas pour décrire mon état d’esprit sur mes vacances. La seule chose qui me motiver c’était ma curiosité. Oui je voulais savoir, s’il ressemblait à mon père ou s’il en était l’opposer. S’il avait bon caractère ou non, son travail, s’il a des enfants. Enfin je voulais tout savoir, et il faut avouer que le discourt que m’avait tenu Amy dans la tour d’astronomie m’avait plutôt encouragé à le rencontrer. Et puis ce n’était qu’un seul mois. Bon d’accord un mois de vacances c’est un mois de vacances, au pire des cas je me sauverais dans la ville tôt le matin et je reviendrais tard le soir.

Ensuite le mois d’Août serait comment dire… mortellement ennuyeux. Déjà la destination c’était Londres, normal j’y habite. Les seules choses que je pourrais faire, c’est les magasins, le cinéma et encore seul ce n’est pas le top et ensuite je sens que je vais squatter la télé de mon salon. Je devrais peut être invité des gens, mais qui ? Rita, on oubli à moins que nos rapport ce soit améliorer d’ici-là, ce qui n’est pas près d’arrivé. ChaeRin, euh…ouais enfin je ne sais pas trop déjà que des rumeurs cour sur nous deux alors si en plus on passe l’été à deux, ça va pas trop le faire. Ensuite il y a Cameron… ou pas, déjà il faut que je réussisse à le trouver dans l’école, et en plus si mon père voit la progéniture du gars qui a osé toucher à son fils dans son appartement, eh bien ça risque de remuer l’immeuble tout entier. Il y a aussi Aure et Amy… Bon j’ai compris tout seul, que j’allais passer les pires vacances d’été de toute ma vie. Je devrais peut être demandé à mon père de m’envoyer en colonie de vacance ou bien de me laisser aller chez ma sœur ou chez mes grands-parents, encore là je suis sûr de mourir d’ennuie.

Tout le monde trouverait cela super génial deux pères, peut être deux mères plus tard, de pouvoir voyager dans le monde entier, d’avoir pleins de maisons, d’avoir tout ce que l’on veut et même si c’est hors de prix… Oui c’est vrai que c’est fantastique à penser mais en fait ce n’est pas si génial que ça. On n’a même pas l’excitation de savoir si on aura quelques choses ou pas, on a plus vraiment les yeux qui pétillent quand on va dans un pays, car cela va juste faire dix fois que l’on y va. On s’ennuie souvent voir même tout le temps, car pour avoir l’argent qui il faut bien travailler et donc on ne voit pratiquement pas ses parents. En réalité c’est super nul d’être un fils de riche et en plus d’avoir une famille recomposer. J’aurais préféré être pauvre et avoir une famille de sorcier normal. Enfin c’est au moins une chose que je ne pourrais pas avoir et j’en suis un peu heureux quand même.

Je ne brosserais pas un tableau de la famille idéale, car selon moi il n’y en a pas et il n’y en aura probablement jamais. Sauf peut-être si un jour on inventerait des robots humanoïdes capable de représenter une famille parfaite, et encore je suis sûr qu’ils seraient capables de s’arracher les puces pour un problème d’huile ou parce que l’un d’entre eux n’a pas bien resserré un boulon. Je me demande si les extraterrestres le même problème que nous avec leur famille. Peut qu’ils pensaient en ensemble et pas individuellement. Ce serait une super thèse à méditer pendant mes heures de « somnolages », en clair pendant mes heures d’études ou celles où je m’ennuis. Enfin bref, tout ça pour dire que je n’ai pas de famille idéale, que j’aime ma famille mais que je la trouve pourrie quand même, que je vais passer de sales vacances d’été et puis… et puis… et puis je crois que c’est tout.

Nan, je n’ai pas d’amis à inviter à ma maison ça c’est vraiment horrible. Il va falloir que je pense à me sociabiliser. Enfin je ne veux pas devenir comme Chuck ou un grand fêtard, non. Je veux juste des amis pour ne pas m’ennuyer l’été. En même temps c’est un peu à ça que serve les amis entre autre choses. Ils sont toujours là quand ça ne va pas et même quand ça va, on peut les choisir à l’inverse d’une famille et généralement on s’amuse bien avec eux. En clair et sur brillant, il me faut des amis et il me reste un mois pour m’en faire. Je sens que je vais avoir du travail moi. Au pire je pourrais toujours m’ennuyer à mourir dans l’immense appart de mon papa… Super programme, je sens que cela pourrait faire une bonne télé réalité.

Enfin revenons à nos moutons, mon objectif de ce soir et non pas de me faire des amis mais de rentre jalouse mon ex-petite amie. Et pour cela il me faut un canon, déjà, car faire semblant de vouloir sortir avec une fille qui fait quatre fois mon volume et en plus qui n’a pas été gâter par la nature, cela laisse un peu à désirer. La seule fille qui m’intéresse dans mon champ de vision c’est une serpentard, du nom de Sophie. Parce que déjà je n’aurais pas vraiment besoin de faire semblant de vouloir sortir avec elle, parce que comment dire cela. Elle m’a fasciné dès la première fois que je l’ai vu. Bon après je ne savais pas trop si un garçon comme moi aller réellement l’intéresser. Je ne suis pas moche c’est mais déjà je ne savais pas quel type de mec elle aimait, et en plus je ne savais même pas si elle avait quelqu’un. Autant dire que je me lançais dans un piège à ours géant.

Et puis comme je suis d’humeur joueuse et que l’on vit en principe qu’une seule fois. Je n’allais pas me faire prier pour me lancer. Je m’approchais doucement d’elle. Déjà elle était un peu crisper, sans doute parce qu’elle n’avait pas l’habitude qu’un petit être appartenant à la maison Poufsouffle l’approche de si près. C’est vrai que j’étais un peu trop près d’elle, mais bon si je voulais l’aborder je n’allais surement pas me mettre à l’autre bout du champ. J’osais un sourcil en la voyant reculer d’un voir même de plusieurs pas. Alors là si je comprends bien c’est ça façon de me dire ne t’approche pas de moi petit mollusque… Oui mais comme j’ai tendance à n’écouter que moi, eh bien je vais continuer à m’approcher. Ce que je regrettais la seconde d’après. Car ce n’était pas dans mon plan de me faire arroser par une boisson aussi alcoolisée. Elle se mit à hurler comme une furie. J’avais l’impression d’avoir un monstre de film d’horreur devant les yeux, enfin un monstre plus jolie quand même. Cela m’arracha un rire nerveux. Bon en même temps je n’avais pas fait mieux de mon côté. Si j’aurais fait pire si je me serais battu avec, mais ce ne fut pas le cas donc elle avait gagné le trophée du la plus colérique.

Je m’étais approché dangereusement d’elle. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu me gifler. Et ça j’en avais pris conscience une que j’avais fini ma phrase, c’est sans doute pour cela que je m’étais reculé aussi vite. Comme je m’y attendais elle était vraiment belle, même si elle était en serpentard. En même temps je n’avais rien contre cette maison. Je ne m’attendais pas vraiment à une réponse si la question que je lui avais posé. Après tout qui aimerait dire qu’elle avait introduit illégalement de l’alcool dans une fête où il ne devrait pas en avoir… Personne. Et pourtant à mon grand étonnement, elle hocha la tête. Je soupirais légèrement car en un instant je venais de comprendre que ma veste était fichu et que si je l’envoyais à l’un de mes parents pour l’à faire nettoyer j’étais littéralement mort.

Je me présentais histoire d’être un minimum poli. Je dis bien minimum car je savais très bien que cela ne servait strictement à rien d’essayer d’être poli avec des gens de mon âge, enfin sauf s’ils sont super friquet et encore. Je trouvais cela idiot et à la fois pas mal de se présenter. Car au moins on savait on avait devant soit, même si généralement ce se connaissait sans se connaitre car on suivait les même cours enfin presque.

« Je sais qui tu es, Oryon. »

J’osais un sourcil d’étonnement. J’étais à moitié étonner à vrai dire. Je me doutais qu’elle n’allait pas vouloir faire ami-ami avec un garçon comme moi, et encore moins m’appelait par mon prénom ou même mon diminutif.

« Elémentaire ma chère Watson, qui ne sait pas qui je suis ou mieux encore qui ne sait pas qui tu es toi. Sophie Watson la seule serpentard de sa famille et qui est amoureuse de Ulrich… »

Pour compléter cette petite tirade, je lui demandais si elle s’amuser bien ici. Cette question était vraiment inutile car même moi j’aurais répondu non si on me l’aurait posé. Je m’étais toujours demander ce que ressentait Sherlock Holmes, quand il disait cette phrase culte à la télé car dans les livres, il ne la dit jamais. Enfin bref, cela ne me fit aucun effet, elle était définitivement à jeter à la poubelle cette phrase. Vu ses yeux de tueur en série, je sentais qu’elle allait me faire avaler mon acte de naissance pour ce que je venais de dire. Et cela ne me faisait pas peur, bien au contraire.

Elle sembla réfléchir quelques instants, puis me sourit comme si elle était un ange. Je sentais qu’il y avait un problème à l’horizon. Le sourire lui allait parfaitement bien, cela la rendait encore plus belle mais je sentais bien qu’il cachait quelque chose. Je me préparais à tout. Et quand je dis tout c’est vraiment tout, même à mourir si ce n’est dire comment je me préparais. J’esquissais un sourire en me posant mille questions sur la réponse qu’elle allait me donner.

« Autant qu'un petit enfant aime les épinards, mon chéri. »

Je ne pus m’empêcher de rire. Je savais qu’elle allait sortir une phrase de genre mais pas la référence à des épinards. Je sais que beaucoup d’enfant n’aiment pas les épinards mais quand même, elle aurait pu dire les choix de Bruxelles, parce que là c’était sûr que personne ne les aimait, adulte comme enfant. Je me demande même pourquoi ils sont sur terre ceux-là, les choix de Bruxelles bien entendu pas les adultes. Quoi que…

La voyant partir sans doute pour aller remplir son verre vide, je me mis à la suivre. Je savais que cela aller l’énerver mais je m’en fichais un peu. Je laissais apparaitre un sourire sadique sur mon visage. Je savais très bien qu’elle ne voulait pas m’entendre dire que j’aimais les épinards. Mais comme j’avais envie d’embêter mon monde jusqu’au bout, j’allais le faire.

« Tu sais ma chérie, dis-je en lui effleurant le bras de la main, j’adore les épinards, et pour dire vrai ta robe me les rappelle… »

Sur ce fait je m’approchais de nouveau d’elle. Je savais que c’était une nouvelle fois dangereux, mais ce n’est pas de ma faute, j’aime jouer avec le feu. Je la regardais amuser, c’était un peu le même genre de jeu que j’entretenais avec ChaeRin, sauf que là Sophie est une vraie serpentard et qu’elle s’emble plus coriace que ChaeRin.

« Si on mettait des piments dans les épinards, tu aimerais les épinards aussi ? »
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