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 look what the cat dragged in [S.H]

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Tess Tennant


Tess Tennant
Élève de 2ème année



Féminin
Nombre de messages : 158
Localisation : Non mais alors je t'explique, mec, y'a un truc ça s'appelle les jambes, c'est nouveau ça vient de sortir, et ça permet de se DÉPLACER ! Je sais, je sais. Truc de fou.
Date d'inscription : 21/04/2012

Feuille de personnage
Particularités: Je mets mes cheveux aux enchères sur E-Bay. […] C'était une blague.
Ami(e)s: Juste “amis”, sans les parenthèses… Ah ! Et Seb aussi.
Âme soeur: Ton père.

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MessageSujet: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 19:49

La fête battait son plein mais, vu comment les choses avançaient, je n'étais pas sûre de rester jusqu'au bout. Chuck m'avait plus ou moins confié qu'e lui et ses potes (soit : la moitié de l'école à partir de la quatrième année) avaient prévu une after dans le dos des profs, mais je n'étais pas invitée parce que, voyez-vous, j'étais encore “trop jeune” selon lui. Trop jeune ? Putain, et lui alors, il faisait quoi à mon âge, il jouait aux échecs version sorcier ? Mais ouais, bien sûr, je m'en souvenais très bien moi de Chuck à douze ans, qui fumait en cachette à la fenêtre de mes chiottes parce que c'était la seule qui donnait sur la cour extérieure et qu'il était sûre de pas se faire choper par les commères du premier. Mais moi, naaan, j'étais “trop jeune”. Ça me faisait tellement chier cette attitude de grand frère protecteur qu'il avait avec moi en ce moment… Depuis qu'on s'était disputés à l'infirmerie, en fait, en début d'année. Et voilà, maintenant sans arrêt j'avais droit à : “traîne pas avec lui” ; “elle, si elle te propose un verre, tu prends pas” ; “ben non, je peux pas t'emmener à cette soirée !” ; “si tu fumes, je préviens Angie”, etc. Mais WOW ! Il était où, le Chuck qui me trimballait de squatte en squatte dans Possilpark alors que mes parents l'interdisaient formellement, et qui se fendait la poire quand je me maravais la gueule en skate ?

Si encore c'était que ça, je voulais bien comprendre qu'il en ait marre de s'encombrer d'une “mioche” (même si au fond, ça me vexait, grave) – mais qu'il m'interdise des trucs ? Cette bonne blague ! J'avais pas besoin qu'on me protège moi, il le savait, que j'étais pas… Coop. Sans compter qu'à cause de lui (bon, de mes vieux aussi), je faisais plus ou moins la gueule à Seb, alors que c'était un chouette type au fond, c'est juste qu'il traînait avec des Serpentard, et les Serpentard c'est le mal, blah blah blah. Certes, c'était pas faux que les serpents étaient globalement presque tous cons et moches, en tous cas ceux de mon année. Mais de là à considérer Seb comme un “traître”… Coop aussi trouvait que c'était exagéré. Mais alors pardon, mais Coop aussi il vivait un peu dans le pays des bisounours en même temps, si on l'écoutait tout le monde serait ami avec tout le monde et Ringo Starr serait premier ministre, hein.

Mais bon. En fait, je m'en fichais un peu, de cette after champêtre, s'il voulait tout savoir. Ils allaient probablement tous finir complètement torchés et boire du whisky de Pré-Au-Lard et fumer des joints et des trucs Moldus et des trucs sorciers qui défonçaient encore plus de toute manière. Et même si c'était drôle de voir mon cousin un peu high, parce qu'il était encore plus cool et racontait que de la merde et après je pouvais le narguer avec, je tenais pas à le voir complètement high. Vous voyez la différence… Il n'y a pas grand-chose qui me fasse peur (… euh, quasi rien en fait). Mais ça, l'alcool, le vomi partout et dieu sait ce qui se passait encore, clairement, j'aimais pas. Dans mon quartier, on se méfiait de l'alcoolisme, parce que c'était un problème assez répandu dans le coin et encore plus dans les quartiers plus à l'est. C'était pour ça que mes parents s'inquiétaient toujours pour l'argent, d'ailleurs, on était un peu juste pour notre loyer, tout leur fric y passait, mais ils préféraient ça aux immeubles pourris de Possilpark ou Hamiltonhill.

Et puis, spécialement, j'aimais pas l'idée de Chuck buvant de l'alcool, parce que son daron buvait, et à l'école Daisy Hornet avait raconté à tout le monde qu'il fallait pas traîner avec mon pote Harry quand son père avait été emmené parce qu'il buvait trop et le frappait, en disant que l'alcoolisme c'était comme d'être une pédale, que c'était dans les gênes et tout. Et bon, c'était carrément con et je m'étais pas gênée pour lui dire fermer sa gueule, parce que moi j'avais des voisins gays et pourtant l'un d'eux avait sa sœur qui se ramenait tous les dimanches avec son mari et ses gosses pour déjeuner en famille, et ils avaient un fils de l'âge de Chuck et alors lui vu comment il matait les meufs c'était juste pas possible qu'il le soit. Mais n'empêche que l'idée avait fait son chemin dans mon esprit. Après tout, c'est vrai quoi, les gênes ça compte, d'ailleurs dans ma famille on était quasiment tous allés à Gryffondor, la preuve ! Du coup des fois je regardais mes parents en train de s'engueuler et je me disais que, bah, j'étais mal barrée.

En tous cas, s'il y avait bien un truc dont j'étais sûre, par contre, c'était que mes parents allaient grave m'engueuler à mon retour quand ils verraient l'état de ma robe. Casey était une gentille fille (et croyez-moi, c'est un compliment dans ma bouche) mais alors le coup du verre renversé, même si c'était pas de sa faute, pas cool hein. Moi je m'en foutais parce que j'avais pas l'intention de la remettre de si tôt (à moins que Mr Murray et Ms Sullivan, les divorcés du deuxième, décident enfin de se mettre en couple comme tout le monde dans l'immeuble les y encourageait depuis belle lurette, et qu'on soit invités à leur mariage). Mais eux ?! Ils allaient probablement piqué leur crise ! Alors que c'était pourtant pas de ma faute, hein. Mais mine de rien ça me foutait un peu les boules.

Et c'était pas encore fini ! J'étais justement en train de me dire que j'allais rentrer, j'avais trouvé Coop nulle part et je me disais qu'il était peut-être à l'infirmerie (encore) et je lui rendrais bien une petite visite. Et donc j'allais me casser d'ici quand BOOM !! Quelqu'un me rentra dedans et m'envoya carrément par terre, oui, c'est vous dire si le choc avait été violent !! Evidemment j'étais pleine d'herbe et de terre en plus d'avoir une tache qui commençait à peine à sécher sur le devant de ma robe après que Casey m'ait renversé sa biéraubeurre dessus. G.é.n.i.a.l.

– C'est pas vrai, vous vous êtes passés le mot ou quoi ?! aboyai-je en me redressant péniblement parce que mine de rien j'étais sous le choc, j'avais rien vu venir et ça m'avait un peu prise par surprise. Tu peux pas regarder où tu mets les… Seb ?

Et oui, Sebastian Hansen en personne. Quand on parle du loup tiens, on en voit la queue. Je croisai les bras.

– Salut, grognai-je (pas hostile du tout, hein – sarcasme ici).

J'avais juste des putains de traces vertes et boueuses partout maintenant, c'était vraiment pas ma journée bordel !
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Sebastian Hansen


Sebastian Hansen
Élève de 4ème année



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Localisation : Probablement en train de t'aider à faire tes devoirs.
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Particularités: I'm a dinosaur, Rawwwr. *tente d'avoir l'air effrayant*
Ami(e)s: Plutôt des filles. Bien que je ne sois pas encore sûr que Tess puisse techniquement être considérée comme une, vu qu'elle a probablement plus de co... Enfin, bon.
Âme soeur: Désolé Etienne, les lèvres de Casey sont quand même plus douces.

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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 23:42

Finalement, je n’aurais jamais dû mettre les pieds dans cette putain de fête. Ouais, j’aurais dû rester dans mon lit à lire un bouquin sur les trolls. Peut-être qu’au moins j’aurais pu comprendre comment marcher Daphne après ça ? Non, désolé, j’déconne. Restons poli. Mais non bordel qu’est-ce que ça me soulait ! J’avais envie juste envie d’hurler sur tout le monde et de frapper les autres qui rigolaient autour de moi. Parce que pour eux, ça roulait. Non sérieux, je n’aurais jamais dû venir. Et puis les fêtes, ce n’était vraiment pas mon truc. Je faisais tâche dedans. Tandis que tout le monde s’amusait, j’étais toujours celui qui passait derrière pour être sûr que tout allait bien. Une fois, Elisa avait organisé une fête à la maison. Pour ses 16ans, je m’en souvenais encore. Les parents étaient partis, Matthew dans sa chambre. Tom, à Sainte Mangouste bien sûr. Enfin, bref, c’était la « fiesta a la casa » comme avait dit Eli’ en sortant une bouteille de Tequila. Moi à l’époque, j’avais neuf ans donc autant vous dire que ce n’était évidemment pas pour moi tout ça. Ma sœur m’avait demandé de dégager évidemment, et j’étais réfugié dans ma chambre tandis que la musique résonnait dans la cage d’escalier. Tout comme les cris de ma sœur, vers 23 heures.

Une de ses meilleures amies avait vomi sur le canapé. Autant vous dire que ça avait un peu refroidi Eli’, mais pas le moins du monde les autres qui continuaient à triper en faisant des shoots et en dansant sur de la musique trop forte. Plus tard, ma sœur m’avait expliqué que les premières fêtes s’étaient toujours comme ça. Tout le monde faisait n’importe quoi, juste pour voir, pour tester. D’après elle, ça se tassait au fil des soirées et ça finissait par être plus calme, plus callé. Enfin bref, cet anniversaire là c’était plutôt connerie sur connerie et j’étais donc resté jusqu’à deux heures du matin debout, alternant nettoyage du canapé et tapotage du dos de la copine qui était toujours dans les chiottes. On avait même fini par lui faire prendre une douche, autant vous dire que cette vision de l’ivresse m’avait quelque peu refroidit. Et encore plus, le fait de voir que les autres continuaient à s’amuser sans se soucier de rien, sauf deux trois filles. Encore une fois, je comprenais que les gens étaient égoïstes par nature et qu’il fallait quelqu’un pour assurer la cohésion au milieu de ce bordel. Et je me désignais dans ce rôle, pour des raisons qui m’échappaient encore un peu. En tout cas le lendemain, on avait réussi à ranger tout à temps avant que les parents arrivent. Pour eux, il n’y avait eu que quatre cinq personnes et de la bière. Ne sont-ils pas mignons et innocents !...

Bref, voilà c’était dit, je n’étais pas fait pour les soirées. Cette fête, c’était clairement parti pour être la beuverie générale pour les années supérieures qui fêtaient la fin de l’année. Les professeurs fermaient plus ou moins les yeux, parce que croyez-moi c’était facile de cramer certains élèves qui étaient déjà bien ivre. Le pire, c’était vraiment les septièmes années. Dernière année à Poudlard, fin des examens… J’avais vu Eli’ au loin avec un verre à la main –et j’étais sûr qu’il n’y avait pas que de la citrouille dedans- entourée d’une bande de pote. Mais elle avait rapidement disparu de ma vue, et je devinais qu’ils étaient tous à la lisière de la forêt, loin des regards indiscrets et des règles. Ma sœur avait décidemment de quoi fêter vu qu’elle était arrivée la première de sa promotion. Résultat d’ASPIC impressionnants d’après les professeurs, mais ça n’étonnait presque personne. Elle avait toujours été parmi les meilleurs. Et moi, est-ce que je pouvais fêter une réussite scolaire ? Ouais, possible. J’avais plutôt bien géré, j’avais bossé, les résultats suivaient. J’étais même un bon élève, généralement parmi les premiers de la classe, mais évidemment face à la réussite d’Elisa, je faisais petit bras. Oh, j’étais assez fier de moi quand même. En tout cas, je pouvais pas célébrer une réussite sociale après le fiasco Kasperek.

Je tentais d’ailleurs de retrouver la Serpentarde dans la foule, mais je crois qu’elle était déjà rentrée au château. Ou se cacher dans la forêt. J’en avais marre qu’elle fuit de la sorte. Pour une fois que j’étais courageux, c’était elle qui agissait comme une lâche. Digne d’une Serpentarde me dirait Tess. Dire que je m’étais disputée avec cette fille en partie à cause de Daphne ! Et Clea aussi. Pourquoi ? Parce qu’elles étaient dans la mauvaise maison. A chaque fois que la conversation revenait sur le tapis, la Gryffondor et moi finissions en froid, campant sur nos positions. Pour elle, c’était la maison des ennemis, et les fréquenter revenaient à un être un traitre. Pour moi, une telle attitude ne signifiait que se plier aux clichés et il ne fallait pas compter sur moi pour ça. Clea était une fille en or, peu importe son blason. Et j’avais voulu penser pareil de Daphne, sauf que là ça parait sévèrement en cacahuète. Ça avait le don de me mettre hors de moi, et je commençais à croire que Tess avait eu raison de me mettre en garde. Je ne savais pas quel avis prendre là, sérieusement, j’étais perdu. J’en avais marre de tout ça, marre de m’engueuler avec des gens parce que je faisais ce que je croyais juste. Défendre des amies. Essayer de les aider. Et non, et non, à chaque fois ça me retombait dessus. Les gens me soulaient là. Et où était Daphne bordel ?!

J’étais tellement occupé à chercher la Serpentarde que je ne vis même pas la jeune fille qui débarqua devant moi et je la percutais de plein fouet, l’envoyant valser sur le sol. Eh merde.


– C'est pas vrai, vous vous êtes passés le mot ou quoi ?! Tu peux pas regarder où tu mets les… Seb ?

Tess ? Attendez, non. Tess, en robe ? Je clignais des yeux, légèrement abasourdi. Waouh, entre elle et Daphne c’était la fête ce soir ! La jeune fille me toisa mais je n’y prêtais presque pas attention, continuant à chercher dans la foule une mèche brune et bouclée qui pourrait être celle de Kasperek.

- Salut.

Ah euh oui, Tess! Je reportais mon attention sur elle. Oh, elle était couverte de trace d’herbe et de terre. Et, obviously, c’était ma faute. Putain, de mieux en mieux !

- Oh, merde, désolé Tess. Excuses les plus nuls du monde ? Faites ! Putain, si y avait pas autant de monde aussi ! Qu’est-ce que ça me gave ! T’aurais pas vu Daphne ?! Lui lançai-je d’un ton pressé sans même la regarder. Fallait que je la retrouve avant qu’elle file, avant l’été, et que j’arrive à enfin m’expliquer avec elle. Putain fais chier ! M’exclamai-je de nouveau, en shootant dans l’herbe, tandis que je réalisais qu’elle n’était de toute évidence nulle part.

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Tess Tennant


Tess Tennant
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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeSam 1 Sep - 18:47

Mais quelle fête de merde. Dire que Coop était tout excité en m'en parlant le matin même ! C'était bien du Coop, ça : vous appelez une soirée “méga rave du siècle”, il vous faisait les gros yeux, mais alors là “fête champêtre”, mesdames et messieurs, ça passait crème ! Avec ses singeries il avait fini par me convaincre que moi aussi j'avais envie d'y aller, ben finalement, je comprenais la tête de Chuck quand Coop était venu le chercher à la table de Gryffondor ce matin, pendant le petit-dèj'. Lui, les fêtes champêtres, c'était pas trop son délire – pour une fois qu'il avait pas envie de sortir ! Pourtant à ce que je savais, Chuck ça le saoulait pas d'habitude les sorties avec les potes, même les sorties un peu “scolaires” – après tout, il faisait beau, on était à l'air frais… Où était le problème, si en plus il savait que l'alcool coulerait à flot dans quelques heures ? Ouais. Sauf que Chuck avait tellement une sale gueule ces derniers temps, qu'à choisir, si j'avais dû dire lequel de mes deux cousins avait une maladie grave, je l'aurais désigné à la place de Coop. Chuck avait toujours été un gros fêtard et jamais jusque là ça n'avait eu l'air de le fatiguer, pas dans mes souvenirs en tous cas. Peut-être qu'il se donnait à fond pour ses exams, sauf que j'en doutais parce qu'il était en sixième année et selon tout le monde c'était un peu l'année posée où t'as un emploi de malade avec deux matières et demi et pas d'examen officiel à la fin de l'année (c'est en septième que ça se gâte, parce que là y'a les ASPIC à passer et c'est grave chaud).

Bref. J'étais pas la seule à ne pas m'éclater ici visiblement. D'abord Chuck qui faisait une tête d'enterrement, maintenant Seb. Qu'est-ce qui se passait chez les Gryffondor ?! D'habitude c'était nous qui mettions l'ambiance ! Ouais, sauf que Seb était pas vraiment un Gryffondor, hein ? C'est ça de traîner avec les Serpentard, ça ramollit.

– Oh, merde, désolé Tess.

Tu parles d'une excuse ! Je poussai un soupir résigné – au point où j'en étais de toute façon hein, et puis bon y'avait pas mort d'homme.

– Putain, si y avait pas autant de monde aussi ! Qu'est-ce que ça me gave !

Wooow il lui arrivait quoi à lui là maintenant ? Seb, alias le mec le plus posé de la terre, était en train de péter un câble juste sous mes yeux. Décidément il était vraiment temps qu'on se casse tous en vacances parce qu'apparemment tout le monde en avait ras le bol de Poudlard ! J'étais la seule à me sentir bien ici ou quoi ? Ok, Glasgow me manquait, mais c'était quand même mieux d'être ici, de pouvoir faire de la magie sans être obligé de cacher sa vraie nature à tous les gens qui comptaient pour vous, de pouvoir parler de Quidditch avec d'autres jeunes de votre âge, de partager son dortoir avec des fans des Bizarr' Sisters… Ok, dans mon dortoir il n'y avait que Isobel qui les aimait – cette fille, mais alors, trop bizarre, elle aimait les mêmes trucs que moi en gros mais à côté de ça elle se comportait comme une vraie pétasse.

– C'est un peu, genre, le principe d'une fête…
commençai-je en haussant les sourcils.

Ouais, sauf qu'il en avait carrément rien à foutre de ce que je pouvais bien avoir à dire. Même pas un regard pour moi alors qu'il venait juste un peu de m'envoyer rouler par terre, je dis ça comme ça hein.

– T'aurais pas vu Daphne ?! Putain fait chier !

Et que je te shoote dans l'herbe et qu'un morceau de terre s'envole, je vous laisse deviner où ? Sur ma robe ! En plein dans le décolleté en plus, connard ! C'est pas parce qu'il faisait beau que c'était de la terre sèche, on est en Ecosse je rappelle, pour info la terre sèche on la fait venir d'Inde tellement c'est une denrée rare dans le coin. Et tout ça parce qu'il cherchait sa gonzesse, la cinglée de Serpentard qui savait pas aligner deux mots ? Non mais je rêve !

– Eh oh, tu te calmes David Beckam ?! (Tant pis s'il captait pas la référence, c'était ça de vivre au milieu des Moldus.) Qu'est-ce que j'en sais moi ce que t'as fait de ta copine ? T'as qu'à lui mettre une laisse ! Et d'abord comment je saurais ? C'est pas moi qui traîne avec ces racailles de Serpentard !

Quelle idée aussi, de pourchasser Daphne Greengrass, la meuf que personne n'aimait vraiment même chez les Serpentard d'ailleurs. Bon, ok, elle était étrangère, c'était pas de sa faute, mais fallait voir le caractère aussi putain, et je sais que je suis pas un exemple mais là y'avait du niveau !

– Et bonjour, sinon, ajoutai-je, franchement vénère cette fois, parce que je savais bien qu'en ce moment nos relations étaient pas au beau fixe mais de là à m'ignorer carrément, en faveur de l'ennemi en plus, y'avait des limites.
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Sebastian Hansen


Sebastian Hansen
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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeDim 2 Sep - 19:00

Non mais sérieusement, c’était une blague, l’univers se foutait de ma gueule. Déjà que j’avais passé un début de soirée merdique, il fallait que le sort s’acharne. Au lieu de renverser quelqu’un d’inconnu, j’avais heurté Tess. Je l’aimais bien cette fille, elle était super sympa et c’était l’une des rares personne qui semblait me regarder avec un peu de considération. Du moins, j’avais l’air d’être plus qu’une simple bonne pomme. Limite, elle me trouvait cool parfois, elle disait que j’étais super calme et que c’était reposant, mais que je n’étais pas trop ennuyeux quand même. Son franc parlé me faisait rire, et j’avais toujours admiré les personnes qui avaient autant d’assurance. Parce que moi, j’osais rarement dire ce que je pensais. Je n’étais pas super bavard à la base, j’évitais les conflits de manière générale. Et là, pile quand j’étais enfin assez courageux pour demander à Daphne ce que ça voulait dire tout ça, bam je me prenais un gros vent dans la figure. Pire encore, elle s’était fermée comme une huitre et m’avait envoyé des chips à la figure. Limite je préférais ça à un poing mais bon dans ma tête, notre confrontation aurait été différente. Je pensais qu’elle me faisait un peu confiance mais je m’étais gouré. C’était toujours comme ça avec moi, je croyais que les gens valaient mieux que ce qu’ils montraient. Et comme toujours, la réalité s’était chargée de me réveiller.

Enfin pour en revenir à Tess, je n’avais pas de chance de l’avoir percuté parce que nos relations n’étaient pas trop… Enfin, c’était compliqué. J’aimais pas faire d’histoire mais la vision des Serpentards que la jeune fille avait et tenté d’inculquer ne me plaisait pas trop. Et plus ça allait, plus cette foutue histoire de maison nous éloignait, alors que c’était une des filles avaient qui j’avais eu le meilleur feeling ici. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de ne pas digérer ce qu’elle disait, pour Clea mais aussi pour Daphne. Daphne… Pourquoi l’avais-je défendue hein ? Finalement elle ne valait peut-être pas grand-chose. Tess avait peut-être raison, et même la Serpentarde me l’avait prouvé plusieurs fois ? Alors pourquoi est-ce qu’à chaque fois je m’étais de côté tout ça pour tenter une fois encore d’aller de l’avant, d’atteindre cette fille qui était insaisissable ? Ne pouvais-je pas me contenter d’être pote avec des gens normaux, genre Tess Tennant hein ? Non, il fallait justement que je m’éloigne de ceux qui semblaient m’apprécier, au profit de ceux qui n’avaient visiblement aucun point commun avec moi. Le pire ? C’est que je n’arrivais pas à regretter cette année avec Daphne parce que malgré tous les bas, je voulais croire qu’il y avait eu des hauts. C’était de même pour la Gryffondor, sauf que pour le moment, on abordait une très forte pente si vous voyez ce que je voulais dire.


- C'est un peu, genre, le principe d'une fête…

Je levais les yeux au ciel à sa remarque. Oh ça va, c’était quoi la tête qu’elle me tirait là ? Et puis le principe d’une fête qu’il y ait pleins de gens, qui rigolaient trop fort, se frottaient à vous, puaient le vin pour certain, non mais merci super la fête ! Note pour moi-même, ne plus remettre les pieds dans une soirée à Poudlard. Le bal de Noël pourtant cette année, ça n’avait pas été trop nul. Enfin, je n’avais pas eu de cavalière mais je n’en voulais pas spécialement, j’avais passé la soirée à manger des petits fours et à rigoler avec des mecs de Poufsouffles. C’était cool, pas de prise de tête. Très loin de cette maudite fête champêtre. J’aurais dû rester au château je le savais, je l’avais su dès que Luke avait commencé à parler de Daphne comme un bout de viande. Je n’étais pas jaloux hein, c’est juste que ce type n’arrivait même pas à la cheville de la Serpentarde. Ça m’avait déjà donc énervé pour bien commencer la soirée, qui ne faisait que s’empirer au fil des minutes. Tout comme la tronche que tirait Tess.

- Ouais bon ça va je sais hein ! Répliquai-je de mauvaise humeur.

Je n’avais pas envie de m’énerver contre la jeune fille, mais j’étais dans un tel état suite à cette dispute avec Daphne que je n’arrivais pas à contrôler le ton de ma voix qui se faisait presque accusateur, désagréable. Mais j’avais pas vraiment le temps de m’occuper de ma voix, pour le moment il s’agissait de trouver la Serpentarde qui de toute évidence avait disparu. Excédé, je shootais dans l’herbe, en faisant voler des bouts un peu partout sans même réfléchir au fait que Tess face à moi pouvait s’en recevoir.


– Eh oh, tu te calmes David Beckam ?! Qu'est-ce que j'en sais moi ce que t'as fait de ta copine ? T'as qu'à lui mettre une laisse ! Et d'abord comment je saurais ? C'est pas moi qui traîne avec ces racailles de Serpentard !

Je levais les yeux vers elle, étonné de sa réaction. Bon d’accord, c’est moi qui avait commencé et l’avait un peu cherché mais elle ne pouvait pas voir que j’étais juste de mauvaise humeur ? Son ton claqua dans mes oreilles et mon visage commença à se déformer sous la colère qui animait mes traits. Ma Copine ? Mais elle comprenait rien ou quoi c’te fille ? Je lâchais un soupir et serrai malgré moi les poings, parce que je sentais encore une vague d’émotion contradictoire qui déferlait en moi, comme ce soir dans la Tour d’Astronomie où j’avais bien manqué de frapper Daphne. Les racailles de Serpentards ? Mais c’était quoi son problème, elle les aimait en secret et ça blessait son égo ou quoi ? Je commençais à en avoir sacrément marre de ces histoires de maisons ridicules. Pourquoi est-ce que personne ne semblait vouloir faire un petit effort dans ce château ? Pourquoi est-ce que tout partait en couille là ?

- Et bonjour, sinon.

… Mais Dieu s’il te plait, donne-moi un manuel pour comprendre les filles parce que là, je séchais complet. C’était quoi son problème à elle aussi ? Tout ça parce que je cherchais Daphne et que je l’avais interpellé d’une manière un peu… Violente que voilà hein. J’avais rien contre elle moi, enfin si ses critiques sur les Serpentards commençaient à sérieusement me souler mais je ne voulais pas me disputer avec elle. Enfin, je pouvais utiliser le passé, parce qu’honnêtement c’était mal parti pour que ça s’arrange. Elle n’arrangeait en rien ma colère en agissant de la sorte mais au fond, ça ne m’étonnait pas trop d’elle. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit compatissante. Peut-être qu’une part de moi avait espéré, la même qui avait cru que Daphne oserait se confier à moi, mais cette part commençait sérieusement à me gaver. Parce qu’elle ne m’attirait rien de bon.

- Oh ça va hein, bonjour ! Tu veux quoi, une révérence ? Je pris ma tête entre mes mains, sentant mon cœur battre dans tempes. J’étais vraiment pas de bonne humeur… Sérieusement Tess, c’est quoi ton problème avec les Serpentards ? Pourquoi tu balades encore tes préjugés digne de vieux Gryffondor prétentieux ?

Ma voix était exaspérée et je parlais sans vraiment réfléchir. C’était toujours ce qui m’arrivait quand j’étais énervé et autant vous dire que ça n’arrivait pas tous les jours. J’étais patient et il m’en fallait beaucoup pour perdre mes moyens et surtout, mon sens de la diplomatie. Mais là autant vous dire que Tess recevait le contrecoup de ma dispute avec Daphne, et toute cette amertume que j’aurais dû rejeter sur la Serpentarde, c’était la Gryffondor qui se la prenait.

- T’aimerais peut-être que j’critique les Poufsouffles ? Vis-à-vis de Cooper, t’apprécierais ? Tu peux pas juste me laisser fréquenter qui je veux, parce que je me passerais bien de tes commentaires !

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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeLun 24 Sep - 22:28


D'accord, j'appréciais Seb. Mais il y avait un truc qu'il m'avait appris, et il ne s'était pas rendu service en le faisant : au final, c'était pas le fait d'être une fille ou un mec qui déterminait si on était ou non capable de se faire pousser une paire de couilles. C'était peut-être le seul truc que je lui reprochais vraiment, bien plus que cette histoire de se faire des potes à Serpentard. Parce que, mine de rien, se balader la tête haute à Gryffondor sachant que tout le monde est au courant qu'on fricote avec l'ennemi, ben c'était peut-être pas très honorable, mais ça demandait du culot. Traître audacieux, c'est mieux que traître tout court, pas vrai ? Seulement voilà : le reste du temps, Seb le rebelle qui traîne avec les Serpentard, disparaissait et se laissait marcher sur les pieds bien comme il fallait, sans protester quand on lui piquait ses réponses aux devoirs, ou quand on oubliait de le compter dans les travaux en groupes. C'est bien simple, à Gryffondor, il était invisible. Ce qui avait le don de m'exaspérer. C'était limite s'il essayait pas de se faire pardonner en permanence, en fait. Des fois j'avais juste vraiment envie de lui dire, mais mec, ASSUME !!! Parce qu'il y avait des mecs cools à Gryffondor. Comme Etienne, par exemple, dans le même genre : pas trop prise de tête, avec un bon sens de l'humour en plus – et surtout, BONUS, il était français ! wouhou, ça aurait du le ravir ça, Seb, le grand fan des étudiants avec un background un peu exotique, genre naaan mais c'est parce qu'en fait dans mon pays j'suis une princesse tu vois – ou sinon y'avait Virgile, un gars en or celui-là. Pour le coup c'était des mecs intéressants, seulement bien sûr ce n'était pas à eux que Seb se raccrochait le plus souvent. Il était toujours agrippé à la bande de gars un peu lourdingues qui trouvaient encore que c'était marrant de tirer les cheveux des filles.

Donc bon, vous aurez compris que Seb avait ses qualités mais que, clairement, savoir choisir ses amis n'était pas la principale. Et bref, là pour une fois il avait décidé (ne me demandez pas pourquoi) de ne pas se laisser marcher dessus et pour une fois assumer un peu son côté "je kiffe les bad girls". Et c'est drôle parce que j'aurais cru que je me sentirais, je sais pas, un peu fière (comme quand Coop réussissait à fermer le clapet de Chuck, chose qui n'arrivait jamais, mais quand ça arrivait, il n'y avait qu'une chose à faire : s'incliner, parce que voilà, respect). Donc ouais voilà, je m'attendais à ressentir une certaine satisfaction à le voir s'énerver ENFIN un peu…

Ouais !
… Ben nan.

– Oh ça va hein, bonjour ! (Ouais, pour la politesse on repassera.) Tu veux quoi, une révérence ?

Ok… Donc là… En fait il venait juste de me traiter de princesse ? Techniquement. Ouais ?
… Y'avait guère que la surprise qui m'empêchait de lui mettre mon poing dans la gueule là maintenant tout de suite.

– Sérieusement Tess, c'est quoi ton problème avec les Serpentards ?

Tout en époussetant ma robe et en me débarrassant de la terre qui s'était accrochée dans mes cheveux, je l'observai se prendre la tête (littéralement) et commencer à s'arracher les cheveux – ma parole, c'est qu'il se la jouait dramatique aujourd'hui ! Qu'est-ce que j'étais impressionnée ! Ou pas.

– Pourquoi tu balades encore tes préjugés dignes de vieux Gryffondor prétentieux ? ajouta-t-il.

“Vieux Gryffondor prétentieux” ? Ok, donc là j'avais juste envie d'exploser de rire – bonjour, je m'appelle Seb Hansen et je suis aussi offensant qu'un teletubies.

– T'aimerais peut-être que j'critique les Poufsouffle ? Vis-à-vis de Cooper, t'apprécierais ? j'étais tellement sciée en fait que je savais plus si j'étais en colère ou pétée de rire (parce que désolée mais vraiment Seb qui s'énerve c'était un spectacle) alors je me contentais d'attendre qu'il ait fini. Tu peux pas juste me laisser fréquenter qui je veux, parce que je me passerais bien de tes commentaires !

Quoi ?! Genre, moi, je le forçais à quelque chose ?… Et qu'est-ce qu'il venait me parler de Coop ??

– Nan mais mec, je suis pas ta mère, tu fréquentes qui tu veux hein, répliquai-je, irritée. Si c'est ton gros délire de jouer à cache-cache avec Kasper le gentil fantôme, c'est ton problème, moi je m'en carre les miches ! En plus ç'a l'air d'être carrément l'éclate, vu l'état dans lequel tu te mets je te jure, tu me vends du rêve là.

AUCUN sarcasme ici hein, bien sûr.

– J'ai peut-être des préjugés de “vieux Gryffondor prétentieux” (je fis ce geste très connu qu'on utilise pour mimer les guillemets, vous savez, on lève les mains et on plie les doigts en même temps), mais moi au moins je sais où se trouve ma place. Maintenant tu m'excuses, j'ai autre chose à faire que de subir tes petits pétages de câble. Genre, me changer, ajoutai-je en pointant ma robe dégueulasse. Merci pour ça aussi au passage.

J'allais juste partir et le laisser avec ses problèmes, parce que c'est bon, j'y avais déjà eu droit toute l'année, la foutue rengaine, Seb essaie de faire ami-ami avec la Serpentard qui pige un mot sur deux quand tu lui parles et se prend un râteau à chaque fois. J'avais déjà suffisamment la honte pour lui comme ça – c'est vrai quoi, quel genre de gros boulet insiste comme ça pendant des mois ? En plus elle avait quoi de si spécial cette fille ? C'était quoi, son accent de l'est pourri genre grrr, jé souis une gitane, oui, comme les clopes dé ton pèrre – ou bien ? Ça marchait que pour elle cette technique en tous cas, parce que perso, mon accent écossais il avait plutôt tendance à faire fuir les gens. Pourtant c'est pas comme si je venais des Highlands reculées hein, à Glasgow on était quand même compréhensibles !!
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Sebastian Hansen


Sebastian Hansen
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Ami(e)s: Plutôt des filles. Bien que je ne sois pas encore sûr que Tess puisse techniquement être considérée comme une, vu qu'elle a probablement plus de co... Enfin, bon.
Âme soeur: Désolé Etienne, les lèvres de Casey sont quand même plus douces.

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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeJeu 4 Oct - 20:46

Spoiler:


S’il y avait bien un truc qui m’énervait, c’était que l’on ne me prenne pas au sérieux. J’étais habitué me direz-vous, mais sincèrement ça commençait à vraiment me faire chier. D’accord c’est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose qui jouait en ma faveur. Déjà, j’avais une gueule de petit garçon tout gentil, toujours avec un sourire un peu con. Oui, pas la peine de mentir, j’en étais conscient. Ça et les yeux bleus, autant dire que j’avais l’air rarement menaçant. Quand j’étais gamin et que je faisais les yeux noirs, ma mère disait toujours « Qu’il est mignonnnn ! » Autant vous dire que tirer la tronche, j’avais jamais vraiment pu. Et puis bien sûr, je n’étais pas foutu comme Brad Pitt. Je n’étais pas rachitique tout de même, mais il est vrai que j’avais un corps plutôt svelte, je me faufilais un peu partout. Heureusement que j’étais un peu grand, sinon je vous raconte pas le résultat, c’était à la limite la seule chose qui me donnait l’air imposant. Je pouvais dominer de la hauteur les gens. Mais, comme en général, je baissais souvent les yeux… Bref, vous m’aviez compris, je n’étais pas fait pour gueuler. T’façon, j’aimais pas ça et les gens étaient au courant.

Mais ça ne voulait pas dire que je n’avais jamais envie de le faire, de gueuler. J’avais des choses à dire moi aussi. J’étais juste un peu trop… Calme ? Diplomate ? Bref, je ne voulais pas faire d’histoire. Traitez-moi de lâche et vous n’auriez pas tort. Mais c’était facile d’émettre un tel jugement lorsque l’on se permettait de toujours crier son mécontentement sans penser à ramasser les pots cassés par la suite. On était bien content ensuite que Sebastian la bonne pomme passe avec la balayette et la glue pour tout sauver. J’étais donc discret sur ce qui me dérangeait de manière général. Sauf que j’avais fini par remarquer que plus je me contenais, plus il y avait des risques d’explosions. Traduction ? Je crois que j’étais du genre colérique. Je me rappelais encore de cette rencontre avec Daphne dans la tour d’Astronomie où j’avais bien faillis la frapper. C’était limite si je ne sentais pas encore l’adrénaline dans mes veines et la colère qui me faisait vaciller. Une fois encore, la Serpentarde était la cause de ce saut d’humeur qui désormais me faisait exploser devant Tess. Elle me reprochait toujours mon côté mou. Au moins, ça la changerait… Elle avait l’air surprise ouais. Mais un peu amusée aussi, et cette constatation haussa mon énervement d’un cran.


- Nan mais mec, je suis pas ta mère, tu fréquentes qui tu veux hein. Si c'est ton gros délire de jouer à cache-cache avec Kasper le gentil fantôme, c'est ton problème, moi je m'en carre les miches ! En plus ç'a l'air d'être carrément l'éclate, vu l'état dans lequel tu te mets je te jure, tu me vends du rêve là.

Sur le coup, j’eus vraiment envie de la frapper. Du genre, un bon coup dans la gueule pour qu’elle se la ferme. En fait, j’aurais bien voulu péter tout ce qui se trouvait à ma portée, mais je n’avais que l’herbe à disposition et les paumes de mes mains dans lesquelles j’enfonçais mes ongles. Super. Encore une fois, j’avais le droit au numéro d’illusion féminine le plus connu : je m’en fou, mais en fait non. Sérieusement, après tous les commentaires qu’elle me faisait j’étais censée gobé qu’elle s’en foutait que je traîne avec Clea, ou Daphne –si on pouvait appeler ça trainer… ? Mort de rire. Sérieux là, je suis plié. Bon aller, autant respirer un grand coup et se calmer. Comme quand je m’enfonçais la tête dans l’oreiller pour hurler un bon coup. Enfin, je faisais ça chez moi. Ici, je serais passé pour un vieux taré. Je tentais de ne pas tenir rigueur des commentaires de Tess. « Tu me vends du rêve là. » Et mon poing dans ta gueule, il t’en vend ?! Ahem, non, restons calme.

-… Tu t’en carres les miches ? Mais t’es sérieuse ? T’es la première à tirer la tronche quand je vais manger avec Clea ou que je parle à Daphne ! Bon ça au pire elle n’avait plus de souci à se faire, ça risquait plus vraiment d’arriver. Mais Mademoiselle ne serait probablement pas désolé pour moi une seule seconde, quand à lui demander de me comprendre… Haha. Laissez moi rire. T’as pensé à écrire un bouquin du genre « La Logique Féminine » ? Je suis preneur !

Honnêtement, même si ma voix était ironique, je dois avouer que je n’aurais vraiment pas dit non à ce bouquin. La seule fille que j’arrivais un minimum à comprendre c’était Clea. En fait, ce n’était pas un minimum : je la connaissais par cœur. De long en large en travers. Mais nous étions amis depuis toujours, alors j’avais eu le temps de me faire à sa personnalité et d’en cerner les moindres détails. J’étais plutôt perspicace en général. Mais je dois avouer que la plupart des filles que j’avais rencontrées ici était des véritables casse-têtes, surtout celles avec qui j’avais sympathisé. Dans le genre j’attire les gens étranges, j’étais pas mal. Ou plutôt, j’aime les gens étranges. Bon évidemment Daphne était en top position, indétrônable. Mais Tess… Je croyais qu’elle était plutôt du genre à pas faire d’histoire, la bonne pote bien cool pour rire un bon coup mais là euh… C’était carrément du délire. J’arrivais plus à suivre son raisonnement.

- J'ai peut-être des préjugés de “vieux Gryffondor prétentieux” mais moi au moins je sais où se trouve ma place. Maintenant tu m'excuses, j'ai autre chose à faire que de subir tes petits pétages de câble. Genre, me changer. Merci pour ça aussi au passage.
-Où se trouve ta place ? Mais c’est quoi ce délire putain !
Les gens me soulaient, les gens me soulaient… Et alors, si j’étais un Serpentard, tout à coup tu m’apprécierais plus ? C’est qu’un putain de blason Tess, y a des cons partout ! Alors tu sais quoi, va te changer, va me faire croire que tu tiens à cette robe, Non mais Tess en robe, c’était juste… No comment. et vas-y casses toi si mes pétages de câble te soulent. T’étais la première à me dire de pas me laisser marcher sur les pieds, « Ohlala Seb réveille toi un peu ! » L’imitai-je d’une voix surjouée. Bon évidemment maintenant, ça te plait pas. Désolé Mademoiselle, je retourne m’écraser dans ce cas ! Merci de vos conseils ! Achevai-je en tapant dans mes mains et en levant les yeux aux ciels.
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Tess Tennant


Tess Tennant
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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeLun 5 Nov - 1:08

Moi qui avait toujours pensé qu'à quelques exceptions près, les mecs étaient généralement plus fréquentables et marrants que les nanas, eh bah je peux vous dire que je tombais des nues. Entre Chuck qui me faisait soudainement la morale (lui !) et Seb qui nous pétait sa petite durite maintenant ! Mais ils avaient quoi, tous ? Leurs règles ?? Parce que moi, quand ça m'était arrivé pour la première fois le mois dernier, j'en avais pas fait toute une histoire hein. Un peu de PQ dans la culotte le temps d'alerter les autorités locales, et voilà, problème résolu. Et pourtant, j'aurais eu de quoi gueulé sur tout le monde et être de mauvais poil pendant une semaine, parce que la seule qui savait à peu près quoi faire dans cette situation et avait donc été en mesure de me venir en aide, c'était, je vous le donne en mille, Miss Isobel Je Pète Plus Haut Que Mon Cul Elle-Même. Sans compter le fait que ça faisait un mal de chien, sa mère. Obligée de rater le cours de sortilèges pour vomir mes tripes et boyaux dans les toilettes du second étage, évidemment, avec Mimi Geignarde en train de ricaner pendant une demi heure au-dessus de ma tête. Alors que d'habitude, quand je séchais le cours de Woodley c'était plutôt pour me faire une petite balade dans le parc en mode posé. Etais-je pour autant rentrée d'une humeur fracassante au dortoir ?… Oui. Bon. Mais je n'en avais pas pour autant profité pour emmerdé autrui avec mes états d'âme, chose que faisait justement Seb en ce moment. Et franchement, si cette Clea machin était vraiment sa grande amie de son coeur, elle pouvait bien se charger de le consoler quand il avait un gros chagrin, non ? Oh, et puis merde, il allait me faire me sentir mal pour lui à la fin.

– …Tu t’en carres les miches ? Mais t’es sérieuse ? T’es la première à tirer la tronche quand je vais manger avec Clea ou que je parle à Daphne !

… Pas faux. Mais c'était juste que je ne comprenais pas ce qu'il foutait avec ces filles, vraiment. La Daphne, là, elle avait un caractère de cochon, c'était connu. Quant à Clea, bon, c'était déjà mieux (et puis il la connaissait d'avant) mais je n'aimais pas les regards qu'elle me lançait. Et puis elle était un peu pathétique avec ses bégognias partout. Bref. BREF. Que d'arguments sensés.

– T’as pensé à écrire un bouquin du genre « La Logique Féminine » ? Je suis preneur !

Ouais, bon, si ça continuait il allait clairement prendre quelque chose en effet.

– Désolée, en ce moment je taffe sur ta bio - "Moi, Seb, douze ans, eunuque", pour le titre ça te branche ?

Next.

– Où se trouve ta place ? Mais c'est quoi ce délire putain !
– Eh oh, surveille ton langage,
avertis-je (non mais, moi je l'insultais peut-être ? bah nan, je restais polie un minimum).
– Et alors, m'ignora-t-il, si j’étais un Serpentard, tout à coup tu m’apprécierais plus ? C’est qu’un putain de blason Tess, y a des cons partout !

Cette fois, je ne relevai pas son vocabulaire et me contentai de lui jeter un regard noir. Il m'aurait dit ça quelques minutes avant, le con... Ouais mais là j'étais juste trop vénère après lui pour accepter de m'excuser, de lui dire qu'il avait raison, bla bla bla. NON, ça passait juste PAS, c'était pas possible, point. POINT.

… Bien bien bien… Donc, ce silence de la mort… Bon. Il avait l'air sacrement dégoûté quand même… Avec sa petite tête de chien battu… Argh.

– Alors tu sais quoi, va te changer, va me faire croire que tu tiens à cette robe, lâcha-t-il finalement, et avant que j'ai eu le temps de répliquer que oui, j'y tenais peut-être quand même un peu, et puis non, et puis zut, et puis pourquoi j'hésitais ? - il enchaîna, et vas-y casses toi si mes pétages de câble te soulent. T’étais la première à me dire de pas me laisser marcher sur les pieds, « Ohlala Seb réveille toi un peu ! », singea-t-il.

Si j'en croyais son immitation, je devais replacer la perception qu'il avait de moi quelque part entre Mickey Mouse et Paris Hilton. Bien, donc premièrement, il n'avait pas très bien compris comment je fonctionnais (parce que je n'étais pas la meuf la plus intelligente du siècle, d'accord, mais je ne pensais quand même pas en être au stade de la conne enjouée) ; deuxièmement, il lui fallait des cours de théâtre d'urgence s'il comptait poursuivre sur cette voie (s'il tenait vraiment à ce que je lui casse la figure, évidemment). A moins qu'il n'aie sciemment voulu m'énerver. Là c'est clair qu'il avait tout bon.

– Bon évidemment maintenant, ça te plait pas. Désolé Mademoiselle, je retourne m’écraser dans ce cas ! Merci de vos conseils !

Et il acheva sa petite tirade en tapant dans ses mains. Non content d'avoir fait une montagne d'une taupinière et s'être ridiculisé par la même occasion, il s'applaudissait carrément. Eh bien. J'étais sciée.

Pendant quelques secondes, nous restâmes figés dans cette position - lui applaudissant, moi avec mes bouts de terre dans les cheveux et ma robe qui ressemblait plus à une toge d'être de maison qu'à autre chose désormais, parfaitement immobile et silencieuse. Je venais de rentrer dans une phase de colère noire, apparemment typique des Tennant si on en croyait ma mère - elle avait même un nom pour ça : le rouleau compresseur. Dans le même esprit, Chuck l'avait une fois comparé à un lâcher de citrouilles géantes. Juste une fois.

Il y avait quelques tables autour de nous, avec des coupes, des bouteilles, des plats plein de petits gâteaux, des tartes, etc. Je pris la première chose venue : un plat dans lequel trônait un énorme gâteau à la fraise, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, PAN ! Je l'écrasai sur la face de Seb, exactement comme dans ces numéros de cirque où les clowns s'envoient des tartes dans la tronche. N'importe qui aurait sans doute éprouvé une intense satisfaction à la vision des traînées de crème s'étalant sur son visage, dégoulinant sur son petit costume propret ; autant dire que je n'eus pas le moindre remord à la ressentir. Spécialement après qu'il ait ruiné ma robe. Donc je me fichais, certes. Mais quand même. Sans attendre qu'il ait pu reprendre ses esprits, je le saisis par le col de sa veste d'une main et le poussait sans ménagement contre la table où j'avais été cherché ce cake qui lui décorait si majestueusement les joues à présent. Les gens qui nous observaient depuis un petit moment déjà se dispersèrent en poussant de petits cris effrayés. Je m'étais déjà battue avec des mecs, amicalement la plupart du temps bien sûr, mais il m'était arrivé d'y aller franco ; laissez-moi vous dire que Sebastian Hansen n'allait pas me poser beaucoup de problème. Je raffermis ma prise avant de rapprocher mon visage du sien. L'odeur de la fraise sur lui et sur mes doigts était entêtante, résolument féminine ; elle me rappelait quelque chose de désagréable, sans que je puisse me souvenir quoi au juste, mais qui ne fit qu'alimenter ma colère envers lui.

– Maintenant écoute-moi bien, Seb. Je t'aime bien, mais tes jérémiades de fils à papa égocentrique ? Ça commence à bien faire. Donc, tu as flashé sur Kasperek. Elle, pas. Et alors quoi, tu vas mourir peut-être ? Je t'entends au moins une fois par semaine te plaindre qu'elle t'a envoyé bouler. Il serait peut-être temps que tu lui lâches les baskets, tu crois pas ? Si c'est une telle garce avec toi, pourquoi tu continues de lui courir après ? Ça te plaît de jouer les victimes ?

Je me rendis compte soudain que ma colère n'était pas seulement dirigée contre lui, mais sincèrement, contre cette Serpentard qui réduisait mon ami à cet état. Qui avait réussi à le changer, et à faire sortir au grand jour les détails les plus désagréables et exaspérants de sa personnalité. Outre le fait que je ne comprenais pas qu'on éprouve déjà ce genre de choses à notre âge (moi j'étais loin d'être si mature de ce point de vue), je me disais qu'elle n'était vraiment pas ce qu'il lui fallait si c'était tout ce qui ressortait de leur amitié : des disputes, des disputes, encore et encore. Je savais très bien comment ça finirait.

Mais ça bien sûr, il était hors de question de l'évoquer de près ou de loin. Je le lâchai, aussi brutalement que quand je l'avais attrapé, les lèvres pincées. J'avais envie d'ajouter quelque chose mais je ne savais pas quoi au juste, j'ignorais comment formuler mes pensées, comment expliquer ce soudain emportement. Tout ça me paraissait tellement bête.

– Je rentre, finis-je par lâcher du bout des lèvres.

Et je lui tournai le dos et me dirigeai vers le château sans un regard en arrière, avec l'intention d'aller me changer comme je l'avais dit et de terminer de préparer mes affaires pour le retour au bercail, pour des vacances bien méritées.
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Sebastian Hansen


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MessageSujet: Re: look what the cat dragged in [S.H]   look what the cat dragged in [S.H] Icon_minitimeJeu 8 Nov - 0:14

En fait, ça commençait sérieusement à me souler tout ça. Je n’avais pas envie qu’on juge ce que je faisais. C’était le grand truc de l’humanité ça, et encore plus des adolescents. Tout le monde avait une certaine réputation qui lui collait à la peau, des histoires, des relations qui vous donnaient une étiquette. Bonne ou mauvaise, on y pouvait pas grand-chose. Je me demandais rarement ce qu’on disait sur moi cependant, parce qu’en fait je m’en foutais un peu. Je savais très bien ce qui pouvait trainer. Bonne pomme, distrait, distant. Mais j’assumais ce que je faisais, je n’avais pas besoin de savoir ce que les autres pensaient, vu que je m’en doutais déjà. Et c’était des reproches que j’avais déjà acceptés moi-même : personne n’était parfait, et je connaissais mes défauts. Non en fait, ce qui me soulait, c’était de voir mes amis me faire des remarques. Peu m’importait si les autres me jugeaient, tant que j’avais le soutien de ce à qui je tenais. Sauf que là, il était lentement en train de s’user, de disparaitre. Ça devenait étrange avec Aria, dans un sens que je n’arrivais pas à définir. Bon ou mauvais ? Je n’en avais aucune idée. Daphne, je n’avais même plus envie d’en parler, parce que ça me soulait carrément là. Je n’arrivais pas à digérer la tournure des évènements. Et maintenant c’était Tess qui commençait à me filer entre les doigts et à limite se retourner contre moi.

Ce qui m’énervait le plus, c’était qu’on jugeait des actes que moi-même je ne savais pas trop définir. Je ne savais pas trop ce que je faisais en ce moment, je n’allais pas mentir. La fin de l’année approchait, et je commençais à repasser ma première année scolaire ici et à y trouver des tas d’incohérence. Je le voyais avec le départ d’Elisa qui achevait sa scolarité à Poudlard. J’avais toujours détesté la voir ici, sentir les regards des gens qui la connaissaient me comparer à elle : c’était insupportable. Elle était brillante, moi non, c’était vite vu. Ça m’avait toujours énervé de me sentir comparer à elle, même par nos professeurs… Et maintenant qu’elle partait de l’école, ça me faisait tout drôle. De me dire que je ne la verrais plus tous les jours, même de loin. Les vacances ? Je me doutais bien qu’elle aurait à les passer en meilleure compagnie que celle de notre famille. Elisa n’en avait jamais été très proche, surtout depuis l’accident de Tom qui nous avait plus ou moins tous séparé. Sauf qu’au fond, je ne l’avais jamais vraiment réalisé que ma grande sœur, c’était un soutient. Parce qu’elle n’avait jamais fait la comparaison entre nous deux et m’avait toujours soutenu malgré notre différence d’âge. Si je l’enviais, je l’admirais également et elle m’avait toujours montré que d’une certaine manière, elle m’admirait aussi. Parce que j’avais un caractère opposé au sien, et elle avait toujours voulu ma « sagesse » et mon « calme », sans parler de ma « diplomatie » Enfin, c’était ce qu’elle disait. Moi, je voulais sa franchise, son assurance. Personne n’était content au final.


– Désolée, en ce moment je taffe sur ta bio - "Moi, Seb, douze ans, eunuque", pour le titre ça te branche ?

Oh mais tais-toi, si tu te crois drôle ! Non mais moi aussi je pouvais écrire sa biographie à celle-là et on aurait bien rigolé ! Tess Tennant, Citrouille rageuse. Ça sonnait bien ça aussi ? Je gardais ma remarque pour moi-même parce que je préférais l’attaquer sur des arguments de fond, et pas à coup de petites vannes basses comme elle le faisaient qui me prouvait bien que j’avais raison. Elle le savait que cette histoire de maisons étaient complétement conne et d’ailleurs je soupçonnais fortement son cher cousin Carlton de lui avoir bourré le crane avec des conneries qu’elle avait pris au sérieux. Elle m’avait dit plusieurs fois que la plupart de sa famille avait été à Gryffondor etc etc, bref c’était la fierté chez elle. Elle fermait les yeux sur Cooper parce qu’elle l’adorait et que les Poufsouffles étaient sympas. Du reste, c’était limite si elle ne voulait pas créer un fan club pour les rouges et ors et moi, ce n’était pas mon délire. Je n’avais jamais aimé classer les gens selon des catégories et s’il n’en tenait qu’à moi, il n’y aurait qu’une maison commune à Poudlard et comme ça, pas de problèmes. Sauf que les fondateurs n’étaient pas de mon avis et merci bien mais la prochaine fois, ils réfléchiront mieux aux conséquences de leurs idées pourries. Surtout Serpentard et Gryffondor et leur rivalité de merde.

- Eh oh, surveille ton langage.

Tess Tennant se prenait maintenant pour ma mère. Sinon tout allait bien, le monde marchait toujours normalement… Non mais sérieusement, c’était quoi ce délire ? Ils avaient mis quoi les profs dans le jus de citrouilles ? Bon évidemment, la suite de ma tirade ne sembla pas rendre la jeune fille de meilleure humeur. Avant même que je n’ai le temps de réagir, je sentis quelque chose de froid et sucré s’exploser sur ma figure avant de comprendre qu’il s’agissait… D’un gâteau à la fraise. Ok, là, j’étais vraiment pas content. Mais je n’eus pas le temps de répliquer car Tess m’avait déjà envoyé balader dans les tables. Tout le monde autour de nous s’était écarté, j’avais entendu quelques cris et en fait, ça me mettait encore plus de mauvaise humeur. Vos gueules les gens, c’est pas vos affaires. Compris ? Je poussais un grognement, mais la Gryffondor me saisit de nouveau par le col pour approcher son visage du mien. Et tenter de la même manière la technique de l’intimidation grâce à son regard noir. J’avais très envie de la frapper, mais je me ravisai et décidai de la laisser déballer son sac un bon coup. Mais elle avait intérêt à se dépêcher. Parce que si elle croyait que j’étais tout doux, elle s’était trompée parce que ma colère s’accompagnait souvent d’une certaine brutalité. Et si elle devait en faire les frais, ça serait bien tant pis pour elle.

- Maintenant écoute-moi bien, Seb. Je t'aime bien, mais tes jérémiades de fils à papa égocentrique ? Ça commence à bien faire. Donc, tu as flashé sur Kasperek. Elle, pas. Et alors quoi, tu vas mourir peut-être ? Je t'entends au moins une fois par semaine te plaindre qu'elle t'a envoyé bouler. Il serait peut-être temps que tu lui lâches les baskets, tu crois pas ? Si c'est une telle garce avec toi, pourquoi tu continues de lui courir après ? Ça te plaît de jouer les victimes ?

En fait, elle n’avait rien compris du tout cette fille. Ma colère se multipliant, je repoussai Tess d’une force que je ne me connaissais pas, parce qu’elle était remplie d’haine et d’incompréhension sur la tournure des évènements.

- Lâche-moi, espèce de tarée ! Tu sais où tu vas te les foutres tes jérémiades ? Retourne pleurer dans les jupons de ton cousin toi aussi, vu que vous avez tous les deux la même notion de l’amitié entre maison tiens !

Je parlais évidemment de Chuck… Ou plutôt, je crachais.


- Je rentre.

Dieu existait donc parfois.

- Ouais, CASSE-TOI ! Hurlai-je une dernière fois à l’attention de son dos qui s’éloignait.

Et voilà. Entre elle et Daphne j’avais l’impression de vivre une mauvaise comédie qui s’était répétée deux fois dans la soirée, me laissant amer et bien plus en colère que je ne l’aurais voulu.

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