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Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)

 
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 Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)

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Ana Falkowsky


Ana Falkowsky
Élève de 6ème année



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MessageSujet: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeLun 29 Oct - 23:15

Contexte: Début des vacances d'été, passage de la 2ème à 3ème année.


Je n'en revenais pas d'avoir été pratiquement jetée de chez moi. Ça faisait à peine quelques jours que j'étais revenue de Poudlard, et déjà je les avais sur le dos. Par "ils", j'entends mes parents et mes frères bien sûr, soit les quatre êtres qui se sont mis en tête de me pourrir la vie le jour où je suis née. Enfin, j'imagine que dans leur tête, c'est formulé autrement, du genre "Prendre soin d'elle" mais qu'importe, le résultat est le même. Ils m'emmerdent.

D'accord, depuis que j'étais rentrée, je n'avais pas du passer plus d'une demi heure par jour hors de ma chambre. Le temps de manger un truc, boire aussi, et je refermais de nouveau ma porte. Pour la salle de bain, pratique, elle y était annexée; pas besoin de sortir non plus. Résultat, j'avais à peine vu ma famille depuis plus d'une semaine que j'étais là, et ne leur avais pas dit un seul mot. Sans doute avais-je espéré naïvement que si je me faisais la plus petite possible, ils finiraient pas en oublier ma présence? ...Malheureusement, ça ne marchait plus ça. C'est toujours comme ça: les bonnes choses n'arrivent que lorsqu'on en a pas besoin, mais quand on les réclame du plus profond de nous mêmes, elles n'arrivent jamais.

Donc, voyant que j'avais manifestement perdu l'envie de leur répondre lorsqu'ils me parlaient, et ne daignais même plus lever la tête lorsque je les croisais, mes chers parents s'étaient décidés, une fois n'est pas de coutume, à prendre les choses en main. J'aurais préféré qu'ils s'abstiennent, néanmoins. L'inutilité leur réussit bien mieux que ces faux airs de parents responsables. Sauf qu'ils ne semblaient pas être de cet avis, et du coup, ils s'en étaient pris à la seule chose qui comptait pour moi: ma tranquillité. Et là, je ne pouvais pas rester de marbre; ils avaient même menacés de faire sauter ma porte -ah! C'est malin! Tricher puisque moi je ne peux pas utiliser la magie ici! J'avais donc consenti -plutôt de force qu'autre chose- à accepter un nouveau séjour à Londres avec Ethan, durant trois jours. Et bien sûr, à peine arrivés, j'avais fait ce que je savais faire de mieux: disparaître!

Me voilà donc dans les rues de Londres, seule, marchant sans but précis, fixant mes pieds. Lorsque je lève les yeux, un long moment plus tard, je suis dans un parc que je ne reconnais pas -pas étonnant, tous les parcs se ressemblent à Londres. Grands, verts, propres- mais qu'un panneau désigne comme "Hyde Park". Ce nom ne me dit rien, mais cette fois encore, rien d'étonnant à cela. Ma connaissance de la capitale se limite au Big Ben et à la gare King's Cross qui m'attendra dans deux mois. Je fais quelques pas encore, foulant l'herbe bien entretenue comme des milliers de personnes autour de moi. Je me demande pourquoi tous ces gens vont dans des parcs; il n'y a rien à y faire, à mon sens.

Au loin, j'aperçois des caravanes et des sortes de bâtiments aux formes étonnantes qui semblent n'avoir rien à faire là. un instant, je soupçonne un quelconque rapport avec la magie, lorsque j'entends des gens crier et aperçois une espèce d'oeuf en l'air contenant des personnes. Des manèges... une fête foraine. J'écarquille légèrement les yeux, surprise d'en voir une en plein centre de Londres, et décide à aller voir de plus près -de toute façon, je n'ai rien à faire. Globalement, toutes les attractions se ressemblent et ont le même but: faire des sensations fortes. Tout ça, ça me fait bien marrer. Ils crient alors qu'ils sont attachés par des monstres de ferrailles, alors qu'est ce que ce serait de faire des loopings sur un balais à des dizaines de mètres du sol ! Mais soudain j'aperçois un autre manège, qui, lui, me parle beaucoup plus.

D'apparence peu alléchante, avec une façade glauque et des bruits louches en émanant, le train fantôme ne paye pas de mine et n'attire pas grand monde. Moi, par contre, il me fait bien plus envie que tous le reste. N'y voyez pas une espèce de lubie de la sorcière qui recherche quelque chose lui rappelant le mystique hein, les fantômes j'en avais ma dose à Poudlard. En fait, ça relevait plutôt du souvenir qu'autre chose. Il y a quelques années, quand Kathleen était encore en vie, on était allé en famille à la fête foraine. A peine l'avaient-ils aperçus que Kathleen, Ethan et Daniel avaient décidés d'aller dans le train fantôme; la minute d'après, ils étaient tous les trois dans un wagon. J'avais tellement insisté pour y aller avec eux que mes parents avaient fini par céder, mais on ne pouvait y aller que par trois, alors ça c'était fait comme à chaque fois: mes frères et sœurs devant, mes parents et moi derrière. J'étais rentrée dedans furieuse et au bord des larmes, alors lorsque tous ces gens bizarres dans cette obscurité insupportable me touchaient en gémissant bizarrement, j'avais littéralement pété un câble, et mis le feu. Oh, pas un grand et beau feu, une simple flamme au début, mais qui n'avait pas tardé à s'étendre. Tout le monde avait réussi à sortir à temps, et la cause ne fut jamais déterminée; cependant, il n'y avait qu'une chose qui m'importait: j'avais réussi à gagner l'attention de ma famille.

Je du rester un moment plantée devant le manège, car un homme vint interrompre le cours de mes pensées.


-Si tu veux y aller, ma petite, tu ferais bien de te dépêcher; il n'y a personne alors on va fermer tôt, ce soir. Le dernier wagon ne va pas tarder à partir.


L'homme me jeta un dernier coup d’œil, sans doute étonné par mon uniforme alors que c'était les grandes vacances, puis haussa les épaules -il avait du voire pire- et retourna à son guichet. J'hésitais une seconde. A quoi ça servirait? Et puis je songeais à Daniel et Ethan qui devaient à présent en être passé aux moyens magiques pour me retrouver, et donc mon temps de liberté était compté. Qu'est ce que j'avais à faire d'autre, de toute façon? Et puis, il fallait bien que je dépense l'argent que mes frères m'avaient donné, ça n'avait pas de sens sinon... Finalement, je m'avançais vers le guichet à mon tour et lui demandais une place. Puis, je constatais qu'il y avait une autre personne ici, qui venait de prendre un billet. Une personne que je reconnus tout de suite.

-Je suis désolé, cette demoiselle vient de prendre la place du dernier wagon, me dit l'homme, manifestement désolé. Reviens demain si tu...

-Hors de question!
le coupais-je, soudain furieuse. C'était moi qui ai vu ce manège la première, c'est moi qui y vais! Elle, elle n'aura qu'à revenir demain!

Sur ce, je déposais sur le comptoir tout l'argent que j'avais et qui devais constituer bien plus que la somme demandée et arrachais des mains de Rita le billet, que la vengeance et l’amertume me faisaient maintenant vouloir à n'importe quel prix.

Spoiler:
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Rita Minithya


Rita Minithya
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MessageSujet: Re: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeMar 30 Oct - 21:18



Je déambule dans les rues de Londres, interminables et sinueuses, les pensées ailleurs. Voilà ce qui pouvait résumer mes vacances : pleurer, me lamenter, re pleurer, marcher, courir, manger. Je l’avoue, ma vie est passionnante. J’ai vite découvert que sans la magie, je ne savais plus trop quoi faire. Enfin, surtout depuis que ma mère m’a strictement interdit de sortir de chez moi depuis ce qu’il s’est passé il y a exactement un mois et 23 jours. Et 14h. Je n’arrive décidément pas à m’empêcher de calculer ces foutues minutes depuis mon traumatisme. Il faut dire que sortir sans le moindre dommage d’un sortilège endoloris est assez rare. Ma conséquence avait été d’avoir des absences. Des moments où je ne sais plus ce que je fais, où je reste figée, les yeux dans le vide. Et c’est ce qu’il se passa alors que j’errais sans but sur les trottoirs bondés.

-Fais attention gamine !

Quand je repris conscience, j’étais par terre et j’avais mal à l’épaule. La politesse des londoniens me tapais sur le système. Je me relève tant bien que mal, maudit le jour où j’ai rencontré Nath et Cameron – bien que ça ne soit pas de sa faute- et je me remets à déambuler. Une âme sans vie, absente de ce monde. Je ferais tout et n’importe quoi pour avoir ma vie d’avant. Vraiment. J’aperçois Hyde Park au loin et dans ma tête, j’ai comme un déclic ! Allons bon, j’étais devenue à moitié folle, complètement bouchée et coincée. Si je voulais changer les choses, c’était l’occasion parfaite, parce que j’étais bien décidée à de ne plus être cette fille fantomatique sans une once de courage, peureuse et triste à cause d’un mangemort et de son ex petit copain. Dis comme ça, je pense avoir toutes les raisons de me morfondre, mais je veux être pétillante de nouveau. Je suis une victime, d’accord, je ne suis responsable en rien. Moi qui avais peur des hommes, je voulais me battre !

Remontée à bloc, je me met à courir vers la gigantesque fête foraine avec mon argent de poche dans les poches. Je n’ai aps grand-chose, c’est peu de le dire, mais j’ai suffisament pour m’amuser un peu. Ma famille est pauvre, j’ai trois frères moldu et je suis une sorte de … sang mêlée. Ma mère est une née cracmol, mon père un moldu. Ce tableau n’est as commun et je souffre de mon éloignement avec le monde magique. Ca n’a pas été facile pour mes parents d’admettre que j’étais… quelqu’un d’autre d’une certaine manière. Mais quand je revenais, ils faisaient comme si je n’étais jamais allé à Poudlard. Dans un sens, ça me faisait du bien. Ma mère connaissant le monde magique mais l’ayant complètement barré de sa vie, m’a tout de même écoutée et aidée. Le seul jour où elle m’a permis de sortir sans eux, c’est aujourd’hui, et puis j’habite sur Londres, Hyde Park n’est pas très loin de chez moi.

Arrivée au portail, je ne peux pas m’empêcher d’être fasciné par ce parc qui a bercé mon enfance. On y allait tous les ans. Avant qu’on ne découvre que j’étais une sorcière. Je souris toute seule, sentant mon cœur se remplir de joie et de nostalgie. Je regarde autour de moi pour vérifier que rien n’avait changé. Non, comme avant. Et je suis plantée là, comme avant. Tout comme avant. Je me dirige précipitamment vers le manège que je préférais quand j’étais petite : Je vous le donne pour mille : le train fantome ! C’est sur qu’à mon age, ça parait stupide, d’autant que j’ai fait face à un mangemort, mais je préfère rester cloitrée dans ce souvenir où les fantomes de ce train me terrifiaient autant qu’ils m’amusaient. Au temps où un rien me rendait heureuse.

Mais c’est sans compter que je sous-estime bien trop souvent la présence des sorciers dans le monde moldu. Pour la deuxième fois, ce fut le monde sorcier qui vint à moi. Et je m’en serais bien passé. Je fais la queue, je suis la dernière. Je salut poliment le propriétaire qui, il me semble, me reconnait et me confit ce qui pour moi, est le sésame de cet été. Pourquoi n’avais-je pas pensé à Hyde Park plus tôt ? Mais c’est à ce moment que j’entends le propriétaire parler avec quelqu’un derrière moi, lui précisant que je viens d’acheter la dernière place et que ça sera donc pour la prochaine fois. Je suis en train de plaindre cette dernière personne, prête à lui proposer de monter dans le même wagon lorsque je l’entends. Ana. Cette voix de garce, cinglante et coupante. Je n’ai pas besoin de me retourner pour deviner ses longs cheveux noirs, son air supérieur et hautain, ses yeux bleus glacés. Sur tout le Royaume Uni, il fallait que je tombe sur elle. C’est la joie ! Bien entendu, la politesse et le caprice ne vont pas ensemble, si bien qu’Ana ne se gêne pas pour couper le vieux bonhomme et exiger la place que je viens d’acheter.

C’est plus fort que moi, je me retourne et la fusil du regard. La dernière fois qu’on s’est vu, j’ai faillis la tuer. Disons que nos antécédents ne sont pas des plus joyeux. On pourrait même parler de calamiteux à l’heure qu’il ait. Ce n’est que lorsqu’elle pose des billet sur le comptoir et m’arrache mon billet que mon cœur se met à battre anormalement vite. Signe que je risque d’exploser. Je me tourne lentement vers le viel homme et déclare en me contenant que gifler Ana pour avoir osé m’arracher mon billet. La garce !

-J’ai acheté mon billet, vous l’avez vu. Je monte dans le prochain wagon, elle attendra demain,
je respire profondément et parviens même à sourire au proprio. Je finis cependant par me retourner vers Ana et ses sourcils arqués. C’est pas toujours avec des caprices et de l’argent qu’on obtient ce qu’on veut ! c’est vrai quoi, on est pas à Poudlard, on est pas chez elle. Il allait falloir qu’elle se fasse à l’idée qu’avec moi, elle devrait se battre pour la moindre once de pouvoir.

L’air devait être électrique parce que le vieil homme s’interposa avant qu’Ana puisse répondre et nous pris toutes les deux par les épaules.

-Ecoutez les collégiennes, je vais être clair. C’est le dernier wagon, et vous êtes deux. Je vous propose simplement de prendre le même.Tout le monde sera content non?

Bien sur, et il neige en été.

-Non !

Je vois le wagon arrive rla première pour la simple et bonne raison que je suis en face de la sortie. Sans attendre, je me faufile et court pour m’y assoir. A la guerre comme à la guerre, tous les coups sont permis ! Et puis, qu’est-ce que je raconte, j’ai acheté mon billet ! Je m’assois précipitamment, sachant pertinemment que je suis suivie. Je m’accroche à la barrière de sécurité avec hargne. Je ne bougerais plus d’ici ! Très satisfaite de moi, je fais en sorte de prendre toutes la place, histoire de décourager Ana. Mais c’est sans compter qu’Ana et moi, au fond, on est pareil. On lache jamais le morceau.

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Ana Falkowsky


Ana Falkowsky
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MessageSujet: Re: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeDim 4 Nov - 0:19

Ce qui nous liait, Rita et moi, c'était assez subtil, plutôt difficile à qualifier et encore plus à exprimer. Pour ma part, j'aurais pu appeler ça une forte animosité mutuelle qui avait mué en une sorte de respect mutuel et inavouable, du moins jusqu'à notre dernière rencontre. Par chance elle et moi, pour je ne sais quelle raison, on ne se croisait pas souvent à Poudlard, et c'était tant mieux pour elle; car il aurait été probable que durant les derniers jours de notre 2ème année, ma retenue disparaisse et que je lui saute au cou comme elle l'avait fait pour moi.

Est-ce que maintenant, cette rancœur s'étaient estompée? Sans doute un peu. Grâce au temps, bien sûr, mais aussi à l'éloignement -de Poudlard, d'elle, de tout. Mais je constatais non sans un certain agacement que, comme à notre habitude, dès que l'on se voyait, il fallait que l'on se prenne la tête. Plus précisément, il fallait QU'ELLE vienne me chercher des noises. Comment vous expliquez sinon le fait qu'elle prenne le dernier tour de train fantôme précisément le jour où j'ai envie d'y aller?! Cette fille avait décidé de me pourrir la vie, ce n'était pas possible autrement! Mais là, c'était la fois de trop: qu'elle m'embête à Poudlard, passe encore, mais elle n'irait pas me poursuivre jusque durant mes vacances!


-J’ai acheté mon billet, vous l’avez vu. Je monte dans le prochain wagon, elle attendra demain.

Je me tournais vers le proprio, piquée au vif, mais vit à ses yeux que le "calme" de Rita -ça c'était parce qu'il ne la connaissait pas- l'avait plus ou moins rallié à sa cause. En tout cas, il n'était pas de mon côté, ça c'était clair.

-C’est pas toujours avec des caprices et de l’argent qu’on obtient ce qu’on veut ! me déclara-t-elle avec son air de donneuse de leçons insupportable.

Je me retins à grand peine de lui faire le genre de grimace en tirant la langue que font les gamins. Sans blague, c'est ce qu'ils m'inspiraient, ses petits sermons prétentieux! En plus ça ressemblait tellement à la bonne vieille rancoeur envers les Serpentards, comme quoi on obtiendrait tout avec notre mauvais caractère et de l'argent. Elle ne faisait vraiment pas dans l'original... mais au final ça m'énervait, alors j'imagine que le résultat y était.
Finalement, le vieux bonhomme s'en mêla avant que je trouve quelque chose de cinglant à lui envoyer, et je failli me dégager lorsqu'il nous prit toutes les deux par les épaules -effectivement, vu comme ça, ça n'étais pas étonnant que je n'attire pas la sympathie des autres.

-Ecoutez les collégiennes, je vais être clair. C’est le dernier wagon, et vous êtes deux. Je vous propose simplement de prendre le même.Tout le monde sera content non?

En voilà une bonne idée! Pourquoi n'y avons nous pas pensé plus tôt?

-Non ! nous nous exclamâmes en coeur.

Ce gars là, ça se voyait qu'il ne nous connaissait pas toutes les deux car il fallait vraiment être fou pour faire une proposition pareille; surtout en le disant comme si c'était logique et bien pour tout le monde! Ou alors, il ne devait pas beaucoup tenir à son attraction, car c'était sûr qu'en nous laissant toutes les deux seules là dedans, même sans magies -ne jamais sous estimer les filles- il ne la retrouverai pas intacte! Et qui sait, peut-être mes antécédents allaient-ils se manifester et mettrais-je le feu à ce train fantôme aussi? Avec un peu de chance, Rita brûlerait avec...

D'ailleurs à peine avions nous eu le temps de nous remettre du choc que cette peste se rua sur le wagon, puis s'y assit en s'accrochant à la barrière de sécurité comme une gamine que l'on veut arracher à sa peluche préférée. Je rêve! Quel âge nous avions, au juste? Je levais les yeux et filais à mon tour à grandes enjambées vers le wagon. Elle voulait la jouer comme ça? Très bien. Elle allait voir. C'était peu être une rusée mais je ne me défendais pas mal non plus en la matière. Je pris donc place à mon tour, l'air indifférent, et tentais de m'asseoir sur mieux que je pouvais -c'est qu'elle prenait toute la place! Non mais, sérieusement!

Je me tournais à présent vers le proprio qui nous dévisageait, effaré, l'air de se demander qu'est ce qui pouvais motiver à ce point deux jeunes filles à aller dans son manège sans intérêt. Je lui fis les gros yeux, signe qu'il était temps de nous le faire faire, ce tour. Et advienne que pourra ! Finalement, il s'exécute, et quelques secondes plus tard, notre wagon pousse les rideaux qui symbolisent l'entrée du manège, et l'instant d'après, nous sommes dans le noir.

C'est une tête de mort allumée en rouge qui nous accueille. Ses traits sont grossièrement faits et les bruits qu'elle émet, tellement électroniques qu'ils n'ont rien de flippants, m'énervent plus qu'autre chose. Et voilà! Même ce tour de manège, sensé être une sorte de pèlerinage, servant à me remémorer des souvenirs, eh bien Rita me le gâche. Soudainement, j'ai l'envie de la provoquer, de lui faire comprendre -si ce n'est pas déjà assez évident- qu'elle n'est pas la bienvenue ici et qu'elle ferait bien de s'en aller. Sinon, je me ferais un plaisir de la faire descendre à ma manière. J'attaque donc avec un sujet sensible.

-T'es vraiment malade, dis-je sur le ton de la conversation. J'avais déjà capté la dernière fois, mais là... tu crois pas que t'en fais un peu trop?

Je lui lançais un regard hautain, le genre que les adultes lancent aux gosses quand ils veulent démontrer qu'ils ont raison. Le petit train avança et la tête de mort rouge quitta notre champs de vision pour être remplacé par...rien. C'était le noir absolu autour de nous, mis à part quelques ombres par-ci par-là, on y voyait pas à cinq centimètres. Ce qui était plutôt mauvais en présence de cet être mesquin. Je me mis donc -ou plutôt tentais- en position de défense, au cas où elle essayerait de m'attaquer, cette folle.

-Mais c'est dingue ça, tu prends vraiment toute la place! m'exclamais-je. Et puis... zut!

Sur ce je la repoussais sans ménagements, histoire de pouvoir poser plus qu'une fesse sur ce maudit wagon, qui, d'ailleurs, avançait à une vitesse qu'il pourrait faire concurrence à une limace. Si encore il y avait eu quelque chose à contempler, ou même une quelconque émotion à ressentir! Mais ce n'était pas les bruits glauques grossièrement reproduits aux sonorités franchement électroniques qui allaient me faire peur, ni à Rita d'ailleurs. Je levais les yeux au ciel tandis qu'une araignée en plastique descendais lentement entre nous deux. Trouvant désagréable qu'elle me gratte l'épaule comme ça, je l'envoyais valser sur ma voisine d'un geste agacé, espérant silencieusement qu'elle aurait peur, même une fraction de seconde.

Deux gamines.
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Rita Minithya


Rita Minithya
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MessageSujet: Re: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeLun 5 Nov - 17:28

Je l’avoue et j’assume. Mais j’ai toutes mes raisons ; Ana est la personne qui m’insupporte le plus au monde. Il n’y a qu’à voir ses manies de reine, ses caprices de princesse, ce regard de pimbêche et ce physique de bimbo pour se dire : Cette fille est insupportable. Et moins je la vois, mieux je me porte. Cependant, j’ai remarqué que depuis quelques temps, malgré notre dernière altercation, que nous éprouvions l’une pour l’autre un certain respect mutuel. Ça ne change en rien ce que je pense d’elle, non, mais ça signifie simplement que je le considère comme la seule personne à qui je peux dire ce que je pense. Sans me cacher. Dans un sens, aussi bizarre soit-elle, notre relation nous rapproche autant qu’elle nous sépare l’une de l’autre.

Avantage ou pas, j’aurais tout fait pour éviter de me retrouver à côté d’Ana dans un wagon de train fantôme en plein été, qui plus est, à Hyde Park. Me pourchassait-elle ? Que lui avais-je fait (enfin, hormis d’essayer de la tuer dernièrement, mais passons) ? Au final, j’étais un peu perdu par ce personnage si atypique. Elle était la seule à me rendre… à me rendre comme je l’étais au fond et dans tous les cas, le constat était le même. Je lui ressemblais. Sans blague, je sais pas s’il y a de la magie là-dedans mais je déteins dangereusement sur elle. Et il n’y a vraiment rien de rassurant là-dedans.

Rien d’étonnant également dans le fait de me précipiter vers le wagon la première pour prendre toute la place. Je ne dois pas avoir plus de 5 ans d’âge mental, sérieux. Piquée à vif, elle me poursuit pour ensuite se faire une place, bien malgré moi sur la banquette, m’écrasant la main sans ménagement. Voilà ! Nous ne prenions aucunes précautions pour ne pas blesser l’autre, pas de ménagement, pas d’ennuis. Des gamines. Je ne la sentais pas du tout prête à se battre à moitié pour monter dans le wagon avec moi, ce qui logiquement, ne me plait pas du tout. Je lui rejetais un regard hargneux et elle pris place dans toute l’indifférence du monde. Je remarquais néanmoins avec satisfaction qu’elle avait la plus grande peine à s’assoir.

Le wagon démarre et nous entrons dans le train fantôme, accueillis pas une espèce de lampe en forme de crane qui est censé nous mettre dans l’ambiance avec ses grésillements et sa couleur rouge. Je suis surprise de ne pas entendre Ana soupirer où s’énerver et je reste terrée dans mon silence, agacée. Mais il ne faut pas parler trop vite. Elle se retourne vers moi alors que je ne daigne même pas la regarder dans les yeux.


-T’es vraiment malade.

C’est dit tellement naturellement que si elle m’avait parlé du beau temps, j’aurais réagit de la même manière. Je lui lançais donc un « Humhum », accoudée sur le rebord alors que la pièce sombre dans laquelle nous circulions laissait apparaitre par éclair des visages effrayés.

-J’avais déjà capté la dernière fois, mais là… tu crois pas que t’en fais un peu trop ?

Ah parce que c’est de ma faute si on se retrouve toutes les deux à Hyde Park le même jour ? Si je me rappel bien, la première fois que nous nous étions rencontrées, c’était aux trois balais et ses parents étaient revenus la chercher. Alors, quoiqu’elle dise, c’était surement elle qui ne devait pas être là, et pas l’inverse. Je ferme donc les yeux pour empêcher mon cœur de battre trop vite, prends une grande inspiration puis finit par me retourner vers elle, que je voyais à peine, mais suffisamment pour deviner son regard hautain. C’était quoi ce délire d’ailleurs de toujours me prendre de haut ? Je répondis donc avec le plus grand calme, contrairement à mon habitude, optant pour l’offensive.

-Ce que je crois c’est que tu devrais arrêter les fugues. Les grands frères vont venir te chercher ?

Je suis sure qu’en cet instant, j’ai touché dans le mile. Ana a quelques problèmes niveau famille, et je ne parle même pas de ce que j’ai découvert la dernière fois. Je ne l’évoque pas, ce serait irrespectueux, mais si elle va trop loin… Ses grands frères donc, sont une des sources de son problème. Ils ont pourtant l’air super sympa. Le mien n’arrête pas de me chercher des noises. Ana commence alors à se tortiller sur notre siège, et je sais bien que c’est en partie parce que je prends presque tout le siège. Je souris dans l’obscurité alors que nous passons par une toile d’araignée répugnante. J’attends néanmoins avec une certaine appréhension la réaction d’Ana. Mais je ne recule pas.

-Mais c’est dingue ça, tu prends toute la place !

Ah bon ? Tiens, je l’avais pas remarqué… Râleuse de service. J’y vois d’ailleurs l’occasion de m’amuser un peu.

-C’est pas d’ma faute si ton postérieur est deux fois plus gros que le mien. T’es vraiment énorme sans blague, y a des solutions pour ça.

Pas mal, haha ! Bon, si avec ça elle n’était pas vexée, je pouvais me mordre les doigts. Cependant, je sais qu’Ana est une fille sure d’elle, je ne suis pas certaine que ça marche. Je suis sure qu’elle réagira quand même. Et puis, tout le monde sait que c’est faux, avec nous deux, il y a quand même de la place pour trois sur la banquette tellement nous sommes fines.

-D’ailleurs, en parlant de maladie, ça va mieux pour toi depuis la dernière fois ?

-Et puis... zut !


Ana me pousse violemment et je tombe à moitié sur le bord du wagon. Je suis prête à la pousser également quand je me prends quelque chose dans la figure. Sur le coup, je pensais qu’il s’agissait de la main d’Ana, bien que je doute, à mon grand désarroi, qu’elle soit aussi poilue, mais quand je regarde devant moi, c’est une bestiole qui se tortille que je vois. Instinctivement, par pur réflexe de traumatisme, je prends ma baguette et lance un
« Incendio » qui réduit en cendre le jouet en plastique. A travers les flammes, je vois Ana, avec une expression que je ne lui connais pas. Effectivement, j’ai peut-être été loin sur le coup mais la peur me fait faire des choses… définitives. Message envoyé : Ne jamais faire peur à Rita Minithya à moins de vouloir y laisser sa peau. Je me replace sur le wagon, comme si de rien n’était mais je l’entends déjà me dire : « t’es folle ma pauvre ». Je préfère anticiper.

-Reflexe.

Je regarde toujours devant moi lorsque je vois un bonhomme déguisé grossièrement en zombie nous regarder, ébahis. Je regarde ma baguette puis Ana, puis le zombie. Il a tout vu. Il nous regarde de nouveau puis je le vois hurler et partir dans la direction opposé. Je reste stupéfaite. Ce n’était pas lui qui devait nous faire peur ? Mince alors ! Je viens de créer un feu sous le regard d’un moldu, je vais m’en faire pincer les doigts si Ana me dénonce ! Je fais la moue, évite son regard et range ma baguette. Nous restons quelques instants à ne rien dire. Le zombie a du faire rapidement le rapprochement entre l’araignée qui m’a fait peur et la fait que je l’ai brûlé avec un baton en bois. Hum. J’entends le hurlement aigu se poursuivre et résonner encore un moment dans le train fantôme. Pour une fois s’en est effrayant. Le zombie doit être en train de sortir de Hyde Park dans les minutes qui suivent, déposant sa démission. L’avantage c’est que personne ne le croira.


-Mauvais réflexe.

J’étais dans une mouise pas possible !

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Ana Falkowsky


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MessageSujet: Re: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeJeu 22 Nov - 20:23

On ne réfléchissait pas beaucoup lorsque l’on agissait, et sur le moment, tout ce que l’on peut faire nous paraît tout à fait justifié. Le problème, c’est quand on prend du recul. Et là, à l’instant, je venais d’en prendre et… constatais à quel point la situation était ridicule et n’avait pas lieu d’être. J’approchais de mes treize ans, j’étais plutôt mature pour mon âge et aux yeux de tous, j’étais quelqu’un de froid et imperturbable. Alors m’imaginer en train de me battre avec Rita Minithya –treize ans elle aussi !- afin d’avoir la dernière place dans le train fantôme, pour finalement embarquer avec elle, ça atteignait vraiment des sommets.

Le pire c’est qu’au fond, on devait toutes les deux s’en foutre royalement de ce foutu manège, et donc notre motivation se trouvait dans le seul et unique but de faire chier l’autre. C’est fou ce que la vengeance nous pousserait à faire ! Qui aurait pu croire qu’un jour je me retrouverai dans une situation aussi pathétique, dans une petite guéguerre digne d’enfants de quatre ans avec celle qui m’avait entraînée à me battre ? Eh bien, je n’étais probablement pas celle que ça surprendrait le plus, si jamais ça se savait. Ce qui n’arriverait pas. Un des bienfaits de ne pas être populaire.

Et puis il fallait voir à quel point notre conversation volait haut ; on venait à peine d’entrer au cœur du manège, et donc c’était tout juste le début des premières vannes mais je sentais déjà que ça n’allait pas être de tout repos. Bon Dieu, mais pourquoi j’ai eu l’idée de venir me perdre à Hyde Park… ! Comme pour confirmer mes appréhensions, Rita eut le type de réactions que je ne supporte pas lorsque je provoque quelqu’un : l’indifférence. On ne répond un vague « humhum » quand on a ne serait-ce qu’un tantinet de caractère ! Je soupirais avec agacement.
Mais à ma seconde provocation, elle sembla enfin réagir.


-Ce que je crois c’est que tu devrais arrêter les fugues. Les grands frères vont venir te chercher ?

…Voilà qui m’apprendra à me taire. J’avais oublié quelle avait rencontré ces deux numéros la dernière fois ! J’eus soudainement envie de leur coller une baffe à chacun, parce que même quand ils n’étaient pas là, ils réussissaient à me mettre dans l’embarras. Quels crétins, mais quels crétins… !

Et Rita n’était pas mieux, qu’elle attende un peu que je trouve un joli dossier familial sur elle, et les rôles s’inverseront bien vite ! ...En attendant, elle m’avait littéralement cloué le bec, parce que la seule réponse qui me venait à l’esprit, c’était « Oui, malheureusement… ». Mais ça lui ferait trop plaisir de me voir à ce point embêtée, alors je m’abstiendrais et me contenterai de me draper dans mon silence offensé. C’est quelle savait viser la Poufsouffle, et pas qu’avec une baguette… !


-C’est pas d’ma faute si ton postérieur est deux fois plus gros que le mien. T’es vraiment énorme sans blague, y a des solutions pour ça.

Je faillis m’étouffer en entendant ça. Moi ! Grosse ! Non, énorme ! Mais elle en avait de bonnes elle ! Je devais peser autant qu’une de ses jambes ! …Bon d’accord, on ne peut pas dire qu’elle était ronde, elle non plus –c’est moi où ses joues s’étaient mêmes creusées ?- mais là franchement, si elle voulait me blesser, elle avait mal frappé. Je n’irais pas jusqu’à dire que je souhaitais prendre du poids, ma taille de moineau m’allait très bien pour me faufiler partout, mais je me forçais néanmoins à manger une quantité normale tous les jours. Des fois que la maladie de Kathleen décide de faire une autre victime !

-J'y peux rien si t’as les fesses plates… C’est pour ça que Nathanaël t’a largué, dis moi ? Je vous vois plus trop traîner ensemble à Poudlard…

Je lui adressais un sourire radieux. On peut dire que j’avais trouvé de quoi rebondir ! Et avec un peu de chance, c’était bien lui qui l’avait quitté, comme ça je remuais bien le couteau dans la plaie ! Oh, et ne faites pas les choqués, elle l’avait cherché. Elle avait compris à la nanoseconde où mes frères étaient rentrés dans le bar que je les détestais, et elle les avait évoqués sciemment. Alors la petite allusion sur son chéri qui ne l’était peut-être plus, elle était obligée !

Voilà le problème lorsqu’on est en couple et qu’on ne se cache pas : tout le monde est au courant de tout et ne se gêne pas pour en parler. Alors bon, elle lançait l’offensive la première (d’accord, techniquement, j’avais commencé, mais je veux parler de la VRAIE offensive, là où ça ne rigolait plus ! Le billet de train fantôme ça ne comptait pas !) alors je n’allais pas me gêner ! Et encore un avantage de vivre « dans l’ombre », c’était que si jamais je sortais avec un garçon… dans un futur lointain et conditionnel… eh bien, personne ne serait au courant ! Ainsi, on me ficherait la paix !


-D’ailleurs, en parlant de maladie, ça va mieux pour toi depuis la dernière fois ?

C’est qu’elle était gonflée elle, ce n’était pas moi qui avait failli la tuer de sang froid que je sache ! Je levais les yeux au ciel sans chercher à masquer mon agacement. C’était vraiment l’hôpital qui se foutait de la charité là ! Elle n’était tout de même pas au niveau de Caleb, mais Rita avait elle aussi un certain don pour trouver à dire ce qui m’agacerait le plus. Devais-je lui rappeler que de nous deux, ce n'était certainement pas moi qui avait un petit grain?

-J’allais te poser la même question… répondis-je en grinçant des dents.

Je finis par la pousser de toutes mes forces contre le bord dur wagon –non pas sans espérer qu’elle passe par-dessus, je l’avoue- et lui balance l’araignée en plastique dessus, avant de guetter sa réaction. Je m’étais attendue à beaucoup de choses, des cris, un silence horrifié, des gestes de partout, bref, des réactions typiques, mais il faut croire que j’étais abonnée à la surprise puisque ni une ni deux Rita sortit sa baguette et fit cramer la fausse bestiole d’un sort en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.


-Reflexe.

Je ne répondis rien, toujours un peu soufflée par ce qu’elle appelle justement un « réflexe ». Non mais franchement, qui sort la baguette à la moindre sensation suspecte, prêt à faire brûler toute chose –ou personne ! ça aurait pu être ma main !- qui aurait le malheur de s’approcher un peu trop près ?! Cette fille était D-E-M-E-N-T-E ! Et je ne devais plus être la seule à le penser, puisque nos regards se tournèrent en même temps vers un homme que nous n’avions pas remarqué jusque là, habillé en costume à faire peur.

A n’en pas douter, il devait avoir assisté à tout, et si notre conversation légèrement inhabituelle sans doute avait pu le surprendre, le coup de la flamme qui sort d’un bout de bois, ça, ça avait carrément lui le mettre sur le cul, comme on dit. En fait c’était certain puisqu’il eu une réaction des plus normales, lui, et s’enfuit en courant et en hurlant. Bon. Rita prit bien soin de ne pas croiser mon regard et rangea lentement sa baguette de la où elle l’avait sorti. Ah, elle était maligne, la petite Poufsouffle tient ! Si jamais le ministère s’en mêlait –on m’avait parlé d’une sorte de trace pour les mineurs…-, elle était dans la galère !


-Mauvais réflexe.

Qu’est ce que je disais déjà, à propos des choses que l’on fait sans réfléchir et qui, sur le moment, nous paraissent tout à fait justifiées, avant de nous sembler complètement stupides ? Eh bien, je crois que ma camarade venait de gouter à cette sensation. Et vous saviez ce que ça me faisait ? Rire ! Après un deuxième long silence pesant, à peine troublé par les échos du cri de l’homme, j’avais finalement éclaté de rire, parce que franchement, niveau ridicule, c’était maintenant qu’on atteignait des sommets au final. Se faire prendre en flagrant délit de magie par un moldu, non mais franchement !

-Bien joué, finis-je finalement par lui dire. Préviens-moi quand tu recevras ta lettre du Ministère !

C’était plus de l’intimidation qu’autre chose parce que je doutais sérieusement que le Ministère renvoie de Poudlard chaque élève qui se risquait à faire le plus petit sort durant les vacances pour tuer le temps. Mais le sort en question était plutôt du genre à tuer tout court, ça ne l’avantagerait peut-être pas. Bah, si elle se faisait virer de Poudlard, je ne la pleurerai pas, ça, c’était certain ! Je n’aurais même pas à regretter ma camarade de combat, puisqu’elle n’existait plus. D’ailleurs, la combattante en moi non plus.
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MessageSujet: Re: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeMer 19 Déc - 23:21


Ce que je pouvais dire au moins, c’était qu’avec Ana, je ne m’ennuyais pas une seule seconde. J’accorde qu’on se chamaille beaucoup, mais c’est ce qui fait tout le charme de notre rencontre non ? Non. Définitivement non. Je le regarde refermée sur elle-même et je sais bien que je ne fais pas plus fière allure. Après toutes ces années, on en est encore à se chercher des poux ? Faut bien croire. Je soupire bruyamment face au silence qui s’est installé après ma remarque. Ça fait trois ans qu’on se bat à chaque fois qu’on se voit elle et moi, et c’est presque devenu une habitude. Je m’ennuierais probablement terriblement si Ana n’était pas dans les parages quelques fois dans le mois. Au moins, j’avais en face de moi quelqu’un qui n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Et avec la sincérité la plus massacrante qui soit.
Ana s’offusque de ma petite remarque sur ses fesses énormes –bon OK, c’est faux, mais quand même- et me regarde ahurie alors que je fais mine de rien. Quoi ?


-J'y peux rien si t’as les fesses plates…


....
…Moi ? Devrais-je lui rappeler qu’on était foutue pareille toutes les deux ?! Je fulmine et la fusille du regard. Je me rends compte que notre comportement et c-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t enfantin et ridicule. « T’as les fesses rondes et les tiennes sont plates ! ». Par Merlin, on a 14 ans ! A 14 ans, on a pas tellement de formes, mais ça commence quand même. Enfin, c’est vrai que de tenter de toucher Ana sur son physique n’est pas très fin. A ce niveau, j’ai du mal à l’avouer, mais elle est super bien foutue. Pas seulement –je m’en étranglerais- ses longs cheveux mais aussi ses yeux… STOP ! Ca va trop loin là. Complimenter Ana, même mentalement, ça dépasse mes capacités.

-C’est pour ça que Nathanaël t’a largué, dis-moi ? Je vous vois plus trop traîner ensemble à Poudlard…

……………………. Haannnnnn. Espèce de… Elle n’a pas dit ça. Dites-moi qu’elle n’a pas dit ça ! Je l’étrangle ou je la jette du wagon ? Ah, étranglé, j’ai déjà fait. Bon, calmons-nous… Le propre des Poufsouffles c’est la patience non ? Garder son calme. Ne pas l’égorger. Parce qu’elle sortait des cachots, la Serpentard, maintenant ? Il fallait croire, si elle avait pu nous observer Nath et moi. Ou alors elle écoutait les commérages. Ana Falkowski aurait des « contacts » avec les autres ? J’pouvais parier qu’elle n’avait pas rie depuis tellement longtemps que quand elle le fera, elle se froissera le muscle de la mâchoire. Et je l’imaginais très bien avec un sourire constant sur les lèvres ! Je fixais son sourire victorieux, mi-piquée mi-amusée et me contentais de ravaler sa remarque.

-Je…, bon OK, je n’étais toujours pas remise. Elle m’avait superbement eu, et la prochaine fois je réfléchirais à deux fois avant d’ouvrir ma grande bouche. Il m’a pas largué ! Je dis, offusquée.

Mais, qu’est-ce que je foutais là ? Je répondais non seulement à ses provocations et en plus je lui mentais ? Par ces saletés de veracrasses, mais qu’est-ce qui me prenais ? Dans un sens, c’est vrai que, concrètement, c’est moi qui me suis séparée de Nath en premier. Officiellement. Officieusement, c’est lui qui s’en est chargé. Je reprends rapidement le dessus en voyant son sourire diabolique s’élargir sur ses lèvres.

-Enfin, c’est pas à toi que ça va arriver hein ? Je rigole. Non, vous imaginez Ana, flirter ? Avec son regard de meurtrière, ses manières de camionneur et sa compassion de moineau ? Elle doit être aussi féminine qu’un loup garous un soir de pleine lune, au mieux! Quand je me retourne vers elle, j’aperçois autre chose que la colère que je devais créer. Mais c’est quand même pas… Nonnnnn, tu déconnes ! Mais je ne peux pas m’empêcher de demander : C’est qui ? Qui aurait résisté au sale caractère d’Ana sans se tirer une balle ? Ou du moins, un bon coup de baguette ? Je ne l’ai jamais vu avec personne à vrai dire. Un Serpentard je suppose, toi qui a tellement de fierté pour ta maison.

Ouuuuaaahhhh ! Ana… et un garçon ! Ça c’était juste LA nouvelle du siècle !

-J’allais te poser la même question…

En toute franchise, je pense l’avoir mérité celle-là. Je lui fais une moue dubitative et tourne la tête droite devant moi. Si elle pensait que j’allais lui raconter mon séjour à Ste Mangouste ! Et puis de toute manière, elle n’était doté d’aucune compassion, cette fille, non ? Après cette petite remarque très plaisante, tout se passa assez bien… Jusqu’à ce que je décide que l’araignée qu’elle venait de me balancer me mettait en danger et que je la carbonise. Sous les yeux d’un moldu. Oups ?

-Bien joué.

Non, sans dec’ ? Elle avait pas mieux à me dire ? J’étais déjà tellement mal !

-Préviens-moi quand tu recevras ta lettre du Ministère !
Je réprimais un frisson. Le Ministère ? Il ne manquerait plus que j’ai affaire à eux ! Hors de question évidemment. Et puis ce moldu n’avait pas à être là de toute manière. C’était quoi cette manie de toujours être dans mes pattes quand je faisais une bourde ? Et bien entendu, il a fallu qu’il soit là pile poils au moment où je fais cramer cette saleté d’araignée ! Que la vie est injuste. Mis ce n’est surement pas le tempérament d’Ana qui m’effraies, alors je tente un coup de poker.

-Fais pas ça ! Je m’exclame. Ou bien je serais dans l’obligation de faire circuler des rumeurs que je ne préfèrerais pas faire circuler, j’hoche la tête, les sourcils levé avec le plus grand sérieux. Me dis pas de le faire je le ferais, crois-moi.

Nous passons dans un cimetière. Des squelettes pendouillent de ci de là, des toiles d’araignées nous cachent la vue, et il y a toujours cette même lueur oppressante. On ne peut pas rêver mieux pour discuter avec Ana n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita)   Après tout, nous sommes encore des gamines (Rita) Icon_minitimeJeu 27 Déc - 20:28

Je crois qu’au final, on pouvait plus ou moins dire que j’aimais bien Rita. Attention, n’allez pas imaginer que j’étais prête à la considérer comme une « amie », ou même admettre qu’au fond nos prises de tête m’amusaient plus qu’autre chose. J’avais encore ma fierté, merci. D’ailleurs, j’étais prête à parier qu’au fond, elle aussi, elle ne me détestait pas tant que ça, mais elle se serait jamais assez honnête pour l’avouer. Bah, tant mieux. Si on en venait à mettre des mots dessus, il y avait cent pour cent de chances que ça vire au mélodrame comme avec Ruby, alors autant éviter. Et puis c’était sympa, ce genre de relation auxquelles on ne peut pas vraiment coller d’étiquettes comme « amies » ou « ennemies ». C’était peut-être ça qui me rebutait le plus, au fond, dans l’amitié. Qu’on ai à l’exprimer. Je n’étais pas très à l’aise pour parler aux autres, alors le dire à quelqu’un… Au moins, je savais que Rita ne me le demanderait jamais. Pas plus que je ne le lui demanderais.

Ma remarque sur ses fesses plates sembla la prendre au dépourvu et j’eus un sourire mesquin devant ses yeux écarquillés. Puis elle changea d’expression, et parut comme m’évaluer. Bon, bon, très bien, physiquement, on était pas si loin toutes les deux alors c’était un peu tiède comme attaque. Mais j’avais quand même plus de fesses qu’elle !

Par contre, si l’effet de ma petite remarque m’avait plus, ce n’était rien comparé à celui que provoqua ma pique sur son ex. Elle fut assez démonstrative d’ailleurs, son visage changeant de couleur, ses yeux se mettant à lancer des éclairs que toute l’obscurité ne parvenait pas à cacher, et sa respiration se fit plus courte. On dirait que j’avais touché le point faible… Alors, qu’est ce qu’elle allait faire, m’étrangler ? Ce serait du réchauffé… Mais comme je doutais que Rita soit très soucieuse d’être originale, je gardais quand même ma baguette à portée de main, des fois qu’elle récidive. Ce qu’elle ne fit pas, au final, et après quelques instants, elle parut se calmer.

-Je…Il m’a pas largué !
-Dit-elle les larmes aux yeux et la voix tremblante…
raillais-je.

Bon, j’exagérais peut-être un peu pour les larmes, parce que ça, je les voyais pas, mais j’étais prête à parier que la petite Rita avait du pleurer toutes les larmes de son cœur quand son « prince » l’avait largué. Parce que c’était le cas, j’en étais sûre maintenant ! Et ça, ça me faisait rire sous cape, beaucoup même. Elle qui paraissait si forte, l’imaginer écrasée par un chagrin d’amour, c’était risible. Un grand sourire moqueur prit place sur mes lèvres. J’avais trouvé sur quoi la chambrer maintenant ! Mais c’était sans compter que Rita n’était pas du genre à se laisser faire…


-Enfin, c’est pas à toi que ça va arriver hein ?

Bien sûr, elle était facile celle là… Décidément, elle ne savait pas faire autre chose que renvoyer les piques des autres ?! Enfin, sur ce coup là, elle avait plutôt bien fait puisqu’à mon instar, elle venait de taper dans mon point faible, moi, niveau mecs… je ne pus cependant empêcher mon esprit de converger malgré moi vers Chuck et la soirée champêtre qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt. Cela n’échappa pas à Rita.

-Nonnnnn, tu déconnes !

Je me sens rougir, et je pris pour que l’obscurité ambiante soit suffisante pour qu’elle ne le remarque pas, sinon elle allait me chambrer jusqu’à la fin des temps. Et puis pourquoi est-ce que je déconnerais ? C’était si inimaginable que ça, que je puisse…flirter ? (mon dieu que ce mot sonnait mal, venant de moi). Je pris la mouche comme une gamine de dix ans, parce que quelque part, ça me vexait un peu que Rita pense que je n’étais pas capable de plaire à qui que ce soit.

- C’est qui ?
-Ça ne te regarde pas !
répliquais-je, me sentant tellement rougir que j’aurais pu m’enflammer.
- Un Serpentard je suppose, toi qui a tellement de fierté pour ta maison.

J’étais tellement énervée, agacée de perdre la face alors que je menais jusque là, que je ne résistais pas à l’envie de la contredire. En laissant échapper quelques mots malheureux…

-Eh bien tu sais quoi ? Tu as TOUT FAUX ! J’ai embrassé Chuck Carlton, un pur Gryffondor, alors, ça t’en bouche un coin, hein, qui c’est qui a de la fier…

S’ensuivit un long silence. Probablement le plus long que je n’ai jamais entendu, et pourtant, j’étais habituée aux silences. Mais celui là était lourd, épais, et en disait long. On aurait pu entendre une mouche voler. Moi, j’hésitais à présent entre me jeter du wagon ou en pousser Rita. Après tout, si je la tuais, plus personne ne serait au courant, non… ? Mais je crois que c’était à moi que j’en voulais le plus. Moi qui m’étais toujours vantée de ma maitrise de moi, et du contrôle de mes mots, eh ben, j’avais l’air fin maintenant.

Heureusement Rita vint bien vite à mon secours et détourna mes pensées et mettant le feu à cette araignée en plastique je lui avais balancé dessus. Après que ce moldu l’ai vu et se soit enfui en courant, je me félicitais mentalement. Comme ça, elle serait peut-être virée de Poudlard et n’aurait jamais l’occasion de se moquer de moi avec ce que je venais de lui révéler malencontreusement ! Et si jamais le système d’observation du Ministère n’était pas dernier cri, je pourrais peut-être même leur filer un coup de pouce…


-Fais pas ça ! s’écrie-t-elle comme si elle avait pu lire dans mes pensées.

Je fais une moue dubitative, typique de celui qui a le pouvoir et qui hésite à s’en servir.


- Ou bien je serais dans l’obligation de faire circuler des rumeurs que je ne préfèrerais pas faire circuler. Me dis pas de le faire je le ferais, crois-moi.

Elle n’avait pas besoin de préciser, je l’en croyais tout à fait capable. D'un coup, c'était beaucoup moins drôle et j'en perdis instantanément mon sourire. C’était vraiment une garce, mesquine et qui profitait de la situation ; mais elle avait su retourner la situation à son avantage, du moins, à priori. Au moins, si elle se faisait prendre par le ministère, ça ne venait pas de moi. Mais je pouvais toujours espérer qu’ils y arriveraient sans aide… !

-Très bien, je ne dirais rien, répondis-je, amère. Mais avec un peu de chance tu te feras quand même virer de l’école !

Grand sourire. Comme on dit, l’espoir fait vivre !

Bon, cela dit, c’était tout à fait hypocrite parce qu’au fond, ça ne m’arrangerait pas du tout qu’elle parte. Poudlard sans une folle à lier serait franchement ennuyeux ! C’est vrai ça, qui est-ce que je trouverais pour m’étrangler après que je l’ai défendu, si Rita n’était plus là ? Il n’y avait pas à dire, ce serait une sacrée perte… J’ironisais, j’ironisais, mais ça m’embêterait franchement de n’avoir plus personne avec qui me battre, plus personne à défier, plus personne comme objectif, plus personne à vanner, plus personne à craindre autant qu’à menacer. Je ne savais pas ce que je ferais de mes journées. Mais si je savais une chose, c’était que Rita était maligne, et s’en sortait toujours. Pas forcément indemne, mais elle s’en sortait.
Alors, à la rentrée, je la verrais à Poudlard.



Terminé !! : )
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