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The road to success is always under construction [A.D]

 
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 The road to success is always under construction [A.D]

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Camille Ells


Camille Ells
Élève de 2ème année



Masculin
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Date d'inscription : 28/06/2011

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MessageSujet: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeLun 17 Déc - 11:10

Tandis que j’attendais ma cavalière là où nous l’avions convenu, près de la grande salle re décorée pour l’occasion, sans entrer à l’intérieur, je songeais aux circonstances particulières du comment du pourquoi du parce que elle allait se retrouver à mon bras ce soir. Nous ne nous connaissions pas assez pour qu’elle me rejoigne directement à l’intérieur comme le faisait la plupart des couples, et puis de cette manière, c’était plus conventionnel – c’était moi qui en avait eu l’idée pour une fois ! Et j’en étais tout fier, puisque ce devait être à peu près la seule chose que j’avais décidé jusqu’à maintenant se rapportant de près ou de loin au bal de Noël…

J’avais pensé à un truc tout simple au départ, de passer une bonne soirée avec Padma, je me serais amusé à lui faire boire du champagne pour voir quels en étaient les effets sur plusieurs coupes – je ne faisais pas trop ce genre de farces d’habitude, c’était les autres et ça me faisait bien rire même comme ça allait être un soir pas comme les autres, autant faire des choses pas comme les autres ! On aurait mangé les fourrés à la citrouille, je me disais qu’il y aurait les mêmes que l’année dernière et puis pourquoi pas, on aurait dansé – parce que oui, je savais danser même si c’était un talent caché que j’aurais bien aimé garder secret. Mes parents avaient tenu depuis toujours à ce que mon éducation soit exemplaire, pour être le plus brillant en société, et cela incluait la danse. Je n’avais jamais trop compris l’intérêt puisque ça ne m’avait jamais vraiment servi jusqu’à maintenant – et puis on le sait tous ce n’est pas le genre de particularité qu’on a envie de montrer aux autres garçons des dortoirs…

Puisqu’on parlait d’eux – mes parents en fait ! – ils n’avaient pas trop apprécié lorsque j’avais ramené ma guitare cet été, que je n’avais pas pu laisser à Poudlard, mais à personne d’autre non plus et je n’étais pas spécialement plus doué qu’avant mais elle m’était précieuse, donc je m’étais dit qu’en les mettant devant le fait accompli…. Mais non, mais en fait non, me savoir à Gryffondor, déjà, ils avaient eu du mal à le faire passer, mais cet intérêt pour les objets moldus, c’était un peu au-dessus de leurs moyens et leur première réaction – après m’avoir passé un sacré savon auquel je n’avais pas répliqué pour que la tempête passe plus vite – ils avaient voulu s’en débarrasser. Là par contre, j’avais été un peu plus virulent, en plaidant qu’on faisait de la musique aussi dans le monde de la magie que les objets étaient parfois un peu différents, mais pas tant que ça, non de toute façon on ne la jetait pas, en plus je l’avais dépensé avec leur argent et même s’ils ne regardaient pas trop leur porte-monnaie l’idée de l’argent par les fenêtres ne leur avait pas trop plu. Je m’étais fait punir. Qu’importe, puisque j’avais la guitare !

Que faisait-elle ? Je scrutais les alentours, j’avais fait exprès de ne pas porter mon masque tout de suite pour qu’elle me reconnaisse, qui restait tout dans la simplicité ainsi que mes vêtements, qui ressemblaient à peu près à tous les autres : noir chemise blanche, cravate. A la différence que c’était de la pure qualité et sur mesure. Propos rapportés par mon père. Je m’en fichais un peu beaucoup, je n’étais surtout pas très à l’aise dedans on ne pouvait pas bouger comme on voulait, c’était nul.

Aria Davenport. Jusqu’à il y avait à peu près une quinzaine de jours, je ne savais même pas l’existence de cette fille – enfin si, je connaissais son nom puisque nous étions tous les deux en deuxième année et avions parfois des cours communs ensemble. Mais du reste… Enfin, mes parents, puisque oui ils n’étaient jamais loin, m’avaient envoyé une lettre qui me proposait – c’était un autre terme pour dire contraint – d’inviter cette fille au bal, ses parents étaient bien vus dans le monde de la magie, sa mère était médicomage enfin bref, je m’en foutais moi à la base. Mais je devais faire bien voir le nom des Ells, montrer à quel point j’étais poli et savait m’entourer des meilleurs, blablabla…. Et que le nom de Davenport s’était immédiatement imposé, enfin, je passe les détails, oui ce n’était rien d’autre qu’un arrangement que je me devais de tenir pour l’honneur de la famille. Tu parles ! Ce n’était pas un bal qui allait changer notre vie ! Mais je voulais faire plaisir à mes parents quand même, ils m’avaient envoyé le costume en même temps, enfin même si je trouvais tout ça trop trop bête, je n’avais pas protesté, après tout ce n’était jamais rien que le temps d’une soirée et Aria même si je ne lui avais jamais parlé n’avait pas l’air trop mal. Lorsque j’étais allé la voir, au moins je n’avais pas eu à faire de grands discours – elle était déjà au courant. On avait discuté vite fait parce que c’était la fin d’un cours et qu’on devait partir chacun de notre côté. C’était là qu’on choisi de se retrouver là où je l’attendais justement patiemment.

Elle n’était pas en retard – c’était juste que je n’étais pas très patient et que bon, cette soirée où j’avais cru que j’allais faire la fête parce que c’était les vacances et qu’on allait trop s’amuser avec Padma, ça tombait un peu à l’eau mais j’espérais bien la voir un peu quand même, on allait pas que danser ! Ah, elle était là !

Aria venait de faire son apparition, et je souris jusqu’à ce qu’elle vienne me rejoindre quelques enjambées plus tard. Dans la lumière du hall et comme elle était pouponnée, elle avait l’air d’avoir les cheveux encore plus blonds et une belle robe – de toute façon même si elle avait été moche, jamais je ne lui aurais dit, gaffe à ne pas faire ! Bien difficile quand on manquait cruellement de tact comme moi, mais au moins, comme elle était jolie, ça ne posait pas de problème.

- Elles sont cool tes fringues ! l’habitude, mais elle allait être contente puisque je lui faisais un compliment !

J’allais lui offrir mon bras pour qu’on puisse rentrer dans la salle – ah oui le masque, il fallait le mettre ! – mais heureusement, je me souvins du plus important, là encore c’était ce que mon père m’avait dit alors je voulais bien le croire, même si je voyais pas trop pour quoi. Je sortis de la poche de mon pantalon une boîte que j’ouvris qu’ils m’avaient envoyé en même temps que la lettre en me disant que je devais l’offrir à Aria le jour du bal. J’en sortis une broche en or blanc qui représentait un oiseau – mais alors lequel, fallait pas trop m’en demander ! – et il y avait quelques pierres brillantes qui avaient été incrustées dans les ailes parce qu’il prenait son envol.

- Tiens, c’est pour toi ! Je lui mis dans la main, vivement, ne sachant absolument pas quoi en faire, je n’étais pas trop à l’aise avec ces chose- là… ah peut être qu’en fait… Heu, tu veux que je t’aide à l’accrocher ?

C’était sûrement le but, qu’elle la mette maintenant, mais bon voilà… ça n’allait pas changer le cours de la soirée pour autant ! Je n’avais pas effacé mon sourire cependant parce que j’étais content de la lui donner quand même – c’était toujours cool de voir la réaction de quelqu’un quand on lui offrait un cadeau !

Spoiler:
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Aria Davenport


Aria Davenport
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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeSam 22 Déc - 19:06



Robe & Masque

Spoiler:

Le désordre ; oui c’était le mot, ça tourbillonnait autour de moi, j’entendais des rires résonner, des bribes de conversations, des sons de fermetures éclair, des effluves de parfum, des habits à terre ; en somme rien de très étonnant pour les préparatifs d’un bal de Noël. Le Bal de Noël, le célèbre Bal de Noël, tradition à laquelle l’école ne dérogeait jamais. Et maintenant c’était à mon tour. Quasiment toutes les filles étaient par groupes et s’aidaient mutuellement mais ce n’était…pas mon cas. Mais peu importe. Je n’avais pas besoin d’elles. C’était un mélange d’excitation- forcément c’était le tout premier- et d’appréhension ; et j’avais l’impression que cette dernière prenait toute la place. Contrairement aux autres, je me préparais avec calme et méthode, sans prononcer un mot. Je vérifiais occasionnellement, en jetant un coup d’œil vers les glaces, si tout était parfait. Et ça l’était.

Mes parents avaient pensé à tout et m’avait envoyé une robe. Au début, j’avais fait la moue en voyant la couleur ; du rose pâle, déjà que l’on me comparait souvent à une poupée de porcelaine, ça n’allait que renforcer cette image, et ça ne me plaisait pas forcément. Mais elle était si belle, si élégante et aérienne que j’avais vite regretté mon premier jugement. D’autant plus que si j’étais habituée à avoir de beaux vêtements, cette robe était une véritable robe de soirée, et je la devinais onéreuse. Le bustier me donnait un air un peu plus adulte sans être provoquant. Tout était dans la subtilité. Quant au masque associé, il était fait de perles et de petites pierres, et j’imaginais sans difficulté la patience dont avait du faire preuve la personne qui l’avait réalisé. La coiffure ? Un chignon fait de tresses compliquées.

Le cavalier ; une question épineuse. Je ne pouvais pas manquer le bal, sous aucun prétexte – c’était vraiment important pour moi- mais m’y rendre seule, sans cavalier, je ne le pouvais pas non plus. J’aurais pu y aller avec des amis mais quand je regardais de plus près ; personne d’assez proche, personne avec qui je me sentais vraiment à l’aise, complètement acceptée. Un comble pour quelqu’un qui rêvait d’achever de grandes choses et parvenait à peine à lier des liens avec les autres. Après, évidemment il y avait Sebastian mais je ne voulais pas m’imposer. Je savais qu’il n’aurait pas repoussé mon invitation ; mais je ne voulais qu’il se sente obligé de passer la soirée avec moi. Bien sûr que je me sentais bien avec lui ; bien sûr que j’aurais aimé que nous partagions une danse. Mais nous devions évoluer chacun un peu de notre côté, parce qu’au final, Sebastian avait Tess, Clea, Etienne (Daphne, pouvait-on vraiment la compter?) un noyau d’amis qui l’entouraient. Moi je me raccrochais à lui. C’était bien, c’était la sécurité. Mais je pourrais pas perpétuellement le faire. Quels autres garçons connaissais-je ? Brook Lawrence et Caleb Matthews. Inutile d’expliquer pourquoi dans les deux cas ce n’était même pas envisageable.

Et puis j’avais reçu cette lettre un peu étrange, de la famille Ells. La calligraphie, l’aspect officiel de lettre, il ne manquait plus que le sceau, tout ça semblait si formel et puis je ne connaissais pas ce nom. J’avais cru à une erreur. Mais par curiosité, je l’avais tout de même ouverte et mon prénom qui trônait tout en haut ne laissait pas de doute. Les Ells me proposaient d’être la cavalière de Camille. Et je m’étais souvenue. Gryffondor, le même âge que moi, et prénom français visiblement. Je me demandais comment ils pouvaient connaître mon prénom, ma famille. Ma mère était médicomage et mon père travaillait au ministère, et je connaissais beaucoup de familles comme nous. J’aurais menti si j’avais dit que nous ne vivions pas dans le confort, mais ma famille était bien loin de l’aristocratie et n’appartenait pas aux classes les plus élevées. C’était un monde un peu éloigné du mien. Je ne jouais pas dans la même cours que les Ells. Ils m’avaient choisi c’était ça ? Ses parents étaient sans doute très exigeants et voulait que leur fils se rende avec une cavalière qu’ils approuvaient. L’idée était étrange, presque dérangeante, parce que ça ressemblait vraiment à quelque chose d’arrangé, de faux…dU mensonge, presque. Nous nous connaissions à peine. Et puis ça ne venait pas de Camille.

Mais je savais que beaucoup de filles auraient aimé être à ma place, oui, peut-être que c’aurait été plus agréable d’y aller avec quelqu’un de plus proche, mais refuser était tout simplement de la folie. Et j’avais beau vouloir tout accomplir et recevoir le mérite qui allait avec par mes propres moyens, je n’étais pas naïve ; parfois il n’y avait pas de place aux sentiments. Et puis Camille était loin d’être désagréable à regarder et à fréquenter. Dés lors, nous avions commencé à échanger un peu, mais rien de très significatif.

Maintenant c’était l’heure. Je commençais à descendre les marches, lentement, pour m’assurer que ma démarche était correcte. Le port altier, et le menton levé.Prévoyante, j’avais choisi des chaussures pas trop hautes, avec un petit talon cependant, parce que là-bas, j’avais prévu de danser. J’avais tellement entendu parler de ce bal, plusieurs fois vu de jeunes sorcières aller acheter leurs robes de bal (que je regardais avec envie) et j’avais retenu que l’entrée était aussi un moment très important. Au loin j’apercevais les lumières qui dansaient et imaginais la décoration qui, lorsque que je pénétrerais dans la Salle, me couperait le souffle. Je n’eus pas de mal à repérer Camille, qui était déjà présent et m’attendais sagement.


- Elles sont cool tes fringues ! Ces paroles étaient surprenantes. Il avait une manière de parler totalement décontractée alors que moi j’y mettais toujours les formes. Même si la manière dont il m’avait fait le compliment était assez étrange, je n’en tenais pas compte, ça en restait un. Mais là-bas, il était clair qu’il y avait des filles plus grandes et plus jolies, avec des robes qui valaient dix fois la mienne. J’étais jeune. Trop jeune.

- De même, répondis-je avec un sourire. Il portait un costume classique mais bien coupé. Certes pas vraiment original, mais visiblement, tous les garçons avaient investi dans une tenue comme la sienne. Alors que je m’apprêtais à me diriger vers la salle de bal, Camille me prit de cours en ouvrant une petite boîte, et dans son écrin se trouvait…un bijou. Mais pas n’importe lequel. Quelque chose de luxueux, vraiment. Il scintillait, et il était là juste devant moi, et oui, je devais l’accepter mais je n’étais habituée à recevoir des présents comme celui-ci. Il représentait un oiseau. Et moi qui n’avais rien acheté, voilà que je me sentais complètement stupide. Est que je méritais vraiment toutes ces attentions ?


- Tiens, c’est pour toi ! Tu veux que je t’aide à l’accrocher ? demanda-t-il, comme hésitant.

- Je veux bien, répondis-je, et je ne réalisais toujours pas. Elle est sublime, merci beaucoup, je n’oubliais pas la politesse. Une fois la broche accrochée- qui s’accordait avec le reste de la tenue- je saisis son bras et en voyant la salle un mot me vint à l’esprit. Démesure. J’avais toujours pensé que c’était là que je me trouverais ma place. Mais il fallait que je vérifie. Si c’était vraiment dans ce monde que je voulais évoluer.
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Camille Ells


Camille Ells
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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeJeu 27 Déc - 15:04

Je me dis que quand même, j’avais bien de la chance : Aria, dans sa robe rose pâle et son masque qui la rendait encore plus irréelle que les autres jours était vraiment embellie avec ses beaux atours, même si elle n’avait pas vraiment besoin de ça, et que même dans son uniforme, elle était toujours élégante. J’avais commencé à faire attention à ces détails depuis ma proposition d’invitation au bal, alors que je n’aurais jamais fait gaffe avant. Pas parce qu’elle ne le méritait pas, mais parce que malgré tout ce qui pouvait la mettre en valeur comme sa longue chevelure blonde et ses grands yeux clairs qui vous dévisageaient comme si ils vous passaient au crible mais n’en demeurait pas moins doux, elle restait cette fille de deuxième année de Serdaigle discrète. Un peu comme la plupart des gens avec qui j’avais le plus d’affinités en fait comme Padma ou Cahyl et c’était étrange, parce que je n’en étais pas moins énergique, pourtant, ça ne m’empêchait pas de ne pas apprécier leur compagnie à leur juste valeur et au contraire, je trouvais que comme ça, la balance s’équilibrait assez bien. Aria était joli et même si je ne savais pas trop ce qu’elle pensait de moi, je me disais que nous n’étions pas mal tombé dans cet arrangement, parce que même si je n’étais pas trop attaché aux apparences, ça aurait été hypocrite de prétendre que ça n’avait aucune importance et j’étais quand même plus content d’être avec quelqu’un au physique pas désagréable parce que ça donnait plus envie de la connaître que quelqu’un qui d’avance avait une allure un peu rebutante. C’était bête, et même si par contradiction avec mes parents, je n’aimais pas trop fonctionner comme ça, il y avait quand même des traces qui restaient de leur éducation et ça en faisait partie. Parce que c’était aussi une question de chimie et j’espérais qu’elle allait s’opérer avec Aria, parce que même si tout ne s’était pas déroulé comme je l’avais imaginé, j’avais tout de même bon espoir de passé une super soirée à m’amuser !

La broche eut l’air de faire son petit effet parce qu’elle parut ravie de la découverte, et donc moi aussi, parce que c’était toujours plaisant d’offrir des cadeaux qui plaisaient. Même si j’étais quand même un peu frustré, parce que là encore, c’était mes parents qui me l’avaient envoyé sans me demander mon avis en me disant que c’était pour Aria, et quand on offre quelque chose, autant la choisir soit même, et même ça il me l’avait enlevé ! Elle était belle, je ne disais pas le contraire, mais de toute façon, je ne pouvais pas vraiment faire la comparaison puisque je n’avais pas vu les autres lorsque leur choix s’était porté sur celle-ci. Cela renforçait mon impression que j’étais le petit garçon juste bon à suivre les ordres et je restais persuadé que ce bal de Noël, en rien n’allait changer le cours de nos existences mais bon. Accepter de jouer le jeu, c’était également le gage d’avoir la paix et je ne voulais pas trop que mes parents m’embêtent alors qu’ils n’étaient même pas là. Dire oui, c’était un peu donc de se débarrasser de la corvée le plus vite possible pour avoir la paix. Certains ne comprenaient pas ce point de vue et préféraient contester, mais moi je m’en accommodais très bien et pouvait malgré tout faire plus ou moins comme je voulais, alors que demander de plus ?

- Je veux bien.


Je me rapprochais un peu plus maladroitement d’elle pour l’accrocher au-dessus de sa poitrine, parce que si d’habitude c’était le genre de pensées que je n’avais pas, là on ressemblait vraiment à un couple, c’était une fille, j’étais un garçon, comment dire… c’était un peu bizarre, mais je fis en sorte de rester le plus naturel possible, enfin d’essayer de faire en sorte et je lui souris un peu plus pour effacer le malaise.

- Elle est sublime, merci beaucoup.


J’eus un petit mouvement pour lui dire que ce n’était pas grand-chose – je ne savais même pas le prix qu’avait coûté cette broche et j’allais lui faire remarquer que ce n’était même pas moi qui l’avait choisi alors… mais je m’arrêtai de justesse avant de lui dire le fond de ma pensée, parce que j’avais en même temps la voix de mon père dans ma tête que ce n’était surtout le genre de choses qu’on dit à sa cavalière et que j’allais la vexer. Hé oui. En plus de ça, ce soir, je faisais preuve de diplomatie. Pendant combien de temps ça restait à voir parce qu’on sait tous que quand on chasse le naturel il revient toujours au galop, mais j’allais quand même essayer de rester sur le sans faute.

- Elle brille autant que tes yeux !
lui fis-je constater, même si elle ne pouvait pas trop voir, puis je l’emmenais dans la grande salle, transformée pour l’événement.

Une fois à l’intérieur, je ne pus retenir un petit « Wow » de surprise et d’émerveillement. Ce n’était pourtant pas trop le genre d’univers que j’affectionnais particulièrement, mais on ne pouvait que saluer le travail effectué, parce qu’on ne savait même pas où poser les yeux tant il y en avait dans tous les sens mais aussi pour tous les goûts. Et maintenant ? Que faisions-nous ?

Autant dire que je n’avais pas spécialement envie d’aller danser, ce n’était pas que ça m’inquiétait puisque je savais faire, mais bon, comme je l’avais déjà dit, ça me disait trop rien de montrer que comme les filles j’avais ça dans le sang et que oui, je savais danser la valse. Ca faisait un peu nul dit comme ça en plus, non ? J’attendis une seconde ou deux de voir comment réagissait Aria mais comme elle ne se montrait pas insistante à rejoindre la piste, je décidais de vite prendre les choses en mains, au cas où elle change d’avis. Je nous fis donc nous asseoir sur une des tables libres, en fait elles l’étaient presque toutes comme tout le monde était en train de danser et j’allais récupérer un plateau de quoi manger et ramenais aussi de quoi boire. Je ne savais pas trop ce qu’elle préférait, alors, autant s’en tenir au jus de citrouille.

- On va quand même pas aller danser l’estomac vide !
crus-je bon de justifier quand même, juste au cas où quoi pendant que je croquais généreusement dans quelque chose de non identifié, mais c’était super bon, et je fis passer ça avec un peu de jus aussi ! Je sentais des miettes qui se collaient sur mes lèvres alors je les essuyais vite fait avec le bout de mes doigts.

Je regardais un peu ailleurs parce que j’essayais de retrouver où étaient mes amis, sans réussir à en trouver aucun d’entre eux. C’était trop bête que Padma ne soit pas là avec nous, on se serait trop amusés ! C’était pas qu’Aria était pas intéressante, non non, d’ailleurs, je tournais la tête à ce moment-là pour lui dire que je l’avais pas oublié, tout en lui souriant de nouveau.

- En tout cas, la nourriture est toujours aussi bonne que les autres jours ! C’était plus fort que tout : comme tout ce qui était à manger était là à profusion, je ne pouvais pas m’empêcher d’en mettre plusieurs bouchées dans ma bouche dès que j’avais avalé les autres. Un détail non pas sans importance me traversa alors l’esprit que j’hésitais à demander, avant de me lancer quand même : t’avais prévu de venir avec quelqu’un d’autre au départ ?

Après tout, j’estimais que cette question était légitime, qu’il n’y avait aucune honte à la poser et qu’il n’y avait pas non plus à se sentir vexé de sa prochaine réponse, puisque nous nous retrouvions tous les deux dans le même cas. Je continuais :

- Au début moi je pensais y aller avec ma copine Padma, d’ailleurs je me demande si elle est déjà arrivée… je scrutais à ce moment-là les alentours comme si ça allait mystérieusement la faire apparaître. Mais c’est sympa qu’on soit tous les deux ici hein ! me rattrapai-je au dernier moment en avalant de travers pour le coup, mais il valait mieux préciser, on ne savait jamais. C’est juste que j’avais pas pensé que le bal se passerait comme ça, c’est marrant du coup, comme ça s’est terminé, tu trouves pas ?

Marrant, je savais pas trop parce que bon c’était que le début de soirée et puis j’avais quand même été contraint, mais quelque chose me disait sans trop savoir pourquoi, que si on y mettait du notre tous les deux, ça ne pouvait que bien se passer !
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Aria Davenport


Aria Davenport
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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeDim 6 Jan - 21:20

Le compliment de Camille, auquel je voulais répondre, se noya quelque part dans mon esprit lorsque je pénétrais dans la salle de Bal. Elle était bondée, et je constatais que personne n’avait rien à m’envier. Ma robe semblait juste mignonne lorsqu’on la comparait avec les tenues époustouflantes des plus grandes. Ce que je dégageais ? De la candeur, de l’élégance, peut-être. Les couples évoluaient avec une assurance que je n’étais pas prête de posséder, et ils brillaient comme jamais je n’aurais jamais brillé. Une fois de plus, je me sentais petite, comme une enfant. Comme si tout ce que j’avais mis en œuvre pour être belle et paraître grande n’étaient que des artifices, des leurres. Ce que j’étais en vrai, c’était une petite fille effrayée et incapable de sortir des sentiers battus. Il était étrange que je me fasse cette réflexion à un moment où une étincelle aurait du illuminer mes yeux. Je n’avais qu’à faire comme les autres de mon âge, tiens, m’amuser et ne penser à rien d’autre. Mais je n’y arrivais pas. Je me répétais qu’il fallait que je sois la meilleure, ou au moins qu’on me remarque, et que je cesse d’être dans l’ombre. Mais force était de constater que je n’y parvenais pas.

Camille lui qui paraissait bien plus décontracté nous fit asseoir puis se dirigea vers le buffet ; pour finalement me rejoindre. Je haussais les sourcils, un peu déçue de la tournure que prenait les évènements. Je n’avais pas très faim, du moins pas encore, et voir tous les autres qui dansaient devant nous me donnait envie de faire de même. Je n’avais jamais pris de cours, mais ma mère si et elle était toujours gracieuse lorsque elle dansait. Elle avait une fluidité dans ses mouvements qui donnait l’illusion que c’était facile, en somme le propre d’une bonne danseuse. Elle m’avait transmis ça. Et puis au cours des soirées au ministère, ma technique s’était perfectionnée. Quant à Camille, je supposais qu’il était plutôt doué ; d’après ce que j’avais pu observer, les enfants qui appartenaient à des familles comme la sienne recevaient des enseignements artistiques assez complets. Mais mon cavalier préférait manger ; et je restais muette, incapable de faire la conversation. Je ne voulais pas le vexer ni qu’il croit que je le boudais, alors je me servis parmi les amuse-bouches qu’il était allé chercher. Le goût était bon, mais je ne me resservis pas : ce n’était pas le moment. Je bus une gorgée de jus de citrouille, le même que tous les matins puisque nous étions trop jeunes pour l’alcool. Le Whisky Pur feu nous serait complètement interdit, quant à la Biéraubeurre, j’aurais pu y tremper mes lèvres, je me doutais bien que ceux de mon âge allaient en profiter, mais je ne préférais pas.


- On va quand même pas aller danser l’estomac vide ! ajouta-t-il, et je lui servis un sourire un peu crispé. Il semblait bien s’amuser. Je le vis jeter des coups d’œil un peu partout autour de nous, sans vraiment savoir ce qu’il cherchait. Je soupirais, me sentant un peu délaissée même si je savais qu’il ne le faisait pas exprès. De toute façon, il n’avait aucune obligation envers moi. Il pouvait bien me trouver gentille, jolie (je n’en savais rien) il n’empêchait que ce n’était pas ça qui créait des liens forts entre les gens. J’aurais dû m’attendre à ressentir ce malaise, parce que finalement lui et moi on ne connaissait pas. J’étais incapable de dire quelque chose de lui de différent que ce que tous les autres savaient déjà. Son âge, son patronyme, sa maison, et ses origines sociales, et ça s’arrêtait à ça. J’avais néanmoins la chance d’avoir un cavalier, qui même s’il ne me connaissait pas vraiment, se souciait de moi. Il m’offrait un cadeau, des compliments et engageait la conversation. Je n’avais vraiment pas à me plaindre.

-En tout cas, la nourriture est toujours aussi bonne que les autres jours !

J’acquiesçais. C’était les elfes qui avaient préparé tous ces mets ; je le devinais. J’étais admirative de la patience que mettaient ces petits êtres dans la préparation des plats. Quelque part, ils participaient à la réputation de Poudlard. Ma mère avait toujours refusé d’en posséder un, ce que je comprenais parfaitement.

-T’avais prévu de venir avec quelqu’un d’autre au départ ? me demanda-t-il. Au début moi je pensais y aller avec ma copine Padma, d’ailleurs je me demande si elle est déjà arrivée. Mais c’est sympa qu’on soit tous les deux ici hein ! C’est juste que j’avais pas pensé que le bal se passerait comme ça, c’est marrant du coup, comme ça s’est terminé, tu trouves pas ?

Je reçus toutes les informations en même temps et pris donc un temps de pause pour essayer de mettre de l’ordre dans mon esprit. Je trouvais ça un peu déplacé qu’il me dise que je n’étais pas son premier choix –même si j’étais déjà au courant- et même si c’était la même chose pour moi, qu’il n’était pas le premier vers qui je m’étais tourné, ça ne me serait jamais venu à l’esprit de l’affirmer à haute voix. Je lisais entre les lignes qu’il aurait préféré y aller avec son amie (voir plus) qui répondait au nom de Padma Haimi. Je visualisais la personne. Indienne, visage rond et sympathique. Elle avait un accent prononcé qui se remarquait quand elle parlait. Je n’en voulais cependant pas bien longtemps à Camille, qui au fond n’avait pas eu son mot à dire. Il faisait déjà bien assez d’efforts. Quant à si j’avais prévu d’y aller avec quelqu’un d’autre au départ…oui, encore une fois j’avais pensé à Sebastian mais pour des raisons qui m’appartenaient, ça ne s’était pas fait. Je n’avais pas vraiment envie d’expliquer celles-ci à Camille, non seulement parce que pour moi, ça n’avait pas sa place ici et aussi parce que depuis toujours, le lien que nous partagions était quelque chose que je gardais pour moi.

-Non, avec personne d’autre, certes je mentais un peu. Les gens pensaient parfois que beaucoup de garçons me tournaient autour. Ce n’était pas le cas. Quant à si je trouvais ça marrant ce n’était sans doute pas le terme, non c’était inattendu, imprévisible. Cette soirée l’était. Que je m’interroge autant me déplaisait. Je voulais danser, en tout cas faire autre chose que rester statique et penser. Mais je ne voulais pas paraître impolie ni le forcer à m’accompagner là-bas, donc j’étais en quelque sorte dans une impasse. Moi je ne savais pas trop comment j’imaginais ça, mensonge, en tout cas la soirée est agréable. Je souris et remis mon masque en place, car il était en train de tomber, et même si pour nous ça n’avait pas beaucoup d’importance, je préférais respecter les règles (ça n’en était pas vraiment une) qu’ils avaient posées et c’était à minuit que nous devions les retirer.

-On va danser ? Ce n’était pas vraiment une question. Finalement je décidais de saisir sa main, doucement, même si je ne lui laissais pas vraiment le choix. Je nous menais jusqu’à la piste, même s’il était difficile de se frayer un passage. Il avait parlé lui-même de danse, ce qui voulait dire qu’il n’y était pas opposé. La musique ressemblait à celle d’une valse, très classique pour un bal. Ils ouvraient sans doute le bal avec des morceaux standards. J’avais cependant omis un détail qui n’en était pas un ; je n’étais pas à l’aise avec les contacts physiques, mis à part avec certaines personnes. Je ne savais pas trop quoi faire de mes mains, et je ne voulais pas non plus qu’on soit trop proches, ni trop distants parce que ça restait une danse et qu’il fallait une certaine proximité. Mais lui et moi, on ne pouvait pas dire que c’était vraiment ambigu, alors je pris les devants, et accrochais mes mains autour de sa nuque, en attendant qu’il me guide.
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Camille Ells


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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeMar 8 Jan - 23:12

Ah, je savais bien que j’allais devoir y aller, à un moment ou à un autre. Sur la piste de danse. Aria avait une bien trop jolie robe pour qu’elle ne montre pas au reste de l’école que jeunesse ne pouvait pas rimer avec classe et distinction – précisément ce que mes parents auraient souhaité, et ils auraient été spectateurs, qu’ils auraient été très heureux de constater qu’ils ne s’étaient pas tromper quant au choix de ma cavalière, et qu’on fois de plus leur seul jugement faisait valeur de vérité. Ce qu’il y avait d’agaçant, c’était que par principe, même si je ne me soulevais jamais contre eux, je faisais honneur à ne jamais être d’accord, surtout lorsqu’ils s’imposaient trop, comme ils l’avaient fait en me disant que j’irais au bal avec telle fille de l’école et c’est tout… Mais là, c’était déjà beaucoup plus difficile parce que Aria, avec ses joues roses qui lui conféraient des airs de poupées, et bien je ne pouvais pas m’en plaindre. Bah. De toute façon, ils n’étaient pas là, c’était ça que je devais me dire.

Mais au moins, pendant qu’on parlait, on ne dansait pas – grand bien me fasse !

-Non, avec personne d’autre.

Et bien ! Ces choses-là ne m’intéressaient pas trop trop, mais j’avais déjà entendu dire des amis à moi dresser un peu le tableau des filles qu’ils trouvaient le plus à leur goût – même les garçons font ça, c’était un peu comme si comme ça on favorisait nos chances… Oui oui, c’était purement psychologique mais ça me faisait bien rire de participer à ses conversations ! Enfin Aria n’arrivait jamais en dernière position même si c’est vrai qu’en fait… on ne parlait pas beaucoup d’elle. On évoquait son prénom et puis on passait à autre chose, comme étant le reflet de l’ombre qu’elle était…

- Bon bah c’était le destin alors ce soir ! décrétai-je en riant. Le rentre dedans ce n’était pas trop mon truc et je m’imaginais mal lui dire avec un air surjoué « quoi une fille comme toi qui n’a pas été invitée ! Mais c’est une honte ! »

Surtout qu’autant, elle en avait eu des invitations mais les avaient toutes refusé, à par la mienne… Comment je devais le prendre ? Comme une chance ?

- Moi je ne savais pas trop comment j’imaginais ça, en tout cas la soirée est agréable.

Bon, il est clair qu’on ne pouvait pas trop dire qu’elle soit trop causante. Heureusement que ça ne me dérangeait pas de parler pour deux !

- Je trouve aussi. Tu y es allée l’année dernière ? Il paraît que chaque année les profs arrivent à décorer la salle différemment, sans tomber dans le déjà, je me demande comme ils font d’ailleurs, parce qu’un bal… C’est un bal. Tant qu’on pouvait s’asseoir et manger et s’amuser un peu… Je ne disais pas que je ne saluais pas l’originalité de l’école mais j’étais persuadé que tout le monde aurait été aussi content tant qu’il y aurait eu de la musique et une piste pour danser.

J’étendis mes jambes pour me mettre un peu plus à mes aises et avoir une posture un peu plus confortable. Ce n’était pas si mal !

-On va danser ?

… je m’étais douté qu’elle allait poser la question à un moment où à un autre, c’est juste que j’avais espéré… pas tout de suite ? Je n’eus même pas le temps de lui dire que j’avais encore un peu fin, puis plaisanter sur le fait qu’on ne devait pas faire de malaise au milieu de la piste quand même, ça aurait été bête ! qu’elle me traîna derrière elle et je n’eus pas trop le cœur de lui refuser, alors que je l’avais vu lorgner les autres couples et qu’elle n’attendait que ça, et qu’en cet instant elle devait même regretté d’avoir accepté cette proposition de mes parents.

Je décidais de me rattraper parce que ce n’était pas de sa faute si je ne passais pas la soirée comme je le voulais – et même si je me promis de retrouver Padma plus tard, pour l’instant je voulais me concentrer, plus que sur Aria.

- Attend, ce n’est pas comme ça qu’on fait, lorsqu’elle plaça ses deux mains derrière mon coup. Je lui fis un sourire rassurant pour qu’elle n’ait pas à s’inquiéter, déplaçai sa main gauche pour la poser sur mon épaule, pendant que je prenais la droite dans la sienne. Je pris silencieusement le tempo dans ma tête de la musique avant de me lancer comme les autres couples. Un, deux, trois, un, deux, trois… ce n’était pas très compliqué en fait une fois qu’on avait pigé le système, et Aria avait l’air d’avoir ça dans le sang !

Pourvu juste que mes copains ne me voient pas dans ce costume de pingouin pendant que je faisais la petite démonstration de mes talents ! La honte !

- Ce n’est pas ce que je préfère la valse, lui confiai-je malgré tout. J’étais comme ça. Ce n’était pas que ça me déplaisait de danser avec Aria, bien au contraire et même si je me débrouillais, je le savais, mais je n’étais pas très à l’aise pour autant. Ça fait un peu trop officiel. J’aime pas les trucs officiels et pompeux. Je lui fis une petite grimace destinée à la faire rire avant de continuer. C’est pour ça que mes parents aiment bien sans doute !

Je n’ajoutai rien de plus, je n’en eu pas vraiment le temps. Deux âmes moins douées que nous se rapprochèrent dangereusement le pas mal assuré, sur notre côté et comme je les aperçu au dernier la collision fut inévitable. Je me sentis bousculer et fis un pas de côté pour ne pas trébucher.

- Attention ! m’exclamai-je. Vous auriez pu lui faire mal ! J’avais en effet resserré mon bras qui tenait déjà la taille d’Aria pour la maintenir sur ses pieds et qu’elle ne glisse pas parce qu’elle était beaucoup plus menue. Je m’en fichais d’être blessé, mais Ho ! on ne touchait pas à ma cavalière !

Je passai une main dans quelques-unes de ses mèches qui s’étaient échappées pour venir se coincer dans son masque et les remis en place.

- Est-ce que ça va ?
Bien sûr, les deux autre n’avaient pas fait exprès et s’étaient excusés tout de suite avant de retourner à leurs occupations et ça aurait été bête de leur en vouloir. Mais ça m’avait quand même énervé qu’ils puissent la blesser. On était arrêté et c’était nous qui gênions le reste des danseurs à présent, mais je ne voulais pas reprendre avant de m’être assuré que tout allait bien. La valse ça me dit rien, mais j’aime bien danser avec toi, tu sais ! C’était sincère. Finalement, je m’amusais tout aussi bien avec elle, même après ce petit incident de parcours !
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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeSam 19 Jan - 18:50

J’avais toujours imaginé le bal comme un petit moment de rêve. Quelque chose hors du temps, de très particulier, où la routine était interdite. Rien qu’à voir le château et les tenues des élèves, tout semblait embelli, plus majestueux. La plupart des filles ici voulaient être des princesses, moi pas totalement, je voulais juste me rappeler de cette soirée dans dix ans, en me disant que mon premier bal avait été fabuleux. Une fois la surprise et l’émerveillement passés, je me sentais plus calme, ce qui n’était pas une mauvaise chose…mais je ne me sentais pas en plein rêve. Il y avait peut-être un peu de déception. Et pourtant Camille était un cavalier parfait. Il rendait cette soirée, agréable, belle, et je me sentais bien en sa compagnie mais j’aurais voulu quelque chose d’encore mieux, une soirée vraiment divine. Ou peut-être que c’était moi qui avait trop idéalisé cet évènement qu’on m’avait toujours décrit comme important et merveilleux. C’était bien moi ça, toujours désirer le meilleur et être frustrée lorsque ça n’atteignait pas ce stade. Être frustrée parce que ce n’était pas parfait. Cette tendance à toujours tout vouloir sans défauts, sans inattendus, elle me privait de beaucoup de choses beaucoup plus qu’elle n’en apportait. C’était déjà bien de le réaliser, mais le corriger, je n’étais pas encore prête. On en revenait toujours à la même impasse.

- Bon bah c’était le destin alors ce soir ! répliqua-t-il en riant.

Ce n’était pas un de ces petits rires moqueurs dont je connaissais le sens, non celui-ci était vraiment spontané et enthousiaste. Camille avait une bonne humeur assez contagieuse, et j’étais prête à parier qu’il ne se posait de questions comme moi. C’est vrai, j’aurais été à sa place, je crois que j’aurais réagi différemment. Il n’avait pas véritablement choisi sa cavalière. Je me serais demandé pourquoi mes parents décidaient pour moi, pourquoi je ne pouvais pas faire les choix, infimes ou importants par moi-même. Je crois que je me serais sentie un peu prisonnière, et pourtant Camille, lui, souriait, ne semblait rien regretter. Il était positif. C’était un mot qui me semblait bien le définir. J’avais sûrement quelque chose à apprendre de lui ce soir. Je souris en réponse à son intervention. Destin, destin, je ne savais pas vraiment car de façon générale, je ne croyais pas vraiment à ce concept ; a part pour certaines choses qui me faisaient douter.

- Je trouve aussi. Tu y es allée l’année dernière ? Il paraît que chaque année les profs arrivent à décorer la salle différemment, sans tomber dans le déjà, je me demande comme ils font d’ailleurs, parce qu’un bal… C’est un bal.

Je fis non de la tête. Quant à la décoration…Poudlard avait une réputation d’excellence. Que ce soit pour son enseignement, son organisation parfaite, son célèbre Bal de Noël. Je n’étais donc pas vraiment étonnée de la capacité qu’ils avaient à fournir chaque année de nouvelles idées. Mais je devais avouer que c’était impressionnant. Je me fis la réflexion que mon cavalier parlait deux fois plus que moi, et ça ne me gênait pas que ce silence soit comblé mais…je ne participais sans doute pas assez à la conversation et je ne voulais pas qu’il croie que je m’ennuyais où que je me croyais trop bien pour lui. Ce n’était absolument pas ça bien sûr ; mais on m’avait déjà reproché de véhiculer cette image, et ça ne me plaisait pas de renvoyer ça. Je fis alors le choix de lui proposer de danser, ce qui était sans doute la meilleure chose à faire.

- Attend, ce n’est pas comme ça qu’on fait, rectifia-t-il.

Je savais pourtant que la valse ne se dansait pas come ça, c’était juste une petite erreur, mais je fis néanmoins la moue parce que ça m’avait agacée de me tromper sur quelque chose que je maîtrisais. La danse démarra assez rapidement, et ce que je supposais se confirmait. Camille dansait extrêmement bien. J’avais un peu de peine à le suivre, et c’est là que je me dis que mes parents avaient eu raison de m’envoyer cette robe courte, même si pendant une valse, les longues avaient plus d’effet, parce qu’elle me permettait d’évoluer sans trop de problèmes. J’aimais bien danser. Camille me guidait particulièrement bien, et au bout d’une minute je n’avais qu’à suivre ses mouvements, m’étant habituée au rythme.


- Ce n’est pas ce que je préfère la valse. J’aime pas les trucs officiels et pompeux. C’est pour ça que mes parents aiment bien sans doute !

Vu comme il me les décrivait…j’imaginais qu’ils étaient vraiment exigeants. Moi je me fixais mes propres objectifs, mes parents me soutenaient mais ils ne m’obligeaient jamais. Je ne trouvais pas ça bien qu’ils forcent ainsi leur fils. Quant à la valse…je ne connaissais pas assez d’autres danses pour comparer. C’est vrai qu’il y avait plus moderne et plus amusant que la valse. Mais à un bal on ne pouvait pas y échapper.

Avant même d’avoir pu lui répondre ; je sentis un choc me percuter, enfin nous percuter, bien évidemment il y en avait qui étaient beaucoup plus maladroits, machinalement, je lâchais les mains de Camille sous l’effet de la surprise. En vrai gentleman, Camille m’empêcha de tomber et s’énerva un peu contre le couple qui avait failli nous faire tomber. Je sentis sa main sur mon visage lorsque il prit entre ses doigts quelques unes de mes mèches, je souris, mais d’un sourire plutôt crispé car je ne m’étais pas attendue à ce contact. Il était vraiment gentil. Je n’étais pas surprise qu’il soit apprécié. On ne se ressemblait pas vraiment mais nos personnalités marchaient plutôt bien ensemble.

- Est-ce que ça va ? La valse ça me dit rien, mais j’aime bien danser avec toi, tu sais !

Ses compliments, ses attentions me faisaient très plaisir. C’était un de ces moments où je me sentais vraiment bien en compagnie de quelqu’un. Bien sûr il y avait encore cette distance, mais au moins on s’entendait bien et ça paraissait plutôt naturel. Même s’ils ne se ressemblaient pas, il me rappelait un peu Logan, qui lui aussi s’était montré agréable, poli et attentif. Alors oui, peut-être que ce n’était pas un moment que je comparerais à un rêve…mais c’était bien. J’étais à ma place, et c’était un sentiment qui était vraiment agréable.

-Oui, et réciproquement. Merci, fis-je. Sûrement un peu pour tout. La broche, la danse, la gentillesse. L’atmosphère festive, celle de Noël commençait à peu se diffuser autour de moi. C’était Poudlard, oui, ce n’était pas la maison, ce n’était pas mieux, mais c’était bien quand même. Pour aujourd’hui, je pouvais arrêter de me comparer aux autres, de vouloir briller comme eux, parce qu’au fond c’était une soirée exceptionnelle, et qu’une fois que je lâchais prise, je ne perdais rien.
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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeVen 25 Jan - 14:44

C’était quelque chose qui m’avait toujours interpellé ça. La valse ainsi que les autres formes de danses de salon, étaient ce qu’on pouvait appeler des pas qui… appartenait à l’élite. En effet, autour de nous, j’avais cru remarqué que peu de monde savait vraiment la danser, parce que si la plupart connaissait plus ou moins les pas, il y avait quelques petite variantes qui rendaient les mouvements plus amples plus élégants, plus… Ah ! Je me détestais de m’exprimer comme mon père et cette attention qu’il avait pour tous les gens qui l’entourait comme s’il attendaient patiemment la moindre faille que voudrait bien montré celui ou celle qu’il avait dans le collimateur, afin, une fois de plus, de dire combien les Ells avaient plus de prestige que tous ces nouveaux riches de pacotille, sauf qu’il oubliait toujours de préciser une chose… c’était que nous en faisions également partie. Enfin, pour en revenir à la valse c’était un peu une démonstration des bonnes manières, mais en dansant, c’était ce qu’on m’avait appris : mais là, plus les morceaux s’enchaînaient plus ça devenait du n’importe quoi, parce que comme moi les autres élèves commençaient à perdre patience à devoir se concentrer sans arrêt pour ne pas marcher sur les pieds de son/sa cavalier/cavalière et que ce n’était rien d’autre que pour la frime.

J’étais encore un peu échauffé parce ce qu’il venait de se passer avec Aria et même si ça n’avait été que plus de peur que de mal les bousculades vous faisait remettre un peu tout l’espace en question et même si je n’étais pas de ces Gryffondor qui crient le plus fort pour se faire entendre, je savais également m’imposer et savoir quand il fallait dire stop !

-Oui, et réciproquement. Merci.


Au moins, j’étais content que comme moi, Aria passe une bonne soirée. J’allais lui demander si elle voulait encore danser ou alors boire un peu de jus de citrouille pour se remettre de ses émotions, mais elle n’avait pas l’air trop perturbée, enfin ce n’était pas facile à dire non plus parce que son visage avait la particularité de ne pas être marqué par des expressions immédiatement identifiables. Mais le registre des musiques changea enfin, parce que les profs avaient enfin du comprendre que maintenant que les élèves avaient rempli leur rôle en jouant le jeu des mondanités ils pouvaient leur laisser le champ libre et nous amuser vraiment comme des enfants de notre âge. En plus, c’était une chanson trop cool et me laissai beaucoup plus aller jusqu’à maintenant, mettant de côté la demande importante qui m’avait été attribué comme étant celle de mettre mon nom ainsi que toute ma famille sur le devant de la scène.

Bien sûr que oui, c’était ridicule !

- Viens, cette chanson est super ! je l’a pris par le poignet sans lui demander son avis pour une fois et la fis danser avec beaucoup plus de décontraction que précédemment. Mon sourire ne me quittait plus et mon regard plongés dans ceux d’Aria qui étaient décidément captivants et surtout très beaux. J’essaye de l’apprendre à la guitare, mais ce n’est pas facile…

=> La croix et la bannière oui ! Je persévérais mais faire si peu de progrès en mettait toujours un petit coup à mon humeur, surtout à chaque fois que je rentrais à la maison parce que mes parents refusaient de me voir utiliser un objet moldu et encore moins sous leur nez ! Je n’avais pas envie de penser à eux ce soir parce qu’après tout, c’était quand même mon bal et pas le leur qu’ils essayaient de vivre par procuration, mais ils avaient tellement pris le pas sur cette soirée que je rattachais tout à eux et malheureusement, Aria en faisait partie.

- D’ailleurs, euh…
j’étais un peu moins à l’aise tout à coup, parce que je ne savais pas comment lui poser la question en toute délicatesse et si maman s’acharnait à me l’enseigner, je n’étais pas le plus… doué en la matière. Ils t’ont dit quoi mes parents, dans la lettre que tu as reçue ?

Pfff c’était quand même super chiant ça, et ne pas savoir ce qu’ils avaient écrit me dérangeaient un peu parce que même si je les aimais beaucoup, parfois ils avaient une façon de présenter les choses qui n’étaient pas en accord avec ma personnalité et donnaient un jugement faussé de moi, surtout devant leurs amis où je devenais un garçon parfait et sans histoire qui ne disait pas un mot plus haut que l’autre tout en se gardant bien de préciser que j’étais à Gryffondor à Poudlard. D’accord d’accord, j’étais un garçon parfait, gentil tout ce qu’on veut, mais il y avait des nuances quand même et je ne trouvais pas que j’étais aussi lisse qu’ils le prétendaient ! Je voulais que les gens se fassent leur propre opinion tout seul, avec ce que je leur aurais montré,
moi tout seul.

- Et les tiens ils font quoi ? parce qu’ils devaient tenir des postes très importants pour avoir retenu l’attention des miens.

Ce n’était pas pour Aria – elle comptait dans la balance mais qu’à minima – qu’ils s’étaient penchés sur les Davenport, mais pour ses parents et avec mon père qui s’arrangeait pour connaître tout et tout le monde pour se mettre dans leurs petits papiers « parce que ça rend la vie plus facile, tu verras » les échos avaient dû être plus que favorable. Et qu’il valait mieux être aimé de tous, même si ça n’empêchait pas pour lui de critiquer bon nombre de son entourage. C’était un peu à sens unique mais il m’avait expliqué que c’était comme ça que ça marchait alors… Pourtant, à son inverse, je n’éprouvais pas le besoin de détester les autres parce qu’ils ne répondaient pas à mes critères. En fait, je ne faisais même pas attention parce que je m’en fichais un peu, parce que de toute façon, je préférais largement rester avec des gens comme Padma ou Cahyl que de m’occuper de gens pas intéressants ! Je préférais m’amuser que perdre du temps avec ces trucs là !

- Tu sais quoi ? Lettre ou pas, je t’aurais quand même invité pour venir avec moi ce soir, bon comme je t’ai dit je pensais pas y aller avec une cavalière, mais enfin, si ça avait été le cas hein, mais que je n’aurais pas eu besoin d’eux pour te remarquer ! Une fois de plus, je ne vis qu’après qu’elle pouvait croire depuis tout à l’heure que j’étais en train de la couvrir d’éloges, alors que ce n’était pas ça. Enfin si c’était ça, mais je lui disais des choses gentilles non pas parce que c’était ce qu’il fallait faire mais parce que j’en avais envie et que si j’appréciais quelqu’un je ne m’encombrais pas de tous ces sentiments en les gardant pour moi, mais les faisait partager avec la personne concernée.

Je n’avais peut être pas remarqué Aria au premier coup d’œil avant toute cette histoire, mais maintenant je savais pourquoi : elle se détachait du lot, mais avec une telle subtilité que ce n’était pas immédiatement visible. Mais une fois qu’on l’avait capté, ça en devenait une telle évidence qu’on ne pouvait plus décrocher de l’éclat de ses pupilles.
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Aria Davenport


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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeJeu 31 Jan - 23:21

Je me rendais compte que la soirée avait filé à une vitesse incroyable. J’avais l’impression quelque part que le bal m’avait échappé, pas dans le sens que je l’avais raté…mais tout ça avait été tellement rapide ! Un bal, c’était toujours beaucoup d’agitation, de choses qui se succédaient avec très peu d’attente entre, des préparatifs interminables et finalement, ça se terminait et tout d’un coup, c’était le calme, qui l’était presque trop et qui contrastait avec tous les sons, la musique qui retentissait et les mouvements perpétuels. Nous n’en étions pas encore à là, et pourtant j’étais déjà un peu nostalgique. Tout ça avait tellement d’importance pour moi, j’y avais beaucoup pensé et je réalisais que j’étais en train de le vivre. Cela n’avait rien d’exceptionnel ; mais c’était étrange. Je souris à Camille, mais il dut voir mes yeux qui un instant avait perdu de leur brillant. Ce n’était pas le moment. Et puis de toute façon qu’est-ce qui m’attendait demain ? Que de belles choses. Je n’avais pas à m’inquiéter, ni à regretter. Mais je connaissais et même si je parvenais (enfin) à me détendre un peu, le naturel revenait toujours au galop: je ne pouvais jamais totalement lâcher prise. Mais Camille que je ne connaissais pourtant pas vraiment m’y aidait. C’était assez facile avec lui. Il riait, bavardait sans se soucier du reste et j’avais envie de faire pareil.

- Viens, cette chanson est super ! J’essaye de l’apprendre à la guitare, mais ce n’est pas facile.

Il jouait de la guitare. Pourquoi ça ne m’étonnait pas ? Tout simplement parce que ça collait parfaitement à sa personnalité. Je l’imaginais bien pincer les cordes de sa guitare, l’air un peu nonchalant mais le sourire aux lèvres. Sebastian jouait du piano. Il fallait en général une grande délicatesse pour en jouer, et il la possédait sans aucun doute. Moi les instruments j’y avais rarement touché, j’aimais beaucoup la musique, et mes parents même s’ils m’avaient proposé d’apprendre ne m’avaient jamais obligée. C’était bien un des rares enseignements que j’avais refusé. Mes parents auraient pu me le payer. Nous vivions bien et faire venir un professeur de temps en temps était parfaitement envisageable. Je préférais largement écouter que jouer. En effet cette chanson était jolie, et une fois de plus, l’enthousiasme de Camille l’emporta sur le reste, et je me laissais entraîner. Les mouvements étaient plus libres et moins précis mais c’était bien aussi. Pendant que nous dansions, nos regards se croisèrent et je fixais ses yeux à travers le masque. Les siens étaient bleu gris. L’échange ne dura pas très longtemps, mais il me sembla que mon cavalier sut lire que je lui étais reconnaissante. Il me mettait à l’aise et il n’était pas difficile de s’amuser en sa compagnie. J’étais contente de l’avoir à mon bras.

-Il faut de la patience et de la persévérance, après ça va tout seul, ça marchait avec beaucoup de choses. Moi personnellement ces deux mots m’évoquaient les efforts (bon d’accord, eux aussi) que j’avais du faire avec Caleb Matthews et Brook. Enfin il y avait une différence entre les deux. Brook m’était désormais bien plus supportable que Caleb à qui je n’avais toujours pas pardonné.

-D’ailleurs, euh… Ils t’ont dit quoi mes parents, dans la lettre que tu as reçue ? Et les tiens ils font quoi ?

Evidemment. Les parents Ells n’avaient rien dit à leur fils. La question de Camille n’était pas forcément très polie – ça me refit penser à la remarque qu’il avait fait sur le fait d’aller au bal avec Padma- mais je ne lui en tenais pas rigueur. Il était bien difficile de lui en vouloir. Je comprenais sa curiosité. Ses parents lui avaient volé quelque chose qui lui appartenait. Le choix de sa cavalière. Quant à mes parents...il devait espérer sans doute que je lui donne une réponse qui lui permettre d’en savoir plus sur le choix de sa famille. D’accord, mes parents n’étaient pas trop mal placés, étaient les propriétaires d’une grande maison, on les regardait bien et ma famille allait aux soirées du ministère mais nous n’étions pas spécialement reconnus. Mes parents ne cherchaient pas à ce qu’on les remarque particulièrement ; et en tout cas mon envie de briller, je ne l’avais pas héritée d’eux. J’ignorais pourquoi les Ells m’avaient choisie. Je n’aimais pas trop utiliser ce mot ; parce que quelque part, ça voulait dire qu’on m’avait opté pour moi parmi d’autres, mais pas pour ce que j’étais. Mais pour ce que je représentais. Aria Davenport, les parents Ells s’en fichaient sans doute, ce qui comptait c’était l’image générale. Les parents de Camille voulaient eux définitivement s’élever dans la société, et j’avais beau être jeune, je n’étais pas naïve, la bonne cavalière, moi en l’occurrence n’était qu’on moyen d’y arriver. Je n’aurais pas dû les blâmer parce que moi aussi je savais que si on voulait se détacher des autres, il fallait choisir le bon cavalier. Mais je ne me servais pas de Camille. Certainement pas.

-Mon père travaille au ministère, il a un poste à responsabilités, mais pas les plus hautes, et ma mère elle est médicomage, fis-je en souriant. J’étais fière d’eux, et j’aimais en parler. C’était un peu étrange de parler ça cependant. Je supposais que ce n’était pas ce genre de discussions que deux jeunes gens avaient à un bal. Tes parents m’ont décrit un cavalier bien élevé et agréable, ce qui est vrai. Et ils m’ont dit que tu serais ravi de m’avoir à ton bras. C’était ça mais en plus long et plus compliqué, finis-je. En effet les Ells semblaient friands de tournures complexes. Un langage bien différent de celui de leurs fils, moins formel et plus décontracté.

- Tu sais quoi ? Lettre ou pas, je t’aurais quand même invité pour venir avec moi ce soir, bon comme je t’ai dit je pensais pas y aller avec une cavalière, mais enfin, si ça avait été le cas hein, mais que je n’aurais pas eu besoin d’eux pour te remarquer.

J’étais incapable de vérifier ses affirmations mais son compliment m’allait droit au cœur, comme tous les autres. J’avais beaucoup de chance. Il me traitait avec gentillesse, politesse, et surtout avec sincérité, il ne me jugeait pas. C’était l’essentiel. Nous dansâmes encore longtemps, et épuisés par l’effort nous décidâmes de nous rendre à la buvette. Nous nous saisîmes de deux coupes de Biéraubeurre (que je m’étais finalement décidée à boire), pour célébrer une dernière fois ce bal. Sans surprise, à la fin de notre discussion qui m’avait pourtant paru être courte, il était déjà minuit.

Il était l’heure de retirer les masques, et même si pour Camille et moi, ça n’avait rien de symbolique et ne possédait pas un sens particulier, il était quand même agréable de voir son visage en entier. Le masque cachait un peu la finesse de ses traits. Pour le remercier, je me levais sur la pointe des pieds, et déposais un baiser sur sa joue, lui souriant. Quelque temps après, je décidais de le quitter, pas que sa compagnie m’insupportait mais mes yeux se fermaient déjà. Je ne regrettais rien de cette soirée. Le cavalier - avec qui je ne perdrais pas contact, j’y veillerais- l’atmosphère, les danses, le goût de la Biéraubeurre…rien. Ce soir, nous avions été plus qu’un couple ; si on pouvait appeler ça comme ça formé par une jolie fille en robe rose et un garçon au costume bien coupé, oui, j’avais appris à leconnaître et ce que j’avais entrevu me plaisait. Je lui adressais un dernier signe de la main, ignorant si lui allait rentrer dans son dortoir ou rester avec ses amis. J’apercevais désormais la fameuse Padma au loin. Et il y avait aussi un visage extrêmement familier. Celui de Sebastian. Et la cavalière qu’il tenait dans ses bras à la robe verte, c’était Daphne. Je le savais. La dernière fois, j’avais vu juste. Sebastian ne pouvait pas se passer d’elle. Cette fille l’avait véritablement attiré dans ses filets. Evidemment, ça ne plaisait pas ; mais de loin, il avait l’air heureux. C’était sa soirée. Et je ne voulais pas gâcher ça. La fatigue qui me gagnait peu à peu chassa rapidement tout le reste ; j’étais incapable de penser.

Mes chaussures claquaient contre le sol, et j’avais hâte de rejoindre mon lit qui n’attendait que moi. Après avoir retiré la broche, m’être changée et démaquillée (dans le miroir, j’avais perdu de ma superbe mais ça m’était égal ce soir) je me glissais sous les draps. Avant de m’endormir, j’eus le temps de réaliser que j’avais aimé cette soirée parce que je me sentais à ma place. Pas parce qu’on n’avait vu que moi ; pas parce que j’avais gagné quelque chose. Mais parce que je me sentais spéciale, et n’était-ce pas ce que je recherchais ?

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Camille Ells


Camille Ells
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MessageSujet: Re: The road to success is always under construction [A.D]   The road to success is always under construction [A.D] Icon_minitimeSam 2 Fév - 18:28

-Mon père travaille au ministère, il a un poste à responsabilités, mais pas les plus hautes, et ma mère elle est médicomage. Tes parents m’ont décrit un cavalier bien élevé et agréable, ce qui est vrai. Et ils m’ont dit que tu serais ravi de m’avoir à ton bras. C’était ça mais en plus long et plus compliqué.

C’était tout eux. Employer des grands mots, des phrases interminables et tout plein de virgules alors qu’en trois lignes je pouvais dire la même chose et c’était plié. Parfois je m’amusais à faire ça lorsque je n’avais rien à faire, relire des lettres qu’ils m’avaient envoyé et retourner les formulations à ma sauce, et d’imaginer mes parents écrire comme moi je l’aurais fait, c’était comique, parce qu’en fait je n’imaginais pas du tout mon père parler avec un langage familier et entre certaines syllabes sortir de sa bouche tant ça n’allait pas avec le personnage, donc même si c’était un peu énervant toutes ces manières qu’ils avaient et encore plus lorsqu’il voulait me forcer à faire pareil et à me tenir tranquille quand j’avais juste envie d’aller jouer avec les autres enfants pendant des soirées, et bien en même temps les voir autrement aurait un peu enlevé une partie de ce qu’ils étaient. Mes parents étaient comme d’autres étaient différents, et je ne leur en voulais pas !

- C’est pareil pour moi, mon père est au Ministère donc ils doivent se connaître de là-bas.
Et au moins comme ça je me disais qu’Aria ne sortait pas du néant et qu’ils n’avaient pas complètement pioché au hasard pour en tirer meilleur profit. Même s’il y avait de ça.

Je préférais la faire danser. Si au début, j’avais été un peu réticent, maintenant je ne pensais plus que les autres garçons de ma maison auraient pu me voir dans cet accoutrement et puis même si quelqu’un disait quoi que ce soit, j’étais sûr qu’Aria aussi préférait ça plutôt que je n’arrête pas de lui marcher sur les pieds comme faisait certains cavaliers avec leur cavalière, donc on s’était bien trouvé ! Je faisais quand même attention de ne pas avoir l’air trop doué, mais le problème c’était que comme c’était devenu des pas très machinaux pour moi comme j’avais passé des heures à les apprendre, c’était compliqué de faire celui qui savait danser oui, mais avec des limites et en fait ça dépendant vachement des chansons parce qu’il y en avait qui nécessitait de la technique quand d’autres étaient déjà plus de notre génération et plus la fin de la soirée approchait plus c’était ça qu’on entendait à travers toute la salle de bal.

Peut-être que ce n’était que parce que c’était ma partenaire, donc pour moi, elle était celle dont je devais prendre soin ce soir, mais plus j’observais Aria, plus je me disais qu’il y avait quelque chose. Que le calme et le recul qu’elle avait semblaient la mettre en valeur, alors que normalement, ce n’était pas comme ça que ça se passait et beaucoup d’élèves, cherchait à se mettre en avant, soit par le biais des bonnes notes, ou alors parce que c’était le meilleur de son équipe de Quidditch… Même moi un jour, même si ce n’était pas encore ça, j’avais envie qu’on me dise que j’étais un excellent joueur de guitare ! Pourtant c’était à travers son silence qu’Aria en disait le plus, là aussi je me disais ça parce qu’avant ce soir et avant mon invitation nous n’avions jamais trainé ensemble, mais à chaque fois que je croisais ses yeux en échangeant un sourire, ses pupilles étaient traversées par des éclats de pensées, qui arrivaient tous d’un coup – puis elle fermait les paupières, et ça redevenait comme avant. C’était autant captivant que je ne savais pas trop quel comportement adopter, parce que c’était le contraire, j’étais bavard, et même si faire des monologues ne posait pas de problèmes, j’étais quand même plus à l’aise lorsqu’on partageait mon enthousiasme. Tiens, en fait, c’était un peu la même chose qui se passait avec Cahyl, et une fois, j’avais un de mes amis qui m’avaient dit que c’était du désintérêt total de sa part que ce n’était qu’un garçon prétentieux qui ne voulaient pas se mélanger aux autres et qu’il n’avait qu’à rester seul. C’est vrai que Cahyl ne parlait pas beaucoup lui non plus, mais il aimait la musique lui aussi, donc je pouvais toujours avoir des choses à lui raconter. Pourtant avec Padma qui comme les deux premiers était à Serdaigle, c’était différent, j’avais compris qu’il y avait des sujets où elle était volontairement plus secrète, mais plus on passait du temps ensemble et plus elle se déridait, surtout lorsqu’elle parlait de son pays, alors quand elle avait l’air un peu plus morose, je faisais exprès de la lancer sur le sujet, parce qu’en plus, j’aimais bien écouter ses histoires !

Aria coupa court à mes pensées lorsque je sentis ses lèvre se déposer sur ma joue – la soirée touchait à sa fin. Comme je n’avais pas trop l’habitude de tout ça je la regardais un peu bizarrement, mais sans me rendre compte que je la regardais bizarrement donc ça devait être un peu bizarre, mais c’était pas fait exprès, enfin, si elle ne le prenait pas mal, c’était mieux !

Je réfléchis à tout allure à ce que je devais faire dans ces cas là – ce n’était pas si mal que mes parents m’aient appris certaines choses parce que comme ça, ça me permettait de penser que je n’étais pas mal à l’aise de ce qui venait de se passer, parce que c’était la première fois qu’une fille me faisait un bisou sur la joue. Je la saluais comme il se devait en lui souhaitant de passer une bonne nuit.

- T’inquiète pas, on se parlera plus par le biais des lettres de mes parents !
lui assurai-je après lui avoir dit au revoir.

J’attendis seulement de voir sa silhouette disparaître complètement avant d’aller me coucher à mon tour – je n’avais pas réussi à croiser Padma de la soirée finalement donc tant pis j’allais lui demander demain comment ça s’était passé – mais je n’avais rien perdu, même si tout encore restait à gagner.



Terminé !
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