Tirya Ocounil Elève de 5ème année & Préfète
Nombre de messages : 1124 Localisation : En train d'essayer tant bien que mal d'éviter Balsey... Elle me fait vraiment peur sans rire. Date d'inscription : 16/04/2010 Feuille de personnage Particularités: J'arrive à toucher le bout de mon nez avec ma langue. Belle gosse. Ami(e)s: Bonne question... Mais qu'est-ce que l'amitié au fond? * lève un sourcil * Âme soeur: Oulà, on en est pas encore là, calmons-nous...
| Sujet: Petits gribouillages sur le sens de la vie et l'ordre des choses... Lun 24 Déc - 16:44 | |
| Helloooooo tout le monde! Bon et bien j'avais plus ou moins l'idée en tête de commencer à regrouper mes gribouillages sur la vie et l'ordre des choses dans un topic sur CP et je crois que le moment est venu! J'espère que ça vous plaira (Je me suis permise de reprendre mes poèmes des battles également) - Spoiler:
Un court instant
Des paysages paisibles, Des paysages tranquilles, Tout redevient possinle Hé oui, je suis sur mon île.
Ils dansent au coin du feu Personne à l'écart, personne triste Essayons d'être heureux, Ô doux son des guitaristes
A la mer, les pêcheurs jetant leurs filets Les échoppes aux mille couleurs ferment Sur terre, les enfants escaladant des cocotiers, Oui, les vieilles dames disent des balivernes
Là, je la vois, ma grand-mère Elle n'a pas vieilli, Son visage n'est pas austère. Tiens, elle me sourit.
Je la prends dans mes bras: "Si tu savais comme tu m'as manqué! Alors, comment tu vas? On ne se quittera plus jamais..."
Moment joyeux, instant unique, Soudain, elle disparaît... Instant heureux, moment magique, Etais-je en train de rêver?
Dernière vue du paysage Adieu pêcheurs! Adieu vieilles dames! Les enfants sont à nouveau sage, La nuit sur l'Ile, tout redevient calme.
Sur cette Ile paisible, Plus rien n'est jamais triste, Tout devient possible Ô doux son des guittaristes...
Oct. 2008...
- Spoiler:
Spiritus Sanctus
Les yeux fixés sur cette croix tordue qui me domine du haut de la porte d'entrée, Ma vue en vient à se troubler, Tant il en est difficile de s'en décoller.
Elle s'offre à moi sans mot dire Et attend, attend, Jusqu'à m'en faire souffrir.
Le cours défile mais je n'en retiens rien, Sentant dans mes veines ce sacerdoce chrétien, Epiant le moindre de mes gestes sans donner suite, En effet, me voilà dans une école jésuite...
Novembre 2012...
- Spoiler:
Le Cri
Affallée tout contre le buffet J'enchaînais verres de vins et petits fours Tandis que lui, sans gène, devant sa Cour, Invitait ces garces à danser.
Soudain, le bellâtre vers moi s'avance, M'observant de ses yeux, me charmant de son sourire, Il me tend la main, propose une danse, Finissant mon verre, je m'empresse de la saisir.
Mon coeur s'emballe, la musique retentit. Il me prend par la taille, me fait tournoyer, Je vole, je rêve, je valse et je ris Mais peu à peu s'insinue le tournis.
Les images se confondent, mon coeur s'affolle, Tout va trop vite, je ne vois plus de bellâtre Et mon estomac bien rempli d'alcool Expluse dans ma gorge un liquide verdâtre.
Ma robe lilas me serre, je ne peux m'arrêter, La bouche s'ouvre, la mixture s'enfuit Souillant le smoking de mon prince adoré, Qui horrifié, laisse échapper un cri.
- Spoiler:
Je hais l'été
Je hais l'été et son soleil où les touristes s'émerveillent, Je hais l'été et son beau temps Qui rend le monde plus attrayant.
Ne me parlez plus du printemps, de ces animaux qui se reproduisent, Ne me parlez plus du printemps de ces moineaux beuglant à leur guise.
L'automne se ramène avec ses vents et ses pluies Et fait tomber les feuilles, et fait moisir les glands, L'automne se ramène, refroidissant la nuit Rend les gens mornes et inintéressants.
Je préfère l'hiver du Sud et son froid Car au moindre flocon la plèbe s'affole, Je préfère l'hiver du Sud et ses lois Car dès qu'il neige nous n'allons plus à l'école.
- Spoiler:
Tendre corbeille
Observez, ces milliers de fruits tristes et jaunis. Ceux-là qui jadis, nous offraient goûts et couleurs En déposant sur nos palais ternis, Une intense explosion de saveurs.
A présent ils gisent là, pauvres carcasses, Et laissent couleur leur jus, et laissent moisir leur peau, Suintant par toutes les plaies de trop leur lourde masse, Ne promettant plus à nos yeux qu'un infâme fardeau
Ces informes poires siamoises soudées par tout leur suc N’ont rien à envier aux oranges noirâtres D’où sortent sans bruit des vers semblables aux aqueducs, S’en échappe un, deux, trois, puis quatre.
Voilà comment l’Homme se comporte avec ces fruits-là Ces aliments qui étaient prêts à donner leur vie Pour satisfaire l’estomac de ces bedonnants ingrats, Sans rien demander de plus qu’un simple merci.
Edit: En voilà trois autres! - Spoiler:
: Temps spirituel, et méditation nécessaire
Quels sont les repères de ma vie? Comment les retrouver, Dans un tel monde infini? Où tout n'a de cesse d'exploser, où rien n'est jamais acquis.
Les trouverais-je par ma famille? Mes oncles, mes tantes, mes parents et leurs conflits? Mes amis sont bien loin, Il ne peuvent m'entendre pleurer, Alors je reste et me meurt dans l'obscurité.
Dans ce monde si sombre, si immense, Je me sens l'âme solitaire et délaissée. Tands qu'autour les gens semblent danser, Mon esprit se perd dans une réflexion intense.
Pourquoi nous, nous et non eux?! Suis-je ainsi condamnée à errer, Accablant de reproches ce ciel bien trop bleu, Seule et triste, sans fard pour me guider,
Ni repère pour atténuer, cette douleur En moi qui ne cesse de hurler.
- Spoiler:
"La vie est pleine de piège, mais ttu sauras les déjouer", Lui disaient-ils. Sauf qu'entre temps, ces voyou avaient ommi, De lui remettre le plan qui le guiderait dans la nuit.
Il erre alors l'enfant, Devenu à son tour voyou, voleur, truant. Et il en veut à ses précepteurs, De s'être joué de lui et de ses peurs.
"Qu'importe!" clame alors le vieillard, Un sage marginal, haï par la société, "Sèche ces larmes, ravive ce teint blafard, Affronte enfin la vie, et ses pièges cachés!"
Il se reprend l'enfant des rues, Ne volera, ne tuera jamais plus, Remercie le vieil austère, Celui que jadis, il nommait grand-père.
Peu m'importe. Ce qui importe ce n'est pas la route, mais le chemin que l'on prend, Clamait ce garçon dans un film pour les grands. Moi je ne sais par où je passe, mais sais bien où j'irai. Dîtes-moi mon père, est-ce un pêché? Si je vais à contre-courant, et que j'emmerde le peuple, Qu'ils essayent donc par tous vents et marrées, De m'en empêcher, que Diable, Qu'ils tentent ne serait-ce qu'une fois de m'arrêter, Et ils éprouverons ma fureur au travers de la pointe de mon épée. [/spoiler] |
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