Everyone is watching us -PV-

Il y a quelques jours de cela

Tout le monde avait entendu parler du bal qui allait avoir lieu. Et même moi, petit garçon timide je voulais y aller. Mais n’ayant pas assez de tripe, ou plutôt, fuyant les filles comme la peste, je me voyais mal en invité une. Donc j’avais trouvé la technique imparable, y aller avec un ami de préférence assez méchant pour qu’aucune fille nous approche et nous demande de danser. C’est vrai qu’il n’y a aucun intérêt à aller à un bal pour ne pas danser mais bon. Dans le rôle du méchant j’avais déjà le gars qui rentrait parfaitement dedans, Taylor Thomas… Seul hic, j’ai appris une heure avant qu’il avait une cavalière… Oui à moi aussi cela m’a fait un choc de savoir qu’il n’a pas repoussé une fille. Mon plan était tombé lamentable à l’eau en l’espace d’une seconde. J’étais définitivement entré dans la catégorie looser. La grande première pour un Serdaigle d’être looser, et oui il faut un début à tout.
J’avais donc décidé de ne pas aller à ce bal et de reporter cela à l’année prochaine. Mais en déambulant dans les couloirs de l’école, je l’ai vu elle et pas une autre. De longs cheveux bruns, des yeux bridés, un charme fou. Tous les plus beau adjectif du monde n’arriveraient pas à la décrire tellement je la trouvais magnifiquement divine. Mais j’eu trop peur de lui demander de venir avec moi, et là mon petit cerveau s’est remis en marche. J’ai attrapé une fille de ma classe et je lui ai demandé de me dire le nom de cette fille. Elle me le dit sans chercher à comprendre, d’ailleurs je me demande pourquoi elle ne s’est pas posé de question. Voilà pourquoi j’étais installé sur mon lit près à écrire une lettre pour l’inviter au bal.

Chère Poufsouffle,
Voilà je t’ai croisée dans les couloirs et j’ai eu un petit faible pour toi. Etant très timide et ne sachant pas vraiment comme t’aborder j’ai préféré demander à une connaissance sans doute commune, ton nom et ta maison. Je me permets donc de t’envoyer ce petit courrier dans un but bien précis.
Comme tu le sais surement le bal de noël est proche. Je ne vais pas tourner autour du pot car cela ne servirait à rien. Donc, voudrais-tu venir au bal de Noël avec moi ? Renvois moi ce hibou avec ta réponse. Que soit négative ou positive, je l’accepterais avec joie car tu m’auras montré un peu d’intérêt, sans doute pas autant que moi.
Un serdaigle qui en pince pour toi.

Voilà cela paresser niaise mais je m’en fichais pas mal, j’avais eu le courage de l’inviter c’était le principal. Maintenant je n’ai plus qu’à croiser les doigts pour qu’elle accepte mon invitation.

Le jour du bal

Avec la plus grande chance du monde elle m’avait dit oui. Quand j’ai reçu sa réponse j’étais le plus heureux du monde. Et la seconde d’après le plus stresser. Parce que je n’avais ni costume, ni masque et ni cadeau à lui ouvrir. Enfin tous les cadeaux du monde ne lui irait tellement elle était plus belle qu’eux. Déjà pour le costume j’allais devoir faire confiance à ma sœur, et aussi espère ne pas être minable car il ne pouvait demander à sa sœur de mettre une énorme somme dans un costume pour impressionner une fille. Pour ce qui était du cadeau, j'avais déjà une idée en tête, et j'avais mis de côté de l’argent pour pouvoir me payer ma console de jeux mais pour le coup j’attendrais pour pouvoir m’amuser. Faire plaisir à la fille que j’avais en idylle était beaucoup plus important.

Bon maintenant ces problèmes étaient régler car on était le jour du bal, j’avais reçu mon costume, mon masque et mes cadeaux il y a une semaine, donc j’étais un peu moins stresser. Je dis bien un peu moins parce que c’était la première fille, excepter ma sœur, avec qui j’allais danser. Je dansais plutôt bien, bon je n’étais pas un excellent danseur mais je me défendais pas mal. Tout ça pour dire que j’avais une peur bleu de lui marcher sur les pieds. Chose qui, je suis sûr, n’arrivera pas. Quand bien même cela arrivait, cela allait être la catastrophe. Je ne serais pas où me mettre et je pense que je m’enfuirais comme une fillette devant une araignée.

Positivons tout de même. Je me décidais enfin à me préparer. Car il était 18h45 et que je devais être à l’autre bout du château dans une heure. Puisque je suis un bon petit garçon bien élevé, je me devais d’être en avance. Une chose était sûr je n’allais pas être déçu de ma cavalière, elle était tellement belle et n’avait aucuns défauts à mes yeux qu’elle serait le seule diamant dans la salle ce soir. Concentrons-nous un petit peu, en une heure je devais : me laver, me coiffer, me parfumer, m’habiller et me rendre à la salle de bal… Il valait mieux que je me presse alors sinon j’allais être retard.

Je filais donc sous la douche à la vitesse de la lumière, même Speedy Gonzales ne pourrait pas me battre à ce moment-là. Je sortais de cette douche expresse aussi vite que j’y étais rentré. Puis je me plantais devant le miroir pour me coiffer. Une fois cela fait, direction mon lit et je commençais à m’habiller. Une boule se formait peu à peu dans mon ventre. J’étais nerveux de devoir parler à une fille pour la première fois, ou presque, et cela pendant plusieurs heures. Je suis certain qu’elle n’allait pas aimer les blancs mais je l’avais prévenu je suis timide.

Une fois tous ses préparatifs fini, je pris les deux boites sur ma malle, et parti vers la salle de bal. J’étais de plus en plus stressé. Je commençais à réfléchir à tous les compliments que je pourrais lui dire quand je la verrais. Je suis sûr que plusieurs prétendants lui couraient après alors je devais faire bonne impression pour me détacher du lot. Alors on avait : divinement belle, tout simplement divine, d’une beauté incroyable… Pleins de compliments me venaient à l’esprit. C’était assez surprenant vu que je ne l’avais vu qu’une fois, pourtant son image était resté graver dans ma mémoire. Elle était appuyée contre le mur à parler avec ces amies. Elle portait son uniforme comme tout le monde, elle avait de long cheveux brun et un charme naturel…

Sans m’en rendre compte j’étais déjà arrivé. Je regardais tout autour de moi, mais il n’y avait que des garçons ou des couples attendant l’ouverture des portes. Quelques minutes après je la vis arriver par les escaliers des cachots. Tout à fait normal vu qu’elle était de Poufsouffle. Je m’avançais vers elle, puis je la saluais. Elle était vraiment magnifique.

« Tu es WOW ! Au fait moi c’est Collin… »

Bien jouer Collin, c’est la meilleure façon de te faire passer pour un crétin. Tu ne pouvais pas sortir un des autres compliments. Je lui tendis les boites renfermant une broche et une barrette ou un peigne, enfin je n’étais pas spécialiste des accessoires féminins.

« Tiens c’est pour toi, dis-je calmement. Tu veux que je t’aide à les mettre ? »

Les portes s’ouvraient et le monde rentra d’un seul coup à l’intérieur. Je tournais la tête pour admirer ce troupeau rentrait dans cette grande salle. Bien je me retournais devant elle et lui tendit mon bras.

« Je crois que c’est l’heure de s’amuser… »

Spoiler:

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