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Unpredictable [Garrett]

 
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 Unpredictable [Garrett]

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Alexandra Richards


Alexandra Richards
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MessageSujet: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeDim 27 Jan - 17:34

Je devais être salement mauvaise dans le fond. Sinon, comment expliquer ce qui venait de m’arriver ? Vraiment, je ne voyais pas d’autre explication. Si quelqu’un m’avait un jour appris à me la fermer, ça m’aurait bien aidée tiens. Et ça m’aurait en prime évité de me faire expulser de chez moi et –pardon pour ma vulgarité inopinée, de me retrouver dans la merde. J’étais vraiment une Richards, à tel point que ça en devenait exaspérant parfois. Je me fatiguais toute seule. Etre une Richards, si vous voulez, ça implique beaucoup de choses. Primo, ça va toujours dans les extrêmes, et alors d’un extrême à un autre, tout se chamboule. Je ne vous fais pas de dessin. Quoi que, ça pourrait être dingue. Mais non. Deuxio, je ne prétends pas être une lumière, mais quand une idée vient, elle reste. Et jusqu’au bout. Néanmoins, qu’elle s’enfonce, qu’elle s’enlise dans les tréfonds de mon imagination, qu’elle s’enflamme comme ça sous les feux de mon tempérament, c’est tout à mon désavantage, car alors je ne sais plus très bien si j’ai tort ou si j’ai raison. Je m’emporte. Et tout en me rendant compte de la situation critique dans laquelle je me trouvais, je me sentais perdue, déracinée, et éperdument seule. Se faire virer de chez soi, ce n'est pas rien. J’étais en parfaite contradiction avec mes devoirs de Richards, du moins, c’est ce que mon père avait l’air de sous-entendre. Je n’étais peut-être pas digne d’être une Richards, mais j’étais digne tout court. A l’heure qu’il était, j’avais seulement besoin de m’émanciper : juste prendre mes clics et me clacs, et claquer la porte. D’ailleurs le claquement de porte fut si violent et magistral que je me dis que j’y allais peut-être un peu fort. Mais il n’en restait pas moins magique, si bien que j’en eus un sourire de satisfaction aux lèvres. En soi, je m’en foutais. Au point où j’en étais...

Je haussai les épaules, empoignant mon sac de survie, et m’acheminai dans la rue. Un instant, je me demandais si ma mère n’allait pas me rattraper, me demander de revenir prendre un thé pour régler ça autour d’une table. Pour être franche, ça m’aurait plus ennuyée qu’autre chose. Je n’avais aucune envie de lui parler. Lui, Ted Richards –accessoirement mon père, n’aimait pas le thé qui plus est, et se disait anglais… mon cul. Bref, j’accélérai le pas, car je n’avais pas envie qu’on me retrouve.

J’étais à deux jours de la rentrée à Poudlard, quarante huit heures qui me semblaient interminables. Autant dire que j’avais passé des vacances désastreuses. J’avais besoin de retrouver mes repères, mes petites habitudes, le peu de tranquillité qui ne m’était pas accordé chez moi, entre un gosse de frère qui manquait terriblement de matière grise pour se servir utilement de ses main, une mère névrosée, un père qui n’en était pas un… il y avait de quoi se prendre un Cognard sur la tête !

Et puis, je regardais autour de moi. Londres n’était plus ce qu’il avait été. C’était grisant de voir que ce que rapportait la presse s’avérait vrai. La rue grouillait de gens pas nets du tout si vous voulez mon avis. L’adrénaline me parcourait le sang. D’un autre côté, s’il m’arrivait quelque chose ce soir là, je n’allais pas manquer à grand monde, et certainement pas à daddy Teddy. Mais bon, pour ma gouverne, il me restait plein de choses à faire et à vivre, alors il valait mieux faire attention. Je devais retrouver le Magicobus au plus vite avant qu’un satyre ou une autre espèce d’obsédé bizarre ne me colle aux pattes. J’enfilai la capuche de ma robe de sorcier sur ma tête pour cacher mes cheveux blonds qui se ressortaient dans la nuit. Car c’était sans nul doute ma blondeur qui m’avait valu une paire de sifflements quelques minutes auparavant. Rha, ça me mettait hors de moi, ces gens auraient mieux fait de s’occuper de ce qui les regardait. Moi je ne les regardais pas que je sache ! Je trouvais ça carrément impoli. Mais bon, à des heures pareilles, -et je vis que ma montre affichait minuit- , je n’étais pas au bout de mes surprises, je m’attendais au meilleur comme au pire.

J’arrivai à l’arrêt de bus. Bien que des images me revenaient en tête comme des flashes, je me remis de mes émotions. Je devais relativiser. J’étais dans la merde, certes. Mais j’allais trouver une solution. Il suffisait de faire appel à oncle Sam, c’était certain qu’il allait pouvoir faire quelque chose pour moi. Il me restait seulement deux jours à passer avant ma rentrée à Poudlard. Toutefois, une montée d’angoisse me submergea.

« - Merde, quelle conne… »

Sam m’avait prévenue qu’il s’absenterait tout le week end, or on était dimanche, ce qui ne m’avait pas titillé l’esprit. Ce qui voulait dire que mon plan A était exclu de mes possibilités. Je devais trouver un plan B. Quelle galère !
Mmh… voyons. C’était le moment de sortir le parchemin de ma liste de contacts. Smith Foster… non trop loin. Strian, Merreada, Carlton, Easter, Kuhn, Michiko, Huxley… non plus… pire encore Bogdanovitch… alors là jamais de la vie. Ah. Garrison. Garrett Garrison. Bon. Quand on n’a pas le choix, on n’a pas le choix. Il habitait justement à deux patés de maisons. C’était mon dernier recours. Je lui envoyai immédiatement un hiboumess : ‘Garrison, je suis à l’arrêt du Magicobus en bas de chez toi, tu peux venir me chercher stp ? Je t’expliquerai, Alex’.
J’avais les doigts gelés par le froid. Je m’assis sur le banc de l’arrêt de bus, et regardai autour de moi, inquiète, attendant une réponse, ressassant les paroles de mon père. Mon front vint s’appuyer sur le creux de ma main, et je poussai un long soupir. Ma nuit s’annonçait mouvementée.


Dernière édition par Alexandra Richards le Dim 10 Fév - 12:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeSam 2 Fév - 16:35

Chez papi et mamie je pouvais faire ce que je voulais ; comme manger des patacitrouilles avant le repas si j’avais envie, même si maman leur avait bien répété avant de me déposer en début de semaine : elle avait tenu à prendre le portoloin avec moi, non mais comme si je n’étais pas assez grand maintenant pour voyager tout seul ! Elle avait fait plein de recommandation : pas de patacitrouilles avant les repas, ça on l’a déjà dit, mais c’est pour marquer le fait qu’elle l’avait répété un bon milliard de fois pour essayer de lobotomiser le cerveau de mes grands parents, pas de patacitrouilles au petit déjeuner – parce que quand je savais pas quoi manger le matin, je me rabattais sur les bonbons – pas de patacitrouilles la nuit, pas de patacitrouilles… chaque interdiction concernait les patacitrouilles comme étant les Voldemort version sucreries des temps modernes. C’était donc tout à fait normal d’aller piocher dans le bocal à patacitrouilles sous la table basse du salon dès qu’elle avait disparu de nouveau, parce que depuis le temps que je venais ici, mes grands parents me laissaient faire ce que je voulais parce qu’ils ne me voyaient pas souvent et ce n’était un secret pour personne.

J’avais passé Noël à Godric’s Hollow, mais les derniers jours de vacances j’étais allé à Londres et les jours avaient défilé super vite, comme toujours lorsqu’on s’amuse, et j’avais toujours eu quelque chose à faire, et maintenant, on était à deux jours de la rentrée. J’étais dans ma chambre en train de lire le livre de Quidditch que papi m’avait offert lorsqu’on était allé faire les courses sur le Chemin de travers tout en mangeant des fondants du chaudron (parfois j’enfreignais un peu mes règles en trompant mes patacitrouilles, mais c’était quand même elles les premières !) en réfléchissant au nom de l’équipe de Quidditch que j’allais créer et il fallait un nom génial qui en jetais, comme Toctoctoc, mais non pas toctoctoc, ça c’était le bruit que venait de faire le hibou qui frappait comme un forcené au carreau de ma fenêtre ! Lorsque j’ouvris cette dernière, il s’engouffra en faisant voler des plumes un peu partout et surtout il piaillait comme s’il n’avait pas mangé depuis plus d’un mois alors j’eus un peu de mal à lui décrocher le mot qu’il avait de fixé à la patte, et sitôt fait, il pinça plusieurs fois son bec, comme pour réclamer à boire. Oh, ça allait peut être aller, on était pas au bar ! Surtout qu’à la lecture des quelques mots écrits sur le papier, j’abandonnais le volatile pour filer dans l’entrée en enfilant rapidement ma veste en prévenant mamie que j’étais vraiment pas loin et que de la fenêtre de la cuisine elle pouvait voir l’arrêt de bus là où je me rendais, il fallait pas qu’elle s’inquiète !

Il y avait encore plusieurs mètres qui nous séparaient l’un de l’autre mais la chevelure blonde de Richards était voyante, même si la nuit commençait à tomber et qu’elle était cachée dans ses fringues – il y avait quelques mèches qui s’échappaient à cause de l’air ambiant qui traversait toutes les rues de Londres depuis plusieurs jours.

- Si c’est pour te payer ton billet de bus Richards, tu vas devoir passer la nuit dehors ! Raillai-je pour tout salut de ma part, en lui lançant un sourire mesquin. Je prêtais pas mon argent de poche moi, c’était pour les patacitrouilles !

Mais Alexandra Richards avait une bonne étoile au dessus de sa tête, même si le baluchon qui traînait à côté d’elle avait plutôt l’air d’indiquer le contraire, mais j’allais pas projeter trop vite de quoi il en découlait, et comme j’étais en train de dire Alexandra Richards était jolie, avec son petit nez proportionnel à son visage et ses joues toutes lisses donc elle répondait assez aux conditions pour que je veuille bien m’asseoir à côté d’elle sur le banc tout en me frottant les mains dans les poches pour me réchauffer.

- Je savais que même pour deux trois jours de vacances, j’allais te manquer !
Soulignai-je toujours en le prenant avec la rigolade… Mais bien sûr que je lui avais manqué ! Personne ne pouvait se passer de moi dans la salle commune parce que j’étais celui qui savait mettre l’ambiance et qui avait les meilleures idées lorsque les plus grands n’étaient pas là !

J’étendis les jambes devant moi : je n’arrivais pas à tenir en place, il fallait que je bouge et rester comme ça à ne rien faire, qu’est-ce que c’était chiant ! Je plongeais mes yeux dans les ruelles d’en face tout en tapant avec le bout en caoutchouc du talon de ma semelle pour donner la cadence du rythme que j’étais en train de répéter dans ma tête.

- Tu pars en voyage ? dis-je en désignant ses affaires. Fais gaffe de pas être à la bourre pour la rentrée… Sinon c’est une autre fille qui sera assise à côté de moi dans le train du retour, loupe pas ta chance !


C’est que les places assises à mes côtés dans le Poudlard Express, dans les cours ou dans la Grandes Salles étaient toutes très convoitées.
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MessageSujet: Re: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeDim 10 Fév - 12:17

(HJ: désolée pour le retard! j'espère que ça te plaira quand même, enjoy Unpredictable [Garrett] 36166 )

Ce froid ! A l’intérieur je bouillonnais pourtant. Mon corps était pris dans une tension. Je vacillais entre excitation et énervement. C’était le choc, le petrificus totalus puissance mille. Et puis j’avais peur. Garrett tardait et je commençais à tisser des scénarios catastrophe dans ma tête. D’un autre côté, avec un ego surdimensionné comme le sien, autant dire que la ponctualité passait en option. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, d’une part parce que moi-même je n’étais pas toujours à l’heure, de l’autre parce que rien ne l’obligeait à venir non plus.

J’essayais de m’imaginer sa tête lorsqu’il verrait ma signature sur le H-mess. Il y avait des chances pour que prenant un air exaspéré, il se soit dit « Richards, qu’est ce qu’elle me veut celle là ». Mais bon le contraire était aussi possible, alors je préférais me dire qu’il serait surpris, tout au plus intrigué par mon apparition en plein milieu de ses préoccupations nocturnes. Je prenais le risque, car après tout, il n’y avait pas trop de raisons à ce qu’il m’envoie bouler. Et au moins, j’aurais essayé. Je n’étais la fille la plus désagréable de Poudlard non plus. Surtout que si j’avais bien compris, il finissait ses vacances chez sa grand-mère ; j’osais espérer que ma compagnie lui changerait un peu l’air. C’est chiant les vieux. Et j’en savais quelque chose.

Il faut croire que ma théorie tenait, puisqu’il ne me fallut pas plus d’une seconde pour le reconnaître à quelques mètres en face de moi. Le voilà qui arrivait. Ce n’était pas trop tôt. C’est inhumain de faire attendre les gens par ce froid.

« - Si c’est pour te payer ton billet de bus Richards, tu vas devoir passer la nuit dehors ! »

Garrett Garrison ou la serviabilité à l’état pur. Pitoyable. Il avait toujours le mot pour rire. Ca avait le mérite d’être efficace du moins. Il s’assit à côté de moi. Mon regard suivit le mouvement de ses mains, se fourrant dans ses poches et je pouffai de rire.

« - Ben voyons, c’est la meilleure ! Si c’est pour te payer ma tête, je trouverai un moyen pour ne pas la passer dehors ma nuit, t’en fais pas », rétorquai-je. Je le fusillai du regard, cédant la place à un court silence. Enfin bon, je disais ça, mais c’était du gros bluff. En vérité je ne voyais pas vraiment comment je pouvais faire autrement. Et puis sa tête m’était redevenue familière d’un seul coup. Il avait quelque chose de rassurant en lui. Je ne pus m’empêcher de sourire.

Même si bon, soyons réaliste, quoi qu’il en soit, ce petit joueur ne me paierait jamais mon billet de bus -parce que d’une c’était un gros radin, et de deux qu’il n’attendait que ça, que je lui demande, que je lui baise les pieds, que je lui apporte des patacitrouilles tous les matins sur un plateau d’argent devant tous les gryffs jusqu’à la fin sinon de ma vie de sa scolarité à Poudlard. Non, je refuse ! Je n’allais pas m’abaisser à ça. De toute manière, je n’attendais rien de lui, j’avais appris à ne plus rien attendre des autres. Et puis, j’avais plus besoin de sa présence que de son aide. Au fond, je m’en sortais très bien toute seule, comme une grande.

« - Désolée, mais j’ai eu ma dose pour ce soir. » Mes parents m’ont foutu à la porte, j’allais dire, mais en même temps, je ne voulais pas lui tendre une autre perche. « C’est sympa d’être venu. » Quand même, je lui devais bien ça.

« - Je savais que même pour deux trois jours de vacances, j’allais te manquer ! »

Et voilà ! Je regrettais déjà d’avoir souri. Tu lui tends une main, il te prend le bras.

« - Ola, doucement… » Rien n’était moins sur en effet, et je ne voulais pas qu’il s’imagine des trucs. Il pensait peut-être que je m’étais rendue près de chez lui que pour voir sa petite personne, et ses chevilles qui commençaient sérieusement à enfler. Qu’il étendit d’ailleurs devant lui. Mais ce n’était pas le cas. J’en aurais fait autant pour n’importe qui. J’étais une fouine, alors je pouvais dégoter des infos sur n’importe qui. Et puis, à part son sens de la modestie, soit dit en passant inexistant, je ne voyais pas trop ce qui pouvait me manquer chez lui.

J’avais dit, c’est gentil d’être venu. Mais qu’il n’en profite pas pour améliorer mes propos. C’était vraiment prendre ses rêves pour la réalité.
Je pris un instant pour ôter ma capuche.

« - Pour ta gouverne, j’allais m’en remettre, dis-je, commençant à rentrer dans son jeu. Jusqu’ici, ça ne m’avait pas empêché de dormir. »

Ce qui était cool, c’est que Garrett prenait toujours tout au second degré. Il avait beau avoir l’air con, on ne pouvait que lui pardonner, puisqu’il s’assumait totalement. Sa vie, et surtout la vie sociale, n’était qu’un jeu. Et il se cachait derrière un masque, comme nous tous. Parfois, on se demandait juste s’il ne prenait pas ses fantasmes pour la réalité, comme là tout de suite. Or, les mots ne sont pas toujours ce qu’ils sont. Mais bizarrement, ça marchait, parce qu’il n’avait pas complètement tort. J’étais contente de le voir, malgré son ridicule. Ca m’amusait au contraire.

« - Tu pars en voyage ? » dit-il en faisant allusion à mes affaires. Je pris mon sac sur mes genoux. C’est vrai qu’il n’était pas très prudent de le laisser trainer par terre.

« - Haha, en quelque sorte oui. C’est une longue histoire. Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai eu un imprévu. Sans doute l’aventure est-elle le propre du voyage. Du coup, je me retrouve là. Et puis tu me connais assez pour savoir à quel point j’aime les surprises. »

L’association Richards/ Garrisson relevait en effet de l’imprévu. Ca me surprenait, mais comme je l’avais dit, je m’en étais vite remise. Il fallait toujours avancer. Davantage, moi-même, j’aimais surprendre. J’ouvris mon sac, me rappelant qu’un paquet de patacitrouilles trainait au fond. Ma mère me l’avait donné parce qu’elle s’inquiétait de mon manque d’appétit ces derniers temps. C’est vrai que j’avais bien maigri. Mais je détestais les patacitrouilles, en fait le sucre d’une manière générale, et ça me rendait d’autant plus amère qu’elle ne connaisse pas mes goûts. Depuis que j’étais à Poudlard, j’avais l’impression que mes parents ne connaissaient pas vraiment la personne que j’étais. Ma mère en restait à l’image d’Alexandra, sa fille adorée, encore une gamine qui se laissait berner par les illusions de l’enfance. Elle n’acceptait pas l’idée que je puisse évoluer. Sur ce coup là, elle m’avait sous-estimée. J’avais depuis longtemps quitté la dimension magique de l’enfance, pour m’intéresser à la magie dans ce qu’elle avait de plus grand. Mais ce n’était même pas la peine de lui expliquer, elle ne comprendrait pas de toute façon.

« - Tiens tant que j’y suis, (dans les surprises) cadeau. »

C’était gratuit. Et puis, je savais que lui ça lui ferait plaisir. J’en étais vraiment à me demander si je n’étais pas une erreur de la nature. Ma mère savait mieux plaire aux autres enfants qu’à moi même. D’ailleurs tous mes amis ne comprenaient pas pourquoi j’en voulais autant à mes parents. Peut-être parce que je n’aimais pas qu’on fasse des choses pour moi, j’avais l’impression d’avoir une dette envers eux. Mon père me mettait plus la pression qu’autre chose. J’étais constamment dans le refus, mais peut-être que j’avais tort… J’étais plongée dans mes pensées, attendant qu’il ouvre le paquet, puis il me fit revenir à la réalité.

« -Fais gaffe de pas être à la bourre pour la rentrée… Sinon c’est une autre fille qui sera assise à côté de moi dans le train du retour, loupe pas ta chance ! »

« - T’es tellement surfait Garrison », dis-je en hochant la tête de droite à gauche toujours amusée. « C’est pas de chance ça, par contre. »

Son image de tombeur lui tenait tellement à cœur, que même en dehors de Poudlard, il s’obstinait à la préserver, c’en était ridicule. Au fond, j’étais un peu vexée qu’il me dise ça en plus. J’étais là, et il pensait aux autres. Quel crétin.


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MessageSujet: Re: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeJeu 14 Fév - 14:48

- Ben voyons, c’est la meilleure ! Si c’est pour te payer ma tête, je trouverai un moyen pour ne pas la passer dehors ma nuit, t’en fais pas.

Hé c'était elle qui m'avait appelé, donc maintenant si elle ne voulait pas me supporter il ne tenait qu'à elle de changer d'abribus, je n'allais pas m'excuser d'avoir posé mes conditions quand même ! Au lieu de me mettre en colère, je souris, parce que j'étais quand même gonflé de fierté qu'elle en soit réduite à me demander de l'aide. Réduite. Ce n'était pas le terme tout à fait exacte à employer, parce qu'on ne disait pas qu'on était réduit à demander de l'aide quand celui on venait chercher un peu de secours, c'était Garrett Garrison ! J'étais même sûr qu'à l'intérieur de sa poitrine il y avait son petit cœur qui palpitait de me voir l'avoir rejoins et que c'était pour ça qu'elle était un peu sur la défensive, parce qu'elle n'avait pas pu se préparer psychologiquement, se composer un visage, elle était un peu prise de court, je ne pouvais pas lui en voir ! C'était ce que faisais toutes les filles, je le savais parce que j'étudiais leur comportement depuis que j'étais tout petit même si ça, j'avais commencé à le remarquer qu'en entrant à Poudlard parce que les relations commencent à changer à cet âge là. Bien sûr que oui je m'intéressais à leurs réactions il n'y avait aucune honte à ça ! Plus j'en savais, mieux je savais aussi quelle attitude je devais prendre. C'était des tests, des défis. Et ce que j'aimais vraiment dans les tests et les défis, c'était que je les réussissais toujours.

Toujours.

- Balance le plan !
Rétorquai-je du tac au tac, parce que je n'étais nullement impressionné par sa répartie.

Elle tremblait comme une feuille, elle avait juste à me le demander si elle souhaitait que je la prenne dans mes bras ! Et je savais qu'elle en mourrait d'envie, parce que je pouvais assurer qu'ils étaient bien chauds et confortables !!!

- Désolée, mais j’ai eu ma dose pour ce soir. C’est sympa d’être venu.

Ce qui ne confirma que confirmer ce que j'étais en train de penser. Je n'en avais pas besoin parce que quand on est sûr de soi il n'y a pas de place au doute, c'est pour ça que ça marche tout le temps donc ça ne m'étonna, mais juste de renforcer le sentiment de héros venir sauver sa demoiselle en détresse ; mais dans les limites du contrat, ça ne me dérangeait pas de lui tenir compagnie, mais c'était son problème si elle avait pas de fric, pas le mien !

- Ah ouais ? J'étais curieux, j'avais envie de savoir ! C'est normal, j'allais quand même pas te priver de ma présence alors que t'en meurs d'envie, ça se fait pas !

N'étais-je pas parfait ? Je sais, je sais.

- Mais je veux pas paraître désobligeant
, c'était pour faire genre, je m'en fichais complet, mais quand on prévoit de prendre le bus, je me dis que généralement on prévoit aussi le fric qui vient avec ? C'est pas parce que t'es sorcière que tu vas faire pousser des billets sur les arbres ! Il fallait tout lui expliquer en plus, heureusement que j'étais quelqu'un de vraiment super sympa (elle l'avait dit), mais oui mais oui je ne vous le fais pas dire ! Même si on pouvait, t'aurais pas été aussi douée que moi pour y arriver ! Conclus-je en ne plaisantant qu'à moitié.

Ah ça non ! J'étais le meilleur en tout, même pour les sorts qui n'existe pas, c'était même pas la peine de chercher à comprendre ou d'insister !

- Ola, doucement… Pour ta gouverne, j’allais m’en remettre. Jusqu’ici, ça ne m’avait pas empêché de dormir.

Même dans la nuit qui tombait, ses cheveux, même si le reflet était différent qu'en plein soleil se reflétait contre la vitre de l'abri de bus, et ils étaient sacrément beau. Pas plus doux que les miens, l'apparence se travaillait jusque dans le cuir chevelu ce que certains avaient encore trop l'habitude de négliger en prétextant que c'était pour les filles, mais en même temps, on parlait de filles, ouais et bien elles préféraient passer leurs mains délicates dans des mèches douces et soyeuses et non pas une chevelure toute poisseuse et grasse qu'elles pouvaient utiliser ensuite pour enduire et casserole et faire cuire un steak !

Mais j'aimais bien Richards pour ça parce qu'elle était toujours dans cet entre deux : elle se voulait différente en ne me mangeant pas dans la main alors qu'elle le voulait trop, c'était ça qui était mignon (pourquoi en douter?) mais elle disséminait un peu partout des indices justement comme elle l'avait fait tout à l'heure en me remerciant, qui montrait bien qu'elle n'attendait que ça, mais qu'elle avait sa couverture et qu'elle ne voulait pas se griller tout der suite. C'était touchant, mais je n'allais pas lui en vouloir de me dire la vérité sur la passion secrète qu'elle avait pour moi, là dessus, elle n'avait rien à craindre !

- C'est normal puisque je peuple tous tes rêves, la taquinai-je en poursuivant dans ma lancée.

Mais c'était quand même mieux de m'avoir pour elle toute seule pendant qu'on se caillait grave pour un bus qui peut être n'arriverait jamais, mais qu'est-ce que vous voulez, il faut bien faire ce genre de sacrifice, ce que je faisais volontiers, pour ses fans !!!

- Haha, en quelque sorte oui. C’est une longue histoire. Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai eu un imprévu. Sans doute l’aventure est-elle le propre du voyage. Du coup, je me retrouve là. Et puis tu me connais assez pour savoir à quel point j’aime les surprises.

- Ça tombe assez bien, tu sais bien à quel point j'en ai plein en réserve
, dis-je en reprenant sa formulation. Pas de peine d'avoir du souci parce que j'avais toujours une combine de rechange pour me faire remarquer ! Les imprévus aussi, ce sont des surprises, mais si celui là t'a mené jusque à moi je dirais plutôt que tu es la fille la plus chanceuse de la terre !

Toutes les filles se seraient battus pour être à sa place à ce moment même, même avec si pour ça elles devaient avoir des engelures et perdre le bout de leur pied !

C'est le moment qu'elle choisi pour dégainer... Oh !

- Tiens tant que j’y suis, cadeau.

Quand on a son idole, on sait également ses goûts et je lui pris des mains le paquet qu'elle me tendit. Et ben voilà quelque chose qui faisait partie des indices dont je parlais tout à l'heure !

- Allez, c'est quand que t'avoue que t'es venue ici non pas parce que t'es en galère, mais juste pour m'offrir des patacitrouilles ? J'allais pas lui en vouloir si elle me disait la vérité ! J'apprécie l'attention, et t'inquiète, je m'en souviendrais.

Clin d’œil. J'adorais les clins d’œils, celles à qui j'en faisais aussi, donc, hop ! Clin d’œil ! Elle voulait se mettre dans mes petits papiers, ben je n'étais pas compliqué et c'était gagné ; même si je ne comptais toujours pas débourser un centime pour elle malgré son cadeau et comme c'en était un, c'était aussi pour ça que je ne lui proposais pas les patacitrouilles et j'en avais déjà même fourré une dans ma bouche ! Ça en faisait plus pour moi, j'allais quand même pas lui en céder !

- T’es tellement surfait Garrison. C’est pas de chance ça, par contre.

Où est-ce qu'elle voulait en venir ? Je finis de mâcher ma patacitrouille avant de répondre :

- La frustration ça te fait dire bien des conneries, et là t'es trop troublée par ma présence donc tu t'en rends pas compte ! Je t'en veux pas. Je me frottai les mains dans le geste inutile de les réchauffer. Sinon c'est pas tout, mais tu compte aller où comme ça ? J'ai bien le droit de savoir puisque c'est toi qui m'a traîné dehors par ce temps !

Si je tombais malade, c'était de sa faute !

- Parce qu'à mon avis tu risques de poireauter longtemps, à part si c'était juste pour me voir, mais tu comprends que je vais pas passer ma nuit dehors non plus à me geler juste pour te tenir compagnie !

Clin d’œil.

Satisfaire ses fantasmes d'accord, mais n'allons pas trop loin tout de même !
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MessageSujet: Re: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeDim 17 Fév - 13:10

J’avais opté pour le plan Garrett ;
A l’aveuglette, sur un coup de tête.
J’étais partie pour le plan G ;
Et le froid m’avait figée.

Mais alors… quel plan de Gourde.


« - Balances le plan ! »

Oh ça va, je suis pas sourde !

Bon, et sinon ?

Le froid avait quelque chose de nerveux je crois. Ma tête délirait… puis revenait à mon interlocuteur. Garrett ne manquait pas de jugeote, mais il n’allait pas me laisser à la rue quand même. Ouais ouais, le plan, le plan, est-ce que je lui en foutais des plans moi ? Il me cherchait des noises avec ses plans à la con.


« - C’est simple », répondis je voyant son regard plein de défi. Le traitre, il m’attendait au tournant. Je me frottai le menton d’un air sérieux. « La fraude » annonçai-je avec conviction. « La fin justifie les moyens Garrett » Oui parce que j’avais aussi un coté machiavélique…

« - Je veux pas paraître désobligeant, mais quand on prévoit de prendre le bus, je me dis que généralement on prévoit aussi le fric qui vient avec ? »

Désobligeant, non… il était pire que ça. Et puis qu'est-ce qu'il en savait? Tous les moyens sont bons. Il y en avait des plus droits que d’autres, c’est tout.

« - Ah bon ? Et quand on a pas prévu de prévoir ?
- C'est pas parce que t'es sorcière que tu vas faire pousser des billets sur les arbres !
- Sans blague.
- Même si on pouvait, t'aurais pas été aussi douée que moi pour y arriver !
- Il aurait bien fallu que tu serves à quelque chose. »

Je rendis une grimace à monsieur-je-sais-tout. J’avais drôlement hâte qu’on change de sujet. Je n’avais pas vraiment de bon plan mais je n’allais pas lui donner raison, même si objectivement, il avait raison, cruellement raison. La raison en soi avait quelque chose de cruel, et ce que je venais de recevoir, c’était ni plus ni moins une leçon de vie. Mais qu’il me passe sa morale, c’était d’un ennui ! Alors, comme je ne voulais pas qu’il se vexe :

« - Mais reste. Enfin… si tu veux. » ajoutai-je.

Qu’il se foute de moi, ça faisait partie du contrat sans doute. Il y avait pire. Même si le plan G s’en trouvait terriblement contraignant. Mais de toute façon, sans ses petites piques, et son sens de la répartie, Garrison n’était plus Garrison. Et moi je m’amusais bien. Ca lui donnait un certain charme. Et puis, je commençais à me décontracter malgré ce froid qui glaçait tous mes membres. Puisqu’on pouvait rire de tout, on pouvait bien rire de soi en premier. Ca avait un nom, l’humour. De l’humour avant tout chose.

Et il y avait de quoi !

« - Ah ouais ? »

« - Ouaip. » Je fis la moue, et posai inconsciemment ma tête contre son épaule pour me consoler.

« - J'allais quand même pas te priver de ma présence alors que t'en meurs d'envie, ça se fait pas ! »
dit-il d’une voix sournoise.

Je levai les yeux vers Garrett, amusée. Tsss… je ne cherchais même plus à le contredire. Ce n’était pas la peine, il était bien trop imbu de lui-même. Puisque même s’il avait tort, il avait raison quand même. Et je savais qu’il ne se prenait pas au sérieux. Moi non plus d’ailleurs. Toutefois, le « t’en meurs d’envie » me coupa immanquablement de toute envie.
Ma position était devenue un peu trop confortable, et la sienne aussi, de fait. Me rendant compte de notre proximité, je reculai la tête. Il m’adressa un regard interrogateur, et je compris qu’il cherchait des explications à ma présence depuis tout à l’heure.


« - Juste une embrouille avec mon père. Sauf que cette fois, j’ai vraiment claqué la porte. » Et reprenant avec une boule dans le ventre :« Alors… comment dire… je viens toquer à la tienne. » C’était gênant. « Ca se fait pas » aurait dit l’autre. Mais je préférais être honnête, ça rentrait dans le contrat. Même si je lui passais les détails. On était amis, mais pas au point que je lui raconte mes histoires, qui n’auraient pas grand intérêt pour lui.

Je regardais les rues sombres en face de moi, le regard perplexe. Il y avait énormément de bruit. J’aurais pu éclater en larmes ce soir-là, mais mon cœur semblait s’être endurci à l’instar d’une pierre, dure, incassable. J’arrivais à prendre du recul. Et ça me rassurait au fond. J’étais assez impassible, que ça passe ou que ça casse, au fond, peu importe, mais que ça bouge.
Soudainement, une vieille femme passa devant l’arrêt de bus. Elle était, me semblait-il, aveugle, car elle portait des lunettes noires, et avançait à l’aide d’une canne avec laquelle elle tâtonnait le sol devant elle.

« - Je voulais voir mon oncle, mais il n’est pas à Londres ce soir », repris-je en regardant Garrison de nouveau dans les yeux.

Tout à coup, la vielle dame shoota dans les pieds de Garrett, qu’il avait étendues devant lui, interrompant le fil de la conversation.

« - Faites attention jeune homme, ne laissez pas trainer vos pieds ! »

Elle ne s’en rendit pas compte, mais elle parlait en direction d’une poubelle à la gauche de Garrison. Je lâchai un rire, et lui adressai un regard complice. Il me rendit un clin d’œil. Clin d’œil qui ne me laissa pas indifférente, car décidément, je passais un bon moment. Et puis, on n’avait jamais eu l’occasion de vraiment parler. Je connaissais Garrett, mais l’image que j’en avais était inséparable de son groupe d’amis. D’ailleurs, ses amis étaient majoritairement des gens que je fréquentais. Voilà, notre relation se limitait à ça, une amitié sans plus. Ce qui donnait lieu à des discussions souvent drôles mais superflues. Et en fait, là, ce qui me rassurait, c’est que c’était exactement pareil. Garrison n’était pas une image figée du mec extraverti qu’il se donnait, il était vraiment comme ça. Insupportable et attachant à la fois, par nature.

« - […]tu es la fille la plus chanceuse de la terre ! »


On se demandait à qui il destinait son compliment. Sans doute moins à moi qu’à lui-même.

« - Ce qui serait surprenant, c’est que tu cesses de te lancer des fleurs » soufflai-je. « Mais je n’ai aucune chance là-dessus. »

Lui qui se disait avoir plein de surprises en réserves, cela n’avait rien de surprenant en soi.

« […] J'apprécie l'attention, et t'inquiète, je m'en souviendrais. »

Je crois qu’il n’avait pas compris. Ca avait du lui échapper, avec le bruit des voitures, et des passants, il n’avait pas du tilter. Déjà qu’en temps normal, on s’entendait peu, alors là on ne risquait pas de s’entendre tout court.

« - Sinon c'est pas tout, mais tu comptes aller où comme ça ?
- Je verrai ça quand un billet me tombera sur la tête.
- A mon avis tu risques de poireauter longtemps.
- Jusqu’à demain s’il le faut.
- A part si c'était juste pour me voir.
- Entre autres, mais pas seulement.
- Mais tu comprends que je vais pas passer ma nuit dehors non plus à me geler juste pour te tenir compagnie ! (Et il me refit un clin d’œil. Mais quel connard.)
- Ca tombe bien. Tu peux partir. Il arrive. » dis-je surprise en voyant le Magicobus approcher de l’arrêt.

Ma mère devait s’inquiéter. La meilleure solution était que je rentre. Quelques heures s’étaient écoulées depuis que j’étais partie. Et mon père devait s’être calmé depuis. D’autant plus que je n’allais pas opportuner Garrett et sa grand-mère. L’idée m’était venue, mais finalement, « juste me tenir compagnie » était déjà trop lui demander, alors on n’allait pas y passer la nuit. Tant pis ! Quoi qu’il en soit, je me retrouverais dans son wagon à l’allée du Poudlard express. Qu’il le veuille ou non. Car j’étais la fille la plus chanceuse de la terre après tout. Il me faisait bien rire. Non, en soi, j’allais surement l’oublier au réveil le lendemain. Mais il pouvait toujours espérer.

Les portes du Magicobus s’ouvrirent, et je me relevai, enfilant mon sac sur mon épaule.


« Ciao Garrison, à plus ! Toujours un plaisir! »

J’allais devoir improviser pour la suite, comme toujours.

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Garrett Garrison


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MessageSujet: Re: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeMer 20 Fév - 12:24

Il n'y avait qu'à voir comme ma théorie se vérifiait : Alex faisait genre elle n'était pas atteinte par tout ça, elle l'était forcément ; les filles étaient TOUJOURS atteintes que ce soit d'une manière ou d'une autre pour une raison tellement simple et tellement évidente qu'elle était entrée dans les mœurs et que personne n'y pensait jamais : parce que c'était des filles. C'était des filles et qu'est-ce qu'elles ont les filles ? Et bien des hormones de filles, évidemment puisque les garçons n'en avaient pas ! Des hormones de filles. Et ces hormones là, elles leurs faisaient toujours dire ou faire des trucs qui mais alors, en tant que garçon ne nous aurait jamais traversé l'esprit : comme la célèbre envie de fraises à n'importe quelle heure du jour et de la nuit lorsqu'elles attendaient un bébé ! Il y avait aussi une période dans le mois où elles étaient insupportables, enfin plus insupportables encore que les autres jours, mais le problème c'était que ça durait à peu près une semaine, genre pouf comme ça, ça les prenait comme l'envie de fraises et alors quand j'avais demandé à Papa pourquoi est-ce que Maman avait décidé qu'une semaine dans le mois, TOUS les mois elle avait décidé d'être chiante, il répondait avec autant de morosité que je comprendrais en étant plus grand, mais que lorsqu'elle était chiante pendant cette période ça le rendait chiant aussi, c'était l'effet boule de neige, parce que leur chiante attitude me retombait dessus et tout le monde devenait chiant les uns avec les autres ! Rah et puis ! Je détestais quand quelque chose comme ça à propos du sexe opposé m'opposait, il fallait que je sache, qu'est-ce que c'était chiant, ça aussi de ne pas savoir ! Et bien sûr que oui que j'étais assez grand ! Il fallait que je pense à poser la question à Alexandra un jour, en évitant aussi cette période, mais c'était pas difficile parce que je savais quand est-ce que Maman se métamorphosait en Scroutt avec le Pétard qui à du mal à s'évacuer de ses fesses, donc pour Alex c'était les mêmes jours, inutile de s'inquiéter !!!

Mais ce n'était pas le moment parce qu'elle avait fini par se blottir contre moi : j'étais tellement confortable, comment est-ce qu'elle avait pu faire pour se passer de moi avant Poudlard ? Impossible ! Impensable ! Je lui adressais ce sourire que j'adressais toujours lorsque j'avais raison que les autres voulaient me faire croire le contraire mais qu'au final ils savaient que j'avais raison moi aussi et finissaient par jeter l'éponge parce que je ne le faisais pas. C'était que je ne connaissais ni faiblesse physique, ni faiblesse mentale, je savais me battre sur tous les fronts et toujours remporter les combats avec victoire ! J'eus la jugeote de ne rien rajouter parce qu'à ce mouvement, j'avais tout de suite compris que c'était l'heure des confessions. Alors, quels ragots elle allait bien donc me rapporter ???

- Juste une embrouille avec mon père. Sauf que cette fois, j’ai vraiment claqué la porte. Alors… comment dire… je viens toquer à la tienne.

En voilà une qui manquait pas d'air ! J'échappais un exclamation.

- On fait pas encore dans l'hôtel dans la famille, y'a pas de chambre de libre, tu peux toujours dormir avec moi mais tu vas prendre toute la place et voler toute la couverture, donc hors de question ! Je tenais à passer de bonnes nuits et pas me laisser importuner dans mon sommeil ! Même si sous un autre angle ça pouvait être une solution hautement avantageuse pour moi, je tenais bien trop à mon confort même pour le partager avec la chevelure blonde d'Alex !

...Qui me chatouillait un peu le cou, comme sa tête était lovée sur mon épaule ; heureusement que je la trouvais cool cette meuf et c'était vrai qu'elle était mignonnes, parce que je repérais les gens canons, parce que c'est bien connu, les gens beaux se doivent de traîner ensemble ! Enfin... la règle d'or, c'était qu'ils ne soient pas aussi beaux que moi, même si c'était pas possible, il y avait une règle d'or et il fallait la respecter, donc je m'entourais du gratin de Poudlard, tout en veillant bien que ce soit eux qui gravitent autour de moi et non pas l'inverse, un vilain petit canard qui fuirait ses congénères pour devenir le cygne et qui attirait tout le reste de ma petite cour comme une vieille oreille à rallonge usagée ! Et oui cette vieille légende (je parle du canard) existait même chez les sorciers ! Ou plutôt c'était maman qui m'avait acheté ce livre de contes moldu parce qu'elle aimait la couverture...

- Donc si je comprends bien t'es à la rue, conclus tout seul, comme un grand. Pffff mais c'est pas possible de vraiment claquer la porte, tu vas nous faire quoi cracher du feu par le nez pour récupérer deux pièces parce que les passant auront trop pitié de toi car même là dedans tu seras trop nulle ?

Je comprenais pas trop pour une fois. Ma famille c'était un peu mon père, ma mère et moi, dans un parfait petit triangle équilatéral et il ne pouvait juste pas y en avoir un en moins, parce que sinon, c'était plus un triangle.

- Je voulais voir mon oncle, mais il n’est pas à Londres ce soir, entre temps elle s'était retirée de mon épaule. Dommage. Elle me réchauffait, moi aussi ! Et puisque je lui disais qu'elle pouvait arrêter de me raconter des cracks, j'étais là pour qu'elle puisse pleurer à chaudes larmes et lui tendre des mouchoirs, mais comme j'en avais pas elle allait devoir se moucher avec les mains, c'était plus la peine de se chercher des excuses comme ça !

AIE !

- Faites attention jeune homme, ne laissez pas traîner vos pieds !

Je la regardais depuis tout à l'heure sans vraiment la voir parce que j'en avais bien rien à faire de cette vieille impotente mais maintenant qu'elle s'adressait à moi avec sa voix chevrotante, ce qui ne l'empêchait pas d'être super hargneuse, surtout pour me dire que c'était de MA faute, alors que c'était elle qui m'avait taper dans le pied avec son horrible canne en faire, fallait pas exagérer ! J'allais me renfrogner et me plaindre, mais aucune idée de savoir pourquoi, elle me fit immédiatement penser à une autre fille à Poudlard, parce qu'elle aussi était aveugle, même si Sasha était nettement moins aigrie ou du moins il fallait lui rappeler qu'elle n'avait pas à l'être et tout de suite ça allait mieux. En tout cas pour la mamie, là, il était trop tard. Je me demandais ce que faisait Sasha pour les vacances, je lui avais pas demandé, mais j'étais pressé quand on s'était quitté au bal de Noël, donc...

La mémé était quand même franchement marrante, et finalement j'explosais de rire avec Alex, même si me confondre avec une poubelle, même si elle n'y voyait rien, quel affront !!!

- Ce qui serait surprenant, c’est que tu cesses de te lancer des fleurs. Mais je n’ai aucune chance là-dessus.

Comique en plus de ça !

- Je vois pas pourquoi j'arrêterais alors que t'adore ça ! Pourquoi j'arrêterais tout court je savais que j'étais tellement extraordinaire alors ça aurait été trop con que moi même je ne fasse pas la remarque !

Surtout quand la fille qui me disait ça était tellement fan de moi qu'elle m'offrait des patacitrouilles ! Bon allez, je la faisais languir encore combien de temps comme ça ? Parce que ouais j'avais pas envie de me geler les fesses pendant qu'on le faisait plus longtemps, mais pas abandonner Alexandra non plus donc la meilleure solution, c'était de lui dire de se ramener à l'intérieur parce qu'évidemment qu'il y avait une chambre d'amis, j'avais juste menti pour lui faire croire le contraire ! Ça faisait d'une pierre deux coups et pour ma bonté mes grands parents allaient sûrement m'acheter un supplément de patacitrouilles, donc le plus gagnant dans l'histoire c'était moi et c'était tout ce que je voulais !

- Ça tombe bien. Tu peux partir. Il arrive.


Je tournais la tête dans la même direction que la sienne... Ah ouais pour de bon c'était pas des blagues ! Je me levai en même temps qu'elle sans quitter ma fierté : j'avais eu du bol de pas avoir posé la question pendant que le Magicobus se ramenait sinon, j'aurais eu l'air débile et alors, c'était un peu beaucoup au dessus de mes moyens, d'avoir l'air débile.

- Ciao Garrison, à plus ! Toujours un plaisir!

- Ta place sera toute chaude dans le Poudlard Express, t'inquiète !
Lui lançai-je juste avant que les portes ne se referment derrière elle et que le bus ne s'évapore aussi vite qu'il était apparu. J'avais hâte de voir comment elle allait réagir à la rentrée !
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Alexandra Richards


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MessageSujet: Re: Unpredictable [Garrett]   Unpredictable [Garrett] Icon_minitimeVen 8 Mar - 13:57

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