Alexandra Richards Élève de 2ème année
Nombre de messages : 159 Date d'inscription : 30/07/2010 Feuille de personnage Particularités: Ami(e)s: Âme soeur:
| Sujet: Ce qui arrive à qui ne sait point attendre. (Aleksandr Y. Issakov) Dim 28 Avr - 13:32 | |
| Sunday, 08.15 a.m. Décidément, s’il y avait une chose que je détestais, c’était bien attendre. A croire que mes amis étaient incapables de respecter un horaire fixe, que la partie de Bavboules du soir précédent leur avait sans doute fait oublier. Il était huit heures passées et déjà des élèves défilaient devant moi, me voyant taper du pied en bas des marches d’escaliers de la salle commune. Dans l’attente, je tâtai ma robe de sorcier, pour vérifier que tout y était : ma baguette et mes Mornilles dans la poche intérieure, ainsi que tout mon nécessaire habituel. Dans ma poche droite se trouvait le fameux carnet noir qui m’accompagnait à tous mes déplacements, rien de plus normal pour une journaliste du Daily qui se respecte. Mais il était d’autant plus important de l’avoir ce jour là, puisqu’à l’intérieur se trouvait l’article sur Garrett que j’avais concocté et que je comptais déposer le soir même à la rédaction. Chose promise chose due.
Depuis que je fréquentais Garrison et ses amis, que j’avais retrouvés lors de mon retour dans le Poudlard Express, on allait aux cours ensemble, on déjeunait parfois ensemble, et j’y voyais un moyen confortable pour mes trouver en bonne compagnie. En effet, dans le groupe, il n’y avait à mon sens que des personnes intéressantes que j’avais appris à connaître au fil des jours. Néanmoins, l’inconvénient avec les groupes, c’est qu’il fallait s’adapter aux tempéraments et aux volontés de chacun. Ce jour là, il était prévu qu’on se rende tous à la fête foraine de Pré au Lard, or la plupart manquaient à l’appel.
« - Richards, tu m’expliques pourquoi tu n’es jamais là où on te cherche ? », tonna amicalement une voix en haut des marches. C’était ma voisine de lit, accompagnée d’une poignée de personnes aux visages familiers, qui descendaient dans la bonne humeur.
« - Tu veux rire, au contraire ça fait des heures que je vous attends ! »
Elle se payait ma tête ou quoi ? Enfin bon, peu importe, l’essentiel c’est qu’ils soient tous là… en l’occurrence, tous sauf Garrett. Ca, ce n’était pas pour m’arranger. Je posai la question, on m’informa qu’il était parti avec un autre, parce qu’il avait la flemme d’attendre, et qu’on pouvait le rejoindre sur place. Super. Moi je lui faisais une fleur mais pour le coup, il ne me renvoyait pas vraiment la pareille.
Quoi qu’il en soit, j’avais contenu en moi tant d’impatience et tant de hâte, que l’arrivée à Pré au Lard me mit en état de choc. Une fête foraine, voilà qui était l’idée du siècle ! L’entrée à Pré-au-lard était accessible aux première et deuxième années pour l’occasion. Or, j’étais toujours curieuse de découvrir les endroits interdits, je voyais dans cette fête l’occasion rêvée pour y faire mon petit tour.
D’emblée, je me mis à adorer ça. C’était nouveau, c’était fort, bruyant, puissant, mouvant et émouvant à la fois, c’était génial. Des gens volaient, et criaient tout azimut au moment des décentes. D’autres, effrayés par la vitesse des grands manèges, se promenaient sur les pavés du village, et visitaient les stands. Cette fête foraine était tout à fait à l’image d’une fête réussie, car il y avait clairement de la joie dans l’air, et chacun trouvait son plaisir dans ce large panel de divertissements. Car qui dit fête, dit cours banalisés, et pas question de penser à autre chose qu’à s’amuser. Toutefois, la majorité avait opté pour commencer par les stands, autrement dit dans la douceur, ce que je trouvais particulièrement ennuyeux, loin de l’amusement que pouvait offrir le célèbre Toboggan Géant par exemple. Je voulais profiter directement des attractions. J’avais du mal à me repérer dans cette rue bondée, mais s’il y avait une chose que je ne pouvais rater de vue, c’était le Toboggan Géant. Je semai le groupe, et me rendis à la destination voulue. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis la file d’attente ! Décidément, ce n’était pas mon jour ! Je détestais attendre. Perdant patience pour de bon, je me mis à me faufiler dans la foule, chose qui me fut plutôt aisée du fait de ma petite taille. Aller, poussez vous les gens.
« - Pardon, pardon, laissez passer ! On m'attend en haut. »
S'il y avait un bémol dans cette fête foraine, c'était bien l'obligation de faire la queue. Je n'étais pas d'accord sur le fait que le premier arrivé soit le premier servi. Avant cela, passait le plus futé. Je m'affranchis dès lors de toute contrainte, sans échapper au risque. Il y ait des moments où il fallait bien savoir prendre ses libertés.
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