"Ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent notre existence" |PV|

Ce que je pouvais haïr les journées d’été. Il fait chaud tôt et les gens s’amusent avec l’eau. Bon au moment où je fais cette réflexion je suis encore dans mon lit. La journée n’a pas encore commencé et je n’ai pas de raison d’être agacer. Certes mais franchement je l’ai vois arrivé de loin tous ces enfants criaient « je vais t’avoir ». Je sais je suis un enfant comme eux mais j’ai d’autre chose à penser que le fait de lancer de l’eau sur quelqu’un dans l’optique de le voir mouiller jusqu’aux chaussettes. Soit j’étais un peu coincer soit j’étais devenu mature du jour au lendemain. Enfin je devais réfléchir au meilleur moyen de faire courir mon ex-petite amie. J’hésitais entre attiser sa jalousie ou bien continuer à lui mentir. Vous allez me dire si je la rends jalouse dans un sens je lui mens car je l’aime toujours. Je suis tout à fait d’accord mais mon cerveau est tellement complexe, comme celui de tout un chacun, que je ne peux pas vous expliquer sa logique tordu et dénuer de sens.
Mais cela m’amuse à draguer les filles donc ce n’est pas vraiment lui mentir vu que je n’éprouve pas vraiment de sentiments pour les autres, enfin je crois je n’en suis pas totalement sûr. Les jeux d’amour étaient les plus complexe à comprendre, et je ne serais jamais dire si mon cœur aime ou n’aime pas quelqu’un. Il ne pourrait pas m’envoyer un mail ou une lettre, ou encore me parler pour me dire ce qu’il ressent cela irait beaucoup plus vite pour moi de comprendre.

Je décidais enfin de mettre mes pieds en dehors de mon lit. Je ne pouvais pas savoir s’il faisait réellement bon dehors ou non, vu que la merveilleuse maison où j’avais été dirigé en première année était dans les cachots. Et comme la plupart des cachots dans un château, ils se trouvent sous la terre. En même temps c’était logique, j’étais chez les Poufsouffles, l’emblème de la maison était un blaireau, et comme tout le monde le sait, enfin je pense, le blaireau habite dans un terrier donc sous terre. C’est surement pour cela que la maison Poufsouffle est dans les cachots. C’est ce que j’ai entendu dire, je ne me suis pas vraiment intéresser plus que cela à l’histoire de ma maison. Soit par flemmardise, soit parce que ce n’était pas la maison dont j’avais rêvé. Je savais que mes qualités étaient excellentes pour Poufsouffle mais j’aurais préféré Serpentard.
Enfin bref, comme toute personne normale, je pris ma douche et je m’habillais avec mon uniforme d’été. Franchement pourquoi nous portions tous des uniformes ? Certes c’était beaucoup mieux pour rendre équitable les chances de chacun, mais le matériel que nos parents nous acheter nous différencier. Enfin je ne pouvais pas refaire le règlement de cette école, ni d’aucune autres d’ailleurs. Si je souhaitais devenir directeur… Non aucune chance, trop d’enfant à charge et surtout je n’aimais pas cette idée. J’empruntais le chemin pour me rendre dans la grande-salle.

Il y avait un brouhaha monstre dans cette pièce. J’avais une seule envie retourner dans mon lit à me lamenter sur mon uniforme, sur la chaleur qui régner et sur ma stupid envie de mentir à celle que j’aime, enfin j’espère que je l’aime. Mais je ne pouvais pas, j’avais cours et surtout mon estomac crier famine depuis plus de 20 minutes, et je le soupçonnais de vouloir quitter mon corps pour se nourrir lui-même. Je m’installais entre deux personnes, inconnu forte heureusement. Je sais d’habitude j’adore parler mais là la fournaise qui m’attend me rendait irritable et ne me donner aucunes envies de parler. Mes oreilles se baladaient par-ci par-là, quand mon camarade de gauche fit une remarque qui me donna le sourire. En effet disait à son amie que les étoiles étaient vraiment magnifiques depuis la tour d’astronomie. Je lui jetais un coup d’œil, puis un second. Dans ma tête cela donner à peu près ça : étoile -> galaxie, galaxie -> planète, planète -> alien. Et quand après le mot alien ne quitta plus mon esprit.
Je finis mon repas et parti pour ma folle journée enfermé dans des salles de classes remplis d’élèves pleins de sueur. Oui je sais, je casse le mythe de la salle de classe parfaite où tout le monde est aussi propre qu’un linge fraichement laver. Enfin c’était vrai, tout le monde avait joué et voulait aller se rafraichir. Enfin, je n’étais pas vraiment attentif au cours, ni même aux supplications de mes camarades. Une seule chose m’obsédait horrible, les aliens. Je devais me rendre dans cette tour. Mais quand et comment ? Surement la nuit pour voir les étoiles et la façon de m’y rendre était parfaitement logique, en marchant. Ma journée de classe prit enfin fin. Je me dépêchais de prendre une nouvelle fois une douche et d’enfiler des vêtements plus normaux, je dirais. Je mis un bermuda et un tee-shirt avec des dessins plutôt rigolo dessus. Je me rendis à la grande salle pour le dîner puis une fois terminer je partis pour la tour d’astronomie.

Je n’espérais qu’une seule chose, que ce soir-là il n’y avait dans de cours. Car je n’avais pas envie d’entendre la voix d’une professeur pendant que je regarde les étoiles. J’arrivais enfin dans la tour, il n’y avait personne et je soupirais de bonheur. J’adorais regarder les étoiles tout en m’imaginant que les habitants d’une autre planète font la même chose. Enfin ce n’était pas vraiment imaginer vu que je savais que la vie en dehors de la terre existait. Des gens pensent que les fantômes, les vampires, les loups garous, les sorciers, les dragons et tout le reste n’existent pas, et pourtant ils se trompent. Alors pourquoi les aliens et tout n’existeraient pas d’abord. Je me mis à admirer la vue. La personne de ce matin disait vrai, les étoiles étaient vraiment magnifique vu d’ici.
J’entendis quelqu’un monter les escaliers. Je me retournais et vis une fille. Son nom et prénom m’étaient totalement inconnus. Soit je ne l’avais jamais croisé avant ce qui était possible vu la grandeur de l’école, soit je n’avais pas vraiment fait attention à elle ou tout simplement c’était peut-être une première année. Dans tous les cas, je lui adressais un signe de la tête et me retournais pour continuer à regarder les étoiles. Je me mis à réfléchir quelque instant. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ? Habituellement je me serais précipiter pour lui parler mais là rien. Serais-je devenu associable ? Non, non ce n’était pas possible. Je secouais la tête dans tous les sens. Il fallait que je lui parle. Je la dévisageais longuement. Mais qu’est-ce que j’allais pourvoir lui dire ? Oh j’ai trouvé, un truc en rapport avec les étoiles. C’est ça je devais lui dire cela et accessoirement me présenter.

« Le ciel est très joli ce soir, tu ne trouves pas ? Au fait moi c’est Nathanaël… »

Je venais de poster ma question sans grand espoir d’avoir une réponse. Oui les sorciers ne sont pas tous polis et en plus certains n’ont pas envie de parler avec les autres, ni même de lier un lien entre eux. Moi je n’étais pas comme cela bien au contraire. Mes parents avaient mis un point d’honneur à m’apprendre les règles de bienséance. Je les respectais parfois. Je dis bien parfois car il y a des moments où je n’ai vraiment pas envie d’être le garçon le plus respectable de la Terre et où je me fiche pas mal de ma bonne conduite. Exemple aujourd’hui, mon uniforme m’embêtait à un point que j’aurais voulu le bruler, je n’ai salué personne et j’ai encore moins parlé avec les gens qui voulaient m’adresser la parole. Ce soir j’étais surement en train de me rattraper auprès de cette inconnue, qui avait un charme assez singulier. Bon d’accord c’était sa robe qui me faisait craquer. Elle était très jolie aussi, d’ailleurs pourquoi je ne l’avais pas remarqué plutôt si elle était jolie. Ah oui c’est vrai j’avais arrêté de regarder toutes les filles jolies depuis que je m’étais accroché l’étiquette en couple dans mon cerveau. Bon enfin maintenant j’étais libre.

-Oui le ciel est magnifique, les constellations sont resplendissantes. Je m’appelle Amy.

Je me retournais vers elle, l’air un peu étonné. En fait dans ma tête il y avait plein de petits bonhommes qui couraient dans tous les sens, en criant * Oh my god, elle vient de me parler… ELLE VIENT DE ME PARLER BORDEL !!!! *. Ne cherchez pas à me comprendre c’est impossible. Dans ce cas la si c’était possible. Je n’avais pas imaginé une seule seconde qu’elle allait me répondre et encore moins qu’elle allait me dire son prénom. Et maintenant je faisais quoi, je restais planté là comme un sombre idiot qui n’arrive pas à se remettre qu’une fille lui ait parlé ? Bien sûr que non.
Je m’installais calmement à coter d’elle. Je la vis griffonner sur un carnet à dessin. Elle allait dessiner le ciel, sérieux !? Waouh, moi si j’arrive à dessiner un arbre c’est déjà un miracle. Je lui lançais des petits regards comme pour lui * est-ce que tu vas me parler à nouveau ? *. Oui j’avais déjà dit une phrase c’était énorme pour moi… C’était énormément minime plutôt. Habituellement je suis capable de dire des pavés entier en une fraction de second et cette fois-ci rien. Nada. La chaleur aurait-elle eut raison de mon déversage de parole ? Surement ou bien j’aimais juste le silence de la nuit… Non je voulais juste paraitre poli rien de plus. Je n’étais pas devenu subitement muet rassurer vous.

-Que trouve-tu le plus fascinant dans la voute céleste ?

Le plus fascinant dans la voute céleste ? Eh bien pour moi tout était fascinant. Mais ce que je préférais c’était les aliens et les formes des étoiles. Mais les aliens s’étaient l’avenir, sinon pourquoi les êtres humains s’amuseraient-ils à envoyer des hommes sur la lune, ou encore essayeraient de mettre les pieds sur Mars. Ben pour moi c’était très simple, pour voir si les petites bêbêtes vertes ne se cacheraient pas dessus. Enfin moi je ne pense pas qu’ils soient verts. Ce n’est pas des brocolis ou des épinards. Et pourquoi ils seraient verts alors que leur planète est rouge ? Et puis dans les séries télé les extra-terrestres ne sont jamais verts, ils sont argents.
Sur cette petite réflexion interne, je me demandais si je devais me faire passer pour l’illuminer de l’école en disant ce que je pensais ou bien juste dire que j’aime les étoiles en générale. Dire que je suis fou ne changerait pas grand-chose à ma réputation, bon elle empirerait surement mais pour maintenant je n’étais plus à cela près. Quoi que, si je voulais retrouver quelqu’un je devrais peut être évité de me faire passer pour un fou et aussi pour éviter de faire fuir la demoiselle. Ben oui j’allais m’ennuyer tout seul ici si elle prenait ses jambes à son cou pour ne plus me voir.

« Eh bien j’adore regarder les constellations, elles sont vraiment magnifiques surtout les nuits d’été. Les nuits d’hiver sont un peu trop froides pour rester dehors à contempler les étoiles. Ce qui est triste c’est que les étoiles ne restent pas éternellement dans le ciel. J’ai tendance à penser que lorsqu’une étoile disparait c’est parce que quelqu’un sur Terre n’est plus de ce monde. Car nous sommes tous des étoiles qui demandent qu’à briller dans le ciel de quelqu’un… »

Ma phrase était un peu niaise je l’assume totalement. J’aurais aimé la dire à Rita mais maintenant c’était fini entre nous. Bien que je l’aime encore je devais passer à autre chose. Et puis une phrase n’est qu’une phrase. Elle est aussi éphémère que le temps, bien que certaines d’entre elles restent après des années. Je soupirais légèrement. Je ne voulais pas me faire passer pour l’idiot du village mais je devais lui demander. Ma curiosité maladive et maladroite voulait vraiment savoir ce qu’elle pensait des aliens. Mais comment lui demandait sans paraitre pour un simplet… Je me mis à réfléchir quelques instants.

« Et toi qu’est-ce que tu trouves de fascinant dans le ciel ? Dis, tu crois à l’existence d’une vie ailleurs que sur Terre ? »

Cela faisait un peu fou mais pas totalement. Car oui les arbres sont vivants, donc ma question pourrait être est ce que tu penses qu’il y a des arbres sur Mars ou sur Pluton. Ou bien est-ce que tu crois que le paradis existe. Ma question était assez vaste pour ne pas me faire passer pour un fou franchement sorti de son asile.
Je devrais quand même essayer de changer de sujet. Bien que celui des étoiles me soit très passionnant. Car oui j’aimais l’astronomie, l’étude des planètes étaient l’une des nombreuse choses que j’adorais. Enfin il n’était pas interdit de parler de différente chose, si ?

« Oh fait je suis en Poufsouffle et toi ? Tes parents sont sorciers aussi ? »

Le soleil venait de faire place à la lune et à la fraicheur esquisse qui fessait oublier les longues heures de chaleur de la journée. Je n’étais pas dessus d’avoir mis les pieds dans ce nouveau lieu. Déjà parce que la vue que le lieu offrait sur le ciel était vraiment éblouissante. Ensuite pour cette rencontre au combien agréable. Je n’avais pas pour habitude de me confier facilement aux gens et surtout moins sur mes croyances un peu étrange. Car oui il était peu commun de croire à une autre vie dans l’univers. Mais je mettais un point d’honneur à défendre mes idées bizarroïdes même si je devais me faire passer pour un fou venu d’un autre temps.

Il y a de cela des années, tout le monde pensait que la terre était plate mais quelques-uns croyaient qu’elle était ronde. Et ils avaient raisons, donc je pensais également que dans quelques années peut-être que nous découvririons une autre vie humanoïde ou pas sur une autre planète. Enfin ceci était un débat assez divergent et je ne pense pas être prêt pour le livré. Enfin vu que nous nous parlions calmement je pense que je pourrais peut être le faire maintenant avec elle.

J’acceptais son point de vue, car j’étais conscient que chacun pouvait croire en ce qu’il voulait et parler librement, oui je suis pour la liberté d’expression même si parfois certaines personnes ne méritaient pas de parler. Comme Amy avait l’air d’accepter les miennes, bien qu’elles soient farfelues. J’accordais que je m’emportais un peu trop et que je défendais mes idées un peu bizarrement et simplement mais enfin, je me fessais déjà passer pour un fou en parlant de cela alors si je devais lui en parler avec pour de sérieux ou bien avec un trop plein d’énergie j’avais peur qu’elle ne parte et ne veuille plus jamais me voir même au détour d’un couloir.

Ne préférant pas paraitre fou une minute de plus je décidais de changer de sujet. Elle m’avoua être en serpentard, ce qui m’amusa quelque peu car j’avais tendance à voyait un culte à cette maison. Mais enfin je ne pouvais pas lui dire. Je lui répondis que cela m’importer peu qu’elle soit en Serpentard et pour une raison complètement inconnu et indépendante de ma volonté je lui dis qu’elle était très jolie. Mes joues rougirent légèrement après que l’écho de ma voix vient à mes oreilles. Le visage porcelaine d’Amy devint aussi rouge qu’un piment. Elle me dévisagea un long moment. Me rendant compte que je venais de la choqué j’allais m’empresser de réparer mon erreur, mais je n’en eu pas le temps.

-Merci …

Ce petit mot à peine audible me fit sourire. Jamais je n’aurais imaginé que le mot jolie pourrait rendre timide quelqu’un à ce point. Certes je savais qu’il était très utile pour draguer et cela flattait l’égo des filles mais enfin. Cela m’amusait de voir que je pouvais clouer quelqu’un avec de mots aussi simple que j’employais très souvent quand je parlais à une fille.

Oui j’étais un coureur de jupon mais j’étais prêt à rester fidèle à quelqu’un si jamais celle-ci le voulait. Enfin quelle fille ne voudrait pas qu’un homme lui reste fidèle… Aucunes je pense enfin aucunes que je connaisse personnellement. Maintenant j’étais célibataire et je n’avais pas besoin de rester fidèle. Et puis ce n’était pas dans mon optique de ce soir de draguer Amy, je voulais juste parler en regardant les étoiles. L’amitié entre un garçon et une fille peu existait sans qu’il y ait d’arrière-pensée.

Je continuais calmement la conversation en lui parlant de mes parents et du fait que je pensais rester enfermer afin de ne pas voir mon beau-père. Je n’avais toujours pas accepté l’idée que ma mère ait trompé mon père et que maintenant elle vive avec son amant d’une vie et qu’elle veuille me le faire rencontrer.

-Je suis désolé pour tes parents.

Je la regardais avec des yeux surpris. Elle était désolée ? C’était la première fois que l’on me disait que l’on était désolé que mes parents se soient séparés. Généralement les gens me poussaient à en parler même si je ne voulais pas ré ouvrir cette blessure que j’avais peine à fermer. D’autres me disaient que cela irait mieux et que tout aller s’arranger, des mensonges que j’avais peine à croire et que auquel j’avais très bien fait de pas croire vu que maintenant je savais que ma mère ne reviendrait jamais dans les bras de mon père. Je me l’étais répété tous les soirs depuis le début de l’année. J’avais raison de le faire car l’année scolaire toucher à sa fin et le divorcé était prononcé et cela m’aider à aller mieux enfin mon cœur était moins meurtri qu’avant. Je lui souris attendant qu’elle continue sa phrase.

-Tu sais je ne pense pas que t'enfermé soit une bonne idée déjà parce que les vacances c’est trop bien pour rester enfermé, mais aussi parce que, si ton beau-père est sympa se serais dommage de ne pas profiter de lui et si il est méchant, avec la magie, tu peux lui jouer plein de mauvais tours et ça vaut le coup ! Crois en ma grande expérience.

Je lui souris, amusé par ce qu’elle venait de me dire. Elle avait raison sur toute la ligne, les vacances c’étaient cool et surtout très courte pour être gâcher ainsi. Et puis je manquerais surement quelque chose en ne voyant pas la personne qui partager maintenant la vie de ma mère. Si elle le préférait à mon père c’est qu’il y avait une raison et cette raison je voulais la savoir. J’étais indécis mais ma curiosité et ce qu’Amy venait de me dire, allaient faire pencher la balance.

« C’est la première fois que l’on s’excuse pour ce qui ce passe dans ma vie, ça fait bizarre… Je pense que tu as raison, je vais le rencontrer et si cela se passe mal j’implorerais mon père de venir me chercher. Et s’il refuse, je serais dans l’obligation des faires des farces pour passer le temps. »

Je lui souris doucement puis je dirigeais de nouveau mon regard vers le ciel. C’était aussi la première fois que je disais ce que je ressentais réellement sauf les fois où j’exprimais mon amour pour Rita enfin ceci était dû passer. Je lui parlais enfin de ses dessins, car je les trouvais exceptionnel, en fait j’adorais les dessinateurs. C’était sans doute parce que je n’avais pas ce talent que je les aimais tant. Ma fin de phrase la fit rire. Comme je posais énormément de questions, je savais exactement le type de question que l’on pouvait me poser après m’avoir répondu, donc je voyais bon de prendre les devants en lui disant que je ne savais pas dessiner.

-Je dessine depuis que je suis petite, c’est un peu ma façon de m’exprimer quand les choses ne vont pas, je prends un crayon une feuille et tous s’arrange. Et puis c’est un excellent passe-temps, lorsque j’étais enfant je me retrouvais souvent toute seule des journées entières.

Je partageais son sentiment de solitude. Moi aussi j’étais souvent seul, c’était à moitié dépendant de ma volonté mais enfin. Je hochais la tête pour lui montrer que je comprenais ce dont elle parlait, car je ne savais pas trop comment lui formuler mes pensées.

-Et toi tu es bien talentueux dans un domaine ?

C’était une excellente question qu’elle me posait là. Sans me vanter j’étais talentueux dans plusieurs domaines mais je ne savais pas trop dans lequel j’étais le meilleur. Je pris le temps de réfléchir quelques secondes, prit un air sérieux avant de dire.

« Je suis très talentueux en drague… »

Je me mis à éclater de rire. Je n’avais pas réussi à garder mon sérieux très longtemps. J’espérais qu’elle aussi allait le prendre à la rigolade et pour m’en assurer je poursuivis ma phrase que je venais de mettre en suspend pour pouffer librement sans m’étrangler avec mes mots.

« Je te rassure, je plaisante. J’excelle dans plusieurs domaines comme le sport, la musique et la poterie. Mais si je devrais en choisir un, ce serait la musique. Je joue du violon depuis que je suis petit donc c’est ce que je fais de mieux. »

En fait je ne plaisantais pas vraiment quand je disais que j’étais talentueux en drague. Car j’étais un coureur de jupon et je pense qu’une partie de l’école était au courant, je ne passais pas un seul moment sans que je trouve une fille jolie. Mais trouvait quelqu’un jolie ne voulait pas dire que je m’intéresser vraiment à elle, si ? Enfin dans la plupart des cas oui je m’intéressai à mes conquêtes comme certains les appeler. Je soupirais légèrement, puis je me mis à repensant à ce qu’elle m’avait dit sur sa famille. Amy avait employé le verbe être au passer, mais pourquoi au passer ? Je savais que j’allais surement être impolie mais je voulais tout de même savoir, après tout je venais de lui dévoiler une partie de ma vie dont je ne voulais pas parler. Et puis si elle ne voulait pas ne parler, elle pouvait éluder la question.

« Si ce n'est pas trop indiscret, pourquoi parles-tu de ta mère au passer ? »