RSS
RSS
Help me to understand the song of my heart [PV]

 
AccueilAccueil  Portail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Help me to understand the song of my heart [PV]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Rita Minithya


Rita Minithya
Élève de 6ème année



Féminin
Nombre de messages : 1079
Localisation : Je sais où toi, tu es, coquin.
Date d'inscription : 10/09/2011

Feuille de personnage
Particularités: Oh, il suffit d'une petite étincelle pour que ça fasse BOUM! Ca vous donne une idée?
Ami(e)s: Oh, j'en ai des tttassss! Heureusement, j'en ai aussi des vrais.
Âme soeur: La pyrotechnie. Entre elle et moi, c'est la passion folle. On s'embrase, on s'enflamme et on se fout en l'air!

Help me to understand the song of my heart [PV] Empty
MessageSujet: Help me to understand the song of my heart [PV]   Help me to understand the song of my heart [PV] Icon_minitimeJeu 24 Oct - 14:59

J’y tenais absolument à ce nouveau balai. Je le voulais, parce que le vieux que je trimbalais était bien trop usé, il me handicapait et m’empêchait de progresser. Alors c’était bien beau de vouloir jouer au Quiddicth, mais quand on avait pas du bon matériel, ça rimait à rien. Ne pas avoir un bon balai en Quidditch c’était comme jouer avec une balle dégonglée, ou écrire avec une plume aux résidus d’encre. Au final, on arrivait jamais à grand-chose. D’autant que lui Quiddicth, c’était un sport collectif ! Fallait pas se leurrer, je voyais bien que ça en dérangeait plus d’une, dans le club, que je ne puisse pas jouer correctement. Mais attention ! J’étais pas le genre à dire que c’était de la faute de mon balais si je jouais mal ! Juste que là, c’était vrai. Oh et puis je ne pouvais plus porter cette robe de sorcier, devenue trop petite et devenue un vrai chiffon au but de quatre années d’études –parce que les garces qui se moquaient ouvertement de ma gueule pourraient alors le faire très légitimement, même si remarquez, ça ne m’empêchera pas de leur envoyer un sort dans la tronche. Et puis, ce matériel de potion que j’avais détruit avec nos expériences, à Caleb et moi ! J’en avais, des choses, à racheter mais malheureusement, pas l’argent qui allait avec. Contrairement à pas mal des personnes que je connaissais à Poudlard, l’argent était toujours un problème. En l’occurrence, ma mère ne pouvait pas, et ne voulait pas d’ailleurs, me financer ce qui était en dehors de la liste de cette année. Sans parler de mes grands frères qui m’avaient regardés de haut en riant et en me disant qu’ils gagnaient leur argent, que je n’avais qu’à faire de même. On sait sur qui compter dans cette famille ! Je ne pouvais, évidemment, accepter l’argent de ma grand-mère, parce que ma mère était justement en de trop mauvais termes avec elle pour que ce soit correct. Je suis fidèle et loyale, et elle, elle refuse d’augmenter ma bourse de cette année ! N’importe quoi ! C’est à n’y rien comprendre. Elle m’a gentiment répliqué que j’avais l’âge de travailler –comme mes frères, on se demande de qui ils tiennent ceux là- et elle est retourné dans la cuisine.  Inutile de discuter, je ne tire jamais rien de ma mère.

Par chance, Candy, ma cousine, travaille depuis un moment comme serveuse dans un restau’ asiatique. Elle fait des petits boulots de ci de là durant l’été pour financer ses études et passer son permis. Il m’a simplement suffit de lui en parler pour que je trouve du travail ! J’avoue que c’est pas trop le truc qui m’emballe, de taffer pendant les vacances, parce que j’étais comme tout le monde, je préférais m’amuser, mais pour une fois, je devais bien être réaliste. Il me fallait ce balais. Et Par Merlin ! C’était vachement bien payé ! Avec deux soirées pareilles à servir des verres de champagnes chez les richards, je pouvais me payer la compile de chaudrons et avec trois autres, un nouveau balais ! Les soirées étaient spécialement longues mais je m’étais mise en tête que ça en valait largement la peine ! C’est exactement à ce moment que j’ai perdu toute notion de ma dignité. J’adoooore les riches ! Sans parler du riche, en particulier, qui organisait sa petite réception dans un des grands hotels de Londres ! Uniforme exigé pour les serveuses. Lors de mon entretien –oui, parce qu’à moins d’avoir choisi d’autres méthodes (et oui, on pense bien à cette méthode qui consiste à se mettre sur les genoux et non, je n’en dirais pas plus) pour se faire embaucher, comme tout le monde, j’ai passé un entretien- j’ai reussis à faire croire que j’étais serveuse dans le restau de mes parents depuis petite. Et oui, ça a marché. Surtout parce que le gars avait confiance en Candy et que j’ai réussis à passer le test sans faire exploser les six verres et que le gars avait vraimmment besoin de quelqu’un. Bref.

Arrivée à la reception, j’ai ouvert mes yeux comme des soucoupes. Alors ça, oui, c’était une sacrée soirée de richards ! Candy et moi mîmes nos tenues –si vous voulez tout savoir, je me trouvais plutôt sexy comme ça-, et elle partit à l’accueil pour accueillir les invités alors que je retournais en cuisine pour récupérer mon plateau de verres. Tout doux. C’est vraiment pas facile de tenir un plateau en équilibre, et même avec l’entrainement de Candy (hommage aux sept verres qui ont rendus l’âme), je marchais toujours un peu bizarrement, comme si j’étais sur un fil tout fin. Mais bon, j’y arrivais, et même si c’était déjà le soir –il commençait à faire nuit tôt-, je n’étais pas fatiguée, parce que la nuit, je la connais bien justement. D’habitude, j’étais plutôt branchée à être une invitée, et non pas à les servir mais bon, après tout, c’était un peu l’envers du décor et puis j’étais bien payer alors… Alors je m’en fichais bien, de devoir travailler pour gagner mon argent, gagner mon balai, puisque de toute manière, je n’avais pas le choix, n’est-ce pas ?

La fête battait son plein –enfin, c’était pas la super teuf non plus, hein, si vous voulez savoir, les richards ils ont un beau batons dans le cul- quand je m’approchais d’un groupe qui s’était nouvellement formé et qui, visiblement, avait besoin d’être recervit. Puisqu’aucunes autres serveuses n’était disponible et que je commençais à me les peler, moi, je leur apportais des verres. Un bonsoir discret, un petit sourire et la tête inclinée, ne pas prêter attention à la discussion (qui ça intéresse, la science-politique ?!), et récupérer les verres vides, les remplacer sur le plateau et filer. Facile. Je tournais et servis la femme qui était derrière moi auparavant, et, alors que je tendais la main vers l’homme qui était à ses côtés, en souriant toujours, je vis sa main s’arrêter en chemin. Eh oh, Pinnochio, j’ai pas tout mon temps moi ! Y en a qui ont besoin de gagner leur vie –depuis le temps que je voulais la sortir celle là- alors, le verre, fissa et je taille. Exaspérée, je relevais la tête, mon sourire effacé, les sourcils froncés.  

OH NON.

Des yeux aussi noirs que la nuit, des cheveux de jais, le teint tiré vers le jaune des asiatiques, un regard parfaitement connu, familier, habituel… Mon cœur sembla s’arrêter de lui-même, si bien que je le sentais pulser fort dans ma tête. En cet instant, il n’y avait plus que lui et moi. Plus que moi et lui. Cette seconde, qui sembla durer une éternité me paralysa, si bien que je ne pouvais plus rien faire. J’étais complètement confuse, un mélange de sentiments et de sensations contradictoires m’envahissant. Je sentis alors un frisson me parcourir entièrement en reprenant un tant soit peu mes esprits et un sourire impeccable s’inscrivit de nouveau sur mes lèvres. Mon cœur avait recommencé à battre, mes yeux s’activaient, je respirais. Ouf. Je fis attention de ne pas regarder le regarder deux fois dans les yeux et, tout en m’appliquant, je lui demandais :

-Je vous débarasse, Monsieur ? Je m’empare de son verre, je le pose. Un autre verre peut-être ? Il me remercie du bout des lèvres et je m’empare du dernier verre pour le lui tendre, alors qu’il me remercie encore. Je ne suis visiblement pas la seule a être tout à fait à l’aise. Tant mieux. Avec plaisir.

Je me retourne, je sens son regard sur moi, je fixe le mien devant moi, et sens encore des palpitations saccadées au niveau de mes poignets, de mes oreilles et de mon cou. Je me précipite vers les cuisines, trouve un coin solitaire et me pose contre le mur, tirant sur le col de ma chemise, le cœur battant la chamade. J’ai la nausée. Moi, Rita Minithya, Poursuiveuse, Miss Poufsouffle, j’ai la nausée. Je n’ai pas honte, je ne ressens pas de gêne. Je ne suis pas inhumaine, mais je n’ai jamais la nausée. Pourquoi, alors ? Un tas de pensées commencent alors à pénétrer mon esprit avec précipitations, comme si elles s’étaient toutes engluées par une toute petite entrée et qu’enfin, celle-ci avait explosée, provoquant un ras de marée.

Ohhh non, la honte. Enfin, non, pas la honte, juste… Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que sur toutes les soirées de cette foutue ville il fallait que ce soit lui ? Parce que c’était un richard aussi pardi… C’était-quoi-ce-bordel. Lui, mon ex, mon ennemi, mon… euh… camarade de classe sur lequel je louchais encore… était dans la soirée pour laquelle j’étais serveuse. La honte. Enfin, non, pas la honte ! Il ne manquait plus que j’ai honte de ma situation, tiens. Je soupire pour me calmer, parce que je suis en sueur. Mais par Merlin, qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Je fermais les yeux. Maintenant qu’il était là, je devais bien faire avec. Le mieux serait de l’ignorer. Plus de temps je l’évitais, moins je me mettais la pression, moins je me sentirais aussi.. bizarre. La dernière fois qu’on s’était vu, ça faisait déjà un bout de temps, son père m’avait virée de chez lui. Super ambiance. Et il y avait de grande chance que j’ai  à servir son père aussi. Faites que non ! Si ça se trouvait, c’était une soirée de Mangemorts ! Pourquoi fallait-il que ça tombe toujours sur moi ? Sans déconner, c’était pénible, ces coincidences… Et si James était là… ? Pas possible. Pas en public. Je sentis de nouveau mon cœur se serrer et mon pouls s’accélérer. C’était un bon raisonnement. Je sentis mes pieds défaillir et la nausée me repris.

-Minithya, t’es pas payée pour réchauffer les murs, ramènes-toi.

Je sursautais et me dépêchais de saisir le plateau que le chef me tendait et, avec horreur, je fus replongée dans la soirée, et sa musique classique devenu inquiétante à mes oreilles. Mon cœur ne cessait de cogner ma poitrine avec force, si bien que je n’entendais plus que lui. Et étrangement, alors que je regardais l’assemblée avec une toute autre vision, m’imaginant entourée de mangemort, alors que je me sentais trembler bien malgré moi, je savais que ces battements n’étaient pas uniquement dus à ma peur la plus profonde. Parce que, quelque part, je savais qu’ils étaient en partis causés par son regard sombre posé sur moi.

Mais je n’en tins pas compte, laissant l’obscurité m'envahir doucement, telle une goutte d'eau glacée qui vous coule le long du dos.



Dernière édition par Rita Minithya le Jeu 26 Déc - 20:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
Elève de 6ème année & Préfet



Masculin
Nombre de messages : 1271
Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars...
Date d'inscription : 18/02/2011

Feuille de personnage
Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ?
Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!!
Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...

Help me to understand the song of my heart [PV] Empty
MessageSujet: Re: Help me to understand the song of my heart [PV]   Help me to understand the song of my heart [PV] Icon_minitimeDim 3 Nov - 18:40

Debout devant le miroir de ma chambre d’hôtel, je me regardais depuis bientôt une heure. On pouvait lire facilement sur mon visage que quelque chose me rendait mal à l’aise, voir même me stressé. Cela se comprenait parfaitement. Il fallait que je sois parfait pour ce genre d’événement. En fait il fallait que tout soit parfait tout court. Cette soirée était très importante pour ma famille, mais pas seulement. C’était important pour le groupe de mon père, pour ses actionnaires, pour ses nombreux salariés… Autant dure qu’il y avait beaucoup de chose en jeu pour ce lancement qu’il n’y avait pas de place pour une seule erreur.
Mon père m’avait chargé de tout organiser. La conception, avec un expert, et l’envoie des invitations m’avait pris une semaine. Faire la moitié du recrutement des serveurs pendant mon grand frère qui s’était gentiment proposer pour faire celui des serveuses (on se demande pas vraiment pourquoi il voulait faire celui des serveuses sachant comment il est, c’est-à-dire un dragueur sans foi ni loi) m’avait pris deux semaines. Oui il y avait beaucoup de monde, en même temps vu la rémunération, je comprenais un peu pourquoi il y avait autant de monde. Ils allaient être mieux payé que moi, les bougres … Pour le reste mon père m’avait mis de côté, laissant mon frère faire. « Il a plus d’expérience que toi, mon fils comprend le. Tiens va me faire corriger ce rapport… » Voilà l’excuse qu’il m’avait donné. Plus d’expérience mon œil.
Maintenant vous comprenez pourquoi je suis aussi stressé. Bon je n’étais pas vraiment à plaindre vu que j’étais tout de même invité. L’heure tournée à une vitesse folle. Il me reste assez de temps pour descendre à la salle de réception avant que les invités n’arrivent. Je m’examinais une dernière fois dans le miroir près de la porte d’entrée et je rejoins mon frère devant l’ascenseur. On ne s’adressait pas la parole, il était aussi blanc que moi le pauvre. Il aurait dût me laisser tout gérer il aurait eu la conscience plus tranquille. Au moins avec une tête comme la sienne on pouvait être sûr qu’il ne disparaitrait pas de la réception pour une « affaire » un peu plus urgente, les filles allaient le fuir… On passait par la cuisine pour vérifier que les serveurs et serveuses étaient tous à leurs postes. On faisait confiance au chef pour les recadrés au cas où. Mais les voir tous nous rassurer un peu.
Je m’arrêtais quelques secondes pour respirer calmement afin de me calmer. Je devais me vider la tête de tout ce stress qui n’avait pas lieu d’être. Mais c’était très difficile avec tout ce monde qui gravité autour de moi. Le chef qui donnait des ordres à ces commis, le chef de salle qui expliquer ce qu’il avait à faire durant la réception à cette armée de serveurs tous vêtu de noirs, et mon frère qui me regardait fixement attendant surement que je rende mon déjeuner sur mes chaussures vernis. Oui cette atmosphère n’était pas idéale pour ce calmé. Si seulement je pouvais aller fumer une cigarette, cela me ferait surement un peu de bien.

« Aller p’tit frère, il temps d’rentrer en piste sinon le vieux va encore hurler comme un malade parce qu’on aura pris notre temps. Tu veux pas qui te gueuler dessus devant plus de 1000 personnes ? »

Je secouais négativement la tête. Non il ne valait mieux pas que je me fasse remarquer et puis une engueulade ferait du mal à cette soirée. C’était donc le moment d’y aller, j’emboitais le pas de mon frère qui venait de pousser la porte menant à la salle de réception. Elle était presque vide. Je saluais les quelques employés présent, et m’attardais un peu pour parler avec une jeune fille. Puis je rejoins, mon père ainsi que mon grand-père et mes oncles afin de les saluer. Le monde commença à arriver à ce moment et je dû les quitter. Je tournais de petit groupe en petit groupe afin de me présenter et de présenter le produit.
Je me retournais plusieurs fois pour voir si Jade, la jeune fille avait qui j’ai parlé plus tôt, me regardait. Apparemment elle était tout aussi occuper que moi. On avait commencé à travailler dans l’entreprise de mon père en même temps cet été et dans le même service, elle a l’accueil et moi en tant que secrétaire de mon père. Je pense que c’est ce qui nous a rapprochés. Ca et la pression familiale bien entendu. Elle aussi était sorcière et son père connaissait le mien depuis des lustres. Le seul truc, c’est qu’elle faisait ses études à Beauxbâtons. Les choses avançant, fin juillet on avait fini par se rapprocher assez pour faire vous savez quoi… Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin. J’aurais adoré que ma première fois soit avec Rita parce que c’était mon première. Mais le destin avait décidé qu’Allan, Jade et bientôt Anthonella lui aurait sa place. Bon très franchement je ne pense pas qu’un jour je le ferais avec Rita, on était bon amis et pas plus. Enfin, je pense, je n’étais pas trop sûr de cela, les sentiments ce n’est pas vraiment mon rayon alors je ne pouvais rien affirmer. Et puis en plus je n’avais pas le don de voyance même si j’étais plutôt douer en divination. Et je ne devais pas vraiment penser à ça en ce moment, surtout que j’étais en pleine conversation. Imaginer que le mot « sexe » ou « magie » sorte de ma bouche, ce serait le désastre total.
Alors je me concentrais de nouveau sur les personnes avec qui je parlais de … Golf … Oui de golf … Avec des français… Ce n’est pas vraiment le genre de conversation que j’ai l’habitude d’avoir, mais il fallait bien que je m’adapte. La majeur parti des gens ici étaient riches et moldus. Donc je me voyais mal leur parler de Quidditch ou de la politique du ministère de la magie. Donc voilà pourquoi je parlais de golf et non pas d’autre chose. J’aurais très bien pu parler de politique comme mon frère, mais le problème étant qu’à Poudlard je n’avais aucun accès à la politique mondial, et les seules choses que je connaissais de la France c’était les filles, Paris et les trois régions que j’avais visité avec ma mère et mon beau-père. Autant dire que j’étais très pauvre en culture française. Donc le golf était une valeur sure, un sport de riche comme dirait certains. Une serveuse s’approcha de nous afin de nous desservir de nos verres. Chose normale pour une serveuse me diriez-vous, c’est un peu pour cela qu’on les payait après tout. Mais alors que je tendais mon verre, je jetais un regard furtif pour savoir à qui j’avais à faire.

Ce n’était pas possible…. Pas elle !!!

Je restais tétaniser. Ces cheveux noir comme une nuit sans lune, ses lèvres douces d’un rose parfait, son odeur délicate et enivrante, cette silhouette fine, fragile et athlétique que l’uniforme m’était en valeur. Il n’y avait pas de doutes possible, c’était bien elle. Mais que faisait-elle là ? Elle travaillait à cette soirée ? Elle était venue prendre sa revanche sur mon père en sabotant la soirée ? Tant de question ce bousculer dans ma tête. Mes yeux restaient river vers elle, alors que les siens me fuyaient. Elle m’avait reconnu c’était évident. Même dans mon costume de pingouin, je restais celui qu’elle croisait dans Poudlard toute l’année. Mais pourquoi fallait-il que ce soit toujours hors des murs de ce château que nous nous rencontrions avec autant de surprise.

-Je vous débarrasse, Monsieur ? Nos mains se touchaient quand elle me prit le verre tendu, et un frisson me parcourut le dos. Quelle était cette sensation ? Un autre verre peut-être ? Mes lèvres bougeaient seules, la remerciant encore et encore. Avec plaisir.

C’est une fois qu’elle disparut de mon champs de vision que je reviens à moi et à cette conversation sportif. Mais je n’arrivais pas à me remettre dedans. Je pensais trop à elle pour ça. Et si Jade avait malencontreusement vu la scène ? Je tournais la tête vers cette dernière. Ouf… Elle était toujours aussi absorbée par sa conversation. Plus j’essayais de chasser Rita de ma tête, plus elle revenait. Au bout de quelques minutes, je finis par m’excuser et prendre congé de mes invités. Je me postais loin du regard de ces derniers, de Jade et de mon père aussi.
Et je me mis à balayais la salle du regard. Après avoir regardé à quatre reprises, je finis par la voir dans toute cette masse de personne. Elle s’approchait dangereusement de mon grand-père et de mon père par la même occasion. Si celui-ci se rendait compter qu’elle était là, il risquerait de piquer une colère monstre et cela allait gâcher toute sa soirée. Il ne fallait pas que je laisse cela se produire. Il en valait de l’intérêt de tout le monde. Je me pressais pour la rejoindre et je lui empoignait le poignet pour la tirer vers les cuisines afin que personne ne nous voie ou surprenne notre conversation.

« Que fais-tu ici ? Tu travailles ici, pour mon père ? »

Cela ne m’étonnait qu’à moitié qu’elle ait accepté pour des riches. Enfin pas vraiment pour des riches mais plutôt en tant que serveuse. Cela lui allait bien. Pas vraiment au niveau du caractère mais l’uniforme lui allait très bien. Tiens ça je l’ai déjà dit, non ? Malgré ce que j’avais dit plutôt, je me doutais bien qu’elle n’avait pas fait exprès de travailler pour mon père. Après le coup du diner, il fallait être complétement maso pour vouloir le recroiser. Mais enfin durant son entretient, elle aurait dût reconnaitre mon frère. Quoi que, il fût fort probable qu’elle n’est pas fait le lien entre nous. A part nos yeux asiatiques, lui et moi ne nous ressemblions pas. Mais que lui avait-il prit de l’avoir engagé ? Il savait qui elle était, et ce qu’elle représentait pour moi. C’était pour me faire du mal ou pour jouer cupidon qu’il l’avait engagé ? Parce que ce n’était surement pas pour ces talents de serveuse, elle avait l’air trop débutant pour ça.

« Attends, je n’ai … »

Ma phrase resta en suspend parce qu’elle repartit dans la salle, plateau en main. Je ne pouvais rien y faire. Maintenant qu’elle savait pour qui elle travaillait, est-ce qu’elle allait partir en laissant plus de travaille aux autres serveurs ? Ou continuer son boulot comme si de rien n’était ? Dans tous les cas, je devais retourner moi aussi dans la salle. Mon absence serait très suspecte. Et puis je devais veiller à ce qu’elle ne tombe pas sur mon père. Alors je me contentais de la regarder de loin tout en parlant avec de parfait inconnus.
Revenir en haut Aller en bas
Rita Minithya


Rita Minithya
Élève de 6ème année



Féminin
Nombre de messages : 1079
Localisation : Je sais où toi, tu es, coquin.
Date d'inscription : 10/09/2011

Feuille de personnage
Particularités: Oh, il suffit d'une petite étincelle pour que ça fasse BOUM! Ca vous donne une idée?
Ami(e)s: Oh, j'en ai des tttassss! Heureusement, j'en ai aussi des vrais.
Âme soeur: La pyrotechnie. Entre elle et moi, c'est la passion folle. On s'embrase, on s'enflamme et on se fout en l'air!

Help me to understand the song of my heart [PV] Empty
MessageSujet: Re: Help me to understand the song of my heart [PV]   Help me to understand the song of my heart [PV] Icon_minitimeJeu 26 Déc - 20:34

Plus j’attendais, plus je sentais le stress monter, encore et encore, si bien que j’en tremblais presque. Cette situation était é-p-o-u-v-a-n-t-a-b-l-e. Horrible. Affreuse. Grotesque. Pas une seule seconde je l’avais vu venir, et je m’en serais d’ailleurs bien passé, hein. Parce que, sur tous ces gosses de riches à Londres, il fallait que je tombe sur LA soirée option mangemort ? C’était même plus de la poisse, à ce niveau, c’était carrément le destin qui m’en voulait à mort ! A mort, c’était le cas de le dire, hein. Je soupirais pour tenter de me calmer, en marchant doucement pour me contrôler, mais mon cœur continuait de battre la chamade. Ok, calmos amigos, suffisait juste de reprendre les rênes. Et de potentiellement devoir affronter mon oncle, pseudo criminel (pseudo parce que la tentative avait été foirée). Rien que ça. Ou alors c’était parce que je sentais les yeux de Nathanael sur moi, et que je ne pouvais pas empêcher mon cœur de réagir à ce contact invisible? J’espérais fortement que non, alors qu’intérieurement, je priais que si, et ça chamboulait mon esprit. Je ne savais plus où donner de la tête. J’avais des frissons à la fois terrifiants et agréables. J’avais envie de pleurer et de sourire. J’avais envie de m’échapper puis de danser. Sauf qu’il ne s’agissait pas de ce dont j’avais envie. Il s’agissait de ce pourquoi j’étais ici, dans cette salle bondée de richards pété de tune que je devais servir.

Et de Nath. Comment pouvais-je me concentrer alors que je savais au fond de moi que je ne m’étais jamais remise de notre rupture ? Comment pouvais-je continuer à simuler la normalité quand je sentais mon corps me prouver ce que mon esprit tentait de dissimuler ? Comment pouvais-je gérer la peur et ce sentiment d’attirance en même temps ? Je ne faisais plus attention à la direction que je prenais quand une main saisie mon poignet libre et me fit faire marche arrière.

-Que fais-tu ici ? Tu travailles ici, pour mon père ?

Je regardais sa main tenant mon poignet sans me faire mal, et sentis mon cœur s’arrêter de battre, comme pour figer ce moment, comme pour me meurtrir un peu plus. Je détachais alors mes yeux pour rencontrer ceux de Nath, inquiet et semi-paniqué et répondit du tac au tac sans y prêter attention.

-J’ai l’air d’être une de ces blondasses décolorées? Je lui demande avec insolence avant de me corriger, car après tout, j’étais en colère contre le monde, mais ce soir, il ne m’avait rien fait, et je ne voulais pas déterrer le passé, pas alors qu’on avait fait la paix. Et puis mise à part leur tune, à ces filles de riches, je ne pouvais rien leur reprocher. C’était injuste de me comporter comme une garce sous prétexte que je flippais à mort. Désolée, je… Je regardais ailleurs, mal à l’aise à cause de notre proximité. Je ne me sens pas bien, ok, je continue pour toute excuse, ne sachant pas vraiment quoi dire, ni même comment expliquer mon comportement. Il devait bien comprendre que ça ne me plaisait pas du tout, cette situation. Si j’avais su… Je tente encore en haussant les épaules. Ecoutes, ça va aller, je dois taffer maintenant, je finis par dire, accumulant les bouffées de chaleur, les tic nerveux, l’angoisse et les fou battements de mon cœur.

-Attends, je n’ai …

Mais j’étais déjà partie, et loin, le plus loin possible de lui, tentant de me reprendre. Mais je n’étais pas bien, vraiment pas bien, et plus j’avançais, plus je sentais mes genoux faiblir, ma tête tourner, mes oreilles siffler, mon corps abandonner la partie avant mon esprit. Je tenais bon, néanmoins, en servant deux verres à deux hommes qui ne firent pas plus attention à moi, me semblait-t-il, jusqu’à ce que je me retrouve soudainement par terre. Le choc ne fut pas terrible, j’avais connu bien pire en Quidditch mais l’absence totale de douleur était inquiétante. J’entendis à grande peine les verres s’effondrer sur le sol à grand fracas, davantage parce que mon oreille était collée au parquet qu’ordinaire. C’était une catastrophe, mais je m’en fichais. Etonnement, je m’en fichais, tout simplement parce que j’étais incapable de faire le moindre mouvement. J’entendis pourtant une grosse voix exiger que je me relève, dépeinte d’inquiétude, et j’eus envie de le faire pour pouvoir l’insulter bien en face, mais même avec cette motivation mon corps refusait de répondre aux ordres. J’étais si bien par terre, les yeux presque fermés, toute molle, totalement impuissante. Totalement impuissante. J’étais en train de provoquer ce que j’avais tenté d’éviter. Tout le monde devait s’être retourné sur moi. Candy n’allait pas tarder à arriver, c’était sur. Heureusement, mes cheveux cachaient légèrement mon visage, et comme je n’étais pas la seule serveuse sud-coreene de la soirée –à croire qu’on les avait privilégiées-, il fallait voir mon visage pour savoir qui j’étais.

Je sentis alors qu’on prélevait mon pouls puis qu’on me soulevait. Mon bras passa au dessus des épaules bien batis d’un homme, semblait-il, alors qu’il passa le sien sur mon dos, sur mes côtes gauches. Ainsi, la tête baissée, mes cheveux cachant toujours mon visage, je marchais à grande peine, soutenue et guidée. Qu’importais de qui ils s’agissait. Un autre serveur ? Le cuisinier ? James ?! Ou bien… Nath ? Je ne voulais pas y croire, je ne voulais pas y penser. Je voulais simplement rentrer à la maison, calmement. Non, mieux encore, je voulais sortir prendre l’air, assise et paisible, loin de cette fête, loin de ce monde, loin de tout. Je voulais m’échapper d’ici. Et comme s’il lisait dans mes pensées, l’homme me guida dehors où il se décida enfin à me porter, et je m’agrippais à grande peine, encore dans les vapes. Au bout de quelques minutes, quand le fête sembla assez loin, il s’asseya je ne sais où, et me déposa à côté. Mon visage rencontra son épaule et pendant plusieurs minutes, je l’y laissais, prenant bien garde de ses instructions, alors que mes oreilles sifflaient encore un peu. Inspirer, expirer.

Evidemment, le fait que je me sente aussi à l’aise, soudainement, indiquait que je savais pertinemment de qui il s’agissait.

-Merci Nath, je murmure d’une voix faible et pleine d’une reconnaissance que je ne manifestais pas souvent. J’aurais dû quitter cette salle quand j’ai su qu’elle était pleine de mangemort, je continue presque ironiquement en regardant droit devant moi. Nous étions près des quartiers chics, juste en face d’une rivière doucement éclairée. C’était beau, apaisant.

Je ne parlais plus, ensuite, pendant plusieurs minutes, peinant à entendre ce qu’il me disait, ou me déconcentrant trop vite pour y prêter attention. Je commençais à me sentir beaucoup mieux, et la pointe d’inquiétude qui peignait sa voix me soulageait comme un bon advil après des maux de ventre. Mauvaise comparaison, mais même effet. J’étais fragile, pour la première fois. Vraiment fragile, sans ma grande gueule, sans mes batteries chargées à plein, sans mon assurance exécrable, probablement. J’étais une jeune fille perdue, affaiblie et recherchant le réconfort auprès de son ex, et je détestais ça. Je haissais cette position, et pourtant, je savais que je n’y couperais pas, et que ça me ferait du bien, pour une fois, d’admettre que ça n’allait pas. D’ailleurs, quand il me demander si ça allait ; probablement parce que j’étais trop affaiblie, encore, pour contrôler toutes mes pensées, je répondis :

-Non, je murmure après un long silence. Ca ne va pas, je murmure plus fort en laissant une larme couler sur ma joue.

Parce que ça n’allait plus. Ca n’allait pas. Ca ne pouvait pas aller. Ca n’irait pas. J’étais perdue, énervée, peinée, heurtée. Je souffrais.

-J’ai besoin de toi Nath, je continue d’une voix se brisant. J’ai besoin qu’on m’aide, et je commence à pleurer doucement, alors que mon cœur se soulevait et se pincait. Je me sentais plus légère, plus sereine d’avoir avoué ma faiblesse et de lui avait ouvert mon cœur. Mais je me sentais terriblement vulnérable, en cet instant, et avec un simple mot, il pouvait me briser le coeur, encore une fois.

J’avais besoin de mes amis plus que jamais. Je n’en pouvais plus, j’étouffais. Mais j’avais surtout besoin de lui, qui avait tout vécu avec moi, et qui me connaissait si bien. J’avais besoin  qu’il sache, qu’il me soutienne, qu’il me réconforte, comme le ferait toute personne avec un passif comme le nôtre. J'avais besoin de lui. Et peut-être que secrètement, j'espérais que c'était ça, la solution.

Revenir en haut Aller en bas
Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
Elève de 6ème année & Préfet



Masculin
Nombre de messages : 1271
Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars...
Date d'inscription : 18/02/2011

Feuille de personnage
Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ?
Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!!
Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...

Help me to understand the song of my heart [PV] Empty
MessageSujet: Re: Help me to understand the song of my heart [PV]   Help me to understand the song of my heart [PV] Icon_minitimeDim 29 Déc - 23:35

Je ne pouvais m’empêcher de la chercher du regard désespérément. Et une fois que je l’avais enfin trouvé, je ne pus plus la quitter. La sensation qui me transpercer était vraiment étrange, mystique et mystérieuse. Je ne l’avais jamais ressenti avant. Surtout pas en la regardant. Est-ce que j’étais encore amoureux d’elle ? Non, ce n’était pas possible… Quoi que, c’est peut-être pour cela que je n’arrivais pas à garder une autre relation… Enfin ce n’était pas le plus urgent pour l’instant, même si cet instant était magique et réconfortant, il fallait que je l’éloigne de mon horrible père.
Je la tirais vers un lieu plus propice à une discussion. Surtout plus reculer pour que personne ne nous voit et nous entende. Ce faible contacte me valut un frisson qui parcouru tout mon corps. C’était désagréablement agréable. Je ne pouvais pas clarifier les sensations qui m’envahissaient. J’avais l’impression d’être un enfant qui goûte pour la première fois à du chocolat… C’était juste wow, je donnerais tout pour que le temps se fige. Mais ce ne fut pas le cas.

-J’ai l’air d’être une de ces blondasses décolorées? Je restais scotcher sur place, après le bonheur voici le malheur. Je pensais que nous avions enterré la hache de guerre, mais à voir je m’étais trompé. Cela me fendait le cœur.Désolée, je…Oui… Je ne me sens pas bien, ok.

J’hochais positivement la tête. Je ne pouvais pas lui en vouloir de me sortir une excuse aussi bidon. Par contre son ton et son comportement, ça c’était une autre histoire. Si je le voulais je pouvais la virer. C’était une solution tout à fait envisageable. Mais je ne m’en servirais pas, pas pour protéger notre amitié. Non je savais qu’elle avait besoin d’argent, et je n’étais pas assez con pour retirer le travail à quelqu’un qui en a besoin. D’ailleurs je ne le ferais pas à n’importe quel serveur dans la salle.
Si j’avais su… Je n’aurais pas pris ce poste, finis-je à sa place dans ma tête. Oh que je la comprenais… Ecoutes, ça va aller, je dois taffer maintenant.
Je la vis partir par la porte que nous avions emprunté quelques minutes plus tôt. Je restais planter là quelques instants pour ne pas attirer l’attention en sortant juste après elle, et je repris mes activités avec un calme à me glacer le sang. Je gardais bien évidement un œil sur Rita. Elle me donnait mal au cœur à tituber ainsi. J’espérais que je ne l’avais pas trop troublé, et qu’elle allait bien malgré tout.
Pour moi aussi c’était assez troublant de la savoir ici. Dans les rues de Londres, cela me paraissait tout à fait normal que nos chemins se croisent par hasard, car maintenant nous habitions tous deux cette ville. Mais à une fête privée organiser par l’entreprise de mon père, c’était malsain, troublant, bizarre. Je croyais fortement au destin, surtout depuis que je suivais des cours de divination, mais là le destin avait dû avoir un grand coup de pouce d’une personne assez fourbe et narcissique pour ce prendre pour Cupidon. Je ne pense pas à ChaeRin mais à mon frère, Mickaël. Ce n’est pas parce qu’il a un nom d’ange qu’il peut prendre la place de Cupidon.
Petit à petit, je me rapprochais de lui. Je voulais savoir s’il l’avait exprès ou non. Même si comme je viens de le dire, j’optais fortement pour le fait exprès. Au moment même où j’allais lui demandé de m’accorder un moment, un grand fracas se fit entendre puis une grosse voix s’éleva. Mon frère et moi échangeons un regard, puis nous accourons vers la source de tout ce bruit. Rita était allongée sur le sol, et un homme totalement inconnu lui exigeait qu’elle se relève. J’avais une folle envie de lui coller mon poing sur la figure à ce monstre a forme humaine. Mais la main de mon frère sur ma tête me força à m’incliner…


« Veuillez nous excuser monsieur Jones.
-Ce n’est pas de vous que je souhaite des excuses, mister Oryon, mais d’elle…

On sentait le dégout et l’amertume dans ces paroles et l’envie de le taper devenait encore plus forte. Comme pouvait-il avoir aussi peu de respect pour quelqu’un et encore plus pour une femme.
-Nous vous assurons qu’elle ne vous causera plus aucuns soucis, monsieur, et nous vous offrirons un dédommagement… »


Un sourire s’afficha sur le visage difforme de l’homme. Il me dégoûtait. Mais point positive, grâce à mon frère on avait évité la crise politique. Tout le monde reprit ses activités comme si rien ne venait d’arriver, même ce gros lard de Jones était parti… Bien sûr mon père lui avait encore sa tête tournée vers nous. Il n’allait pas tardé à venir voir ce qui se passait. Il fallait vite que j'éloigne Rita d’ici. Mon frère s’empressa de prendra Rita dans ces bras. Allait-il vraiment la faire sortir d’ici à ma place ?

« Si c’est bien celle à qui je pense, emporte là dans ta chambre. Je le regardais un peu stupidement. Va je m’occupe de papa, et avec le choc elle ne saura pas que c’est moi qui l’ait sauvé de l’humiliation à vie, et c’est mieux ainsi, crois-moi… »

Comme pouvait-il savoir ça ? Mais je n’eus pas le temps de répondre, car  ni une ni deux, il me l’avait déposé dans les bras. Et moi, machinalement, j’avais pris le chemin de la sortie, sans me préoccupais de Jade ou des invités. Mon frère n’avait pas tort, c’était mieux pour moi qu’elle pense que j’avais œuvré à garder son honneur sauf, même si je me sentais abominablement hypocrite. En y repensant, je ne pouvais pas l’amener dans ma chambre. Mon père serait vite au courant avec le camera de sécurité, et il avait été très clair sur notre relation. Alors je pris un chemin tout à fait différent.
Je sortis du grand bâtiment et je parti loin. Assez loin pour que mon père ne nous retrouve pas tout de suite, et aussi il me fallait un endroit calme où elle puisse se reposer tranquillement. C’est alors que je vis une rivière. C’était l’endroit parfait, et tombait bien car je commençais à avoir mal au bras. Pourtant j’aurais tout donné pour qu’elle reste encore accrocher à moi. Cela me rappeler les moments où nous étions à deux. Et puis pour une fois que j’avais le rôle du sauveur et de l’homme, vous comprenez pourquoi je maudissais la faiblesse de mes bras.
Je la posais délicatement sur le banc, puis je m’installais à mon tour, posant sa tête sur mon épaule. Il fallait que je me montre à la hauteur de mon frère pour qu’elle n’y voie que du feu. C’était horrible comment je me sentais mal de lui faire ça, mais…. Mais je n’avais pas le choix.

« Reste comme ça un moment, et respire doucement… »

Ma voix était douce, presque maternelle. Je voulais qu’elle se sente à l’aise avec moi et surtout qu’elle se détende et se sente un peu mieux, même beaucoup mieux. Grâce à ma mère je savais un peu quoi faire dans ces cas-là. Mais je n’étais pas encore à sa hauteur.

-Merci Nath. J’aurais dû quitter cette salle quand j’ai su qu’elle était pleine de mangemort
« Et moi j’aurais dû te sortir de là plus tôt… »


Oui j’aurais dû. Mais je n’ai pas pu. Ensuite un silence s’installa entre nous. Je contemplais les étoiles, tout en écoutant sa respiration qui devenait de plus en plus normal. Même si cela avait durée quelques secondes, je ne pouvais pas lui mentir.

« Tu sais… Ce n’est pas moi qui … Je marquais une petite pause, comme pour chercher mes mots… Qui t’es sauvé de cet homme, c’est mon frère… Tu dois me trouver minable n’est-ce pas ? »

Un profond silence s’installa de nouveau. Je savais que je venais de la décevoir, mais je ne voulais plus lui mentir, même si les mensonges pourraient m’apporter pas mal d’honneur. J’avais vu le résultat de bien nombre de mensonges sur certaines personnes, et je peux dire avec certitudes que cela ne servait à rien. Alors au risque de perdre son estime, je préférais être honnête. Maintenant il fallait que je m’assure de son état de santé, car c’est ce qui me préoccuper le plus en ce moment. La voir aussi pale me faisait terriblement mal au cœur, encore plus que je ne l’aurais cru il y a quelques temps.

« Est-ce que ça va ? »

Un nouveau silence se mit en place. A croire que l’endroit n’était pas aussi bien que cela. Ou bien il portait à la réflexion ce qui expliquait ses silences incessants.
-Non. Ca ne va pas. J’ai besoin de toi Nath. J’ai besoin qu’on m’aide
Je la regardais tristement. Alors elle souffrait autant que ça. Je me disais bien que son comportement n’était pas aussi bien que cela. Depuis combien de temps était-elle dans cette état ? Elle avait besoin de moi, alors j’allais devenir son journal intime. Cela allait me rapprocher un peu d’elle, comme avant. J’étais prêt à l’écouter, à la soutenir et la conseiller. Oui j’étais enfin prêt à devenir un véritable ami pour elle. Je lui devais bien ça après tout ce qu’elle avait fait pour moi.

« Dis-moi tout tes malheurs, je suis prêt à t’écouter et devenir un véritable ami pour toi, lui dis-je calmement tout en lui séchant ses larmes. Moi aussi j’ai besoin de toi Rita… »
Revenir en haut Aller en bas
Rita Minithya


Rita Minithya
Élève de 6ème année



Féminin
Nombre de messages : 1079
Localisation : Je sais où toi, tu es, coquin.
Date d'inscription : 10/09/2011

Feuille de personnage
Particularités: Oh, il suffit d'une petite étincelle pour que ça fasse BOUM! Ca vous donne une idée?
Ami(e)s: Oh, j'en ai des tttassss! Heureusement, j'en ai aussi des vrais.
Âme soeur: La pyrotechnie. Entre elle et moi, c'est la passion folle. On s'embrase, on s'enflamme et on se fout en l'air!

Help me to understand the song of my heart [PV] Empty
MessageSujet: Re: Help me to understand the song of my heart [PV]   Help me to understand the song of my heart [PV] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 15:26

-Reste comme ça un moment, et respire doucement…

Je posais ma tête fatiguée sur son épaule et me laissais inspirer et expirer lentement et profondément. La nuit était apaisante. Sa voix familière tait apaisante. Je voulais rester là aussi longtemps que possible. Je voulais qu’on continue à regarder dans la même direction un moment sans se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer autour de nous. Pour une fois je souhaitais être seule dans la nuit qui m’environnait, avec pour seul compagnon une des personnes qui me connaissait le mieux.

Parce que sur un seuil de poisse, j’étais au moins à 12 là… ! Toute cette soirée puait, et ça ne faisait que s’accumuler, encore et encore, et j’avais l’impression d’être au milieu d’un tourbillon sans pouvoir saisir son sens de rotation. J’étais perdue, lassée, je me sentais étouffée, j’avais envie de hurler et de m’en aller. Et de l’autre côté, je voulais rester ici, m’écrouler pour ne plus bouger, et puis abandonner. Je n’ai jamais été très courageuse, ni vraiment tenace. Ça ne fait pas partie de mes qualités, et j’en ai conscience. D’autant plus maintenant que je suis au bord du précipice. J’ai envie de tout lâcher. Voilà, c’est tout, je suis une lâche. Je m’en fous. Je ferme les yeux et tente de profiter du silence de la nuit. J’ai pour habitude d’aimer l’obscurité pour m’y cacher, pour faire la fête et y adorer autant le boucan que le silence mystérieux et tendu. Cette fois, c’est un silence apaisant et plat de sensation qui m’habite. Et je l’apprécie étonnement. J’aime ce silence et le sentiment que j’en tire, en sentant le corps de Nathanael pulser doucement à côté du mien.

-Et moi j’aurais dû te sortir de là plus tôt…

« Tu n’es pas ma mère » ais-je envie de lui répondre, mais je me retiens. Ce n’était pas de sa faute, et je ne l’avais pas attendu de lui. Il n’y était pour rien. Ca, c’était le role de mes parents, et puisque ma mère se fichait depuis belle lurette de ma vie d’adolescente, je ne savais pas trop quoi en penser. Ca faisait étrange, que quelqu’un s’excuse de ne pas s’être occupé de moi correctement. Mon cœur se réchauffe et je laisse une douce fumée apaiser mon cœur et mon corps. Ca me plait. De voir que l’on se préoccupe de moi. Quand j’ai dit à ma mère que j’allais travailler ce soir, elle ne m’a pas répondu. J’ai l’impression de ne pas exister chez moi, de ne pas être désirée. J’aimerais que ça ne me touche pas, mais quelque part, j’essaie de la faire réagir. Mes bêtises à répétition à Poudlard ne la font que me rejeter un peu plus. Pourtant je suis presque sure qu’elle ne lit pas les lettres qu’on lui envoie. Elle doit cependant en recevoir beaucoup. Je ne suis pas maltraitée. Je suis… négligée, je suppose.


-Tu n’y es pour rien, je murmure calmement pour le rassurer.

Nath se dandina un peu, semblant gêné puis pris une inspiration.


-Tu sais… Ce n’est pas moi qui … Qui t’es sauvé de cet homme, c’est mon frère… Tu dois me trouver minable n’est-ce pas ?

-Peut-être que c’est ton frère qui devrait me consoler alors
, je ris doucement pour me moquer de lui et de son excès de culpabilité habituel. Je pose ma main gauche sur son bras droit. J’en ai attendu trop de toi, Nath, je me suis fait des illusions, je murmure en froncant les sourcils. J’ai voulu que tu sois fort et courageux, je continue sur la lancée, mais je ne peux pas exiger d’une personne qu’elle soit quelqu’un d’autre, je baisse les yeux.

Parce que j’avais compris. Ce qui clochait, chez nous, c’était aussi moi. Beaucoup moi. J’en avais tellement attendu de Nath que j’en avais oublié qu’il restait lui-même depuis le début. J’avais tenté de créé une version à mon image améliorée de lui, alors que je n’aurais pas dû. Je m’étais baignée dans une illusion, et la réalité ne m’avait pas plu. J’avais été stupide d’en vouloir plus que ce que je n’avais au lieu d’accepter la réalité. Parce que si Nath n’était pas aussi téméraire et courageux que je l’aurais souhaité, il avait beaucoup d’autres qualités. Il était gentil et attentionné avec ses amis, et c’était d’ailleurs pour cette raison que j’en étais tombée amoureuse. Passer du temps avec lui auparavant était apaisant et simple. Tout comme cette nuit sans voiles. Nous étions vrai entre nous. Mais James avait été le révélateur de nos différences et nous n’avions pas tenu le coup. Je pense que c’est à cause de notre jeune âge.  

-Tu n’as pas à t’en vouloir d’être différent de ton frère
, je continue, mais j’aimerais pouvoir compter sur toi s’il n’est pas là un jour, j’avoue en fermant les yeux.

Je ne voulais pas le brusquer, mais puisque nous y étions, autant clarifier ce qu’il clochait. J’avais besoin que Nath soit là si je n’allais pas bien ou si j’étais en danger. J’avais besoin de pouvoir compter sur lui comme un véritable ami. Peut-être qu’il n’était pas très courageux, dumoins, pas comme son frère, mais il pouvait tenter de le devenir un peu pour ses amis. Il ne devait pas tout changer, il devait simplement s’améliorer. Parce qu’il est franc et loyal, je n’en doute pas. Mais si on ne peut pas compter sur un ami, on continuera à lui en vouloir longtemps. C’était important qu’il devienne un peu plus brave.

-Dis-moi tout tes malheurs, je suis prêt à t’écouter et devenir un véritable ami pour toi. Moi aussi j’ai besoin de toi Rita…

Il m’essuya les larmes en tournant délicatement ma tête vers la sienne. Je le laissais faire en le regardant dans les yeux.

-J’ai peur Nath, j’avoue soudainement en le fixant, effrayée, dans les yeux. J’ai peur de ne pas être suffisamment forte face à James, ma voix déraille et je sens mes yeux s’embuer de nouveau. J’ai peur que ma mère me déteste.  Que les élèves de Poudlard me rejettent aussi, je continue d’une voix cassée par l’émotion. J’avais tellement peur de ne pas être une assez bonne sorcière étant donné que je n’étais pas une assez bonne moldue. J’ai tellement peur de ne pas trouver ma place, et je ferme les yeux de douleur alors que mes épaules s’affaissent et que je me sens plus nue que jamais.

Jamais je n’avais parlé de ces problèmes à personne. Je les avais moi-même ignorés parce que je n’avais pas la force de les écouter. J’étais terrorisée. Je n’étais pas la fille forte et sans soucis de Poudlard. Je me donnais une apparence qui me plaisait parce que je n’assumais pas d’avoir des faiblesses. Je ne supportais pas que l’on ne m’aime pas. Je voulais qu’on m’adore et j’étais capable de tout pour. Je voulais qu’on me remarque. Que l’on voit que j’existe, qu’on veuille faire comme moi et qu’on me prenne comme modèle. Je voulais m’amuser et vivre, je voulais qu’on m’envie. Au moins dans le monde sorcier.

-Alors tu vois, enfaite la peureuse, c’est moi
, je murmure en joignant mes deux mains.

C’est peut être pour ça que j’avais toujours autant exigé de Nath. Parce que je savais que des deux il en fallait au moins un pour porter l’autre. Hors, je savais egalement que je n’en était pas capable puisque je ne pouvais même pas me porter toute seule. Alors j’exigeais de Nath toujours plus sans me soucier de ses sentiments. Et je ne le regrettais.

-Qu’est ce qui s’est passé, Nath… Et je relève les yeux vers lui. Entre nous, qu’est-ce qu’il s’est passé pour que ça rate comme ça? Je lui demande sincèrement.

Sans feux ni artifices, j’avais l’impression de renaitre. J’avais la sensation, cette nuit, d’être redevenue une petite fille de son âge. Simple, authentique. C’est comme si je découvrais la petite moldue cachée au fond de moi. Je voulais réellement que l’on s’éclaire, Nath et moi. Je voulais que l’on se dise la vérité dans les yeux. Parce qu’il y a un an, nous avons brisé notre histoire d’amour en même temps que notre amitié. Parce que James nous a brisé tous les deux. Peut-être que j’avais déjà la réponse à ma question. Je savais pourquoi ça avait raté, mais je voulais l’entendre de sa bouche.
Alors je me laissais doucement à être cette petite fille simple en quête d’attention, avant que je ne redevienne la fille qui n’a aucun problème, aucune faiblesse et aucun regret.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé





Help me to understand the song of my heart [PV] Empty
MessageSujet: Re: Help me to understand the song of my heart [PV]   Help me to understand the song of my heart [PV] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Help me to understand the song of my heart [PV]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» "Favorite Song." [S.]
» [PARTENAIRE] Song of the Gears
» Because silence can break your heart [C.C]
» My heart is a room for you to hide [S.H]
» Cathedrals in my heart (Emmy)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Monde extérieur :: Londres, partie moldue :: Habitations-
Sauter vers: