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 « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI

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Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
Elève de 6ème année & Préfet



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Localisation : Why so serious ? Avec mes chocolats sur Mars...
Date d'inscription : 18/02/2011

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Particularités: Je peux vous prouver par A+B que les aliens existent vraiment... C'est fou n'est-ce pas ?
Ami(e)s: Les aliens.... Et les aliens... Quelque chose de réelle, dites-vous ? Mais les aliens sont bien réels, regardez X-files voyons !!!
Âme soeur: L'amour c'est un rituel élaboré avec ses épreuves, ses hauts et ses bas, ses larmes et ses tornades...

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MessageSujet: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeMer 4 Juil - 17:47

- Les hôpitaux c'est comme toi aujourd'hui, ça me fait peur -

« Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI 3081730281_1_9_66Mzh2ar


Hier fut l’un des pires moments de ma vie. J’avais vu ma petite amie, enfin mon ex-petite amie, se faire torturer par le plus tordu des mangemorts que l’on est été donner de voir. Enfin hier c’était hier et aujourd’hui eh bien c’était aujourd’hui. Je m’étais levé très tôt pour pouvoir me préparer psychologiquement à la façon dont j’allais lui parler, comment j’allais essayer d’être naturel malgré ce qui s’était passé, ce que j’allais faire, pourquoi je faisais cela et surtout pourquoi j’allais lui rendre visite. Je pris vite ma douche et j’enfilais mes vêtements le plus vite possible.
Je ne savais pas pourquoi j’allais là-bas, c’était un territoire ennemie, pas par rapport à Rita, mais à cause de ma mère. Elle travaillait là-bas, je n’avais pas vraiment envie de la croisé, mais bon je ne pouvais pas laisser Rita seule dans cette chambre d’hôpital, elle avait besoin de visite, de soutien et surtout que l’on lui fasse oublier ce qui s’était passé. ChaeRin aurait été plus apte que moi à cette tache mais j’étais l’amie de Rita et je l’aimais. Voilà le problème je l’aimais encore, et comme je l’aimais, je ne pouvais pas la voir souffrir. J’étais vraiment trop gentil.

Je pris quelque affaires et parti pour Saint-Mangouste. Je parlais au mannequin dans la vitrine, les passants devaient me prendre pour un fou. C’était évident quel personne saine d’esprit irait parler à un mannequin dans vitrine d’un vieux magasin en travaux… Aucune. Seuls les fous feraient une chose pareille, ou bien les sorciers qui voulaient aller dans un hôpital bien cacher des yeux indiscrets des moldu. Bon pour être honnête je ne me trouvais pas très saint d’esprit. Je croyais au extraterrestre, je parlais parfois seul, je faisais des trucs vraiment étrange pour le commun des mortels et surtout je m’amusais à faire des trucs très enfantin pour un garçon de 13 ans.
J’étais du genre à tirer les nappes lors des mariages, mettre des limaces dans la salade du repas, changer le sel en sucre… Et j’en passe. J’étais un véritable monstre, mais qu’est-ce que les gens pouvaient m’adorer. A dire vrai, je pense que mes parents regrette de m’avoir envoyé à Poudlard, car j’apprends des sorts mais généralement je m’en sers pas pour faire que le bien à l’école. Après je ne suis qu’un enfant cela me passera peut être durant les vacances, ou pas. Vu que j’avais déjà prévue mes vacances et cela aller être mortellement marrant. Enfin le pire c’était pour mon père, c’est lui qui allait devoir me supporter pendant deux mois, ma mère, elle, s’était seulement une semaine au max deux alors je crois que je vais me tenir à carreau.

Le mannequin me dit que je pouvais enfin mettre mes petits pieds à l’intérieur du bâtiment, après avoir vérifié qu’il n’y avait vraiment personne, j’entrais à l’intérieur. Saint Mangouste, combien de fois j’ai pu entendre ce mot dans la bouche de ma mère. D’ailleurs je soupçonnais son amant de travailler ici, sinon elle nous aurait tant parlé de son travail. Cet hôpital, je le connaissais plutôt bien même un peu trop bien. La blonde au comptoir d’accueil me fit des sourires, mais je ne lui répondis pas et me dirigea là où je devais me rendre.
Quatrième étage, surement l’un des pires mais aussi l’un des plus rigolos. Combien de fois j’avais pu rire des gens qui étaient sous le coup d’un sort. Aujourd’hui je rigolais un peu moins, parce que je rendais visite à l’une d’entre elle. Seul problème à l’horizon, je ne savais pas dans quelle chambre elle était. J’interpellais les guérisseurs et les médicomages que je trouvais mais à chaque fois j’avais le droit à des « Tu es venu avec ta mère ? » « Comment vas-tu ? » ou bien « Demande à ta mère !!! ». A voir j’aurais dû être un peu plus gentil quand je venais des journées entiers ici, à croire qu’ils n’ont jamais été enfant.
En parlant de ma mère je la vis arriver en face de moi. Je ne voulais pas la voir mais je pense que je n’avais pas vraiment le choix. Après un moment d’hésitation, je me dirigeais vers elle. Elle avait une robe blanche avec des fleurs roses. Une horreur pour mes yeux, enfin au moins elle avait changé d’homme mais pas de style vestimentaire, c’était plutôt une bonne chose. Je vis un sourire magistral s’affichait sur son visage, elle avait l’air contente de me voir, moi ce n’était pas trop le cas.

« Mon poussin, ça va ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
-Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça devant les gens…
-Ne fais pas le timide, mon petit bonhomme. »


Au voir elle n’avait pas du tout changé, toujours prête à me mettre la honte à la première occasion. Je ne pense pas qu’elle se rendait bien compte de ce qu’elle disait, et je me dis que ce n’était pas plus mal de moi la voir. Je soupirais profondément alors qu’elle me regardait avec ses yeux bridées similaire au miens.

« Maman, tu ne sais pas où est la chambre de Rita Minithya ?
- Rita Minithya ? La petite sorcière qui a été admis hier ?
-Nan, le chien du voisin qui s’est pris une vitre il y a trois semaines. Ben bien sur une sorcière qui s’est fait admettre hier.
-Oh lala qu’est-ce que tu peux être susceptible parfois mon garçon. Elle est chambre 58, pourquoi veux-tu voir cette demoiselle ? C’est une de tes amis ? Ou ton amoureuse ?
, dit-elle en me tirant la joue
-Pour me moquer d’elle et la torturer un peu plus, et non c’est juste un jouet parmi tant d’autre…
-Tu es sérieux, si c’est vraiment pour cela je ne peux te laisser entrer.
-Mais bien sûr que non maman, elle est dans la même maison que moi, je veux juste voir comment elle va et lui tenir compagnie. Tu crois vraiment que je suis aussi méchant ?
-Avec toi plus rien ne m’étonne. Aller, j’ai du travail, tu diras bonjour à ton père pour moi. »


Sur ses mots, elle m’embrassa sur la joue. Encore heureux qu’elle ne mettait pas de rouge à lèvres. Et puis elle n’avait même pas idée à quel point j’étais de mauvaise humeur depuis qu’elle était partie de la maison. Je veux bien dire à mon père bonjour, mais à ma petite sœur je lui dis quoi. Maman t’a oublié… Elle peut rêver je ne servirais pas t’ entremetteur. D’ailleurs vu le sourire qu’elle affichait, elle avait dû nous oublier. J’avançais calmement dans le couloir jusqu’à la chambre indiquer par mon horrible mère. Par ailleurs on pouvait l’entendre râler sur un patient depuis le couloir. Il faut dire elle a jamais eu un caractère facile à vivre, un peu comme tout le monde. Enfin c’est ma mère quoi.

J’entrais doucement dans la chambre. Elle était lugubre et sentait le désinfectant à 400 km à la ronde. Autant dire que je n’aimais pas spécialement les chambres d’hôpitaux. C’était blanc, moche, ça sentait pas bon et le pire c’est quand il fallait la partager. Heureusement pour Rita elle avait hérité d’une chambre individuelle. Je jetais un coup d’œil discret sur la feuille de soin au pied du lit. Le nom du docteur était celui de ma mère, pas étonnant qu’elle se souvienne de Rita alors.
Oui je devais lui accorder elle avait une très mais vraiment une très très bonne mémoire. Mais quelque chose me fit perdre mon sourire, elle utilisait son nom de jeune fille. Bon le divorce était prononcé mais quand même, elle aurait pu le garder d’ailleurs elle devait l’utiliser depuis un bon moment déjà. Je soupirais avant d’aller mettre les fleurs que j’avais apportées dans un vase. Bien je m’installais sur une chaise, regardant Rita dans les yeux. J’avais envie de pleurer à la voir allonger dans ce lit, mais je ne pouvais pas.
« Comment tu te sens ? »


Dernière édition par Nathanaël Oryon le Sam 3 Nov - 16:11, édité 1 fois
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Rita Minithya


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Particularités: Oh, il suffit d'une petite étincelle pour que ça fasse BOUM! Ca vous donne une idée?
Ami(e)s: Oh, j'en ai des tttassss! Heureusement, j'en ai aussi des vrais.
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MessageSujet: Re: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeSam 7 Juil - 12:24

- Rita & Nath
J'ai l'impression d'avoir le coeur et le corps en milles morceaux, s'auras-tu me pardonner un jour? -

« Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Scaled.php?server=688&filename=tumblrlod00ipgh41qinidk



Des éclairs de lumières frappaient mes yeux à chaque fois que je tentais de les entrouvrir. Où étais-je? Cette odeur trop prononcée de propreté me rappelais notre appartement de Londres, ce qui n'était pas forcément pour me réjouir, mais il était vrai que voir ma famille me réchaufferais le cœur. Alors, étais-je chez moi? La pièce était peut-être trop illuminée, l'odeur trop forte. Je me concentrais sur mon ouïe et il me semblait que mes oreilles étaient bouchées, à moins qu'elles soient recouverte. Je tentais un geste pénible pour en savoir plus, toujours aveuglée mais impossible de bouger une seule partie de mon corps. Paralysée entièrement je commençais à paniquer quand soudain je sentis une main prendre mon pouls, des ondes et... plus rien.

Je tentais une nouvelle fois de reprendre connaissance, j'avais un mal de chien, des fourmis dans les jambes, la bouche pâteuse et je commençais à me demander combien de temps j'étais restée allongée comme ça, sans bouger. Ne pouvant toujours pas bouger, je tentais de m'adapter à la lumière de la salle quand subitement, un flot d'image me traversa l'esprit. Par surprise, je me mis à gigoter inconsciemment sur mon lit, les mains le longs du corps comme attachée. Un visage, devant moi, une baguette sur la tempe, j'avais l'air terrorisée, je suffoquais, l'homme semblait avoir une énorme éraflure sur la joue droite, et furieux, il avait un sourire sadique sur le visage. J'étais littéralement mortifiée et il sembla prononcer des mots, ceux que je devinais en lisant sur ses lèvres en sang, et, sa baguette sur mon cou, je sentis soudainement une douleur vive qui me fit m'écrouler sur le sol, me tordant de douleur, les mains agrippées à cette partie de mon corps de laquelle semblait couler une marre de sang. Je mourrais à petit feu, je m'étouffais avec une propre sang, je crachais, j'hurlais tandis que c'était mon bras qui était en feu. J'ouvris soudainement les yeux, paniquée, essoufflée et terrorisé, réalisant que ce n'était qu'un cauchemar. Ou un souvenir ...

Alerté par mes speudo hurlements lors de mon sommeil, qui ressemblaient d'avantage à de faibles soupirs et gémissement, quelqu'un sembla s'occuper de moi. J'avais les yeux humide qu'on m'essuya avec un mouchoir, j'entendais mieux désormais et je distinguais les bruits de pas, les discussions à travers les murs et les portes. Non, je n'étais pas chez moi, ça ressemblait d'avantage à un lieux public. Alors pourquoi? J'étais peut-être malade, j'avais fait un accident... puis je me rappelais ce sourire sadique, cette douleur, Nath, Cameron et... oui, j'étais là parce que j'avais rencontré James. Alors... alors j'étais encore vivante! Cela m'arracha un faible sourire car soudainement je m'étais rendue compte que si j'avais mal, si je souffrais, effectivement, je ne pouvais être que vivante. J'ouvris doucement les yeux et petit à petit, m'adaptant à la lumière, je distinguais la pièce blanche et le tas d’instruments étranges installés à moi. On se serait presque cru dans un laboratoire. Je tentais de me redresser sans grands succès, m'arrachant un gémissement et je vis une femme, magnifique si je pouvais me permettre, me regarder, un sourire aux lèvres et me dire simplement.

-Repose-toi, je reviens bientôt.

J'hochais la tête comme je pouvais mais j'avais du mal à détacher mes yeux de cette femme. Une coréenne surement, avec des yeux qui m'étaient tellement familiers. Ceux de Jay, ou ceux de Nath? C'était étrange, c'était les deux seuls garçons que je connaissais qui avaient de tels yeux, et ce visage également, c'était troublant, je devrais en parler à Nath. Je retournais la tête vers le plafond et vers la sorte de télé installée près du mur, sur laquelle un match de Quidditch semblait se débattre. Absorbée, je ne le lâchais pas des yeux et durant deux heures, je retrouvais ma passion, mon excitation pour le Quiddtich. Cela me manquait terriblement! J'entendis alors des bruits de pas s'approchant de ma porte et curieuse me retournais vers celle-ci. La porte s'ouvrit et je fus surprise de voir un bouquet de fleur passer l'embrasure. Précipitamment je fermais les yeux, faisant mine de dormir, pour je ne sais quelle raison d'ailleurs et entendit les bruits de pas s'accentuer jusque moi. Le bruit du plastique froissé emballant les fleurs raisonna à ma gauche, posées sur mon chevet vu le bruit d'un vase posé dessus et un soupir. J'ouvrais les yeux péniblement, faisant mine de me réveiller et affrontais avec un mélange de sentiments confus les magnifiques yeux de Nath. J'étais heureuse que ce soit lui et pas quelqu'un d'autre, quoique, j'aurais voulu avoir la visite de Chaerin, de Ruby ou encore Daphne, qui je l'espérais, pensaient à moi...

« Comment tu te sens ? »

Je pouvais lui dire que tout allait bien mais ça crevait les yeux que non. J'ouvris la bouche et tentais de dire: "Ça pourrait aller mieux" mais je crois que cela donnait plus "A ait er ieu", ce qui entre nous n'est pas très compréhensible. Avoir Nath à mes côtés était d'une réconfort infini, je me perdais dans ses yeux anxieux et émues, dans lesquelles je pouvais voir que je lui avais fait de la peine, que je lui manquais -du moins, était-ce peut-être mon imagination-, que quelque part, il m'aimait toujours, même après ce que je lui avais fait. J'avais été abominable dans l'espoir qu'il m'abandonne, il s'était montré furieux et j'avais aggravé la situation, mais je ne sais pas pourquoi, le soir où James m'avait piégé, il avait été là. Ce soir là me semblait être à des années lumières mais peut-être était-ce hier même que cela était arrivé. Nath n'était pas en très bon état non plus, quelques égratignures de rien du tout, mais les yeux fatigués. Je sentis mon cœur battre anormalement vite et retrouvais se sentiment que j'avais craint de perdre pour toujours. L'amour. C'était aussi compliqué que je l'avais imaginé, mais Nath et moi, on s'aimait différemment. On s'attachait l'un à l'autre de peur d'être abandonné, de peur de tout perdre et peut-être était-ce cela qui nous avait tant rapproché.

-Mieux...articulais-je faiblement. Mais une question me taraudait l'esprit et je devais savoir, absolument! Tu... tu m'aimes... toujours? continuais-je difficilement car chaque mots me causaient une douleur au niveau des poumons et aussi dans mon cœur.

Cette question était dure à posée, sa réponse était encore plus difficile à encaisser. Je savais que Nath pardonnait difficilement, mais j'avais encore l'infime espoir que malgré tout cela, il ne m'ait pas oublié, qu'il n'ait pas mis une croix sur nous, qu'il m'aime encore au fond. je voulais une deuxième chance, je voulais qu'il reste près de moi, toujours.


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Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
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MessageSujet: Re: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeMer 11 Juil - 23:30

« Comment tu te sens ? »

Comment tu te sens ? Comme si elle allait me dire : - oui ça va bien tu veux que l’on aille courir un marathon-. Non mais sérieux ce que je pouvais être bête parfois. Elle allait mal et cela se voyait. Elle était allongée dans ce lit avec tous ces bidules autour d’elle. Je qualifiais le matériel médical de bidule, parce que je n’avais aucune, ou alors une très vague, idée de ce que cela pouvait être et surtout à quoi cela servait, à part aider la personne alitée bien entendu. C’était en parti ma faute si elle était allongée là. J’aurais tout donné pour que ce soit moi. Hier j’aurais dû être son héros, mais ce ne fut pas le cas. Je pense que cela se voit.

Pour ma part je n’avais que quelques blessures sans importance mais qui allait quand même me permettre de rater les cours pendant une semaine. Et je pense que cette semaine j’allais la passer à son chevet. Je souffrais de la voir étendu là. On dirait un légume qui attendant d’être mangé. Elle essaya de parler, mais ce qui sortait de sa bouche ressembler à du morse, ou à du langage de nouveau-né ou encore à la langue alien. C’est ça, en fait elle était un alien caché dans un corps d’humain, comme ceux que l’on voit dans ManInBlack…

Franchement il allait être temps que j’arrête les films de sciences-fixions. En plus ce n’était pas le moment approprier pour parler de cela, quoi que la chambre ressemblait étrangement aux vaisseaux spatiaux des extraterrestres, les hôpitaux étaient peut-être des vaisseaux géants… NON, non et encore non. Je ne devais plus pensé à cela. Ce qui était important c’était l’état de santé de Rita, pas les extraterrestres ou je ne sais quoi d’autre. J’aurais tout le temps de réfléchir à la question une autre fois.

Je frottais doucement mes yeux. Qu’est-ce qu’ils pouvaient me piquer. J’avais sommeil, mais je m’efforçais de rester éveiller pour elle. D’ailleurs c’était aussi pour elle que je n’avais pratiquement pas dormi. Je dis pratiquement parce que quand mon père était venu me chercher aux urgences, je dormais et je m’étais réveillé quelque minute après notre arriver chez moi. Enfin en même temps, j’étais tellement mort d’inquiétude que c’était plutôt normal que je n’avais pas dormi. Et dans cette chambre trop éclairé à mon gout, je n’allais certainement pas dormir. Et puis j’étais venu lui rendre visite pas piquer un somme.

Mon cœur battait très fort, et le sien aussi vu comment l’appareil avec les graphiques similaires à ceux des calculettes oscillé. Soit elle était très nerveuse, soit elle était encore amoureuse de moi. Je dis encore parce que je n’ai jamais cru ce qu’elle m’avait dit dans le couloir. Certes ce jour-là, je l’avais mal prit même si je savais qu’elle mentait, cela m’avait fait mal de l’entendre me dire cela. Et quand je dis mal, je suis encore gentil. J’avais eu l’impression que quelqu’un me retirait le cœur sans anesthésie. Et c’était ce jour-là plus que les autres, que je m’étais rendu compte à quel point je pouvais l’aimer, plus que je n’osais l’avouer.

-Mieux...

Mieux !? J’osais un sourcil. Elle était sérieuse !? Vu dans l’état où elle était je doutais qu’elle allait mieux. Bon sur c’était moi pire qu’hier mais bon ce n’était pas non plus comme si elle allait super bien. Je sais que le mot mieux veut dire s’améliorer, mais moi à sa place j’aurais dit je vais un peu mieux ou quelque chose qui s’en rapproche. Enfin je n’étais pas à sa place. J’hochais donc bêtement la tête. Je me rendais compte que tenir une conversation plutôt normale aller relever de l’exploit pour elle, alors je préférais la ménager à ne disant rien ou pas grand-chose.

- Tu... tu m'aimes... toujours?

Aïe… Ça c’était la question qui tue à coup sûr. J’étais trop fière pour lui dire que je l’aimais encore malgré ce qu’elle m’avait dit. Et j’étais trop stupide et gentil pour ne pas lui dire que je ne l’aimais plus. Et comme je n’étais pas du genre à mentir je ne pouvais certainement pas opter pour la seconde solution. C’était un terrible dilemme qui s’offrait à moi. Je ne voulais pas la faire souffrir plus qu’elle ne souffrait déjà, mais je ne pouvais pas lui pardonner. Que la vie, ou l’être humain, était injuste et sadique parfois. Je savais pertinemment ce qu’elle voulait en me posant une question pareil mais je ne pouvais pas lui offrir pour le moment. D’ailleurs je ne savais pas si j’allais lui offrir tout court. Les secondes chances étaient très rares chez moi. Je les donnais aux gens qui me montrer qu’ils les méritaient vraiment. Alors si elle en voulait une, elle allait devoir attendre et surtout ce montrer plus que courageuse. J’en reviens au point d’il y a quelques secondes, l’être humain est sadique et surtout moi. Enfin moi je ne suis pas vraiment humain.

Après je pouvais tout aussi bien éviter la question, mais personnellement je me voyais très mal lui faire cela. Je crois que c’était ses yeux qui m’attendrissaient à ce point et surtout la voir sur ce lit aussi. Je soupirais profondément. Il fallait que je trouve une réponse et vite. Je ne pouvais pas la faire attendre, quoi que… Non cela était inhumain et surtout impoli de faire cela à une personne en convalescence. Je regardais mes pieds et les agita quelque peu. Oui j’espérais qu’ils m’aideraient à trouver une réponse qui ne fasse pas trop - je m’en fou de toi, je suis là pour me donner bonne conscience-. Je sais très bien que des pieds ne parlent pas et ne réfléchissent pas mais bon on ne savait jamais. A vraiment, les hôpitaux et elle ont un point commun... Ils me font peur tous les deux. Mais pas de la même manière.

« Eh bien… je t’aime encore…mais, je laissais un silence terriblement pesant, maintenant c’est plus comme une amie que comme une petite amie… Et toi tu m’aimes…encore ? »

Voilà c’était dit, je venais de casser son rêve de m’avoir de nouveau à ces cotés. J’étais un sale menteur. Oui je venais de lui mentir sans que cela ne se remarque. En même temps vu comment je regardais mes pieds plutôt qu’elle, je vois très mal comment elle aurait pu le remarquer. A part à mon timbre de voix qui était un peu tremblant et encore on pouvait mettre cela sur le coup de la fatigue et du stress.
Je relevais enfin la tête pour mieux la regarder. Ses yeux étaient vraiment captivants. Oui j’adorais ces yeux, c’était niaise je le savais mais on dit que les yeux sont le reflet de l’âme et donc j’adore regarder les yeux des gens pour voir qui ils sont vraiment. Car oui messieurs-dames, un simple regard peut vous trahir. Mes yeux étaient tristes et fatigués, mais il ne fallait pas en penser que j’étais comme cela au fond de moi. Je me mis à jouer nerveusement avec mes mains avant de lui dire :

« Le médecin est venu te voir ce matin ? Tu as faim ou tu veux de l’eau ? »
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Rita Minithya


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MessageSujet: Re: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeMer 18 Juil - 21:41




J'avais le cœur qui battait la chamade à chaque fois qu'il posait son regard sur moi. C'était fou l'effet que sa présence me faisait. Je passerais bientôt en 3eme année, lui en 4ème et malgré notre année de différence, j'avais l’impression que le problème, ce n'était pas ça. J'étais peut-être un peu plus capricieuse que lui, et ça faisait bizarre de le voir trainer avec ses amis... mais je savais que ce qui nous séparait, c'était avant tout ce qu'il s'était passé, les évènements contradictoires. D'une certaine manière, c'était ce qui nous entourait qui changeait nos relations et celle de Nath et moi avait été chamboulée plus d'une fois. Sauf que là... sauf que cet évènement là, c'était le bon. Je fermais les yeux un instant, savourant l'odeur des fleurs qu'il m'avait amené. Si je pouvais parler, c'était surtout un râle et des murmures qui s'échappaient de ma bouche. Je voulais lui dire tellement de choses! J'espérais sans vraiment y croire qu'il m'ait pardonné et que notre relation serait comme avant. Mais... mais Nath est rancunier. Il ne laissera pas ce qu'il s'est passé sur le côté pour me faire plaisir, tout simplement parce qu'il était sincère. Mais... qu'est-ce que j'aurais aimé qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me murmure les trois mots magiques... Comme avant...

-Eh bien… je t’aime encore…

Je lui jetais un rapide regard et vis qu'il ne me regardait pas gêné. Il m’aimait encore, alors pourquoi évitait-il de me regarder dans les yeux. J'avais envie de lui crier qu'il devait me persuader avec ses mots, pas les lâcher avec négligence! J'avais mal, au cœur, au ventre, partout en faite, mais le pire, ça restait mon cœur et ses battements rapides. Il y avait anguille sous roches, il ne voulait pas me dire quelque chose. Que pouvais-je espérer? Ces paroles là, je n'y croyais pas. Je ne voulais pas qu'il ait pitié de moi, je ne voulais pas qu'il me mente pour me faire plaisir. Aussi, je sentis de la colère monter en moi, parce qu'il me disais qu'il m'aimait, mais qu'il était incapable de le dire avec de vrais mots.

-Mais?

Je fermais les yeux prête à encaisser le coup. Après tout, n'avais-je pas vécu pire que cela? J'avais moi même posé la question car curieusement, malgré tout ce que j'avais traversé, mon seul espoir avait été de le revoir près de moi. Aussi égoïste que cela puisse paraitre. Je le voulais pour moi, à mes côtés, tout le temps. Le temps de récupérer. Qu'allais-je faire après? Nous nous disputerions et on se séparerait comme si de rien n'était pour ensuite se remettre ensembles? Je ne voulais pas de ça. Non, je préférais qu'il me dise que c'était fini, mais en même temps, je savais à quel point ça allait me faire mal de l'entendre de sa bouche...

-Mais, maintenant c’est plus comme une amie que comme une petite amie…

BOUM.
Je gardais un instant les yeux fermés, encaissant avec douleur les mots que j'avais craint. Je m'y attendait, mais j'avais du mal à accepter la réalité. C'était terrible, mais, dans tout cela, il y avait comme une lueur de bonheur. Ou plutôt, une lueur d'espoir. Comme une petite lumière à travers les rochers, dans une grotte. Alors c'était simple pour moi, je pouvais comprendre ce qu'il ressentait mais je ne pus empêcher une larme de couler alors qu'une page de notre histoire venait dramatiquement de tourner.


-Je comprends...

Deux mots qui m'arrachèrent un petit gémissement. J'avais beau penser tout ce que je voulais, quand j'avais ouvert lentement les yeux pour affronter réellement cette révélation, j'avais rencontré ceux de Nath et j'avais eu un énorme pincement au cœur. J'étais mal, très mal, je souffrais de partout mais, je préférais cela plutôt que de l'entendre dire que finalement, tout était pareil qu'avant. J'avais beau le souhaiter de tout mon être, ce n'était pas le cas. Nath joua avec ses mains et sa gêne commença presque à m'amuser quand il me retourna la question qu'il m'avait tellement tracassée.

-Et toi tu m’aimes…encore ?

Presque plus que tout en ce monde. C'était tellement stupide l'amour, vraiment! C'était au moment, et je réprimais un frisson à ce souvenir, une sueur froide parcourant mon dos, où j'avais cru mourir que tout avait été tellement clair. Dans la souffrance la plus absolue, j'avais vu Nath qui me quittait, je l'avait vu plus vieux, avec moi, en ménage et je l'avais vu me battre. C'était probablement la pire vision qui m'ait été donné de voir de toute ma vie mise à part mon reflet dans le miroir quand... C'était à ce moment que j'avais su que la vie sans Nath, c'était... ce n'était pas ma vie à moi. Que si mon pire cauchemar était qu'il soit un homme violent, c'était avant tout parce que je l'aimais tellement que s'il me faisait du mal -même si ce n'est que mentale- j'en souffrirais mais je l'aimerais encore. Je détestais ça, mais ça avait le mérite d'être clair. D'un faible mouvement je bougeais ma main droite pour la poser délicatement sur les siennes. Ma main était squelettique mais j'espérais qu'au moins il ne la rejetterais pas.

-Oui... Je t'aime
, murmurais-je en posant fixement mon regard dans le sien. Et je vais te récupérer Nath.

J'étais déterminée à le récupérer. Parce qu'il m'avait couru après tant de temps, j'allais faire de même. Il avait apporté dans mon quotidien des rires, des pleurs, des émotions tout aussi fortes les unes que les autres. Il sembla soudainement se soucier de moi et je laissais échapper un soupir amusé. Qu'avait-il encore? Une feinte pour me faire oublier qu'il venait de briser mon rêve et qu'il m'avait construit un pont pour survivre?

-Le médecin est venu te voir ce matin ?

Oh,c'était donc cela. J'aimais bien qu'il s'inquiète pour moi, parce qu'en cet instant, je ne pensais plus à personne, plus à James, plus à la nuit dernière, plus à la torture ni aux hurlements qui avait hantés ma pseudo nuit.

-Médicomage, oui, elle ...elle est très gentille,
répondais-je simplement.Elle te ressemble un peu d'ailleurs, murmurais-je avec tant de difficulté qu'il du se pencher vers ma bouche.

C'était une très belle femme asiatique, et je savais par expérience que c'était une coréenne. Il n'y avait pas tant de coréen en Angleterre, encore moins sorciers alors un instant, l'idée folle qu'il s'agisse de quelqu'un de la famille de Nath m'avait traversé l'esprit. Les mêmes yeux, c'était fou! Je lui jetais un regard curieux et intrigué, pressée qu'il me donne sa réponse.

-Tu as faim ou tu veux de l’eau ?

Je fis un "non" de la tête parce que la seule chose que j'avais envie de faire, c'était recracher tout ce que James m'avait fait enduré. Soudainement, la machine se mit à bipper furieusement et je paniquais, les yeux écarquillés. Que se passait-il? Mon cœur battait la chamade, j'étais terrorisée! Je serrais très fort la main de Nath, supportant la douleur aigu et les relances à répétitions que me faisait subir mon petit cœur. J'étais devenue tellement... fragile. Puis, je me détendis et la machine se remit à bipper normalement. J'étais en sueur et je restais un moment les yeux fixés vers le plafond, comme absente. Cela m'étais arrivé plusieurs fois dans la nuit. Probablement un méchant mélange de sentiments, de douleur physique et de torture mental ponctuée de souvenirs. Mais maintenant que j'étais plus calme et que j'avais les idées plus clairs, je pouvais avouer avec toute la sincérité du monde ce que je pensais du comportement de Nath hier.


-T'as été courageux Nath... Merci.

Je souris faiblement car ma crise m'avait déchargé de pas mal d'énergie. C'était vrai. Nath avait été... merveilleux. Il avait affronté le père de Cameron, moi qui était persuadé qu'il ne pouvait pas faire ça pour me protéger. Comme devant l'épouvantard. Mais là il avait agit, vraiment. J'avais eu quelques doutes en repensant au dialogue qu'il avait eu avec le père de Cameron. Ils se connaissaient, j'en étais presque sure. Mais comment? Pourquoi? Nath avait-il un lien avec lui? Non! Je respirais profondément pour éviter de rechuter, l'idée me paraissait tellement incongrue! Autant parler de choses sérieuse tout en riant, j'en avais bien besoin...

-Alors comme ça... tes oncles veulent me.. croquer...? demandais-je faiblement laissant un minuscule rire -si ce n'est un étouffement- m'échapper.

Nath avait décidément une famille étrange. Né d'une illustre famille de sorcier, j'avais été surprise d'entendre ces paroles venait de lui. Qu'est-ce qui pouvait être si terrifiant dans le fait que je me fasse croquer par ses oncles pour que James lui-même ait été tenté un instant?


-Loups-garous?

Je frémissais parce que ce n'était pas vraiment drôle. De toute les créatures, je savais que Nath en avait le plus peur. Cela avait-il un rapport avec ses oncles? Je voulais en connaitre plus ce qu'il nous était arrivé. Je voulais savoir ce que je devais accepter, ce que je devais encaisser. Je voulais de nouveau avoir une chance de vivre ma vie comme tout le monde. Avec mes amours et mes emmerdes.
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Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
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« Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Empty
MessageSujet: Re: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeMar 24 Juil - 0:54

J’allais bientôt passé en 4ème année et elle en 3ème année. Malgré que l’on ait un an de différence j’avais l’impression que c’était un gouffre qui nous séparer. Elle semblait beaucoup plus mature que moi. Après ce qu’elle venait d’endurer elle allait surement l’être encore plus. Moi je ne pensais qu’à jouer, qu’au alien et autre. J’étais vraiment un gamin comparé à elle. Je voulais être un homme je n’y arrivais pas. Je ne sais pas si c’était l’influence de mes origines asiatiques ou du fait que je ne voulais pas être grand maintenant mais j’aurais tout donné pour être en premier année. Rien que pour retrouver l’innocence de mes 11 ans, pour ne pas connaitre les mangemorts et tous ces histoires lugubres sur le passer de mon père. En fait le mieux ce serait avant Poudlard, car je jouais sans me préoccuper du mal qu’il y aurait.
Enfin si la machine à remonter le temps existait je serais surement le premier à vouloir l’utiliser. Rien que pour redonner le sourire à Rita et surtout pour faire enfermer le père de Cameron et Cameron avec comme ça jamais cela ne se serait passé. Et jamais Rita ne serait assise dans ce maudit lit. Je voulais tellement revenir en arrière mais ce n’était pas possible. Enfin si cela l’était mais ce n’était pas sans risque. Gêner de ne pas pouvoir lui dire la vérité, je lui avouais à contre cœur que je l’aimais en amie… Je n’étais même pas capable de lui dire en face tellement j’avais honte de lui mentir. Même après ce qu’elle m’avait dit je serais encore capable de crier sur le toit de la plus haute tour de Poudlard mon amour pour elle. Moi quelqu’un de niaise et romantique, non pas du tout. En fait un tout petit peu quand même. Enfin c’était un peu à cause d’elle que j’étais devenu comme ça.
Elle avait les yeux fermés, et l’espace d’un instant je me mordis la lèvre parce que je la faisais souffrir encore plus qu’elle ne venait de souffrir. Certes elle le méritait parce que m’avait pris mon cœur et elle l’avait écrasé sans vergogne dans les couloirs de l’école. Mais quand même j’aurais pu faire un effort, essayer de lui donner un espoir que peut être elle pourrait revenir dans mes bras. Mais non mon égoïsme et mon sadisme avaient eu raison de moi et ils s’amusaient à la détruire un peu plus. J’allais passer pour le pire des salauds et le plus horrible dans tout cela c’est que je le savais.

-Je comprends...

Elle comprenait, vraiment ? Je la regardais interloquer. Elle était réellement sérieuse, le choc avait dû la rendre folle à lier. Comment elle pouvait comprendre que le garçon qui l’avait aimé ne voulait plus d’elle. Ses gémissements me fendaient le cœur. J’allais ouvrir la bouche pour lui dire de ne plus parler de rester calme et que je ne pensais pas ce que je venais de dire, mais stupidité parla à ma place. Je lui demandais si elle m’aimait encore. Enfin j’aurais dû lui demander si elle m’avait aimé un jour, parce que c’est ce qu’elle avait affirmé dans le couloir. Elle posa sa main frêle sur moi. Pour parfaire dans mon jeu du parfait insensible j’aurais dû retirer ma main pour anéantir tous ses espoirs mais je n’étais pas un monstre qui avait un trou noir à la place du cœur. Je déposais ma seconde main sur la sienne.

-Oui... Je t'aime. Et je vais te récupérer Nath.

L’amour… Sentiment dégoutant qui nous rend plus ou moins heureux avec une seule personne. Pourquoi a-t-il fallu que l’on s’attache autant l’un à l’autre ? Tout aurait été plus simple si on ne s’aurait pas tombé amoureux. L’amour s’était stupide, l’amour ça rendait stupide et mon amour c’était à elle qui revenait. Je voulais lui dire que je l’aimais aussi mais vu qu’elle avait dit qu’elle voulait me récupérer, j’aillais prendre un certain goût à la faire courir après moi. Après tout je l’avais bien fait moi, alors pourquoi pas elle. Et vu que je pense que j’ai plus de volonté qu’elle, le jeu va durer un certain temps. Non je ne suis pas un garçon extrêmes sur de moi, cela est à prendre avec ironie.

« Accroche toi bien car cela ne sera pas simple de me récupérer, enfin si je veux que tu me récupère, bien entendu… »

Je lui fis un clin d’œil. J’étais joueur tout le monde le savait. D’ailleurs cela commençait à faire peur, tout le monde savait quasiment tout de moi et moi quasiment rien d’eux. Quel jeu y avait-il de plus intéressant que celui des sentiments ? A mon avis aucun. Enfin mon avis était surement pas le plus juste. La preuve j’étais peut être en train de perdre la fille que j’aimais au plus profond de mon cœur. Je soupirais doucement. Un peu agacer par mes mensonges et surtout parce qu’il fallait que je change de conversation avant de me remettre à jouer l’amour fou.
J’étais un peu idiot en lui demandant si le médecin était passé. Je l’avais croisé dans le couloir et en plus il y avait la signature sur le papier au pied du lit. Franchement dans le genre phrase pourrîtes, Nath tu sors vainqueur, penses-je les yeux rivaient sur elle. Mais ma stupidité était due à mon inquiétude pour elle. Je l’aimais encore et la voir allonger là me rappeler mon impuissance face à la situation. Et puis je voulais savoir ce que ma mère avait bien pu lui dire et aussi si son état de santé était plutôt stable ou pas.

-Médicomage, oui, elle ...elle est très gentille. Elle te ressemble un peu d'ailleurs

Pour me ressemblait, elle me ressemblait c’était sur vu que c’était elle qui m’avait mise au monde. Bon Rita ne pouvait pas le savoir c’était sûr et même si elle l’avait su je ne pense pas qu’elle s’en serait souvenu à ce moment précis. Très gentille, ma mère !? La bonne blague. Je la regardais avec des yeux ronds comme des ballons de volley. Elle laissait donc son masque de femme froide et sadique au vestiaire quand elle rendait visite aux enfants. Pourtant quand j’étais malade c’était le pire des médecins du monde. Elle me forçait à prendre des médicaments qui avaient le goût du jus de chaussette de mon frère, ne vous demandez pas comment je connais le goût des chaussettes de mon frère c’est une très longue histoire. Et en plus de ces médicaments, j’avais interdiction de me lever sauf pour aller aux toilettes. Bon elle était maman poule et elle avait un sale caractère aussi, c’était surement pour cela que j’avais l’impression qu’elle était un monstre médecin plutôt qu’un super médecin.
J’hésitais à lui dire la vérité, donc je lui demandais si elle n’avait pas faim ou soiffe. Comme cela si elle avait l’un ou l’autre, j’aurais eu un peu de temps pour réfléchir à si je lui disais que ma mère n’était autre que le médicomage qui la soigner ou bien si je disais que je ne connaissais pas cette femme et là je m’enfoncerais encore plus dans mes mensonges envers elle. Malheureusement elle me dit non de la tête. Tout à coup les machines s’emballaient. L’espace d’un instant je cru que je venais d’appuyer sur un bouton ou quelque chose du genre. J’étais vraiment paniquer. Et si je perdais Rita sans lui dire que je l’aime. Elle me serra fort la main. J’avais mal. Mal à la main, mal au cœur mais je supportais pour elle, si c’était son dernier souffle là maintenant je ne voulais pas qu’elle me voit faible.
La machine se remit à biper normalement. J’étais soulagé. Je la regardais fixement. Pourquoi j’avais l’impression que je pouvais la perdre à tout moment ? Surement le lit, le lieu et toutes ses machines autour d’elle. Je la vis me regarder, j’étais un peu gêné. Je ne savais pas si je devais lui dire maintenant que la médicomage qui l’avait soigné été ma mère ou bien si je devais attendre encore un peu.

-T'as été courageux Nath... Merci.

Moi courageux ? Je ne voyais pas comment. Si c’était en référence à hier, je n’avais fait que ce que j’avais jugé bon de faire, rien de plus. J’étais certain qu’elle se posait certaines questions sur moi mais je ne pouvais pas les lui donner. Je me levais doucement du siège et me dirigeant vers une tablette où était disposé une carafe d’eau ainsi que des verres. Je me servis un verre, enfin j’essaie. Mes mains tremblaient et je ne savais pas très bien pourquoi. Je les posais à plat quelques minutes.

« Tu sais je n’ai fait qu’essayer de te protéger comme je te l’ai dit dans le couloir… »

Voilà la première chose sincère qui sortait de ma bouche depuis quelques minutes. Vu que j’étais lancé pourquoi ne pas continuer la dessus. J’étais prêt à continuer mais je la vis réfléchir. Pourquoi faisait-elle du mal à son cerveau ?

-Alors comme ça... tes oncles veulent me.. croquer...?

Mais pourquoi elle me disait cela ? Ah oui c’est vrai, j’avais dit au père de Cameron de ne pas la tuer et que mes oncles allaient se servirent d’elle comme repas. Théoriquement ils n’allaient pas la croquer à proprement dit, juste lui pomper tout le sang qu’elle avait dans son corps. Enfin c’est ce que j’avais fait croire à tout le monde hier… J’hochais la tête en signe de négation et attrapais vivement le pichet d’eau.

-Loups-garous?

Prit de surprise et de panique. J’avais renversé la quasi-totalité du pichet sur la tablette et dans mon élan de maladresse je fis tomber le verre sur le sol. J’étais devenu rouge de honte. J’entendis les draps se froisser et trop honteux je m’accroupissais pour ramasser les bouts de verres.

« Quel maladroit je fais, reste dans ton lit je vais ramasser moi-même. »

Je nettoyais du mieux que je pouvais les dégâts que je venais de faire, soupirant à chaque effort. J’aurais tout aussi bien choisir la facilité en utilisant un sortilège. C’était tout calculer, pendant que je m’occupais du ramasser tout ce bordel, je pouvais réfléchir à la meilleure façon de lui annoncer que mes oncles étaient des vampires. En fait il n’y avait pas de façon classe de dire ce genre de confidence. A vrai dire à part ChaeRin personne ne savait pour mes oncles. C’était un sujet délicat que je n’aimais pas spécialement aborder. Enfin j’étais assez proche de Rita pour enfin lui dire la vérité. Et au pire elle me dirait de partir de sa chambre et de ne plus la voir et ça je la comprendrais.
Je pris le chemin pour m’installer sur la chaise à côté du lit, oubliant de me servir un verre d’eau pour me donner du courage. Au passage je me cognais dans le lit laissant échapper de ma bouche un petit « aïe ! » Une fois sur la chaise je me mis à jouer avec mes mains. Elle m’avait posé la question, je devais y répondre. J’étais nerveux mais je devais passer outre. Je la regardais et lui dit enfin.

« Mes oncles ne sont pas des loup-garous… Ce sont des vampires. »

Voilà c’était dit. Je venais de le faire. Un petit bonhomme en moi était en pleine effervescence. J’étais heureux de lui avoir enfin dit ce que je lui cachais depuis longtemps. Mais il fallait aussi que je la rassure en lui disant que mes oncles n’allaient pas la croquer, enfin je ne pense pas qu’ils allaient faire une telle chose.

« Mais ne t’inquiètes pas, ils ne vont pas te manger enfin je ne crois pas… »

Dans le genre rassurant j’aurais pu faire mieux mais je n’avais pas vraiment d’idée lumineuse pour faire mieux. Un baisé aurait surement aidé à faire passer la pilule mais je venais de me jurer de ne plus jouer les amoureux avant un certain temps, alors je posais ma main sur la sienne. Elle était maigre mais je savais qu’elle allait vite redevenir elle-même, enfin surtout sur la partie physique. Je sais très bien que niveau moral ce ne serait pas la même chose. J’étais heureux d’être le premier à lui rendre visite. En même temps je devais être le seul à pouvoir venir ici vu que les autres avaient besoin d’autorisation pour sortir de Poudlard. Enfin Cameron aurait pu venir mais si je le surprenais à roder de nouveau autour de Rita, il allait cracher des limaces toute sa vie je vous le garantie.

« Au fait j’ai une autre confidence, la médicomage qui t’a soigné, eh bien c’est ma mère… »

Cela allait avoir l’effet d’une bombe sur le cœur de Rita je le savais. Alors je serais un peu sa main. J’avais du mal à parler de ma mère mais si cela pouvait aider Rita à oublié ses démons un moment, j’étais prêt à souffrir pour elle. Enfin ma mère n’était pas la pire créature sur Terre, mais elle gagnait haut la main celui de la pire maman.

« Alors tu la trouves jolie, ma maman ? »
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Rita Minithya


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MessageSujet: Re: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeMar 14 Aoû - 16:43


-Accroche toi bien car cela ne sera pas simple de me récupérer, enfin si je veux que tu me récupère, bien entendu… »


Je tournais la tête vers Nath en tentant de garder le semblant de raison et de conscience qu'il me restait. Tout ce qu'il s'était passé n'était malheureusement pas qu'un rêve, et il était là, indemne. Je pouvais tout aussi bien haïr Nathanael pour ce qu'il venait de me dire, m'énerver, mais très franchement, j'avais perdu une bonne part de ma combativité. Et puis, bien que j'affirme vouloir le récupérer, et que j'y comptais bien, je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir, quelque part, de ne pas faire plus attention à ma fragilité mentale. Mais peut-être était-ce cette franchise qui me permettait de mettre à jour ma vie, et surtout, à éloigner les questions qui bouillonnaient en moi. Quoiqu'il advienne, je savais que j'avais perdu ce que j'avais toujours cherché, inlassablement. Mais désormais, je savais que je pouvais être aimée, je savais que c'était possible bien que très difficile de partager ce sentiment ultime, celui de l'amour. Peut-être avais-je dis, ou voulais-je me convaincre que c'était Nathanael qu'il me fallait, que je voulais le récupérer, tout simplement parce qu'il était trop dur de chercher quelqu'un d'autre. Je n'avais, jusque-là, jamais fait l'expérience d'un amour à sens unique, je ne pouvais pas comprendre ce que ressentait Cameron à mon égard. Non, je ne pouvais pas, et j'avais sûrement trop peur de souffrir comme moi je le faisais souffrir sans le vouloir.

-Tu sais je n’ai fait qu’essayer de te protéger comme je te l’ai dit dans le couloir…


Ce n’était pas faux, il me l’avait bien dit. Pourtant je n’y avais pas cru du tout. Il me regarda, sincère et je fis de même, attendant patiemment et respirant profondément. J’avais l’impression de manquer d’air et de ne plus sentir les membres de mon corps, comme si soudainement, j’étais paralysée. Oui, Nath m’avait protégée, dans le manoir notamment où il s’était interposé. J’avais était surprise d’ailleurs, qu’il prenne un risque aussi grand. Cela avait accentué la flamme qui était en moi, et bien que je veuille lui faire plaisir en l’oubliant, je savais que je ne pouvais pas, ça mettrait beaucoup de temps. Enormément. Je baissais les yeux et inspirais bruyamment, puis souris et hochai affirmativement la tête. J’avais beaucoup trop mal quand je parlais, inutile de me casser le peu de ce qu’il me restait en tentant d’articuler quelques mots de remerciement. J’évoquais enfin les oncles de Nath, parce qu’après tout, quand il m’avait protégé, il avait dit et s’était servi de ce prétexte. Etaient-ils dangereux ? Recherchés ? Apparemment, James les connaissaient et pas qu’un peu. Qui étaient-ils pour que Nathanael puisse les évoquer pour effrayer un mangemort ? Nath fit soudainement les yeux ronds et un verre explosa sur le sol. Je n’avais pas vu que Nath servait un verre et j’avais parlé les yeux rivés sur le plafond, oubliant le reste. L’eau se rependit rapidement et paniqué, je vis Nathanael courir dans tous les sens, complétement affolé.

-Quel maladroit je fais, reste dans ton lit je vais ramasser moi-même.

Cette remarque venant de sa part me fit rire intérieurement. Après tout, j'étais avachi sur mon lit, à peine capable de bouger ma main, alors vous imaginez, me lever... Bien que cette remarque ne fût pas vraiment adroite venant de sa part, elle me fit rire faiblement. C'était Nath tout craché ça ! Maladroit comme ça, je le préférais à la plupart des garçons populaires de Poudlard. Son visage marqué par la fatigue s'attarda sur le mien en une mine désolée et je tentais de lui sourire, ce qui m'arracha une grimace de douleur. Tout serait différent désormais, bien différent. La vie que j'avais connu ne serait plus la même et au lieu de ressasser le passé, je savais très bien que je devais passer à autre chose. Oublier Nath ? Etait-ce même possible ? Maintenant qu'il m'avait à sa merci, il devait rire sous cape, je le connaissais, il n'avait pas le pardon facile. Mais jouer avec mes sentiments ? Non, je ne pense pas qu'il soit capable de faire ça, il n'était pas aussi cruel. Tout ce que j'espérais, c'est qu'il ne m'ait pas menti. Je voulais être sure et certaine qu'il ne veuille plus de moi pour essayer de l'oublier, ou lui courir après. J'en avais la tête qui me tournait et je préférais mettre ça de côté. Il posa sa main sur la mienne et je ressentis un peu de chaleur traverser mon corps de glace. Ça m’avait manqué. Il se leva et butta contre le lit avant de revenir d’assoir. De l’extérieur, la scène devait vraiment être comique.

-Mes oncles ne sont pas des loup-garous…
-Ah...? Je suppose que...
Oh ? Eh bien, je me demande ce qui pourrait être pire qu’un loup-garous parce que ce que j’entendais, moi, ce n’était pas « ce ne sont pas des loups garous » mais plutôt « C’est pire encore ». Ce qui était loin de me rassurer. Parce que les loups garous, pour moi, c’est le much du much du monde magique, je n’imaginais pas pire. Alors si je découvrais qu’il y en avait à Poudlard je crois bien que je serais la première à être prise de panique.

-Ce sont des vampires.


Je restais un moment à le regarder, éberluée. Des… vampires ? Tiens, rien que ça ? Je fis les yeux ronds et tentais de me remémorrer ce que je savais d’eux. On oubliait Dracula et Twilight pour rouvrir dans sa mémoire les livres de la bibliothèque. Non, tout ce qui me passait par la tête, tout de suite, c’était des dents longues, une chevelure brune et des yeux dorés. Vous pensez que les vampires brillent au soleil comme dans Twilight ? Parce que si c’était le cas, on pouvait s’inquiéter, je préférais nettement les vampires qui cramaient au soleil et qui fuient les gousses d’ails. En même temps, que ce soit des vampires ou des loups garous, là n’était pas la question. Non, ce qui était plus important, c’était de savoir comment j’allais finir, moi, au final.

-Mais ne t’inquiètes pas, ils ne vont pas te manger enfin je ne crois pas…
-Tu as l’art… de me rassurer… me moquais-je.

L'art de la subtilité incarné en un esprit aliéné par les petits êtres de l'espace. Je crois que c'est la définition que je pourrais appliquer à Nath. Ce n'était pas vraiment pour me rassurer de savoir que ses oncles étaient des vampires, savoir qu'ils hésitaient à me croquer l'était encore moins. Hum, peut-être que tout compte fait, je n'allais pas lui courir après, vu la famille qu'il avait. Je n'étais pas raciste, je n'avais pas vraiment de problème avec les autres espèces/races, mais je n'aimais pas particulièrement les longues dents, que ce soit vampires ou loups garous. Voyez, c'est le genre de chose qui est douloureux et coupant, j'avais eu ma dose à ce niveau-là. Néanmoins, je savais que venant de Nath, c'était un effort assez considérable de me dire que sa famille abritait des êtres capables de vous saigner en vous mordant. Je lui en étais redevable, vraiment, mais comme j'avais pensé qu'il plaisantait j'avais ri. Oui, j'avais laissé échapper un petit rire nerveux de mes lèvres, genre « Non, arrête, tu rigoles ?! ». Mais il était resté de marbre et j'avais vite compris, que non, il ne plaisantait pas du tout. Mais il passa à un autre sujet avant que j’ai eu le temps de dire quoique ce soit.

-Au fait j’ai une autre confidence, la médicomage qui t’a soigné...


Je fis un bref « Humhum » de la tête et me rendit compte d’une différence dans nos comportements. Nous étions plus… à l’aise ? Maintenant que nous n’étions plus ensemble, et que les choses étaient claires entre nous, je me sentais mieux, malgré mon cœur qui me serrait. Je me sentais libre de faire les remarques que je voulais sans vexer Nathanael et c’était assez libérateur.

-Eh bien c’est ma mère…

Je fis les gros yeux pour souligner sa révélation. Je m’en étais douté. Que devait-il penser ? Sa mère qui l’avait abandonnée s’occupait de son ex petite amie qui l’avait également abandonnée. Belle journée pour tous les deux n’est-ce pas ?

-Alors tu la trouves jolie, ma maman ?
-Elle te ressemble beaucoup, souriais-je. Surtout les yeux, m’enfin, cette remarque ne servait à rien, si j’avais compris, le père de Nathanael était européen, ou dumoins, blanc, et le sourire... ajoutais-je difficilement. Et ça voulait tout dire. J'adorais le sourire de nath, je craquais à chaque fois, mais hors de question de lui dire!

Je respirais profondément, oubliant la douleur un grand moment, savourant la présence de Nath à mes côtés. J’allais me relever de tout ça. Comment ? Je n’en savais rien, mais je le ferais. Ce n’était qu’une question de temps désormais. Yeux dans les yeux, je savais qu’on venait de tourner une page de notre histoire. Un nouveau départ, une nouvelle chance, un début et non une fin.
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Nathanaël Oryon


Nathanaël Oryon
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MessageSujet: Re: « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI   « Faire rire, c'est faire oublier. » | PV | FINI Icon_minitimeVen 2 Nov - 15:56

Je savais que je n’étais pas très tendre avec Rita depuis notre rupture. Et qu’avec tous ce que je venais de dire, il y a fort à parier qu’elle ne parlerait pas pendant un bon bout de temps. D’ailleurs là j’empirais les choses, je savais qu’elle allait être en colère. Mais quelle idée de lui dire « si je veux que tu me récupères »… Non mais franchement cela ne se dit pas surtout quand la personne est sur un lit d’hôpital. Mais j’ai des circonstances atténuantes, j’ai treize ans et j’ai un mauvais caractère. Et en plus de cela j’aimais jouer avec les sentiments des gens, et avec les miens par la même occasion.
Bon après je venais de dire cela car j’étais encore sur le coup de la colère. Colère dû au fait qu’elle a embrassé Cameron. Mais ce garçon était son cousin, alors est-ce que cela compter vraiment pour de la tromperie ? A vrai dire oui et non… Quand ils se sont embrassés, aucuns d’eux n’étaient au courant de leur lien de parenté, donc pour moi c’est belle et bien de la tromperie. Mais avec le recul et avec les nouvelles infos sur eux, je peux me permettre d’en douter. Enfin maintenant que je lui avais dit réfléchir sur la phrase que je venais de sortir ne servais strictement à rien.

Après lui avoir servi le couplet sur le médicomage, alors que je savais pertinemment qu’elle était venue la voir et après avoir eu sa réponse qui m’avait un peu surpris, car en effet je n’imaginais pas ma mère puisse être aussi gentille avec des gens, en même temps je devais bien m’en douter vu qu’elle était si mère poule avec nous. Je m’avançais vers la tablette où était disposé un pichet d’eau et des verres. Il était prévenant ici. Enfin, je lui dis que j’avais juste essayé de la protégé. Si je l’aurais vraiment protégé, elle ne serait surement pas dans ce lit d’hôpital. Je savais que dans le couloir froid de Poudlard, elle ne m’avait pas cru. Je savais aussi qu’elle pensait que je manquais énormément de courage et tout ce qui va avec. Je n’avais pas le courage d’un gryffondor mais ce n’était pas pour autant que j’étais un froussard. Depuis que l’on se connaissait je n’avais pas été très courageux surtout avec l’épisode de l’épouventar mais bon. Mon regard sincère me fut rendu et elle hocha la tête comme pour me remercier, je crois. Je ne suis pas sûr, je n’étais pas un mettre dans l’interprétation des signes.
Puis on en vient au sujet dont j’avais le plus de mal à parler, c’est-à-dire mes Oncles… Oui parlons-en de mes horribles oncles ou plutôt grand oncles. Car à ce que mon père m’a dit ce serait les frères de mon grand-père… Bon j’avoue je n’y crois pas une seconde, ils ont l’air être beaucoup plus vieux que mon grand-père et d’ailleurs pourquoi ils seraient des vampires et mon grand-père non ? Je ne me posais pas trop de questions sur eux car je les voyais rarement. Maladroit un jour, maladroit toujours. Un peu surpris par sa question j’en avais laissé tomber mon verre sur le sol. Il avait fait un tel bruit que cela m’avait paniqué et je m’étais mis à courir dans tous les sens, sortant au passage une phrase totalement absurde. Et le rire de Rita me fit m’en rendre compte. Comme si dans son état, elle allait pouvoir sortir de son lit et venir m’aider à ramasser tout ce désastre.

Je posai ma main sur la sienne. Elle était glacée, comme toute personne qui ne pouvait pas bougé me diriez-vous. Et je commençais à faire mes aveux. Je venais d’y réfléchir vaguement et surtout brièvement. Cette dure de dire cela à quelqu’un surtout quand on y tenait beaucoup. Avec ChaeRin cela avait été un peu plus simple car je savais qu’elle n’allait pas mal réagir ou bien avoir peur de me voir, car elle était un peu comme moi et aussi parce que les sauts vers l’inconnu c’était son truc. D’ailleurs je pense qu’à ce moment-là, je l’ai plutôt fasciné qu’autre chose.

-Ah...? Je suppose que...

Elle supposait ? Elle supposait quoi ? Qu’elle avait mal compris ? Ou bien elle pensait à quelque chose de beaucoup plus horrible qu’un loup garou ? Pour moi il n’y avait pas grand-chose de pire qu’un loup garou. Mais bon je ne lui laissais pas plus longtemps pour supposer quelque chose. Je lâchais les mots qui me faisaient le plus peur. Scrutant sa réaction comme un enfant qui attend au pied du sapin pour surprendre le père noël la nuit de noël. Mais comme je m’y attendais, elle ne réagissait pas. C’était le néant sur son visage. Pas un sourire forcer, pas une mine dégoutant, pas un enthousiasme fou d’en savoir plus. Non rien de tout ne cela, juste deux yeux qui me fixaient longuement comme si je venais de lui apprendre qu’en fait j’étais un alien échappé de la NASA. Même là je crois qu’il aurait eu une réaction. Je ne suis pas devin ou mentaliste ou je ne sais quoi d’autre, mais au fond de moi je savais à quoi elle pensait. Déjà elle devait se poser un tas de question, car c’est ce qui se serait passé pour moi et ensuite elle devait être inquiète, un minimum. Alors pour couper se silence je lui dis que mes oncles n’allaient pas la manger.

-Tu as l’art… de me rassurer

L’art de paraitre idiot oui. Non mais franchement pourquoi je lui avais dit cela, maintenant elle allait penser que je plaisantais sur le sujet. Dans un sens cela ne serait pas plus mal car je pourrais continuer à lui cacher la vérité, mais maintenant que je lui avais tout dit j’avais un poids sur le cœur et sur la conscience qui venait de partir. Elle se mit à rire stupidement. Je savais ce que cela voulait dire, elle pensait que je rigolais. Alors pour lui faire comprendre que je ne me moquais pas d’elle et surtout que j’étais extrêmement sérieux sur ce que je venais de dire, je la regardais dans les yeux et ne sourit pas. On aurait dit l’une de ses statuts de marbre que l’on pouvait trouver dans les musées. Je pense qu’elle venait de comprendre car elle s’arrêta de rire.
Pour ne pas remettre un silence gêné entre nous et surtout pour ne pas avoir à répondre à des questions, je changeais vite de sujet. Et lui fit la dernière confidence que j’avais enfin je pense que c’était la dernière. Elle me fit de gros yeux, et cela me fit sourire. Cette situation était un peu douloureuse pour moi vu que ma mère infidèle s’occupait de mon ex petite amie… Je ne vous fais pas un dessin, je n’aimais pas ça mais en même temps je n’avais pas trop le choix. Alors plutôt que de jouer les garçons malheureux car le mauvais sort s’acharner sur lui, je décidais de lui demander ce qu’elle pensait de ma maman. Vu qu’elle n’aurait pas l’occasion de la rencontrer autrement que dans cette chambre et que je voulais savoir si ma mère était aussi belle que je le pensais, j’avais besoin de quelqu’un pour me répondre.

-Elle te ressemble beaucoup. Surtout les yeux…

C’était un fait j’avais eu le droit au physique de ma mère et au caractère de mon père. J’étais un mixe parfait que tous les parents souhaitaient avoir, un peu de l’un et un peu de l’autre. Je pense que c’est pour ça que mon père ne voulait pas que ma mère ait ma grade. Car en me regardant, il voyait peut être ma mère avec ses yeux couleur charbon.

-et le sourire...

Je la regardais un peu déboussolé. Le sourire ? Alors en plus d’être gentille, elle souriait. Wow, j’en apprenais sur ma mère aujourd’hui. Je souris doucement. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, ce n’était pas vraiment le genre de réponse que je m’attendais à entre. Car la dernière fois que j’avais posé cette question, on m’avait dit qu’elle ressemblait à une sorcière et qu’elle devrait sourire un peu plus. Mais bien sûr quand j’avais dit que c’était ma mère, le discourt avait changé…

« Ça me fait plaisir d’entre ça, j’avais peur que tu la trouves horrible… »

Au même moment j’entendis la porte s’ouvrir et je lâchais instinctivement la main de Rita. Et j’avais bien fait, c’était ma très chère mère qui venait de passer la porte avec son armé d’infirmière. C’était définitive j’avais horreur des hôpitaux.

« Jeune homme, il faudrait laisser cette demoiselle ce reposer s’il vous plait. »

Bien sûr, elle avait dit cela avec un ton tellement froid que j’avais juste hoché la tête pour ne pas qu’elle hurle devant tout le monde. Je m’approchais doucement de l’oreille en lui susurrant « Maintenant c’est le moment où je disparais et où tu vas devoir ramer pour me voir… » Je déposais un baisé sur sa joue, puis parti vers la porte. Je posais la main sur la poignée.

« Prend soin de toi et à bientôt… »

Voilà en ouvrant la porte et en m’engouffrant dans ce couloir, on pourrait penser que je venais de tourner la page sur mon histoire avec Rita. Mais ce n’était pas la vraie fin, c’était juste un renouveau, j’étais décidé à m’amuser avec encore un petit peu.
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