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A en faire mourir les dieux (D.R)

 
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 A en faire mourir les dieux (D.R)

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Lilian Easter


Lilian Easter
Assistante à Sainte Mangouste



Féminin
Nombre de messages : 4765
Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
Date d'inscription : 31/10/2007

Feuille de personnage
Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
Âme soeur: Iron Man, Thor, Captain America… Je ne donne que dans les super héros parce qu'ils savent m'envoyer au septième ciel. Oui, vous voyez tous ce que je veux dire.

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MessageSujet: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeVen 6 Juin - 14:56

A en faire mourir les dieux (D.R) Tumblr_ly66cjVyBt1r7i77uo1_500

Et comme promis  A en faire mourir les dieux (D.R) 202861 

Spoiler:


Lilian était belle. C'était un fait incontestable. Elle savait en jouer. Elle savait que les fées au-dessus de son berceau s'étaient montrées plus que généreuses et elle savait également qu'elle faisait envier beaucoup de jeunes filles, pour qui l'adolescence était parfois une période ingrate. Et même si elle pouvait se montrer compatissantes, en général celles-ci lui cherchait le moindre défaut et il faut avouer qu'il fallait creuser bien loin pour en trouver un. Oh bien sûr Lilian avait des défauts, comme tout le monde mais ses – très – nombreuses qualités prenaient tant le dessus que cela contribuait à lui donner cette image de fille parfaite sous tous les angles. Mais ceux qui la connaissaient bien savait qu'elle n'avait pas un caractère facile, à la hauteur de la perfection de son corps. Elle était impulsive, trop parfois ce qui lui avait valu parfois des disputes destructrices, comme celle qu'elle avait eu avec Chuck lors de leur rupture puis celle avec Taylord, quand elle avait appris que sa meilleure amie s'affichait avec son ex-copain, chose qu'elle avait eu du mal à avaler. Puis il y avait aussi eu celle avec Haruhi, moins sanglante certes. Mais à laquelle leur amitié avait eu du mal à resurgir, parce que Haruhi avait eu ses propres problèmes à régler et dans lesquels Lilian n'avait pas eu à intervenir. Tout comme Haruhi n'était pas intervenue dans les siens.

Puis elle avait quitté Poudlard, alors qu'Haruhi y était restée, incarnant parfaitement son rôle de préfète. Taylord était retournée aux Etats-Unis pour ses études et il n'y avait certes qu'avec Chuck qu'elle était restée en contact, étant donné que le jeune homme était venu lui aussi travailler à Londres. Mais elle le voyait peu, enfin autant dire qu'elle ne l'avait pas vu depuis la soirée prévue par et pour les septièmes années qui fêtaient leur départ de l'école de sorcellerie et sur le quai de la gare, avant qu'ils ne prennent tous des directions opposées. Et puis, avouons-le, Lilian était bien loin de se plaindre de la route qu'elle avait empruntée et qu'il l'avait menée tout droit sur le chemin de Dean Rosebury, l'apprenti Médicomage le plus sexy de l'univers. Dean qui avait un sourire à faire chavirer son propre cœur à elle, LA Sirène ! Dean qui avait un corps d'Apollon parfaitement parfait – il n'y avait rien à dire là-dessus. Dean qui avait les yeux les plus magnifiques qu'il lui eut été donné de voir, hormis les siens bien sûr. Dean qui était si gentil, si drôle, si agréable. Dean qu'elle  voyait tous les jours à Sainte-Mangouste et avec qui elle rentrait le soir, quand il n'était pas de garde. Dean avec qui elle avait peu à peu tissé une amitié, encore nouvelle certes mais qui ne demandait qu'à évoluer et prendre de l'ampleur.

La belle lionne avait réussi à maîtriser l'univers de Sainte-Mangouste, à apprendre à survivre dans ce nouvel environnement, au grand étonnement de certain. Même Grant était venu la féliciter car il avait eu de bons retours sur sa conduite, même les patients se montraient satisfaits ! Quand il le lui avait annoncé, Lilian n'avait pas pu s'empêcher de penser au papy qui avait plongé allègrement ses yeux dans son décolleté et au jeune garçon qui avait dû se vanter auprès de ses copains qu'il avait vu une assistante à Sainte-Mangouste presque nue sous sa blouse. Lilian avait réellement apprécié ces compliments, et elle se demandait si Dean y était un peu pour quelque chose. Elle avait eu une certaine pression qui pesait sur ses épaules les premiers jours du fait qu'elle avait dû s'adapter rapidement à un élément qu'elle ne maîtrisait pas. Mais elle était parvenue, brillamment même. Et cela lui faisait énormément de bien au moral.

Encore plus quand elle avait su qu'elle était invitée à la soirée de rentrée de l'hôpital. Une soirée plutôt solennelle, au cours de laquelle le plus grande majorité pour ne pas dire tous les Médicomages se retrouvaient ainsi que les apprentis et même les assistantes, enfin surtout elle. La belle ne savait pas si la précédente y avait été conviée mais à vrai dire, elle s'en fichait pas mal ! Elle savait que Dean venait et elle espérait qu'elle pourrait passer du temps avec lui au cours de cette soirée, histoire de ne pas la passer en compagnie de Grant ou du buffet. Non pas qu'elle n'appréciait pas Grant, mais il passerait sûrement son temps avec d'autres Médicomages de renom à parler d'un tas de choses compliquées sur des maladies rares qu'elle ne comprendrait pas. Et puis, elle espérait aussi qu'il ne la présenterait pas comme étant la fille de Monsieur Kevin Easter-Schoonmaker, ministre des affaires magiques étrangères, son grand ami de toujours. Lilian ne voulait pas qu'on l'associe au piston de son père. Elle avait déjà sa propre réputation à assurer et à perpétuer, pas besoin que celle de son père s'y ajoute !

Et comme avant chaque soirée, Lilian avait passé un nombre presque incalculable de minutes perdue dans les tréfonds de son dressing à se décider de la tenue qu'elle allait porter. La robe rouge ou la robe noire ? Parce que les deux impliquaient une coiffure et un maquillage complètement différents. Et oui. Lilian n'était pas n'importe qui et elle ne pouvait pas se permettre de porter une robe avec une coiffure et un maquillage qui ne convenaient pas ! Ce serait un outrage ! Donc reprenons : la robe rouge ou la robe noire ? Parce que le choix était crucial. Si la soirée était plutôt classe presque mondaine, ce serait la robe rouge sans hésitation mais si la soirée était plus chic, ce serait la noire. Et Dean ne lui avait rien précisé, c'est malin ! Dix minutes, vingt minutes, vingt-cinq minutes plus tard, la jeune fille se décida enfin. Et le choix se porta sur la robe noire ! Elle ne prenait pas de risque – la petite robe noire est la meilleure amie et alliée des femmes, intemporelle, indémodable, tout le monde le sait – et elle s'assurait un parcours sans faute. Surtout auprès de Dean. Oui parce que bon, à la rigueur, chez les autres aussi mais peu lui importait, Dean était tout ce qui comptait. Lilian était belle, c'était un fait incontestable mais ce soir, elle souhaitait être plus que belle, uniquement pour Dean.

Tout excitée, elle entra en trépignant presque dans la salle de bain qu'elle partageait avec sa mère et où les flacons de parfum vides, de savons, quelques bijoux côtoyaient les serviettes blanches et roses ainsi que des peignoirs aux mêmes couleurs. Lilian se coula sous la douche chaude qui lui brûla presque sa peau de satin, sa longue chevelure collait à ses omoplates blanches paraissant alors plus sombre. Elle en ressortit la peau rouge mais détendue, prête à affronter la soirée qui s'annonçait sous une bonne augure, elle le sentait. Emmitouflée dans son peignoir blanc au liseré rose, une serviette sur la tête, elle retourna dans sa chambre pour s'occuper de son maquillage. Elle vernit ses ongles de rouge, couleur de la tentation dont elle semblait être la parfaite incarnation. Elle accentua son regard envoûtant par un trait d'eye-liner noir et allongea ses cils déjà longs par du mascara noir lui aussi. Elle enferma son poignet droit dans un fin bracelet en or, auquel répondait une grosse bague en or parée d'une nacre blanche ainsi qu'une discrète paire de boucles d'oreilles faite de perles blanches. Après avoir séché ses cheveux et avoir enfilé les sous-vêtements adéquats (bon un string pour ceux que cela intéresse, comme ça c'est dit) et se vêtit de sa robe noire. Robe qui lui arrivait au-dessus du genou, marquée par de très légères épaulettes qui encadraient ses épaules délicates et qui s'ouvrait de façon originale sur son décolleté, qu'elle ne dévoilait cependant pas, au grand dam du papy de Sainte-Mangouste ! Puis, pour finir et parfaire le tout, elle lissa sa frange qui rehaussait son sublime regard de déesse et attacha ses cheveux en une longue queue de cheval qui faisait ressortir son tye-and-dye et ses pointes blondes. Elle ne s'arrêta cependant pas là et plaça à six reprises des élastiques sur sa queue de cheval, initiative qui ne lasserait pas d'interpeller lors de la soirée et qui montrait bien que Lilian maniait extrêmement bien tous les codes lui permettant d'être tellement plus belle que belle. Rien que par son corps et son physique divin, elle savait qu'elle ne passait pas inaperçue, mais par ses tenues toujours étudiées et choisies avec soin, elle marquait encore davantage les esprits. La superbe se chaussa de hauts talons noirs vernis, termina en se mettant du rouge à lèvres nude sur ses lèvres tendres et descendit dans le salon. Là, elle annonça à ses parents qu'elle y allait et transplana.

Quand elle arriva à Sainte-Mangouste, ce fut étrange pour elle d'y retourner alors que tout était calme. Dean lui avait dit que le rendez-vous était prévu dans la grande salle de réunion, située au troisième étage du grand hôpital. Vérifiant que sa tenue était impeccable, qu'elle n'était pas trop décoiffée en se regardant dans les grandes portes vitrées de l'entrée, Lilian entreprit de monter jusqu'à la salle de réunion, de son pas assuré, démarche qui chaloupait ses hanches de manière séductrice à souhait. Comme à Poudlard quand elle se rendait au bal de Noël, elle avait pris soin de ne pas arriver trop tôt, histoire de faire un minimum son effet lors de son arrivée. Comme à Poudlard quand elle se rendait au bal de Noël, ses talons claquaient sur le sol tandis qu'elle montait les escaliers un à un, magnifique à outrance. Elle savait que Grant serait là, entouré d'autres Médicomages renommés comme lui. Il y aurait également tous les apprentis, Dean devait déjà être là-bas.

Et comme quand elle allait au bal de Noël de Poudlard, tous les regards se tournèrent peu à peu vers elle. Pour la détailler, l'admirer, retenir le plus longtemps possible cette image de jeune fille superbe, sublime qui venait de passer la porte de la salle. Bien sûr, la belle Lilian en joua quelque peu en affichant une mine assurée mais tellement irrésistible sur son délicat visage d'ange. Elle couva la salle de son regard envoûtant, cherchant celui avec qui elle espérait passer la soirée. Au fond, près du buffet, la Sirène aperçut enfin Dean en train de parler avec une autre apprentie, très séduisant dans son costard, le nœud papillon serré autour de sa gorge. L'ensemble noir et blanc faisait admirablement ressortir ses splendides yeux verts et bleus qui firent s'allumer des dizaines de soleils radieux dans ceux légendaires de Lilian. D'un sourire irrésistible, elle gratifia Grant qui la salua de la tête et en levant légèrement sa coupe de champagne vers elle, ce qui voulait dire qu'il la laisserait plutôt tranquille ce soir. Elle se dirigea alors vers Dean de sa démarche ailée et gracieuse et quand il leva son regard vers elle, lui décochant son magnifique sourire qui rendait ses magnifiques yeux encore plus irrésistibles, Lilian crut qu'elle allait trébucher et casser l'un de ses talons fins. En dehors de cela, elle lui décocha un splendide sourire elle aussi ; ce sourire en coin, malicieux qui ne dévoilant pas le fourreau de ses dents blanches, trahissait son appartenance au domaine des dieux.

Quand elle arriva à hauteur de Dean, ses yeux illuminaient son visage rayonnant déjà et un grand sourire naturel, enjoué, celui qui cassait les dernières barrières qui auraient pu s'élever contre elle. Ravie comme jamais, elle salua l'amie de Dean, qu'elle connaissait quelque peu, depuis qu'elle s'était réellement rapprochée du jeune homme. Lola aussi était apprentie et détestait également John, ce qui avait rapidement plu à Lilian.


- Ça fait vraiment bizarre de voir l'hôpital comme ça : j'ai l'impression que je vais bientôt devoir aller donner des plateaux repas à tout le monde !

Son rire cristallin résonna dans sa gorge si fine et si blanche, allumant encore ses grands océans de milliers de diamants bleus. Quand un serveur passa près d'elle, sa main aux longs doigts fins attrapa délicatement une flûte de champagne et se retourna vers Dean et Lola :

- Bon et bien, à la vôtre ! Le cristal de leurs flûtes tinta, remuant légèrement le liquide doré et pétillant qui coula ensuite dans leurs gorges.

Lilian appréciait cette sensation de sentir l'alcool se diluer dans tout son corps et elle eut l'impression que cette sensation se décuplait en présence de Dean, dont la compagnie lui était plus agréable que celle de n'importe qui d'autre.
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Dean Rosebury


Dean Rosebury
Employé à Sainte Mangouste



Masculin
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Date d'inscription : 28/04/2014

Feuille de personnage
Particularités: J'essaye de ne pas en avoir, justement, et de rattraper du mieux que je peux tous mes écarts d'avant...
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Âme soeur: Lilian Easter, what else ?!

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MessageSujet: Re: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeMer 11 Juin - 1:01

Spoiler:




Le « Gala de Sainte-Mangouste », ou plutôt devrais-je dire le « Fameux Gala de Sainte-Mangouste »...

Pour les non initiés, laissez-moi clarifier quelques petits détails : non, ce n'était pas un simple gala parce qu'à Sainte-Mangouste on était tous super cools et on aimait faire la fête, comme ça. Non, ce n'était pas un gala pour offrir à nos géniaux salariés une bonne petite soirée de détente. Vous l'aurez compris : non, ce n'était pas du tout ce que ça prétendait être. C'était 1) majoritairement pour inviter tous les grands de la société sorcière afin qu'ils apprécient, admirent, et signent ensuite un petit chèque pour le bien de notre santé à tous, et de l'hôpital, et 2) pour que Sainte-Mangouste se la raconte un peu le temps d'une soirée, avant de retourner à ses oeuvres de charité. Bref, c'était une blague, mais une belle blague, dans les formes, et pas qu'un peu. Et puis, ça restait une soirée ! J'y avais déjà assisté, depuis que j'étais apprenti, et si tout ce petit jeu était un peu pathétique, le gala restait une bonne partie de plaisir, surtout quand s'y retrouvait entre amis et qu'on avait une folle soirée devant nous, libre, avec boissons et aliments à volonté, que Sainte-Mangouste recelait de salles, de couloirs vides en tous genres, et qu'on finissait généralement avec les plus jeunes de la soirée à danser comme des fous jusqu'au bout de la nuit. (Lors de ma première année, j'avais fini tellement ivre que j'avais accepté le gage de faire un strip-tease sur une des tables. Inutile de préciser que j'avais été très chanceux que seuls les apprentis soient dans le coin à ce moment-là).

En tout cas, c'était parfaitement ce qu'il me fallait en ce moment : une bonne soirée de détente, et tant pis si c'était au boulot. Même Shannon montrait de l'enthousiasme pour cette soirée, elle avait hâte de rencontrer mes nouveaux collègues, de passer du temps avec moi, mes amis apprentis, etc. Cela m'avait fait plaisir, d'un côté : plus ça allait plus je la trouvais enfermée dans sa carrière et pas trop à l'écoute de la mienne, et du coup, j'avais été agréablement surpris. Cela dit, j'avais eu presque un petit espoir d'y aller sans elle, qu'elle ne veuille pas ou quoi que ce soit : c'est toujours un peu différent de se rendre à une fête avec sa petite amie, surtout qu'on on y retrouve des potes plutôt fêtards. Shannon aimait s'amuser, oui, mais de manière assez conventionnelle, et rien de trop... débauché. Cela m'avait fait du bien à ce sujet, de me poser avec elle, même si j'aimais de temps en temps toujours faire une bonne grosse fête comme avant. Et puis, finalement, coup de théâtre : elle avait récolté un super sujet, son patron lui offrait un reportage super cool, mais c'était en Amérique du Sud, et elle devait y rester une semaine. Cette semaine. Du coup, elle s'était excusée, car elle ne pourrait pas venir au gala. J'avais été déçu, évidemment, et puis j'avais vu le bon côté des choses : j'avais une nuit entière pour m'amuser avec mes potes, et quelque part, c'était tout aussi bien.

Je ne me rappelais absolument pas des mois que j'avais vécu seul avec ma mère, évidemment - elle avait rencontré mon beau-père alors que j'étais encore un bébé. Je savais juste que ces temps avaient été durs, que ma mère s'en sortait tout juste niveau monétaire, et que nous ne roulions clairement pas sur l'or. Mais mon beau-père, oui ; il avait embauché ma mère et elle avait touché bien plus d'argent, et nous étions devenus une famille aisée, pour qui certaines préoccupations n'avaient pas lieu d'être. Ainsi, ma soeur avait toujours eu toutes les fringues qu'elle voulait, moi aussi, nous avions toujours eu tous les jeux que nous voulions, ainsi que nos vacances avaient toujours été vers les plus belles destinations. Je ne savais pas trop comment me situer par rapport à cela : si je l'avais totalement accepté et que c'était rentré dans la « normalité » des choses, car bien sûr c'était agréable et confortable, ou bien si je me sentais toujours un peu coupable, toujours un peu redevable... Mon beau-père n'était pas mon père, et nous le savions tous très bien. Son argent n'était pas le mien, dès lors ; il me faisait l'aumône parce que j'étais le fils de la mère de sa fille, le fils de sa femme. Mais je n'étais pas son fils et je ne le serais jamais ; d'ailleurs, jamais il n'avait proposé de m'adopter, que je porte son nom. Je ne l'aurais pas accepté, par pur esprit de contradiction, parce que je ne m'entendais pas avec lui, mais même. Il n'avait jamais fait le geste, et cela en disait long. Toujours est-il que les beaux vêtements, les belles soirées, je connaissais cela, de temps en temps : les soirées au Ministère de mes parents, les soirées de leurs amis. Pas tout le temps, heureusement, mais j'y avais eu droit. Du coup, j'avais dans ma penderie de quoi faire : quelques smockings comme il fallait, de bonne marque. J'en enfilai un, noir, par-dessus une chemise blanche, nouai un noeud papillon, vérifiai dans la glace que j'étais bien rasé et que tout était en ordre. Je quittai ensuite mon appartement le coeur assez léger, content de la soirée en perspective, et je décidai d'ailleurs de m'y rendre à pieds plutôt qu'en transplanant, parce que j'étais d'humeur à flâner un peu dans les rues.

Quand j'arrivai, il y avait déjà quelques personnes mais j'étais très à l'heure : la salle était joliment décorée et tout était impeccablement installé, nourriture, boisson, tandis que les verres de champagne flottaient paresseusement dans l'air, attendant d'être attrapés. Je retrouvai mon groupe d'amis, Lola, deux autres filles et deux autres garçons, et nous commençâmes à boire et à manger un peu tandis que les gens arrivaient de plus en plus. Evidemment, j'eus droit à une petite remarque du genre « Dean, ne bois pas trop si tu comptes finir habillé » mais comme j'avais de quoi contrer car ils avaient tous faits des trucs du genre lors de notre première année, je ne m'en privais pas. Il y avait une bonne ambiance et je ne me rendis pas compte du temps qui passait : c'était mon univers et j'étais bien, sans personne de ma famille pour venir y empiéter.


- Pourquoi tu regardes partout comme ça, t'es parano ou quoi ? lâcha tout d'un coup Lola alors qu'on venait d'avoir un fou rire à propos de la tenue d'un des plus vieux Médicomage.

Je haussai les épaules, me sentant étrangement pris sur le fait. Mais pourquoi ?! Il n'y avait pas de raisons... Je guettais juste l'arrivée de Lilian, car je me demandais bien où elle pouvait être : elle avait dit qu'elle serait de la partie. Je ne dis rien, sachant que si j'expliquais que je me demandais où était Lilian, les commentaires n'allaient pas manquer. Or, c'était un fait : j'appréciais Lilian, elle était super sympa, et j'avais envie qu'elle se joigne à nous pour passer une bonne soirée avec nous. Rien de plus.

... Bon, ok. Rien de plus dans l'absolu, mais pas rien de plus quand elle portait ce genre de vêtements. Je ne fus pas le seul : les regards des mecs la suivirent comme s'ils s'étaient retrouvés scotchés d'un coup. Il n'y avait pas à dire : Lilian était belle et sexy, et cette robe et cette tenue ne l'étaient pas moins. Trop tard : Lola me lança un clin d'oeil et se mit à rire. Ce qu'il y avait de bien avec elle, c'est qu'elle était naturelle mais cool, et je savais qu'elle comprenait, et qu'elle aimait juste me taquiner - comme moi, d'ailleurs.


- Ça fait vraiment bizarre de voir l'hôpital comme ça : j'ai l'impression que je vais bientôt devoir aller donner des plateaux repas à tout le monde !

Je souris et saluai Lilian, puis je ris avec elle - son rire était très communicatif - et je lui fis la bise, et Lola aussi. On ne se la faisait pas tout le temps au boulot, mais c'était venu naturellement, et je sentis sa joue fraîche et douce contre la mienne.

- Ca serait dommage, parce que ta robe est trop belle pour qu'un vieux schnock vomisse dessus... On repartit d'un éclat de rire, et je racontai à Lola les déboires du premier jour de Lilian.

- Bon et bien, à la vôtre ! dit ensuite la jeune fille, et nous trinquâmes tous les trois, au champagne bien évidemment.

Après quelques minutes, Lola alla saluer des gens qu'elle connaissait, nous laissant tous les deux, même si nous étions dans le coin où tous les apprentis étaient un peu regroupés, discutant de manière déjà animée (par l'alcool) pour certains. Je remarquai les regards des garçons vers ma charmante voisine et c'était étrange, c'était un peu comme lorsqu'il s'agissait d'Amy, ma soeur, ils me mettaient un peu mal à l'aise... Mais ce n'était pas identique non plus : j'avais envie de protéger Amy, comme un grand frère, alors que pour Lilian, c'était autre chose -  je ne savais pas quoi. Simplement, ces regards m'agaçaient un peu, même si heureusement ils ne se faisaient pas trop insistants - l'avantage d'être dans une soirée au milieu de gens bien élevés et d'un bon milieu social. Lilian, elle, paraissait totalement dans son milieu, saluant les gens qu'elle connaissait, maniant la flute de champagne les talons hauts, le sourire de star et la petite robe noire à la perfection.


- Tu as fait ça toute ta vie, ou quoi, remarquai-je en plaisantant à moitié. Fais attention, ils vont tous tomber à tes pieds... Même les vieux papis, ajoutai-je en rigolant sous cape, alors qu'un des vieux Médicomages venait de saluer Lilian de manière légèrement insistante. Je l'attirai un peu plus loin, attrapant au vol une deuxième coupe de champagne. Je souris en coin à Lilian : Eh oui, tu sais, ici... Ca vaut un peu le bal de Poudlard, c'était notre soirée, et je peux t'assurer que si pour l'instant ça a l'air d'un cocktail un peu chiant... La seconde partie de soirée est très prometteuse, tu peux nous faire confiance, conclus-je avec un petit clin d'oeil qui se voulait jouer sur le mystère. Et si tu entends parler de moi qui fais un strip-tease... Je bus une gorgée, faisant mine d'être très sérieux sur le coup, c'est totalement faux bien sûr, puis je souris à moitié de nouveau : Je suis curieux de voir comment tu vas marquer ta première soirée, en tout cas ! Et comme je suis ton référent, j'exige la première danse !

Je lui tendis la main pour qu'elle la serre et que ce soit une promesse ; je croisai son regard, pétillant, entouré de noir, dont le bleuté brillait et semblait capter toutes les lumières de la salle. Elle avait quelque chose, c'était indéniable ; elle avait quelque chose et bien que je me savais entièrement raisonnable, je ne pouvais pas résister à ce charme qui m'intriguait autant qu'il me fascinait.


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Lilian Easter


Lilian Easter
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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
Date d'inscription : 31/10/2007

Feuille de personnage
Particularités: Yeux plus beaux, tu meurs ! LA Sirène de Poudlard, je suis belle à mourir.
Ami(e)s: Vous voyez mon dressing ? Tous mes amis sont dedans. Je parle de mes fringues et de mes chaussures. Non les vrais amis, c'est une autre histoire.
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MessageSujet: Re: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeJeu 12 Juin - 15:47

Quand bien même Dean lui avait précisé que la soirée organisée par Sainte-Mangouste était davantage une tribune, cela importait peu à Lilian. A vrai dire, cette soirée pouvait bien être organisée pour faire plaisir au Ministre de la Magie, elle s'en fichait. Tout ce qui comptait pour la belle était de passer cette soirée en compagnie de Dean et de faire plus ample connaissance avec les autres apprentis. Et surtout de passer la soirée en compagnie de Dean. Les deux jeunes gens s'étaient montrés très vite complices, riant la plupart du temps qu'ils se voyaient. On eut dit qu'ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge. Mais si cela avait été le cas, Dean serait rapidement tombé sous le charme de Lilian, devenue plus belle que belle. Qu'auraient-ils été s'ils avaient étudié à Poudlard en même temps ? Auraient-ils été, au même titre que Lilian le fut avec Chuck, le couple le plus glamour de Poudlard ? Bonne question. De ce qu'elle avait découvert chez lui, la belle avait rapidement compris que Dean était loin d'être comme Chuck, même si elle remarquait tout de même quelques similitudes. En tout cas, une chose était claire : Dean aurait été à Poudlard en même temps qu'elle, nul doute qu'après Chuck, c'est sur lui qu'elle aurait jeté son dévolu. Et il ne s'en serait pas tiré.

Et pourtant, Lilian appréciait énormément leur amitié même si elle savait pertinemment qu'une amitié fille/garçon, même à leur âges, était quelque chose parfois de bien utopique, tant les sentiments prenaient le dessus. Elle l'avait bien deviné avec les cinq américains qui lui couraient après de nombreuses années. Elle devinait bien que pour eux, cela devait être parfois une torture plutôt insupportable que d'être un ami de la Sirène mais elle devait bien avouer qu'elle n'était pas non plus totalement insensible. Elle l'avait également bien vu avec Daniel, qu'elle avait bien fait tourner en bourrique, à lui en faire perdre la tête et briser son couple avec Holly. Mais ce ne semblait pas être (encore) le cas pour Dean et elle. Advienne que pourra.

La belle savait très bien qu'une amitié avec elle pour les garçons était un piège : pour toujours, ils seraient enfermés dans le rôle du meilleur ami de la Sirène, signe que jamais les sentiments de cette dernière n'évolueraient pour eux ; contrairement aux leurs. Et celui qui en avait le plus souffert peut-être était sûrement Daniel Kelsey. Elle l'avait rencontré à peu près à la même époque que Chuck mais elle avait bien vu que jamais, Ô grand jamais elle ne pourrait nourrir les mêmes sentiments à l'égard de Daniel que ceux qu'elle avait pour Chuck. Pourquoi ? Parce que Lilian était la Sirène de Poudlard et qu'elle faisait ce qu'elle voulait. Parce que Dan n'était pas Chuck, qu'il n'avait pas son caractère, qu'il était en couple avec Holly et qu'il était bien trop malléable pour elle. Il succombait au moindre de ses coups, espérant sans faille recevoir jamais un baiser de la belle qui se faisait un plaisir de lui démolir ses espérances d'un coup de nageoire. Et à chaque fois, tout recommençait. Et à chaque fois, Daniel en ressortait brisé, brisé de n'avoir pu faire tomber la Sirène dans ses bras, comme il l'avait tant voulu. Quand il se fit virer de Poudlard, Lilian savait qu'il avait sombré. Bien souvent elle l'avait croisé à des soirées, ivre mort et défoncé, au bras d'une fille différente à chaque fois. Mais à cette époque, elle avait eu autre chose à faire plutôt que de lui venir en aide et elle savait qu'il en aurait certainement profité pour tenter de l'avoir de nouveau. D'un côté, elle se disait que c'était peut-être de sa faute s'il avait fini ainsi ; si elle avait arrêté les frais bien avant, il n'aurait peut-être jamais été viré de l'école. Mais la belle connaissait bien Dan et savait qu'il était torturé de toutes parts et cela, ne l'étonnait presque pas, venant de lui en réalité. Il était sûrement le garçon de Poudlard le plus accro à elle et il en avait payé fort le prix.

Mais Dean n'était pas comme Dan, bien au contraire. Leur amitié était toute différente, beaucoup moins malsaine, beaucoup moins destructrice pour le jeune homme. Plus sincère aussi et moins ambiguë aussi sûrement. Toutefois, Lilian n'était pas aveugle et voyait bien certains regards que lui offrait Dean : ce genre de regards qui s'accroche sur son corps pour ne plus s'en détacher. Ce genre de regard qu'elle avait également pour lui, inconsciemment. Ce genre de regard qui faisaient dire à Lilian qu'elle ne pourrait pas être l'amie de Dean éternellement, au risque de se trouver prise au piège à son tour sans plus jamais pouvoir en sortir. Ce qui serait la pire torture pour elle : être seulement l'amie de Dean, alors qu'elle espérait, au fond d'elle, bien plus.

Et elle vit bien celui que le jeune homme lui lança lorsqu'elle arriva à son niveau : comme tous les autres convives de sexe masculin de cette soirée, il l'avait détaillée toute entière, délaissant un instant Lola juste à côté de lui. Ce regard ne trompait pas Lilian en général et elle savait plus ou moins ce qu'il signifiait. Et elle aspirait grandement à concrétiser cette signification le plus tôt possible. Quand ils se firent la bise, elle sentit sa peau contre la sienne, et malgré la barbe de deux jours naissante mais finement rasée, il lui parut que c'était la sensation la plus agréable qu'elle avait eu depuis bien longtemps et elle aurait adoré que cela se prolonge encore et encore.


- Ca serait dommage, parce que ta robe est trop belle pour qu'un vieux schnock vomisse dessus...

En même temps que Dean et Lola, Lilian éclata de rire tandis qu'il se chargeait de raconter son premier jour à l'apprentie.

- Oui surtout qu'aujourd'hui je n'ai ni soutien-gorge ni blouse ! Provocante à outrance, elle aguicha Dean d'un regard taquin tout en se servant une nouvelle gorgée de champagne. Dean l'avait très bien vue en lingerie, elle doutait bien qu'une telle allusion lui donnerait sûrement quelques bouffées de chaleur. Et elle provoquait le hasard, si une telle vision n'avait déjà eu lieu dans l'esprit du jeune homme.

Lola les laissa tous les deux, pour aller saluer quelques gens de sa connaissance, ce qui plu à Lilian, bien qu'elle apprécie réellement Lola. Plus elle était avec Dean, plus il était à sa merci et plus ce serait facile de le séduire et de le faire chavirer avec ses magnifiques yeux qu'elle ne se lassait pas d'admirer. La belle se sentait bien à cette soirée : elle était dans son élément, celle-ci lui rappelant les nombreuses autres que ses grands-parents paternels organisaient à chacune de leur venue pendant les longues vacances d'été. E puis elle était avec Dean ; signe que la soirée ne pouvait que merveilleusement bien se passer.


- Tu as fait ça toute ta vie, ou quoi, Fais attention, ils vont tous tomber à tes pieds... Même les vieux papis.

En voyant le rire moqueur de Dean qui tenta de se cacher derrière sa coupe de champagne, la jeune fille mima un faux air choqué, comme si Dean venait de l'outrer par ses propos et eut un mouvement de tête qui balança sa longue queue de cheval qui vint lui fouetter les épaules. Puis elle le regarda avec un air de défi amusé, air qu'elle portait souvent lorsqu'ils se trouvaient touts les deux tant ils se chamaillaient et taquinaient.

- Sache que j'ai été à bonne école : à chaque fois qu'on va aux Etats-Unis avec ma famille, mes grands-parents organisent ce genre de soirée donc j'ai appris à être polie moi. Elle appuya bien sur le dernier mot, titillant Dean encore une fois et elle lui tira gentiment la langue avant de rire une nouvelle fois.

Mais la Sirène n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre puisque Dean l'attira un peu plus en retrait comme s'il tenait à lui part d'un énorme secret.


- Eh oui, tu sais, ici... Ca vaut un peu le bal de Poudlard, c'était notre soirée, et je peux t'assurer que si pour l'instant ça a l'air d'un cocktail un peu chiant... La seconde partie de soirée est très prometteuse, tu peux nous faire confiance. Et si tu entends parler de moi qui fais un strip-tease... C'est totalement faux bien sûr.

Intéressée et plongée dans le regard pénétrant et fascinant de Dean, Lilian haussa un de ses sourcils en circonflexe, signe qu'elle aimait ce ton de défi qu'il employait avec elle et qu'elle était prête à accepter son offre. Puis évidemment, quand il fit mention de son strip-tease, la belle eut une vision plus que charmante et éclata de son rire délicieux en renversant sa tête en arrière.

- Ne t'inquiète pas, je suis spécialiste des secondes parties de soirée, dit-elle en piquant la flûte de Dean et en avalant une gorgée tout en ne quittant le bel apprenti des yeux. La malice et le défi allumaient ses grands yeux de soleils taquins qui la rendaient si délicieuse et irrésistible. Ces yeux avaient fait sombrer un bon nombre de garçons, il était le prochain sur la liste. Par contre, je suis vraiment dégoûtée de ne pas avoir assisté à ton strip-tease, ça devait valoir le détour. Un clin d'oeil agrémenta ses dires et, sans trop de scrupules et surtout pour voir la réaction de Dean, elle termina d'un trait sa coupe de champagne et la lui redonna et haussa une épaule avec un charmant sourire, irrésistible à souhait.


- Je suis curieux de voir comment tu vas marquer ta première soirée, en tout cas ! Et comme je suis ton référent, j'exige la première danse !

Dean la vrilla alors de son regard hypnotique auquel elle ne put résister et dans lequel elle se perdit aisément. Il était si fascinant, jamais elle ne pourrait s'y faire et toujours elle continuerait à se noyer dedans. Tant et si bien qu'elle ne pourrait refuser son offre et là, elle se douta qu'il devait en user quelque peu mais bizarrement, cela ne la dérangeait pas outre mesure, tant qu'elle pouvait continuer la partie sans avoir l'impression d'être tirée par des ficelles.

- Tu es sûr de toi ? Parce que je ne suis pas sûre que je pourrais te l'accorder tout de suite parce que je ne voudrais pas, comment dire... Choquer les esprits. La belle sirène le toisa d'un regard aguicheur et assuré à outrance qui montrait parfaitement à Dean qu'elle n'avait pas froid aux yeux et qu'elle était prête à relever le moindre de ses défis. Elle sentait le regard de Dean sur elle et sentait également qu'il ne lui faudrait pas grand chose pour le faire tomber. Et cette pensée la réjouissait d'avance.

Non loin d'eux, elle vit un groupe d'apprentis se diriger vers une salle avenante à celle dans laquelle elle se trouvait. Parfait. Elle prit la main de Dean et l'entraîna avec elle. C'était le bon moment. Elle savait qu'elle prenait un risque en dansant comme elle allait le faire avec Dean, que cela pouvait ne pas plaire mais à vrai dire, Lilian s'en contrefichait. Elle était tellement habituée depuis le temps. Lors de ses soirées aux Etats-Unis, elle ne se gênait pas pour danser comme elle l'entendait, tant pis pour ceux qui n'aimaient pas. Comme pour se donner du courage – dont elle n'avait pas besoin – elle avala d'un trait une coupe de champagne avant d'entrer dans la salle avec les autres apprentis. Certains avaient déjà commencé les festivités, dansant entre eux et déjà bien allumés par l'alcool. Tant mieux comme ça, ils étaient bien trop occupés à se marrer entre eux qu'ils ne les verraient pas, pas tout de suite du moins. La superbe savait pertinemment que certains apprentis l'avaient à l'oeil, notamment John et toute sa bande, prêts à se jeter sur elle au moindre faux pas.

Une nouvelle musique commença et une dernière fois Lilian plongea son regard délicieux dans celui de Dean :


- Tu es prêt ?

A peine avait-elle fini de parler, que la belle commença à se déhancher, presque sensuellement sur une chanson qu'elle connaissait bien, pour avoir fait la même chose de nombreuses fois sur ce même air. Habituée des soirées, elle dansait souvent comme ça avec un de ses jolis cœurs américains et elle savait que cela leur plaisait. Cela n'avait rien de choquant et ce n'était pas non plus du rentre-dedans, juste une manière de montrer à Dean une autre facette de sa personnalité. Son bassin se déhanchait au rythme de la musique, ses jambes pliées sur ses hauts talons ne la faisant guère souffrir tant elle se laissait emporter par ce qu'elle faisait. Sa robe noire moulait parfaitement son corps et trahissait ses formes harmonieuses et la Sirène espérait que Dean n'en perdait pas une miette. Il devait être aux anges !

Quand la musique fut terminée, la belle Lilian se redressa sur ses longues jambes fuselées et leva ses grands yeux vers Dean. Ils brillaient, le vert ayant comme pris le dessus sur les lagunes bleues et ce délicieux mélange de couleur acheva de la charmer davantage.


- Alors qu'est-ce que tu en penses ?

Sans lui laisser le temps de répondre, elle se dirigea vers le comptoir au-dessus duquel flottait bouteilles et verres qui ne demandaient qu'à être remplis. Lilian s'en servit un et en remplit un autre pour Dean qu'elle lui tendit lorsqu'il la rejoint. Elle s'appuya d'une main sur le comptoir et attira ses yeux par un regard de défi qui brillait derrière son verre.

- J'espère que je ne t'ai pas choqué à vie, dit-elle en un éclat de rire avant de reprendre une gorgée de sa boisson.

Si la soirée continuait comme elle avait commencé, Lilian ne se faisait aucun doute quant à son éventuel dénouement. Elle venait de lancer une nouvelle flèche en direction de Dean et elle doutait qu'il en faille encore beaucoup pour que le beau jeune homme ne succombe à ses charmes.

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Dean Rosebury


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MessageSujet: Re: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeMer 16 Juil - 23:40

Si j’avais « choisi » de faire mon apprentissage à Sainte-Mangouste, c’était autant pour moi que pour ma famille, dont je subissais un peu le poids. Je le savais et c’était sans doute cela qui m’avait ramené dans le droit chemin – c’était bien la preuve que ça n’était pas seulement mauvais, au fond. Mais j’avais bien compris que pour ma mère et mon beau-père, une vie réussie était synonyme d’une belle et bonne carrière, et que je pouvais retirer de ma liste de vœux tout ce qui n’était pas un minimum sérieux et prestigieux. La chance était de mon côté puisque j’avais toujours été intéressé par une carrière de Médicomage… Même si mes notes à Poudlard n’avaient jamais été à la hauteur de mes espérances. Mais j’avais cravaché la dernière année pour remonter la pente ; j’avais surtout eu la chance que les relations professionnelles de mon beau-père jouent en ma faveur, et j’avais été embauché comme apprenti… A la réflexion, parfois, je me sentais un peu mal. Cette vie, je la voulais, là n’était pas la question. Et je ne la regrettais pas. Mais y serais-je parvenu sans lui, et surtout sans cette espèce de fierté que j’éprouvais à lui tenir tête et à lui ôter toute excuse pour être mécontent de moi ? Je l’ignorais. Shannon aussi était dans l’équation – elle avait tenu à ce que nous étudions dans la même ville, elle m’avait aussi épaulée dans ce choix de Sainte-Mangouste. C’était mon choix, je n’en doutais pas. C’était mon choix… Mais quelle infime partie de ce choix avait été placé mine de rien dans mon esprit ? C’était un cercle vicieux : j’avais été un adolescent « à problèmes », indiscipliné, rebelle, désobéissant, à la limite de me faire renvoyer, ou très mal voir. J’avais eu des déboires avec mes parents, avec les institutions. Il apparaissait déjà comme une miracle que je sois tant revenu dans « le droit chemin » comme le disait mon beau-père, bref que je me sois un peu calmé, comme je le considérais moi. Je n’avais perdu ni mon sens de la fête ni mes envies de m’amuser et de ne pas forcément me plier à la normalité des choses, mais j’avais aussi pris un peu de plomb dans la cervelle, ce qui était logique d’ailleurs, car j’avais grandi, tout simplement. J’avais grandi, j’avais un métier, j’avais un appartement avec ma fiancée, des amis, et une bonne fête en perspective ce soir, non vraiment, je ne pouvais pas mieux m’en tirer !

- Oui surtout qu'aujourd'hui je n'ai ni soutien-gorge ni blouse !

La plaisanterie de Lilian me laissa un peu rêveur – heureusement qu’il y avait suffisamment d’agitation autour de nous pour que je puisse regarder un peu ailleurs sans paraître éviter son regard. J’eus tout de même un sourire amusé parce que je repensais à la première fois où je l’avais surprise dans les vestiaires, sans le faire exprès, et que c’était devenu une blague récurrente entre nous – mais tout de même, la perspective de la jolie fille qu’elle était sans blouse ni rien avait de quoi… Hmm, avait de quoi en faire tourner la tête plus d’un, et même les plus casés d’entre nous, à savoir moi en première ligne.

Nous nous étions installés un peu plus loin et je l’écoutai me raconter son habitude de ce genre de soirées – tout en me glissant des petites piques, mais nous étions adeptes du jeu – et je fis mine de retirer mon verre quand elle essaya de le prendre pour en boire une gorgée, avant de lui tendre avec un petit sourire en coin. Ce que j’appréciais avec Lilian, et ce qui la différenciait de beaucoup de personnes présentes ici, c’était cette nonchalance et ce plaisir de l’amusement et de la rigolade qui ne la quittaient jamais. Elle savait être sérieuse et, preuve en était, elle faisait très bien son travail, mais à côté de ça elle savait rire à la moindre occasion et me faire sourire même dans les moments où j’étais le plus de mauvaise humeur, et débordé de travail. Si j’appréciais mon travail ici, il y avait quand même chez les employés de l’hôpital une majorité de gens imbus d’eux-mêmes et qui se la racontaient un peu trop. Je savais bien les reconnaître, ils étaient du même style que mon beau-père, et si je savais parfaitement m’accommoder avec ces gens-là, ils m’agaçaient profondément.

Bref, j’étais heureux de passer cette soirée en sa compagnie et avec mes amis aussi – heureux et curieux de voir la suite des évènements. Notre nouvelle assistante allait-elle se joindre à nous, allait-elle partager notre goût pour la fête ? Il y avait eu des paris faits à son sujet évidemment – comme à chaque fois qu’un nouveau arrivait dans l’équipe, et encore plus une jolie nouvelle – mais je ne me faisais pas de soucis : elle avait la trempe.


- Tu es sûr de toi ? Parce que je ne suis pas sûre que je pourrais te l'accorder tout de suite parce que je ne voudrais pas, comment dire... Choquer les esprits.

J’éclatai de rire en la regardant en coin, surtout parce qu’un vieux couple de sorciers venaient de passer devant nous en se disputant à moitié et en semblant trouver la soirée parfaitement minable alors qu’elle avait pour nous de toutes autres perspectives.

- Garde ça pour un comité plus réduit, alors, dis-je sur le même ton, un peu provocant, un peu amusé. Si elle voulait danser comme il se devait, et pas seulement les danses de salon que l’on nous servait aux galas, ce n’était pas encore pour ici et maintenant…

Au même moment, presque, il y eut un mouvement de foule indistinct des jeunes qui se dirigèrent vers le couloir, et vers, je le savais très bien, la salle destinée à faire notre fête à nous : sans les courbettes et les obligations de toute le gratin de Sainte-Mangouste. Enfin ! J’allais pour me lever mais Lilian fut plus rapide, attrapant ma main ; je me glissai derrière elle et nous nous faufilâmes parmi la foule qui ne s’était rendue compte de rien. Mon chef me sourit au passage, avec son air de chef qui dans les cérémonies de ce genre prenait des airs de père, un peu, et je lui rendis d’un petit signe de tête, l’air de rien, même si au fond je riais bien, car si il savait que ses petits apprentis allaient squatter bien tranquillement une salle de son hôpital pour faire une fête arrosée jusqu’au bout de la nuit !... Dans la dite salle, il y avait déjà un petit groupe de gens, de quoi boire, de quoi danser, bref une mini salle de gala, mais enfin une vraie salle de fête. Je me sentis parfaitement détendu d’un seul coup : non pas que j’étais spécialement tendu en ce début de soirée, mais tout de même je faisais attention à faire bonne figure, et puis je songeais tout de même à Shannon, à ce qu’elle me dirait si elle était là, au fait que j’étais aussi content sans elle, et que ce n’était pas très gentil de ma part. Pourtant j’étais bien avec elle, là n’était pas la question – mais j’estimais qu’il était normal dans un couple d’avoir un peu de temps pour soi, et j’étais satisfait d’avoir cette soirée avec mes amis rien que pour moi. Ils étaient pas mal arrosés déjà, pour la plupart, et Lola rigolait bien avec un apprenti d’un secteur qu’on ne côtoyait pas beaucoup – et apparemment c’était bien dommage parce que j’avais bien compris qu’elle avait des vues sur lui. Visiblement, tout se déroulait très bien de ce côté-là. Il y avait évidemment John et ses potes, un peu bourrés donc un peu plus bêtes, mais ils ne faisaient rien de méchant. Et puis il y avait tous les autres apprentis que je connaissais plus ou moins, mais qui, je le savais pour avoir vécu avec eux le gala de l’année dernière, partageait une passion commune pour la danse et la fête. Beaucoup d’entre eux dansaient déjà, et Lilian avait visiblement envie de les rejoindre elle aussi :


- Tu es prêt ? me demanda-t-elle, les joues roses et les yeux pétillants. Prêt à danser avec elle, ou simplement prêt à faire la fête, me dis-je l’espace d’une seconde ? Mais pas le temps de réagir, elle était partie. Je la suivis.

Je l’avais suivie sans me douter que j’allais un peu souffrir, mais bon… Dans mon esprit, on allait danser tranquillement – d’accord c’était cool et d’accord c’était la fête, mais là… Mes yeux ne purent pas se décrocher du corps de Lilian, pas une seconde. On aurait dit qu’il ne faisait qu’un avec la musique, tellement il bougeait tout seul et de manière fluide et captivante, et pour le reste, et bien… Pour le reste, la petite robe noire et la silhouette parfaite de Lilian ne me laissait pas trop de répit, voilà. Je devais bien l’avouer, et puis hein, je ne faisais rien de mal, et je ne trompais personne en la trouvant belle ! J’étais presque énervé contre moi-même de me sentir ainsi, mais c’était plus fort que moi, et Lilian avait définitivement un pouvoir magique qui l’englobait toute entière et me donnait l’impression d’être complètement aveuglé quand je posais les yeux sur elle.


- Alors qu'est-ce que tu en penses ? dit-elle une fois la chanson terminée, juste légèrement essoufflée, rien de plus, comme si elle venait simplement de faire une petite promenade de santé. J’avais dansé moi aussi, et pas si longtemps que ça, mais il me semblait que la température de la pièce était devenue brûlante. J'espère que je ne t'ai pas choqué à vie, plaisanta-t-elle, son verre à la main.

Je bus dans le mien parce que j’avais soif, et qu’il me fallait quelque chose pour reprendre un peu mes esprits. Quand même ! J’avais passé l’âge d’être sans voix devant une jolie fille, surtout quand j’étais casé et qu’elle était mon assistante, merci bien. En plus de toute, je ne voulais rien faire qui pourrait lui manquer de respect : je l’aimais beaucoup et elle était mon amie (ce qui simplifiait autant la donne qu’elle la compliquait, soit dit en passant).


- C’est pas du jeu, finis-je par lâcher avec un sourire amusé. Si tu danses comme ça, je ne réponds plus de rien moi ! Et tous les mecs de cette pièce non plus ! C’était dit sur le ton de la taquinerie, évidemment, mais c’était bien sérieux au fond. Tu as du savoir un sacré succès à Poudlard, la complimentai-je au passage, l’air de rien. J’imaginais assez qu’une fille du tempérament de Lilian avait du se faire bien remarquer, dans le bon sens du terme. Je faillis lui demander si elle était en couple, ou quoi que ce soit, mais tout d’un coup je trouvais la question trop intime pour le moment, et puis, si je lui demandais, il était logique qu’elle me demande en retour, et j’avais l’impression de lui jeter au visage que oui, j’avais quelqu’un, j’étais fiancé, comme si tout d’un coup j’avais peur qu’elle flirte avec moi ou n’importe quoi… Je ne voulais pas la mettre mal à l’aise, surtout que je ne prenais pas mal nos petits jeux, et son attitude. Je décidai de nous laisser à la fête. Ok, à mon tour maintenant, fis-je alors qu’on venait de terminer nos verres.

Il passait une musique qui permettait de danser à deux, un genre de rock plus moderne, qui s’apparentait un peu au tango aussi. En tout cas, j’avais attiré Lilian par la taille et je l’entraînais avec moi au rythme de la musique, la faisant tourner un peu, et surtout faisant bouger son corps en même temps que le mien, tout en le gardant collé au mien grâce à ma main dans le bas de son dos. C’était agréable de lui renvoyer l’ascenseur et de mener la danse à mon tour, mais la sentir ainsi toute proche de moi, et surtout se plier à chacun de mes mouvements de danse à la perfection, ça ne m’aidait pas trop à avoir moins chaud… Mais bon. Je m’amusais bien quand même, et elle aussi visiblement. Les autres aussi d’ailleurs, et tout d’un coup il démarra une sorte de battle de danse en couple, à laquelle ni Lilian ni moi ne voulait perdre ; on enchaîna plusieurs danses endiablées à la suite, avant de terminer vainqueur par KO et parce qu’on avait le plus de style (phrase qui était devenue notre devise pour la soirée). Après ça, on était quand même bien assoiffés, du coup on alla s’installer dans un coin en bordure de la piste de danse pour boire quelques verres.

Comme souvent quand on faisait la fête, ou plutôt comme souvent quand on faisait la fête avec des collègues de travail, il y avait une sorte de pression qui retombait brutalement – encore plus parce que nous n’étions qu’apprentis et, malgré tout, nous devions faire nos preuves à chaque instant qui passait – et quand cette pression retombait… L’alcool coulait à flots – deux synonymes que j’avais appris ici. A peine nos souffles récupérés après toutes ces danses effrénées que Lilian, moi et les autres, on fut entraînés dans une sorte de jeu à boire dont les règles me parurent un peu floues dès le début, et de plus en plus au cours du jeu. J’avais l’habitude de boire pour faire la fête, mais depuis que je travaillais, je l’avais un peu moins évidemment (bien que je savais tenir la route) mais ce gala ne me laissa visiblement pas beaucoup de répit. Quand le jeu se termina, j’étais soûl, clairement, pas non plus à rouler par terre en vomissant, mais je comprenais déjà mieux comment j’en étais venu à faire un strip-tease la dernière fois. Tout me paraissait plus simple, plus léger, plus drôle aussi, tout le monde était de bonne humeur, et quand le mouvement vers la piste de danse repartit, je me joignis aux autres d’une démarche aérienne et – un peu – instable, attrapant le bras de Lilian au passage.


- On a une réputation à tenir, lui glissai-je à l’oreille en référence à notre victoire de tout à l’heure. Mais je m’étais penché trop près, et son parfum envoûtant me surprit et je sentis mon estomac se contracter. En me redressant un peu pour ne pas qu’elle s’imagine des choses, je croisai son regard et je me fis la réflexion un peu stupide que j’avais envie de me noyer dans le bleu de ses yeux. Avec la certitude que j’étais un peu en train de faire une connerie, je ne me défilai pas pour autant et glissai mon bras autour de sa taille pour danser tout contre elle, laissant le rythme de la musique couler dans mes veines, et le corps de Lilian envelopper le mien avec une chaleur bien trop brûlante.
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Localisation : Dans le lit avec Iron Man. Et tu es prié(e) de dégager, on n'aime pas les plans à 3. (A part si tu t'appelles Jack Sparrow, que tu as du rhum et de la pâte à crêpes...) Quoi? C'est quoi cet air choqué, vous êtes toujours puceau ou quoi? Question suivante !
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MessageSujet: Re: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeDim 3 Aoû - 14:27

Dean plaisait à Lilian. C'était une évidence. Tellement évidente. La belle avait ce caractère séducteur décuplé à outrance, comme rarement elle en avait fait usage. C'est comme si elle sortait sa technique de chasse secrète, qu'elle n'utilisait que pour courir les proies de premier choix, celles qui ne sortaient que rarement des fourrés. Lilian coursait Dean depuis un moment maintenant et elle savait que la fin de cette partie de chasse était proche, il ne lui restait plus grand chose à faire pour qu'il tombe sous ses griffes. Et pourtant, la lionne allait tout faire pour qu'il croit que c'était lui qui la ferait tomber dans ses bras alors qu'en réalité, ce serait Lilian qui ferait tout le travail, lui assénant le coup de grâce qui le charmerait à vie. Ainsi séductrice et chasseuse hors pair, Lilian était redoutable et Dean ne lui résisterait pas.

Mais aussi, Lilian plaisait à Dean. La superbe le voyait bien dans ses yeux qu'elle croisait de temps à autre, à chaque fois qu'elle lui avait lancé une taquinerie qu'il se faisait un plaisir de reprendre et de lui renvoyer pour savoir ce qu'elle rétorquerait. Le jeu du chat et de la souris incessant. Des yeux qui brillent de malice et de séduction, un sourire taquin qui s'étirait au coin des lèvres et qui en disait bien plus long que l'on voulait bien le croire, tout cet assortiment de séduction, de charme qui devait paraître bien évident vu de l'extérieur et qui peut-être, faisait monter les enchères chez les collègues allez savoir. Dean cherchait Lilian ; Lilian cherchait Dean et ils ne tarderaient pas à se trouver, la Sirène en était certaine. Et pourtant, elle sentait encore chez le jeune homme une once infime de réserve, comme s'il ne se donnait pas totalement à ce jeu. Peut-être avait-il raison cependant. Parce que jouer de la sorte avec Lilian pouvait être dangereux et nombre s'y était brûlé les ailes. Daniel Kelsey le premier. A chaque fois qu'il avait l'impression de maîtriser le jeu, Lilian retournait la situation à son avantage, d'un simple coup de nageoire pour faire tomber les marins égarés un à un dans son océan abyssal. Lilian gardait toujours toutes les cartes en main, même quand elle donnait l'impression que ce n'était plus le cas. Elle savait où elle avançait, ce qu'elle faisait et surtout, elle savait comment réagirait le garçon en face d'elle et c'était cela son plus gros avantage.

C'est pour cela qu'elle voulait que Dean se jette définitivement dans son jeu qui pour lui, ne serait peut-être pas aussi malsain que celui qu'elle avait joué avec Daniel. Dean n'était pas Daniel, n'avait pas le même caractère et la superbe le sentait plus fort, plus solide. Elle pourrait en faire un roi et ne pas l'utiliser comme un vulgaire pion sur son échiquier géant. Dean saurait résister de temps à autres alors qu'elle n'avait qu'à se fendre d'un sourire pour faire chavirer Daniel une énième fois. Parce qu'il lui plaisait, elle lui réservait un sort tout autre mais que paradoxalement, ni lui ni elle ne connaissaient encore totalement. Et c'était cette inconnue à l'équation qui rendait le jeu encore plus palpitant, encore plus haletant.

Et malgré toute son expérience dans ce domaine, Lilian n'avait encore jamais joué une telle partie dont le suspens était total. Comment Dean réagirait ? Bien sûr elle avait ses certitudes, bien plus nombreuses que des doutes. Cette soirée était le moment idéal pour faire succomber Dean et espérer qu'il se donne corps et âme dans le jeu. La belle sentait le suspens monter en elle, l'adrénaline bouillir dans son sang en même temps que l'alcool qu'elle continuait de boire et surtout à cause ou grâce – allez savoir – aux incessants regards de Dean qui glissaient sur son corps, restaient accrochés parfois sur son visage ou une autre partie de son corps harmonieux et qui la faisait tanguer sur ses talons à chaque fois. Parce qu'il lui plaisait tant, parce qu'il était plus que beau, parce qu'il entrait dans son jeu et que par conséquent, il lui faisait comprendre qu'il n'était pas contre le sort qu'elle lui réservait et que tôt ou tard, il tomberait sous ses oeillades envoûtantes.

Et peut-être plus tôt qu'elle ne le croyait.

La belle sirène vit bien le regard surpris qu'il lui lança lorsqu'elle eut fini sa danse. Ce genre de regard qui sous-entendait bien que jamais il ne l'avait imaginé effectuer une telle danse – il ne connaissait pas encore assez Lilian. Il avait défié Lilian sur un terrain qu'elle ne connaissait que trop bien : celui des soirées. Depuis qu'elle partait aux Etats-Unis, elles étaient son quotidien pendant quasiment deux mois alors autant dire qu'elle maniait parfaitement ce domaine. Quand elle était en soirée, Lilian devenait non pas plus redoutable mais peut-être plus imprévisible. A cause de l'alcool, personne et parfois même pas elle ne pouvait anticiper le moindre de ses faits et gestes. Bien qu'elle se maîtrise encore, la superbe savait que le moment où tout deviendrait plus drôle, plus simple et peut-être plus dangereux ne tarderait guère à arriver. Ce n'était qu'une question de verres. En tout cas, elle fut ravie de l'effet qu'elle fit sur Dean, et sur tous les autres mâles de l'assemblée mais à vrai dire, ils lui importaient bien peu. Si peu. Seul Dean comptait aux yeux azur de la superbe Sirène. Elle n'eut pas grand peine pour déceler cette espèce de gêne dans les iris verts et bleus du jeune homme et au fil des années, elle avait appris que cela signifiait que le temps pour elle de clôturer la partie se rapprochait à grands pas. Mais apparemment Dean n'avait pas dit son dernier mot, ce qui la ravit au plus haut point car elle n'attendait que ce moment.


- C’est pas du jeu. Si tu danses comme ça, je ne réponds plus de rien moi ! Et tous les mecs de cette pièce non plus ! Tu as du avoir un sacré succès à Poudlard.

Elle eut son petit rire si délicieux en renversant sa tête en arrière, dévoila sa gorge blanche et délicate à Dean comme si elle lui offrait une occasion de la mordre ou de l'embrasser, de toucher sa peau de perle du bout des lèvres.

- Tu as demandé une danse, il faut savoir ce que tu veux aussi ! La prochaine fois tu me préviendras si tu préfères une vieille danse de salon, peut-être que tu préfère ça remarque... La malicieuse fit mine de se cacher derrière sa coupe, laissant ses grands diamants bleus vriller ceux de Dean, une pointe de taquinerie illuminant leurs milliers de facettes d'un éclat sans égal. Irrésistible, il devait la trouver plus qu'irrésistible pour tomber à terre. Tu sais comment on m'appelait à Poudlard ? Lilian reprit un air plus sérieux, ravie de pouvoir annoncer la couleur à l'apprenti. Cela allait attiser sa curiosité à coup sûr, ce qui était plus que parfait. LA – elle accentua bien sur cet article pour lui faire comprendre qu'il n'y avait eu qu'elle et qu'il n'y aurait jamais qu'elle – Sirène de Poudlard. Elle toisa le jeune homme d'un énième regard de défi en attendant sa réaction.

Elle aurait voulu lui avouer que ce surnom lui avait valu quelques aventures, dont une avec son adorable et craquant professeur de Défense contre les forces du mal mais elle craignait que pour le coup, cela soit complètement déplacé et que Dean la prenne au final pour la fille qui coucher avec son prof pour avoir de bonnes notes et avec tous ceux qui savaient s'y prendre avec elle. Sauf qu'aucun garçon ne savait comment s'y prendre avec Lilian Easter. La lionne prenait un risque en lui avouant son surnom qui lui avait collé à la peau durant toute sa scolarité, qui avait fait sa célébrité, sa réputation et dont elle était fière. Elle prenait le risque de passer pour une fille facile qu'elle n'était pas aux yeux de Dean. Car elle était à mille lieues d'être une fille facile ; elle en était justement tout le contraire. Elle espérait simplement que cette idée ne viendrait jamais ternir son image aux yeux de Dean. Mais apparemment, ce ne fut pas le cas car à peine avaient-ils fini leurs verres et elle de parler, que le jeune homme l'entraîna à nouveau au milieu de la salle. Et pour une fois, la belle se laissa faire car Dean avait pris les choses en main, et d'une bonne main. A tel point qu'elle n'avait réellement d'autre choix que de le suivre et l'accompagner en rythme. Il s'était jeté à l'eau, dans son océan et il manoeuvrait bien. Le reste de la partie promettait d'être follement plus intéressant.

Lilian était tellement concentrée sur la danse qu'elle exécutait avec Dean et surtout sur leurs deux corps si proches qu'elle en oublia tout ce qui environnait autour d'elle. La température entre eux montait, montait beaucoup trop. Il lui semblait que sa température corporelle approchait les cinquante degrés, tout comme Dean. La main du jeune homme dans son dos la rapprochait sans cesse de lui, l'empêchant d'effectuer le moindre écart. De temps à autre, la jeune fille n'hésitait pas à plonger son regard caribéen plein d'assurance droit dans les yeux de Dean pour lui montrer qu'elle le suivait, qu'elle savait ce qu'elle faisait mais qu'il ne la manipulerait pas aussi facilement. Cette once de défi trônait toujours dans les miroirs magnifiques de la belle dès qu'elle se trouvait en présence de Dean. Il fallait qu'il sache qui elle était, qu'elle n'était pas n'importe quelle fille mais qu'elle était bien plus que cela. Même si elle n'évoluait plus dans le même environnement, Lilian n'avait rien perdu de sa superbe et restait LA Sirène, que cela soit devant Dean ou devant n'importe quel autre garçon. Elle avait su s'adapter et avait fait de Sainte-Mangouste son nouveau terrain de chasse, au moins aussi grand que celui qu'elle avait à Poudlard.

Apparemment, Dean et elle avaient fait tant d'envieux que cela avait fini en concours de danse. Mais à vrai dire, Lilian ne s'en rendit pas vraiment compte. Pourquoi ? Parce qu'elle commençait de plus en plus à subir les effets de l'alcool et à ne pouvoir plus se concentrer que sur une seule chose à la fois : Dean, Dean encore et toujours Dean. Alors lui demander d'être attentive aux éléments autour d'elle, autant vous dire qu'elle s'en foutait royalement. D'après ce qu'elle compris toutefois, ils avaient gagné. Après, elle se souvint du jeu d'alcool auquel ils prirent part. Si au départ elle gagnait souvent, plus les verres s'accumulaient et plus sa chance diminuait. Peu lui importait car Dean buvait plus qu'elle et quand ils se levèrent, Lilian mesura à quel point elle – ils avaient bu. Juste ce qu'il fallait, elle commençait tout juste à sentir ce fourmillement dans ses longues jambes, comme s'il elle marchait sur des nuages. Elle commençait à tanguer sur ses hauts talons aiguilles mais Dean la rattrapa et encore une fois, elle plongea son regard dans le sien mais cette fois, prise au dépourvu. Comme si elle le voyait pour la première fois.


- On a une réputation à tenir,

Il était près. Bien trop près d'elle pour que cela soit innocent. Ses yeux magnifiques brillaient de cette lueur de défi qui, peut-être à cause de l'alcool s'avérait décuplée et incrustée dans ses iris et la tête encore tournante, Lilian fut une deuxième fois prise de court devant ce regard qui la fascinait tant et devant lequel elle ne pouvait que fondre pour se laisser faire. Comme si elle tombait les armes. Cependant, la musique acheva de la faire revenir sur terre et de redevenir Sirène. Cette fois, si elle plongea de nouveau son regard envoûtant dans celui de Dean, c'est avec un air de défi, accentué par un sourcil qu'elle releva. Elle avait une autre idée en tête, bien plus intéressante. Mais qui nécessitait qu'ils soient seuls.

Ils n'étaient pas très loin de la porte de la salle et avec l'effervescence qui avait lieu au milieu de la piste de danse, ils n'auraient aucun mal à s'éclipser sans être vus. D'autant plus que Lola flirtait déjà pas mal avec un gars, cela serait plus que facile.


- Enfin, tu as une réputation à tenir...

Sans laisser le temps à Dean de comprendre ni même de rétorquer, elle agrippa son bras l'emmena discrètement vers la porte et ils quittèrent la salle sans faire aucun bruit, sans attirer le moindre regard. Mission accomplie. Malgré l'alcool qui lui tournait la tête, Lilian marcha sans aucun mal sur ses talons aiguilles et les amena dans une chambre de garde un peu plus loin dans le couloir. Avant d'entrer, elle prit soin de vérifier que personne ne les suivait et ferma la porte derrière elle. Maintenant, elle faisait face à Dean, qui ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. La belle eut un sourire satisfait devant son étonnement.

- Etant donné que tu m'as vue en sous-vêtements et que je n'étais malheureusement pas là l'année dernière, je propose que tu recommences. Tu me dois un strip-tease Dean Rosebury.

De sa démarche élégante et gracieuse, Lilian prit place sur le lit collé au mur au fond de la salle, juste sous la fenêtre qui laissait filtrer les lumières des réverbères de la rue. Reine majestueuse, elle attendait que son joli cœur s'exécute.

- Fais pas ton timide, ça ne marchera pas avec moi !

Car s'il le fallait, elle emploierait les grands moyens. Lilian faisait grimper la température une nouvelle fois entre eux pour que Dean ne tarde pas trop à céder. La lionne commençait à s'impatienter, elle voyait le moment crucial se rapprocher de plus en plus, ses griffes la démangeait et ne demandaient qu'à s'ouvrir. Et pourtant, Dean devait croire que c'était lui qui menait le jeu. Ils se cherchaient trop, beaucoup trop pour que cela soit innocent et avec l'alcool, Lilian avait senti les dernières barrières de lucidité et de retenue s'écrouler. Ce n'était plus qu'une question de temps pour que tout se déroule comme elle l'avait prévu depuis le début.
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Dean Rosebury


Dean Rosebury
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MessageSujet: Re: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeMer 27 Aoû - 19:27

C'était mal, pas vrai ? Au fond, Lilian était « ma » stagiaire, j'étais un peu trop proche d'elle, et je jouais avec le feu tout en me persuadant du contraire ?... Mais d'un autre côté non je ne faisais rien de mal, on était complices ok, on buvait ensemble, on dansait ensemble, on s'amusait, mais rien de plus ?... Je devais choisir : l'un ou l'autre, mais pas cet entre deux qui pouvait me mettre dans une sacrée merde. On était tous potes ici, à Sainte-Mangouste, avec mon équipe les autres. J'y passais ma vie, et si parfois les journées étaient un peu rudes, elles me plaisaient. Je ne voulais pas causer de problèmes, pas en amener. Alors, c'était tout choisi : oui, on ne faisait rien de mal, on profitait ; on s'entendait bien et ce n'était pas de notre faute. Je n'avais pas eu de gestes déplacés... Quant au reste, ce n'était pas de ma faute non plus si Lilian était furieusement belle et séduisante. D'accord, peut-être que mon regard traînait un peu trop le long de sa silhouette, de ses formes. Mais et alors ?! Elle était magnifique et elle le savait car elle se mettait en valeur ; raison de plus pour ne pas me priver de l'admirer. Elle me plaisait, même si cela se cantonnait au fait que nous étions amis, mais elle était aussi mignonne qu'elle était drôle et sympathique, et je ne voyais pas pourquoi subitement j'aurais du lui parler les yeux fermés pour ne pas qu'on puisse me reprocher quelque chose.

- Tu as demandé une danse, il faut savoir ce que tu veux aussi ! La prochaine fois tu me préviendras si tu préfères une vieille danse de salon, peut-être que tu préfère ça remarque... Je la regardai alors comme si elle m'avait intensément provoqué, avec un petit sourire quand même. Tu sais comment on m'appelait à Poudlard ? ... Ah ah ! J'étais bien curieux, parce que je me figurais assez bien quelle genre de popularité elle avait du déchaîner derrière elle. LA Sirène de Poudlard.

J'eus un grand sourire, répondant à son regard à moitié caché derrière ses longs cils.

- La sirène !! Ca te va bien, ça entretient le mystère, dis-je en toute honnêteté non sans une pointe d'amusement. Avec des yeux pareils et une chevelure de la sorte, je voyais bien pourquoi on avait fait le rapprochement. Par contre, toutes ces histoires de sirènes mangeuses d'hommes, et de la façon dont elles les attiraient dans leurs filets... Cela en disait long, et je me sentis pris à mon propre piège : oui, Lilian était belle et oui je me sentais complice avec elle, mais combien de garçons avaient du ressentir cela et se tuer à la séduire ?? Heureusement, quelque part, que je n'avais pas jeté mon dévolu sur elle, car j'eus soudain l'impression qu'elle était inaccessible. Pas spécialement parce que je n'avais pas confiance en moi ou quoi que ce soit, j'avais eu moi aussi une jeunesse un peu papillonnante, et cela ne me posait pas de problèmes de séduire les filles qui m'intéressaient. Mais non, c'était autre chose... Lilian était un peu au dessus, et je compris qu'on ne pouvait pas l'avoir si facilement qu'on pouvait le croire. Tant mieux, en un sens ; je trouvais ça mieux pour elle qu'elle joue mais se protège, c'était tout à son honneur.

Le reste s'enchaîna vite : boissons et danses à volonté - il y avait quelques temps que je ne m'étais pas autant amusé. Mis à part le charme un peu déroutant de Lilian, l'ambiance était parfaite, tout le monde était de bonne humeur et la fête battait son plein, sans les débordements qu'il pouvait arriver, de temps en temps. John et ses potes s'étaient achetés une conduite pour l'occasion, ce dont je ne pouvais que les féliciter, et tout le monde avait mis de côté toutes ses histoires de boulot pour ne pas y penser. Il y avait quand même ça de remarquable chez les gens qui choisissaient ce genre de vocation, c'est qu'au fond (du mois j'espérais) ils avaient conscience de ce que représentait les autres, et je crois qu'entre toutes les écoles de vie, celle-là était la meilleure. C'était un peu ce que je reprochais à ma famille d'ailleurs, à mon beau-père surtout : son métier le rendait froid et fermé aux autres, et je détestais son attitude - pas étonnant qu'on se dispute si souvent.

Comme si elle avait senti, elle aussi, que tout d'un coup c'était un peu trop proche, tout cela, Lilian s'était légèrement reculée, sans me quitter pour autant de ce regard immensément bleu. Je lui souris en retour, les idées un peu floues et la perception des choses un peu vagues et joyeuses : l'alcool faisait son petit bonhomme de chemin.


- Enfin, tu as une réputation à tenir...

Mais tout d'un coup, je me sentis tiré avec autorité vers l'arrière. Lilian m'avait attrapé le bras et m'emmenait je ne savais pas où ; j'eus l'impression de disparaître de la salle en fête comme une bulle d'air à la surface d'un verre de champagne, pouf, comme ça, sans que personne n'y fasse attention.

- Qu'est-ce que tu trafiques, m'entendis-je dire en ricanant à moitié.

C'est vrai ça, qu'est-ce qu'elle trafiquait ? Elle savait, grâce à ses connaissances, où étaient les réserves de champagne ? Ma foi je ne disais pas non, mais je n'étais pas certain que vu son état et le mien nous allions vraiment passer inaperçus... Mais finalement on entra, au hasard il me sembla mais je n'étais sûr de rien vu que tout tanguait un peu, dans une pièce, une chambre, inoccupée.


- Etant donné que tu m'as vue en sous-vêtements et que je n'étais malheureusement pas là l'année dernière, je propose que tu recommences. Tu me dois un strip-tease Dean Rosebury.

Evidemment, ma première réaction fut de me mettre à rire sans pouvoir m'arrêter - oh là, voilà qu'on me prenait de court. Lilian s'installa tranquillement, sans se départir de son sourire espiègle et de ses allures de femme fatale. Bon. J'étais ivre, ça, pas de doute. Je me foutais bien de faire la mariole en soirée - j'en avais l'habitude, même si maintenant je faisais un peu plus attention, mais ça dépendait avec qui. Je n'allais pas réitérer l'expérience de se strip-tease de la dernière fois... Pas comme ça... Si ?! Les bruits de musique de la fête nous parvenaient encore, un peu étouffés par les murs.

- Fais pas ton timide, ça ne marchera pas avec moi !

Oh, oh. Moi, timide ?? J'avais peut-être des défauts, mais pas celui-là !

- Tu crois que tu me fais peur ? demandai-je sans me départir de mon sourire. Mais ok, ok, tu n'as pas tort, au moins on sera à égalité...

.... Je n'étais pas sûr que ce soit une bonne idée mais bah, on s'amusait bien non, et puis il faisait chaud, ce n'était pas une idée si bizarre que ça... Allez ! Je me foutais bien de me poser des questions et je pris ma décision - c'était une blague et nous le savions tous les deux, il n'y avait pas d'ambiguité. Tout en lui jetant un regard du genre "tu me fais vraiment faire n'importe quoi", j'enlevai du mieux que je pus (rappelons que j'étais tout de même un peu soûl) les boutons de ma chemise, avant de la faire tomber et, évidemment, de la lancer à Lilian. J'appuyai mon geste d'un petit signe de tête satisfait, et me plaçai devant elle, m'avançant un peu.

- Ca va devenir une tradition, commentai-je en souriant toujours, me sentant agréablement léger et à l'aise dans mon corps qui me paraissait plein de bulles. Mais bon pour la suite on va repasser, si quelqu'un nous trouve là, ça va être un peu trop compromettant, dis-je en me sortant tant bien que mal de la suite du strip-tease, par une petite galipette. On est quittes, ou pas ?

Je tendis la main en avant pour qu'elle me la tope, en guise d'assentiment, mais comme on était tous les deux un peu trop imbibés pour bien calculer nos équilibres et nos distances et que ça impliquait que Lilian se lève pour être en face de moi,elle me heurta un peu, et je sentis sa présence tout contre mon torse nu. Hmm hmm. Bonne idée. J'eus un frisson étrange - pas si étrange que ça étant donné la situation, mais tout de même - et pendant quelques instants je flottai bien trop haut, bien trop loin ; son visage était prêt, tout prêt, et je sentais battre mon coeur fort sous ma peau, pulser avec vigueur dans mes veines, dans tout mon corps et...

Mais je me reculai, un peu hébété. Un peu gêné aussi. Qu'est-ce qu'elle allait s'imaginer ?!
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Lilian Easter


Lilian Easter
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MessageSujet: Re: A en faire mourir les dieux (D.R)   A en faire mourir les dieux (D.R) Icon_minitimeSam 6 Sep - 13:34

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*

I overdosed on you
I overdosed on you
Crazy, but it's true
Ain't nothing I can do
I overdosed on you


Plus la soirée avançait, plus l'excitation – combinée à l'alcool qu'elle avait (trop) bu – faisait bouillir le sang de Lilian. Cela la rendait de plus en plus dangereuse au final car plus imprévisible que jamais. Véritable prédatrice, on ne pouvait jamais réellement savoir quand elle allait détendre ses muscles entraînés et rodés aux parties de chasse pour bondir sur sa proie pour la plaquer au sol et lui asséner le coup de grâce. Jamais personne ne décrypterait ses techniques de chasse, Dean moins que personne car à peine savait-il qu'il était chassé depuis le début de leur rencontre. Enfin, si il le savait car la superbe répondait bien évidemment à ses appels, lui rendant coup sur coup mais il ne devait pas réellement deviner le danger qui le guettait. Car si Lilian rentrait bien griffes et crocs, il ne faisait aucun doute qu'elle les ressortirait le moment venu, pour les planter au bon endroit. Si danger il y avait pour lui, celui-ci était encore décuplé de par l'imprévisibilité qui enveloppait chacun des gestes de la Sirène d'un certain mystère ; comme si chaque parole, chaque caresse guère innocente pouvait être la dernière ou cacher derrière elle une volée d'autres coups dévastateurs. Ce qui était une parfaite technique de Lilian au début, devenait littéralement une ligne de conduite, guidée par l'alcool et toute cette excitation qui montait entre Dean et elle. Enfin, il s'agissait d'un réel cercle – vicieux peut-être pas – dans lequel Dean venait d'être happé et duquel il ne pourrait s'échapper ; sauf peut-être avec une chance monstrueuse.

Lilian voulait Dean. Depuis le début. Et même si elle ne crachait pas sur leur amitié née au fil des journées, elle n'hésiterait pas à en faire abstraction le temps d'avoir celui qu'elle voulait. La lionne savait pertinemment ce dont elle avait besoin pour chasser le joli cœur ; ce n'est pas comme si c'était le premier. Mais le cas de Dean était particulier car elle avait dû faire œuvre de patience, alors que Dieu sait que cela avait été rapide avec Chuck ! (La phase séduction, pas celle d'après). Mais bon, la belle avait su prendre ce critère en compte en se disant qu'elle aurait Dean parfaitement saignant comme elle aimait. Mais elle devait encore le faire un peu mariner, il était encore trop brut pour le cueillir à point. Dans sa tête, Lilian avait ces images en général de publicité pour les parfums féminins, dans lesquelles les égéries faisaient tourner la tête d'un homme, d'un seul battement de cils, après qui ils couraient. Et toujours derrière eux, on voyait en flash noir et blanc, la belle ambassadrice, qui semblait bien se jouer de lui. Et eux de continuer de courir droit devant au lieu de se retourner. Car ils s'étaient mis en tête que la belle était plus loin, à quelques mètres et qu'ils allaient la rattraper. Alors que c'était faux. La superbe était derrière et en les faisant courir, elle en avait fait leur proie et il serait trop tard lorsqu'ils se retourneraient, pris au piège et comprenant enfin qu'elle n'avait jamais été poursuivie mais que cela avait toujours été eux. Depuis le début. Et Dean ne tarderait pas à se retourner et à comprendre que Lilian le traquait depuis bien longtemps et qu'il n'avait jamais été le prédateur. A peine aurait-il compris, qu'elle lui tomberait dessus et le tour serait joué ; la partie de chasse, bouclée.

Dean lui fit une remarque sur son surnom, sur sa réputation, son acronyme à laquelle elle se contenta de répondre d'un sourire provocateur. Mais elle ne rajouta rien d'autre car, comme il venait de le dire, cela entretenait le mystère. Et Lilian voulait rester ce mystère pendant encore quelques minutes, même si elle mourrait d'envie de le briser pour se jeter au coup du jeune homme aux magnifiques yeux pour assouvir son désir. Cependant, elle voulait encore profiter de cette exaltation, cette excitation qui montait encore et encore. Retarder le moment pour mieux en profiter, ne serait-ce que deux secondes plus tard. C'était comme attendre le dernier moment pour prendre une cigarette, l'allumer et tirer la toute première bouffée, quand bien même l'organisme la réclamait depuis belle lurette. Le désir. Il fallait attendre le bon moment pour bien désirer et ensuite bien en profiter, sans quoi, cela faisait l'effet d'un pétard mouillé et l'on avait attendu pour rien. Lilian désirait Dean. Elle le voulait et elle l'aurait, elle le savait pertinemment mais elle attendait encore. Tapie dans les herbes, la lionne patientait, épiant le moindre mouvement pour bondir au moment adéquat. Lilian attendait parce qu'elle savait aussi qu'une fois qu'elle aurait eu ce qu'elle voulait, il n'y aurait peut-être plus rien avant moment. Et elle préférait ne pas attendre trop longtemps avant ce moment alors plus elle retardait, mieux c'était.

Et puis, elle appréciait de sentir le corps de Dean contre le sien quand ils dansaient, alors elle ne voyait pas pourquoi elle arrêterait. Un dieu allait bientôt lui tomber dans les bras, ce n'était qu'une question de temps et pour le coup, elle savait être patiente. Et cet Apollon allait lui offrir un strip-tease alors ! Elle ne pouvait pas lui sauter au cou tout de suite. Et Dean ne savait absolument pas à quoi s'attendre, ce qui était beaucoup mieux ainsi. Moins il en savait, mieux c'était ! De toute façon, il était bien trop ivre pour refuser quoi que ce soit.

Leur jeu taquin, qui devenait d'ailleurs de plus en plus provocateur continuait et s'il le fallait, Lilian n'hésiterait pas à augmenter la mise. Dean n'allait pas lui dire non et refuser son gage, sinon il devrait en répondre à Lilian et à ses solides arguments – si vous voyez ce que je veux dire.


- Tu crois que tu me fais peur ? Mais ok, ok, tu n'as pas tort, au moins on sera à égalité...

Si seulement il savait... Ils ne seraient pas tout à fait à égalité puisque lors de son premier jour, Lilian avait déjà vu le sublime travail de sculpture de son corps mais cette fois, elle voulait en profiter sans se cacher derrière une porte de casier, elle voulait qu'il le fasse pour elle, LA Sirène Lilian, elle ne souhaitait pas en perdre une seule miette et sans craindre de se faire choper en plein espionnage. Ce soir, à ce gala de Sainte-Mangouste, à ce moment précis, Dean était à sa merci et le moment fatidique ne tarderait pas à arriver. Sauf que cela, il n'y avait que Lilian pour le savoir.

La superbe s'apprêtait à lui répondre, beauté insolente qu'elle était en le toisant de ses yeux irrésistibles quand le jeune homme commença à défaire un, deux, puis trois et quatre et tous les boutons de sa chemise blanche. Chemise blanche qui tranchait avec le chocolat de sa peau et encore plus avec ses yeux clairs, qui dévoilait une à une ses tablettes de chocolat jusqu'au haut de son pantalon. Bien qu'elle l'ait déjà vu, Lilian eut les yeux rivés sur son torse. Comme si ses yeux étaient accrochés à ce torse, elle n'arrivait pas à relever le regard vers le visage divin de Dean. De toute façon, la belle savait que si elle relevait les yeux, elle ne pourrait pas non plus décrocher des azurs verts de Dean, qui devait la défier justement, de son sourire mutin qui la faisait fondre à chaque fois, même si elle ne le montrait jamais. Aphrodite succombait aux charmes d'Apollon, n'était-ce pas ironique ?

Dean lui lança sa chemise, ce qui la ramena sur terre et lui permit de décrocher de ses abdominaux absolument parfaits.


- Ca va devenir une tradition. Mais bon pour la suite on va repasser, si quelqu'un nous trouve là, ça va être un peu trop compromettant. On est quittes, ou pas ?

Le visage divin de Lilian se para d'une moue déçue, marquée toutefois d'un sourire qui se dessinait sur ses lèvres parfaites. Tout comme Dean, elle savait que l'endroit où ils se trouvaient n'était pas totalement sûr et en soirée, il y avait toujours quelqu'un pour surgir justement là où vous étiez tranquilles et bousculer cette tranquillité.

- Hum ok on va dire qu'on est quittes, dit-elle en serrant la main qu'il lui tendait, toujours en l'attaquant de ce sourire malicieux qui ne quittait désormais plus ses lèvres. Je verrais le bas une autre fois...

Cette phrase devait être la dernière avant le coup final. Elle le sentait, les yeux de Dean brillaient trop d'excitation pour qu'elle n'attaque pas maintenant. Tous deux étaient au bord de l'explosion, c'était à celui qui décocherait le premier. En gentleman qu'il était, Dean l'aida à se relever, emprisonnant un instant sa main délicate dans la sienne. Toutefois, en se relevant, étant donné ce qu'elle avait bu, Lilian trébucha légèrement et heurta le torse de Dean. Son autre main arriva tout près de son épaule, juste à la frontière avec le pectoral et elle savait mieux que personne que cela ne pouvait être que le bon moment. Le moment où elle pouvait enfin succomber au désir, succomber à Dean et le faire succomber à son tour. Elle sentait presque le sang battre ses veines, son cœur taper contre le torse de Dean et sentir le sien cogner contre sa poitrine harmonieuse.

Leurs deux visages étaient proches, trop proches pour que tous deux ignorent ce qui allait se passer. Les deux en crevaient d'envie, leurs yeux ne trahissaient que trop leurs émotions. Et alors que la lionne allait bondir, que la Sirène allait sauter hors de l'eau pour attraper Dean et l'entraîner avec elle dans ses abysses, le jeune homme eut un mouvement de recul et l'excitation dans ses yeux fit place à l'étonnement, comme si une nouvelle personne venait de prendre sa place à l'intérieur, une personne qui atterrissait au beau milieu de la scène et qui ne comprenait rien de ce qui se passait. Et cet hébètement ne tarda pas à se propager chez Lilian qui ne comprenait pas cette réaction de la part de Dean. Elle était pourtant si près ! C'est comme si on venait de l'abattre en pleine course, la toucher en plein vol. Tout volait en éclats. Et comme si cela ne suffisait pas, un bruit sourde retentit du côté de la porte, comme si quelqu'un venait de se cogner violemment.

Feignant d'être intéressée par la chute qu'elle venait d'entendre, Lilian, sans un mot, balança sa chemise à Dean et partit ouvrir la porte, dans l'unique but de mettre fin à cette scène gênante. A ses pieds, John était allongé et mort de rire. Elle leva les yeux et vit un de ses potes mort de rire lui aussi et n'eut aucun mal à imaginer ce qui venait de se produire. Comme il ne semblait pas vouloir se relever, la sirène magnanime lui attrapa le bras et aidée par l'autre gars qui venait de comprendre, releva John. Elle savait que s'il était tombé, c'est parce que certes il avait trop bu mais qu'il valait sûrement l'emmener aux toilettes avant qu'il ne fasse trop de dégâts.

Après s'être assurée que les deux zouaves étaient bien partis, elle se retourna et vit Dean juste derrière elle, achevant de reboutonner sa chemise. Etonnement troublée, elle baissa un instant les yeux.


- Je crois que je vais y aller, je suis trop bourrée et fatiguée pour rester, et surtout bien trop gênée. Si je veux être à peu près clean pour demain, il vaut mieux que j'aille me coucher maintenant. Pour la dernière fois de la soirée, elle leva ses yeux clairs vers ceux de Dean et bien qu'elle mourrait d'envie de l'embrasser pour enfin succomber au désir, elle résista, pensant que si cela n'était pas arrivé ce soir, c'était pour une bonne raison. On se voit demain alors !

Elle lui offrit un ultime sourire, ravissant et ravageur avant de lui tourner le dos. Tiraillée entre deux sentiments, un de frustration et un autre d'espoir, Lilian ne savait guère quoi penser. Au rythme de ses hauts talons sur le sol, elle quitta Dean tout en se disant qu'au final, le bon moment n'était pas encore arrivé et qu'elle avait faillit bondir trop tôt sur sa proie.

A suivre... A en faire mourir les dieux (D.R) 741519075
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