Deux journalistes dans un bal... (PV Siofra)

En voilà une sacrée fille que Sarah Kale, la voilà arriver pour le bal de noël. Bien sûr, pour elle bal de noël ne signifie pas « Cavalier » « Grand amour » « Romance » « Danse », comme pour tous les autres élèves, mais plutôt, « Méga Rumeurs », « Plein de nouveau couple », « La décadence des professeurs », et une personne pour aller inspecter tout cela, ELLE (Nyark xD), Sarah Kale. Alors pour le bal de noël, elle se devait de porter quelque chose de chic, tout de même, pour ne pas faire tache en tant que Princesse de Serdaigle, mais en plus par principe. Si elle tenait les imbéciles qui l’avaient nommée ainsi, elle les étranglerait bien un par un, et cela sans état d’âme, comment passer incognito, avec trois titres dans son dos, et un nombre incalculable de surnom. Pour certain elle était la « Rédactrice en chef du Daily Poudlard », pour d’autre elle était « La Miss Serdaigle », et maintenant « La princesse de Serdaigle », comme c’est mignon, mais pas vraiment discret. Avec une telle renommée, normale que les gens l’observent pour mieux apprendre ses techniques. Pour l’occasion, elle avait pris une robe bleu saphir, pas trop grande, si jamais elle avait besoin de se cacher, mais très élégante. Elle avait attaché ses cheveux roux pour faire une queue-de-cheval, chose très simple, en soit, mais bon il fallait bien qu’elle fasse quelque chose de ses cheveux, et la voilà fin prête à aller au bal.

Du regard, elle scruta la salle, et franchement, c’est avec joie qu’elle remarqua une professeur qu’elle connaissait très bien, accompagner d’un jeune homme qu’elle avait eu le plaisir de connaître. Elle se doutait bien que Mrs Barrow, ainsi que Mister Gryffy, avait disparu à un moment ou à un autre pendant le mariage de David et de Betty. Elle eut un petit sourire malicieux, tandis qu’elle se dirigea à la buvette, en tout cas, ces deux là, elle les tenait à l’œil, et déjà elle planifier une petite escapade nocturne pour parler à cette chère professeur. D’ailleurs, elle devait la remercier pour le miroir, qui était des plus amusants. Celle ci l’avait mit dans la salle de rédaction du Daily Poudlard, et il lui servait de compagnie, pendant les nombreuses nuit blanche qu’elle passait là bas. En plus de déclamer sa beauté, celui ci était devenue un gardien redoutable, menaçant de tout nom, les intrus qui osait pénétrer dans l’antre réserver aux journaliste, et cela même les plus petits. Elle se souvenait encore de la fois ou Sir Louis avait menacé de mort une souris qui avait réussi à se glisser dans la salle de rédaction, il avait fait un tel scandale qu’il fallut plusieurs sortilèges de la jeune sorcière pour le faire taire.

Après avoir remarqué que de nombreuses filles restaient sans cavalier, celle ci ne pu s’empêcher d’éprouver un peu de pitié, même si elle non plus n’avait pas de cavalier, elle n’en cherchait pas vraiment non plus, elle avait compris au fil des années, que ceux ci donnaient plus de fil à retordre à un travail organiser, qu’autre chose. En plus en tant que princesse, elle aurait certainement droit à une valse obligatoire avec le prince, même si elle n’avait pas très envie de danser, son humeur se trouvant ailleurs.

C’est donc d’un pas léger qu’elle alla vers la buvette pour commander… Du jus d’ananas ! Et oui, pas d’alcool pour la jeune demoiselle qui devait préserver tout ses neurones actifs, en évitant de tomber sous le joug de l’alcool.

- Pas d’alcool pour vous Miss Kale, avait demander le type qui s’occuper de la buvette.

- Jamais au travail, répondit le plus simplement du monde la petite Miss Investigation.

Et non, pas d’alcool pour la miss, qui prit son verre de jus d’ananas avec joie et bonne humeur. De toute façon, elle n’avait pas la tête à ça, trop intriguer par la discussion que pouvait avoir Miss Barrow avec ce grand gaillard de Lewis Patronus. Bien sûr, elle connaissait ses propres limites, et elle ne pouvait pas s’approcher de ses deux là comme ça, et puis de toute façon, elle finirait bien par découvrir la nature de leur relation un jour où l’autre, tout était question de temps…

Puis, toujours aussi curieuse, elle se demandait si tout le professorat serait présent, et surtout si le vieux directeur retraité de Poudlard serait présent avec sa douce dulcinée, Keira Andoreil, mais cela elle ne pouvait le prévoir, car bien qu’elle soit très douée en matière de prédiction (peut être même plus que Trelawney selon certaine personne), jamais elle n’avait pu cerner Mr Lupin.

Par le même moment, elle se demanda si Rogue serais présent, et surtout, comment allait il réagir en voyant Sara Barrow, si bien accompagner par le fier Lewis Patronus. Bien sûr, elle préférait garder ce qu’elle pensait secret, du moins pour le moment, elle n’avait pas à briser ce pacte qu’elle avait fait avec la jeune professeur lors de sa dernière visite dans son bureau, à moins que celle ci ne cherche vraiment à s’attirer les foudres du Daily Poudlard. D’ailleurs elle se demandait ce qu’il en était de cette fameuse potion qu’elle préparait dans le plus grand secret avec son amie d’enfance Katie Jones. Cette double vie qu’elle menait, était elle peut être devenue triple, et que sous ses airs de professeur normale, se cacher peut être une schizophrène aguerrie. Dans tout les cas, elle cachait bien son jeu, mais cela devait venir de son sang de vélane, qui lui donnait un certain avantage sur tout public masculin, charme qui ne marchait donc pas sur la petite Serdaigle, qui profitait de cet avantage presque aveuglément.

Puis, reprenant un air des plus normal, et des moins soupçonnable, elle termina son jus d’ananas cul sec, avant de déposer son verre vide sur la buvette. L’aimable serveur qui lui avait fait don de ce nectar fruité, ce saisit du verre, pour le mettre avec les autres verres sale, tandis que la jeune rouquine enflammée, décida de changer d’angle de vue et observer les autres convives de cette fête.

Comme pour les policiers, c’était tout les jour lundi pour la jeune fille qui éprouvait un malin plaisir, à épier de ses yeux bleu clair les nombreuses personnes qui s’étaient réunis dans la salle de bal à l’occasion de noël, et en bonne Sherlock Holmes en jupon, elle s’éclipsa discrètement. Elle se demandait quand Altaïr Icerkoff, allait apparaître, accompagner de l’autre reine du bal, Lilou Taochi. En pensant à la Poufsoufle, la petite Serdaigle ne pu s’empêcher de sourire, car elle était réellement l’âme de Poufsoufle réincarné. Enfin bref, elle attendit donc patiemment que tous les Prince et les Princesse soit réuni en ce jour.

Chaque maison était représenté par un Prince, et une Princesse, Gryfondore, était bien sûr représenter par Harry Potter, le célèbre survivant à la cicatrice en forme d’éclair, et Tiana Evans, la jeune rouquine aux yeux émeraude qui avait été élue Miss Gryfondore. Sarah n’avait pas particulièrement parler à aucun d’entre eux, pourtant elle savait qu’elle les reconnaîtrait de vue, car de toutes les personnes du château, elle devait être celle qui connaissait le plus de monde, son travail l’obligeant à ce tenir au courant très vite, de ce qui se tramait dans le château. Serdaigle était bien entendue représenter par les Miss et Mister en titre, Altaïr Icerkoff, et son charme qui lui valait un nombre incroyable de prétendante, et ses fameuses aventures avec Claire Austen, qui elle même avait été nommé Princesse de Serpentard, et Sarah Kale, qui était tout simplement là à attendre les autres. Le prince de Serpentar n’était autre que ce fameux Tamon, qui n’était autre que le personnage le plus ambiguë de toute la maison des Serpentard.

Tous les Prince et Princesses étaient célibataire, sauf Tianna Evans, qui à ce qu’il semblerait aurait rencontré l’amour pendant le mariage auprès d’un Serpentard aux yeux bridés qui répondait au nom de Katsuo Matara. Même si leur début avait été très voyant, et surtout perturbant, il semblerait que peu de personne ne l’ai remarqué.

Sarah se retourna soudainement et fit face à la jeune sœur de Tiana Evans, Kamie Evans, celle ci avait été répartie à Serpentard, et ne ressemblait en rien à sa sœur plus âgée. Elle était blonde, et ses yeux noisettes semblaient hostiles à toutes rencontres. Pourtant elle était très mignonne, avec sa petite orchidée attachée dans les cheveux, et sa ravissante robe verte. En fait elle était carrément jolie, mais son regard semblait si distant, que Sarah en avait froid dans le dos. Un tel regard ne pouvait venir d’une fillette de 11 ans. N’écoutant que sa bravoure, Sarah passa son chemin, et prit une nouvelle fois la direction de la buvette, pour prendre cette fois ci un verre de vodka pour se remettre de ses émotions. Non, elle était définitivement trop jeune pour avoir un tel regard, et cette pensée resta encrée dans la mémoire de la Miss Serdy. Bon d’accord, elle avait prit un peu d’alcool, et alors… zut voilà que sa vision devenait trouble et ses pensées aussi, elle secoua sa tête et prit un air un peu plus sobre, car après tout, elle n’était pas ici pour vider son esprit… bien au contraire.

Elle déposa donc son verre, moitié vide, ou moitié plein pour ceux qui avaient une préférence particulière à ce sujet, avant de se retourner et se retrouver nez à nez face à Siofra, une jeune recrue dont elle félicitait déjà les mérites…

- Euh… Salut Siofra, dit elle souriante, belle soirée n’est ce pas ?

Bon, elle avait peut être déjà paru plus intelligente, mais que faire, il s’agit de Sarah Kale dont on parle, une perle unique, que rien ni personne n’arrivera à remplacer… Parce qu’elle était irremplaçable… et ce n’est pas le fait qu’elle ne sache pas quoi dire à sa jeune recrue à présent qui allait changer cela (xD Ma millyte aiguë me reviens, faut appeler Pomfresh lol).
Et voilà que quelque chose la démanger derrière la nuque, sa queue de cheval commençait à lui tirer les cheveux, elle aurait peut-être du faire plus attention lors de sa première tentative. Elle défit ses cheveux, qui tombèrent en cascade, quelques garçons commencèrent à lorgner de l’œil, et Sarah ne pu s’empêcher de penser qu’elle ne faisait pas un strip tease pour mériter autant d’attention. C’est d’une main experte qu’elle attacha ses cheveux pour faire une nouvelle queue de cheval, visiblement plus réussie que la première.

- Dis moi, tu as un cavalier pour ce bal, demanda Sarah qui fit mine d’ignorer les quelques élèves qui la fixer encor avec des yeux rêveurs.

**Espérons qu’elle ne remarque pas tous ces crétins… pensa la jeune fille excéder de sentir autant de regard sur elle, mais en même temps c’est une journaliste, comme moi, et je suis sûr qu’elle l’a déjà remarquer.**

Sarah, dont rien ne pouvait l’écarter de son objectif final, tourna la tête en direction de Lewis et Sarah Barrow, mais rien ne semblait se passer… peut être finalement ne parlait il seulement que d’un animal fantastique qu’ils avaient rencontré dans la forêt, et que chacun d’eux fasse le point sur ce qu’il a vu, à moins qu’il ne s’agisse d’autre chose, et qu’ils ne jouent une grande pièce de théâtre pour faire tourner en bourrique la petite journaliste qu’elle était.

La pièce, qui était déjà bondée, se remplissait de plus en plus, et Sarah se félicita d’avoir eut la bonne idée d’être arrivé un peu à l’avance pour éviter les embouteillages, surtout qu’elle détestait restait à attendre que cela soit à son tour de passer, et préférer utiliser toute la ruse dont elle disposait, pour passer malgré certains interdits.

- Dure de rester inaperçu hein ? dit la jeune journaliste en se tournant vers Siofra, j’ai l’impression que l’on m’observe, et quand je me retourne, c’est le regard de plusieurs que je vois river sur moi… Enfin bon cela n’a aucune importance, puisque de toute façon après l’arrivé des princes et princesses, plus personne ne me remarquera.

[HS : Waaaouuh… Là je me sens… toute… toute… petite ! Et le Prince de Serpy, c'est pas Tamon, c'est Enzo ! XD]

C'était le quatrième. Ou bien le cinquième, elle ne savait plus.

– Un verre de Guiness, Sled ! commanda à nouveau Siofra ; cela faisait un petit moment déjà qu'elle avait cessé de l'appeler "mademoiselle", comme une petite fille bien élevée.

Le fait était que, quand elle avait bu, Siofra n'était plus du tout bien élevée. En revanche, elle pouvait se montrer beaucoup – beaucoup, beaucoup ! – plus dévergondée. Non, notre jeune irlandaise n'était pas coincée – à vrai dire, elle se fichait totalement du regard des autres ; elle était fière, comme le sont tous les irlandais –, elle était simplement discrète. Habituellement.

Mais bon, ce soir, c'était la fête, et elle avait recueilli suffisemment de propos pour l'instant. Elle avait commencé par le travail et avait rempli son devoir, vite fait, bien fait, comme à son habitude ; à présent, elle pouvait s'amuser.

Les femmes, souvent, se retrouvent généralement confrontés à quelques problèmes lorsqu'elles décident de se livrer à leur carrière corps et âme. Au milieu de « misogynie », « temps » et « argent », le plus énorme de tous ces problèmes est désigné par ce mot traîtreusement tendre : « bébé. » Parce qu'il n'y a rien à faire, même la plus acharnée des travailleuses aura un jour envie d'un gamin pleurnichard, et du papa qui va avec. C'est un fait.

Fort heureusement, Siofra n'était pas encore à ce stade de la vie. Elle était cependant suffisemment grande pour se dire que, finalement, elle aurait quand même dû se trouver un cavalier pour le reste de la soirée, histoire de s'amuser un peu. Car jusqu'à maintenant, sa seule manière de s'amuser avait été de boire de la Guiness jusqu'à plus soif – bien qu'elle n'ait généralement pas besoin d'être assoiffée pour en boire.

Heureusement que c'était une habitude qu'elle avait prise en Irlande, car elle serait sans doute tombée par terre sans cela !

Cependant, elle aurait beau boire tout son saoul, cela ne changerait strictement rien à sa triste situation : elle était seule. En Irlande, elle connaissait tous les enfants de Wicklow depuis sa naissance, et ici, elle était toujours trop occupée pour chercher à se faire des amies. Pour la première fois de sa vie, sans doute, la solitude lui sembla être un poids mille fois plus lourd que les responsabilités que sa vénérée Rédactrice, Sarah Kale, Miss Serdaigle, Princesse de sa Maison, avaient placé sur ses épaules.

Comme si elle avait entendu ses pensées, la jeune Altesse surgit tout à coup devant ses yeux. Comme à son habitude, elle était, eh bien, impériale. Siofra aurait tout donner, absolument tout, pour posséder cette aura de classe infernale qui se dégageait de sa personne. C'était sûrement dans son sourire : elle avait un sourire très franc, un peu malicieux, et ses yeux disaient « toi mon coco, tu vas passer dans ma casserole dans cinq minutes top chrono ! ».

Alors que Siofra était sèche et autoritaire. Pas franchement les qualités principales du parfait petit journaliste.

En tous cas, Sarah avait l'air plutôt contente de la voir.

– Euh… Salut Siofra ! Belle soirée n’est ce pas ?

Siofra eut un pauvre petit sourire en songeant que c'était définitivement LA réplique typique pour introduire une conversation.

– Merveilleuse, répondit-elle faiblement.

Sa Rédactrice semblait un peu pompette, mais elle n'y prêta pas attention. Après tout, l'alcool n'avait pas le même effet sur tout le monde. Certains s'en trouvaient très joyeux, d'autres, tristes à pleurer, d'autres enfin, en colère. Mais plus généralement, l'alcool rendait malade. Sans parler du fait qu'un alcoolique joyeux pouvait devenir très triste après avoir vomi sur un alcoolique très en colère. C'était un système très complexe, mais du haut de ses douze-ans-presque-treize, Siofra aurait pu rédiger une thèse sur le sujet.

Si la robe de Siofra, que Lyra Parry avait qualifiée un peu plus tôt dans la soirée d'ancienne, était digne d'une duchesse, celle de Sarah aurait pu être portée au festival de Cannes. Elle était d'un bleu foncé assez simple, mais tout à fait ravissant. Discret. Idéal pour une journaliste, en somme.

Décidément, Siofra avait encore beaucoup à apprendre !

Très élégamment, Sarah défit ses longs cheveux roux – mince alors, c'était une supersitition d'engager des rousses comme journalistes ou quoi ? –, déclenchant quelques regards admiratifs du côté de la gent masculine, avant de les nouer en une queue de cheval plus régulière que la première.

– Dis moi, tu as un cavalier pour ce bal ? demanda-t-elle, feignant d'ignorer les garçons qui la contemplaient avec es yeux avides.

À nouveau, Siofra ne put s'empêcher d'admirer son ton faussement détaché. Elle rougit brutalement, comme une petite fille prise en faute, mais se reprit presque aussitôt.

– Le travail avant tout ! lança-t-elle fièrement ; et elle montra d'un signe discret l'appareil photo désillusionné qui pendait toujours à son cou, ainsi que le calpin attaché à son poignet sur un bracelet de cuir, comme une montre. Avec tout ça, je vais avoir de quoi écrire pas mal de choses sur les Princes et Princesses de la soirée !

Siofra débutait peut-être dans le domaine du journalisme, mais elle connaissait les grandes qualités du parfait reporter : la curiosité – obligatoire –, et surtout, être attentif et rester à l'affut de tout ce qui se passait autour de soi. Et si Siofra parlait peu, elle écoutait beaucoup.

Et en l'occurence, elle avait tout de suite perçu l'intérêt de Sarah pour un certain endroit de la piste de dance : c'était là que Lewis Patronus avait entraîné le professeur Barrow à danser. La jeune irlandaise trouva cela curieux, car loin de se trouver en plein milieu de la scène, ils se situaient au contraire dans un coin un peu reculé ; elle pouvait voir leurs lèvres remuer. De quoi pouvaient-ils bien parler ?

Visiblement, Sarah avait son idée sur la question, à en juger par son petit air satisfait.

– Dur de rester inaperçu hein ? dit-elle sur le ton de la conversation. J’ai l’impression que l’on m’observe, et quand je me retourne, c’est le regard de plusieurs que je vois rivé sur moi… Enfin bon, cela n’a aucune importance, puisque de toute façon, après l’arrivée des princes et princesses, plus personne ne me remarquera.

Siofra sentit monter en elle un fou rire qu'elle tenta sans grand succès de refouler. Elle ne voulait pas donner à Sarah l'impression de se moquer d'elle. Devant son air d'incompréhension totale, elle tenta de s'expliquer :

– Mais Sarah… Tu n'es donc pas au courant ? Tu es toi-même Princesse de Serdaigle ! Ils ne vont pas arrêter de te tourner autour toute la soirée… D'ailleurs, ajouta malicieusement l'irlandaise, si votre Altesse le permet, j'aurais quelques questions très indiscrètes à vous poser !