Lucy est dans la place!!

- Tu es bien mieux avec ton didadème, tu sais.

La main douce et rassurante qui venait de se poser sur l'épaule de Lucy était prolongée par un bras blanc et fin, au bout duquel se trouvait la non moins frêle épaule de la damoiselle Chiara.

Perdue dans la foule amassée dans la salle de bal, elle cherchait désespérément un coin libre où se terrer pour éviter que son pauvre 1m40 se fasse piétiner par les élèves gigantesques qui tournoyaient au rythme de la musique, quand elle avait remarqué un mouvement nouveau. Des visages moqueurs se tournaient, des sourires ironiques apparaissaient sur les lèvres maquillées des filles, des rires graves naissaient dans la gorge de leurs cavaliers, des doigts gantés se dressaient pour pointer la même direction.

L'avantage, quand on est fille et petite-fille de gangsters pleins aux as, c'est qu'on apprend dès l'enfance à connaître et reconnaître les gens qu'il faut. Et en suivant la direction que pointaient les moqueurs, Chiara n'avait eu aucun mal à reconnaître la fille du président Snaker, maintes fois vue dans les journaux.

Sentant venir la crise de larmes, elle s'était faufilée parmi les danseurs pour s'approcher de la Serpentarde, non sans lisser les pans de sa longue robe de soie signée Versace, dont la couleur émeraude faisait agréablement ressortir le roux flamboyant de son épaisse chevelure ondulée.

- Et si tu te mets à pleurer, tu vas leur donner ce qu'ils attendent, continua-t-elle à voix basse, en ôtant sa main de l'épaule de Lucy.

- Tu es bien mieux avec ton didadème, tu sais.

Lucy fut reconnaissante à la propriétaire de la main, et hocha la tête mais ne remit pas la petite couronne sur sa tête. Les autres élèves continuaient de rigoler, mais certains étaient retournés s'occuper de choses plus importante.

Lucy se retourna pour voir une élève, probablement du même à qu'elle, aux cheveux roux bouclés. Elle lui adressa un sourire en guise de remerciement, mais la situation étant déjà asser gênante, elle était sûre que cela suffirait.

- Et si tu te mets à pleurer, tu vas leur donner ce qu'ils attendent Lucy avait encore hocher la tête et s'était empresser d'enlever les petit gants qu'elle avait enfilé sur ses petits doigt fins pour sêcher ses petits yeux rougis.

- Merci ...

Lucy lui avait dit cela parce qu'elle avait remarquer que tout les autres élèves étaient retourner danser, mais aussi parce que dans le regard que la nouvelle venue lui lanca, on pouvait voir qu'elle l'avait recconnue. Si elle ne s'était pas controlée, elle lui aurait sautée dans les bras. Par contre, contrairement à l'air maussade qu'elle avait affichée pendant presque tout le début d'année, à présnt s'étalait sur ses petites lèvres rose un imense sourir.

- Tu me reconnait! Tu ME recconait vraiment! ... euuh ... je veux dire ... Enfin ...

Elle se dit qu'elle avait peut-être été trop entousiaste (Sait pas comment sa s'écrit ... XD), et que cela devait faire étrange.

Chiara aurait éclaté de rire si cette réaction n'avait pas risqué de vexer Lucy, ce qui n'était pas son intention. Elle se contenta de sourire en acquiesçant d'un hochement de tête.

- Ce serait difficile de ne pas savoir qui tu es, reprit-elle, sans se départir de son grand sourire amusé, tu dois être la seule fille de président dans le coin.

Après avoir évité de justesse un grand sixième année qui avait dû trop forcer sur le punch à l'hydromel et titubait un peu partout en essayant de serrer tout le monde dans ses bras, Chiara désigna un coin près du mur.

- Viens, on va par là, ou on va finir écrasées.

Tout en se dirirgeant vers le coin en question, elle tourna la tête vers Lucy.

- Ca te fait pas tout drôle d'être ici? Je veux dire, tu devais être habituée à autre chose, chez ton père.

Allélouia! Quelqun savait qui elle était, et sa, ca lui faisait chaud au coeur. Elle n'en avait plus l'habitude, et ca lui avait manqué.

- Ce serait difficile de ne pas savoir qui tu es, tu dois être la seule fille de président dans le coin. Lucy lui rendit son sourire, plus du tout offensée.

- Oui, tu as raison. Tu vien d'une famille moldue n'est-ce pas?

Elle suivit l'autre élève jusqu'au coin du mur, sans aucune réticence.

- Ca te fait pas tout drôle d'être ici? Je veux dire, tu devais être habituée à autre chose, chez ton père. Lucy soupira. Non pas à cause de la question, mais bien parce que oui, ca lui faisait tout drôle. Et en fait elle trouvait cela un peut aggacant de ne pas être recconue ... Quoique sans les gardes de son père, elle risquerait de se faire courir àprès...

- Oh oui. D'ailleurs, sa me manque terriblement. Ici, les gens ne me recconaissent pas, et il y en a qui sont odieux avec moi. Je te l'accorde, je suis pas facile à vivre, mais ils pouraient au moin aire un effort, non?

Ca y était. Elle reccomencais à parler comme à son habitude ... Il fallait qu'elle perde cette mauvaise habitude, qui la suivrais tout aulong de sa vie, il fallait le craindre.

- Moldue?, répéta Chiara, non pas du tout, tout le monde est sorcier dans la famille.

Elle haussa légèrement les épaules, les yeux fixés sur un couple qui se disputait âprement, non loin d'elles, puis se retourna à nouveau vers Lucy, un grand sourire aux lèvres.

- Remarque, ç'aurait été bien que mes parents soient Moldus. Mon père a sérieusement envisagé de soudoyer le Choixpeau pour que je me retrouve à Serpentard, et ma mère a promis qu'elle ferait la cuisine si on ne m'envoyait pas à Gryffondor. Maintenant je suis une Poufsouffle, ça va leur faire les pieds.

Cette fois, elle ne s'interdit pas d'éclater de rire, en imaginant les têtes longues de six pieds que feraient ses parents en apprenant que leur souhait le plus cher avait été jeté à la poubelle sans autre forme de procès.

Les yeux brillants, elle finit pourtant par se calmer en écartant furtivement quelques mèches rousses qui lui tombait dans les yeux.

- Forcément, ça change, approuva-t-elle avec un dernier sourire, mais c'est pas cent fois mieux de pouvoir faire ce que tu veux sans te demander si tu seras dans les journaux le lendemain? Genre La-Fille-Du-Président-S'est-Achetée-Une-Glace-A-La-Vanille-Hier-Matin. Ca devait être lourd à la fin.

Et même si Chiara n'était pas aussi connue chez les Moldus que Lucy, elle était très bien placée pour savoir de quoi elle parlait.

- donc ... tes parents sont sorciers ... mais alors, pourquoi tu me connait?

Elle afficha un air interressé, presque joyeux, pour la première fois depuis son arrivée.

- Remarque, ç'aurait été bien que mes parents soient Moldus. Mon père a sérieusement envisagé de soudoyer le Choixpeau pour que je me retrouve à Serpentard, et ma mère a promis qu'elle ferait la cuisine si on ne m'envoyait pas à Gryffondor. Maintenant je suis une Poufsouffle, ça va leur faire les pieds. Son père, lui, avait préféré ignorer les lettres et avait un bon moment refusé de l'envoyer à Poudlard. Seulement, la dernière lettre qu'il avait recu, une beuglante, avait achevé de le convaincre, et il l'avait laissé partir, un élant de jalousie le traversant, car il avait rêvé de cette vie durant toute son enfance.

Lucy souria elle aussi, renvoyant à Chiara le sien. Puis, elle remit finalement le diadème sur sa tête, ignorant les rires des autres, qui, étrangements, ne se préoccupaient plus d'elle.

- Forcément, ça change, mais c'est pas cent fois mieux de pouvoir faire ce que tu veux sans te demander si tu seras dans les journaux le lendemain? Genre La-Fille-Du-Président-S'est-Achetée-Une-Glace-A-La-Vanille-Hier-Matin. Ca devait être lourd à la fin.

Lucy haussa les sourcils,hocha la tête, et dit d'une voix moitié amusée moitié sérieuse :

- Je ne mange jamais de glace le matin, encore moin à la vanille. Je préfère la pistache et les fruits exotiques.

De toute facon, elle mangait rarement des choses sucrées. Son père et sa mère lui interdisait d'en manger, et ne lui en donnait prsque jamas. Mais sa gouvernante ne se faisait pas prier pour le faire à leurs place ... Irma lui manquait. C'était elle qui s'était occupée de Lucy depuis qu'elle était une petite fille, et s'était un peut comme sa mère. À cette pensé, Lucy se demanda pourquoi sa propre mère n'avait pas pris soin d'elle elle même, et une bribe de conversation lui traversa l'esprit : '' Irma sauras très bien s'occuper d'elle. Je ne peut pas moi, je préfère qu'elle ai de bon soin d'une personne qui s'y connait. ''

A la dernière réponse de Lucy, Chiara haussa encore les épaules.

- La preuve qu'il y a que des âneries dans les journaux. Et ma mère m'a toujours dit d'essayer d'en savoir le plus possible sur les Moldus, c'est pour ça que je te connais.

Elle sourit.

- J'ai oublié, je m'appelle Chiara Maccione.

Aucune chance que Lucy la reconnaisse, elle. Son père y avait veillé.

- La preuve qu'il y a que des âneries dans les journaux. Et ma mère m'a toujours dit d'essayer d'en savoir le plus possible sur les Moldus, c'est pour ça que je te connais.

Lucy ne répondit rien, même si une question lui brulait les lèvres. Cherchant un endroit où il y avait quelque chose à boire, elle appercut la buvette et regarda les chopes remplies d'un étrange liquide orangé fumant, du quel s'échapait de la fumée. Ca n'avait pas l'air très bon, et Lucy préféra se retourner vers Chiara plutot que de regarder l'étrange liquide.

- J'ai oublié, je m'appelle Chiara Maccione.

- Enchantée mademoiselle Maccione.

Elle fit une petite révérence, puis quand elle se releva il fallut qu'elle se retienne pour ne pas rire. C'était coutume de faire une révérence à la rencontre d'une nouvelle personne, mais ici, c'était plutot ridicule, et elle tenta de rattraper le coup en faisant semblant d'attacher ses souliers ... sans lacets!

- Saleté de souliers ...

Chiara pouffa de rire en voyant Lucy lui faire une révérence, et ne tarda pas à l'imiter avec un grand sourire.

- Enchantée aussi, mademoiselle Snaker, c'est un grand honneur de vous parler.

Puis elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, et, avec des airs de conspiratrice se préparant à cambrioler un casino à Las Vegas, demanda:

- Bon, raconte, il paraît que t'as tout un étage rien qu'à toi pour ranger tes chaussures. C'est vrai?

Aux étoiles qui brillaient dans ses yeux, on voyait bien qu'elle ne demandait pas ça pour faire la conversation.

Lucy aussi ne put s'empêcher de sourire devant la révérence de Chiara, et ne fit pas de commentaire, bien que ce ne soit pas exactement comme cela qu'il fallait faire.

- Bon, raconte, il paraît que t'as tout un étage rien qu'à toi pour ranger tes chaussures. C'est vrai? Lucy en resta bouche bée. Bon, c'était vrai qu'elle avait des tonnes de chaussures, mais de là à avoir tout un étage pour elle seule... Elle avait en revanche un garde-robe portable, où étaient rangés les vingtaine de souliers qu'elle possèdait, ses robe, et un mirroir plein pied, sur la porte­.

- Euh ... pas exactement. J'ai beaucoup de chaussures, mais je n'ai pas un étage à moi ...

Croyant avoir décu Chiara Lucy lui décocha un petit sourir angèlique, et continua :

- Sa te dit d'aller voir?

Mais une pensée soudaine la traversa. Les élèves des autre maisons avaient-ils droit d'aller dans le dortoir des autres maison? Si non, elles pouraient toujours enfreindre le règlement ...

- Tu n'est pas à serpentard, hein?

- Aller voir?, répéta Chiara, perplexe.

Elle n'avait tout de même pas l'intention de l'emmener à la Maison Blanche?
Mais elle finit par comprendre : Lucy avait cru qu'elle parlait de Poudlard, et non de sa présidentielle résidence par-delà les mers.

- Non, je suis à Poufsouffle, répondit-elle en haussant un sourcil étonné.

Est-ce qu'elle ne le lui avait pas déjà dit? Mais elle ne s'attarda pas sur ce détail, et baissa à nouveau la voix avec des airs d'Al Capone en jupons.

- Si tu me fais entrer dans ta salle commune, ça devrait aller?

Elle se redressa d'un coup, repensant aux recommandations de son père qui lui avait demandé de rester discrète. Et commencer l'année en déambulant dans une salle commune qui n'était pas la sienne n'était pas le meilleur exemple de discrétion qui soit.

Mais après tout, si on ne pouvait même pas se rendre visite entre maisons, où allait le monde?

- Tu veux essayer?, demanda-t-elle d'une voix tentatrice.

Lorsque Lucy remarqua que Chiara avait été étonnée par sa réponse, elle se demanda un moment pourquoi, puis comprit finalement. Chiara parlait de sa maison, chez son père. Elle y avait pensé tellement longtemp depuis son arrivée ici, s'en était presque honteux de se rendre compte qu'elle avait confondu sa maison avec cette fichu école de magie. C'était même plus que honteux, c'était scandaleux ...

Ainsi, Chiara était à Poufsouffle, ce serait donc plus difficile de lui faire voir cette garde-robe portable, qui n'était aucunement magique. Seulement un peut de bricolage de la part de gens employé par son papa chéri, et le tour était joué.

- Je crois ... Qu'on peut toujours essayer. Après tout, je connais le mot de passe, et tu ne porte pas ta robe de sorcière, il n'y a aucune chance que quelqun s'en appercoive ... Alors, oui, je veux bien essayer!

Elle décocha un sourire espiègle à la jaune et marron, et se dirigea avec elle vers la sortie.

[HJ: Je croit qu'on va devoir continuer de poster ici, car tu ne peut pas posté dans la salle comunne de Serpentard ^^]