Attention, élève bléssée... ( PV Helena Dashwood )

Petit flash Back :
Pauline se baladait dans les citrouille, elle ne savait pas pourquoi mais elle y étais... La jeune Poufsouffle aperçu une jeune sorcière... Sur sa robe, la blason de Gryffondor... Apparemment, elle lançait un sort...
Fin du flash Back

Pauline était à l'infirmerie, évanouie, en n'en sait pas la raison...Elle se réveilla avec, à côté d'elle, une jeune fille qui était assise sur une chaise...

*Mais où suis-je ?*

Elle demanda à la jeune sorcière :

- Où suis-je ? Et qui est-tu ?

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Oh, mais c'est pas vrai! Pourquoi, Ô mais pourquoi ?

Franchement, je n'avais vraiment pas eu de chance sur ce coup-là. J'avais pourtant choisi un lieu tranquille, où je pensais ne pas être dérangée. Certes, c'était la première fois que je m'entraînais à lancer des sorts dans le potager aux citrouilles. Peut-être que j'aurai dû être un peu plus prudente, vérifier qu'il n'y avait pas un petit imbécile qui se cachait par-là... mais en même temps, comment peut-on avoir la mauvaise idée de se placer juste en-dessous du légume que je tentais de faire virevolter dans les airs ? Je ne sais pas, mais en tout cas, quelqu'un l'avait eu. Et je n'étais même pas sûre qu'il était capable de s'en souvenir.

Enfin quand je dis "il", c'est plutôt "elle". Une jeune fille, de Poufsouffle, dont le visage me rappelait vaguement quelque chose. C'était parce que toutes les deux en première année, nous devions partager les mêmes cours. Tout doucement, je dégageais quelques mèches blondes qui lui cachaient le visage. Outch, la grosse bosse. C'était pas très beau à voir. En même temps, c'était pas ma faute, c'était ELLE, qui s'était jetée sous la citrouille. Bon je crois que c'est pas la peine de vous faire un dessin, moi, surprise par l'apparition de la sorcière, je perds tout ma concentration et... ça a fait boum.

Pourtant, c'était pas une si mauvaise idée que ça, à la base, de s'exercer à cet endroit. C'était Makie, une élève de deuxième année, qui m'en avait donnée l'idée, même si elle ne le savait pas. En y repensant, c'était pas si tranquille que ça, le potager, puisque c'est là que je l'avais également surprise en train de lancer un « Evanesco ». La seule différence, qui change quand même tout, c'est que moi, je ne m'était pas mise en plein milieu de sa trajectoire!

Assise sur ma chaise, je me tordais les doigts, un peu mal à l'aise. L'infirmière me regardait du coin de l'œil, tout en s'occupant d'un autre élève qui s'était cassé un bras en jouant au Quidditch. Je devais ressembler à quelqu'un qui culpabilisait. Pourtant, je ne me sentais pas coupable. C'était pas ma faute, c'était la sienne. Si je restais là, dans cette pièce toute blanche qui sentait comme l'hôpital, c'était par bonne conscience. Même si c'était moi qui avait tenu la baguette, rien ne serait arrivé s'il elle ne m'avait pas dérangée. Il ne faut jamais déconcentrer quelqu'un qui s'entraîne à lancer un sort, non ?

Qu'est-ce que je faisais là, alors? Je n'allais tout de même pas laisser une de mes camarades, complètement inconsciente, toute seule! Je n'étais pas un monstre, mais une fille bien éduquée. C'était mon devoir de vérifier qu'elle allait bien. Je ne doutais pas une seule seconde qu'elle ne s'en remettrait pas. Après tout, c'était juste un grosse citrouille qui l'avait heurtée de plein fouet, en tombant de cinq mètres de haut. Bon d'accord, dis comme ça, ça, c'est pas cool... mais, qu'est-ce que c'est pour un sorcier de se cogner un peu la tête et de tomber dans les pommes ?

- Où suis-je ? Et qui es-tu ?

Ah bah voilà! Qu'est-ce que je disais, quels costauds ces Pouff' Pouf ! Elle allait juste être un peu désorientée pendant quelques secondes, et d'ici quelques minutes, elle serait déjà sur pied! On pourrait même oublier ce qui s'est passé -en l'occurrence, je crois que pour elle, c'est déjà le cas-, et tout rentrerait dans l'ordre. Je devrai juste chercher un autre endroit pour m'exercer pour mon duel prochain contre Keith.

Qui est Keith ? Un mec de Serdaigle, drôlement sympa. Bon, je l'avais un petit peu aspergé d'eau en lançant un Agua... Arguamu... bref, un sort qui est censé lancer... de l'eau. On avait emprunté une encyclopédie truffée de sortilèges et on s'était lancé un petit défi. Le problème, c'est qu'à chaque fois que je m'entraînais, il m'arrivait quelque chose. Y avait pas un seul endroit isolée ici. Ou alors, je ne le connaissais pas encore.

- Je suis Helena, dis-je en lui prenant la main, t'es à l'infirmerie. Tu t'es juste pris un citrouille sur la tête, qui t'as un peu assommé, mais t'inquiètes pas c'est pas grave, il faut juste que je te dise que ce qui est arrivé, c'est de ta faute, donc tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Oh, et t'as aussi, une bosse sur le front, mais ça se voit presque pas!

Je la regardais gober toutes mes paroles. J'avais parlé super vite et je n'étais même pas sur qu'elle avait compris tout ce que j'avais dit.

- Je suis Helena, dis-je en lui prenant la main, t'es à l'infirmerie. Tu t'es juste pris un citrouille sur la tête, qui t'as un peu assommé, mais t'inquiètes pas c'est pas grave, il faut juste que je te dise que ce qui est arrivé, c'est de ta faute, donc tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Oh, et t'as aussi, une bosse sur le front, mais ça se voit presque pas !

Helena avait parlé super vite mais Pauline avait compris tout les mots... Le seul truc qu'elle se demandait, c'étais pourquoi elle était dans le champ de citrouille...

*Oui, c'est de ma faute, je n'aurais pas du aller la bas... Qu'est-ce que je peux être idiote parfois*

- Merci, c'est gentil d'être là.

Pauline lui avait répondu avec un sourire, elle ne savait pas ce que pensait la jeune Gryffondor mais elle se sentait coupable, quelle idée de s'être mis au milieu du chemin !! Pauline avait souvent la tête ailleurs mais de là à se retrouver dans le potager ! Enfin bon, ce qui est fait est fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière et se dépêcha de répondre à Helena :

- Désolée de m'être mis au milieu du chemin, Moi, c'est Pauline

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La Poufsouffle ne répondit pas toute de suite. Elle semblait un peu perturbé. Je me demandais bien ce qu'on pouvait ressentir, quand on se réveillait d'un état inconscient. Ça devait être un peu bizarre. On est dans un champ de citrouille, et tout d'un coup on se retrouve allongée dans un lit de l'infirmerie.

Je regardai de nouveau la jeune fille, qui me fit un petit sourire. Elle n'avait pas l'air en colère. Pas l'ombre d'une irritation. Wow. Ce sont de vrais petits agneaux dans cette école! Ça ne m'est jamais arrivé, mais si un jour, je me recevais une citrouille en pleine figure, je serai au moins un peu énervé. Même si c'est pas ma faute, juste pour le principe quoi. En même temps, je n'allais pas me plaindre. Je n'avais pas très envie de débattre sur le sujet.

- Merci, c'est gentil d'être là. Finit-elle par me dire, d'une petite voix.

La Poufsouffle affichait un air coupable, comme si elle culpabilisait. Elle, avec une grosse bosse sur le crâne, cloîtré au lit avec de tout petits yeux fatigués. Si elle continuait d'être aussi gentille, j'allais finir par me sentir... méchante?

- Mais je t'en prie ! Tu as besoin de quelque chose ? Je sais pas, t'as faim, soif ? De la glace pour ton front peut-être ?

C'était la moindre des choses que je puisse faire pour elle. L'infirmière avait l'air assez occupé, et puis elle devait avoir des cas plus grave à s'occuper que ma petite victime.

- Désolée de m'être mis au milieu du chemin, Moi, c'est Pauline.

Son attitude me surprenait de plus en plus. Moi, qui m'était tellement préparé à prouver mon innocence de cette histoire, j'étais complètement désarmée. J'avais peut-être tendance à toujours me mettre à la place des autres. J'en oubliais parfois que tout le monde n'agissait pas comme moi. Je ne m'en sentais que plus mal.

- Non, ne t'inquiètes pas, c'est pas grave. Et puis, c'est toi qui en a payé les frais, hein ?

- Non, ne t'inquiètes pas, c'est pas grave. Et puis, c'est toi qui en a payé les frais, hein ?

Oui, c'est Pauline qui était au lit. Mais ça n'avait aucune importance pour elle. Helena était restée auprès d'elle pendant un bon moment et elle s'en voulait de l'avoir dérangée. Mais Pauline voulait changer de sujet, elle ne voulait pas être celle que tout le monde plaignait... Elle dit à la Gryffondor :

- Oui, mais c'est sans importance, sa va passer, ce n'est rien qu'une petite bosse. Et, je n'ai besoin de rien, merci.

La petite Poufsouffle rajouta :

- Au fait, pourquoi tu lançais des sorts dans le champ de citrouille ? C'est bizarre comme endroit.

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L'infirmière me regarda d'un mauvais œil, et posa son doigt sur ses lèvres, pour me faire signe de parler moins fort. Cela m'agaça un peu. On ne peut pas causer normalement dans une seule pièce de ce foutu château ou quoi?! A la bibliothèque, on se fait rembarrer au moindre éternuement, ici, tu hausses trop le ton, on te réprimande... bon, je le reconnais, ma dernière remarque n'était peut-être pas indispensable, mais... c'était sorti tout seul, comme ça, vloup! Je dois avoir l'art de remuer le couteau dans la plaie. Cependant la dénommée Pauline ne sembla pourtant pas s'en formaliser. Encore une fois j'avais envie de dire, tant mieux pour moi! Mais j'allais devoir faire un peu plus attention.

- Oui, mais c'est sans importance, sa va passer, ce n'est rien qu'une petite bosse. Et, je n'ai besoin de rien, merci.

J'aime les gens qui relativisent. Ce genre de personne que je ne pourrai jamais être. Ce genre de personne, qui, s'ils attraperaient un cancer, trouveraient toujours une façon de positiver. Des fous quoi. Je dirai pas que j'aimais me plaindre quand il m'arrivait quelque chose, mais j'aimais me faire entendre. Voilà, c'était ça, j'aimais qu'on me remarque. Quand on ne parle pas assez, ou qu'on est trop gentil, à moins d'avoir un physique très avantageux, on t'oublie.

- Au fait, pourquoi tu lançais des sorts dans le champ de citrouille ? C'est bizarre comme endroit.

Ah voilà, je me doutais bien qu'on allait arriver au moment des explications. J'arrêtais brusquement de me torturer les doigts, posa mes mains soigneusement sur mes genoux et regarda Pauline droit dans les yeux. C'est là que je ressentis deux secondes de grosse solitude. J'essayais de trouver les mots pour lui expliquer ma présence au potager. Devais-je vraiment lui fournir des détails ou une vague réponse lui suffirait?

- Je m'entraîne, parce que j'ai un duel dans quelques jours contre un ami et... je ne voyais pas vraiment d'autre endroit où le faire. Finis-je par lui dire.

Disons que je ne connaissais pas d'autre endroit où m'exercer, sans avoir une chance de commettre des dégâts. Sinon, ma chambre était un lieu parfait, en plus mes camarades de dortoir, Kenza et Mary étaient plutôt gentilles. Le problème, c'est que j'avais déjà réussi à renverser mon armoire, et à propulser mon réveil par la fenêtre. Ça n'avait pas été une franche réussite. Dehors, ça m'avait semblé bien. Enfin jusqu'à tout à l'heure...

Pauline n'avait, à vrai dire, pas beaucoup utilisée sa baguette. Elle n'avait découvert la magie qu'il n'y as très peu de temps et, il faut avouer, en avait un peu peur. Quand La jeune fille sortait sa baguette en cours, il ne se passait rien. Elle n'avait étudié qu'un seul sort, accio. Pauline s'étaient entraîner pendant une heure, rien. Ensuite, elle s'entraîna dans sa chambre, sous l'oeil bienveillant d'Herma, une de ses colocataires. La Poufsouffle avait cassé sa lampe de chevet. Un essai un peu raté quoi.. Bref, jamais elle n'aurai pensé que quelqu'un pouvait s'entraîner à faire de la magie en dehors du château, elle n'y as d'ailleurs jamais vraiment réfléchi... La Gryffondor lui répondit :

- Je m'entraîne, parce que j'ai un duel dans quelques jours contre un ami.

Un duel ? Jamais personne ne lui avait parlé de ça. Pauline se sentit un peu égaré. Elle qui ne sortait sa baguette, autant dire, jamais ! C'est à ce moment que la jeune fille comprit qu'il lui restait encore plein de choses à découvrir à Poudlard. Ça devait être sympa de se battre amicalement. C'était un bon entraînement.

La Poufsouffle avait plutôt tendance à stresser au moindre évènement qui lui arrivait. Ce qui la faisait perdre très souvent d'ailleurs. Comme les débats, un truc moldus qu'elle faisait souvent à l'école primaire. Ou alors, comme au grand jeu organisé par l'école. Enfin bon, c'était pas trop son truc.

Quoi que, dans les duels, il ne s'agissait pas de parler, ou de jouer mais de lancer des sorts. Pauline n'y connaissait vraiment rien. Elle arrêta de penser, la douleur au front recommencer. Mais elle ne voulait pas la montrer. La jeune Poufsouffle avait presque oubliée qu'elle était dans un lit d'infirmerie, sensée se reposer.

Helena avait parlé d'un ami, Pauline le connaissait-elle ? Elle avait parlé qu'avec très peu de gens pour le moment. A part Liinky, une amie d'enfance, on ne pouvait pas dire que c'étais vraiment des amis.

- et... je ne voyais pas vraiment d'autre endroit où le faire.

Effectivement, la jeune Poufsouffle comprenait très bien cela car elle même en avait fait l'expérience, il ne faut jamais s'entraîner à l'intérieur car de gros dégâts pouvait arriver... Le champ de citrouille était une très bonne idée car il est peu fréquenté, à ce qu'elle avait entendu lors des repas à la grande salle. N'ayant personne avec qui parlait, elle écoutait une conversation, ou une autres.

La jeune sorcière s'était encore égaré dans ses pensées, en tissant sur différents sujet. Encore une grimace. Les citrouille faisait-elle si mal que ça ? Quelle idée d'être allée là-bas. A l'avenir, Pauline n'ira plus la-bas sans faire très attention au élèves présent... La jeune Poufsouffle ne savait pas quoi répondre à la sorcière qui se tenait en face d'elle. Elle décida de lui avouer qu'elle ne savait rien de la magie et son manque d'entraînement total.

- En fait, je n'avais jamais entendu parler de duel. Et, pour tout te dire, je ne me suis entraînée qu'une seule fois à lancer un sort, c'était dans ma chambre, et ça à tourné à la catastrophe. En plus, Je suis née moldus et je n'ai découvert la magie que depuis peu.

Pauline se sentait un peu ridicule face aux élèves qui était à Poudlard depuis plusieurs mois, et même, plusieures années. Ils étaient beaucoup plus douée qu'elle. Ils n'avaient pas peur de la magie, s'y connaissait bien. En fait, La Poufsouffle avait honte de son ignorance en tout ce qui concernait la magie. Elle n'étais là que depuis peu et d'étonnai de jour en jour de tout les évènement qui pouvait se passer à Poudlard, en plus des cours habituels...

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La chaise en bois commençait à devenir un peu inconfortable. C'est que, cela faisait déjà bien une demi-heure que j'étais assise dessus. Je décroisai mes jambes et décidai de me lever. Faisant quelques pas autour du lit de Pauline, j'étirai mon corps tout engourdi. Il faut dire que je n'avais pas trop bougé. L'infirmerie était un endroit qui me mettait peu à l'aise. C'était trop grand, trop blanc. Moi à leur place, j'aurai peint les murs de toutes les couleurs. Par exemple, pour celui d'en face, je le voyais bien en rose, un beau rose.

- En fait, je n'avais jamais entendu parler de duel. Et, pour tout te dire, je ne me suis entraînée qu'une seule fois à lancer un sort, c'était dans ma chambre, et ça à tourné à la catastrophe. En plus, Je suis née moldus et je n'ai découvert la magie que depuis peu.

Ah, elle aussi! Cela me rassurait un peu. Je n'étais pas la seule à avoir eu la mauvaise idée de m'exercer dans mon dortoir. Par contre la dernière réflexion me fit froncer les sourcils. Moi aussi j'avais vécu à la moldue pendant toutes ces dernières années. Cela signifiait-il que j'étais forcément plus nulle que les autres en sortilèges? Certainement pas, cela n'avait rien à voir. Les autres élèves avaient reçu leur baguette juste avant leur entrée à Poudlard, comme nous deux.

- Ah, toi aussi. Dis-je d'un ton nonchalant.

Ce sujet me mettait toujours un peu mal à l'aise, quoi qu'il ne me semblait pas l'avoir beaucoup abordé pour l'instant. J'avais peur qu'elle se mette à poser des questions sur ma famille. Or cela nécessiterait que je lui raconte toute ma vie, ou que je me taise. Je soupirai en repensant à tous les tracas que ma lettre d'admission dans cette école avait engendré. Ça avait commencé par le départ de mon père et... nous en étions toujours là. Le départ de mon père. Lui qui détestait les sorciers, le voilà disparu comme par magie, quelle ironie.

- Bon alors! Ça va mieux ? Tu penses que tu peux te lever? M'exclamai-je soudainement plein d'entrain.

A chaque fois que je pensais à mes problèmes, je perdais le sourire. Si je m'éternisais trop dessus, cela pouvait carrément me donner envie de pleurer. C'était la raison pour laquelle je fuyais la solitude et l'ennui. Ce sont toujours dans ces moments-là, où on médite sur les choses les plus tristes. Je n'aimais pas être triste, je n'aimais pas souffrir. Je m'en fichais pas mal si ce que je faisais était lâche. Je n'avais que onze ans et je ne considérais pas que ce soit juste. J'étais jeune, je voulais m'amuser. J'avais autre chose à faire que de m'apitoyer sur mon sort.

Alors je regardai Pauline et lui fit mon plus grand sourire, celui qui dévoilait toutes mes dents. J'avais envie qu'on aille courir dans le parc, ou qu'on fasse une partie de cache-cache dans Poudlard. Qu'importe que ce soit des jeux enfantins, j'étais prête à faire n'importe quoi pour rire un peu, et pour rire, j'avais besoin de m'amuser.

Helena devait trouver la chaise peu confortable. En même temps, cela faisait une demi-heure qu'elle étais près de Pauline. Un sentiment de honte envahit la sorcière. Si ça se trouve, la Gryffondor avait des amis à retrouver ! la Poufsouffle s'en voulait de la monopoliser. Helena se leva, fit quelques tour du lit. Sans doute pour se dégourdir. Ensuite, elle répondit :

- Ah, toi aussi.

Elle avait répondu avec un air nonchalant. La jeune et argent se demandai pourquoi. Helena soupira. En grande réflexion, elle avait le regard totalement ailleurs. Pauline comprit que toute intervention était inutile pour le moment. Son front ne lui faisait plus mal du tout et elle eut une envie soudaine d'apprendre à lancer des sorts. La Poufsouffle pouvait peut être demander à Helena. Elle ne la connaissait pas très bien mais elle avait confiance en la Gryffondor. Brusquement et pleine d'entrain, Helena s'exclama :

- Bon alors! Ça va mieux ? Tu penses que tu peux te lever?

Bien sûr que oui elle pouvait se levait. Elle avait même envie de courir, de s'amuser, de sortir de l'infirmerie où tout était trop blanc ! Pour une fois, ses problèmes lui était sorti de la tête. La Poufsouffle elle était heureuse. Helena lui adressa un grand sourire dévoilant ses belles dents blanches. Pauline se décida à lui demander :

- Est-ce que tu pourrai m'apprendre quelques sort que tu connais ? En plus, cela t'aidera pour ton duel!

En fait, Pauline avait rudement envie d'apprendre des sorts. Et surtout, surtout... elle avait envie de rigoler car elle allait surement en rater un bon nombre !! La jaune et argent avait les yeux plein d'espoir. Elle espérait que la Gryffondor allait accepter !

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En attendant la réponse de Pauline, je m'amusais à garder l'équilibre sur un pied. Je n'avais jamais vraiment fait de danse, et pour moi, cette exercice qui semblait être super simple, se révélai comme une véritable difficulté. J'esquissais des grimaces en faisant de grands gestes avec les bras sur les côtés, pour ne pas tomber. Pourquoi je faisais ça? Bah je sais pas. Un psychologue trouverait sûrement une explication très intéressante à ce comportement, avec des mots intellos que personne ne comprendrait. Je vous répondrai que c'est juste une envie soudaine, et comme je n'ai pas l'habitude d'attendre pour exaucer mes souhaits, me voilà en train de faire le signe dans l'infirmerie de Poudlard. C'était aussi bête que ça.

- Est-ce que tu pourrai m'apprendre quelques sort que tu connais ? En plus, cela t'aidera pour ton duel!

J'arrêtais de gesticuler dans tous les sens et réfléchis attentivement à la proposition de Pauline. Cette fille méritait tout mon respect. Elle venait de se prendre une citrouille sur la tête parce que je m'exerçais et elle était prête à retenter le coup? Soit cette Poufsouffle était très courageuse, soit elle était complètement folle. Que ce soit l'un ou l'autre, après tout, ça ne me dérangeait pas du moment qu'elle était de bonne compagnie.

- D'accord, mais tu veux qu'on s'entraîne ou au juste? J'ai peur de faire de nouvelles victimes au potager et franchement, je n'ai pas très envie de revenir ici aujourd'hui.

Oui, parce que c'était bien beau de vouloir s'entraîner et tout ça, mais il fallait bien le faire quelque part! C'est vrai que j'avais besoin de m'entraîner pour mon duel, en même temps, j'avais déjà travaillé mes sorts pendant deux heures aujourd'hui et ça commençait à me gonfler. J'allais finir par exploser. Cependant, faire ça avec Pauline pourrait s'avérer être un véritable jeu.

Helena réfléchit un instant. La Poufsouffle essaya de se relever, au moins pour s'asseoir. Elle eut mal à la tête. Apparemment, elle n'étais pas tout à fait guérie. Une petite grimace vite estompée. Elle ne voulait pas rester au lit. Elle en avait marre de tout ce blanc et du lit qui, à la longue, étais un peu trop dur. L'espoir naquit dans ses yeux, Helena allait-elle accepter sa proposition ? La Gryffondor devais la prendre pour une folle à vouloir recommencer l'entraînement alors que c'étais la cause de sa visite à l'infirmerie. Mais non. Pauline s'en foutait de tout ça. Ce qu'elle voulait, c'étais sortir et aider son amie pour qu'elle gagne son duel.

- D'accord, mais tu veux qu'on s'entraîne ou au juste? J'ai peur de faire de nouvelles victimes au potager et franchement, je n'ai pas très envie de revenir ici aujourd'hui.

A vrai dire, La jaune et argent non plus n'avait pas très envie d'aller là bas. Alors, elle cherchait dans sa tête un lieu où il n'y avait personne. Comme elle ne connaissait pas très bien Poudlard, elle essayai de se souvenirs des conversations avec les Poufsouffle. Dans leur salle commune, il avait parlé souvent de Poudlard, pour aider Pauline à s'y retrouver. Soudain... illuminations ! Pauline se rappela de deux lieu, le premier surement impossible d'accès et le deuxième, vide. C'étais d'ailleurs le nom de la salle.

- Alors voilà, j'ai une idée. As-tu déjà entendu parler de la salle sur demande ? Si on la cherche, peut être qu'elle apparaîtra tu ne pense pas ? Et puis, au pire, il y as la salle vide...

Oui, cela ferait un bon lieu vu qu'il n'y as personne. Qu'allait penser Helena ? Que la Poufsouffle est débile ? Peut-être bien finalement... Ouille, Pauline avait mal à la tête. Mais cela ne l'empêchera certainement pas d'aller s'entraîner avec Helena ! Et puis, il se passera ce qu'il se passera... La Jaune et argent fit un large sourire pour cacher sa douleur.

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Pauline retint de nouveau toute mon attention. Cela se voyait qu'elle n'était pas tout à fait remise de son choc, car elle avait une petite mine. Même si elle essayait de cacher son état par sa bonne volonté, personne ne pouvait être dupe sur ce point. Le plus sage aurait été qu'elle reste quelques heures à se reposer. Cependant, je ne pouvais pas la laisser ici, j'aurai été inhumaine. Moi-même à sa place, je réagirai pareil. De toute façon, je ne pensais pas que l'infirmière allait la retenir, la Poufsouffle ne devait pas avoir besoin de soins trop important... quand je voyais l'état des autres élèves, je me disais qu'elle était en très très bonne santé à côté d'eux!

- Alors voilà, j'ai une idée. As-tu déjà entendu parler de la salle sur demande ? Si on la cherche, peut être qu'elle apparaîtra tu ne pense pas ? Et puis, au pire, il y as la salle vide...

Oh oui que j'en avais entendu parler de cette salle. Une salle qui t'apparaît sur demande. Cela faisait une chose bizarre en plus dans ce château. Quoi qu'une de plus ou une de mois, au point où en était, cela ne changerait pas grand chose. Pourtant, elle m'intriguait fortement cette salle. A mes yeux, ce n'était qu'une rumeur et je n'avais jamais pensé à me rendre au septième étage, là où elle était censée se trouver. En même temps, y avait quoi au septième étage? Le bureau de la directrice et les chambres des professeurs? Voilà bien une chose qui m'alléchait peu.

- Oui mais elle existe vraiment? T'y es déjà allée?

Si Pauline en parlait, c'est qu'elle devait savoir comment entrer à l'intérieur. Sauf si comme moi, elle en avait entendu parlé parce quelques filles un peu trop bavardes...

Pauline avait entendu parler de la salle sur demande dans la salle commune de Poufsouffle. Elle n'était pas sûre de son existence. Sensée apparaître au dernier étage, la porta magique n’apparaissait que pour les élèves qui en avait réellement besoin, Mais après tout, pourquoi ne pas essayer ? Au septième étage, il y avait le bureau de la directrice et surement la chambre des professeurs car ils devaient bien dormir quelque part. Pauline n'y étais aller qu'une seule fois, pour demander à la directrice si elle pouvait rester à Poudlard pendant les vacances. En effet, Pauline n'avait plus personne chez qui habiter en dehors de Poudlard car sa Famille étais... morte.

- Oui mais elle existe vraiment? T'y es déjà allée?

Non, Pauline n'y était jamais allée. Mais pourquoi ne pas essayer ? Cela pouvait être drôle. Voir un porte se matérialiser devant soi. Bizarre. Tout comme la magie.

- Non je n'y suis jamais allée, mais j'ai le pressentiment qu'elle existe.

Pauline ne savait pas si elle devait attendre qu'Helena réponde ou si elle devait la forcer à monter tout les escaliers. Non, la Poufsouffle en avait trop marre d'être allongée sur ce lit d'infirmerie. Sans attendre la réponse de la Gryffondor, Elle se leva, attrapa le bras d'Helena et lança un :

- Au revoir, et merci sonore

Ce qui valut le regard noir de l'infirmière. Mais Pauline S'en fichait autant que de son mal de tête. Elle courait, le bras d'Helena dans la main droite. Petite pause dans les escaliers entre le 5 ème et le 6 ème étage. La Poufsouffle n'était pas totalement remise du choc et était encore fatiguée. Elle étais essouflée.

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