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Le temps d'une soirée... [PV]

 
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 Le temps d'une soirée... [PV]

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MessageSujet: Le temps d'une soirée... [PV]   Le temps d'une soirée... [PV] Icon_minitimeJeu 27 Déc - 16:50

Comme toutes les autres journées de ma vie, cette matinée avait extrêmement mal commencée! Non mais franchement, qui était le crétin ayant un jour déclaré que seules les femmes étaient coquettes? Dès cinq heures du matin j’avais eu droit aux réveils en panique, aux « Tu vas t’bouger ouais? Ça fait deux heures que t’es dans la salle de bain!!! », aux « Marc?????????!!!! T’as pas vu ma cravate?! » et aux divers sortilèges visant à améliorer l’allure qui fusaient aux quatre coins du dortoir. Quant à l’idée de descendre dans la salle commune, elle ne m’avait même pas effleuré l’esprit: dès que notre porte s’entrebâillait, on entendait une ribambelle de filles qui gloussaient et piaillaient en critiquant à tout va ce qu’elle réussissait à apercevoir…
Je détestais les fêtes, je détestais les bals et je détestais noël…!!!

Résigné, j’avais donc finis par mettre le nez hors de ma couette vers onze heures du matin, mal rasé et les cheveux en bataille, faisant aussi tache dans le paysage que si j’avais été une grenouille orange de deux mètre de haut avec une couronne… (Et encore, il paraît que toutes les filles rêvent de les embrasser… je sais en quoi il faut souhaiter se réincarner…) Je n’arrivais pas à comprendre ces gens qui faisaient tout un plat pour si peu de chose: une soirée dans leur vie ne « changerait pas leur existence »!!! Se préparer avec tant d’attention, c’était à mon goût, gâcher un temps précieux.
Depuis des semaines, toutes les conversations ne tournaient plus qu’autour de cela! Aussi bien chez les filles que chez les garçons! Et je me sentais aussi exclus de cette société que si j’avais été rouge, que je clignotai et que je vendais des hot-dog périmés à un enterrement végétalien.

Le thème de la « cavalière idéale » avait aussi beaucoup été abordé autour de moi. Non pas que je me mêle à ce genre de discussions, qui était beaucoup trop puériles à mon goût, mais lorsque l’on est assis dans la salle commune à ne rien faire, on ne peut pas s’empêcher d’écouter ce qui se dit aux alentours! Et en cette période de fête, vous pourrez demandez à n’importe quel garçon qui serait la fille de ses rêves, il répondrait soit « Lolita Sled » , soit « une fille pas trop moche et pas trop compliquée !»… Ah… ça vole haut les critères de sélection dans Poudlard…
Vous trouverez peut-être cela bizarre parce que je suis entouré d’adolescents aux hormones chamboulés et que je suis moi-même sensé en faire parti mais… je n’avais pas de cavalière. Je n’en avais pas parce que je n’avais prit la peine de demander à personne… Certains diront que c’est une preuve de flemmardise, je répondrai qu’au moins je ne suis pas seul parce qu’aucune n’a voulu de moi… (Comme c’est le cas pour certaines personnes…)

Après m’être à peut-près habillé et coiffé et malgré le fait que je continuai à attirer les regards étant donné que je n’étais pas « sur mon 31 », je jetai un coup d’œil sur ma table de chevet… Qu’était-ce donc que cet amas de feuilles qui s’empilait près de mon lit? J’en attrapais une au hasard: des devoirs de potion… Je déchirai un bout de parchemin et le retournai. Attrapant une plume au passage, je griffonnai ces quelques mots:

Salut,
Je n’ai pas de cavalière, je suppose que toi non plus. Si comme moi tu ne veux pas avoir l’air stupide au milieu de tous ces imbéciles heureux qui se disent en couple, rejoins moi…
Tamon.


J’empreintai le hibou de quelqu’un sans lui demander son avis et jetai l’animal par la fenêtre, espérant qu’il saurait voler… Il ne restai que quelques heures avant le bal mais déjà l’ambiance était à la surexcitation… Qu’est ce que ce serait ce soir!!! Je n’avais pas hâte d’y être…
Comme je l’avais pensé, l’après-midi passa aussi rapidement qu‘un escargot en chaise roulante (avec une roue cassée)… Ce ne fut pas pour autant que je fis un effort de présentation! Ils m’énervaient tous avec leurs… robes! Personnellement, mon pantalon noir, ma chemise blanche déboutonnée et ma cravate enfilée à la va vite me convenaient parfaitement! Et que ce à qui ça ne plaisaient pas vienne me dire quelque chose…

L’atmosphère ici devenait étouffante! Aussi, lorsque l’annonce avertissant que le bal était ouvert retentit, je ressentit comme une bouffée d’oxygène s’engouffrer dans mes poumons! Alléluia, j’avais un mètre carré pour moi tout seul, sans personne pour s’agiter comme un vers autour de moi!
Descendant les marches bien après tout le monde, je ne cessai de me demander pourquoi, moi qui haïssais tant la foule, j’allai ainsi me jeter dans la gueule du loup… Enfin… après tout, ma cavalière en valait bien la peine…
Je pénétrait dans la salle de bal presque à regret… Le bruit des rires et des verres, l’odeur d’alcool et la chaleur étouffante qui régnait ici auraient largement suffit à me tuer mille fois! Mais je savais qu’il fallait que je prenne un peu sur moi… Et quitte à mourir un jour, autant le faire ce soir…

Je m’installai dans un coin de la pièce et m’adossai à un mur, les mains dans les poches… Je la cherchai du regard…
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MessageSujet: Re: Le temps d'une soirée... [PV]   Le temps d'une soirée... [PV] Icon_minitimeVen 28 Déc - 0:06

Ce que j’allais faire là bas ? C'était pourtant très simple : je ne jouais pas aux fausses modestes, moi, les bals, ça me plaisait car c’était encore une bonne occasion de se faire remarquer et ainsi me coller un nom en plus de Naoko Nakamura simple élève de Serpentard. Je n’aimais pas cette étiquette qu’on avait collé à mon front et j’allai m’empresser de la faire disparaître, c’était moi qui pouvait vous l’assurer ! Seulement pour le moment… je ne savais pas encore comment… bah une idée brillante allait sans doute me venir à l’esprit quand je serai à ce bal ! Et puis je n’avais pas vraiment la tête à ça pour l’instant préférant me concentrer sur les malheureuses filles de mon dortoir qui passait des heures à se pomponner. Moi même j’allai bientôt enfiler ma robe de bal mais je trouvai inutile de sortir avec trois tonnes de maquillage… je n’avais rien à cacher comme la plupart d’entre elles apparemment…

J’étais assise sur mon lit en écoutant les jacassements des autres et bientôt un bâillement m’arracha la gorge et je finis par m’allonger sur ma couchette et à trouver un peu le sommeil… sauf que je me rendit vite compte avec toutes ces nanas dans les parages, cela allait se révéler impossible. Ma tentative était vaine mais je ne supportais plus de les voir bouger dans tout les sens autour de moi. Cela me donnait affreusement mal au crâne et puis j’étais en train de me demander avec qui j’allai bien pouvoir aller au bal… Quoi, pour moi c’est le genre de choses qu’on fait au dernier moment, à part si l’on a un copain ce qui était mon cas… sauf qu’il avait disparut de la circulation depuis longtemps et puis de toute façon, cela ne m’inquiétais pas outre mesure… à dire vrai, je m’en fichai totalement. Ne voyez rien de méchant la dedans. C’était sans doute une erreur de jeunesse.

Soudain, des cris surexcités se collaient à mon oreille m’obligeant à rouvrir brusquement les yeux et a me jeter sur la première fille venu tout en m’écriant :

- C’est pas bientôt fini oui ?

Soit je lui avait fait peur, soit je ressemblais à une guenon mais le résultat était là : plongeant dans un profond mutisme, ma camarade de chambre que je venais d’effrayer me montrai avec hésitation le fenêtre du dortoir. Poussant un soupir d’exaspération et surtout pestant pour moi même j’allai ouvrir à la salle bête qui s’engouffra aussitôt dans la pièce pour aller se poser… sur mon lit ! Bon sang, je n’avais aucune envie que cette bestiole à plume tache mes draps ! J’arrachai la lettre et avec un vague mot de remerciement, je jetai l’animal dehors et je refermai la fenêtre sans délicatesse. Depuis quand les filles devaient-elles se montrer douces et attentionnées ? Les contes de fée et les histoires de prince charmant, ce n’était pas pour moi… je regardai la missive plus attentivement… qui osait m’envoyer un… morceau de devoir de potion ?! Encore quelqu’un qui n’était pas humain ce qui renforça un peu plus ma mauvaise humeur. J’allai jeter le bout de parchemin à la poubelle ou non mieux le faire brûler quand je vis qu’en réalité, il contenait un mot à l’intérieur, plus précisément une invitation pour aller au bal…

Tamon. Bon au moins, voyons le bon côté des choses, le problème du cavalier était résolu. Mais ce qui me dérangeais surtout c’était «je suppose que toi non plus». Cela était tout de même vexant. La rumeur était fondé, je ressemblai bien à une guenon mais refusant d’accepter cela je penchai plutôt pour une autre hypothèse beaucoup plus plausible : il devait sans doute penser qu’il était inutile de chercher une cavalière plus tôt et dans un sens il avait totalement raison.


J’aimais bien ce garçon mystérieux au sale caractère? Nous étions totalement différent, c’était sans doute cela qui me fascinait chez lui car cela me changeait de toutes ces copies conformes dans ce château de zombies prédestiné à devenir tous de grands ministres de la magie… dans vos rêves les plus fous les gosses…

A présent, il était judicieux de penser à se mettre en robe de bal. Je n’avait pas choisie une horrible robe avec une multitudes de froufrous dans l’idée de ressembler à un bonbon enrobé sur patte. Très peu pour moi merci. À la place, j’avais opté pour une robe tout simple, cintré à la taille vert pale pour représenter ma maison. Je gardai mon habituel ruban orange dans les cheveux, les relevant néanmoins avec une pince prévu à cet effet. Je mettais seulement des chaussures à talons plats pour éviter de tomber dans les escaliers et enfin après un rapide coup d’œil dans le miroir du coin je descendais enfin à ma destination : le bal de Noël.

La salle était bien entendu déjà bondé. Bon sang qu’elle idée vraiment d’essayer de faire tenir autant d’élève sur une aussi petite piste de danse ? Remarque plus il y aurait de monde, mieux ce serait pour mon cas qui voulait absolument avoir les feux braqués sur elle. Mais pas par ce que j’étais la plus belle et patati et patata. Non, je voulais être remarquée par mon pur et simple génie, le reste ne m’intéressant pas… A présent, je cherchais le dit cavalier et l’ayant enfin aperçu, accoudé contre le mur je le rejoignais :

- J’suis là.

On ne se connaissait depuis pas vraiment longtemps mais j’étais déjà familière avec lui comme la plupart des gens que je rencontrai d’ailleurs…
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MessageSujet: Re: Le temps d'une soirée... [PV]   Le temps d'une soirée... [PV] Icon_minitimeVen 28 Déc - 3:48

Je regardai l’heure défiler sur ma montre… Je m’ennuyais à mourir ici, et mon imagination me procurant sans cesse les plus belles images de solitude ne faisait rien pour remonter mon moral!!! Décidant qu’être collé au mur ne m’aiderai en rien, je gagnai la buvette où je me servis une bière au beurre… Ce qui, soit dit en passant, ne m’aiderait en rien non plus! Je me demandai combien de temps je tiendrai; après tout, peut-être qu’elle n’avait pas reçut ma « lettre », où peut-être qu’elle n’avait pas envie de venir… Où peut-être tout simplement qu’elle avait déjà un cavalier… Pourquoi cette possibilité ne m’avait-elle jamais effleurée l’esprit? Je me sentis soudain atrocement stupide ici, entouré mais seul, accoudé à une buvette en sirotant sans but une bière à laquelle mes doutes faisaient perdre toute saveur… Je me sentais pitoyable…

- J’suis là.

Je sursautai si brusquement que je m’étouffais avec ma bière au beurre. Toussant comme un agonisant, je me retournai pour voir… Naoko… C’était bien la fille à qui j’avais déjà parlé plusieurs fois et que je montai même au rang d’amie et pourtant ce soir elle avait quelque chose… de différent… Pour commencer, elle portait une superbe robe… Et puis, elle avait un je-ne-sais-quoi… C’était peut-être sa coiffure où… j’en sais rien moi! Je suis un homme et c’est bien connu, on ne remarque jamais le bon détail au bon moment… Tout ce que je peux dire, c’est que ça me fit chaud au cœur de voir qu’elle était venue, et en plus, qu’elle n’avait d’autre cavalier que moi-même…!!!
Enfin, na laissant aucun blanc dans la conversation, je répondis moitié froidement moitié en plaisantant:


_Avec trente minutes de retard…

Je posais ma bouteille pratiquement vide sur le comptoir et, sans laisser le temps à ce que l’on pourrait appeler une « cavalière » (de dernière minute…) de trouver une réplique bien salée dont elle avait le secret, j’attrapai son poignet et l’emmenai sur la piste de danse… On était pas ici pour planter des arbres, hein? En plus, il fallait que ce soit un slow… C’était bien ma veine! (ironie où pas?)… Je posai mes mains sur ses hanches et la serrai contre moi. Une odeur de pêche se dégageait de ses cheveux… Je faisais bien une tête de plus qu’elle, mais cela ne me gênai pas, au contraire!

_J’ai cru que tu ne viendrais pas…
Lui murmurai-je, lancé dans quelque chose que je ne contrôlai pas.

La relation qui m’unissait à Naoko n’avait rien de celle d’une amitié! Mais ce n’était pas non plus de l’amour pur et dur… On aurait plutôt dit… une grande complicité. Si grande que moi-même je trouvai cela étrange. Nous n’avions pas besoin de mots pour nous comprendre; s’en était déstabilisant!
L’être humain est fait de telle sorte qu’un obstacle sur sa route, si petit soit-il, peut le bouleverser émotionnellement pendant plusieurs jours, semaines où mois! Il ne fallait pas se voiler la face, nous étions faibles: de pauvres fourmis qui se croient blindées mais qui se cachent derrière une carapace nommée haine, solitude, violence… Et tout ceci devenait si affligeant que s’est était risible… Où du moins, ça le serait si ce n’était pas si tragique…
Mais avec Naoko à mes côtés, c’était comme si… le monde, les gens, la vie… rien ne comptait! Cette capacité à rendre le monde différent, à ignorer les attaques, les rejeter même! Je ne pouvais pas comprendre ça… et je ne voulais pas! Cette désinvolture, c’était sa force! C’était ça qui me plaisait chez elle…

_Tu es très jolie ce soir et… tu sais… je suis vraiment content que tu sois ma cavalière.

C’était sincère: je pensais chacun de ces mots. Et nous étions là, son corps contre le mien, la musique, la lumière, la foule qui nous entourait et pourtant notre isolement… Je réalisai la chance que j’avais d’être avec une personne aussi spéciale! J’espérai vraiment qu’elle trouverait le bonheur, même si c’était une chose qu’elle semblait à tout prix vouloir éviter…
Quant à moi… je n’étais pas du genre serviable (= pauvre pigeon naïf) mais, il y avait certaines personnes que j’étais prêt à aider. Enfin du moins, comme je le pourrai… C’est ça les amis? Parce que si c’est oui, alors Naoko était pour moi une très bonne amie… La première depuis vraiment longtemps… peut-être même depuis toujours…
Naoko Nakamura… ma première, seule, vraie, amie… Je ne suis pas prêt de t’oublier…
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MessageSujet: Re: Le temps d'une soirée... [PV]   Le temps d'une soirée... [PV] Icon_minitimeDim 6 Jan - 15:45

Apparemment mon apparition était du plus bel effet puisque Tamon manquait presque de recracher sa boisson sur le premier venu. D'ailleurs à cette sombre pensée, un sourire se dessina sur mes lèvres. Pas parce que j'avais réussi à tuer le pauvre Okazaki à un malheureux bal -d'ailleurs la prochaine fois je devrai penser à une arrivée moins brutale- mais le visage dégouté de la personne qui aurait pu se trouver là à cet instant précis... Non, il ne fallait pas exagérer non plus, je ne pensais pas qu'au malheur des autres non plus ! Disons que les situations où l'on voudrait rentrer sous terre m'amusais.... Ce n'était pas du sadisme, juste une forme d'occupation.
Enfin, j'allais donner une grade tape dans le dos de Tamon pour l'aider à respirer de nouveau quand il reprit soudainement contenance. Je devais bien avouer que ce soir là, il avait une certaine classe... non pas qu'habituellement il avait l'air d'un pouilleux, non, c'était d'ailleurs la première chose que j'avais remarqué en le rencontrant pour la première fois, un soir dans les cachots de l'école...


- Avec trente minutes de retard...

Hé, j'étais venue, c'était quand même le plus important ! Et puis, j'avais une bonne excuse puisque j'avais été prévenue au dernier moment. Quand les garçons arrivaient en retard, ce n'était jamais grave, mais dès que c'était le contraire, c'éait tout autre chose. J'allais le lui faire remarquer mais sans me laisser le temps de dire quoi que se soit, je me laissai entrainer sur la scène. Bizarrement je me sentai aussi légère qu'une plume alors qu'il me faisait tournoyer autour de autres élèves... Presque qu'aussitôt, la musique changeait et Tamon se rapprochait de moi. Je passai mes bras autour de son coup et je l'accompagnai... ce qui renforcait encore plus le fait que je sois petite ! En effet, j'avais l'impression de danser avec un géant mais au lieu d'être complexé, je me sentais encore plus forte, plus rassuré...

Il me fit bientôt part de ses pensées, chose à laquelle je ne repondai pas immédiatement. Habituellement, je parlais illico mais avec Tamon, je n'en éprouvais pas le besoin car je savais qu'il ne me jugeais pas continuellement et qu'en réalité avec lui, il était inutile de se justifier. Plus j'y pensais sérieusement, plus je me rendais compte qu'en fait, c'était pour moi plus qu'une connaissance ou un simple compagnon de route. Oui, un véritable ami comme je n'en avais sans doute jamais eu avant et cela me faisais énormément plaisir. Oui, avec Tamon, je n'étais même plus une petite peste hargneuse sans cesse en train de chercher les poux. Je montrai une autre facette de ma personnalité, que je n'étais pas prête à révéler à n'importe qui... J'espérai qu'il s'en rendait compte, mais au fond de moi, je savais que c'était le cas. Enfin relevant la tête pour le regarder dans les yeux je repondai avec un sourire sincère :


- Alors que je suis avec un cavalier aussi charmant ?

Je n'en rajoutai pas plus car avec lui, ce n'était pas la peine de se confondre dans tant de mots. Encore une de ses nombreuses qualités... car seulement ceux qui voyaient la carapace de Tamon Okazaki pouvaient dire qu'il était froid, distant et je m'en foutiste. Alors qu'en fait il se révélait être quelqu'un de gentil et sincère... en fait sur ce point, nous nous ressemblions tellement... cela me faisais presque peur car j'avais la sensation de me voir dans un miroir, mais cela je n'étais pas prête à en faire part aujourd hui. Non, ce soir, je préférai me décontracter en compagnie de personnes que j'aimais. Il n'y avait aucun mal à cela...
Et voilà qu'il me faisait des compliments... si cela continuai j'allai vraiment finir par rougir et me transformer en une hyène idiote qui rit à chaque fois qu'on ouvre la bouche... après réfléxion, peut être pas. Oui, c'était impensable que je devienne une des ces bestioles repoussantes mais ces mots me faisais quand même chaud au coeur.


- Le plaisir est partagé !

Il ne fallait pas non plus que je le laisse mener la conversation sinon il allait bientôt penser que je n'en avais pas et cela ne serait pas vraiment glorieux... et oui même dans des moments pareils il fallait que je réfléchisse à cent à l'heure. Je ne le faisais pourtant pas exprès !

- Alors comme ca, une personne comme toi, n'avait pas de cavalière ? C'est plutôt étrange comme situation.

Avec un sourire en coin j'ajoutai :

- Tu sais que toutes les filles de mon dortoir me parlent de toi ? Je vais finir par faire des jalouses... Tu ne crois pas que j'ai assez d'ennuis comme ca ?

Je plaisantais et j'étais heureuse d'être avec lui pour ce bal mais... j'avais quand même un petit pincement au coeur car normalement, il n'aurait pas du être mon compagnon aujourd hui... Mais au final j'étais plus contente d'être avec avec Tamon qu'avec une autre personne ! Prise soudainement d'un élan de fatigue, je posai ma tête sur son épaule tout en me laissant bercer par le son de la mélodie qui s'élevait dans la grande salle...
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MessageSujet: Re: Le temps d'une soirée... [PV]   Le temps d'une soirée... [PV] Icon_minitime

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