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Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS

 
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 Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS

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Haruhi Michiko


Haruhi Michiko
Elève de 7ème année & Préfète



Féminin
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Feuille de personnage
Particularités: Il me manque une case. Mais bon vu que quasiment tout Poudlard a le même problème, je m'inquiète pas!
Ami(e)s: Scarlett, Taylord, Lilian (sniff) principalement. Trio de Gryffondor 8D
Âme soeur: Tout raisonnement sur l’amour le détruit

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MessageSujet: Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS   Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS Icon_minitimeLun 20 Juil - 15:06

Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS 09051702273196130

...Quand l'enfer de la malchance sonne à votre porte....
Vous croyez savoir-Vous ne savez rien.


J’arrivais à présent dans la mythique ville des casinos,jackpot et gros sous.Le jeune Cédric,affectueusement surnommé Ced par ses anciens amis,le Cédric de Londres avait disparu bel et bien,volatilisé,envolé comme si il était une feuille qu’emportait le vent quand l’heure était venue.J’étais à présent une personne que vous détestez.Sans me connaître vraiment.Sans chercher à en savoir plus.Le Cédric avec son livre de Jane Austen à la main,les yeux dans le vide,regardant le ciel bleu bientôt terni par la pluie rituelle de Londres.Déambulant sur Tower Bridge,il était insouciant,et amoureux.Cédric le rêveur s’était muté en un mauvais garçon,clope à la main,et parcourant les pubs à la recherche de sa vie perdue.Il était maintenant le garçon qui soupire ostensiblement pour vous faire comprendre que vous le gonflez.

Ce bad boy,ce Pete Doherty numéro deux,c’était moi.Londres ne me correspondait plus comme avant.Pour vivre à Londres,faut opter pour le mode de vie qui va avec.Le mode de vie « jolie petite famille sans ennuis ».Je venais à Vegas pour goûter aux plaisirs de la ville,pour me distraire,pour trouver un nouveau mode de vie.Mais au fond de moi,je m’y sentais obligé,vraiment.Si j’avais atterri ici,c’était pour oublier ma Marianne..La Marianne au teint de porcelaine.La petite poupée cultivée de Londres,qui charmait son auditoire autant par la complexité de ses paroles que par son apparence enfantine.L'enfant idéale pour ses parents comblés.La fille modèle,soi-disant.Mais elle était capable de se fourrer dans des situations dangereuse,Marianne.Pas aussi mignonne,peureuse qu'on le croyait.Elle savait se montrer sous un autre jour.

Oui,j’essayais de chasser Marianne de ma tête.Pourtant,je n’en avais aucune envie.Mais je savais qu’il ne fallait pas passer sa vie la tête dans les souvenirs,surtout s’ils sont mauvais.Je ne voulais pas oublier les traits de son visage qui appartiennent aux gamines les plus adorables de Londres,bien sûr.Ni son rire cristallin.Et encore moins la manière dont elle repoussait la mèche rebelle qui lui chatouillait la nuque avec affront.Marianne la blonde possédait cet air mutin indéfinissable,les années n’avaient pas effacé les ravissantes fossettes qui se creusaient quand elle souriait.Sous ses robes chics,ses bracelets en argent et ses boucles d’oreilles de dames,vous pensiez qu’elle dissimulait une âme de gamine.Elle vous attirait,vous étonnait,vous intriguait.La façon dont elle clignait les yeux ressemblait au tic que les enfants ont quand ils veulent que leurs parents cèdent.Elle était différente,et c’est bien pour ça qu’elle m’avait plu.Je me satisfaisais,après notre rencontre dans un pub,d’avoir découvert qu’elle savait prendre des risques.Un peu comme Bonnie,qui ressemble à une sainte en apparence,mais au côté de Clyde,se lâche.Et par la même occasion,elle m’avait fait découvert qui j’étais.Moi aussi,j’étais un rebelle,au fond.Nous étions les Bonnie&Clyde d'aujourd'hui.En plus modernes.Nous étions Mary'&Ced.'

Pendant les premiers mois de notre relation,on aimait parcourir les bars,fumer et faire la conservation avec des gens douteux,se rendre à des fêtes gigantesques,se coucher à pas d’heure.Mais je restais fidèle à Marianne.Partout où elle allait,je la suivais.Et vice-versa.C’était notre promesse te nous l’avions toujours tenue.Je n’avais jamais fréquenté personne,en tout cas une femme après elle.Et en retour,elle non plus.Cette jeune femme frêle,blonde et mutine,était mon soleil.Je ne voyais pas ma vie sans elle.Marianne.Je n'avais que ce mot à la bouche.

Et puis nous avons mûri tous les deux.C’était lassant,cette cavalcade perpétuelle.Comme toute femme normale,elle voulait du romantisme,et du calme.Assez des virées nocturnes.Cela tombait à pic.Je n’avais plus l’envie de courir dans les rues de Londres,prêt à n’importe quoi pour s’amuser.Elle redevenait l’enfant modèle.Puis vinrent nos fiancailles et mes promesses de mariage grandiose.Elle voulait des enfants.Tout ce qui pouvait la rendre heureuse,je le faisais.Je ne regrettais jamais mes gestes,tant qu’ils lui procuraient de la joie et des sourires émerveillés.J’aimais ma nouvelle vie,et elle aussi.C’était sérieux,maintenant.Je ne doutais plus,et je la voulais éternellemnt prêt de moi.Toujours.Tout arriva en masse.Elle passait plusieurs journées à essayer de dénicher la robe de mariage idéale,pendant que ma mère me conseillait sur les alliances.Le paradis.Mais c’était trop beau pour être vrai.Un orage se profilait,je le savais.

La nouvelle vint,tranchante comme un éclair,un soir où je rendais visite à mon amie Lilia.Il était tard,et il pleuvait,comme presque chaque jour à Londres.Mes pas résonnaient et je m’apprêtais à ouvir la portière de la Mercedes quand mon portable sonna.Marianne était plongée dans le coma.Ma belle-mère n’avait aucun espoir.Nous savions que Marianne avait des problèmes de santé,mais elle assurait avec conviction qu’elle allait bien.Elle allait mourir,et j’étais incapable d’envisager cette option.Je ne pouvais pas rester à Londres.Les souvenirs seraient un supplice de plus inutile.Jamais.Je partirais.

Je restais quelque jours dans mon studio londonien.Une sonnerie retentit sur mon portable.Appel de Kathryn.La mère de Marianne.Cela ne pouvait que annoncer sa mort.Je jettais le message.Puis vinrent de nouveaux appels,toujours de Kathryn.Des lettres de Kathryn,qui devait penser que mon portable était HS.Je me refusais l’autorisation de lire un des messages.Pour ne pas voir écrit noir sur blanc la date de mort de Mary’.Elle était toujours dans mon cœur,et je n’aimerais jamais plus une femme.Trop de douleur.Trop de souffrance.Trop de blessures.Trop de regrets;et puis,aucune ne serait à la hauteur.Je voulais garder l’image de ma Marianne,me chuchotant des « je t’aime »lents à l’oreille.A bien y réfléchir,je n’avais plus envie de visiter las Vegas.Même cette ville d’Amérique me ferait ressasser Marianne.Les casinos,les gens bizarres,ça me rappelait nos virées avec elle.Tout ça n'était pas bon,néfaste pour moi.

Un pont était là,juste devant moi.C’était d’une facilité déconcertante.Enfantine.Il me suffisait de me pencher et la blessure,l’entaille se refermerait sans problèmes.Je rejoindrais Marianne.C’était mon souhait,non,rejoindre Marianne.Ne plus être séparés.Ne pas se quitter.C’était le pacte qu’on avait conclu,elle et moi,pas vrai ?Avoir une montée d’adrénaline avant sa mort,c’était digne.Il était tard,personne ne rôdait aux alentours.J’étais lâche,et ça me plaisait plus que tout.Sans réfléchir,ce n’était pas mon fort,je sautais.La descente serait longue,je le savais.Mais quelqu’un attira mon attention.Là-haut.

Une femme blonde affichait un air horrifié.Et c’est avec effroi que je reconnus Marianne.Ce n’était pas une hallucination.C’était elle.Je voulais arrêter cette chute,remonter la rejoindre.Puis un bruit fracassant brisa ce silence morbide.C’était fini.Le noir.La mort.Je sentis une chose sur mes doigts,rouge te poisseuse.Du sang.Mon sang.Un voile m’enveloppa doucement,c’était donc ça la mort.Un dernier regard vers son visage d’ange et je sombrais.Marianne.Je t’aime.


..............................

Las Vegas.23h04.Un femme blonde se précipite,elle court et attrape par le bras la première personne qui vient.Elle l’entraîne en bas,la bouche fermée,les yeux clos.Elle ne sait pas si elle a la force de parler.


-Que se passe-t-il,mademoiselle ?Mademoiselle ?Vous parlez ?

-Attendez.Ne dites rien.Je vais vous montrer.

-Mon dieu !IL faut appeler l’hôpital.Immédiatement.Il perd trop de sang.

_Inutile.Il est mort.Il vient de chuter du pont.

-Vous l’avez vu,mademoiselle ?

-Oui.Maintenant,laissez-moi,et faites ce que vous voulez.



L’homme part.Marianne est seule.Elle pleure.Son fiancé est mort,il s’est suicidé,à cause d’elle.Elle sort son mouchoir et éponge le sang sur le visage de Cédric.Dans la nuit noire,on l’entend chuchoter tristement :Cédric.Je t’aime.L’homme la regarde.Elle veut mourir.D'ailleurs,sans Cédric,elle est déjà morte.Vivante,mais effondrée.
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MessageSujet: Re: Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS   Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS Icon_minitimeMar 21 Juil - 17:43

Puisqu'une promesse est une promesse... Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS 39359

Chouette texte. Chouette fin. C'est le genre de dénouement que j'affectionne.

J'ai constaté tes progrès d'écriture au fil de tes RPs, et cette fiction en est la concrétisation. Tu utilises les bons adjectifs, ceux qu'on attend. Un particulièrement, me concernant: Mutine. J'adore cette expression, et, dès le début de ma lecture, c'est ainsi que j'imaginais Marianne: Mutine, tout simplement. Donc, personnellement, ma première impression n'a pas été déçue, et c'est important pour le lecteur.

J'aime bien aussi le fait de changer de point de vue, comme tu le fais vers la fin. C'est un épilogue, un dernier paragraphe pour clarifier les évènements. Tu manies bien la troisième personne du singulier, tout en conservant ton aisance à la première. Donc bravo, parce que j'ai du mal avec la troisième ^^
(Excellent ta référence à Pete Doherty! :lov: )

Maintenant, deux trucs que tu pourrais améliorer:

Ton texte est uniquement constitué de gros paragraphe, sauf vers la fin. Tu pourrais espacer davantage tes phrases, ce serait plus agréable à lire. Moins confus. Par exemple, si tu as une phrases phares*, va à la ligne pour la faire ressortir. Et puis des paragraphes de trois lignes, ça ne fait de mal à personne. En plus Cédric semble égaré, genre "mais qu'est ce que je fous là?" donc ça serait illustrer ton texte que d'"égarer" un peu tes phrases, en aérant ton texte.

Tant que je suis sur la mise en forme, essayes de mettre des espaces après tes signes de ponctuation. Allez, moi j'ai bien réussi à arrêter les points à chaque retours à la ligne, ce n’est pas difficile Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS 788650

Bon, un dernier truc avant que tu te dises: « Bon, elle commence à m'énerver la Rouquine, là » ^^

Au début, on s'emmêle un peu. Cédric est à Las Vegas ou à Londres? Londres serait plus logique puisqu'il se jette d'un pont, qui doit être le Tower Bridge, parce que le Golden Gate est un peu loin de Vegas, mais pourtant on nous dit qu'il est parti à la "mythique ville des casinos", Vegas donc. Et à la fin, c'est à Las Vegas que son corps est rapatrié. Donc là, on se demande. Ou alors c'est moi qui ai du mal. (Ou si ça se trouve il y a un pont à Las Vegas. Excuses-moi dans ce cas-là ^^)

Voilà, continues comme ça Haruhichou! Quand l'enfer de la malchance frappe à votre porte-OS 116302

(J'aime beaucoup l'image du début, on dirait Gossip Girl :p)

*Ce que j'entends par phrase phare: une phrase qui, à tes yeux, résume très bien l'histoire. Ou alors un choc de la part du personnage, et, pour marquer le coup, une phrase courte, brutale. Ou une que tu affectionnes parce qu'elle est bien maniée, que tu aimes les adjectifs que tu y as placés, etc.
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