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6 Juin 1666 ou la naissance du mal

 
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 6 Juin 1666 ou la naissance du mal

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Danny Ram-Jam


Danny Ram-Jam
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Particularités: Gay, Artiste et Devin... On n'est pas dans la M****...
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MessageSujet: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeJeu 23 Juil - 3:26

Voila, je me suis permis de reprendre ma fic. J'espere que les Admins ne douteront pas que j'étais au départ Dan Ham-Ham, et que, par conséquent, je suis bien l'auteur de cet fic !

Chapitre I
Révélations


Notre histoire commence le 6 juin 1666, dans les rues de Londres. A cette époque, les sorciers étaient pourchassés, et persecutés, condamnés à mourir sur le bûcher, par le feu. Les éxécutions étaient publiques et très appréciées. Et c'est dans ce contexte très perturbé que naquît ce jour là, un garcon, du nom d'Augustus Howard. Il avait des cheveux noirs comme le charbon, et dans ses yeux brillaient une étrange lueur rouge. Sa mère, une prostituée, l'abandonna le jour même aux portes d'un orphelinat du centre de Londres. Il fut recueilli et élevé par les soeurs qui s'occupaient de cet établissement. Une semaine apres avoir été abandonné lâchement par sa mère, celle ci mourrut, dans des circonstances inconnues. On la retrouva morte dans une ruelle de Londres, un terrible expression sur son visage...Augustus grandit donc dans l'orphelinat, il devint un garcon solitaire, et peu apprecié des autres enfants. Même les soeurs ressentaient un malaise vis à vis de lui. Pourtant, il n'était pas méchant, n'avait jamais brutalisé un autre pensionnaire, ni rien provoqué qui puisse justifier ce malaise... Quelques années plus tard, alors qu'Augustus fêtait son onzieme anniversaire, des phénomènes étranges se produirent. On vit des hiboux en plein jour, et pour les Londonniens, cela signifiait acte de sorcellerie. Tous les hiboux convergeaient vers un meme point du centre de Londres : L'orphelinat.

La mère supérieure entra dans le réfectoire, ou les pensionnaires prenaient leur petit dejeuner, et se dirigea, l'air horrifié vers le jeune Augustus :

-Toi, viens avec moi. Dit-elle sur un ton à la fois autoritaire et effrayé.

Le jeune garcon la suivit, se demandant ce qu'on pouvait avoir à lui reprocher cette fois ci. En effet, il n'était pas rare qu'on l'emmène dans l'office de la mère supérieure, afin de lui attribuer des faits inexpliqués, quand on ne trouvait pas d'autre coupable. Sur le chemin du bureau, il aperçut par la fenêtre un hibou, qui semblait le suivre du regard... Impensable, il avait du rever, comment pouvait-il voir un hibou en plein jour alors que les hiboux sont des animaux nocturnes. Il pensa que ce devait être un reflet du soleil, puisque l'instant d'après, il n'était plus là.
La mère supérieure marchait d'un pas rapide, et se retournait fréquemment, comme si elle avait peur d'être suivie. Augustus ne l'avait jamais vue si paniquée, on aurait dit qu'elle avait vu un démon...
Il arrivèrent enfin devant la porte du bureau de la mère supérieure, qui l'invita à entrer avant lui, et lorsqu'il fut dans la pièce, il fut etonné de voir que tous les rideaux avaient été fermés, et qu'une personne était assise dans le fauteuil. La porte se referma directement derrière lui, sans même que la mere ait eu le temps d'entrer. Un frisson traversa Augustus. Non pas qu'il avait peur, mais il regnait dans ce lieu, qui habituellement était si clair, et si chaud, une atmosphère froide et pesante qui en aurait fait fuir plus d'un. Augustus comprenait désormais les expressions si étranges de la mère supérieure, bien qu'il se posât de plus en plus de questions sur ce qu'on lui voulait.

-Assiez toi, dit une voix provenant du fond du fauteuil.

Cette voix était autoritaire, mais Augustus sentait une pointe de respect, quoique très bien dissimulée. Il obéit, et s'assit sur la chaise, dont le dossier en cuir lui glaca le dos.

-Je m'appelle Arcturus Well, et je serai ton directeur pour les sept prochaines années. Tu es inscrit dans notre école depuis ta naissance.

Une foule de questions vinrent se bousculer dans l'esprit du jeune homme... Mais la seule qu'il parvint à prononcer fut :

-Comment s'appelle cette école..?

-Poudlard, répondit tout simplement Arcturus.

Poudlard... Augustus n'en avait jamais entendu parler. Il se demanda tout à coup si ce n'etait pas un asile, ou quelque chose du genre, pour les adolescents. En effet, Augustus n'avait jamais été tres apprecié, par personne, et il allait de soit, que les soeurs essayaient depuis pas mal de temps de se débarasser de lui. Augustus commencait à avoir marre de cette haine qu'on lui vouait sans raison aucune, et ce jour là, ce fut la goutte d'eau.

-Et si je ne veux pas y aller, moi dans votre école ! dit-il d'un ton un peu trop énervé.

-Tu es libre de ton choix, mais sache que tu as les prédispositions nécéssaires, et que ce serait du gachis de les laisser en sommeil...

Cela se confirmait, Augustus n'avais jamais été doué pour grand chose, si ce n'est pour faire peur aux autres sans le vouloir. Une pointe d'angoisse monta en lui. Il aurait voulu se lever, et courir aussi loin que possible de toute cette misérable vie qui était la sienne, mais quelque chose l'en empèchait. Il restait assis là, à essayer de comprendre ce que lui voulait cet homme...

-Quelle genre, de "prédispositions"..? demanda-t-il, à la fois curieux, et inquiet.

-Je vais te montrer quelque chose.

L'homme se leva et tira un rideau. Augustus remarqua qu'il était d'une noble beauté. Ses cheveux noirs, ramenés en arriere par une demi queue, ses yeux, dont on aurait pu croire que c'étaient ceux d'une femme, avec cette lueur etrange... Augustus l'avait deja vue quelque part. L'homme était grand, et habillé d'une facon pour le moins étrange. Il portait une robe, comme on en pouvait voir dans les monastères à cette époque, à la difference que la sienne était noire, et que la ceinture était faite, non pas d'une corde, mais d'une soie rouge, magnifiquement brodée.
Il tira de sa manche une sorte de baguette en bois, et se mit à murmurer des paroles incompréhensibles, devant les yeux de plus en plus effarés d'Augustus, qui se demandait, si en fin de compte, la personne qu'il avait en face de lui, n'etait pas une sorte de sorcier... Surgit alors de la baguette un filet blanc, qui vint s'enrouler autour du jeune homme, à present paralysé par la peur.

-Dans cette école, on apprend la sorcellerie...

Augustus déglutit, il ne voulait pas croire ce qu'il lui arrivait. Allait-il mourrir ici..?

-Donc... Réussit-il a dire.

-Oui, Augustus, tu es un sorcier...

Le long filet blanc libéra le jeune homme, qui n'arrivait pas à assimiler le choc, et alla former, sur le bureau, une sorte de boite, qui se matérialisa. C'était une boite en bois d'ébène sculpté magnifiquement. Pour toute justification, Arcturus dit simplement :

-Joyeux anniversaire.
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Danny Ram-Jam


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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeVen 24 Juil - 18:33

Chapitre II
Lettres


En ouvrant la boite, ce soir là, Augustus fut surpris de constater qu'elle ne contenait qu'une vieille montre qui ne marchait même plus... Pourquoi cet homme si énigmatique lui en aurait fait cadeau..? Il fallait qu'il comprenne, mais il avait tout l'été pour se poser des questions, car la rentrée à Poudlard n'avait lieu que le 1er Septembre, et biensur, il avait accepté. Cette nouvelle provoqua en lui de grands boulversements. Lui qui avait toujours été quelqu'un de reservé, se mit à faire le fanfaron, car il savait que bientôt, il quitterait à tout jamais cet endroit maudit dans lequel il avait grandi, et dans lequel tout le monde pensait de lui qu'il était bizarre et bon à enfermer. Certes, il était bizarre, puisque c'était un sorcier. Il avait mis pas mal de temps à assimiler la nouvelle, mais, finalement, il était content de disposer de pouvoirs que n'avaient pas les autres. Malheureusement, Arcturus lui avait fait promettre de ne rien dire à personne. Meme si c'était dur, il ne disait rien, mais prenait un malin plaisir à dire aux autres qu'il allait bientot partir pour un établissement prestigieux. Quand il donnait le nom de Poudlard, tout le monde riait aux éclats, et lui s'enervait. Il se fit reprimander plusieurs fois par les soeurs à cause de ca...

Une nuit, un hibou vint taper à la fenêtre de la chambre d'Augustus. Ca le reveilla en sursaut. C'était une belle nuit de pleine lune. Il se leva, et laissa entrer le hibou sans aucune crainte. Arcturus lui avait dit que les sorciers communicaient de cette manière. Il détacha donc la lettre attachée à la patte du rapace, et l'ouvrit avidement. La personne qui lui avait écrit était une femme, nommée Rosa McBee. Elle était directrice adjointe de Poudlard, et sa lettre était en fait une liste de fournitures.

COLLEGE POUDLARD - ECOLE DE SORCELLERIE
Uniforme
Liste des vêtements dont les élèves de premiere année devront obligatoirement être équipés:
1)Trois robes de travail (noires), modele normal
2)Un chapeau pointu (noir)
3)Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autres matiere semblable)
4)Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)
Chaque vetement devra porter une etiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels
Les livres seront pretés par l'etablissement en début d'année, et devront etre rendus INTACTS en fin d'année scolaire.

Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modele standard en etain, taille 2)
1 boite de fioles en verre ou cristal
1 telescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent egalement emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELE AUX PARENTS QUE LES ELEVES DE PREMIERE ANNEE NE SONT PAS AUTORISES A POSSEDER LEUR PROPRE BALAI.

Après plusieurs lectures, Augustus se demanda s'il était possible de trouver tout cela à Londres... Il retourna la lettre dans tous les sens, et découvrit au dos de la lettre officielle, un mot, écrit par Arcturus:

Je viendrai à l'orphelinat le 30 Aout pour t'aider à faire tes courses.

Désormais, un compte à rebours était lancé, il ne restait plus que 28 jours avant que la libération d'Augustus soit prononcée, du moins, c'était comme ca qu'il le voyait. Depuis qu'il avait appris qu'il était un sorcier, Augustus ne voyait plus la vie comme avant. Ces 28 jours furent les plus longs de sa vie.

Le matin du 30 Aout, Augustus se reveilla en sursaut. Il avait fait un terrible cauchemard, mais il n'arrivait pas à se rappeler de quoi il parlait. Il n'avait que des bribes d'images sans queue ni tete qui restaient gravées dans sa memoire. Il jeta un coup d'oeil dans sa chambre, comme s'il esperait qu'Arcturus y soit deja, mais tout de même, en une heure aussi matinale, il était tres peu probable qu'il y soit. Augustus se leva en vitesse, et s'habilla rapidement. Il descendit prendre le petit dejeuner, et il remarqua qu'il n'y avait encore presque personne de levé. Il devait être très tôt. Le soleil était à peine levé. Il alla prendre son petit dejeuner, tout en pensant à ce qu'allait être cette journée. Sans doute allait-il voir des choses extraordinaires. La chose dont il avait le plus hâte c'était d'acquerir une baguette magique. Cela semblait être synonyme de pouvoir et de force. Il avait été tellement impressionné par les dons d'Arcturus et esperait qu'il serait lui aussi capable de faire apparaitre des choses juste en agitant un vulgaire bout de bois.
Lorsqu'il eut fini de manger, le refectoire était toujours aussi vide. Il ne savait pas trop quoi faire en attendant l'arrivée de son directeur. Il décida de retourner dans sa chambre pour y préparer ses bagages. Malheureusement, ce fut vite fait, tout ce qu'il gardait de cet orphelinat, c'étaient de vieilles chaussures usées, ainsi que quelques pantalons racomodés, et deux pull horribles que les soeurs s'étaient embeté à tricoter pour les derniers Noel.

Il examina d'un peu plus près la montre, offerte pour son anniversaire par Arcturus. Derrière etait gravé ces initiales : A.A Les deux lettre avaient étaient d'critures différentes, mais elles étaient parfaitement lisibles, avec de belles courbes, comme s'il elles avait été moulées avec le fond de la montre. Il se demanda à qui pouvait bien appartenir cette montre avant qu'on ne la lui donne. Les aiguilles figées indiquaient 6h00. Alors qu'il restait là à contempler cet objet si mystérieux, une soeur entra dans sa chambre, à present toute bien rangée. C'etait Soeur Clothilde, une des rares personnes à n'avoir jamais eu vraiment d'apriori sur le jeune garcon. Sans doute parce qu'elle avait elle aussi été abandonnée par sa mère à la naissance, et qu'elle devait savoir ce qu'Augustus avait vecu. Elle adressa un sourire au jeune homme, et sans un mot, elle s'approcha de lui, et l'embrassa sur la joue. Elle avait les larmes aux yeux. Elle déposa un paquet sur son lit et partit, tout aussi silencieusement qu'elle était venue. Augustus fut assez surpris de son silence, et dès qu'elle fut partie, il s'empressa d'ouvrir le paquet. Dedans, il y avait une boite, et une lettre. Il ouvrit tout d'abord la lettre, et la lut :

Augustus,

Si tu lis cette lettre, c'est qu'à present je dois être morte, et que tu dois quitter l'orphelinat. Il y a tant de choses que j'aimerais te dire. Sache tout d'abord que je ne t'ai pas abandonné par lacheté, comme peuvent le penser certains, mais ton père est impliqué dans une guerre qui oppose le bien au mal, et je ne voulais pas qu'ils puissent te retrouver. Nous avons (ton pere et moi) été obligé de nous separer depuis ma grossesse, et je n'ai quasiment plus de nouvelles de lui, mais je sais qu'il va bien. Dans la boite, il y a un objet qui te sera utile toute ta vie, et j'espère que tu en prendras soin autant que moi, et que mon père avant. Tu es un sorcier Augustus, mais ca, tu as deja du le découvrir. J'espere que tu feras tes études à Poudlard.

Je suis desolée que les évènements se soient deroulés ainsi, j'aurais preferé que nous restions unis en de pareilles circonstances...

Ta mère, qui t'aimait, t'aime, et t'aimera toujours


Une lettre de sa mère, une lettre de celle qui l'avait abandonné ici, et dont il avait toujours pensé qu'elle n'était qu'une prostitué. Il aprennait qu'elle l'avait aimé, et qu'elle l'avait placé dans cet orphelinat pour le proteger. Il ne savait pas si cela était vrai. Mais visiblement, elle aussi était une sorcière, et son père aussi. Cette lettre avait produit un drole d'effet dans la tete du jeune homme... Qu'était devenu son père, de quelle guerre parlait-elle, qui étaient ces mystérieux "ils" dont elle parlait dans sa lettre..?

Il ouvrit la boite, et ce qu'elle contenait le remplit d'une joie intense, ainsi que d'un sentiment de puissance qu'il n'avait alors jamais connu jusque là.
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Danny Ram-Jam


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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeSam 25 Juil - 12:43

Chapitre III
Adieux


Une femme entra en furie dans le bureau circulaire, sans même se soucier de savoir si le directeur était occupé ou pas. Heureusement il était seul. Elle s'approcha du bureau, derriere lequel était assis l'homme qui semblait fatigué, comme s'il n'avait pas dormi depuis longtemps.

-Il vous que vous le lui disiez. Il doit savoir. Dit-elle sans même s'excuser de son entrée fracassante.
-Bonjour Rosa. Répondit l'homme d'un ton calme.
-Arcturus... dit-elle d'un ton suppliant.
-Rosa, si je ne lui ai rien dit, il y a une raison. Et je vous demanderai de ne pas vous meler de mes faits et gestes à l'avenir...
-Arcturus, je suis désolée, mais je soucie de son bien être, autant que du vôtre, et je sais que ca vous fairait du bien. Ca fait des années que...
-La discussion est close. Coupa Arcturus. Maintenant excusez moi, mais j'ai des choses à faire.

Il se leva, et disparut derrière l'escalier en colimacon qui délimitait l'entrée du bureau directorial. Rosa soupira, resta seule un moment, puis quitta elle aussi le bureau alla vaquer à ses occupations.

________________

En effet, cette boîte contenait un morceau de bois, qui n'avait rien d'original pour le commun des mortels, mais qui, pour Augustus représentait tout. Un autre petit mot avait été laissé à coté de la baguette magique de sa mère. Mais, ce n'était pas la même écriture :

Bois de cerisier du Japon
29.5 centimètres
Ecaille de basilic.
Fabriquée par l'illustre Augustus Howard en 1453.


Le frabricant de cette baguette portait le même nom que le jeune homme. Il se dit, comme "Howard" n'était pas un nom très répandu, que ce devait être un loitain ancêtre. Il fut pris d'un sentiment de mégalomanie, comme s'il se voyait déjà en train de faire des choses exceptionnelles. Comme s'il pensait, qu'il allait un être un sorcier exceptionnel... Il prit la baguette de sa main droite, et aussitôt une lumière, provenant de nulle part, vint le chatouiller, et une sorte de liquide chaud monta en lui. Si quelqu'un avait été présent, et avait vu cette scène, il aurait sûrement conduit Augustus au bûcher, se faire brûler de toute urgence, sans même attendre de procès.
Soudain, Arcturus apparut dans la chambre, venant de nulle part. Augustus fut pris d'un sursaut. Il ne s'attendait à voir débouler Arcturus Well dans sa chambre. L'homme parut aussi surpris qu'Augustus devant ce spectacle.

-Où as tu trouvé ceci? dit-il en désignant la baguette de la main.
-C'est une soeur qui me l'a apporté, présent de ma mère! répondit le jeune homme sur un ton de défense.
-Range ça, bougre d'âne! Et si quelqu'un rentrait dans la chambre... fit-il d'un ton un peu plus dur qu'à leur première rencontre.

Augustus ne se fit pas prier. Il rangea la baguette dans la boite où il l'avait trouvée. Il regarda Arcturus du coin de l'oeil. Celui ci semblait plus fatigué qu'il y a un mois. Tout de noir vétu, meme sa ceinture. Sous ses yeux, il y avait des cernes, qui signifiaient peut être des nuits longues et insomniaques. L'homme ne regarda pas Augustus outre mesure.

-Tu as dit aurevoir à tous tes amis? dit-il soudaiment.
-Quels amis..? Rétorqua le jeune homme. La seule chose qui compte maintenant, c'est partir à tout jamais de cet endroit.

Arcturus prit un air grave, et sortit sa baguette magique. Il prononca des paroles incompréhensibles, et le peu de bagage présents dans la chambre disparurent. Augustus ecarquilla les yeux.

-J'ai envoyé tes affaires directement à Poudlard. Prends ca avec toi, dit-il en désignant la bagette de sa mère, ainsi que la montre et la lettre.

Augustus obéit, puis sans un mot, Arcturus s'approcha du jeune homme, et le prit dans ses bras.

-Que fai...

Augustus n'eut pas le temps de finir sa question. Une sensation étrange l'envahit. Il se sentait oppressé de tous les cotés, il n'arrivait pas à respirer, c'était une sensation bien désagréable. Il lui était impossible de bouger. Il restait collé à Arcturus sans pouvoir ne serait-ce que bouger les cils. Enfin, cette sensation s'arrêta brusquement. Le jeune homme se libéra de l'étreinte d'Arcturus. Ils se trouvaient à présent dans une ruelle sombre.

-Nous sommes à...
-Londres, oui. Le coupa Arcturus.

Augustus n'osait pas poser des questions. Pourtant, il y en avait beaucoup qui se bousculaient dans sa tête. Entre autres, comment avaient-ils fait pour se déplacer de l'orphelinat jusque dans une ruelle de Londres... Arcturus se mit en route. Augustus le suivit. Le soleil du matin avait disparu derrière d'épais nuages estivaux, qui annonçaient un orage. Il marchèrent ainsi pendant près d'un quart d'heure. Les rues de Londres étaient sales, et sentaient les excréments et l'urine. Des vagabonds trainaient de bar en bar, une bouteille à la main, titubant dangereusement. Arcturus les ignora. Enfin, il s'arrêta devant un établissement qui n'aurait jamais attiré l'attention d'Augustus si Arcturus ne semblait pas sûr que c'était ici leur destination. Il pénétra dans ce qui semblait être un bar, suivi de près par le jeune homme. A l'interieur, il n'y avait personne. A part un barman qui semblait fatigué. Il avait une longue barbe noire en broussaille. Il salua Arcturus.

-Monsieur, vous boirez quelque chose?
-Non, pas aujourd'hui Tom. J'ai affaire au chemin de traverse.

Augustus resta silencieux. Il ne comprenait pas tout, mais, il lui semblait que cela ne tarderait pas à arriver. Il suivit Arcturus dans une sorte d'arrière cour sale, où étaient entreposées les poubelles. Il sortit sa baguette magique, et tapota le mur qui était en face d'eux. Alors qu'Augustus était en train de se demander si Arcturus n'était pas un peu fou, les briques se mirent soudain en mouvement. Elles ne s'arrêtèrent qu'après avoir formé une arche donnant sur une large rue où marchaient des gens habillés tout aussi étrangement que le directeur. Augustus resta bouche bée. Arcturus, lui, affichait un sourire amusé.

-Voilà le chemin de Traverse.


Dernière édition par Danny Ram-Jam le Lun 26 Avr - 22:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeSam 25 Juil - 17:38

Capitre IV
Le Chemin de Traverse


Devant les yeux d'Augustus se déroulait un véritable festival de tout ce qu'il n'avait jamais espéré être vrai... Un homme, arborant un grand chapeau pointu et une robe d'un violet criard, trainait derrière lui un livre qui flottait dans les airs, et qui lui faisait la lecture. Une femme, quant à elle, tenait à la main une cage avec une chouette magnifique à l'interieur. Celle ci semblait énervée d'avoir été enfermée de la sorte. Une grande rue en pente s'élevait devant les yeux émerveillés du jeune sorcier. Au bout de cette rue, il y avait un énorme batiment, plus colossal que tout ce qu'il n'avait jamais vu. De part et d'autre de la rue, des boutiques, dont les vitrines animées et pleines de couleurs contrastaient parfaitement avec Londres qu'ils avaient quitté quelques secondes plus tôt. Car, il ne faisait plus aucun doute qu'il n'étaient plus à Londres, mais dans un quelconque endroit magique fantastique. Il n'y avait pas énormément de monde. Certains s'arrêtaient, et discutaient un peu, d'autres portaient une pile impressionnante de livres, et ne voyaient plus trop ou ils mettaient les pieds. Une jeune fille et sa mère, à l'air un peu perdu, vagabondaient, sans vraiment savoir si elles étaient dans la bonne direction. Visiblement, Arcturus les avait repérées aussi, puisqu'il se mit à marcher dans leur direction. Augustus le suivit.

-Madame, et Mademoiselle, si je puis vous être utile.

La mère sembla soulagée qu'ol lui portât un peu d'attention. Elle semblait épuisée et quelque peu stressée. La jeune fille, quant à elle, arborait un sourire magnifique. Pendant que les deux adultes discutaient sur le nom des magasins, et leur utilité, la jeune fille adressa la parole à Augustus. Elle avait une belle robe d'un rouge pale qui lui allait à ravir, et ses cheveux longs d'un blond doré rayonnaient.

-Comment tu t'appelles toi?
-Moi, c'est Augustus, et toi?
-Moi, c'est Elizabeth, mais tu peux m'appeler Lizzie. C'est la premiere fois que tu viens ici..?
-Heu... Oui, avoua Augustus.
-Moi aussi, j'entre à Poudlard demain, et ma mère est quelque peu... Anxieuse... L'homme qui est avec toi, c'est ton père..?
-Moi aussi j'entre à Poudlard demain ! Et non, Arcturus n'est pas mon père, c'est le directeur de...
-Tu appelles Le directeur de Poudlard Arcturus!! le coupa-t-elle, quand elle comprit le nom de l'homme qui discutait avec sa mère.
-Ben, c'est comme ca qu'il s'appelle non..? Fit remarquer le jeune homme.
-Oui, mais tout de même, c'est un personnage très important dans la communauté magique, et je ne connais personne de moins de 25 ans qui l'appelle par son prénom...

Augustus ne répondit pas. Il trouvait cela normal, après tout, c'était comme ca qu'il s'était présenté à lui. Et puis, s'il avait du l'appeler "M. Well", il lui semblait logique que ce dernier l'en ait averti... La conversation entre les deux adultes touchaient à sa fin. La mère de Lizzie semblait moins stréssée, et plus sûre d'elle.

-Bon, et bien je crois que vous pourrez vous débrouiller... Lui dit Arcturus.
-Oui, merci.
-Bon, ben, peut être à demain... Dit Lizzie en s'adressant au jeune sorcier.
-Oui, avec plaisir, répondit-il.

Il se séparèrent. Les deux filles allèrent dans un magasin situé juste en face, et les deux garcons, remontèrent la rue jusqu'au fameux batiment qui avait attiré l'attention d'Augustus quelques minutes plus tot. Il regarda Arcturus, qui semblait heureux de cette balade. Il affichait un sourire discret, mais qui en disait long ce qu'il ressentait... Augustus préférait garder le silence. De toutes façons, il était trop occupé à regarder de tous les cotés afin d'emmagasiner un maximum de choses sur le monde qui, désormais, était le sien.
Enfin, ils arrivèrent devant l'immeuble.

-Voici Gringotts. Annonca Arcturus. C'est la banque des sorciers. Etant donné que tu n'as pas d'argent pour faire tes courses, je vais t'acheter tes affaires.
-Merci, mais...répondit Augustus...rougissant, sans doute un peu géné de ne pas pouvoir se payer ses propres affaires de cours. Pourtant, il avait un peu d'argent sur lui. 15£ et 72 pounds... Il voulut continuer mais Arcturus le coupa, comme s'il avait deviné ses pensées... Il se demanda d'ailleurs si ce n'était pas le cas.
-L'argent moldu ne prend pas effet ici... Attends moi, ,je reviens.

Et Arcturus entra dans la banque. Que voulait dire le mot "moldu"... Sans doute quelque chose qui avait rapport avec le monde non magique, puisqu'il parlait de l'argent avec lequel on pouvait payer à Londres. Augustus s'assit sur les grandes marches de pierre en attendant le retour du professeur. Il s'amusait encore à regarder les passants. Cela l'etonnait toujours lorsqu'il voyait devant lui un quelconque sortilège. A un moment, il crut apercevoir Lizzie, marcher seule, au milieu de la foule. Il devait rêver. Aucune mère ne laisserait son enfant de onze ans en plein milieu d'un lieu tel que celui là... Pourtant, il avait beau reagarder à l'entours, il ne voyait pas la silhouette de la mère de la jeune fille. Elle birfuqua a droite, dans une ruelle sombre, moins fréquentée. Augustus se leva, il aurait voulu la suivre, mais Arcturus lui avait dit d'attendre... Il ne connaissait pas l'endroit ou il était, et le risque de se perdre était grand... Mais la curiosité d'Augustus était piquée à vif. Cette fille l'avait comme envouté. Il voulait mieux la connaitre... Il fit un pas. Puis il se ravisa.
J'aurais tout le temps de la connaitre à Poudlard se dit-il. Il se rassit, avec l'espoir qu'elle sortirait de la ruelle, et marcherait droit sur lui.
Une main se posa sur l'épaule d'Augustus, qui, perdu dans ses pensées, ne s'était pas rendu compte que quelqu'un s'était approché de lui par derrière. Il se retourna vivement. C'était Arcturus.

-Ca y est, j'ai récupéré de quoi faire tes courses.

Le reste de l'après midi se déroula très vite. Augustus et le Directeur allèrent faire tailler les uniformes, et ce dernier insista pour que les tissus soient de la meilleur qualité possible. Augustus, lui, était un peu géné, car c'étaient aussi les plus chers. Après quelques achats, ils allèrent boire une Bierraubeurre (boisson sorcière très bonne d'après Augustus) dans un bar de la rue principale. Arcturus lui explica les fondamentaux du monde magique, la valeur des pièces d'or, d'argent, et de bronze, les quatre maisons de Poudlard, une partie de l'Histoire... Augustus lui montra la lettre écrite par sa mère, et il lui demanda ce qu'elle voulait entendre par "une guerre qui oppose le bien au mal"... Arcturus resta très evasif sur ce sujet, on aurait dit qu'il n'aimait pas parler de la mère du jeune.

-Vous avez connu ma mère?
-Nous étions ensemble à Poudlard, mais nous ne nous somme jamais vraiment adressé la parole... Maintenant, il est tard, nous allons aller à Poudlard.

Ils se levèrent, et se dirigèrent vers la cheminée, Arcturus sortit un petit sac, contenant de la poudre verte, et il en jeta un pincée dans le feu. Tout le monde semblait trouver cela tout à fait normal, mais pour Augustus, voir les flammes oranges vif passer au vert émeraude était plutot bizarre. Arcturus se retourna et expliqua la marche à suivre :

-Il suffit de se lancer dans les flammes, tout en énoncant clairement le lieu où tu veux aller, en l'occurence, Poudlard. Ne t'inquiètes pas, les flammes ne te brûlerons pas. On va y aller ensemble, si tu veux.
-Je veux bien... Dit-il d'une voix inquiète...
-C'est parti. Arcturus attrappa la main du jeune homme. A trois, Un... Deux... Trois, Saute!

Et ils sautèrent dans les flammes, qui, comme l'avaient dit Arcturus, ne faisaient que lécher leur visage, sans qu'ils ne ressentent aucune chaleur. Augustus entendit le Directeur dire clairement Poudlard, Bureau du Directeur. Le jeune homme vit alors des cheminées defiler à toute allure devant ses yeux, et avant qu'il n'ait pu dire ouf, il se retrouva ejecté de l'une d'elle, dans une petite pièce sombre et circulaire...
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeLun 27 Juil - 16:06

Chapitre V
Première nuit à Poudlard


-Voila, tu dormiras ici ce soir. La plupart des élèves arriveront demain, mais, comme tu peux le voir, certains arrivent la veille de la cérémonie de répartition, et nous les faisons dormir dans la Grande Salle.
-D'accord Monsieur.
-Bonne nuit. Dit le directeur en partant.

En effet, plusieurs dizaines de lits étaient alignés dans cette salle immense où le plafond semblait inexistant. Des centaines de bougies allumées flottaient à quelques mètres au dessus de leurs têtes. Quelques adolescents dormaient déjà, d'autres, qui semblaient se connaitre discutaient gaiement. Augustus, lui ne connaissait évidemment personne, et il se sentit quelque peu desorienté quand Arcturus le laissa seul. Bien sur, il comprenait aisément qu'il était normal que le directeur ne s'affiche pas trop avec un élève en particulier. On aurait pu prendre ca pour du favoritisme, et Augustus ne tenait absolument à ce que l'on croie qu'il bénificiait d'un traitement de faveur. Il vit sa malle, au pied d'un lit, juste à coté de celui d'une fille à l'air pensif. Elle était allongée sur le dos, et fixait le plafond inexistant. En s'approchant, il vit qu'elle avait des cheveux aussi noirs que les siens, et ses yeux étaient d'un bleu nuit envoutant. Il s'approcha, et s'assit sur son lit. Il se déshabilla, sans trop de pudeur. A l'orphelinat, tous les soirs, ils se deshabillaient tous, et prenaient des bains collectifs par lot de 5 afin d'économiser l'eau. Il se mit ensuite sous sa couette, et malgré la vetusté apparente du lit, celui ci était tres confortable. Il se tourna dos à la jeune fille et ferma les yeux. Il ne dormait pas, bien sur, il ressassait sa journée. Surtout l'arrivée dans le bureau du directeur.

Flash Back

Le bureau dans lequel ils avaient aterri était grand, et de forme circulaire. Au centre trônait un grand bureau en bois sculpté, sur lequel étaient disposés de nombreux instruments. Au mur étaient accrochés plusieurs portraits, principalement d'hommes, qui dormaient. Augustus se dit que c'était assez étrange de peindre des portraits d'hommes en plein sommeil, mais ces pensées furent vite dissipées par les paroles d'Arcturus.

-Dorénavant Augustus, je souhaiterais que tu ne m'appelles plus par mon prénom. Il faudra que tu me nommes "Monsieur", ou "Professeur". Je ne voudrais pas que les autres élèves pensent que nous sommes intimes, cela pourrait te nuire.
-Oui... Monsieur... Répondit le jeune homme avec un peu de mal...
-Bien, demain aura lieu ce que l'on appelle la cérémonie de répartition. Ne t'inquiète pas, ce n'est rien de bien contraignant. Il te suffira de porter ce chapeau. Arcturus montra du doigt un chapeau un peu usé, et rapiecé par endroit. Ce chapeau n'est pas ordinaire comme tu peux l'imaginer. continua-t-il devant la mine interrogative d'Augustus. C'est le Choixpeau Magique, créé par les fondateurs de Poudlard. Je t'ai expliqué tout à l'heure qu'il y avait quatre maisons à Poudlard. Ce chapeau a le pouvoir de lire en toi et de determiner avec précision à quelle maison tu appartiens.

Augustus se demandait comment un chapeau, si magique fût-il, pouvait lire en lui, et connaitre ses aptitudes à aller dans telle ou telle maison... Puis, Arcturus l'invita à le suivre. Ils marchèrent dans de longs couloirs sombres, empruntèrent des escaliers qui bougeaint tous seuls, avant d'arriver dans le hall gigantesque. Les portes de la Grande Salle étaient ouvertes. Arcturus laissa ici le jeune homme à son sort.

Fin du Flash Back

Augustus, allongé sur son lit, depuis pres d'un quart d'heure, avait oublié le monde materiel. Il était perdu dans ses pensées. Ses reflexions étaient principalement tournées vers la céremonie de répartition, qui auraient lieu le lendemain soir, lorsque tous les élèves seraient arrivés dans le château. D'apres ce que lui avait dit Arcturus, les quatre maisons de Poudlard portaient le nom des fondateurs de l'école. Il y avait Gryffondor, pour les courageux, Serdaigle, pour ceux avides de science, Poufsouffle, pour les curieux un peu flemmards, et enfin Serpentard, pour les rusés. Si cela était vrai, alors il serait sûrement envoyé à Serpentard, ou à Poufsouffle, mais Arcturus lui avait dit qu'il pouvait s'attendre à des surprises...

-A quoi tu penses ?

Cette voix froide, venant de derriere Augustus le sortit instantanément de ses pensées profondes, et lui glaca l'échine. C'était celle d'une fille. Il se retourna vivement et vit que la jeune brune aux yeux bleus l'observait. Elle semblait complètement passive, blasée, étanche même. Son visage était sans expression, et ses grands yeux sondaient Augustus, qui lui, était un peu mal à l'aise.

-Je me demande dans quelle maison je vais aller...
-Moi je le sais déjà, toute ma famille a été à Serpentard, alors, je ne m'en fais pas trop pour ca.
-Tu as de la chance...
-Ta famille est passée par quelle maison..? demanda la jeune fille, l'air complètement désinteressé.
-Je... Ne... Je ne connais pas ma famille, j'ai grandi dans un orphelinat...
-Ah c'est triste... dit-elle, sans que son visage ne marque la moindre tristesse. En un sens, on est un peu pareil. Ma mère est morte quand j'étais bébé, et mon père... Inconnu au bataillon, ma famille n'a jamais voulu me parler de lui. C'est ma tante qui m'a elevé... Enfin, déjà, c'est mieux que... Enfin bref, je m'appelle Anastacia Ridgefield.
-Moi c'est Augustus Howard. dit le jeune homme avec un sourire.

Etrangement, Anastacia eut l'air surpris à l'entente du nom d'Augustus, mais celui ci ne sembla pas s'en rendre compte. Apres s'être échangé un "bonne nuit", ils se tournèrent chacun de leur coté, et s'endormirent. Cette nuit la, Augustus fit un reve étrange. Il y avait une femme, rejetée par tous, sauf par un homme, qui prenait soin d'elle. Elle était enceinte, mais au moment de l'accouchement, son bébé, pourtant bien vivant, ne pleurait pas, il semblait etonnement vide, comme s'il n'avait pas d'âme... Le lendemain, Augustus ne se souvenait de rien.
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeLun 3 Aoû - 11:36

Chapitre VI
La cérémonie de répartition


Au matin, Augustus se réveilla doucement, au rythme du soleil qui se levait dont on voyait parfaitement le début de la course grace au plafond magique. Il se redressa dans son lit. En regardant autour de lui, il vit qu'a peu pres la moitié de la salle était remplie de table ou le couvert était mis. Certains élèves étaient déjà attablés, et mangeaient de bon coeur. Il sauta de son lit, s'habilla, et se dirigea vers la table ou il avait reperé Anastacia, la jeune fille avec qui il avait parlé la veille.

-Je peux m'asseoir ici ? dit-il avec un sourire.

Elle ne répondit que par un imperceptible hochement de tête qui devait sûrement signifier "oui", car elle ne protesta pas lorsqu'il s'assit. Ils mangèrent en silence. Augustus se rendit en effet compte qu'il éprouvait un certain malaise à son égard. Il ne savait pas expliquer ce que c'était exactement, mais cette fille avait quelque chose en lui qui le mettait mal à l'aise. Elle semblait si inexpressive, mangeant en silence, le regard dans le vague. Lorsqu'ils eurent fini, elle se leva et disparut derriere les portes de la Grande Salle. Une femme à l'air sévere vint l'informer des règles de sécurité, et lui dit qu'aujourd'hui, ils pourrait se balader dans le parc (en évitant la forêt interdite), ou bien jusqu'au deuxieme étage du chateau, bien que ce soit déconseillé parce qu'il ne connaissait pas encore les lieux et que le rosque de se perdre dans les dédales de couloirs et d'escaliers mouvants était important... Ainsi donc, il passa sa matinée dans le parc, sa baguette à la main, essayant de faire quelque chose de magique, bien qu'il ne connaisse aucun sortilège...

Le midi, la grande salle avait été réaménagée, les lits avaient disparus, et des petites tables circulaires avaient été installées pour acceuillir les nombreux élèves qui étaient arrivés. La veille ils n'étaient pas plus d'une trentaine, mais la, ils étaient au moins une centaine. Parmi la foule, Augustus remarqua une jeune fille aux cheveux blonds dont le visage ne lui était pas inconnu.

-Lizzie !

Le jeune fille se retourna visiblement surpris qu'on l'appelle de la sorte. Lorsqu'elle reconnut Augustus, elle lui fit signe de le rejoindre.

-Tu es arrivée quand ? demanda le jeune homme.
-Ce matin, ma mère était inquiète de me voir partir si tôt, mais j'en avais un peu marre de ses crises d'angoisse, alors j'ai insisté, et finalement, elle m'a laissé venir.
-On mange ensemble ?
-Avec plaisir !

Ils se trouvèrent une table vide, et commencèrent un délicieux repas. C'était sans aucun doute le meilleur repas qu'Augustus eût fait dans sa vie, et ils se dit qu'ils tenaient là des cuisiniers exceptionnels. Pendant qu'ils mangeaient, ils discutèrent de tout et de rien. Augustus apprit que le directeur était issu de Gryffondor. Lizzie lui dit aussi qu'elle ne voulait surtout pas aller à Serpentard, car, les jeunes sorciers qui passaient par cette maison se tournaient la plupart du temps vers la magie noire. Elle continua en disant qu'elle aimerait bien être à Gryffondor, ou à Serdaigle. Mais, c'était au Choixpeau de décider.

Apres manger, ils resterent ensemble tout l'apres midi, a errer dans le parc. Lizzie lui montra le seul sort qu'elle connaissait, le Wingardium Leviosa, le sort de lévitation, Dont les rudiments lui avaient été appris par sa mere. Il s'exerca, et vit avec plaisir qu'apres peu de temps, il réussit à faire s'elever dans les airs la feuille morte sur laquelle ils s'entrainaient.

-Wouah ! tu as l'air vraiment doué ! lui dit-elle d'un ton admiratif. C'est vraiment la premiere fois que tu fais de la magie ?
-Oui, je te promets !
-Tu vas sûrement aller à Serdaigle, avec un don pareil !

La fin de l'apres midi passa vite. A present, tous les élèves étaient arrivées par les cheminées dans le hall, et une excitation grandissante venant de ces élèves faisait enfler la rumeur des conversations. Parmi les premiere années qui attendaient plus particulierement le banquet de début d'année, les pronostiques sur les maisons allaient bon train. Le professeur à l'air sévere fit entrer tous les élèves à partir de la deuxieme année. Les premiere années se retrouvèrent donc dans un silence pesant, voyant la femme s'avancer vers eux. Elle était vétue d'une robe bleue nuit, et ses longs cheveux chatain étaient noués en une longue natte qui lui descendait jusqu'à mi-dos. Elle prit la parole, bien fort pour que tout le monde l'entende :

-Bonjour cher élèves. Je suis le professeur McBee, directrice Adjointe, directrice de la maison Serdaigle et professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Vous allez maintenant être répartis selon la cérémonie ancestrale, et ce grace au Choixpeau Magique, laissé par les quatre fondateurs de ce collège. Quand j'appelerai votre nom, il vous suffira de venie mettre ce chapeau sur la tête, et il vous dira dans quelle maison vous serez. Cette maison sera votre second foyer pendant sept ans. Suivez moi.

Les portes de la Grande Salle s'ouvrirent. Le décor avait encore changé. Quatre longues tables étaient disposées, et tous les élèves de chaque table arboraient des couleurs différentes. en partant de la droite vers la gauche, cela donnait : Rouge et or, Bleu et Bronze, Jaune et Noir, et Vert et Argent. Perpendiculaire à ces quatre tables, il y avait la table des professeurs, avec au centre un fauteuil d'or où était assis Arcturus. Au centre, entre deux tables, il y avait un tabouret sur lequel était posé le vieux chapeau qu'Augustus avait vu dans le bureau d'Arcturus. Le professeur McBee s'avanca, déroula un long parchemin et commenca l'appel. Un à un, des élèves sortaient du groupe de premiere année et allait s'asseoir sur le tabouret. Il y eut deux Serpentard, sept Gryffondor, trois Poufouffle, et six Serdaigle. Puis, vint le tour d'Augustus.

-Howard, Augustus !

Le jeune homme se fraya un chemin comme il le put à travers la masse compacte des élèves. Il jeta un dernier coup d'oeil à Lizzie qui attendait toujours, et qui lui souffla un "bonne chance". Il s'avanca vers le tabouret. Arcturus suivait le jeune homme des yeux, et lui adressa un clin d'oeil rassurant. Il s'assit sur le tabouret et posa le Choixpeau sur sa tête... Un petite voix se fit alors entendre :

-Hum... J'hésite... Il y a deux maisons pour lesquelles tu irais parfaitement. Mais... Je pense que je vais t'envoyer à...
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeMer 19 Aoû - 22:23

Chapitre VII
Au pays du Soleil Levant


-Ton initiation s'achève bientôt.

L'homme qui avait parlé était un vieillard dont l'age était inconnu. Il avait tant de rides qu'on avait du mal à savoir si ses yeux étaient ouverts ou fermés. Il portait ce qui semblait être un kimono de cérémonie, sa baguette reliée à sa taille par une fine liane de cuir étrangement tressée. Il s'avanca dans la pénombre de la pièce. Au centre de celle ci, une bougie flottait dans les airs, mais la lumière qu'elle diffusait n'atteignait pas les traits de l'homme qui était assis dans un fauteuil massif au fond de la pièce. Etrangement, plus le vieillard avancait vers son interlocuteur, plus la flamme de la bougie semblait prendre de la force, et étendre sa lumière. Quand il arriva tout pres de la chandelle, celle ci brillait tellement qu'on aurait pu croire qu'il faisait jour à l'interieur. Le silence était pesant. Le jeune homme assis dans le fauteuil, semblait grand, charismatique, quoiqu'un peu fatigué. Il était brun, avec des yeux d'ambre, et il arborait un étrange sourire en coin. Il était vétu d'un kimono déchiré par endroits, sale, qu'il semblait porter depuis un certain temps. Soudain, dans le silence inactif et lourd, sa voix s'éleva comme le chant d'un oiseau le matin.

-C'est donc la mort qui vous attend.
-Ne sois pas trop sur de toi, jeune sot. Je connais des choses en matière de magie que tu ne pourras jamais maitriser. Rétorqua le vieillard.
-Existe-t-il des formes de magies que vous connaissez, mais que vous ne m'avez pas enseignées..?
-Chaque personne contient en lui une magie unique qui lui est propre. Puiser dans cette magie est quelque chose de difficile, mais la personne qui y parvient est quasiment sûre que rien ne lui barrera jamais la route.
-Que voulez vous dire..?
-Retrouve moi près du temple Hoi lors de la prochaine lune bleue. C'est là que se déroulera l'ultime épreuve. Si tu n'es pas sûr de toi, abstiens toi. Personne n'a jamais réussi jusque là cette épreuve, et même si tu as passé les épreuves précédentes avec une exceptionnelle habileté, je doute que douze ans suffisent à achever une initiation Hoi.
-Vous n'avez pas répondu.
-Tu auras la réponse que tu attends lors de ce duel.

Le vieillard se retourna, puis, commenca à se diriger vers la sortie, la flamme diminuant progressivement d'intensité, replongeant l'élève dans la pénombre. Sa voix cristalline se fit une derniere fois entendre.

-Maître ?

Mais ce dernier avait disparu dans la nuit, laissait derrière lui une bougie fumante, qui ne tarda pas à s'écraser sur le sol pour se briser en deux morceaux.

_________________________


-Il ne viendra pas.
-Détrompe toi Kyo. Je le connais, il viendra.
-Tu n'as pas peur..?
-De mourrir..? Cela fait 477 automnes que je suis sur cette Terre. Il serait peut être temps que je laisse ma place à la jeunesse, tu ne penses pas..?

Le vieillard était accompagné d'un homme qui semblait agé, mais rien de comparable à l'apparence ratatinée du maître, habillé toujours habillé de son kimono de cérémonie. Kyo, quant à lui, était vétu plus simplement. Ses yeux noirs brillaient dans la nuit, et il était visiblement agité et impatient. Soudain, un éclair déchira la ciel. Au pied de la colline sacrée où se dressait le temple, un homme à la carrure impressionante était apparu.

-Le voilà.

Le brun monta les marches qui le séparaient de son destin. Arrivé à la hauteur des deux maitres, il les salua poliement, avant de toiser le plus vieux d'un regard avide.

-Si tu réussis cette épreuve, tu porteras le titre de maître Hoi, et ton nom au sein de la confrérie sera Yokoshima. Mais je tiens à te prévenir qu'en me choisissant comme maître il y a douze ans, tu t'es offert l'ultime épreuve la plus difficile de toutes celles que proposent les Hoi à leur apprenti. C'est un duel à mort qui t'attend.
-Je n'ai pas peur.
-Je savais que tu dirais cela.
-Pourquoi est-il ici ? Dit-il en désignant Kyo d'un signe de tête.
-Au cas ou tu arriverais à me tuer, c'est lui qui te donnera officiellement ton titre, et te baptisera Hoi.
-Autant dire que je ne sers à rien... Dit Kyo d'un ton moqueur. Personne n'a jamais vaincu Maitre Owashimaa, tu ferais mieux de...
-Silence Kyo, le duel vient de commencer, et j'ai besoin de toute ma concentration.

En effet, le jeune avait sorti sa baguette, la tenant de sa main gauche. Ses yeux étaient fermés, et ses lèvres murmuraient quelques chose d'incompréhensible. Le maitre, quant à lui, tenait sa baguette dans la main droite, et fixait son adversaire. C'est alors que tout se passa très vite. Les yeux de l'apprenti s'ouvrirent brusquement, et des flammes bleues jaillirent de sa baguette, brûlant l'air en foncant sur le vieillard, qui, visiblement s'était préparé à ce genre d'attaque. Un mur de terre jaillit du sol et stoppa les flammes juste avant que celles ci n'atteignent leur cible. Owashimaa contre-attaqua sans attendre avec un éclair violet qui explosa à quelques centimètres de l'endroit où s'était trouvé le jeune juste avant. Celui ci, esquivant de justesse le sort de son nouvel ennemi, renvoya un éclair blanc aveuglant, tandis qu'au même moment, jaillissait de la baguette du vieillard un éclair doré. Le choc fut terrible. Kyo fut projeté plusieurs mètres en arrière, tandis qu'entre les deux combattants s'était formé une sorte d'orbe blanc, qui grandissait au fur et à mesure que les combattants insufflaient leur magie dans le sort qu'ils avaient lancé. Cela ne dura que quelques secondes, mais la tension extreme qui se dégageait de ce duel magique semblait étirer le temps indéfiniment. Le jeune envoya alors une sorte d'impulsion magique, qui lui donna l'avantage. L'éclair blanc traversa l'orbe, découpa le sort d'Owashimaa, le rendant inoffensif, et termina sa course dans la baguette du maitre, qui explosa sous la force magique exercée. Owashimaa fut projeté quelques mètres en l'air, avant de retomber lourdement sur le sol. Il se releva péniblement.

-Je savais bien que tu étais allé faire un tour dans la bibliothèque. Je te l'avais pourtant formellement interdit.
-Les règles sont faites pour être transgressées. Vous ne faites plus le poids ! Sans votre baguette, vous n'êtes rien.
-Oh, ce morceau de bois..? Je n'en aurais pas besoin. Il y avait longtemps qu'un élève ne m'avait pas autant resisté. Je vais devoir utiliser toutes mes ressources. Eloigne toi Kyo.

Ce dernier s'executa sans broncher. Il avait perdu de sa superbe lorsqu'il avait vu la puissance magique de l'élève. Il savait qu'il ne fallait pas rester trop pres, car, Owashimaa allait l'utiliser.

Le vieillard se redressa. Ses yeux brillaient alors d'une étrange lueur rouge, semblable à celle que l'on pouvait voir dans les yeux d'un démon.

-Tu es pret à mourir ?
-Ne me faites pas rire, vieillard sénile.

C'est alors que tout se passa. Le jeune lanca un sort visiblement tres puissant, qui s'éleva dans les airs avant d'exploser tel un feu d'artifice dont les étincelles qui retombait de partout seraient mortelles. Le vieillard resta immobile, et juste au moment où l'une de ces fameuses étincelles meurtrières allait l'atteindre, l'on vit une flamme briller dans ses yeux. Il se mit à executer des gestes très rapides, esquivant en même temps le sort du jeune. La terre se mit à trembler, un rugissement se fit entendre, et soudain, le sort apparut. Une boule de feu grandissant à vue d'oeil était apparue dans le ciel. Le jour se fit en pleine nuit.

-Qu'est ce que c'est que ca ?! Demanda le jeune, soudain terrifié.
-C'est la réponse à ta question.

Mais, alors que personne ne s'y attendait, la boule de feu disparut soudain. Owashimaa s'écroula à terre, transpercé par une lance. Le jeune s'approcha, et parla alors avec une voix plus froide, plus rauque que celle que l'on avait entendu jusqu'alors.

-C'était une erreur que de ne pas surveiller ses arrieres. Meme les sorts les plus simples arrivent parfois à terrasser les plus redoutables ennemis. Meurs Owashimaa !

Et alors même que son adversaire agonisait à terre, le nouveau maitre Hoi lui ascena un dernier coup qui l'acheva. Kyo, qui s'était caché derriere un des piliers du temple, n'en revenait pas. Il avait réussi. Il sortit de sa cachette, quelque peu désorientée par l'issue du combat, s'approcha du vainqueur, et tint ces propos :

-Bienvenue dans la confrérie, Maitre Yokoshima.

Le regard dans le vide, celui ci eut un rire étrange, dément. Et en même qu'il rigolait, il dit :

-Ca y est, il est mort ! Benjamin Pragonne est MORT !!
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeDim 30 Aoû - 5:02

Chapitre VIII
Le banquet


La seule chose dont il se rappelait, c’était le bruit. Ce vacarme assourdissant produit par les élèves lorsque le Choixpeau avait annoncé la maison à laquelle il appartiendrait désormais pour les sept prochaines années. Puis, il y avait eu l’angoisse, celle d’attendre de voir ou Lizzie serait répartie. Malheureusement, le nombre d’élèves qui portaient un nom dont la première lettre était entre le « H », de Howard, et le « M » de McGiddle semblait conséquent. Enfin, la directrice adjointe l’appela. Elle s’avança vers le tabouret, ses longs cheveux dorés flottant derrière elle. Elle posa le Choixpeau sur sa tête. A cet instant précis, Augustus était à la fois impatient, et anxieux. Le vieux chapeau ne fut pas long à faire son choix :

-Serdaigle !! Résonna dans toute la pièce, bientôt accompagné des acclamations de la table des bleus et bronze, et, bien sur, par celles d’Augustus, qui était soulagé de savoir qu’il connaitrait au moins une de ses camarades de classe.

La jeune fille vint s’assoir presque en courant pour rejoindre son jeune camarade, et c’est ensemble qu’il attendirent la fin de la cérémonie de répartition, et bien sur, le début du repas, car, ils commençaient tous les deux à avoir faim. Anastacia, sans surprise, fut envoyée à Serpentard. Elle toisa tout le monde du regard, se leva du tabouret, et avança fièrement vers la table des Serpentard, qui seuls, acclamaient la bienvenue de la jeune fille.

Enfin, lorsque le dernier élève, qui paraissait minuscule, fut envoyé à Poufsouffle, et qu’il attint la table d’un pas trainant, le directeur se leva de son fauteuil d’or, et commença ce qui semblait être un habituel discours de début d’année. En effet, les Deuxième année et plus s’étaient avachis en voyant l’homme se lever et se racler la gorge. Pourtant, une surprise les attendait :

-Je ne crois pas qu’il faille blablater trois heures… Mangeons !

Dans une excitation intense, ou tous les élèves furent surpris de ces brèves paroles, apparurent sur la table toutes sortes de mets aux senteurs toutes plus raffinées les unes que les autres. Lizzie et Augustus se regardèrent avec un grand sourire, avant de se jeter tous les deux sur le plat de leur choix. Le repas fut copieux, et comme l’on pouvait s’y attendre, délicieux.

Lorsque tout le monde eut finit son assiette, et une fois que les plats vides, et autres assiettes et couverts sales eurent disparus comme pas magie, le directeur se leva de nouveau. Etrangement, après un bon repas, tout le monde semblait plus enclin à l’écouter parler. Il affichait un sourire satisfait, et balaya la Grande Salle d’un rapide regard. Pourtant, Augustus eut la certitude qu’il s’était attardé un petit moment de plus sur lui que sur les autres élèves… Ou bien, était ce un effet de son imagination..? Il racla de nouveau sa gorge, et la rumeur des conversations cessa immédiatement.

-Et bien, nous y voilà ! Une année de plus commence à Poudlard. Je veux que vous sachiez, que cette année, la forêt a du être interdite aux élèves, car on y a découvert des créatures dangereuses, même dans les sous bois, alors, interdiction d’y mettre un pied, sauf, bien sur, si vous êtes accompagnés d’un adulte. Ne vous inquiétez pas, ces créatures ne sortent pas à l’air libre. Ajouta-t-il en voyant la mine inquiète de certains. De plus, nous accueillons cette année un nouvel enseignant, pour une nouvelle matière optionnelle, disponible dès la première année. J’ai nommé Hiroshi Akamatsu, qui nous vient tout droit du Japon, et qui enseignera la Culture Magique Étrangère.

Une série d’applaudissements polis s’élevèrent dans la salle, mais personne n’avait l’air très enthousiaste devant la présentation de ce nouvel enseignant étranger, avec une nouvelle matière en plus !

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, et une excellente année de cours !

Dans un bruit affreux de chaises poussées, quasiment tous les élèves se levèrent en même temps. Augustus était un peu perdu… Ou allait-il dormir? Lizzie semblait aussi perplexe que lui. Une vois les rassura :

-Les première année, suivez moi s’il vous plait. Je suis votre préfet, et j’ai pour charge de vous amener entier dans notre salle commune. Allez, on ne traine pas, j’ai moi aussi envie d’aller me coucher.

C’était un jeune garçon, grand, mais chétif, qui portait un monocle, et qui avait tout d’un noble. Le petit accent agaçant, les vêtements qui semblaient extrêmement chers, cette manière de se cambrer, et, plus hilarant que tout, le petit doigt qui se levait sans aucune explication… Et c’est donc en pouffant de rire qu’Augustus et Lizzie rejoignirent le petit groupe qui s’était formé autour du jeune homme, et qu’il partirent en direction de la salle commune de Serdaigle. Enfin, après une longue montée interminable de ces fichus escaliers tournants, ils arrivèrent devant une statue, qui proposa une énigme plutôt facile au préfet :

-Je vis dans les grands espaces, seulement en bonne compagnie. Je parle toutes les langues sans en connaitre aucune… Qui suis-je ?
-L’écho. Répondit fermement le préfet.
-Je vous souhaite une bonne nuit dans l’antre de Rowena Serdaigle. Dit-la statue tout en s’écartant pour laisser apparaitre un passage.

Le petit groupe s’y engouffra, et lorsqu’Augustus et Lizzie arrivèrent dans la salle, ils furent époustouflés. Celle-ci était décorée aux couleurs de leur nouvelle maison, et au centre trônait le buste d’une femme autoritaire, avec un magnifique diadème sur la tête. De partout, l’on voyait des fauteuil, des bancs, des tables, parfaits pour le travail ou le repos. Aux murs, de grandes étagères, pleines à craquer de livres en tous genres. Au fond de la salle, deux escaliers, qui menaient visiblement aux dortoirs, puisque l’on voyait les garçons et les filles monter en pyjama de leur coté respectif. Le préfet bailla, se tourna vers les visages émerveillés qu’étaient ceux des première année, et leur dit qu’ils découvriraient cet endroit le lendemain car il était temps d’aller se coucher… C’est ainsi qu’Augustus monta les marches, et passa la porte qui indiquait « Première Année » A l’intérieur, cinq magnifiques lits a baldaquins, ainsi que cinq armoires. Augustus se jeta sur le lit devant lequel était posée sa valise, et sans prendre le temps de se déshabiller, s’endormit presqu’aussitôt...
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeJeu 6 Mai - 10:51

Oui, j'ai décidé de reprendre l'écriture de ma fic. Ce serait dommage de vous en priver ^_^

Chapitre IX
Culture Magique étrangère


La première semaine de cours passa à une vitesse folle. L'amitié qui unissait Lizzie et Augustus semblait scellée. Tous les matins, ils s'attendaient dans la salle commune avant d'aller prendre leur petit déjeuner ensemble dans la Grande Salle. En cours, il s'asseyaient l'un a coté de l'autre, et les professeurs les réprimandaient déjà ensemble. Le Maitre des Potions, un certain Alexandrius Malefoy semblait prendre un certain plaisir à malmener les élèves qui ne faisaient pas parti de sa maison. En effet, il était lui même directeur de Serpentard, et ne cessait de se montrer partial envers ces derniers. Mais, cela importait peu à Augustus, car pour la première fois de sa vie, il se sentait chez lui. Il était tellement heureux derrière les murs de Poudlard qu’il aurait été prêt à supporter toutes les réprimandes de la terre en une seule journée.
A sa grande surprise, Augustus était aussi inexpérimenté en magie que les autres élèves. Mais, fait encore plus surprenant, il semblait être aussi plus doué que certains, sans doute car il était plus envieux de se faire accepter dans ce monde. Il fut très vite catalogué comme « premier de la classe ». Les autres se moquaient de lui, car il demandait toujours plus de précisions sur ce qu’ils devaient apprendre, et chaque connaissance acquise semblait lui donner une grande satisfaction. Pourtant, tout cela était épuisant. Entre les cours, les déambulations dans le château pour trouver les salles de classe, et les devoirs qui commençaient déjà à pleuvoir, Augustus et Lizzie avaient hâte qu’arrive le week-end pour souffler un peu.

-Plus que la Culture Magique Étrangère, et c’est fini pour cette semaine. Souffla Augustus en s’asseyant aux cotés de Lizzie pour le déjeuner.
-Oui. Je me demande bien ce que l’on va étudier. Enfin, en quoi ca consiste vraiment. Répondit-elle.
-Je ne sais pas… Peut-être va-t-on étudier la culture des sorciers à l’étranger… Fit Augustus ironiquement.
-Ha ha…

Une heure plus tard, c’est donc l’estomac bien rempli mais leur curiosité toujours piquée qu’ils entrèrent dans la salle de classe où se tenait déjà le fameux Hiroshi Akamatsu. Il était droit comme un i, l’air sévère mais juste. Son coté asiatique était indéniable, bien que sa tenue vestimentaire soit sans aucun doute d’appartenance occidentale. En effet, ses yeux bridés et ses longs cheveux noir corbeau coiffés en une longue tresse qui lui tombait sur le dos contrastaient avec la robe banale noire que presque tous les enseignants portaient habituellement. Lorsque tout le monde fut assis, et que le silence tomba, il parla aux élèves avec un léger accent qui laissait toutefois transparaitre une grande rigueur d’esprit :

-Bien. Je vois que vous êtes nombreux à avoir choisi cette matière optionnelle. Sachez toutefois que même si ce n’est qu’une option, je vous demanderai la même attention qu’à n’importe quel cours. A la fin des deux heures, ceux qui voudront s’inscrire définitivement écriront leur nom sur le parchemin qui se trouve sur mon bureau.

Tous les yeux étaient braqués sur lui. On n’attendait plus qu’une chose, c’était qu’il parle de son programme, pour savoir si oui ou non, on allait étudier le reste de l’année.

-Bien maintenant, levez vous. Nous n’avons pas de temps à perdre, et le voyage parmi les différentes formes de magie du monde est long.

Tout le monde se leva. Dans la salle, des murmures s’élevèrent. Parlait-il de voyage au sens propre du terme..? Le professeur Akamatsu agita alors sa baguette magique. Un noir intense se fit alors. On ne distinguait que les autres élèves qui avaient tous l’air très surpris par ce qui se passait. C’était comme s’ils flottaient dans le néant. Puis, soudain, la salle de classe réapparut. Complètement transformée. Les murs et le plafond étaient devenus flous, translucides, comme irréels. Le sol était recouvert d’une terre rougeâtre et compacte. Derrière les murs, l’on distinguait ce qui semblait être un village formées par des tentes en peau de bêtes. Le soleil brûlant que l’on distinguait à travers le plafond éblouissait tout le monde. Ou presque. Alors que la rumeur des conversations enflait, la voix calme du professeur se fit entendre, et tout le monde se tut :

-Comme vous l’aurez compris, j’ai recréé un contexte illusoire qui vous permettra de mieux comprendre ce dont nous parlons. A chaque cours, nous nous rendrons dans un lieu, et dans une époque différente afin de constater, et de débattre sur les différentes formes de magie qui existent ou qui ont existé à travers l’espace et le temps.
-Où sommes nous ? Demanda une jeune fille avec une voix froide et dénuée d’expression.

Augustus se retourna vivement. Il avait oublié qu’ils avaient cours avec les Serpentard. Anastacia semblait toujours aussi neutre que lorsqu’ils s’étaient vus dans la Grande Salle la veille de la répartition. C’était cette même voix froide, qui sans raison apparente, provoqua à nouveau des frissons dans la colonne vertébrale d’Augustus.

-Voilà une bonne question ! Répondit Akamatsu avec un sourire bienveillant. Nous sommes en Cote d’ivoire ou du moins, ce qu’était la Cote d’ivoire il y a 20000 ans.

Il y eut un mouvement d’étonnement dans la salle. Le professeur continua sans s’en soucier.

-C’est en effet cet endroit que l’on considère comme le berceau de la magie moderne, une magie contrôlée, et provoquée consciemment par l’homme sans qu’on ne lui donne d’explication divine. La magie qui était pratiquée ici, dans ce village, était canalisée non pas dans des baguettes telles que nous les connaissons, mais dans de grands bâtons, qui étaient préalablement trempés dans le sang d’animaux morts, et auxquels on attachait une partie de cet animal.

Quasiment toutes les filles de la salle furent parcourues d’un gloussement de dégoût. Lizzie, elle, regarda Augustus d’un air curieux, mais elle ne semblait pas écœurée par ce que venait de dire Akamatsu. Ce n’était qu’un peu de sang après tout.

-Chaque sorcier avait un animal totem, et c’est cet animal qu’on sacrifiait pour donner au bâton du sorcier ses pouvoirs. Continua-t-il sans faire attention.
-Monsieur, est-ce que cette idée d’animal totem des sorciers d’il y a 20000 ans est la même que celle des animaux de chacune des maisons de Poudlard..? Demanda Augustus dans un élan de perspicacité.
-J’allais en effet y venir monsieur Howard. On ne m’a donc pas menti, vous faites montre d’une grande sagacité, ainsi que d’une incroyable perspicacité. Ajouta-t-il un peu moins fort.

Augustus se demanda qui avait bien pu parler de lui à son professeur, et surtout en des termes aussi élogieux. Peut être les autres professeurs pensaient-ils cela..? En tout cas, il connaissait son nom, sans même avoir eu à le lui demander. Lizzie le regarda avec un sourire surpris. Le cours continua :

-Comme l’a justement fait remarquer monsieur Howard, cette idée a traversé les siècles pour arriver jusqu’à l’époque des fondateurs, qui ont eu chacun, comme tout le monde le sait, un animal totem qui correspondait aux caractéristiques de leur maison. Bien, maintenant, veuillez vous asseoir où vous voulez, et prendre des notes.

Le reste du cours se passa merveilleusement. Ils apprirent notamment que les premiers sorciers aussi furent persécutés par les habitants du village. Ils durent fuir. Ils commencèrent alors à chercher d’autres sorciers, ou d’autres personnes capables de pratiquer la magie, car c’était selon eux un savoir qu’il fallait faire perdurer. Leur pratique était certes rudimentaire, mais elle était déjà pas mal évoluée ! A la fin du cours, Augustus et Lizzie s’inscrivirent en tête de liste pour continuer. Presque tous les Serdaigle les suivirent, mais à Serpentard, il n’y eut qu’un garçon, à l’air idiot, et Anastacia qui marquèrent leur nom.

-Ça fait du bien quand ca s’arrête ! S’exclama Augustus en s’écrasant dans un fauteuil bien confortable de la salle commune.
-Oui, mais maintenant, on a tous nos devoirs à faire.
-On verra ça demain, tu veux. Répondit-il avec une moue de fatigue.
-Au fait, comment ça se fait qu’Akamatsu connaisse ton nom. C’est bizarre non, moi, il m’a demandé le mien quand j’ai posé une question.
-Ouais… C’est vrai que ça m’intrigue. Mais tu sais, les professeurs ont du tous remarquer quel incroyable génie j’avais, et ils lui en auront sans doute parlé…
-Ça va les chevilles..? Fit-elle en rigolant. Et puis, je ne suis pas sûre que tous les professeurs soient de cet avis… Malefoy a du lui dire que tu étais un bon à rien inutile et abruti…
-Malefoy…
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeSam 8 Mai - 12:26

Chapitre X
Derrière la statue


Le week-end passa trop vite aux yeux des deux jeunes Serdaigle, qui avaient toutefois réussi à venir à bout de la masse de devoirs qu’ils avaient récoltée pendant la semaine. Le lundi matin, le cours de Rosa McBee, professeur de Défenses Contre les Forces du Mal, et accessoirement directrice de Serdaigle se fit un plaisir d’enlever des points aux élèves qui n’avaient pas fait son devoir. Et il n’y eut que des Serpentard qui écopèrent de la punition, car en bon Serdaigle, les première année de sa maison avaient tous fait la dissertation de 30 cm qu’elle leur avait demandé au sujet du sortilège de désarmement.

Après la DCFM, les Serdaigle avaient un creux jusqu’à la reprise des cours l’après midi. Ainsi, Augustus accompagna Lizzie à la volière pour qu’elle envoie une lettre à sa mère, lui assurant que tout allait bien pour elle. Cela faisait plus d’une heure que les deux amis cherchaient la volière, et les escaliers mouvants ne l’aidaient pas dans leur quête.

-On devrait peut être demander notre chemin… Dit Lizzie désespérée en tombant à nouveau sur une salle vide.
-On aurait l’air de quoi..? Répondit Augustus qui ne voulait pas passer pour un idiot auprès de qui que ce soit.
-Quand il faut, il faut. Elle regarda le jeune homme d’un ton décidé qui l’obligea à ne pas répondre. Allons par là, j’entends des voix.

En effet, l’on entendait des voix qui se rapprochaient en provenance du couloir qui menait aux escaliers mouvants.

-Il est brillant. Le digne fils de son père. La même curiosité, la même avidité de savoir… Ca ne m’étonnerait pas qu’il aille aussi loin que lui, si vous voulez mon avis.
-Ecoutez Rosa, ça me fait plaisir pour lui, mais je vous ai déjà dit que je ne voulais pas me mêler de la scolarité de ce garçon. Répondit la voix du directeur d’un ton las.
-C’est sûr qu’aller le chercher dans son orphelinat, lui payer ses affaires de cours, l’amener vous-même au château, ce n’est pas s’en mêler ça… Rétorqua Rosa McBee d’un ton ironique.
-Viens cachons nous. Chuchota précipitamment Augustus à Lizzie quand il comprit de qui ils parlaient.
-Je ne pense pas que… Mais, il l’entrainait déjà derrière une statue qui les dissimulait aux regards des deux adultes.
-Rosa, Augustus ne doit pas savoir. Il est trop jeune pour en apprendre plus sur son père.
-Comme vous voulez… Et sa mère alors… Peut être pourrions lui en parler d’elle.

Ils s’étaient à présent arrêtés en plein milieu du couloir, pas très loin de la statue. Augustus pouvait voir les traits fatigués du directeur. Il semblait encore plus épuisé que le jour où il était venu le chercher à l’orphelinat. Ses cernes s’étaient agrandis, il avait maigri. Il semblait songeur.

-Il m’a déjà posé des questions au sujet d’Anna… Je lui ai dit que je ne la connaissais pas… Je ne pouvais pas lui en parler sans dévoiler des choses sur son père, ou sur les Hoi qui doivent le rechercher depuis 11 ans maintenant.
-Arcturus, je sais que ca vous ferait du bien de lui dire que…
-Rosa, je sais très bien ce que j’ai à faire, et si je ne lui dis rien, c’est justement pour le protéger. Cessez de vous soucier de mon petit confort personnel, et gardez plutôt en tête que c’est sa vie dont il est question ! La coupa Arcturus d’un ton brusque où perçait la fatigue et l’énervement. Maintenant, je dois vous laisser. Hiroshi souhaite me parler. Il y aurait des nouvelles aux sujets des Hoi…
-Il s’agit de Benjamin..? Demanda McBee, abandonnant l’idée de lui faire avouer.
-Je ne sais pas encore. Bonne journée.

Et il s’éloigna. McBee resta un moment plantée dans le couloir, perdue dans ses pensées, puis elle s’éloigna. Lizzie s’extirpa de la cachette, l’air inquiet. Augustus, quant à lui, était trop perdu pour bouger n’importe quelle partie de son corps. Ainsi donc, sa mère s’appelait Anna… Pourquoi Arcturus ne lui avait-il rien dit lorsqu‘il l‘avait questionné sur le Chemin de Traverse..? Qui étaient ces sorciers Hoi qui le recherchaient apparemment, et qui en voulaient à sa vie..? Peut être le fameux « ils » de la lettre de sa mère. Oui tout cela se tenait. Sa mère l’avait abandonné car des Hoi -il n’avait aucune idée de ce que ca pouvait bien être- le recherchaient. Quant à son père, Arcturus le connaissait aussi. Peut être étaient-ils amis dans leur enfance. Peut être qu’il savait pourquoi sa mère l’avait abandonné… Mais, si son père était là, quelque part, pourquoi ne s’était-il jamais manifesté avant. Pourquoi n’était-il pas venu le chercher à l’orphelinat. Tout cela n’avait pas de sens. Une bouffée de colère monta en Augustus, et cette ire était dirigée vers son directeur, qui en savait bien plus que ce qu’il avait bien voulu prétendre.

-Augustus, viens, on doit aller manger.

La voix de Lizzie résonna dans la tête d’Augustus. Il sortit de ses pensées. La jeune fille était restée avec lui tout ce temps, et elle semblait gênée. Qui ne le serait pas en pareille circonstance..? Sans doute ne savait-elle pas comment agir vis-à-vis de lui. Il décida de remettre ses questionnements à plus tard. L’heure du déjeuner était déjà presque passée, et ils n’avaient pas posté la lettre de Lizzie.

-Ce n’est pas grave, je monterai à la volière après les cours, je demanderai au préfet ou elle se trouve. Tu n’auras qu’à t’entrainer au sortilège de Lévitation. Lui dit-elle pendant qu’ils descendaient en cours de Potions.
-Ouais.

Il était resté silencieux pendant tout le repas, perdu dans ses pensées, ne sachant pas trop s’il devait s’énerver ou non. Tout ce qu’il savait, c’était que le cours qui suivrait ne l’aiderait sûrement pas à se calmer…
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeMer 12 Mai - 0:11

Chapitre XI
De retour dans le bureau


Et il avait eu raison… Le cours de Potions fut un véritable désastre. Malefoy semblait lui vouer une haine qui n’était pas commune. Ce jour là, il fit « accidentellement » tomber dans son chaudron toutes les pattes d’araignées qu’il y avait sur sa table, alors qu’il était bien précisé qu’il n’en fallait qu’une seule pour la potion. Le liquide qui avait la couleur ambrée qu’il devait avoir à ce moment de la préparation, avait pris instantanément une teinte brunâtre et était devenu très liquide, mais aussi très corrosif. Le chaudron fondit en quelques secondes, et son contenu se répandit bien vite dans la classe jusqu’à ce que Malefoy l’évapore avec un petit sourire satisfait en annonçant à Augustus qu’il aurait un zéro puisqu’il était trop tard pour recommencer sa potion. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase ou du moins, la patte d’araignée qui fit déborder le chaudron. Ignorant les yeux implorants de Lizzie qui le suppliaient de garder son calme, Augustus explosa de rage, certes, pas contre celui sur lequel il aurait voulu, mais cela le libérait quand même.

-Qu’est-ce que j’ai bien pu vous faire ?!
-Pardon ? La voix de Malefoy, hautaine et sûre d’elle retentit dans la salle dans un murmure à glacer le sang de n’importe qui… Sauf d’Augustus qui semblait irradier d’une colère incontrôlable.
-Ca fait une semaine que les cours ont commencé, c’est la troisième fois que l’on se voit, et vous vous arrangez toujours pour me défavoriser, ou pour me rendre ridicule.
-Jeune homme ! Tonna Malefoy. Vous allez vous calmer et vous taire. Je ne permettrai à quiconque dans ma classe de me parler sur ce…
-JE M’EN FOUS DE CE VOUS PERMETTEZ !! VOUS ET VOTRE BANDE DE SERPENTARD QUI NE SEMBLEZ AVOIR POUR BUT QUE DE VOUS FAIRE DÉTESTER PAR LES AUTRES ! VOUS QUI VOUS BALADEZ AVEC UN AIR HAUTAIN EN DISTRIBUANT DES PUNITIONS A CEUX DONT LA TÊTE NE VOUS REVIENT PAS ! VOUS QUI…
-SILENCE !

La voix amplifiée d’Alexandrius Malefoy avait retenti dans tout le cachot. Elle était bien différente de son habituel murmure, mais aussi bien plus effrayante… Malefoy était rouge, et une vaine palpitait dangereusement sur sa tempe. Augustus lui, avait des larmes de colère et d’amertume qui lui coulaient sur les joues. Ils se jetaient un regard noir. Tous les élèves s’étaient retournés vers eux, mais Augustus ignorait complètement les autres, trop concentré sur les yeux gris du professeur qui semblait lancer des éclairs. Soudain, il détacha son regard d’Augustus, avança jusqu’à son bureau, et écrivit quelque chose sur un parchemin qu’il cacheta. En revenant vers Augustus, il semblait toujours aussi en colère, mais il parla de son habituel murmure détestable.

-Vous allez apporter ça au professeur McBee. Immédiatement. Prenez vos affaires, vous n’en aurez plus besoin.

Augustus ne répondit pas. Il commençait déjà à regretter ses paroles. Il savait ce que voulait dire le fait qu’il n’ait plus besoin de ses affaires. Il allait être renvoyé, cela ne faisait aucun doute. Et quand McBee saurait qu’il s’était énervé de la sorte, elle n’essaierait sûrement pas d’intercéder en sa faveur… Bien au contraire. Il rangea ses affaires brusquement, arracha le parchemin que Malefoy lui tendait, et sans même jeter un œil à la classe, ni à Lizzie, il s’en alla à grands pas de la salle.
Lorsqu’il arriva devant le bureau de sa directrice de maison, il espéra qu’elle ne soit pas à l’intérieur, mais le « entrez » qui retentit lorsqu’il frappa lui prouva le contraire. Il entra alors, résigné.

Le bureau était grand, de forme circulaire. Sur les murs, il y avait de nombreux tableaux qui représentaient des batailles. Deux portraient se différenciaient du reste. L’un était vide. Il ne restait qu’un fond en toile rouge bordeaux, et l’autre était celui d’une vieille femme à l’air guilleret. Une banderole aux couleurs de Serdaigle était étendu derrière le bureau du professeur qui était en train de corriger des copies et qui ne semblait pas très heureuse d’être dérangée dans son travail par un élève de première année. Lorsqu’elle lut le mot que lui tendit Augustus, elle laissa échapper un soupir de colère, releva lentement ses yeux vers le jeune homme qu’elle avait en face d’elle et dit :

-Expliquez moi.
-He bien, le professeur Malefoy a… Commença-t-il.
-Je me fiche de savoir ce que le professeur Malefoy a fait. Le coupa-t-elle sèchement. Je veux savoir ce qui a fait que vous vous êtes énervé de la sorte.
-He bien… Mais, il ne savait pas par où commencer. Devait-il lui dire qu’il avait surpris une conversation le concernant, concernant ses parents. Elle aussi était dans la confidence, mais, elle ne lui dirait rien car Arcturus lui avait fait promettre. Et désormais, à cause de ses nerfs trop fragiles, il y avait de grandes chances pour qu’il n’ait jamais de réponses à ses questions. Puis il se dit que quitte à se faire renvoyer, autant que ce soit pour les bonnes raisons. Alors, il lui raconta tout. La statue, la conversation entre les deux adultes, et l’état d’énervement dans lequel cela l’avait plongé. Il avait omis volontairement de parler de Lizzie car il ne voulait pas qu’elle ait des problèmes à cause de lui. McBee l’écouta sans sourciller, puis, vers la fin de son récit, elle marqua quelque chose à la suite du message de Malefoy, recacheta le parchemin puis, le lui tendit.

-Vous apporterez ceci au professeur Howard. Il devrait être dans son bureau. Le mot de passe est cerisier.

Augustus ne savait pas si c’était bon ou mauvais pour lui. Il s’était calmé en racontant toute l’histoire, et il ne savait pas s’il serait capable d’affronter le directeur à présent. Lorsqu’il trouva enfin la gargouille qui protégeait l’entrée du bureau directorial, la cloche sonna, annonçant la fin des cours. Lizzie s’attendait sûrement à ce qu’il soit au cours de Botanique, avant tout le monde. Elle s’inquièterait certainement de ne pas le voir arriver. Il donna le mot de passe et monta les premières marches de l’escalier en colimaçon, qui se mit à tourner sur lui-même pour l’amener devant la lourde porte de bois. Il frappa, et la porte s’ouvrit d’elle-même…
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeLun 5 Juil - 16:46

Chapitre XII
Réponses

Le bureau n’avait pas changé. A part peut être que les directeurs précédents étaient réveillés dans leur tableau, et qu’ils regardaient tous Augustus d’un œil mauvais, comme s’il était impensable qu’un élève vienne les déranger de la sorte. Arcturus parut un peu surpris lorsqu’Augustus apparut dans l’embrasure de sa porte. Mais quand celui lui tendit le mot, et qu’il le lut, sa mine se renfrogna, et c’est avec une froideur exceptionnelle qu’il parla :

-Tu auras une semaine de retenue pour avoir été irrespectueux envers le professeur Malefoy. De plus, il est écrit ici qu’il ne t’accepte plus en cours. Tu devras aller lui présenter tes excuses pour qu’il accepte à nouveau de t’enseigner, car cette école n’est pas faite pour suivre des cours à la carte. Je suis déçu Augustus. On ne m’avait dit que du bien de toi jusque là… Cette dernière phrase fut prononcée avec une pointe de déception amère qui noua le ventre d‘Augustus.

Le silence tomba. Augustus se trouvait là, devant cet homme qui avait des réponses à la plupart des questions qu’il se posait. Il se fichait de ses études à présent, tout ce qu’il voulait savoir, c’est qui étaient sa mère et son père, et pourquoi l’avaient-ils abandonné à la naissance, pourquoi sa mère était-elle morte, pourquoi son père n’était il jamais venu le chercher. Augustus savait qu’il ne fallait pas qu’il parle, qu’il devait acquiescer en silence, sinon, la colère et la fougue qui l’avaient animé pendant le cours de Potions reviendraient, et finalement, il ne pensait pas que s’énerver de cette façon sur son directeur d’école ne serait pas la meilleure des idées à avoir… Il avait déjà beaucoup de chances de ne pas être renvoyé. Il se demandait d’ailleurs pourquoi McBee ne l’avait pas fait. Peut être qu’elle trouvait normal qu’il se pose des questions, et qu’elle avait eu pitié de lui… Cette pensée lui donna envie de vomir.

-M’aurait-on menti..?

La voix d’Arcturus résonna dans la tête d’Augustus comme si on avait sonné une cloche juste à coté de lui. Au mot « menti » la digue qui emprisonnait sa colère lâcha. Comment osait-il ?!

-Vous devriez le savoir ! Répondit brusquement Augustus. Après tout, le mensonge est une de vos spécialités !
-Augustus, je t’interdis de…
-POURQUOI ne m’avez-vous pas dit la vérité ce jour là sur le Chemin de Traverse ?
-Au…
-POURQUOI n’avez-vous pas dit qu’elle s’appelait Anna ? Vous auriez au moins pu me dire ça ! Son prénom !
-Aug…
-POURQUOI si mon père est encore en vie, POURQUOI n’est-il pas venu me chercher dans cet orphelinat où je vivais les PIRES moments de ma vie ?!
-Augus…
-POURQUOI tout le monde semble être au courant de mon histoire, et surtout POURQUOI VOUS NE VOULEZ PAS ME DIRE LA VERITE ?! VOUS ETES COMME MON PÈRE QUI M’A LAISSE TOMBER TOUTES CES ANNEES ! VOUS ETES UN LÂCHE !
-TAIS-TOI !

La voix du directeur avait surgi en même temps qu’il s’était levé, tapant des poings sur la table, la tête baissé, secouée au rythme des larmes qui coulaient sur ses joues et des spasmes qui parcouraient son corps. Jamais Augustus ne s’était attendu à une telle réaction, et voir son directeur pleurer le fit se calmer instantanément. Il avait soudain très peur, et honte aussi, car jamais, ô grand jamais il n’aurait dû parler de la sorte. Il ne savait pas très bien ce qu’il lui avait pris. Il semblait avoir agi comme sous le contrôle de quelqu’un d’autre, d’une force invisible qui serait la partie immergée de lui, celle qu’on ne voyait jamais apparaitre à la surface, celle qui se posait toutes ces questions et qui laissait éclater une colère vieille de onze ans. Il se sentit soudain épuisé, et se laissa tomber sur le fauteuil qui faisait face au bureau. Arcturus lui, était toujours secoué de sanglots violents. Il releva brusquement la tête, laissant paraitre son visage amaigri et déformé par la rage. Il regardait dans le vide, comme s’il n’en voulait pas à Augustus lui-même. Augustus se mit alors à pleurer lui aussi, comme si, après la colère, c’était la tristesse et la culpabilité qu’il devait expulser de son corps.

-Je suis désolé. Je… Souffla-t-il avant d’être coupé.
-Je t’ai dit de te taire.

Sa voix était tranchante. Ses sanglots avaient cessé. Il contourna lentement le bureau, avança d’un pas titubant vers Augustus, qui lui, s’enfonçait de plus en plus dans le fauteuil. Quand Arcturus arriva devant Augustus, celui-ci avait très peur. Il ne savait pas vraiment de quoi était capable cet homme. Cela faisait à peine deux mois qu’il avait connaissance du monde de la Magie, et aujourd’hui, il comprenait la crainte qu’elle inspirait aux moldus, incapables de se défendre face à un déferlement de colère dirigé contre eux. Et là, à cet instant précis, Augustus se sentait comme un moldu. Il ferma les yeux, attendant la sentence infligée par son professeur. Mais elle ne vint jamais.

-Je suis désolé Augustus.

La voix d’Arcturus était à nouveau étouffée par les sanglots. Augustus rouvrit les yeux. L’homme qui avait été si impressionnant à leur première rencontre un peu plus de deux mois auparavant, était à présent misérablement agenouillé devant un garçon de onze ans, et lui demandait pardon en pleurant. Il était pitoyable. Pris au piège de cette situation insolite, Augustus ne savait vraiment pas quoi faire. Il ne fit rien. Arcturus se leva au bout d’un moment, lorsqu’il eut pleuré tout son soûl, et alla se rasseoir à son bureau, de nouveau le regard dans le vide. Augustus ne savait toujours pas comment il convenait d’agir, alors il préférait rester assis là, attendant patiemment que l’homme qu’il avait en face de lui ait une réaction humaine. Elle arriva peu de temps après. Augustus ne l’espérait plus.

-Bien, je crois que je te dois quelques petites explications. Mais tu dois me promettre de ne pas m’interrompre, et de m’écouter jusqu’au bout.

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Danny Ram-Jam


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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeVen 9 Juil - 0:51

Chapitre XIII
Inimitié déclarée

Les révélations qu’Arcturus avaient faites à Augustus ce jour là le laissèrent coi un moment. Puis, il s’était levé, était rentré directement dans sa salle commune, et il avait dormi jusqu’au petit matin. Il avait décidé de ne rien raconter à Lizzie. Elle serait sans doute trop effrayée… Il s’était contenté de lui dire qu’il avait été sacrément réprimandé, et que la moindre incartade au règlement lui vaudrait sans aucun doute un renvoi immédiat. La vie à Poudlard avait ensuite repris son cours. Augustus avait écrit une lettre d’excuse à Malefoy, et finalement, après une entrevue houleuse avec McBee, il avait accepté de le reprendre en cours. Mais Malefoy était encore plus exécrable qu’auparavant. Et Augustus savait que s’il faisait la moindre erreur, le moindre écart de politesse, celui-ci s’en donnerait à cœur joie. Alors il faisait de son mieux pour garder son calme.
Les autres cours se déroulaient normalement, à part peut-être que McBee semblait un peu plus autoritaire avec lui, comme si elle voulait compenser le moment de compassion qu’elle avait eu dans son bureau quelques semaines auparavant. La seule autre chose qui était étrange, c’était qu’Akamatsu, le professeur de Culture Magique Étrangère (qui était l’une des matières préférées d’Augustus et Lizzie) était fréquemment absent. C’était encore le cas ce vendredi d’Octobre. Leur week end commençant plus tôt, Augustus et Lizzie avaient décidé de se promener dans le parc, pour l’une des dernières belles journées de l’année, même si lui aurait préféré aller dormir, car, ces temps ci, il faisait de nombreux cauchemars qui l’épuisaient. Lizzie avait bien tenté de le faire parler sur le sujet de ces cauchemars, mais, il s’était obstiné à dire que tout allait bien, et que c’était passé. Pourtant, Lizzie ne s’avouait pas vaincue.

-Tu crois qu’il disparait où Akamatsu ? Demanda Augustus une fois qu’ils furent installés sous un arbre. Ils en avaient déjà parlé, mais n’ayant pas trouvé de réponse convenable, ils continuaient à lancer des hypothèses.
-Je ne sais pas… Peut-être qu’il va voir sa famille au Japon…
-La semaine dernière, tu trouvais cette hypothèse saugrenue… Répondit Augustus avec un sourire moqueur.
-Oui, mais c’est la moins saugrenue que nous ayons avancée… Tenta-t-elle de se défendre… A moins que…
-A moins que quoi ? Tu as une nouvelle hypothèse.
-Tu te souviens de ce jour où nous nous sommes cachés derrière la statue…?

Elle avait un ton hésitant. Ils n’avaient jamais évoqués le sujet.

-Comme si c’était hier. Fit Augustus la mine sombre.
-Hé bien, Well et McBee avaient évoqué Akamatsu. Il détenait des informations sur les Hoi… Même si je ne sais pas ce que c’est… Et ils ont aussi parlé d’un certain Benjamin… Alors peut-être que…
-Je crois que je dois te dire quelque chose. Augustus eut soudain la mine grave. Il savait qu’il ne pouvait pas ne pas dire à Lizzie ce qu’Arcturus lui avait appris ce jour là.
-Vais-je enfin apprendre le sujet de tes cauchemars..?
-Lorsque je me suis énervé en potions, j’ai d’abord été envoyé dans le bureau de McBee. Elle a été étonnement compatissante avec moi, lorsque je lui ai expliqué la situation. Elle a écrit quelque chose à la suite du message de Malefoy, et elle m’a envoyé dans le bureau de Well. J’ai très vite perdu mon calme face à cet homme qui détenait des vérités me concernant. Je voulais savoir ce qu’il savait. Je me suis énervé, et lui, il s’est mis à pleurer. Il s’est alors excusé, et il m’a révélé une partie des choses que je voulais savoir, en dévoilant aussi certaines dont je n’avais pas idée. Ma mère s’appelait Anna Howard. Tout ce que je sais de mon père c’est qu’il était en combat permanent contre les Hoi. Les Hoi sont une organisation de Mages Noirs, basée au Japon. Lorsqu’ils ont appris que mon père allait avoir une descendance, et qu’en plus il s’était marié, ils ont tenté de retrouver ma mère qui était en fuite et enceinte de moi. Lorsqu’ils l’ont retrouvée, elle m’avait déjà laissé en sécurité à l’orphelinat. Malgré les tortures qu’ils lui ont infligé, elle n’a pas avoué où j’étais, et ils ont fini par perdre patience, et par la tuer. Quant à mon père, Arcturus dit qu’il n’est pas venu me chercher pour me protéger, car si j’avais eu des contacts avec lui, les Hoi m’auraient de suite repéré, et ils m’auraient sans doute tué. Et toujours d’après lui, c’est pour cette raison que je ne dois pas essayer de découvrir qui est mon père.

Le silence qui s’ensuivit fut l’un des plus longs et des plus gênants que vécut Augustus. Lizzie la regardait avec des yeux à la fois effrayés et curieux.

-Que c’est touchant…

Une voix froide et moqueuse avait surgi de derrière un arbre tout proche. Augustus se retourna vivement, et reconnut Anastacia, la jeune fille à qui il avait parlé durant sa première nuit à Poudlard. Elle affichait un grand sourire satisfait, comme si elle détenait une vérité qui leur échappait à tous les deux…

-Qu’est-ce que tu veux ? Demanda froidement Lizzie.
-Oh, maintenant, je n’ai plus besoin de rien… Répondit-elle avec un grand sourire. Vous m’en avez beaucoup appris.
-Ça te plait d’épier les conversations des autres ?! S’emporta Augustus.
-Oui… Surtout quand eux même n’ont pas conscience de ce que les mots qu’ils prononcent signifient vraiment…
- Qu’est-ce que..?
-Vous faites une belle brochette d’imbéciles… Maintenant, excusez moi, mais j’ai autre chose à faire que de discuter avec deux parfaits idiots…

Augustus retint alors Lizzie qui était rouge de colère, et qui s’apprêtait à fondre sur Anastacia, et sans doute pas dans son intérêt… Quand elle fut hors de portée de leur voix, Augustus relâcha Lizzie.

-Tu crois vraiment qu’elle en a compris plus que nous..? Demanda-t-il, affecté par les paroles de la jeune fille.
-Je pense juste qu’elle essaye de faire son intéressante. Lâcha Lizzie, toujours énervée. En tout cas, c’est officiel, nous nous sommes fait notre première ennemie à Poudlard ! Ajouta-t-elle avec un grand sourire.
-Tu dis ça comme si c'était quelque chose de bien... Marmonna Augustus.
-Hé ! Haut les cœurs ! Il fallait bien que ça arrive un jour...
-J'aurais sans doute préféré que ça n'arrive jamais... Mais bon, cette fille est une peste, on n'y peut rien !
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitimeVen 29 Juil - 15:38

Wah, c'est super! 6 Juin 1666 ou la naissance du mal 75313
J'aime beaucoup la manière dont c'est écrit aussi, digne de J.K ROWLING 6 Juin 1666 ou la naissance du mal 47351
Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi donc je n'ai lu lu que les chapitres 1et2 mais je continue dès que j'ai le temps
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MessageSujet: Re: 6 Juin 1666 ou la naissance du mal   6 Juin 1666 ou la naissance du mal Icon_minitime

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