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Tamon Okazaki & Haruhi Michiko^^

 
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 Tamon Okazaki & Haruhi Michiko^^

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Haruhi Michiko


Haruhi Michiko
Elève de 7ème année & Préfète



Féminin
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Date d'inscription : 07/06/2009

Feuille de personnage
Particularités: Il me manque une case. Mais bon vu que quasiment tout Poudlard a le même problème, je m'inquiète pas!
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MessageSujet: Tamon Okazaki & Haruhi Michiko^^   Tamon Okazaki & Haruhi Michiko^^ Icon_minitimeMer 18 Nov - 18:19

Donc, j'ai édité, et j'ai choisi le premier post du topic dans les cachots avec Ilaya & Ambre. Voilà, très cher professeur et good luck pour me liremerci Tamon Okazaki & Haruhi Michiko^^ 983975

Citation :
Rituels, gestes qui rythment votre vie, votre quotidien, discrets mais cependant présents, lorsque ils n’ont pas lieu, tout est différent, divergent, étrange; bref. Que ce soit manger un bonbon de menthe après chaque déjeuner, se passer de l’eau sur le visage chaque matin, ils sont propres à chaque personne. Etonnant que je n’en n’ai jamais parlé, mais mon réflexe à moi, c’était de sentir ce petit flacon de parfum tous les jours à onze heures précises. On pourrait prendre cela pour un trouble obsessionnel compulsif, mais non. C’était non seulement un réflexe, mais aussi un serment que j’avais fait à ma chère maman. Vous les connaissez, particulièrement protectrices, mais pourtant, naïves, une simple promesse les fait tenir. Je me souvenais encore de ses lèvres, vibrantes, sur lesquelles je me concentrais. Ses lèvres pâles me faisant jurer de respecter ce rituel. « Lorsque tu sentiras ce flacon aux douces effluves de vanille, je veux que tu penses à moi » Sur le coup, j’avais étouffé un petit rire, trouvant qu’elle était vraiment fleur bleue, mais j’avais respecté ce souhait. D’accord, les lettres que je lui avais envoyées se comptaient sur les doigts d’une main, d’accord, je lisais en diagonale les siennes, mais je ne dérogeais jamais à ce rite. A onze heures, l’arôme douceâtre envahissait ma chambre, irritant et sensible à la fois.

Il était donc onze heures. Je saisissais la fiole avec précaution et l’ouvrais. La vanille pénétra avec intensité dans mes narines, habituellement, ça me brûlait un poil, mais je le sentais à peine. Aujourd’hui, ce fut différent. La saveur piqua de tous les côtés, comme un poison mortel. Mais que se passait-il, bon sang? Je ne sentais plus que cette odeur qui me parut insupportable, mon odorat était comme anesthésié. Je continuais cependant de vaquer à mes occupations, espérant que cela passerait avec le temps. C’était ridicule, cette situation, vraiment qui était capable de se fourrer dans un pétrin aussi débile… Moi.

Je m’habillais rapidement, enfilant une jupe un peu ouverte sur le côté, je n’avais plus exactement les mêmes mensurations qu’avant, alors ce genre de fringues m’allait mieux maintenant. N’empêche, elle devenait petite. Moi qui détestais faire du shopping, je n’aurais pas le choix quand le nombre de tenues se réduirait à une bulle. En haut, je me vêtis d’un drôle de corset puis par dessus, j’enfilais ma compagne d’aventure, la cape. Je descendis avec empressement à la Grande Salle. D’habitude, c’était un flot d’odeurs qui m’assaillaient, un peu brutal mais agréable, alors que là la vanille restait dominante et supprimait toutes les bonnes odeurs qui pouvaient demeurer ici.

Comme ça, ça pouvait paraître amusant, mais je ne trouvais pas ça franchement drôle. Malgré ce petit désagrément, je me hâtais de m’assoir sur un banc parmi tous les rouges et ors qui discutaient joyeusement. Un d’eux m’adressa un signe de la main, ce qui était plutôt bizarre quand on pense que je ne le connaissais même pas. Je me servais le traditionnel fish & chips, espérant que le plat raviverait mon odorat. Strictement rien de changea. J’avalais calmement mes bouchées, sans en sentir le fumet. Exaspérée, je finissais mon plat rapidement et quittais la grande Salle le menton haut et le regard déterminé.

La journée passa, je devais avouer qu’elle fila carrément à la vitesse d’un TGV, mon odorat ne s’améliora toujours pas. Je pris alors la décision d’aller à l’infirmerie, sur les conseils qu’une fille m’avait donné ce matin. Je n’y étais jamais allée, comme tout le monde, j’avais la hantise des aiguilles, seringues, onguents, potions médicinales et autres trucs. D’habitude, je faisais attention, histoire de ne jamais avoir d’ennuis de santé, évitant même le Quidditch par peur de chuter du balais. Et aujourd’hui, c’était moi qui choisissais d’y aller sans que m’on m’y oblige… Et puis il faut dire que les remèdes sorciers me faisaient sacrément peur. Sauf qu’il y avait un blème dans cette sacrée histoire ; je n’avais aucune idée de où pouvait se trouver cette fichue infirmerie. Il devait être à peu près 18h45, à l’heure où mon estomac aurait dû crier famine, et les élèves déambulaient assidument dans les couloirs. Ils formaient une forme de foule compacte comme je n’avais jamais vu. Péniblement, je me glissais à travers eux, les poussant de temps en temps. J’entendais des grognements, voire des insultes après mes passages, pas grave, là, la politesse n‘était pas de rigueur.

J’abordais un mec, pas que je le trouvais plus commode que les autres, mais tout simplement parce qu’il était le plus près, en lui tapotant l’épaule. Je regrettais presque aussitôt de l’avoir choisi lui, parce que un, il avait l’air sacrément shooté, deux parce que de sa poche de son jean déchiré dépassait un paquet de cigarettes. Enfer et Damnation. Pourquoi, alors qu’il y avait des tas des gens groupés ici, il avait fallu que je tombe sur le cas social ? Bon maintenant, c’était fait. Je pris mon courage à deux mains, je ne pouvais plus reculer et demandais d’une voix fluette, et franchement intimidée à ce grand gaillard d’un mètre 80 :


- Tu sais où je pourrais trouver l’infirmerie ?Je suis en deuxiè…

J’aurais pu le prévoir, ce n’était pas le genre de personne à aimer les longs discours, il devait se foutre comme de sa première cuite de mon identité. Avouez le, je n’étais pas tellement douée pour les relations sociales… Autant je pouvais me permettre de jouer la carte « folle sympathique » auprès des gens de mon âge, je n’en avais vraiment pas l’audace face à une personne comme lui. « Tu pourrais pas faire encore plus lent » pensais-je tandis que le mec se grattait le menton, sûrement ne train de réfléchir sur le contenu super intellectuel de ma question. Une heure, deux heures, trois plombes…

-Chais pas, petite… Va demander à ma copine, là bas, elle sait peut-être,dit-il en me désignant une fille à cheveux arc-en-ciel, les oreilles percées de cinq trous. Ok, le parfait prototype du couple de métalleux. Je m’aventurais sur un terrain super glissant, voire verglacé. Je ne remerciais même pas le mec, « petite » m’avait enervé, j’étais bientôt en troisième année quand même. Frimeur, va. Tandis que je continuais mon chemin, seule, bousculant toujours un bon paquet de gens, je l’entendis murmurer au loin un truc comme « t’as pas cinq euros » Nan, mais t’es même pas capable de me dire où est l’infirmerie laors que ça fait cinq ans que t’es ici, je vais pas te payer. Faut pas pousser mémé dans les orties, mec.

J’allais me débrouiller, seule, comme une grande. Avec ça, j’en avais presque oublié l’objet de ma cavalcade. Maintenant que j’y pensais, mon nez me brûla de plus fort, et là je maudis ma mère de m’avoir presque forcée à accepter ce nigaud de rituel. Puis là il y avait un escalier. Pas bête… Si ça se trouve l’infirmerie était en bas… Pourquoi en bas ? Parce qu’ils faisaient des expériences sur les élèves qu’ils utilisaient comme cobayes ? Nan, mais t’as fumé la moquette ou quoi, Haruhi ? Je refoulais ces pensées sordides et m’aventurais vers des profondeurs abyssales. Tout était noir, sombre et peu accueillant. Pourquoi étais-je persuadée que cette foutue infirmerie était là ? Je le savais, c’était comme un instinct, comme si une voix me soufflait à l’oreille le parcours à suivre.

Je marchais, jusqu’au moment où je me disais qu’il fallait peut-être rebrousser chemin . Je pouvais encore remonter. Pffff, ça devait être cette ambiance un peu lugubre qui me repoussait. Mais je suis une Gryffondor, bon dieu, je vais pas partir à cause d’une ou deux araignées et d’une semi-obscurité. Pas mon genre. Un quart d’heure s’était écoulé à peu près, je vis un peu de lumière au loin, je soupirais soulagée. Enfin, j’y arrivais. Ce n’était pas grave, mais la balade m’avait épuisée. Mauvaise idée. Plus je m’approchais, plus la lumière semblait reculer. Une porte. Alleluia. C’était fait ; j’allais pouvoir m’allonger dans un lit, tranquillement. Et quand j’ouvrais, désillusion, ce n’était pas l’infirmerie, sûr. Tout d’un coup, l’odeur de renfermé et d’humidité me boucha littéralement le nez,estompant celle de la vanille. J’avais un mauvais pressentiemnt.

C’était un rituel chez moi.

Mon instinct me trompait toujours.


[HJ: à toi, Miss Séductrice Tamon Okazaki & Haruhi Michiko^^ 47351 ]
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